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COMMENT APPRENDRE DE SES PAIRS ? DES
YOUTUBEUSES AUX MOOCS DES ÉTUDIANTS
PROMESSES ET LIMITES
DE LA PEERGOGIE
Laurence ALLARD, maître de conférences, IRCAV-Paris 3/Lille 3 @laurenceallard
culturesexpressives.fr
Mobactu.fr
QUESTIONS DE METHODE
Double casquette enseignant-chercheure :
Chercheure :
Perspective disciplinaire socio-pragmatique (formation ethnométhodologie+sémio-pragmatique).
Méthodologie qualitative mixte associant entretiens semi-directifs, observations et analyse sémio-pragmatique des productions des usagers (collecter et analyser corpus).
Spécialisation mobiles, usages juvéniles (collèges, lycées, étudiants).
Enseignante :
Cours « Numérique, Cultures et Sociétés. Méthodes et objets » : faire réaliser des enquêtes ou analyses de corpus sur les usages du numérique (internet, web, mobile) et …des xMoocs.
Dans cette double posture, étudier la vidéo culture notamment
ADOS, ECOLE ET VIDEOS
CONTEXTES D’USAGES PEDAGOGIQUES DE LA VIDEO CULTURE
Corpus endogène : école exprimée et mis en scène par les élèves au moyen « caméra-stylo » mobile
P2P ré-créatif : apprendre d’autres passionnés : fansub, RPG Maker.
De la culture du tuto à l’école Youtube : d’abord Ecole de la vie ensuite Ecole tout court (corpus vidéos et observations de la zone « Education » à Vidéo City, novembre 2015.
Légitimation, professionnalisation et industrialisation de la culture de la curiosité des youtubeurs : création d’un nouveau standard (cf décor : bibliothèque, dvdthèque, cf formats, cf lexique)
Le Savoir en capsules : le moment MOOC.
Double standard entre youtube et MOOC : standard du curieux –le rare, l’exceptionnel vs sciences : régularité, principe, ordre : la nouvelle querelle des amateurs ?
QUI PARLE POUR LES « ADOS » ?
Différents discours portant sur les pratiques digitales juvéniles au plan des énoncés
et des énonciateurs, des contextes et stratégies discursives.
Acteurs des télécoms, des GAFA, marketeurs, institutions publiques, experts en tout
genre.
Problématique de la "parole ventriloque" de Donna Haraway dans sa déconstruction
du "témoin modeste" (Donna Haraway, Manifeste Cyborg et autres essais, Exils 2007
Rappeler que le « numérique c’est nous », ie une révolution de l'écrivance (Roland
Barthes) : élargissement du « qui peut écrire ? »: sujets minorés et sujets mineurs =
cf la petite poucette, cf les femmes africaines
Considérer expressions juvéniles mobiles comme des « paroles échappées des
mobiles » parfois « traumatisantes » pour les…adultes : accès renouvelé à
subjectivités exprimées (au sens de mises en scènes) des «screenagers».
«
ADOSPHERE VS ECOLE EXPRIMEE : ENNUI,
STRESS & DELIRES.
ADOS PARLANTS VS MUTANTS PARLES :
L’ÉCOLE EN LIVE
P2P EDUCATION : APPRENDRE AVEC SES
PAIRS
P2P ÉDUCATION À L’ÈRE DU MOOC
Jeunes apprenants pas décervelés numériques.
Internet (mobile) comme école de l’entraide, espace de débat et de décision collective pour la vie de classe.
Détournements pour la p2p éducation de Facebook ou Twitter.
Discussion de groupe avec application Messenger (codes couleurs etc.)
PRATIQUES RE-CRÉATIVES :
APPRENDRE DE SA PASSION
Deux types de participation, l’une centrée sur l’amitié sur la base des pratiques d’expression et de conversation décrites plus faut et l’autre centrée sur les goûts, les passions (Mizuko Itoed., 2008, Mc Arthur Foundation).
Explorer ce que l’on aime pour donner lieu à des investissements, des compétences, des formes de socialité hors cercles amis et groupe scolaire.
.
DU JEU VIDEO AU CODE INFORMATIQUE
Virtuoses de la remixabilité du code
Terrain des RPG Maker ou la revanche des script kiddie=copieur-colleur de scripts, de petits programmes informatiques en ruby.
Ecrire le code sans l’avoir appris pour ré-recréer jeux à sa façon
Parler avant de connaître la grammaire.
Compétences organisationnelles : faire un jeu ensemble via un forum.
Compétences graphiques, imaginatives, informatiques issues de la pratique vidéo ludique.
LES TEAM DE MANGAFANSUBBERS
Pratique de mangafansubbing
Travail d’équipe dans teams avec spécialisation des tâches (encodage, traduction, sous-titrage…)
Rôle de béta-testeurs marchés et publics tolérés
Rôle de médiateurs culturels avec sous-titres comme partitions interculturelles
ET SI L’ON REGARDAIT INTERNET ?
YOUTUBE COMME NOUVELLE TV ET COMME
NOUVELLE ECOLE DE LA VIE
« LES IMAGES ANIMÉES SONT ARRIVÉES SUR FACEBOOK »
(A., 20 ANS, ÉTUDIANTE L3, ICAS)
Avec 12,4 milliards de vidéos vues en
août 2014 sur le Web fixe, selon
Comscore, Facebook a dépassé
Youtube et ses 11,3 milliards de vidéos
.
En janvier 2016, Snapchat Inc délivre
7 milliards de vidéos chaque jour avec
100 millions d’utilisateurs
vs Facebook avec 1, 55 milliards
d’utilisateurs et 8 milliards de vidéos
REGARDER INTERNET, UNE PRATIQUE D’ÉCRAN QUI
MONTE
Bilan « Médiamétrie Internautes 2014 »
(Fév. 2015)
10,2 millions de Français regardent au
moins une vidéo sur Internet chaque
jour
29 minutes par jour pour la vidéo sur
internet
Etude Médiamétrie 15-24 ans, janvier 2016
53 % regardent des vidéos sur Internet
Etude CNC, 2014
47% des 15-24 ans visionnent
contenus vidéos sur mobiles
LES FORMES PARADOXALES DU SPECTACLE
DIGITAL : TWITCH
Nouvelles formes paradoxales du spectacle digital.
Twitch.tv : publics de joueurs qui regardent d’autres publics participatifs (joueurs, tchateurs, spectateurs…)
Comment le jeu se transforme en spectacle et le spectacle en jeu.
Spectacle des autres soi-mêmes.
REGARDER FAIRE : SUPPORT D’APPRENTISSAGE
Sur modèle Twitch :
Regarder coder et possibilité de questionner sur tel ou tel aspect du
code
Cf reverse mentoring : apprendre numérique en « côte à côte », « faceà
face »
YOUTUBERIES EDUCATIVES : NOUVEAU
STANDARD PEDA-DEMAGOGIQUE ?
VIDEOS ET EDUCATION
« La vidéo en ligne est devenue la solution par défaut
pour les moments d’apprentissage. La moitié des
internautes français va sur YouTube pour comprendre
comment faire quelque chose. Plus encore, 72% des
consommateurs en ligne de moins de 35 ans pensent
pouvoir trouver sur YouTube une vidéo sur tout ce
qu'ils aimeraient apprendre à faire »
Google Insights, septembre 2015.
YOUTUBE COMME ÉCOLE DE LA VIE
Rôle socialisation authentique par les « youtubeuses »
YouTube école de la vie d'une jeunesse connectée et "recluse" au domicile.
Depuis chambre connectée au web ou des réseaux sociaux applicatifs par le biais d'un ordinateur, d'un mobile ou d'une tablette, on apprend d'autres jeunes comment chanter, jouer, danser, se maquiller, être à la mode
Format : swap : déballage entre « youtubeurs », haul »
Devenir marque « individu »
YOUTUBE COMME « ECOLE APRES L’ÉCOLE » : INDUSTRIE
DE LA CURIOSITÉ #OUPAS
Hypothèse que Youtube comme internet : média des
curieux et pas forcément amateurs connaisseurs
Quels savoirs sont modelés par l’école Youtube ?
« Top » , «questions cons » , listes, bastiaires, FAQ, LCQ,
Flash, Quickies etc.
Plus de l’ordre de la culture de la curiosité « le rare,
l’unique, l’insolite » vs le système, la réplication, la
rationalité .
Le curieux n’est pas seulement un passionné. Au
XVIIème siècle comme au XXIème siècle, il est plutôt un
omnivore qu’un spécialiste ou un amateur
cf Krzysztof Pomian, Collectionneurs, amateurs, curieux
: Paris-Venise, XVIe –XVIIIe siècles, Gallimard, 1987)
Cf Laurence Allard, « L’amateur une figure de la
modernité esthétique », in Communications, Vol. 68,
n°1, pp. 9-31, 1999.
Terrain Vidéo City, 7 & 8 novembre 2015
YOUTUBE COMME ECOLE APRES L’ÉCOLE : INDUSTRIE
DE LA CURIOSITÉ #OUPAS
DE TRUCS EN TOP : LE SAVOIR EN SCRIPTO-VIDÉO
PAROLES DE YOUTUBEURS « Science Etonnante »
«La vidéo a un pouvoir pédagogique immense. C'est comme si quelqu'un, à côté de vous, vous expliquait des notions scientifiques. »
« J'essaie de me placer dans la peau de quelqu'un de niveau lycée et d'anticiper ce qu'il va penser. Cela me permet de redéfinir des mots ou des notions qui me paraissent évidents. C'est la malédiction du savoir : une fois qu'on a compris quelque chose, il devient très difficile de se mettre à la place de celui qui ne sait pas. »
YouTube ou comment aussi apprendre en s’amusant.
http://meta-media.fr/2016/01/21/youtube-ou-comment-aussi-apprendre-en-samusant.html
Cyrus a fait un bac S puis une prépa HEC avant d’intégrer une école de commerce bordelaise. Pourtant, il a choisi de parler de philosophie sur YouTube, car cette discipline est pour lui « étroitement liée à des fondamentaux comme la logique, le droit, la raison, la conscience, etc »
« Je ne pense pas en avoir les compétences. En fait, je suis mauvais en dissertation et j’ai du mal à développer : j’ai un esprit plutôt synthétique, c’est pourquoi j’ai choisi ce format court pour m’exprimer. »
VledTapas est actuellement thésard en musicologie. En parallèle, il donne des cours, compose, arrange et joue pour des projets ou des formations. C’est son amour pour l’enseignement qui l’a mené à faire des vidéos éducatives :
« J’aime enseigner ce que j’ai moi-même pris plaisir à apprendre. YouTube est un média populaire au sens premier : un média du peuple. J’aime à croire que YouTube prend le rôle que la télévision aurait dû avoir : être un endroit grâce auquel tout le monde peut avoir facilement accès au savoir. Internet, c’est la bibliothèque d’Alexandrie à la portée de tous, j’ai d’ailleurs rejoint il y a un peu un collectif de vidéastes du nom de “ La Vidéothèque d’Alexandrie ”, créé par NotaBene et Code Mu, qui a pour vocation la promotion de la culture sur YouTube. »
Prof, j’ai regardé des vidéos éducatives sur YouTube
http://rue89.nouvelobs.com/blog/monsieur-le-prof/2015/01/06/prof-jai-regarde-des-videos-educatives-sur-youtube-234017
HISTOIRE DU MOOC, HISTOIRE D’INTERNET
Refaire l'histoire des MOOC =réécrire l'histoire d'Internet puis du web développés par des scientifiques pour des usages de libre mise en réseau du savoir.
Longues années de foisonnantes propositions pédagogiques en ligne et d'expérience d'apprentissage entre pairs.
Du tutoriel vidéo à Wikipédia en passant par les REL (Forum Unesco 2002), les blogs, les forums, les Q&A et tous les agencements hydrides d'outils.
Rêve radicalement subtitutionniste de certains zélotes de la fin des amphis et de la digitalisation de l'Université vs contribuer au débat en présentant des réponses de terrain.
Démarche expérimentaliste de Dewey démontrant comment le format MOOC peut nourrir la créativité pédagogique de tous.
LE MOOC : UNE PLATEFORME ENTREPEUNARIALE
Parmi les initiatives pionnières de l'ouverture à des contenus de cours gratuits, l'annonce du 4 avril 2001 du MIT de mise à disposition des cours de l'établissement est primordiale.
Elle sera suivie en septembre 2002 du lancement d'une première version du MIT (Massachussetts Institute of Technology) OpenCourseWare.
La première occurrence du terme » Massive Open Online Course » intervient en 2008 chez Bryan Alexander et Dave Cormier en référence au cours « Connectivism and Connective Knowledge » (CCK08) de Stephen Downes et George Siemens, cours donné à l’université de Manitoba au Canada en présence de 25 étudiants et 2300 internautes. La petite histoire raconte que certains étudiants discutaient même via le monde virtuel Second Life.
La massification de l'ouverture advient de façon significative en octobre 2011, avec l'annonce par Sebastian Thrun et Peter Norvigque leur cours d'« Intelligence Artificielle » de Stanford a été ouvert à tous. En quelques semaines des milliers internautes se sont inscrits à ce cours. L'année 2012 voit ainsi ces nouveaux formats MOOCsfleurir sur des plateformes spécialisées.
Ce qui est alors ouvert dans un sens relativement nouveau au cours de ce « moment Mooc » est l’extension entreprenariale de l'offre de cours en ligne issue des grandes universités américaines. C'est le cas de Sebastian Thrunavec, David Stavens et Mike Sokolsky créant la startup Udacity, d'Andrew Ng et Daphne Koller, enseignants en informatique à Standford ouvrant une plateforme Coursera en 2012 aux côtés de la plateforme EdX créée par les universités de Harvard et du MIT.
SORTIR DE L’APORIE MOOC :
CONTENU/CONTENANT Se connecter de façon créative à un chantier en cours avec la conviction que les MOOC doivent s'élaborer avec les
enseignants dans le cadre d'un service public innovant de l'Education Nationale.
Etre créatif dans l'appropriation de ce format par les acteurs pédagogues et apprenants suppose de contourner une certaine aporie du MOOC.
Jusqu'alors les enseignants à tous les étages de l'Education Nationale avaient imaginé jusqu’à alors des contenants numériques et mobiles adhoc pour leurs contenus de cours et projets de classe.
Au cours de ce "moment MOOC", dommageable de vider le contenu et de remplir un contenant standard.
Nouveaux acteurs privés/publics ; nouvelle filière numérique éducatif ; nouveau marché de l’évaluation –certification, diplomation, open badge ; 3 questions ouvertes par les MOOC.
VERS UN SAVOIR EN CAPSULES ? »Entre le LMS, le portail d’affichage, la bande-annonce, les
ressources pédagogiques, les activités, les espaces d’interaction et les outils de communication, nous avons fait le tour des principaux ingrédients qui constituent un MOOC.»
Mathieu Cisel, Quels ingrédients pour faire un MOOC?
http://blog.educpros.fr/matthieu-cisel/2014/06/18/mooc-les-ingredients-a-reunir/
« Le bon format pour des capsules vidéo pédagogiques »
« Les courtes vidéos sont beaucoup plus attrayantes. L’engagement des apprenants diminue fortement après 6 minutes. Il s’agit de la recommandation essentielle !
Les capsules qui mixent un intervenant filmé et des diapos ou le « tableau blanc » sont plus « engageante » que de simples diapositives.
Les vidéos filmées dans un cadre « personnel » sont plus captivantes que les enregistrements en studio haute-fidélité. … et coûtent moins cher à produire
Les explications didactiques écrites et dessinées en direct sont plus engageantes que des diapositives ou des screencastsbasiques. Les apprenants apprécient de suivre la pensée de l’instructeur.
Les cours magistraux découpés en petits modules sont plus engageants que quand ils sont proposés en entier, même en haute qualité.
Les vidéos où les intervenants parlent avec enthousiasmeet assez vite sont plus engageantes que les autres.
Conférences et tutoriels vidéos se conçoivent différemment. Les conférences doivent être conçues pour être vues une fois. Les didacticiels seront regardés plusieurs fois, et il est utile d’aider l’apprenant dans le détail, d’insérer par exemple des étiquettes en gros caractères sur les captures d’écran. »
http://e-pedagogie.lepagegilles.com/?p=675
MOBILES & MOOC & SPOC … : LA PLACE DU MOBILE
Réfléchir à formes non standardisables mais créatives pour ouverture des savoirs et des connaissances en ligne mais également mobiles.
Prendre en compte panoplie large des outils, des services, des contenus qui est celle des usagers en prenant en compte les mobiles (téléphones, smartphones et tablettes) , leurs fonctionnalités et leurs services.
Explorer les formes de co-élaboration des savoirs avec réversibilité des rôles institutionnels quand les outils et les usages sont partagés entre "élèves" et enseignants.
Plutôt que de confisquer les mobiles, montrer que l’on peut s’en servir comme d’un outil de connaissance et d’apprentissage.
Cf la mise au point de Spoc : mooc personnel et portable car de fait la formation ne peut se faire toujours en staticité devant l’écran d’un ordinateur.
Cf réseau interdisciplinaire « Mobile et Sciences » : sciences du mobile et sciences avec le mobile –puissance de calcul des smartphones
Ex : 15% des inscrits du MOOC de Centrale Lille étaient étudiants, pionnier en france. La moyenne d’âge atteignait 34 ans et 62,5% des inscrits avaient un bac+5.
SPOC : LE MOBILE ARCHITECTE
Grande leçon des pratiques de formation et de médiation basées sur les mobiles : la question de l’espace.
Plutôt que rhétorique de la substitution classe/mooc
Pervasivité des lieux d'apprentissage permettant de connecter des classes et des lieux de vie.
Générer des changements d’échelle avec des projets transnationaux entre la France et d'autres pays (Haïti…).
Fonction architecturante du mobile.
TÉLÉPHONE MOBILE & CREATION, SAISON 2 : MOBILE EDUCATION MÉDIATION
5 décembre 2013
Conférence d’ouverte par Yasmine Abbas, “Identités, Mobilités, Espaces” (ESA, GERPHAU LAVUE 7218 )
10h30-12h30 : Le mobile dans le système éducatif français
Table ronde «Pratiques innovantes éducatives et terminaux mobiles en France » présidée par Paul Mathias, Inspecteur général de l’éducation nationale-Doyen du groupe de Philosophie
François Taddei (CRI-Université Paris Descartes, Inserm, Haut Conseil de l’Education)
Delphine Regnard (professeure de lettres classiques, Mantes La Jolie)
François Lamoureux (professeur des écoles)
Ange Ansour (professeure des écoles, Paris, chargée de recherche au CRI)
14h-17h : « Mobile, médiation et audiovisuel »
Conférence de Paola Voci (Université d’Otago, Nouvelle Zélande) :«In support of lightness: mobile phones and transientcultures »
Interventions : Cinéma, télévision, transmédia et mobile
Benoit Labourdette (Quidam Productions), « Cinéma, mobile et pédagogie»
Chantal Duchet (Université Paris 3-IRCAV) , « Publicité médiation culturelle et mobile » (Université Paris 3)
Laurence Allard, (Université Lille 3/IRCAV-Paris 3), «Télévision sociale et double screening : de l’audimat à l’audienciation ou le tournant participatif dans l’audiovisuel»
Melanie Bourdaa (Université Bordeaux 3/MICA) : “A propos de l’expérience du MOOC “Comprendre le TransmédiaStorytelling”
6 décembre 2013
9h30-12h30 : “Mobile Learning dans le monde”
Conférence de Ian Christie (Birkbeck College, UK) :
“Towards a personalised ethnography of mobile communications: mobile learning and other uses”
Table Ronde présidée par Steve Vosloo (Yoza Project, directeur du Programme mLearning, Unesco)
Mar Camacho, Universitat Rovira i Virgili Faculty (Spain), Visiting scholar at UNESCO HQ in Paris
John Traxler, Professor of Mobile Learning, Director of the Learning Lab (Université de Wolverhampton)
Serge Miranda, Professeur en informatique – Université de Nice Sophia Antipolis – Directeur du master MBDS
14h-17h30 «Cultures, médiation et mobile »
Table ronde présidée par Camille Domange, chef du département des programmes numériques, Ministère de la Culture et de la Communication
Yannick Vernet (Ecole Nationale de Photographie Arles)
Gonzague Gauthier (Beaubourg)
Sébastien Magro (Musée du Quai Branly)
Omer Pesquer (MuzeoNum)
Conférence de clôture par Franceso Casetti (Yale University)
UN SAVOIR SITUE, UNE CLASSE « RENVERSÉE »
Des questions des formats, des terminaux et des publics au questionnement en matière du contenu des savoirs.
Individualisation du savoir entre MOOC/SPOC ou uniformisation du savoir dans l’injontion « massive » des MOOC ?.
Moment MOOC comme la promotion à la fois d'une diversité locale des connaissances et de ses acteurs mais également l'opportunité de changements d'échelle, d'une scability,
Epistémologie du savoir connecté : occasion historique de reconnaitre les "savoirs situés", issus d'acteurs pluriels de la onnaissance inscrits dans des contextes propres de production et réception. Cf Citizen Science.
Posture épistémologique adoptée lors de l'expérience le "Moocdes Etudiants"
Livrer leurs connaissances - issues des cours du cursus de la formation -à travers une appropriation expressive du format MOOC.
Etudiants = etu-fans (Henry Jenkins) nourris de leurs propres pratiques digitales.
Partant de la leçon des usages des cultures numériques et plus particulièrement des formes d'apprentissage p2p comme les tutoriaux vidéo, les étudiants ont réalisé "leur" MOOC.
Acteurs d'un savoir situé, étudiants -étudiants- oeuvrant à renouveler des corpus et des terrains de recherche et à ouvrir de nouveaux questionnements dans le domaine des études culturelles numériques.
Thématiques traitent des mobilités étudiantes ou de la vie quotidienne des jeunes, des logiciels libres, de la reconnaissance faciale ou de la fanculture "My Little Pony" en passant par les détournements d'instruments de musique, les usages sociaux de la chorégraphie, les réseaux sociaux dans le sport, le remake de Hitchcock à Vine ou encore les interactions multi-écrans et tant d'autres sujets liés aux études culturelles digitales.
LES 50 MOOC DES ETUDIANTS SAISON 1
SAVOIR C’EST CRÉER
Déconstruction parodique du format, jeux avec les codes du moment (vidéo, quizz...).
Créativité dans le format : capsules vidéos réalisés par les étudiants, usage de la palette graphique, montage d'images issues de leurs corpus d'analyse, applications de vidéos mobiles
Mise en scène des contextes d'usage des MOOC et son insertion parfois délicate dans la vie quotidienne.
Modalités d'évaluation standards sous la forme de quizz réinventées par des invitations à la création de travaux personnels écrits ou visuels.
Certifications variées : du générateur de diplôme aux badges en tout genre.
La créativité mobilisée par des étudiants renversant les rôles entre apprenants et enseignants le temps d'un exercice pédagogique.
http://mooc.politechnicart.net
LES MOOC DES ETUDIANTS SAISON 2
JEUNES, SCIENCES ET DIGITAL : ENFANTS-CHERCHEURS ET
FABERBORN …
Regarder Internet ou participer à la fabrication du monde connecté qui vient ?
Fabriquer propre univers de jeu et d’expériences avec imprimantes 3D/découpage laser/Scratch.
Citizen data scientist/algorithmiste des causes humanitaires et environnementales.
