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Rapports — vendredi 14 septembre 2012 243 sur les mesures hygiénodiététiques, la prise en charge des facteurs de risques et un traitement médicamenteux. Controverses actuelles.— Le 9 consensus de l’ACCP, recommande chez tous les hommes et les femmes de plus de 50 ans, la prise de 75 à 100 mg d’aspirine par jour en prévention primaire du risque cardiovasculaire ? Des études récentes proposent une statine à tous les hommes de plus de 50 ans même à faible risque cardiovasculaire. Si la prévention secondaire en matière d’AOMI est consensuelle, la prévention primaire offre le plus de débats car c’est un véritable problème de société. Nous tenterons donc dans cette communication de clarifier ce débat, que l’on peut même qualifier de politique ! Pas de conflits d’intérêts des auteurs pour cette communication. Pour en savoir plus Cholesterol Treatment Trialists’ (CTT): The effects of lowering LDL cholesterol with statin therapy in people at low risk of vascular disease: meta-analysis of indivi- dual data from 27 randomised trials. Lancet 2012, Ebrahim Shah et al.: Statins for all by the age of 50 years? Lancet 2012, Euro- pean Guidelines on cardiovascular disease prevention in clinical practice (version 2012) The Fifth Joint Task Force of the Euro- pean Society of Cardiology and Other Societies on Cardiovascular Disease Prevention in Clinical Practice (constituted by represen- tatives of nine societies and by invited experts, European Heart Journal 2012. Primary and secondary prevention of cardiovascular disease: Antithrombotic Therapy and Prevention of Thrombosis, 9th ed: Ame- rican College of Chest Physicians Evidence-Based Clinical Practice Guidelines, Vandvik PO et coll, Chest. 2012 Feb;141(2 Suppl):e637S- 68S. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.019 Les varices aux âges extrêmes de la vie (08h30—09h30) Session commune Société franc ¸aise de phlébologie et groupe veines de la Société franc ¸aise de médecine vasculaire Le sujet jeune (1 ère partie) RV3 Épidémiologie : prévalence des différentes formes cliniques de la maladie variqueuse en fonction de l’âge J.-J. Guex 32, boulevard Dubouchage, 06000 Nice, France Mot clé : Maladie veineuse chronique La maladie veineuse chronique peut être observée à tout âge, mais — s’il saute aux yeux que sa prévalence augmente avec l’âge et qu’il en est de même pour sa sévérité — une vision d’ensemble est nécessaire à une meilleure prise en compte de son impact sur la population. Les quelques enquêtes épidémiologiques publiées nous apportent des données épidémiologiques que nous présenterons en fonction de la classification CEAP, en nous efforc ¸ant d’en renseigner un maxi- mum d’items, y compris étiologiques. Nous les analyserons en détail afin de préciser quels aspects restent encore mal connus, et quelles recherches peuvent être conduites. Une meilleure compréhension de l’évolution de la maladie vei- neuse chronique depuis l’enfance jusqu’à la vieillesse permettrait en effet d’optimiser la prise en charge thérapeutique en aidant à choisir l’âge auquel un traitement interventionnel doit être entre- pris, entretenu, et/ou arrêté, avec un maximum d’avantages et un minimum d’inconvénients. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.020 RV4 Place de la prévention et de la sclérothérapie chez l’enfant et l’adolescent M. Schadeck a,, F.-A. Allaert b a Paris, France b Centre Biotech, Dijon, France Auteur correspondant. Mots clés : Sclérothérapie ; Enfant Objectif.—Démontrer, en s’appuyant sur les rares études épidémio- logiques et sur un examen clinique puis écho-Doppler précis, que l’insuffisance veineuse superficielle (IVS) débute tôt dans l’enfance et que son dépistage et la surveillance de son évolution peut en permettre une bonne prise en charge. Matériel et méthode.—Cent quarante-deux jeunes d’un âge égal ou inférieur à 18 ans ont ainsi été examinés. Cinquante ne présen- taient aucun reflux significatif en grande saphène (GS) tandis que 92 avaient un reflux significatif. Ces derniers ont été inclus dans cette étude. Le membre inférieur étant divisé en sept segments, 16 patients (groupe 1) avaient un reflux sur au moins deux segments de membre à la cuisse ou à la jambe (reflux longs). 76 patients (groupe 2) avaient un reflux sur un seul segment. Les patients des deux groupes furent classés en fonction de l’âge et de la classi- fication CEAP. La stratégie thérapeutique était différente dans les deux groupes. Dans le premier groupe, l’échosclérose fut proposée. Dans le second, la surveillance de l’évolution de la pathologie fut appliquée, avec éventuellement, la sclérose de varices réticulaires. Résultats.—Soixante dix-sept jeunes filles (83,7 %) et 15 garc ¸ons (16,3 %) avec une moyenne d’âge de 14 ± 2 ans représentaient cette population. — Les signes cliniques allaient de C0 asymptomatique (C0a) à C2 symptomatique (C2 s). Il y avait une différence significative entre les deux groupes avec 0,0 % de C0a dans le groupe 1 contre 58,7 % dans le groupe 2 (p < 0,0001) et 56,3 % de C2 s dans le groupe 1 contre 2,7 % dans le groupe 2 (p < 0,0001). — Des résultats équivalents ont été trouvés pour les scores anato- miques et cliniques. — Il a été également démontré que plus l’adolescent était âgé, plus la pathologie était significative (p < 0,01). Dans le groupe 1, l’échosclérose a été bénéfique sans complications. Discussion.—Trop peu d’études récentes qui ont abordé ce sujet proposent une réelle prise en charge. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.021 RV5 Comment gérer la demande esthétique chez la jeune fille J.-F. Van Cleef Service de médecine vasculaire, institut Arthur Vernes, 36, rue d’Assas, 75006 Paris, France Mots clés : Esthétique ; Adolescence Bien cerner le motif de consultation.—La demande initiale revêt des motifs aussi divers que télangiectasie, lipoedème, répartition gynoïde des graisses, érythrocyanose, livédo... Ailleurs le caractère esthétique est caché par le : j’ai mal aux jambes, j’ai une mauvaise circulation, je fais de la rétention d’eau... L’interrogatoire au bureau doit être court car il est peu explicite: sous un même mot nous ne voyons pas la même chose... À l’inverse, si la jeune fille est debout sur l’escabeau de phlébologie, membres inférieurs nus, les questions-réponses sont bien plus productives.

Comment gérer la demande esthétique chez la jeune fille

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http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.019

Les varices aux âges extrêmes de la vie(08h30—09h30)Session commune Société francaise de phlébologieet groupe veines de la Société francaise demédecine vasculaireLe sujet jeune (1ère partie)

RV3Épidémiologie : prévalence des différentes formescliniques de la maladie variqueuse en fonction del’âgeJ.-J. Guex32, boulevard Dubouchage, 06000 Nice, France

Mot clé : Maladie veineuse chroniqueLa maladie veineuse chronique peut être observée à tout âge, mais— s’il saute aux yeux que sa prévalence augmente avec l’âge etqu’il en est de même pour sa sévérité — une vision d’ensemble estnécessaire à une meilleure prise en compte de son impact sur lapopulation.Les quelques enquêtes épidémiologiques publiées nous apportentdes données épidémiologiques que nous présenterons en fonctionde la classification CEAP, en nous efforcant d’en renseigner un maxi-mum d’items, y compris étiologiques.Nous les analyserons en détail afin de préciser quels aspects restentencore mal connus, et quelles recherches peuvent être conduites.Une meilleure compréhension de l’évolution de la maladie vei-

neuse chronique depuis l’enfance jusqu’à la vieillesse permettraiten effet d’optimiser la prise en charge thérapeutique en aidant àchoisir l’âge auquel un traitement interventionnel doit être entre-

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ris, entretenu, et/ou arrêté, avec un maximum d’avantages et uninimum d’inconvénients.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.020

V4lace de la prévention et de la sclérothérapie chez

’enfant et l’adolescent. Schadeck a,∗, F.-A. Allaert b

Paris, FranceCentre Biotech, Dijon, France

Auteur correspondant.

ots clés : Sclérothérapie ; Enfantbjectif.—Démontrer, en s’appuyant sur les rares études épidémio-

ogiques et sur un examen clinique puis écho-Doppler précis, que’insuffisance veineuse superficielle (IVS) débute tôt dans l’enfancet que son dépistage et la surveillance de son évolution peut enermettre une bonne prise en charge.atériel et méthode.—Cent quarante-deux jeunes d’un âge égalu inférieur à 18 ans ont ainsi été examinés. Cinquante ne présen-aient aucun reflux significatif en grande saphène (GS) tandis que2 avaient un reflux significatif. Ces derniers ont été inclus dansette étude. Le membre inférieur étant divisé en sept segments,6 patients (groupe 1) avaient un reflux sur au moins deux segmentse membre à la cuisse ou à la jambe (reflux longs). 76 patientsgroupe 2) avaient un reflux sur un seul segment. Les patients deseux groupes furent classés en fonction de l’âge et de la classi-cation CEAP. La stratégie thérapeutique était différente dans leseux groupes. Dans le premier groupe, l’échosclérose fut proposée.ans le second, la surveillance de l’évolution de la pathologie futppliquée, avec éventuellement, la sclérose de varices réticulaires.ésultats.—Soixante dix-sept jeunes filles (83,7 %) et 15 garcons16,3 %) avec une moyenne d’âge de 14 ± 2 ans représentaient cetteopulation.Les signes cliniques allaient de C0 asymptomatique (C0a) à

2 symptomatique (C2 s). Il y avait une différence significative entrees deux groupes avec 0,0 % de C0a dans le groupe 1 contre 58,7 %ans le groupe 2 (p < 0,0001) et 56,3 % de C2 s dans le groupe 1 contre,7 % dans le groupe 2 (p < 0,0001).Des résultats équivalents ont été trouvés pour les scores anato-iques et cliniques.Il a été également démontré que plus l’adolescent était âgé,

lus la pathologie était significative (p < 0,01). Dans le groupe 1,’échosclérose a été bénéfique sans complications.iscussion.—Trop peu d’études récentes qui ont abordé ce sujetroposent une réelle prise en charge.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.021

V5omment gérer la demande esthétique chez laeune fille.-F. Van Cleef

Service de médecine vasculaire, institut Arthur Vernes, 36, rue’Assas, 75006 Paris, France

ots clés : Esthétique ; Adolescenceien cerner le motif de consultation.—La demande initiale revêtes motifs aussi divers que télangiectasie, lipoedème, répartitionynoïde des graisses, érythrocyanose, livédo. . . Ailleurs le caractèresthétique est caché par le : j’ai mal aux jambes, j’ai une mauvaiseirculation, je fais de la rétention d’eau. . .

’interrogatoire au bureau doit être court car il est peu explicite :ous un même mot nous ne voyons pas la même chose. . . À l’inverse,i la jeune fille est debout sur l’escabeau de phlébologie, membresnférieurs nus, les questions-réponses sont bien plus productives.

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omment voit-elle ses jambes ?.—La préoccupation corporelleait partie du processus de l’adolescence. Corps et personna-ité interagissent. Que pense-t-elle de ses jambes ? Ses jambesont-elles pour elle un frein à sa séduction, à sa sexualité, ouont-elles plutôt l’objet d’une prise de contrôle (tatouage,iercing).st-elle sous influence ?Ici la patiente est mineure, elle est souvent accompagnée par

a mère, vient seule ou avec son copain, voire une copine ou saœur. Une relation triangulaire entre la patiente, le médecin eta tierce personne peut opacifier la demande réelle de la jeunelle.La pensée magique propre à l’enfance, la seringue véritable

aguette va faire des merveilles ! L’explication des béné-ces/risques du traitement prend alors toute son importance.Une cristallisation de problèmes psychologiques ou psychiatriques

oit toujours être envisagée.-a-t-il bien adéquation entre le regard de la jeune fille, de sa mère,e ses relations et du médecin sur ses jambes ?’examen.—Si l’examen clinique est classique, la pédagogie de’échographie est bien utile en différenciant le noir de « l’eau »u blanc de la graisse. La mesure du diamètre de la grande veineaphène gonale couplée aux autres facteurs de risque permet unerédiction prudente sur le futur variqueux.e traitement.—Avant 18 ans, l’autorisation d’un des deux parentsst indispensable pour un acte médical mineur. Derrière la demandehysique, il existe souvent une souffrance psychologique. Il fautien l’entendre et savoir les traiter ou savoir attendre et proposern nouveau rendez-vous à distance ou encore inciter à une prisen charge psychologique ; sans oublier de rassurer en affirmant laormalité.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.022

e sujet âgé (2e partie) (09h45-10h45)

V6pécificités des troubles trophiques veineux cheze sujet âgé. CarpentierClinique universitaire de médecine vasculaire, CHU de Grenoble,8043 Grenoble cedex, France

ots clés : Vieillissement ; Insuffisance veineuse chroniquees troubles trophiques cutanés liés à l’insuffisance veineuse sontssentiellement représentés par la dermite purpurique et pig-entée, la dermite de stase ou eczéma variqueux, l’hypodermite

cléreuse, l’atrophie blanche et l’ulcère veineux, et correspondentux classes CEAP C4 à C6.eur prévalence augmente exponentiellement avec l’âge, et il s’agitonc essentiellement d’une pathologie du sujet âgé. Cette associa-ion très forte avec l’âge est liée à l’ancienneté de cette maladiehronique, dont le développement pathogénique hémodynamiquet biologique est lentement progressif, mais aussi à l’association deomorbidités (pathologie locomotrice, surcharge pondérale) et deodifications du style de vie (sédentarité) qui aggravent le dysfonc-

ionnement du système veineux des membres inférieurs.e lien avec l’âge entraîne également la coexistence avec d’autresathologies vasculaires, et notamment l’artériopathie des membresnférieurs, qui peut être contributive ou non aux troubles tro-hiques, mais dont l’existence et l’importance doivent toujours

tre soigneusement évaluées.nfin, la prise en charge thérapeutique doit être adaptée à la classe’âge, et tenir compte, notamment des difficultés locomotrices

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intérêt de la balnéothérapie) et de celles inhérentes au traitementompressif.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.023

V7aractéristiques du traitement par sclérothérapiehez le sujet âgé. (Présentation d’une enquêterospective de pratique comparant un groupeémoin et un groupe de patients de plus de 75 ans

Étude SFP).-L. Gillet a,∗, C. Hamel-Desnos b, C. Daniel c, M. Lausecker d,.-J. Guex e, F.-A. Allaert f

51, bis avenue Professeur Tixier, 38300 Bourgoin-Jallieu, France18, rue des Rocquemonts, 14050 Caen, France22, place des arts, 92500 Rueil-Malmaison, France7, B rue de l’hôpital, 67600 Sélestat, France32, boulevard Dubouchage, 06000 Nice, FranceChaire d’évaluation médicale ESC & DIM CHU, 21000 Dijon,rance

Auteur correspondant.

ots clés : Sclérothérapie ; Sujet âgéontexte.—Le vieillissement de la population impose d’évaluer lesodalités thérapeutiques chez les patients âgés.bjectif.—Évaluer en consultation de sclérothérapie les indications,

es modalités pratiques et la tolérance de la sclérothérapie chez lesatients âgés de 75 ans et plus.éthode.—Étude observationnelle prospective, consécutive et mul-

icentrique réalisée sous l’égide de la SFP. Chaque centre devaitecueillir, chez dix à 20 patients de ≥ 75 ans et autant de patientse 18 à 74 ans pour constituer un groupe témoin (GT), l’indicationu traitement, les antécédents personnels, la classe clinique CEAP,a nature des veines traitées, les caractéristiques de la sclérose eta survenue d’une éventuelle complication.ésultats.—Cent soixante-seize patients âgés de ≥ 75 ansmoyenne : 79,4 ans) et 242 patients âgés de 18 à 74 ans (moyenne :2,7 ans) ont été inclus dans 15 centres.es classes cliniques CEAP C4, C5 et C6, des antécédents de throm-ose veineuse profonde (12,5 %) et superficielle (11,9 %), un traite-ent AVK (9,1 %) et antiagrégant plaquettaires (16,5 %) en cours,

taient statistiquement plus fréquents dans le groupe ≥ 75 ans.es indications « trouble trophique », « veinulectasie préhémor-agique » et « contrôle de l’évolutivité variqueuse » étaient plusréquentes dans le groupe ≥ 75 ans.ous les types de veines ont été traités.aractéristiques de la sclérose : Il n’y avait pas de différenceignificative de la concentration de l’agent sclérosant. Lorsque laclérothérapie à la mousse était utilisée (91,5 % des cas), le volumenjecté était statistiquement plus faible dans le groupe ≥ 75 ansmoyenne : 4,0 ± 2,2 mL ; médiane : 4 mL) que dans le GT (moyenne :,7 ± 2,3 mL ; médiane : 5 mL).omplication : une seule complication (malaise vagal) est survenueans le groupe ≥ 75 ans.onclusion.—Cette étude observationnelle montre la faisabilitée la sclérothérapie chez les sujets âgés, sans complicationsi précautions particulières. La sclérothérapie à la mousse estrès largement utilisée dans cette population de patients maisvec un volume de mousse injecté plus faible par rapportu GT.ous remercions les investigateurs : Addala A, Blin E, Bucci F,

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ttp://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.024