Commande Vectorielle des machines asynchrones

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  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    Introduction la

    commande vectorielledes machinesasynchrones

    Patrick BRUNET

    LTEG Henri BRISSON25 Avenue Henri BRISSON

    18108 VIERZON(( 02 48 52 74 00

    ml : [email protected]

    mailto:[email protected]:[email protected]:[email protected]
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    SOMMAIRE

    A. La commande vectorielle, ouimais pourquoi faire ?

    B. Les modlisationsde la machineasynchrone

    C. Principe dune commande flux

    orient

    D. Annexes

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    A

    La commandevectorielle, oui mais

    pourquoi faire ?

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    A1 . INTRODUCTION

    Tous les fabricants de variateurs de

    vitesse, quils soient industriels ou bien

    distributeurs de matriel usage pdagogique

    proposent des variateurs pour machine

    asynchrone. Historiquement, sont apparus sur le

    march des variateurs dits U/f = constante

    et plus rcemment les variateurs contrle

    vectoriel de flux avec ou sans capteur.

    Aujourdhui contrle vectoriel fait mode

    et il faut tre prudent car sous largument

    commercial se cache peut-tre un convertisseur

    U/f = constante amlior

    Au-del de cet aspect purementcommercial, on peut se poser la question de ce

    que lon peut prsenter des tudiants BAC+2

    en Electrotechnique pour quau moins ils aient

    une ide des performances compares des

    diffrents types de variateurs, ceci pour leur

    permettre de faire un choix judicieux de matriel

    en fonction de lapplication mettre en uvre.

    Ainsi, sil sagit de dmarrer tous les matins un

    moteur asynchrone sans faire varier sa vitesse, le

    recours au contrle vectoriel serait stupide !

    La prsentation thorique du variateur en

    U/f ne pose pas de problme partir de la

    modlisation classique de la M.A.S. pour les

    tudiants. Par contre, dtailler la thorie du

    contrle vectoriel de flux nest pas la porte

    dtudiants BAC+2 en Electrotechnique. Mais, il

    est possible de mettre en vidence de faon

    exprimentale les performances compares de

    plusieurs variateurs.

    Les rsultats exprimentaux prsents ci-

    dessous ont t obtenus partir du schma de

    principe suivant :

    Capteur decourant

    Variateur M.A.S. Frein

    Capteur de couple

    On dispose dun rseau triphas 220V/50 Hz.

    Le moteur (CEGELEC) a une puissance nominale de 1.5 kW, un courant nominal de 6.4 A et une

    tension nominale de 220 V.

    Le couple dvelopp par le moteur est mesur par un couplemtre dynamique de marque Vibro-meter. Son tendue de mesure est de +/- 100 N.m. Il dispose de 2 sorties analogiques permettant

    dobtenir :

    - une image de la vitesse de rotation avec un facteur dchelle de 10 V pour 10000 tr/min,

    - une image du couple instantan avec un facteur dchelle de 5 V pour 100 N.m.

    Il est install entre le moteur et un frein courant de Foucault utilis ici uniquement en charge

    inertielle.

    Enfin un capteur de courant permet de visualiser le courant fourni par le variateur avec un

    facteur dchelle de 1 V pour 10 A.

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    A2. DEMARRAGE DIRECT DU MOTEUR

    Il est obtenu en fermant le disjoncteur de tte et en supprimant le variateur. On a limit par un

    autotransformateur la tension rseau 190 V pour ne pas saturer le moteur.

    Loscillogramme ci-contre reprsente

    lvolution du courant moteur (voie RA)

    et de la vitesse (voie RB).

    On note le classique appel de courant

    lors de la mise sous tension du moteur

    (valeur instantane maximale de 40 A

    environ). Il serait videmment encore

    plus grand sous la tension nominale de

    220V.

    La monte en vitesse est quasi linaire

    au dbut du dmarrage. La dure de miseen vitesse (environ 2 s) est dtermine

    par linertie totale autour de larbre de

    rotation, le moteur ntant pas charg. La

    vitesse atteinte est proche de 1500 tr/mn

    (vitesse de synchronisme), le moteur

    tant vide.

    Loscillogramme ci-contre reprsente

    lvolution du couple instantan(voie A)

    et de la vitesse(voie B).

    On note les oscillations du couple

    instantan lors de la mise sous tension

    pendant une dure de 0.6 s. Ainsi le

    couple instantan monte 40 N.m alors

    que le couple nominal du moteur est de

    lordre de 10 N.m. Bien sr, ces

    oscillations seraient encore plus

    importantes sous tension nominale.

    Il est important de bien noter ces

    oscillations car le choix du couplemtre

    dynamique devra tre fait partir de

    celles-ci et non du couple nominal sous

    peine de destruction lors dun tel

    dmarrage.

    A la fin de la phase de dmarrage, le

    couple sannule puisque le moteur nest

    pas charg.

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    A3. DEMARRAGE AVEC UN VARIATEUR A U/f = constante

    On utilise directement le rseau 220 V. Le variateur utilis est un Varial VNTA de CEGELEC. La

    limitation de courant a t rgle 150% du courant nominal de 6 A du variateur. Aucune rampe

    dacclration na t impose. La consigne de vitesse a t rgle 1500 tr/mn.

    Loscillogramme ci-contre reprsente

    lvolution du courant moteur(voie A) et

    de la vitesse (voie B).

    Lappel de courant au dmarrage est

    bien matris par le rglage de lalimitation en courant du variateur. La

    monte en vitesse est un peu plus rapide

    que lors du dmarrage direct car on

    fonctionne ici tension nominale.

    Loscillogramme ci-contre reprsente

    lvolution du couple instantan(voie A)

    et de la vitesse (voie B).

    On note que les oscillations du couple

    instantan nont pas disparues bien au

    contraire. Le variateur U/f = constante

    de par son principe (contrle dit scalaire)

    nest pas apte matriser le coupleinstantan. Il faut que les rgimes

    transitoires lectriques aient disparu pour

    quil puisse convenablement travailler.

    Le signal issu du couplemtre est

    parasit sur la dernire partie de

    loscillogramme. Nous pensons que ceci

    est d au dcoupage MLI de la tension

    fournie par le variateur qui rayonne sur

    le cble du couplemtre (problme de

    CEM).

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    A4. DEMARRAGE AVEC UN VARIATEUR A CONTROLE

    VECTORIEL DE FLUX

    On utilise directement le rseau 220 V. Le variateur utilis est un Varial VNTV de CEGELEC. La

    limitation de courant a t rgle 150% du courant nominal de 6 A du variateur. Aucune rampe

    dacclration na t impose. La consigne de vitesse a t rgle 1500 tr/mn. Le codeur incrmentalinstall en bout darbre du moteur doit tre raccord sur le variateur.

    Loscillogramme ci-contre reprsente

    lvolution du courant moteur(voie A) et

    de la vitesse (voie B).

    Lappel de courant au dmarrage est

    matris et lon peut noter lvolution

    progressive de la frquence dlivre par

    londuleur du variateur au cours du

    dmarrage.

    Loscillogramme ci-contre reprsente

    lvolution du couple instantan (voie

    RA) et de la vitesse (voie RB).

    On note que les oscillations du couple

    instantan ont cette fois disparu lors

    du dmarrage.

    Le contrle vectoriel de flux permetdonc de traiter les rgimes transitoires

    ce que ne permettait pas de faire le

    variateur prcdent.

    Le variateur contrle vectoriel de flux

    est apte matriser le coupleinstantan. Bien sr cela se paie

    puisque le codeur permettant de reprer

    la position du rotor du moteur doit tre

    raccord.

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    A5. CONCLUSION

    Les dmarreurs de moteurs (non tudis ci-dessus) sont utiliss pour limiter lappel de courant lors

    de la mise sous tension, et en aucun cas faits pour contrler le couple instantan.

    Les relevs prcdents mettent en vidence les spcificits de chaque famillede variateur de vitesse et les performances que lon peut en attendre. Ils doiventpermettre de dcrypter les catalogues const ruct eur .

    Prenons lexemple de lALTIVAR 66 propos par SCHNEIDER : il sagit dun variateur de

    vitesse pour moteur asynchrone prsent avec 2 options.

    Dans la version de base, le constructeur indique une gamme de vitesse de 1 20. Cela signifie

    que si la vitesse de synchronisme est de 1500 tr/min, le constructeur garantit les performances de

    min/75

    20

    1500tr= jusquau synchronisme.

    Il sagit alors dun variateur U/f = constante qui possde plusieurs lois de commande en U/f

    suivant les applications souhaites (couple constant ou variable). Y figurent galement quelques

    amliorations possibles comme la compensation RI qui permet de ne pas ngliger linfluence de la

    rsistance statorique (*) et la compensation de glissement (**). On parle alors de variateur E/f =

    constante. Mais, il ne faudra pas lui demander de performances au-dessous de 75 tr/min.

    Toutefois, il existe une option dite SFVC : sensorless flux vectoriel control en Anglais ou

    contrle de flux sans capteuren franais, qui permet de faire passer la gamme de vitesse de 1 100.

    On pourra donc descendre jusqu 15 tr/min. Lalgorithme de commande de londuleur est plus

    complexe que dans le cas dune commande en U/f classique, mais il nest toujours pas question dedemander du couple larrt cest dire vitesse nulle.

    Si lapplication lexige, on passera alors lALTIVAR 66 contrle vectoriel avec capteur (il

    sagit dun capteur de position du rotor : codeur incrmental). La carte de commande doit alors tre

    adapte pour recevoir et traiter les informations du codeur. Dans ce cas la gamme de vitesse passe de 1

    1000 .

    Avec un tel produit, il est alors possible dexiger du couple larrt, mais ilaura fallu en payer le prix en rajoutant le codeur la facture !

    VS

    RSIS

    LS

    R'R/gI'R

    L'R

    VE

    ISo

    (*) : La commande en U/f se justifie partir du schma quivalent classique de la machine asynchrone en

    ngligeant la rsistance statorique. Si lapproximation est bien justifie grande vitesse (RSIS ngligeable devant la

    tension VS), elle ne lest plus petite vitesse puisque RSIS garde peu prs la mme valeur alors que VS est

    beaucoup plus faible (U/f = cste)

    (**) : La compensation de glissement permet de mieux maintenir la vitesse constante du moteur entre un

    fonctionnement vide et un fonctionnement en charge. La frquence de londuleur est alors suprieure en charge

    pour tenir compte du glissement.

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    B1 . INTRODUCTION

    Tout problme de motorisation avec une machine lectrique peut tre schmatis de la sorte :

    MOTORISATION

    +

    SYSTEME entraner

    Grandeurs de commande :tension, courant, frquence

    Grandeur rgle :vitesse, couple, position

    Le choix de la motorisation se fera en fonction de diffrents critres :

    - cot de la fabrication

    - facilit du rglage

    - problmes de maintenance

    La machine courant continu a rgn en matre jusqu ces dernires annes car bien que le cot

    de fabrication soit assez lev, les possibilits de rglage (dcouplage naturel entre le courant dans

    linduit et le flux) sont simples mettre en uvre et faisaient la diffrence mme si la maintenance pose

    problme ( balais, collecteur).

    Depuis quelques annes, grce la mise au point de calculateurs temps rel rapides, on

    exploite de plus en plus les machines asynchrones. Les machines cage sont de fabrication simple et ne

    posent pas de problmes de maintenance. Par contre, on ne savait pas raliser le dcouplage courant-flux

    car on ne peut jouer que sur les caractristiques de la tension du moteur : il ny a pas dexcitation ! Cest

    maintenant chose faite.

    Par ailleurs, pour tudier une machine lectrique, le but de llectrotechnicien est dlaborer un

    modle aussi fin que possible qui puisse rendre compte de la ralit. On sait que le dimensionnement

    dune motorisation se fait en prenant en compte les rgimes transitoires ( mise en vitesse ) qui sont plus

    contraignants que les rgimes tablis. Il importe donc que les modles soient utilisables aussi bien en

    rgime statique que dynamique. Cest facile faire pour le moteur courant continu, a lest beaucoup

    moins pour le moteur asynchrone.

    De nombreuses applications industrielles ncessitent un contrle de vitesse ou de position. La

    relation fondamentale de la dynamique permet dcrire :

    re CCdtdJ =.

    o Ce reprsente la somme des couples moteurs appliqus, Cr la somme des couples rsistants et J le

    moment d'inertie de l'ensemble des parties tournantes. On obtient ainsi la vitesse par :

    +=t

    reo dtCCJ

    0

    )(1

    , ce qui montre que le contrle de la vitesse (ou de la position qui est la

    primitive de la vitesse) passe par le contrle du couple.

    La machine courant continu excitation spare est bien adapte un contrledu couple car il suffit de contrler son courant induit. Le but atteindre est de faire la

    mme chose avec la machine asynchrone.

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    B2. MODELISATION EN REGIME PERMANENT

    Bibliographie :

    1. Cours dElectrotechnique : T1 Machines tournantes courants alternatifs par JL

    DALMASSO (Collection DIA/BELIN)

    2. Cours dElectrotechnique : T3 Machines courant alternatif par Cl TOUSSAINT et M

    LAVABRE (Collection DUNOD)

    3. Modlisation et commande de la machine asynchrone par JP CARON et JP HAUTIER(Editions TECHNIP)

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    B2. 1 . PRINCIPE DU FONCTIONNEMENT

    1.1. Description sommaire de la machine (schma avec p =1)

    Figure 1

    xS1

    xS2

    xS3

    xR3

    xR2

    xR1

    ROTOR

    STATOR

    O

    = (OxS1, OxR1)

    s

    entrefer

    Le stator dune machine asynchrone est

    identique celui dune machine synchrone : 3

    enroulements coupls en toile ou en triangle sont

    aliments par un systme de tensions quilibres. Il

    va en rsulter (Thorme de FERRARIS) lacration dun champ magntique glissant dans

    lentrefer de la machine. La vitesse de glissement de

    ce champ par rapport au stator est:

    S = S/p

    o S dsigne la pulsation du rseau dalimentation

    triphas statorique et p le nombre de bobines dechaque bobinage. p dsigne galement le nombre depaires de ples du champ (une paire tant constitue

    dun ple Nord et dun ple Sud).

    Remarque : le stator tant soumis un champ

    variable doit tre feuillet pour limiter les pertes par

    courant de Foucault.

    Le rotorde la machine supporte un bobinagesemblable celui du stator : bobinage triphas

    mme nombre de ples que celui du stator. Ces 3

    bobinages sont coupls en toile et court-circuits sur

    eux-mmes. Ce type de rotor est dit bobin mais onpeut envisager un rotor plus sommaire constitu de

    barres conductrices court-circuites par un anneau

    conducteur chaque extrmit. On peut alors montrer

    que ce rotor cage dcureuil se comporte comme un

    rotor bobin. Le rotor tourne une vitesse angulaire

    ne pas confondre avec S.

    En rgime permanent et S sont des constantes

    mais a nest pas le cas en rgime variable.

    Remarque : Sur la Figure 1, les axes 1, 2, 3correspondent aux axes des phases statoriques et

    rotoriques.

    Posons :

    = (OxS, OxR)

    langle fait par une phase rotorique par rapport la

    phase statorique correspondante (c'est pourquoi on a

    omis l'indice). Lorsque la machine tourne, cet angle

    est une fonction du temps. En rgime permanent,

    cest la drive de qui est une constante.

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    1.2. Analogie avec un transformateur

    Supposons les bobinages rotoriques en

    circuit ouvert et le rotor fixe. Lorsque le stator

    est aliment, un flux variable engendr par les

    courants statoriques va traverser chacun des

    bobinages rotoriques : il y a couplagemagntique entre les enroulements. On peut

    donc dfinir un coefficient dinductance

    mutuelle entre le bobinage 1 du stator et chaque

    bobinage du rotor.

    Ainsi, on aura m1 = m.cos() si p=1 o mreprsente la valeur maximum de m1 obtenue

    quand les bobinages 1 stator et rotor sont en

    regard ( = 0).De la mme faon, on aura m2 =

    m.cos(+2/3) et m3 = m.cos(+4/3). On

    rcuprera donc aux bornes de chaqueenroulement secondaire une tension variable de

    pulsation S lorsque le rotor est fixe et dont lavaleur efficace dpend du dcalage entre les

    bobinages. La machine asynchrone peut tre

    appeletransformateur champ tournant.

    1.3. Principe du fonctionnement de la machine asynchrone

    1.3.1. Cas d'un fonctionnement

    hyposynchrone

    Les 3 bobinages du secondaire sont court-

    circuits et le rotor tourne une vitesse Savec

    < S.Le rotor peroit donc un champ glissant la

    vitesse relativeR = S - .Il en rsulte donc la cration dune fem induite

    dans les bobinages rotoriques. Cette fem est la

    pulsation R = p.R= p.(S- ) = p..S - p..

    R = S p.. ou S = p.. + R

    La frquence rotorique est : fR = p.nR =

    p.(nS - n) en dsignant par n la frquence de rotation

    du rotor et nS celle du champ glissant.

    La valeur efficace de la fem est ER =

    (/2)KBR.NR.fR.Pavec KBR : facteur de bobinage dun enroulementrotorique

    NR : nombre de brins de chaque enroulementrotorique

    P : le flux sous un ple du champ glissantCette fem court-circuite sur lenroulement

    va donner naissance un courant (dont lintensit est

    limite par limpdance de ce dernier). Linteraction

    entre ce courant et le champ glissant va donner

    naissance des forces sexerant sur les brins du

    rotor dont le moment par rapport laxe de rotation

    constituera le couplede la machine. On notera que ce

    couple nexiste que si la fem est non nulle cest dire

    si fR est non nulle : le rotor ne doit pas tourner au

    synchronisme pour quil y ait couple do le nom demachine asynchrone.

    Dfinition: on appelle glissement la grandeur :g =

    (nS - n)/nS = (S - )/SCette grandeur sans dimension sexprime en % . On a

    fR = g.fS ou R = g.S.

    La fem ER = (/2)KBR.NR.g.fS.P est doncdirectement proportionnelle au glissement.

    1.3.2. Cas d'un fonctionnementhypersynchrone

    Dans ce cas, on a > S .

    R = p.R= p.( - S) = p.. -p.S

    R = p.. - S ou S = p.. - R

    En rsum quel que soit le fonctionnement :

    S = p.. R+ : pour un fonctionnement moteur hyposynchrone- : pour un fonctionnement gnrateur

    hypersynchrone

    Dans un fonctionnement classique sur rseau

    industriel, la pulsation S est bien-sr impose, mais

    si on alimente la machine avec un onduleur, il est

    possible de faire varier S pour mieux contrler la

    machine.

    Remarque : finalement cest lunique source

    dnergie (alimentation du stator) qui cre le champ

    glissant et le courant induit. il ny a pas de

    dcouplage comme avec une machine courant

    continu ou une machine synchrone avec les 2

    sources dnergie dont une spcifique au champ :

    lexcitation.

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    B2. 2. SCHEMA EQUIVALENT une phase de la machine EN REGIMEPERMANENT

    Ce schma est tabli partir de lanalogie avec le transformateur

    2.1. Notations

    On suppose les enroulements statoriques

    primaires coupls en toile. La machine est

    alimente par un systme triphas de tensions

    quilibres.

    Au primaire (stator) les grandeurs

    caractristiques sont :

    -VS : valeur efficace de la tension applique sur

    un enroulement de phase

    -S : pulsation de cette tension- RS: rsistance dun enroulement

    -lS : inductance de fuite dun enroulement

    - ES : fem dveloppe aux bornes du bobinage

    ES = (/2)KBS.NS.fS.P

    Au secondaire (rotor) les grandeurs

    caractristiques sont :

    -R = g.S : pulsation des fem et courantsrotoriques

    - RR : rsistance dun enroulement

    -lR : inductance de fuite dun enroulement- ER : fem dveloppe aux bornes du bobinage

    ER = (/2)KBR.NR.fS.g.P

    2.2. Schma quivalent une phase du moteur rotor ouvert

    Dans ce cas, le rotor nest pas entran : = 0 ou g = 1. La frquence rotorique est donc aussi f.On peut donc dessiner un schma quivalent de type transformateur comme suit :

    Figure 2

    VS

    RS lS

    ES mSR ERo

    lRRRIS IR = 0

    mme frquence au primaire et au secondaire

    Le rapport de transformation m(nombre sans dimension) est dfini par

    SBS

    RBRRS

    NK

    NKm =

    Pour prendre en compte lexistence de lentrefer et des pertes fer du moteur, le modle peut tre

    affin en rajoutant lensembleRf // Lf comme indiqu sur la Figure 3.

    Figure 3

    VS ES mSR ERo

    lRRRRS lSIS IR = 0

    mme frquence au primaire et au secondaire

    Rf Lf

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    2.3. Schma quivalent rotor ferm

    Dans ce cas 0 et g 1. Si le secondaire est court-circuit, on peut crire :

    ER = (RR + jgSlR) IR

    o les amplitudes complexes sont la frquence gSet oERa une valeur efficace proportionnelle g.

    En divisant par g, on obtient :ER/g = (RR /g+ jSlR) IR = ERo

    On constate alors que le rapport ER/g ne dpend plus de g et a la mme valeur que dans un

    fonctionnement rotor ouvert :ERo. Par ailleurs, la pulsation apparat comme tant la mme que celle duprimaire. On peut donc adopter le schma du transformateur modifi comme suit :

    Figure 4

    VS ES mSR ERo

    lRRR/gRS lSIS

    mme frquence au primaire et au secondaire

    Rf Lf

    IR

    En ralit, ce schma nest justifi que pour les tensions. Or, les 2 ronds imbriqus reprsentent un

    transformateur parfait pour les tensions et les courants.

    Pour justifier ce schma pour les courants, on peut remarquer que si la chute de tension dans

    limpdanceRS + jSlSau primaire est faible, on a pratiquement VS ES = (/2)KBS.NS.fS.P. Cette

    expression montre que P est impos par la tension dalimentation VS. La machine asynchronefonctionne flux forc sous rserve que lapproximation nonce plus haut soit correcte.

    Ceci complte lanalogie avec le transformateur. On en dduit un schma simplifi par cette

    approximation :

    Figure 5

    VSES

    mSR ERo

    lRRR/gIS

    mme frquence au primaire et au secondaire

    Rf Lf

    IR

    2.4. Conclusion

    Le schma quivalent tabli ci-dessus rsulte de la modlisation du transformateur. On dfinit un

    schma quivalent pour une phase du moteur, mais ce schma na de sens que si le moteur est triphas,sinon le thorme de Ferraris ne sapplique plus.

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    Signification physique de la rsistance RR /g:

    On constate que le schma est purement lectrique et quil ne comporte pas la traduction de la

    transformation de lnergie lectrique en nergie mcanique. On peut toutefois crire :

    )1

    (g

    gRRR

    g

    RR

    g

    RRRR

    RR

    R +=+=

    Le 1er terme RR de la dernire galit reprsente la rsistance relle de lenroulement alors que le

    2me )1

    (g

    gRR

    est une rsistance fictive qui traduit la transformation de lnergie. Cest pourquoi on

    lappelle parfoisrsistance motionnelle.

    On pourrait dfinir galement un schma quivalent en faisant disparatre le transformateur par

    la technique habituelle en divisant limpdance du secondaire par le carr du rapport de transformation.

    B2. 3. SCHEMA EQUIVALENT une phase de la machine EN REGIME

    PERMANENT

    Ce schma est tabli partir des coefficients dinductance

    Bibliographie :

    1. Confrence de JP HAUTIER ET JP CARON aux journes 3EI de 1993

    2. Modlisation et commande de la machine asynchrone par JP CARON et JP HAUTIER

    (Editions TECHNIP)

    3.1. Hypothses simplificatrices

    Le circuit magntique de la machine nest

    pas satur et lon nglige les pertes fer.

    De ce fait, tous les coefficients

    dinductance propre sont constants et les

    coefficients dinductance mutuellene dpendent

    que de la position des enroulements.

    3.2. Loi des mailles matricielle

    Figure 6

    La machine possde 6 enroulements (3 au

    stator et 3 au rotor) coupls magntiquement.

    Pour chacun deux on peut crire une

    quation tire de la Figure 6 du type :

    dt

    dRieRiv

    ==

    o reprsente le flux total traverslenroulement.

    R

    v e

    i

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    17/64

    17

    Pour lensemble des enroulements

    statoriques, on crira en notation matricielle:

    +

    =

    3

    2

    1

    3

    2

    1

    3

    2

    1

    .

    00

    00

    00

    S

    S

    S

    S

    S

    S

    S

    S

    S

    S

    S

    S

    dt

    d

    i

    i

    i

    R

    R

    R

    v

    v

    v

    Pour lensemble des enroulements

    rotoriques, on crira en notation matricielle :

    +

    =

    3

    2

    1

    3

    2

    1

    .

    00

    00

    00

    0

    0

    0

    R

    R

    R

    R

    R

    R

    R

    R

    R

    dt

    d

    i

    i

    i

    R

    R

    R

    3.3. Equations des flux

    Figure 7

    xS1

    xS2

    xS3xR3

    xR2

    xR1

    ROTOR

    STATOR

    O

    = (OxS1, OxR1)

    s

    On dsigne par :

    - lS : le coefficient dinductance propre dun enroulement statorique (on ne confondra pas avec la

    prsentation donne dans le paragraphe prcdent qui na rien voir puisquil sagissait dune

    inductance de fuite)

    - mS : le coefficient dinductance mutuelle avec chacun des 2 autres bobinages statoriques (on ne

    confondra pas non plus avec un rapport de transformation : nombre sans dimension)

    - m1, m2, m3 : les coefficients dinductance mutuelle avec les 3 bobinages rotoriques.

    Compte tenu du schma ci-dessus, on crira :

    m1 = mSR.cos(OxS1,OxR1) = mSR.cos()m2 = mSR.cos(OxS1,OxR2) = mSR.cos(+2/3) = mSR.cos(4/3)m3 = mSR.cos(OxS1,OxR3) = mSR.cos(+4/3) = mSR.cos(2/3)

    o mSRreprsente la valeur maximale des coefficients dinductance mutuelle stator-rotor obtenue lorsqueles bobinages en question sont en regard lun de lautre.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    18/64

    18

    Lexpression du flux total travers le bobinage statorique 1 sera la suivante :

    3322113211 ...)(. RRRSSSSSS imimimiimil +++++= (3.1)

    Lcriture matricielle ci-dessous rsume les 3 quations de flux statoriques :

    ( ) ( ) ( )( ) ( ) ( )

    ( ) ( ) ( )

    +

    =

    3

    2

    1

    3

    2

    1

    3

    2

    1

    .

    cos.3/2cos.3/4cos.

    3/4cos.cos.3/2cos.

    3/2cos.3/4cos.cos.

    .

    R

    R

    R

    SRSRSR

    SRSRSR

    SRSRSR

    S

    S

    S

    SSS

    SSS

    SsS

    S

    S

    S

    i

    i

    i

    mmm

    mmm

    mmm

    i

    i

    i

    lmm

    mlm

    mml

    [LS] [MSR]

    [LS] : matrice [3,3] est appele matrice inductance du stator et [MSR] : matrice [3,3] galement, est la

    matrice inductance mutuelle entre le stator et le rotor. [MSR] est une matrice circulante en ce sens que la2

    meligne est obtenue partir de la 1

    reen dcalant dun cran vers la droite chaque terme.

    De faon similaire, on aura au rotor :

    ( ) ( ) ( )

    ( ) ( ) ( )

    ( ) ( ) ( )

    +

    =

    3

    2

    1

    3

    2

    1

    3

    2

    1

    .

    cos.3/4cos.3/2cos.

    3/2cos.cos.3/4cos.

    3/4cos.3/2cos.cos.

    .

    S

    S

    S

    SRSRSR

    SRSRSR

    SRSRSR

    R

    R

    R

    RRR

    RRR

    RRR

    R

    R

    R

    i

    i

    i

    mmm

    mmm

    mmm

    i

    i

    i

    lmm

    mlm

    mml

    [LR] [MRS]

    [LS] : matrice [3,3] est appele matrice inductance du rotor et [MRS] : matrice [3,3] galement, est lamatrice inductance mutuelle entre le rotor et le stator.

    On notera que la matrice des mutuelles du rotor est obtenue en transposant celle du stator.

    3.4. Etude enrgime permanent

    Dans ce cas, et S sont des constantes.

    Les tensions statoriques forment un systme quilibr la pulsation S :

    ( )

    ( )

    ( )3/4cos.

    3/2cos.

    cos.

    3

    2

    1

    ==

    =

    tVv

    tVv

    tVv

    SSS

    SSS

    SSS

    Les courants statoriques forment un systme triphas dphas :

    ( )

    ( )

    ( )SSSS

    SSSS

    SSSS

    tIi

    tIi

    tIi

    ==

    =

    3/4cos.

    3/2cos.

    cos.

    3

    2

    1

    avec ),( 11 SSS vi=

    Les courants rotoriques forment un systme triphas la pulsationR:

    ( )

    ( )( )RRRR

    RRRR

    RRRR

    tIitIi

    tIi

    = =

    =

    3/4cos.3/2cos.

    cos.

    3

    2

    1

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    19

    Dans lquation des flux, langle qui donne la position du rotor par rapport au stator est une

    fonction du temps puisquil y a glissement. On crira = ten supposant qu t = 0 les axes du stator et

    du rotor soient concidants. = p. prend en compte le nombre de ples de la machine. Les lments dela matrice des mutuelles sont donc aussi fonction du temps. En reprenant lquation (3.1) ci-dessus, ilvient :

    332211111 ..... RRRSSSSS imimimimil +++= car 132 SSS iii =+

    On pose :

    lS-mS = LS : inductance cyclique statorique

    Le mot cyclique signifie ici que lon prend en compte la contribution des 3 phases statoriques

    mme si le flux correspondant LS .iS1 semble ne provenir que du courant iS1.

    )...(. 33221111 RRRSSS imimimiL +++=

    Calculons )...( 332211 RRR imimimA ++= avec = .t

    ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )[ ]3/4cos.3/2cos3/2cos.3/4coscos.cos. ++= RRRRRRRSR ttttttImA

    ( )( ) ( )RSRSRRRRSR tImtImA =+= cos..2

    3cos..

    2

    3

    o lon constate que A est la mme pulsation que le 1er terme de 1S .

    On pose :

    MSR = 3/2mSR : inductance mutuelle cyclique

    Finalement, lexpression du flux devient :

    )cos(.)cos(.1 RSRSRSSSSS tIMtIL +=

    En utilisant la notation complexe habituelle aux grandeurs sinusodales la pulsation S, on a enomettant lindice :

    S = LSIs + MSRIR (3.2)

    De mme, la loi des mailles devient :

    VS = RSIS + jSs (3.3)

    Au rotor, on pourra crire pour les flux :

    R = LR.IR + MSR.IS (3.4)

    Ainsi que la loi des mailles :

    0 = RR.IR+jSg..R (3.5)

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    20/64

    20

    3.5. Schma quivalent en rgime permanent : modle inductances couples

    En reprenant les quations (3.2), (3.3), (3.4), (3.5) prcdentes on peut crire :

    VS = RSIS+jSLSIS + jSMSR.IR

    0 = RR/gIR+jSLR.IR + jSMSR.IS

    On en dduit un schma aux inductances couples :

    Figure 8

    Tel quel, ce schma fait penser un transformateur sans que lon puisse reconnatre le schma de

    la Figure 5. On ne confondra surtout pas MSR avec le rapport de transformation m.

    EXERCICE : montrer que le rapport de transformation mSR est gal MSR/LS

    3.6. Schma quivalent en rgime permanent: modle inductances rparties

    Les quations grises ci-dessus peuvent tre rcrites comme suit :

    VS = RSIS+jS(LS-MSR)IS + jSMSR(IR+IS)

    0 = (RR/g)IR+jS(LR-MSR)IR + jSMSR(IS+IR)

    Ces quations permettent de dessiner le schma Figure 9 ci-dessous :

    Figure 9

    VS

    RS L1 =LS-MSRIS

    MSR

    RR/gIR

    L2 =LR-MSR

    L1 est appele inductance cyclique de fuite du stator et L2 inductance cyclique de fuite durotor. Dans un moteur sans fuites de flux ces valeurs seraient nulles !

    RS

    VS LS

    IS

    RR/g

    IRMSR

    LR

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    21

    3.7. Schma quivalent en rgime permanent: modle fuites totalises au rotor

    Figure 10

    VS

    RSIS

    LS

    R'R/gI'R

    L'R

    VE

    ISo

    Si la machine tourne au synchronisme (g = 0), les 2 schmas de la Figure 9 et de la Figure 10

    doivent tre quivalents, ce qui donne la valeur de linductance verticale : LS. Compte tenu de lquation

    (3.3): VS = RSIS + jSs le terme jSs sidentifie VE.

    Il est alors possible dcrire : S = LS.ISo o ISo est le courant absorb vide (g = 0) sur la Figure10.

    Les nouvelles grandeursIR, LR et RRsont, elles, dfinir.

    On a VE = jS.S etS =LS.IS +MSR.IR : quation(3.2)

    Il vient :

    RSoR

    S

    SR

    S

    SS III

    L

    M

    LI '=

    =

    ce qui permet didentifier IR:

    R

    S

    SRR I

    L

    MI ='

    Essayons maintenant didentifier les lments : LR et RR en repartant de la loi des mailles

    rotorique : 0 = (RR/g)IR+jSLRIR + jSMSRIS

    += RS

    R

    SR

    RSS Lj

    g

    R

    M

    IIj , soit en reportant ISdans lexpression de VE

    RSRSRSR

    SR

    RSRSRSSSSSE IMjLj

    g

    R

    M

    ILIMILjjV +

    +=+== )( ce qui permet dexprimer VE

    uniquement partir de IR:

    += )( SR

    SR

    RSS

    R

    SR

    SRE M

    MLLj

    gR

    MLIV Exprimons IRen fonction de IR:

    +

    =

    += SR

    SR

    RS

    SR

    SS

    R

    SR

    SRSR

    SR

    RSS

    R

    SR

    S

    SR

    SRE M

    M

    LL

    M

    Lj

    g

    R

    M

    LIM

    M

    LLj

    g

    R

    M

    L

    M

    LIV

    2

    ')('

    +

    =

    +

    =

    RS

    SRR

    SR

    SS

    R

    SR

    SR

    S

    SRR

    SR

    SS

    R

    SR

    SRE

    LL

    ML

    M

    Lj

    g

    R

    M

    LI

    L

    ML

    M

    Lj

    g

    R

    M

    LIV

    222222

    1''

    Compte tenu de la Figure 10, on peut aussi crire :

    +

    = RSR

    RE Ljg

    R

    IV '

    '

    '

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    22

    ce qui permet de trouver : RSR

    SR R

    M

    LR .'

    2

    = et R

    SR

    SR

    RS

    SR

    SR

    SR L

    M

    LL

    LL

    M

    M

    LL

    222

    1'

    =

    = en

    posant :RS

    SR

    LL

    M2

    1=

    o

    est appel coefficient de dispersion de BLONDEL

    Interprtation physique du modle :

    Interprtation de :

    Le termeS

    SR

    L

    Mreprsentele rapport de transformation de la machine dans le sens statorrotor :

    mSR. De mme,

    SR

    R

    M

    Lreprsentele rapport de transformation de la machine dans le sens rotor stator :

    mR S.

    Si la machine na pas de fuites de flux, ces 2 rapports de transformation doivent tre inverses (il

    suffit de se souvenir que dans un transformateur classique, cela reprsente le rapport des nombres de

    spires des bobinages).

    Dans ce cas :SR

    R

    S

    SR

    M

    L

    L

    M= , ce qui conduit = 0.

    Le coefficient de dispersion de Blondel permet destimer les fuites de flux de la machine.

    Typiquement, on a : 10%.

    Interprtation de RSR

    SR R

    M

    LR .'

    2

    = et R

    SR

    SR L

    M

    LL

    2

    '

    =

    ( )2'

    RS

    RR

    m

    RR

    = et2

    )('

    RS

    RR

    m

    LL

    =

    On peut donc dire que le modle est quivalent celui de la Figure 11 :

    Figure 11

    ISoVS VE mSR

    lR = NRRR/gIS

    mme frquence au primaire et au secondaire

    LS

    IR

    RS

    Ca nest autre que le modle de la Figure 5, aux pertes fer prs puisquelles nont pas t prises en compte et

    avec une convention oppose pour le courantI

    R. Mais cela donne une signification claire aux diffrents lments,alors que ceux introduits par lanalogie transformateur taient issus dune approximation.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    23/64

    23

    3.8. Schma quivalent en rgime permanent: modle fuites totalises au stator

    En procdant comme prcdemment, il est possible de donner un schma o lon ramne les fuites

    au niveau du stator. Le schma est alors le suivant :

    Figure 12

    VS

    RSIS

    L"S

    R''R/g I''RNS

    VE

    ISo

    V'E

    Comme dans le paragraphe prcdent, jSSsidentifie VE .

    Pour exprimer NS, on reprend les quations des flux (3.2) S = LSIs + MSRIRet(3.4) R = LR.IR +MSR.IS en exprimant IRen fonction de IS.

    ( )SSRRR

    R IML

    I = 1 soit ( ) RR

    SRS

    R

    SRSSSRR

    R

    SRSSS

    L

    MI

    L

    MLIM

    L

    MIL

    +

    =+=

    2

    R

    R

    SRSSR

    R

    SRS

    SR

    SRSS

    L

    MIL

    L

    MI

    LL

    ML

    +=

    +

    =

    2

    1

    Le terme SN peut alors tre identifi SL et RR

    SRSE

    L

    MjV

    = '

    Pour quil y ait quivalence entre les schmas, notamment vide (g = 0), on doit avoir

    ( )R

    SRSS

    LMLL

    2

    1'' ==

    Il est alors possible den dduire la valeur du courant ISo :

    SR

    R

    R

    SR

    R

    R

    SR

    ss

    ESo

    M

    L

    M

    L

    M

    Lj

    VI

    =

    ==

    2''

    '

    Or (3.4) R = LR.IR + MSR.IS. Do RSoRSR

    R

    SR

    RS III

    M

    L

    MI ''=

    = daprs la Figure 12.

    On en dduit RSR

    RR I

    MLI =''

    De la Figure 12, on tire la loi des mailles : RR

    E Ig

    RV ''

    ''' = ou R

    SR

    RRR

    R

    SRS I

    M

    L

    g

    R

    L

    Mj .

    ''=

    De(3.5) 0 = RR.IR+jSg..R,on tire : RR

    RS Ig

    Rj = , soit en rcrivant la ligne du dessus :

    R

    SR

    RRR

    R

    SRR IM

    L

    g

    RI

    L

    M

    g

    R.

    ''=

    , do :

    R

    R

    SRR R

    LMR

    2

    ''

    =

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    24/64

    24

    Soit finalement les 2 expressions : RR

    SRR R

    L

    MR

    2

    ''

    = et R

    R

    SR

    R

    SRS L

    L

    M

    L

    ML

    22

    ''

    ==

    Interprtation physique du modle :

    Le coefficientR

    SR

    LM reprsente 1/ mR S.

    Lintrt du schma de la Figure 12 est de faire apparatre 2 lments : LS et RR qui auront des

    courants en quadrature. Celui qui circule dans LS est gnrateur de flux et celui qui circule dans RR

    gnrateur de couple comme on le verra dans la suite.

    Le fait quils soient en quadrature est une premire approche de la commande vectorielle en

    rgime permanent. On y retrouve la quadrature entre le champ magntique dexcitation et le courant

    induit de la machine courant continu. Il est toutefois important de noter quil ny a ce stade aucun

    moyen de rgler de faon indpendante chacun de ces 2 courants, ce qui constitue rellement la

    commande vectorielle.

    B2. 4. COUPLE ELECTROMAGNETIQUE EN REGIME PERMANENT(alimentation du moteur avec un rseau frquence fixe)

    Pour exprimer le couple lectromagntique, on va utiliser le modle tabli la Figure 11.

    Figure 11

    ISoVS VE mSR

    NRRR/gIS

    mme frquence au primaire et au secondaire

    LS

    IR

    RS

    mSR sera not plus simplement m.

    Le couple se calcule partir de la puissance lectromagntique par SEE TP =

    4.1. Expression du couple TE

    La puissance lectrique transmise au rotor de la machine est consomme dans les rsistancesg

    RR :

    SERe TIg

    RP == 23

    Le schma montre que :

    ( )

    ( ) 22

    2

    2

    /

    *

    SRR

    E

    R

    NgR

    VmI

    +=

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    25/64

    25

    On obtient donc :

    ( )

    ( ) ( )22

    2

    /

    /3

    SRR

    RE

    ENgR

    gR

    s

    mVT

    +

    =

    La tension EV nest pas directement accessible. On peut la remplacer par SV si la chute de tension

    dans la rsistance SR est ngligeable, ce qui nest pas toujours le cas.

    4.2. TE = f(g)

    La reprsentation de cette fonction est faite EV = constante. On peut constater que toutes choses

    gales par ailleurs, le couple est proportionnel au carr de la tension dalimentation. Le point g = 1

    correspond un dmarrage de moteur.

    La partie 0>

    =S

    S

    n

    nng correspond un fonctionnement moteur hyposynchrone et la partie

    0TE sans que lquilibre puisse se rtablir. Le moteur dcrochera .

    Le seul point de fonctionnement stable sera donc le point M1.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    27

    4.4. TE = f(R)

    Nous allons donner une autre expression du couple en utilisant la variable R, pulsation descourants au niveau rotorique. Le glissement a t dfini au paragraphe 1.3. pour un fonctionnement

    moteur parS

    S

    n

    nng

    = . Dans ce cas g est positif, mais il devient ngatif pour un fonctionnement

    gnrateur. On crira :S

    Rg

    = , le signe + correspondant un fonctionnement moteur et le signe un

    fonctionnement gnrateur. Lexpression du couple devient :

    ( ) ( ) ( ) ( )222

    22

    22

    22

    /

    /3

    /

    /3

    RRR

    RR

    S

    E

    SRRSR

    RSR

    S

    E

    E

    NR

    RVpm

    NR

    RVpmT

    +=

    +=

    (4.1.)

    Figure 15

    R

    TE

    RR/N

    TEMAX

    La Figure 15 a la mme allure que celle de la Figure 13, mais la variable est maintenant R. Le

    couple passe par une valeur maximale2

    22

    2

    3

    SR

    E

    EMAX

    N

    VpmT

    = pour une valeur de

    R

    R

    RN

    R= . On na pas

    reprsent ici la partie correspondant au fonctionnement gnrateur car elle est symtrique par rapport

    laxe R.Lquation (4.1.) montre que le couple en rgime permanent ne dpend que de la pulsation Rpour un moteur aliment sur un rseau industriel frquence et tension fixes.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    28

    B2. 5. SOLUTIONS CLASSIQUES POUR LA VARIATION DE VITESSE

    5.1. Dmarrage des moteurs sur un rseau industriel frquence fixe

    On ne peut pas parler dans ce cas de variation de vitesse puisquil sagit simplement de passer de la

    vitesse nulle la vitesse de fonctionnement. On souhaite simplement limiter lappel de courant au

    dmarrage sans trop limiter le couple. Les solutions classiques sont :

    - dmarrage toile triangle

    - insertion de rsistances ou dinductances en srie avec le stator

    - dmarrage par autotransformateur

    - utilisation de produits spcifiques (Altistart de Tlmcanique par exemple)

    Toutes les solutions prcdentes sont utilisables sur des moteurs cage. Dans le cas o le moteur

    est rotor bobin, il est possible de faire varier la vitesse en utilisant un rhostat rotorique (classique ou

    lectronique).

    5.2. Variateurs scalaires U/f = constante

    Figure 11

    ISoVS VE mSR

    NRRR/gIS

    mme frquence au primaire et au secondaire

    LS

    IR

    RS

    Ona montr dans ce cas (B2. 4. 4.4.)que le couple lectromagntique en rgime permanent est

    donn par :

    ( ) ( )222

    22

    /

    /3

    RRR

    RR

    S

    E

    E

    NR

    RVpmT

    +=

    La valeur maximale du couple est donne par2

    22

    2

    3

    SR

    E

    EMAX

    N

    VpmT

    = pour

    R

    R

    RN

    R= .

    Alimentons la machine partir dun onduleur pour lequel on a accs aux rglages de la frquencede travail et la valeur efficace de la tension VE.

    2

    22

    2

    3

    SR

    E

    EMAX

    N

    VpmT

    = ou

    22

    2

    3

    =

    S

    E

    R

    EMAX

    V

    N

    pmT

    Si lon peut travailler avec un rapport =S

    EV

    constante, cette valeur maximale du couple sera

    constante quelque soit la frquence de travail.

    De faon plus fine, si lon souhaite matriser le couple en rgime permanent de la machine, il

    faudra imposer =S

    EV

    constante mais aussi la pulsation rotoriqueR.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    29

    Le schma ci-dessous propose une structure de principe permettant le contrle du couple en

    rgime tabli.

    Figure 16

    VS =K.S +

    VS

    S

    p

    R

    +

    Rseau EDF

    Onduleur

    M.L.I. MAS

    Capteur devitesse

    p

    S = p R

    K

    Calculateur

    La source dnergie est le rseau EDF mono ou triphas.

    Le moteur est pilot par un onduleur de tension modulation de largueur dimpulsion.

    Un capteur de vitesse permet daccder la grandeur . Un calculateur permet dlaborer laconsigne de pulsation de londuleur : RS p = . Rsera choisie en fonction du niveau de couplesouhait et lon prendra un signe + dans le cas dun fonctionnement moteur et le signe pour un

    fonctionnement en freinage. S permet de fournir une consigne de tension VS pour londuleur : VS = K.S.

    Ce type de commande correspond un fonctionnement autopilot au sens o la frquence qui est

    gnre par londuleur est fonction de la vitesse relle de la machine. Il existe bien-sr des commandes

    plus simples qui ne ncessitent pas de capteur de vitesse.

    Critique de la conception :

    On ne peut laborer que VS, alors que cest VE qui serait ncessaire ! Mais VE nest pas une

    grandeur accessible. Ces 2 grandeurs diffrent toutefois assez peu dans le cas o lon peut ngliger lachute de tension dans la rsistance RS. Ceci est le cas vitesse assez proche de la vitesse nominale mais a

    nest plus vrai aux faibles vitesses car on peut montrer que RSIS ne dpend pas de la vitesse couple

    constant.

    Voil pourquoi, le couple en rgime permanent tabli ne sera pas bien matris basse vitesse

    avec ce type de variateur.

    Les constructeurs proposent des profils de lois de commande VS/S non constants pour sadapteraux diffrents types de charges rencontres dans lindustrie (pompes, ventilateurs, etc), de la

    compensation RI pour essayer de tenir compte de la chute de tension statorique, de la compensation de

    glissement dans le cas o il ny a pas de capteur de vitesse.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    30

    5.3. Variateurs contrle de courant

    Reprenons le schma propos la Figure 12.

    Figure 12

    VS

    RSIS

    L"S

    R''R/gI''R

    NS

    VE

    ISo

    V'E

    On va exprimer ici le couple en rgime tabli partir du modle fuites totalises au stator.

    La puissance lectromagntique est donne par :

    SER

    R

    e TIg

    RP == 2''

    ''3

    La relation du diviseur de courant permet dcrire :

    ( )

    ( )2

    2

    2

    2

    22

    2

    22

    ''''

    ''

    ''

    1

    /''

    1

    /''

    1

    ''

    +

    =

    +

    =

    g

    RL

    LI

    LgR

    gRII

    R

    SS

    SS

    S

    SSR

    R

    SR

    ( )

    ( )2

    2

    2

    22

    ''''

    ''''

    +

    =

    R

    R

    S

    S

    SR

    RL

    LII

    carS

    Rg

    =

    Ce qui permet de donner une expression autre de TE:

    ( )

    ( )

    ( )

    ( )2

    2

    22

    2

    2

    2

    22

    ''''

    ''

    .''.3''

    ''

    ''.

    ''.3''.

    ''.

    3

    +

    =

    +

    =

    =

    R

    R

    S

    R

    R

    SS

    R

    R

    S

    S

    S

    R

    R

    R

    R

    S

    E

    RL

    R

    ILpR

    L

    LI

    RpI

    g

    RT

    Cette expression montre que le couple sera impos par une valeur de Ret une valeur de IS. Il estdonc possible dimaginer une structure identique celle donne la Figure 16. La seule diffrence rsidedans le fait que londuleur de tension sera remplac par un commutateur de courant dont on contrlera le

    courant.

    Cette solution a notamment t retenue par la SNCF (Z20500). La constante de

    temps dun train au dmarrage tant longue, il est facile de comprendre que lon se

    rapprochera dun fonctionnement en rgime tabli tout instant. Il en irait videmment

    autrement de la motorisation dune machine outil avec des temps de raction trs

    courts !

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    31

    B3. MODELISATION EN REGIME QUELCONQUE

    Bibliographie :

    1. Machines lectriques : T1 par J CHATELAIN (Collection DUNOD)

    2. Introduction llectrotechnique approfondie par J LESSENNE, F NOTELET, G

    SEGUIER (Collection Technique et Documentation)

    3. Modlisation et commande de la machine asynchrone par JP CARON et JP HAUTIER

    (Editions TECHNIP)

    La comprhension de cette partie ncessite un minimum de connaissances sur le

    calcul matriciel. On trouvera enannexeun rsum des proprits les plus importantes(on pourra consulter un ouvrage de maths appliques : AZOULAY/AVIGNANT T2 BTS

    et IUT Collection Edisciences).

    En lectrotechnique, il nest pas rare dtre confront des changements de base. Ainsi, dans

    ltude des rseaux dsquilibrs, on utilise un changement de base permettant dexprimer tout rseau (v1,

    v2, v3) partir de 3 grandeurs appeles :

    - composante directe : vd

    - composante inverse : vi- composante homopolaire : vo

    =

    o

    i

    d

    v

    v

    v

    aa

    aa

    v

    v

    v

    1

    1

    111

    2

    2

    3

    2

    1

    avec )3/2.exp( = ja : oprateur rotation de 3/2

    La matrice

    =

    1

    1

    111

    2

    2

    aa

    aaP est appele matrice de changement de base.

    On a dj rencontr des matrices dans la 1re partie :

    - B2.3. 3.2. matrice rsistance - B2.3. 3.3. matrice inductance au stator et au rotor et matrice inductance mutuelle

    La matrice rsistance est simple : elle est diagonale car elle na de composantes non nulles que

    sur sa premire diagonale. Par contre, les matrices inductance et inductance mutuelle sont plus

    complexes.

    Le but dun changement de base est de rendre leur criture plus simple dans la nouvelle base.

    Cela consiste en pratique les rendre diagonales.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    32

    B3.1. DIAGONALISATIONDUNE MATRICE INDUCTANCE

    Considrons une matrice inductance statorique ou rotorique en omettant lindice.

    [ ]

    =

    lmm

    mlm

    mml

    L

    Cette matrice est symtrique par rapport sa premire diagonale. Elle est alors diagonalisable. On

    va donc essayer de la diagonaliser et de dterminer le changement de base permettant de le faire.

    La dmarche consiste trouver lesvaleurs propresde cette matrice :

    1. On calcule pour cela le polynme caractristique de cette matrice soit :

    [ ] [ ] 0)det( = IL o la notation det dsigne le dterminant, [I] reprsente la matrice

    unit 3 sur 3, cest dire : [ ]

    =

    100

    010

    001

    I et une valeur propre.

    2. On cherche ensuite les racines de ce polynme qui sont les valeurs propres.

    3. La matrice diagonale est alors obtenue en rangeant les diffrentes valeurs propres sur la

    1re

    diagonale et la matrice de changement de base est donne par un ensemble de 3

    vecteurs propres rangs dans le mme ordre que les valeurs propres.

    [ ] [ ] ( ) ( )[ ] ( )[ ] ( )[ ]

    +=

    = lmmmmlmmmlllmm

    mlm

    mml

    IL 2222

    )det(

    o lon a dvelopple dterminant suivant la premire ligne de la matrice.

    [ ] [ ] ( )[ ][ ] [ ] [ ] ( )( ) 22 2.2..)det( mmllmlmlmmlmllIL +=+=

    [ ] [ ] 0)det( = IL si lun ou lautre des 2 facteurs sannule soit de faon vidente 1 = l-m pour lepremier, 2 = l-m et 3 = l+2m qui sont les racines de lquation du 2

    medgr en m du 2

    mefacteur.

    La matrice diagonale peut donc scrire :

    [ ]

    +

    =

    ml

    ml

    ml

    Ldiag

    200

    00

    00

    Reste maintenant dterminer la matrice de changement de basequi pourra scrire :

    [ ] ( ) ( ) ( )[ ]321 VVVP = o les 3 vecteurs (V)reprsentent un vecteur propre associ chacune des valeurs propres.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    33

    Pour 1 on aura :

    ( )

    =

    c

    b

    a

    ml

    c

    b

    a

    lmm

    mlm

    mml

    o a, b, c sont les coordonnes du vecteur propre.

    puisquun vecteur propre vrifie la proprit : [ ]( ) ( ) VVL =

    En effectuant le produit de matrices, on obtient pour la premire ligne :

    malamcmbla =++ soit 0=++ cba

    On vrifiera que pour les 2 autres lignes on obtient le mme rsultat.

    Par consquent tout vecteur dont les composantes forment un systme triphas quilibr est un

    vecteur propre. On peut donc choisir avec quelconque :

    ( )

    =

    3/4cos

    3/2cos

    cos

    1

    V

    La 2me

    valeur propre tant identique la premire, on doit choisir un vecteur propre qui soit

    indpendant. Un choix possible est :

    ( )

    =

    3/4sin

    3/2sin

    sin

    2

    V

    On montrera facilement que pour 3, la solution est un vecteur dont les 3 composantes sontgales :

    ( )

    =

    1

    1

    1

    3V

    Une matrice de changement de base possible (elle nest pas unique) est :

    [ ]

    =13/4sin3/4cos13/2sin3/2cos

    1sincos

    P

    Lintrt de ce changement de base est quil rend la matrice inductance de dpart (seulement

    symtrique) diagonale :

    [ ]

    +

    =

    ml

    ml

    ml

    Ldiag

    200

    00

    00

    On se propose de montrer dans la suite que moyennant quelques amnagements pour la matrice depassage, toutes les matrices et notamment la matrice inductance mutuelle peuvent tre diagonalises.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    34

    B3. 2. CHANGEMENT DE BASEDE PARK

    La transformation de PARK est ancienne (1929), si elle redevient lordre du jour, cest toutsimplement parce que les progrs de la technologie des composants permettent maintenant de la raliser

    en temps rel.

    Soit (VS) le vecteur tension appliqu aux 3 phases statoriques de la machine :

    ( )

    =

    3

    2

    1

    S

    S

    S

    S

    v

    v

    v

    V

    Ce vecteur constitu des 3 tensions est priori quelconque car on ne se limite pas dans cette

    partie un rgime sinusodal.

    La transforme de PARK correspond tout simplement au changement de base prcdemmentexpos qui permet de diagonaliser une matrice inductance .

    La matrice de changement de base est [P(S )] dfinie par :

    ( )[ ]

    =

    1)3/4sin()3/4cos(

    1)3/2sin()3/2cos(

    1sincos

    SS

    SS

    SS

    SP

    lindice S tant ici rajout pour signifier que lon est au stator.

    Le paramtre S est au choix de lutilisateur. Il doit donc tre choisi judicieusement et peut

    dpendre du temps.

    On crira alors :

    =

    So

    Sq

    Sd

    SS

    SS

    SS

    S

    S

    S

    v

    v

    v

    v

    v

    v

    .

    1)3/4sin()3/4cos(

    1)3/2sin()3/2cos(

    1sincos

    3

    2

    1

    ce qui reprsente le changement de coordonnes :

    - vSdest appele composante directe de PARK

    - vSqest appele composante en quadrature (ou encore transversale)- vSo sapparente la composante homopolaire.

    On notera que le changement de base scrit : ( ) ( )[ ]( )NBSAB VPV .= qui correspond la notationhabituelle des mathmaticiens, avec AB signifiant Ancienne Base ou base de dpart et NB Nouvelle

    Base ou base de PARK.

    Lechangement de basepour une matrice [M] donne alors (voir annexe) :

    [ ] [ ] [ ] [ ])()( 1 SABSNB PMPM = o la notation [ ] 1)( SP dsigne la matrice inverse de [ ])( SP

    (voir annexe).

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    35

    Le vecteur

    So

    Sq

    Sd

    v

    v

    v

    reprsente les coordonnes de PARK du vecteur initial

    3

    2

    1

    S

    S

    S

    v

    v

    v

    lors du

    changement de base.

    2.1. Transformation de PARKorthonorme

    Le carr de la norme du vecteur est obtenu en faisant le produit scalairedu vecteur par lui mme

    (voir annexe).

    Il est alors facile de remarquer que les 3 vecteurs qui constituent la matrice de changement de base

    [P(S )] ne sont pas norms. Par contre, on constate quils sontorthogonaux2 2 (produit scalaire nul).

    On prfre dfinir un changement de base qui soit orthonorm en dfinissant la matrice de passage

    [P1(S)]:

    ( )[ ]

    =

    3/12/3

    )3/4sin(

    2/3

    )3/4cos(

    3/12/3

    )3/2sin(

    2/3

    )3/2cos(

    3/12/3

    sin

    2/3

    cos

    1

    SS

    SS

    SS

    SP

    ( )[ ]

    =

    2

    1)3/4sin()3/4cos(

    2

    1)3/2sin()3/2cos(

    2

    1sincos

    3/21

    SS

    SS

    SS

    SP

    La matrice de changement de base [P1(S )] tant orthonorme, le calcul de sa matrice inverse esttrs simple (voir annexe) :

    [P1(S )]-1 = transpose [P1(S )] = [P1(S )]

    t

    On aura alors [ ] ( )[ ] [ ] ( )[ ] [ ]ABt

    SABSNB VPVPV .. 11

    1 ==

    2.2. Transformation de PARK en rgime sinuso dal tabli

    Nous allons appliquer la transformation de PARK au cas trs particulier dun rgime permanent

    sinusodal de tension :

    +

    ++

    =

    )3/4cos(

    )3/2cos(

    )cos(

    3

    2

    1

    tV

    tV

    tV

    v

    v

    v

    S

    S

    S

    S

    S

    S

    en prenant tSS =

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    36/64

    36

    ++

    +

    =

    )3/4cos(

    )3/2cos(

    )cos(

    2

    1

    2

    1

    2

    1

    )3/4sin()3/2sin(sin

    )3/4cos()3/2cos(cos

    3

    2

    tV

    tV

    tV

    v

    v

    v

    S

    S

    S

    SSS

    SSS

    So

    Sq

    Sd

    do lon peut tirer pour la premire ligne de la multiplication de matrice :

    [ ])3/4cos().3/4cos()3/2cos().3/2cos()cos().cos(3

    2 +++++= ttttttVv SSSSSSSd

    cos2

    3cos

    2

    3

    3

    2VVvSd =

    =

    en utilisant la relation [ ])cos()cos(2

    1cos.cos bababa ++= et en remarquant que

    ( ) ( ) +=+ 3/22cos3/82cos tt SS et qualors les 3 termes en ( )...2cos tS se dtruisent

    puisquil sagit dun systme triphas quilibr.

    De la mme faon, on trouvera : sin2

    3VvSq = et 0=Sov

    Conclusion :Les composantes de PARK sont des constantes en rgime sinuso dal forc lorsque lon prend

    pour S langle de synchronisme St .

    On peut dailleurs se servir de cette remarque pour mmoriser les coordonnes de la matrice de

    PARK :

    Figure 17

    vS1

    -vSq.sinS

    vSq

    vSd.cosS

    S = St

    vSd

    vS2

    vS3

    En projetant les vecteurs VSdet VSqsur la direction de VS1comme indiqu ci-dessus, on retrouve

    les 2 premiers coefficients de la matrice de PARK, le terme en VSo ne figure bien-sr pas puisque VSo est

    nul. Les coefficients numriques rsultent eux de lopration de normalisation.

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    2.3. Conservation de la puissance lors duchangement de base

    Appliquons la transformation de PARK au systme de tensions et courants statoriques :

    Par dfinition la puissance lectrique instantane scrit : ( ) ( ) 332211 .... SSSSSSST

    S ivivivIVp ++==

    ( ) ( )[ ]( )SPSS VPV .1 = et ( ) ( )[ ]( )SPSS IPI .1 = o lindice P indique dans la base de PARK

    ( ) ( ) ( )[ ] ( ) ( )[ ] 111 ..== S

    T

    SP

    T

    S

    T

    SP

    T

    S PVPVV (voir annexe)

    ( ) ( )[ ] ( )[ ]( ) ( ) ( )SPT

    SPSPSS

    T

    SP IVIPPVp ... 11

    1 ==

    Le dernier terme de lgalit reprsente la puissance lectrique instantane dans la base de

    PARK .

    Il y a conservation de la puissance lors du changement de base orthonorm de PARK.

    B3. 3. MISE EN EQUATION MATRICIELLE DE LA MACHINE

    3.1. Loi des mailles

    En reprenant les rsultats du paragraphe B2.3.3.2. (loi des mailles), il vient avec des notationsvidentes :

    ( ) [ ]( ) ( )SSSsdt

    dIRV += . et [ ]( ) ( )RRR

    dt

    dIR += .0

    avec [ ]

    =

    S

    S

    S

    S

    R

    R

    R

    R

    00

    00

    00

    et [ ]

    =

    R

    R

    R

    R

    R

    R

    R

    R

    00

    00

    00

    On constate que ce sont des matrices diagonales

    3.2. Equations des flux

    En reprenant les rsultats du paragraphe B2.3. 3.3. (quations des flux), il vient avec desnotations videntes :

    ( ) [ ]( ) [ ]( )RSRSSS IMIL .. += et ( ) [ ]( ) [ ] ( )ST

    SRRRR IMIL .. +=

    [ ]

    =

    SSS

    SSS

    SSS

    S

    lmm

    mlm

    mml

    L et [ ]

    =

    cos)3/2cos()3/4cos(

    )3/4cos(cos)3/2cos(

    )3/2cos()3/4cos(cos

    .SRSR mM

    La matrice [ ]SL est symtrique et lon a une notation analogue pour [ ]RL . La matrice [ ]

    T

    SRM est latransposede [ ]Msr .

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    en posant SS

    dt

    d

    = , ce qui ne signifie pas que cest une constante !

    ( )[ ] ( )[ ]

    ==

    SqSSdS

    SqSSdS

    SqSdS

    SSS

    SSS

    S

    So

    Sq

    Sd

    ss

    s

    Pdt

    dP

    ).3/4cos().3/4sin(

    ).3/2cos().3/2sin(

    .cos.sin

    21

    21

    21

    )3/4sin()3/2sin(sin

    )3/4cos()3/2cos(cos

    3

    2.1

    1

    1

    Il est alors facile de montrer en effectuant la multiplication des matrices que :

    ( )[ ] ( )[ ]( )

    +

    =

    0

    ... 11

    1 Sd

    Sq

    SSPss Pdt

    dP

    Do le rsultat final :

    ( ) [ ]( ) ( )

    +

    ++=0

    .. Sq

    Sd

    SSPSPSsP dt

    d

    IRV

    ou encore en dveloppant les composantes de PARK pour le stator :

    SqSSdSdSSddt

    dIRV += ..

    SdSSqSqSSqdt

    dIRV ++= ..

    SoSoSSodt

    dIRV += .

    On notera le couplage de VSdavec Sq et VSq avec Sd

    On aura les mmes quations au niveau du rotor en changeant partout lindice S en R et en

    annulant les tensions puisque le rotor est en court-circuit.

    4.2. Equations des flux

    On procde de la mme faon :

    [ ]( ) [ ][ ]( ) [ ][ ]( )RPRSRSPSSSPS IPMIPLP .)(..)(..)( 111 +=

    On remarquera ici langle S pour le stator et langle R pour le rotor.

    En multipliant gauche par ( )[ ] 11

    SP , il vient :

    ( ) [ ] [ ][ ]( ) [ ] [ ][ ]( )RPRSRSSPSSSSP IPMPIPLP .)(..)(.)(..)( 1

    1

    11

    1

    1

    +=

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    La matrice [ ] [ ][ ])(..)( 11

    1 SSS PLP

    ne pose pas de problme, compte tenu de la formule de

    changement de base pour les matrices : [ ] [ ] [ ] [ ])()( 1 SABSNB PMPM = , il ne peut sagir que de la

    matrice diagonale obtenue en B3.1. soit :

    +

    SS

    SS

    SS

    ml

    ml

    ml

    200

    00

    00

    [ ] [ ][ ])(..)( 11

    1 RSRS PMP

    est moins simple obtenir cause des 2 angles S pour le stator et

    langle R pour le rotor qui interviennent.

    En faisant co ncider les axes directs rotor et stator, le calcul se simplifie

    Figure 19STATOR

    ROTOR

    axe direct

    STATOR et ROTOR

    S R

    On a alors : S == R + +

    [ ][ ]

    =

    2

    1)3/4sin()3/4cos(

    2

    1)3/2sin()3/2cos(

    2

    1sincos

    3

    2.

    cos)3/2cos()3/4cos(

    )3/4cos(cos)3/2cos(

    )3/2cos()3/4cos(cos

    )(. 1

    RR

    RR

    RR

    SRRSR mPM

    [ ][ ]

    =

    0)3/4sin()3/4cos(

    0)3/2sin()3/2cos(0sincos

    2

    3)(. 1

    SS

    SS

    SS

    SRRSR mPM

    [ ] [ ][ ]

    =

    000

    010

    001

    2

    3)(..)( 1

    1

    1 SRRSRR mPMP

    o lon constate que lon a ici aussi une matrice diagonale, ce qui justifie lintrt de la transforme dePARK.

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    En reprenant les notations de B2.3. 3.4. LS = lS - mSet MSR = 3/2 mSR, et en dveloppant chaqueligne, on obtient les composantes de PARK du flux statorique :

    RdSRSdSSd IMIL .. +=

    RqSRSqSSq IMIL .. +=

    SoSSSo Iml ).2( =

    Il est remarquable de constater que ce sont les mmes quations que celles qui ontt tablies en rgime sinuso dal permanent, mais ici elles sont applicables quelque soit

    le rgime.

    On notera cette fois, labsence de couplage entre les axes d et qde la transformation. Cest cela

    qui est le plus intressant.

    Figure 20

    MSR

    d

    q

    Ro

    St

    Ro StMSR

    Au rotor, on aura les mmes quations en substituant lindice S lindice R .

    4.3. Equations dfinitives de la machine

    Introduisons les quations de flux dans les lois de mailles prcdentes.

    On ne sintresse quaux 2 premires quations, la dernire tant inutile car on sarrange pour que

    les composantes homopolaires soient nulles.

    ( )RqSRSqSSRdSRSdSSdSSd IMILI

    dt

    dMI

    dt

    dLIRV +++= ..

    ( )RdSRSdSSRqSRSqSSqSSq IMILIdt

    dMI

    dt

    dLIRV ++++= ..

    On dfinit une transformation un axe en posant pour les tensions par exemple : VS =VSd+ j VSq.

    On obtient alors en faisant la somme de la premire ligne et de la seconde multiplie par j :

    ( )RSRSSSRSRSSSSS IMILjIdt

    d

    MIdt

    d

    LIRV ++++= ..

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    avec une quation semblable au rotor :

    ( )SSRRRSSSRRRRR IMILjIdt

    dMI

    dt

    dLIR ++++= ).(.0

    o lon a posdtd =

    4.4. Cas particulier du rgime permanent

    On a montr au B3.2. 2.2.que si le rgime est sinusodal permanent, les composantes de PARK

    sont alors constantes. Les drives

    dt

    dsont alors nulles.

    Les quations se simplifient de la faon suivante :

    ( )RSRSSSSSS IMILjIRV ++= ..

    ( ) ( )SSRRRSRRSSRRRSRR IMILgjIRIMILjIR ++=++= ...).(.0

    ( )SSRRRSRR IMILjI

    g

    R++= ...0

    On retrouve formellement les mmes quations que celles du paragraphe B2.3. 3.5.mais cettefois pour les composantes de PARK. Cest mgic !

    En rgime permanent les schmas quivalents prsents en B2. 3. sont donc valables pourles composantes de PARK.

    B4. EXPRESSION DU COUPLE INSTANTANE EN REGIME

    QUELCONQUE

    B4. 1 . PUISSANCE INSTANTANEE

    On a montr en B3.2. 2.3.que la transformation de PARK conservait la puissance instantane.

    ( ) ( )SqSqSdSdSSSSSSS

    T

    SE IVIVivivivIVp ...... 332211 +=++== en tenant compte du fait que le terme homopolaire sera nul.

    Faisons intervenir les lois des mailles du paragraphe B3.4. 4.3. :

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    SqSdSSqSqSSdSqSSdSdSE Idt

    dIRI

    dt

    dIRp ......

    +++

    +=

    { } { })..(.... 22 SdSqSqSdSSqSq

    Sd

    Sd

    SqSSdS IIIdt

    dI

    dt

    dIRIRp +

    +

    ++=

    Le premier terme entre accolades est facilement identifiable aux pertes joules. Le second termecorrespond de la puissance lectromagntique stocke dans le champ comme le montre le calcul ci-

    dessous :

    Figure 21Exprimons la puissance lectrique instantane mise en jeu dans le circuit parfait

    ci-contre (pertes joule nulles) :

    idt

    dieiupE ...

    +===

    Cette puissance correspond de la puissance lectromagntique stocke dans le champ (ou le

    flux). Il ne sagit pas de puissance dissipe par effet Joule puisque le circuit est parfait, par ailleurs le

    circuit ci-dessus ne met pas vidence de transformation dnergie.

    Reste donc le 3me terme entre accolades : ce terme ne peut donc reprsenter que la puissance

    lectrique transforme en puissance mcanique puisque notre modlisation nglige les pertes fer.

    B4. 2. COUPLE INSTANTANE

    Cette puissance peut se mettre sous la forme :

    )SdSqSqSdSSEE IItp ... ==

    ( )SdSqSqSd

    S

    S

    E IIt ... =

    SdSqSqSdE IIpt ... =

    On a utilis la lettre tE pour dsigner le couple dans cette expression pour la diffrencier de la

    notation TE utilise en B2.4. car il sagissait du couple en rgime permanent ; p dsigne ici le nombrede paires de ples de la machine.

    B4. 3. AUTRES EXPRESSIONS DU COUPLE INSTANTANE

    Il est possible dobtenir dautres expressions du couple instantan en utilisant les expressions des

    flux statoriques :

    ( ) ) )SdRqSRSqSSqRdSRSdSE IIMILIIMILpt ... ++=

    )SdRqSqRdSRE IIIIMpt = .

    i

    e

    u

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    B5. SIMULATION du fonctionnement de la machine asynchrone

    dans la base de PARK

    B5. 1 . RESUME DES EQUATIONS DISPONIBLES

    On dispose des quations de tensions stator :

    SqSSdSdSSddt

    dIRV += ..

    SdSSqSqSSqdt

    dIRV ++= ..

    avec des relations symtriques du ct rotor :

    RqRRdRdRdt

    d

    IR += ..0

    RdRRqRqRdt

    dIR ++= ..0

    On dispose des quations de flux stator :

    RdSRSdSSd IMIL .. +=

    RqSRSqSSq IMIL .. +=

    avec des relations symtriques du ct rotor :

    SdSRRdRRd IMIL .. +=

    SqSRRqRRq IMIL .. +=

    Rajoutons une quation de couple :

    ( )SdRqSqRdR

    SR

    E IIL

    Mpt = .

    et la relation entre les frquences vue au dbut :

    RS p += .

    ainsi que la relation fondamentale de la dynamique :

    RE ttdt

    dJ =

    .

    En utilisant la notation de Laplace, il est possible de dessiner un schma fonctionnel de la MAS,

    tout comme on le fait pour une Mcc. Le schma est un peu plus compliqu, c'est tout !

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    B5. 2. DIAGRAMME FONCTIONNEL

    La copie dcran ci-dessus reprsente un cran de travail obtenu sous MATLAB. On reconnatra(peut-tre ?) ci-dessus la mise en quation qui rsulte des quations rappeles.

    La machine asynchrone prsente des entres :

    - VSd(1 ) , VSq (2 ) ,S(3) : composantes de PARK et pulsation de la tension dalimentation

    - le couple rsistant Cr(4) , caractristique de la charge

    Les sorties suivantes sont accessibles : ISd(4 ) , ISq (5 ) composantes de PARK du courant moteur, tE(2 ) :couple moteur (Ce) et (1 ) vitesse de rotation (W).

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    B5. 3. DEMARRAGE DIRECT DU MOTEUR

    Il faut encore raliser la transforme de PARK du rseau d'alimentation pour

    l'appliquer au schma fonctionnel du moteur et calculer l'angle S par intgration de S.

    C'est ce qui ralise le schma MATLAB qui suit :

    Le bloc MAS correspond la modlisation faite plus haut. source_tri est une source

    triphase quilibre de tension de valeur efficace 230 V et de frquence 50 Hz. PARK DIRECT permet de calculer les composantes de PARK du rseau de tension et PARK INVERSE permet de

    reconstituer les courants absorbs par le moteur partir de ses composantes de PARK. Lintgrateur

    permet dobtenir S partir de lintgration de S.

    Bien sr pour que le modle tourne , il faut pouvoir disposer des coefficients de la machine, ce

    qui suppose que lon puisse faire des mesures pour les dterminer.

    Les valeurs numriques utilises dans le bloc M.A.S. ont t mesures sur un moteur de 3 kW.

    Moment dinertie J= 50.10-3 kg.m2 Nombre de paires de ples p = 2 Inductance mutuelle cyclique MSR= 52 mH Inductance rotorique cyclique LR = 15.9mH Inductance statorique cyclique LS = 191mH Rsistance rotoriqueRR= 93 m Rsistance statoriqueRS= 1

    On a suppos le couple rsistant nul lors de ce dmarrage.

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    B5. 4. RESULTATS DE LA MODELISATION

    Les 3 courbes suivantes dtaillent sparment l'volution du courant statorique, du couple et de la

    vitesse .

    Evolution du courant moteur

    On reconnat le classique appel de

    courant au dmarrage gal 5 fois environ le

    courant nominal (le courant est mesur en A).

    Aprs sa disparition, le rgime permanent est

    atteint et il reste le courant correspondant au

    comportement inductif du moteur vide.

    Evolution du couple instantan

    Loscillation de couple est llment

    marquant de cet oscillogramme, puisque le

    couple (mesur en N.m) monte jusqu plus

    de 70 N.m. Il faudra donc prendre garde au

    dimensionnement du couplemtre utilis si onne veut pas le dtruire. Aprs disparition du

    rgime transitoire, le couple tend vers zro

    puisque lon a annul le couple rsistant.

    Evolution de la vitesse

    Les oscillations de couple se fontvidemment ressentir sur lvolution de la

    vitesse qui en rgime permanent se stabilise

    157 rad/s puisque le moteur possde 2 paires

    de ples.

    Il est intressant de comparer ces rsultats de simulation avec les oscillogrammes prsents dans le

    paragraphe A2. Les diffrences entre simulation et rsultats exprimentaux peuvent sexpliquer par lefait que le moteur peut tre satur et que bien sr les frottements ne sont pas ngligeables.

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    C

    Principe dunecommande flux

    orient

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    50

    C1 . Orientation du flux rotorique

    Plusieurs stratgies sont envisageables. On va dcrire ici une commande flux rotorique orient.

    Reprenons lexpression du couple lectromagntique faisant intervenir les flux rotoriques :

    ( )SdRqSqRd

    R

    SR

    E IIL

    Mpt = .

    Avoir comme objectif dorienter le flux signifie quon souhaite quil nait quune composante sur

    laxe d par exemple.

    On aura donc comme objectifdannuler Rq . Cest bien sr le rle de la commande concevoir.

    Le couple se rduira alors :

    ( )SqRd

    R

    SRE I

    L

    Mpt = . .

    La stratgie consistera donc contrler de faon indpendante le terme de flux et le terme de

    courant pour imposer un couple.

    Figure 22

    axe d

    axe q

    axe stator relS

    axe rotor rel

    R

    R

    La Figure 22 montre le flux rotorique orient sur laxe d.

    Cela suppose donc de matriser galement langle S. Langle sera lui, donn par un capteur deposition (codeur incrmental ).

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    Rappelons les quations utilisables pour la commande :

    Orientation du flux rotorique :

    SdSRRdRRd IMIL .. +=

    SqSRRqR IMIL ..0 +=

    Loi des mailles au rotor :

    RdRdRRqRRdRdRdt

    dIR

    dt

    dIR +=+= ...0

    RdRRqRRdRRqRqR IRdt

    dIR +=++= ....0

    car 0=Rq

    C2. Estimation de Rd

    Seules les grandeurs statoriques sont accessibles, les grandeurs rotoriques, elles, ne le sont pas, il

    faut donc pouvoir les estimer partir des grandeurs statoriques.

    A partir de SdSRRdRRd IMIL .. += et de RdRdRdt

    dIR += .0 , on obtient

    SdSRRd

    R

    R

    Rd IMdt

    d

    R

    L.. +=

    soit SdSRRdR

    R

    Rd IMdt

    d

    R

    L.. =+ qui peut tre rcrit en utilisant la notation de Laplace : s =

    dt

    d

    SdSR

    R

    R

    Rd IMsR

    L.1 =

    + ou encore en posant R

    R

    R

    R

    L= , ( ) SdSRRRd IMs .1 =+

    Sd

    R

    SR

    estRd I

    s

    M.

    1

    _

    +

    =

    Le flux Rd peut tre estim ( estRd_ ) partir du courant SdI grandeur statorique

    accessible partir de la mesure des courants rels statoriques sous rserve de la

    ralisation de la transformation de PARK.

    R reprsente la constante de temps rotorique de la machine. Avec les valeurs numriques utilisesdans la modlisation, on a R =171 ms. Pour faire varier le flux Rd de la machine, il faut faire varier

    SdI , mais cette variation prendra une dure non ngligeable (quelques R ) du fait du premier ordreprsent dans lexpression de Rd . On se souviendra qutablir un flux suppose lapport dune nergie et

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    que cela ne peut se faire de faon instantane. On prendra donc le temps de laisser le flux sinstaller dans

    la machine avant de faire varier SqI pour obtenir le couple souhait : ( )SqRdR

    SRE I

    L

    Mpt = . .

    C3. Estimation de S et de S

    Lestimation du flux sera ralisable sous rserve que lon puisse faire la transformation de PARK,

    ce qui suppose la connaissance de langle S.

    A partir de RdRRqR IR += ..0 et de SqSRRqR IMIL ..0 += on tire

    Rd

    RqR

    R

    IR

    =

    .

    Sq

    R

    R

    estRd

    SR

    estR IL

    RM..

    _

    _ = , 0

    _

    _ .. RSqR

    R

    estRd

    SR

    estR dtIL

    RM +

    = et += estRestS __

    S sera donc estim ( estS _ ) partir de la mesure de (codeur incrmental), et

    du courant SqI grandeur statorique accessible partir de la mesure des courants rels

    statoriques.

    C4. Loi des mailles pour VSd et VSq

    C4. 1 . loi des mailles pour VSd

    Reprenons la loi des mailles statorique :

    SqSSdSdSSddt

    dIRV += ..

    Nous allons exprimer cette tension en fonction des 2 grandeurs utiles la matrise du couple :

    Rd et SqI .

    Rd

    SR

    R

    SdM

    sI

    += .

    .1 et RdSRSdSSd IMIL .. +=

    A partir de SdSRRdRRd IMIL .. += on tire ( )SdSRRdR

    Rd IM

    L

    I .1

    =

    soit ( ) RdR

    SR

    Sd

    R

    SR

    SSdSRRd

    R

    SR

    SdSSdL

    MI

    L

    MLIM

    L

    MIL +

    =+=

    2

    ..

    Rd

    R

    SR

    Sd

    SR

    SR

    SSdL

    MI

    LL

    ML +

    =

    .1

    2

    Rd

    R

    SR

    SdSSdL

    MIL += .

    o est le coefficient de dispersion de BLONDEL.

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    De la mme faon, il faut exprimer Sq :

    RqSRSqSSq IMIL .. +=

    0.. =+= SqSRRqRRq IMIL avec lorientation du flux ce qui donne SqR

    SR

    Rq IL

    MI .=

    SqSSq

    R

    SR

    SqSSq ILIL

    MIL ...

    2

    ==

    Il est donc possible maintenant dcrire :

    SqSSRd

    R

    SR

    SdSSdSSd ILL

    MIL

    dt

    dIRV ..

    ++=

    SqSSRd

    R

    SR

    SdSSdSSd ILsL

    MIsLIRV ...... ++=

    ( ) ( )SqSSRd

    R

    SR

    Rd

    SR

    R

    SSSqSSRd

    R

    SR

    SdSSSd ILsL

    M

    M

    s

    sLRILsL

    M

    IsLRV

    ...)1(

    ..... ++

    +=++=

    o la variable s reprsente loprateur de Laplace.

    ( )SqSSRd

    R

    SR

    SR

    R

    SSSd ILsL

    M

    M

    ssLRV

    ..

    )1(.

    +

    ++=

    Cette relation exprime la loi des mailles interne la machine sur laxe den fonction

    des 2 grandeurs que nous avons choisies pour exprimer le couple. On y remarque le

    couplage entre laxe det laxe q.

    C4. 2. loi des mailles pour VSq

    Reprenons la loi des mailles statorique :

    SdSSqSqSSqdt

    dIRV ++= ..

    que lon peut exprimer comme suit compte tenu des expressions du paragraphe prcdent :

    ( )SdSSqSSqSSq IL

    dt

    dIRV ++= ..

    avec RdR

    SR

    SR

    R

    SRd

    R

    SR

    SdSSdL

    M

    M

    sL

    L

    MIL

    +

    +=+=

    .1.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    54/64

    54

    ( ) RdR

    SR

    SR

    R

    SSSqSSSqL

    M

    M

    sLIsLRV

    +

    +++=

    .1..

    Cette relation exprime la loi des mailles sur laxe q en fonction des 2 grandeurs que

    nous avons choisies pour exprimer le couple. On y remarque le couplage entre laxe detlaxe q.

    C4. 3. Reprsentation des lois de mailles

    La machine reoit une alimentation en tension ( VSdet VSq) et donne en sortie les grandeurs RdetIsq choisies pour la rgulation du couple

    MACHINEASYNCHRONEdans la base de PARK

    Rd

    ISq

    VSd

    VSq

    En rcrivant les lois des mailles pour VSd et VSq, on peut tablir un schma fonctionnel interne

    la machine.

    Pour VSdon a:

    ( ) SqSSRdR

    SR

    SR

    R

    SSSd ILsL

    MM

    ssLRV ..)1(.

    +++= ce quidonne :

    ( ) ( )( )SqSSSd

    R

    SR

    SR

    R

    SS

    R

    SR

    SR

    R

    SS

    SqSSSd

    Rd ILV

    sL

    M

    M

    ssLRs

    L

    M

    M

    ssLR

    ILV

    .

    .)1(

    .

    1

    .)1(

    .

    .+

    +

    ++

    =

    +

    ++

    +=

    SqSdRd IBVA .. +=

    avec

    ( )

    +

    ++

    =

    sL

    M

    M

    ssLR

    A

    R

    SR

    SR

    R

    SS .)1(

    .

    1

    et SS LB .=

    Pour VSq on a:

    ( ) RdR

    SR

    SR

    R

    SSSqSSSq

    L

    M

    M

    sLIsLRV

    +

    +++=

    .1..

    ce qui donne :

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    55

    ( ) ( )

    +

    +

    +=

    +

    +

    +

    = RdR

    SR

    SR

    R

    SSSq

    SSSS

    Rd

    R

    SR

    SR

    R

    SSSq

    SqL

    M

    M

    sLV

    sLRsLR

    L

    M

    M

    sLV

    I.1

    ..

    1

    .

    .1

    RdSqSq DVCI = ..avec

    ( )sLRC

    SS .

    1

    += et

    +

    +=

    R

    SR

    SR

    R

    SSL

    M

    M

    sLD

    .1

    Le schma ci-dessous rsume les 2 quations prcdentes donnant Rdet Isq :

    MACHINEASYNCHRONEDans la base de PARK

    A

    C

    Rd

    ISq

    B

    D

    VSd

    VSq

    C5. Elaboration des lois de commande pour VSd et VSq

    ISq_est

    D.Rd_est

    USd

    B.ISq_est

    Rd_est

    MACHINEASYNCHRONEDans la base de PARK

    A

    C

    Rd

    ISq

    B

    D

    Rd_con P.I.

    USqP.I.ISq_con

    Le schma ci-dessus reprsente la commande des grandeurs de rglage du couple.

    Les mesures de Rd et Isd (appeles Rd_estet ISd_est) sont compares aux consignes. Un correcteur

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

    56/64

    56

    P.I. (Proportionnel et Intgral) sur chaque entre permet la correction de lerreur.

    On aura donc :

    SdSqestSqSdRd UAIBIBUA .)...( _ =+= et SqRdestRdSqSq UCDDUCI .)...( _ =+= si lestimation desgrandeurs de contrle est convenable.

    C6. Schma fonctionnel dune commande flux rotorique orient

    MAS

    estimateurs

    ISd_est

    ISq_est IS2

    IS1

    Onduleur

    MLI

    VS2

    VS1

    VS3

    Rseau EDF

    Filtrage

    VSq

    VSd

    ISq_est

    USd

    B.ISq_est

    Rd_est

    Rd_con P.I.

    D.Rd_est

    USqP.I.ISq_con

    [P(S)]

    Redresseur

    TransformesDe

    PARK

    [P(S)]-1

    Mesure de

    S_est = R_est + 1

    Rd = -------ISd1+R.s

    On a rajout sur le schma fonctionnel de la commande la partie puissance permettant

    dalimenter la MAS.

    Ainsi, les commandes VSdet VSqdoivent tre ramenes dans la base de dpart pour servir de loi de

    commande un onduleur MLI.

    On remarque les 2 capteurs de courants IS1 et IS2 (le troisime ntant pas ncessaire puisque la

    somme des 3 courants statoriques est nulle). Ces courants sont ramens dans la base de PARK grce

    lestimation de langle S. La mesure de est ralise partir dun codeur incrmental. On peut imagineraussi lutiliser comme capteur de vitesse dans le cas dun asservissement de vitesse.

    ISq_estet Rd_estsont compars avec leur consigne.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    ANNEXES

    1 . rgime permanent

    2. rgime quelconque

    3. inductance propre

    4. inductance mutuelle

    5. calcul matriciel

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    58

    ANNEXE 1 : REGIME PERMANENT

    Soit par exemple le circuit ci-dessus avec tVv m sin.=

    On a tVdt

    diLRiv m sin.=+=

    La solution pour i de cette quation diffrentielle donne :

    forclibre iii +=

    o librei est de la forme )exp(.

    tIo avec =L/R

    et )sin(. = tIi mforc

    Pour ltude en rgime permanent, on suppose que le rgime libre sest teint (soit au bout de 5 1%prs). Il ne reste alors plus que le rgime forc par la source de tension de pulsation . Le courant a doncla mme allure que la tension : sinusodale la pulsation et dphas de par rapport cette tension.

    R

    v L

    i

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    59

    ANNEXE 2 : REGIME

    QUELCONQUE

    Lexpression rgime quelconque soppose ici celle de rgime permanent o lon ne se

    proccupe pas des rgimes transitoires qui sparent les rgimes tablis sinusodaux.

    La modlisation dcrite dans ce paragraphe est donc plus gnrale que celle prsente en B2.

  • 8/7/2019 Commande Vectorielle des machines asynchrones

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    60

    ANNEXE 3 : INDUCTANCE PROPRE

    Le coefficient dinductance propre dun circuit traduit le fait que le flux

    propre du champ magntique cr par le propre courant circulant dans le circuit i estproportionnel ce courant.

    On crit :

    iLpropre ..=

    Ca ne pose pas de problme pour un bobinage ralis sur un milieu non magntique. Mais dans le

    cas o lon utilise un milieu ferromagntique, lephnomne de saturation doit tre nglig pour que ce

    coefficient puisse tre considr comme constant.

    i

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    61

    ANNEXE 4 : INDUCTANCE

    MUTUELLEOn parle de coefficient dinductance mutuelle quand on a

    plusieurs