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4 © Magnard, 2016 – Histoire-Géographie / Enseignement moral et civique 6 e – Livre du professeur Les programmes prévoient que chaque discipline contribue à la mise en œuvre du Socle commun. Des compétences relatives à l’histoire et à la géographie sont pointées et décrites en préambule des repères de progressivité par niveau. Nous avons souhaité favoriser un traitement systématique de ces compétences dans chacun des chapitres. Nous avons réservé une place de choix au travail des deux premières compétences de l’histo‑ rien‑géographe : se repérer dans le temps et dans l’espace. Chaque chapitre est introduit par une ou deux doubles‑pages qui visent à construire des repères historiques et géographiques dans le même mouvement. Les élèves pourront donc comprendre le contexte dans lequel les études s’inscrivent, avant de les aborder précisément. Ensuite, nous avons placé les compétences au cœur des questionnaires de chaque étude. Ainsi, dans le bandeau inférieur de la double‑page, les questions sont réparties de gauche à droite, en trois ou quatre compétences hiérarchisées. Il s’agit d’une montée progressive en complexité. À titre d’exemple, nous pourrons d’abord trouver des questions qui permettent de situer le phénomène travaillé, puis d’autres qui viseront à analyser et comprendre des documents avant de conclure par une question complexe qui met en œuvre la compétence raisonner. Dans ces bandeaux, nous avons également souhaité donner une place à des compétences transversales relevant notamment de la maitrise de la langue. Les pages Apprendre ont vocation à mobiliser la compétence pratiquer différents langages. La trace écrite traditionnelle jouxte une carte mentale. Ces deux outils permettent une approche différenciée de l’effort de synthèse et de mémorisation des connaissances. Enfin, des exercices concluent les chapitres. Ils correspondent aux pages S’entrainer. Chacun permet de travailler une compétence spécifique. Nous avons souhaité accompagner les élèves dans l’appropriation des compétences de l’historien‑géographe. Le travail régulier de l’année leur offre ainsi la possibilité d’une construc‑ tion progressive. Les auteurs Comment travailler les compétences dans le manuel ?

Comment travailler les compétences dans le manuel6e.hgemc.site.magnard.fr/system/files/ressources/fichier/... · Magnard, 2016 – e e)

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4 © Magnard, 2016 – Histoire-Géographie / Enseignement moral et civique 6e – Livre du professeur

▶ Les programmes prévoient que chaque discipline contribue à la mise en œuvre du Socle commun. Des compétences relatives à l’histoire et à la géographie sont pointées et décrites en préambule des repères de progressivité par niveau. Nous avons souhaité favoriser un traitement systématique de ces compétences dans chacun des chapitres.

▶ Nous avons réservé une place de choix au travail des deux premières compétences de l’histo‑rien‑géographe : se repérer dans le temps et dans l’espace. Chaque chapitre est introduit par une ou deux doubles‑pages qui visent à construire des repères historiques et géographiques dans le même mouvement. Les élèves pourront donc comprendre le contexte dans lequel les études s’inscrivent, avant de les aborder précisément.

▶ Ensuite, nous avons placé les compétences au cœur des questionnaires de chaque étude. Ainsi, dans le bandeau inférieur de la double‑page, les questions sont réparties de gauche à droite, en trois ou quatre compétences hiérarchisées. Il s’agit d’une montée progressive en complexité. À titre d’exemple, nous pourrons d’abord trouver des questions qui permettent de situer le phénomène travaillé, puis d’autres qui viseront à analyser et comprendre des documents avant de conclure par une question complexe qui met en œuvre la compétence raisonner. Dans ces bandeaux, nous avons également souhaité donner une place à des compétences transversales relevant notamment de la maitrise de la langue.

▶ Les pages Apprendre ont vocation à mobiliser la compétence pratiquer différents langages. La trace écrite traditionnelle jouxte une carte mentale. Ces deux outils permettent une approche différenciée de l’effort de synthèse et de mémorisation des connaissances.

▶ Enfin, des exercices concluent les chapitres. Ils correspondent aux pages S’entrainer. Chacun permet de travailler une compétence spécifique.

Nous avons souhaité accompagner les élèves dans l’appropriation des compétences de l’historien‑géographe. Le travail régulier de l’année leur offre ainsi la possibilité d’une construc‑tion progressive.

Les auteurs

Comment travailler les compétences dans le manuel ?

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5© Magnard, 2016 – Histoire-Géographie / Enseignement moral et civique 6e – Livre du professeur

Se repérer dans le temps :

construire des repères historiques

Se repérer dans

l’espace : construire

des repères géographiques

Raisonner, justifier

une démarche

et les choix effectués

Pratiquer différents langages

en histoire et en

géographie

S’informer dans le

monde du numérique

Coopérer et

mutualiser

Comprendre un

document

His

toir

e

Chapitre 1p. 20‑21, 22,

30 p. 21, 26, 30 p. 25, 27, 30 p. 23, 28‑29 p. 31 p. 31 p. 22, 24, 26

Chapitre 2 p. 34‑35, 42 p. 35, 36, 38 p. 37, 39 p. 40‑41, 42 p. 43 p. 36, 38, 42

Chapitre 3 p. 46‑47 p. 47 p. 51, 53 p. 49, 56‑57, 58 p. 59 p. 59 p. 48, 50, 52,

54‑55, 58

Chapitre 4 p. 62‑63, 76 p. 63, 76 p. 65, 67, 69 p. 71, 74‑75, 76 p. 77 p. 64, 66, 68,

70, 73‑74, 77

Chapitre 5p. 80‑81, 84,

86, 90, 91 p. 81 p. 83, 85, 87, 90

p. 88‑89, 90, 91 p. 91 p. 82, 84

Chapitre 6 p. 94‑95, 102 p. 95, 96, 102 p. 99, 103 p. 97, 100‑101, 102 p. 96, 98, 103

Chapitre 7p. 106‑107,

110, 112 p. 107, 108 p. 108, 117 p. 111, 114‑115, 116 p. 117 p. 108, 110,

116, 112‑113

Chapitre 8p. 120‑121,

122 p. 121, 126, 130 p. 125, 127, 130

p. 123, 128‑129, 130 p. 131 p. 122, 124,

126

Chapitre 9p. 134‑135,

136, 138, 142 p. 135 p. 139, 142 p. 137, 140‑141, 143

p. 136, 138, 142, 143

Géo

grap

hie

Chapitre 10p. 148‑149, 153,

157, 162 p. 162 p. 152, 156, 160‑161, 162 p. 163

p. 150‑151, 152, 154‑155,

156

Chapitre 11 p. 166 p. 167, 169 p. 168, 171, 172‑173 p. 175 p. 173 p. 166, 168,

170

Chapitre 12p. 178‑179, 180,

190 p. 183, 190p. 181, 182,

185, 188‑189, 190, 191

p. 180, 182, 184

Chapitre 13p. 194‑195, 200,

203, 208p. 197, 202,

209p. 199, 201,

206‑207, 208p. 196, 198,

200, 202

Chapitre 14p. 212‑213, 214,

218, 226 p. 219, 221 p. 214, 217, 218, 224‑225 p. 227 p. 214, 216,

220, 226, 227

Chapitre 15p. 230‑231, 236,

246p. 235, 243,

247

p. 236, 237, 238‑239, 242, 244‑245, 246

p. 247 p. 234, 238, 247

Chapitre 16 p. 250‑251 p. 253, 255, 257, 259

Compétences

Chapitres

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45© Magnard, 2016 – Histoire-Géographie / Enseignement moral et civique 6e – Livre du professeur

GÉOGRAPHIElienmini.fr/hgemc6-101Interview

R ÉPONSES AUX QUEST IONS1 La Géographie permet de comprendre les relations entre les êtres humains et leur milieu, c’est-à-dire la façon dont les

femmes et les hommes gèrent, utilisent, exploitent, transforment le milieu dans lequel ils vivent.

2 Les habitants vivent davantage dans certains espaces comme les littoraux car ils sont attirés par les activités qui y sont implantées. Dans les littoraux par exemple, les activités économiques comme la pêche, les ports et l’industrie attirent les habitants.

3 Les géographes utilisent des cartes à différentes échelles, des photographies et des images satellites, des statistiques et des rapports. Ils récoltent aussi beaucoup d’informations sur le terrain, au contact des usagers, c’est-à-dire des habitants.

4 Les géographes donnent des indications et font des suggestions aux ingénieurs, aux maires, aux urbanistes pour amé-nager le lieu où l’on vit. Par exemple, pour éviter l’érosion côtière, ils peuvent suggérer de reboiser.

GÉOGRAPHIE

Découvrez une autre interview dans la partie Géographie :

• Jean-Luc Charles, directeur général de la SAMOA (chapitre 11, p. 175). lienmini.fr/hgemc6-109Interview

• Les questions sur ces interviews sont téléchargeables au format PDF au lien suivant :Retrouvez-les aussi à la fin de ce livre du professeur.

lienmini.fr/hgemc6-134EXOS

pages 144-154 du manuelpages 144-154 du manuel

Marie-Christine Cormier-Salem pages 144-145 du manuel

10 HGEMC6_Chap10_GEO_PRINT.indd 45 05/07/2016 18:15

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CHAPITRE 10 - GÉOGRAPHIE Les métropoles et leurs habitants p. 146 à 163

La mise en œuvre du programmeLe programme invite à croiser deux notions : celle de métropole et celle de l’habiter géogra-phique. La notion de métropole est une notion complexe. Elle met en jeu à la fois des notions de taille, de fonctions et d’influence. Elle doit donc s’appréhender à différentes échelles. La notion d’habiter, quant à elle, est la notion centrale du cycle 3 en géographie. Entrée dans les programmes de géographie en 2009, elle est maintenant bien connue. En CM2, les élèves ont par ailleurs travaillé en géographie sur un chapitre intitulé « mieux habiter ». Ce croisement des notions doit permettre de mettre en avant la diversité des modes de vie urbain (manières de se loger, de travailler, de se déplacer, de se divertir...).

▶ Le chapitre s’ouvre (p. 146-147) par un paysage urbain de la ville de Shanghai qui vise à croiser les notions de métropole et d’habiter. Cela passe par la confrontation entre le premier plan (les passants renvoient à l’habiter) et l’arrière-plan (les grandes tours incarnent l’idée de métropole).

▶ La double-page « Construire des repères géographiques » (p. 148-149) pose des jalons indispensables pour toute l’année, notamment quant au travail de repérage autour du planisphère sur les continents et les lignes imaginaires.

▶ L’étude consacrée à Sydney (p. 150-153) permet de présenter une métropole de pays riche. La première partie pose le cadre de l’étude, notamment par un plan et une vue aérienne de Sydney. La seconde partie permet d’insister davantage sur l’habiter en présentant différents quartiers.

▶ L’étude consacrée à Mexico (p. 154-157) suit la même logique et place les élèves en situation d’explorateur partant à la découverte d’un nouveau territoire.

▶ La double-page « Changer d’échelle » (p. 158-159) a une double perspective. Il s’agit tout d’abord de mettre en regard les cas de Sydney et de Mexico, d’en dégager les similitudes et les différences afin de dégager les éléments constitutifs des notions d’habiter et de métropole. On veillera à se garder des oppositions simplificatrices entre métropoles de pays riches et métro-poles de pays pauvres, en insistant sur la variété des configurations possibles. Par le recours au planisphère, cette double-page vise également à passer du particulier au général.

▶ La double-page « Apprendre » (p. 160-161) formalise les notions étudiées et mises au jour dans les pages précédentes. Une carte mentale permet de renforcer les acquis par une approche visuelle.

▶ Les pages « S’entrainer » (p. 162-163) permettent aux élèves de retravailler les notions, de les consolider et de les approfondir.

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47© Magnard, 2016 – Histoire-Géographie / Enseignement moral et civique 6e – Livre du professeur

W Le long du front de mer se trouvent une promenade et

des restaurants. À l’arrière-plan, on remarque de grands

immeubles luxueux. Les habitants peuvent apprécier

ce quartier car ils peuvent s’y divertir et s’y promener.

J’extrais des informations

E Les aménagements utiles aux habitants de Sydney dans

leur vie quotidienne sont par exemple les autoroutes ou

les espaces verts.

R Les habitants de Sydney sont reliés au monde par le

port et l’aéroport.

T Sydney peut attirer des habitants pour les emplois (quar-

tier d’affaires par exemple) et les loisirs (stade, opéra)

qu’elle propose.

J’utilise une photographie

Y  Au premier plan de la photographie, on découvre un port

de plaisance (fonction de loisirs) et un quartier constitué

de villas (fonction résidentielle). Une autoroute et un

pont (fonction de transport) sont visibles au centre. Ils

permettent de rejoindre le quartier d’affaires (fonction

économique) et l’opéra de Sydney (fonction culturelle).

De l’autre côté de l’autoroute est installé un grand centre

commercial (fonction commerciale). La ville se déploie

jusqu’à l’arrière-plan, signe de son étendue.

Construire des repères géographiques p. 148

Les mots et les outils de la géographie1. Les géographes utilisent le terme d’agglomération pour désigner un ensemble formé par une ville et ses banlieues.2. La population urbaine continue d’augmenter.3. Une carte à l’échelle mondiale s’appelle un planisphère.4. Le continent qui regroupe le plus de grandes métropoles est l’Asie.

Les continents et les lignes imaginaires1. Sydney se situe en Océanie.2. Mexico se situe en Amérique du Sud.3.  On peut citer le tropique du Cancer ou le tropique du Capricorne.4. Le méridien de Greenwich est perpendiculaire par rapport à l’équateur.5. Le tropique du Cancer traverse trois continents : l’Afrique, l’Asie et l’Amérique.

Étude de cas Habiter Sydney, une métropole de pays développé p. 150

Je comprends un documentQ  Darling Harbour se situe dans le centre de Sydney, sur

le bord de mer.

Les corrigés des questions et des exercices

Bibliographie-sitographie

▶ Ouvrages et revues• O. Lazarotti, « Habiter le monde », La Documentation

photographique, n° 8100, 2014.Ce numéro de la Documentation française permet de poser de manière synthétique les cadres indispensables à la notion d’habiter en géographie.• A. Bretagnolle, R. Le Goix et C. Vacchiani-Marcuzzo,

«  Métropoles et mondialisation  », La Documentation photographique, n° 8082, 2011, 64 p.

Dans la même collection, ce numéro traite de l’autre notion forte du chapitre : celle de métropole. Il bénéficie d’une iconographie soignée.• D. Lorrain, Métropoles XXL en pays émergents, Presses

de Sciences Po., 2011, 408 p.Cet ouvrage permet d’approfondir le sujet en portant le regard sur des métropoles souvent mal connues et sur lesquelles circulent beaucoup de fausses représentations.

▶ Sites Internet• http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/metropole Le lexique

de l’ENS de Lyon permet d’accéder à de nombreuses ressources  : définitions, articles de fond... Des éléments solides et actualisés, tant sur les concepts que sur les données.

• http://esa.un.org/unpd/wup Le site de l’agence de l’ONU chargée du suivi de la question urbaine propose des analyses et des statistiques régulièrement mises à jour.

▶ À destination des élèves• De nombreuses revues proposent régulièrement

des reportages sur les grandes villes du monde, à l’image du magazine Géo Ado.

• On peut également renvoyer les élèves vers des films comme Slumdog Millionaire (Danny Boyle, 2008), qui porte sur Mumbai, ou Paris (Cédric Klapisch, 2008).

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48 © Magnard, 2016 – Histoire-Géographie / Enseignement moral et civique 6e – Livre du professeur

Coopérer Réaliser un exposé illustréCet exposé doit permettre aux élèves de

rechercher des points de comparaison entre les métropoles des pays développés.

Étude de cas (suite) p. 152

J’extrais des informationsQ  Deux problèmes sont mentionnés par les habitants

de Sydney : le cout élevé des logements et le manque d’efficacité des transports.

W Pour tenter de faire face à ces problèmes, la mairie de Sydney a lancé le programme Sustainable Sydney 2030 qui vise notamment à développer un réseau de transport par tramway.

J’argumenteE Le quartier The Block est constitué d’habitations dégra-

dées. Les murs sont tagués et ne semblent pas entre-tenus. Certains logements semblent abandonnés. Cela correspond bien à la notion de « ghetto », un quartier concentrant les phénomènes de pauvreté.

R La vie dans le quartier de Double Bay semble agréable. On y observe en effet de grandes villas luxueuses, entourées d’arbres et d’espaces verts. Au premier plan, on voit un port de plaisance.

T La vie des habitants de The Block s’oppose à celle de Double Bay. Dans le premier cas, les habitants vivent dans un environnement dégradé. Dans le second cas, les habitants semblent disposer d’un meilleur cadre de vie et accéder à des loisirs.

Je caractérise des espacesY  Les deux mots qui semblent le mieux caractériser la ville

sont « loisirs » et « embouteillages ». En effet, les loisirs possibles à Sydney sont nombreux : opéra, ports de plai-sance, espaces verts... Mais les habitants mettent aussi en avant le problème des transports. Le tracé de la ville autour d’une baie sinueuse complique les déplacements.

Étude de cas Habiter Sydney, une métropole de pays émergent p. 154

Je comprends un documentQ  La photographie témoigne de l’ancienneté de la ville de

Mexico. La grande tour moderne à l’arrière-plan côtoie en effet les bâtiments historiques du centre-ville.

W Les habitants se rendent dans le centre-ville pour accéder aux services et aux emplois. Les touristes peuvent être attirés par les monuments et les musées.

J’extrais des informationsE Les aménagements utiles aux habitants de Mexico dans

leur vie quotidienne sont par exemple les autoroutes, la gare ou les espaces verts.

R Le quartier d’affaires ou l’université témoignent de la puissance de Mexico.

T Mexico peut attirer des habitants pour les emplois (quartier d’affaires par exemple) et les loisirs qu’elle propose (stade).

J’utilise une photographieY  La métropole de Mexico cumule les fonctions. Au premier

plan, le palais présidentiel (fonction politique) côtoie la cathédrale (fonction culturelle). À l’arrière-plan, on observe le quartier d’affaires (fonction économique) et le centre commercial (fonction commerciale).

Maitrise de la langue

Je définis un mota. Une métropole est une grande ville qui domine d’autres villes.

b. On peut proposer le mot « métropolitain » et attirer notamment l’attention des élèves sur ce moyen de transport dont le nom est tiré d’une abré-viation (chemin de fer métropolitain).

Étude de cas (suite) p. 156

J’extrais des informationsQ  Mexico connait des problèmes de pauvreté, révélés

notamment par la présence de bidonvilles. Elle connait aussi des difficultés à assurer les services de base aux populations comme l’approvisionnement en eau par exemple. La forte pollution de l’air est un autre problème de la métropole.

W La mairie a lancé un « plan vert » qui vise à réduire la pol-lution atmosphérique dans la ville. Cela passe notamment par des restrictions à la circulation automobile.

J’argumenteE Dans le quartier de Juarez, les habitants vivent dans la

promiscuité. Leurs maisons sont faites de matériaux de récupération. Ils n’ont pas accès aux services élémentaires (comme l’évacuation des eaux usées).

R À gauche de la photographie, les bâtiments sont consti-tués d’immeubles tassés et construits sans plan d’en-semble. Sur la droite, au contraire, le quartier est constitué de petites maisons réalisées sur le même modèle, entou-rées d’espaces verts et séparées par de larges rues.

T Il n’existe pas de relation entre les quartiers  : ils sont séparés par un mur.

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49© Magnard, 2016 – Histoire-Géographie / Enseignement moral et civique 6e – Livre du professeur

2 Je compare différents types de métropolesQ

Métropoles de pays développés

Métropoles de pays en développement

Croissance urbaine faibleZone d’influence importante

Difficultés de transport

Croissance urbaine fortePrésence de bidonvillesFortes inégalités socialesDifficultés de transport

W Dans les métropoles de pays développés comme Paris ou Londres, la croissance urbaine est faible. Ces métropoles sont puissantes et ont une importante zone d’influence. Ce sont des villes riches mais qui font tout de même face à certaines difficultés comme des difficultés de transport.Dans les métropoles des pays en développement comme Mexico, la croissance urbaine est forte. En raison de pro-blèmes économiques, des bidonvilles se développent à proximité des centres urbains et les transports sont souvent saturés. On relève également de grandes inégalités sociales.

3 Je comprends les fonctions d’une métropoleOn peut proposer un texte sur ce principe :Bonjour, chers voyageurs et bienvenue à Paris ! Commen-çons notre tour par l’un des sites les plus visités, le musée du Louvre (fonction culturelle). Tournons à présent à gauche en direction du palais de l’Élysée où loge le président de la République (fonction politique). Remontons les Champs-Élysées jusqu’à La Défense, l’un des plus grands quartiers d’affaires d’Europe (fonction économique). Il est temps à présent de regagner la gare du Nord (fonction de transport) pour vous permettre de rentrer chez vous.

4 Travail de groupe : nous réalisons un exposé sur une métropoleCet exercice doit permettre aux élèves de réinvestir les connais-sances acquises dans le chapitre sur la notion de métropole et de les exercer à travailler en groupe.Le travail à partir du planisphère permet également d’éveiller leur curiosité quant à la diversité des métropoles mondiales. Il permet d’opérer des rapprochements selon le type de métropole (pays développés ou en développement) en attirant l’attention sur la diversité des usages et des façons d’habiter ces métropoles, tout en se gardant de représentations trop simplificatrices.Cela peut donner lieu à une petite exposition dans la classe, à partir du matériel réuni par chaque groupe.

Je caractérise des espacesY 

Changer d’échelle Les grandes métropoles mondiales p. 158

Des études de cas...Q  New York (Amérique du Nord) et Paris (Europe) sont deux

métropoles de pays développés.

W Le Caire (Afrique) et Dacca (Asie) sont deux métropoles de pays en développement.

... à l’échelle du mondeQ  La plupart des grandes métropoles se trouvent en Asie.

W Le continent qui connait la croissance urbaine la plus forte est l’Afrique. Son niveau de richesse est bas (inférieur à 10 500 $ pour la majorité des pays africains).

E L’Amérique du Nord, l’Europe et l’Océanie ont une crois-sance urbaine inférieure à 1 %. Leur niveau de richesse est élevé.

S’entrainer p. 162

1 Je localise les grandes métropoles mondialesQ  Les continents sont les suivants  : A =  Amérique du

Nord ; B = Amérique du Sud  C = Europe ; D = Asie ; E = Afrique ; F = Océanie ; G = Antarctique.

W Les métropoles mentionnées sur le planisphère sont : 1 = Tokyo ; 2 = Shanghai ; 3 = Mumbai ; 4 = Mexico ; 5 = Sao Paulo.

E Le nom du parallèle qui sépare en deux parties égales ce planisphère est l’équateur.

Métropole de pays développé

loyers élevés

préoccupation environnementale

Points communs

inégal ités socia les

multiples fonctions (économique, po l itique . . . )

Métropole de pays émergent

d ifficu ltés à assurer les services de base (eau . . . )

bidonvi l les

10 HGEMC6_Chap10_GEO_PRINT.indd 49 05/07/2016 18:15

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50 © Magnard, 2016 – Histoire-Géographie / Enseignement moral et civique 6e – Livre du professeur

CHAPITRE 11 - GÉOGRAPHIE La ville de demain p. 164 à 175

La mise en œuvre du programmeLe sous-thème du programme « La ville de demain » pose la question de ce que peut être un développement urbain durable, à partir des problèmes et des contraintes rencontrés aujourd’hui par les métropoles et que les élèves ont pu découvrir à travers les études de cas du premier chapitre (les métropoles et leurs habitants).

Il s’agit à cette occasion de s’emparer d’une ou de plusieurs des questions proposées par le pro-gramme : comment répondre aux besoins des populations tout en préservant les ressources ? Comment se déplacer ? Comment ménager la cohabitation pour mieux vivre ensemble ? Les élèves vont devoir réfléchir à la ville que le XXIe siècle invente en privilégiant une démarche prospective. Si l’on peut les amener à chercher des solutions pour imaginer une ville durable, on doit aussi leur faire prendre conscience que la ville de demain résultera de choix qui sont faits aujourd’hui. On pourra relier ce thème avec celui de l’engagement en enseignement moral et civique.

▶ La première étude de cas sur Lagos (p. 166-167) interroge les déséquilibres sociaux et la façon dont on cherche ou pas à les corriger pour permettre à tous les habitants de cohabiter équitablement au sein d’une métropole d’Afrique. Les élèves vont pouvoir débattre des projets urbains et donner leur avis sur la façon dont les habitants sont pris en compte dans les aména-gements en cours ou envisagés.

▶ La deuxième étude de cas (p. 168-169) est une étude thématique qui met en scène une nouvelle utopie urbaine, la ville verte et fertile. Elle envisage une réponse possible à des pro-blèmes environnementaux (comment préserver la biodiversité en ville ? comment améliorer l’environnement urbain en laissant une place à la nature ?) et à la question de l’approvisionnement alimentaire des urbains.

▶ La double-page histoire des arts (p. 170-171) propose d’entrer dans le monde de Luc Schui-ten, architecte et dessinateur, pour inviter les élèves à développer leur imaginaire géographique sur le thème de la ville du futur.

▶ Dans la double-page S’entrainer (p. 174-175), une activité porte sur un aménagement en cours dans la ville de Lille qui permet d’investir pleinement une démarche de prospective ter-ritoriale. Un entretien avec Jean-Luc Charles clôt le chapitre et offre aux élèves un contact plus direct avec un acteur de l’aménagement urbain.

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habiter et qui n’auront pas accès aux services proposés en seront exclues.

R L’architecte Kunlé Adeyemi a conçu une école flottante pour les enfants du bidonville de Makoko, sur la lagune. Posée sur des barils, équipée de panneaux solaires, elle a été inaugurée en février 2013. Lagos, qui signifie « lacs » en portugais, est bordée de canaux fluviaux. Les habitants de ce bidonville sur pilotis vivent dans des conditions sanitaires déplorables. La montée du niveau des eaux tout autant que le désir des autorités d’éradiquer les bidonvilles du pays menacent l’existence de cette zone d’habitat précaire. Le projet d’une ville flottante permettrait d’offrir des habi-tations plus saines, durables et adaptées aux contraintes environnementales.

Je raisonneT Le projet d’Eko Atlantic creusera les inégalités sociales. S’il

vise à donner l’image d’une métropole riche et moderne et donc de permettre à Lagos d’attirer des investisseurs, il exclut les populations les plus pauvres et les plus fragiles. Au contraire, le projet pour Makoko a comme objectif d’améliorer les conditions de vie des habitants des bidon-villes et propose un développement urbain soutenable et plus équitable.

Étude de cas Aménager la ville de Lagos pour demain p. 166

Je situeQ  Lagos se situe au Nigeria, dans l’ouest de l’Afrique.

J’extrais des informationsW La nouvelle ville d’Eko Atlantic sera moderne et active.

Son urbanisme vertical (gratte-ciel qui abriteront des bureaux, des centres commerciaux et des appartements de luxe), sa marina et ses restaurants de bord de mer lui donnent l’image d’une métropole riche.

Ce paysage urbain est semblable aux quartiers d’affaires qu’on trouve dans toutes les grandes métropoles mon-diales. Eko Atlantic doit émerger sur une presqu’ile arti-ficielle qui se construit dans la baie de Lagos. Le chantier est gigantesque : la ville « va s’étendre sur 10 km2 le long de l’ile Victoria, à Lagos, et pourra, à terme, accueillir 250 000 habitants et 150 000 travailleurs ».

E Eko Atlantic doit attirer une population d’hommes d’af-faires et de riches habitants, issus de l’élite de Lagos ou venus de l’étranger pour leurs activités économiques. Les populations pauvres qui n’auront pas les moyens d’y

Les corrigés des questions et des exercices

Bibliographie-sitographie

▶ Ouvrages• C.  Emelianoff, R.  Stegassy, Les pionniers de la

ville durable : récits d’acteurs, portraits de villes en Europe, Autrement, 2010.

• I.  Hajek, P.  Hamman, J.-P. Lévy (dir.), De la ville durable à la nature en ville, Presses universitaires du Septentrion, 2015.

• Y. Veyret, R. Le Goix (dir.), M. Lussault, A. Boissière, Atlas des villes durables : écologie, urbanisme, société. L’Europe est-elle un modèle ?, Autrement, 2011.

▶ Émissions de radio• Plusieurs émissions radiophoniques Planète Terre sur

France Culture consacrées à la ville de demain et à la ville du futur :www.franceculture.fr/emissions/planete-terre/quelle-ville-pour-demainwww.franceculture.fr/emissions/planete-terre/la-ville-du-futur-sera-t-elle-vivable

▶ À destination des élèves• G. Antier, Comment vivrons-nous demain en ville ?,

Le Pommier, 2015.• Un dossier intitulé « À quoi ressemblera la ville de

demain » : www.mtaterre.fr/dossier-du-mois/archives/1073/À-quoi- ressemblera-la-ville-de-demain%C2%A0

▶ Sites Internet• www.logement.gouv.fr/amenagement-et-urbanisme-durables Sur le

site du ministère du Logement et de l’Habitat durable, de nombreuses ressources sur le thème « Aménagement et urbanisme », des présentations de projets en cours sur la ville durable et notamment une synthèse intitulée « La ville de demain : intelligente, résiliente, frugale, post-carbone ou autre » (mars 2013).www.cdu.urbanisme.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/synthese-ville-demain-version_finale_cle12216d.pdf

• www.developpement-durable.gouv.fr/La-ville-durable,21438.html Sur le site du ministère de l’Environnement, de l’Éner- gie et de la mer, un dossier sur la ville durable.

• Sur le site du Monde, un dossier d’archives sur les villes du futur  : http://archives.lesclesdedemain.lemonde.fr/?villes+ du+futur et un dossier thématique de Frédéric Joignot sur les utopies insulaires.http://abonnes.lemonde.fr/culture/visuel/2015/05/10/vingt-mille-lieux-sur-les-mers-comment-les-architectes-voient-la-vie-sur-l-eau_4625327_3246.html

• Pour une actualisation quotidienne, le compte Twitter @GéoProspective, site de veille du groupe de Géo- graphie prospective de l’académie de Lille.

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Y  Il s’agit ici de demander aux élèves de définir les arguments en faveur ou en défaveur de chacun des projets et de les inviter à mettre en débat ces deux visions de la ville du futur. Ils peuvent aussi proposer un projet qui permet de prendre en compte les différents paramètres  : comment concilier la nécessité de rendre Lagos attractive et l’exigence d’un développement urbain soutenable et équitable ?

Maitrise de la langue

Je trouve des synonymes• On utilise le terme « favelas » pour dési-gner les bidonvilles des villes brésiliennes.

Le terme vient au départ d’une plante épi-neuse qui pousse dans la région du Nordeste du pays. C’est aux soldats revenant de la campagne de Canudos dans le sertão bahianais que l’on doit l’utilisation de ce mot dans le Rio des années 1890. Peu à peu, la colline (morro) de la Providence, sur laquelle ces hommes s’installèrent dans le centre de Rio en vint à être appelée Morro da Favela.• On utilise le terme « slums » pour désigner les bidonvilles des villes indiennes. Le terme d’origine anglo-saxonne renvoie à la période coloniale des Indes britanniques. Il avait d’abord été utilisé au début du XIXe siècle pour désigner des habitations délabrées et insalubres de la capitale britannique, Londres.

Étude de cas Imaginer une ville verte et fertile p. 168

J’utilise une photographieQ  Le projet Nantes 2030 propose l’aménagement de parcs

urbains, l’introduction d’une agriculture urbaine au cœur de la ville (arbres fruitiers et même présence de moutons dans des prés), la végétalisation des façades et des toitures des immeubles.

W Les citadins représentés achètent des produits agricoles à des producteurs locaux. L’agriculture de proximité et les circuits courts semblent privilégiés : l’image montre que la ville est en relation avec des espaces agricoles facilement accessibles et qui semblent proches par l’effet du photo-montage. La ville semble aussi comprendre des espaces dévolus à des activités agricoles. Elle aura donc développé une agriculture périurbaine et une agriculture urbaine.

Je comprends un documentE Les jardins potagers communautaires permettent d’amé-

liorer l’environnement urbain en développant la place de la nature en ville. Ils offrent une activité de loisirs aux urbains et sont l’occasion de rencontres. Ce sont des lieux de sociabilité. Ils instaurent aussi un autre rapport à l’ali-mentation. Les habitants qui s’investissent dans ces jardins communautaires refusent de consommer exclusivement des produits alimentaires industriels. Le projet revêt pour leurs

enfants une dimension éducative comprenant éducation au développement durable, à la santé et à la citoyenneté.

Je raisonneR Ce projet d’aménagement urbain est proposé pour un

ancien site industriel qu’il s’agit de reconvertir et qui se situe dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, à Kunming.

T Cette nouvelle ville chinoise sera habitée par une com-munauté d’habitants-jardiniers qui cultiveront les fruits et les légumes des vergers et jardins potagers (d’où le nom « jardin des saveurs ») aménagés au sein de la ville. Elle développera une agriculture biologique urbaine et nourrira ses propres habitants. Les habitations sont conçues pour économiser de l’énergie et être en capacité de redistribuer le surplus d’énergie produite. Les besoins en énergie des habitants sont couverts par des énergies renouvelables dites propres, moins polluantes que l’énergie produite avec le charbon ou les hydrocarbures.

Y  Le projet a pour objectif de favoriser la biodiversité et de produire plus d’énergie que les habitants en consom-meront, tout en recyclant leurs déchets en ressources naturelles. Il s’agit de créer une ville post-nucléaire et post-fossile, à zéro émission de carbone. Par la création de tels projets, la Chine, pays responsable d’une forte pollution, veut rattraper son retard sur la lutte contre cette pollution. Elle doit aussi gérer l’exode rural massif qu’elle subit par la création de nouveaux prototypes urbains mixant tous les avantages de la ville et de la campagne.

Pour plus d’informations, consulter le site de l’architecte Vincent Callebaut :http://vincent.callebaut.org/page1-img-flavoursorchard.html

Histoire des arts Imaginer et dessiner la ville du futur p. 170

J’identifie une œuvre artistiqueQ  La Part-Dieu en 2100, vue aérienne est une œuvre réali-

sée par l’architecte belge Luc Schuiten. L’aquarelle de 1,20 mètre de long sur 80 centimètres de hauteur a été présentée lors de l’exposition « Cités végétales, un autre possible », organisée en 2010 par le département du Rhône, l’agence d’urbanisme de Lyon et le musée des Confluences. Le professeur peut amener des éléments de contextualisation et présenter le quartier d’affaires de Lyon Part-Dieu et ses fonctions actuelles.

Je décris et j’interprèteW Luc Schuiten conserve la gare, la tour de la Part-Dieu, les

bâtiments qui contiennent aujourd’hui des logements, des bureaux et des locaux à usage commercial.

E Les usages de certains bâtiments et de certains espaces publics ou de circulation sont revus pour installer des

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E Il s’agit ici d’engager les élèves dans une démarche de pros-pective territoriale  : en groupe, ils devront proposer des aménagements de la friche qui répondront au cahier des charges. Les groupes peuvent travailler sur des thématiques diff érentes et mutualiser ensuite leurs projets ou, au contraire, travailler chacun sur un projet global pour confronter ensuite leurs propositions et en débattre. Les élèves devront réinvestir ce qu’ils auront appris du thème « habiter une métropole » et notamment du sous-thème « la ville de demain ».

L’exercice peut être aussi réalisé en amont du chapitre pour laisser les élèves réfl échir à l’aménagement d’un quartier à venir à partir des problèmes et des contraintes qui auront été dégagés dans le traitement du sous-thème « Les métropoles et leurs habitants » et en liaison avec le thème étudié en CM2 « Mieux habiter ». Dans ce cas, leur projet doit être nourri au fur et à mesure des questions que les élèves soulèveront par les autres doubles-pages du manuel et par les apports du professeur. L’interview proposée dans l’activité 2 p. 175 off re de nombreuses pistes dont les élèves peuvent s’emparer.

2 Je découvre un acteur de la ville de demainQ  Jean-Luc Charles est directeur d’une société qui s’occupe

de l’aménagement de la métropole de Nantes et qui élabore des programmes d’amélioration du cadre de vie urbain (développement et rénovation d’un quartier de la ville par exemple).

W Les élèves doivent lister les diff érentes propositions de trans-formation, en choisir une et justifi er leur choix. C’est une initiation à l’argumentation. Les élèves doivent veiller à utiliser un vocabulaire spécifi que.

E L’urbaniste doit tenir compte de ce qui existe déjà et déterminer ce qui peut être conservé ou pas. Il détermine aussi le nombre d’habitants du futur quartier, ses activités économiques et les services qui seront proposés aux habitants (commerces par exemple), les espaces publics, la taille des rues.

Fiche interview ▶ Retrouvez p.100 d’autres questions

sur l’interview de Jean-Luc Charles.Vous pouvez aussi télécharger la fiche à l’adresse suivante : lienmini.fr/hgemc6-134et la distribuer à vos élèves.

activités de loisirs, des lieux culturels et de rencontre, des commerces de proximité privilégiant les circuits courts. Les circulations sont aussi repensées pour favoriser les mobilités douces. L’approvisionnement de la ville en énergie privilégie les énergies renouvelables moins polluantes, particulière-ment l’énergie solaire. Les transformations les plus visibles concernent cependant la place de la nature en ville.

R Dans cette ville du futur, les toitures et les façades sont végétalisées. Des jardins potagers peuvent être installés sur les toits en terrasse des immeubles et un nouveau parc urbain est proposé. Ces aménagements prévoient d’accroitre la place de la nature dans la ville et d’accorder une place plus importante à l’agriculture urbaine ou de proximité, concevant autrement l’approvisionnement alimentaire des citadins.

Je donne mon avisT Il s’agit ici d’inviter les élèves à argumenter et à débattre

autour des choix proposés par l’architecte. Le professeur peut introduire la notion d’utopie urbaine et de cité idéale. Il peut aussi les amener à réfl échir sur la notion d’un développement urbain soutenable et équitable : ce projet qui remodèle le quartier lyonnais du centre d’aff aires prend-il en compte tous les habitants ? Qui sont les habitants qui pourront profi ter de ces transformations et verront leur environnement urbain s’améliorer ? Tous les habitants sont-ils concernés ?

S’entrainer p. 174

1 Travail de groupe  : nous imaginons la ville de demainQ  La friche Saint-Sauveur est localisée dans le sud de la ville

de Lille, près du périphérique qui conduit aux autoroutes menant à Paris, Bruxelles ou Dunkerque, et de l’institut Pasteur, fondation de recherche dans le domaine de la santé humaine. Elle est située au cœur de la métropole lilloise dans le département du Nord.

W L’objectif est de transformer les 23 hectares de l’ancienne gare de marchandises Saint-Sauveur à Lille en un quar-tier de centre-ville habité et vivant, attractif pour les entreprises qui pourront travailler en collaboration avec l’institut Pasteur. «  Il y aura au moins deux mille nou-veaux logements avec des espaces collectifs au pied des résidences », « un quartier créatif, à côté de l’institut Pasteur, avec des lieux qui accueilleront des entreprises spécialisées dans le domaine de la connaissance ».

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CHAPITRE 12 - GÉOGRAPHIE Habiter un espace à fortes contraintes naturelles et de grande biodiversité p. 176 à 191

La mise en œuvre du programmeEn accord avec les directives officielles, les démarches pédagogiques de ce chapitre sont avant tout fondées sur la découverte, l’étude et l’appréhension progressive de la notion d’habiter. À cet égard, la caractérisation des notions de contrainte et de biodiversité s’approfondit en même temps que l’élève est confronté à différents modes d’habiter des espaces, c’est-à-dire, en creux, à différentes manières de créer des territoires.

▶ La double-page d’ouverture (p. 176-177) permet de capter instantanément le regard et l’intérêt de l’élève, en lui donnant à voir un paradoxe apparent qu’il faudra dépasser : des êtres humains habitent durablement un désert chaud, naturellement peu amène. Le professeur pourra faire émerger ici la notion de contrainte en commençant à la caractériser et en suggérant déjà que les contraintes, loin d’être un obstacle à l’implantation humaine, déterminent plutôt un mode d’habiter particulier.

▶ Les notions présentées dans la double-page Construire des repères géographiques (p. 178-179) permettront à l’élève d’aborder fructueusement les études de cas. Seul ou accompagné, il peut cerner les contours des deux grands outils notionnels du chapitre – la notion de contraintes dans toutes ses déclinaisons et la notion de biodiversité –, comprendre l’intérêt d’un outil épisté-mologique indispensable à l’étude des modes d’habiter – le témoignage – et enfin localiser les espaces étudiés au sein des grands ensembles climatiques à l’aide du planisphère.

▶ L’étude de cas sur les Mongols (p. 180-181) met en évidence un premier type de mode d’habiter pour éviter de subir les contraintes : l’adaptation. Le corpus documentaire permet de saisir les enjeux et les particularités du mode d’habiter mongol : l’élaboration d’un équipement spécifique face aux conditions naturelles (documents 1 et 3), l’adoption du nomadisme afin de tirer le meilleur parti des ressources locales (documents 1, 2 et 3) et la répartition sur un territoire sans frontières politiques nettes (document 4).

▶ L’étude de cas sur La Réunion (p. 182-185) introduit de nouveaux modes d’habiter tout en abordant les problématiques de la relation entre l’être humain et son environnement, avec, en creux, l’enjeu de la biodiversité. L’identification des contraintes propres à cet espace visibles sur le document 1(isolement, climat et relief ) cède la place à une nouvelle attitude des habitants : l’aménagement du territoire qui permet de surmonter ces contraintes (document 2) voire de les transformer en atouts (document 3). La seconde double-page de l’étude de cas se conçoit comme une incarnation et un approfondissement de la notion de biodiversité dont l’enjeu essentiel est de montrer qu’elle entretient une relation indissociable avec l’être humain, qui n’en est qu’un élément constitutif. Après avoir caractérisé cette notion (document 1), l’élève découvre ainsi

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que les êtres humains possèdent vis-à-vis d’elle une responsabilité morale mais aussi systémique (document 4, où affleure déjà la question de la durabilité) dans l’intérêt de sa survie et de son développement (documents 2 et 3).

▶ La double-page Changer d’échelle (p. 186-187) permet ainsi une spatialisation et une sys-tématisation des notions découvertes. En associant les types de contraintes, la répartition des habitants et leur réponse face aux données spatiales (adaptation ou transformation), l’élève peut comprendre que même si les populations ont tendance à se concentrer dans les espaces les plus amènes, la présence de contraintes n’interdit en rien leur implantation et leur développement.

▶ La double-page Apprendre (p. 188-189) fixe les connaissances issues des études précédentes : les différents types de contraintes naturelles, les réponses que les sociétés y apportent selon leurs moyens et leur culture (adaptation, transformation), et enfin les défis soulevés par l’action de l’être humain (développement durable et biodiversité).

▶ Enfin, la double-page S’entrainer (p. 190-191) propose des exercices à la fois ludiques et diversifiés pour vérifier et sédimenter les connaissances acquises. Outre la manipulation des notions de contrainte, d’habiter et de biodiversité (exercices 2, 3 et 4), il s’agit ici de renforcer la culture linguistique (exercice 1) et de stimuler les capacités de recherche personnelle dans une perspective citoyenne (exercice 2).

Bibliographie-sitographie

▶ Ouvrages spécialisés et articles• P.  Blandin, Biodiversité, l’avenir du vivant, Albin

Michel, 2010.Un ouvrage très abordable sur la question, entre panorama historico-scientifique et enjeux actuels de la préservation des espèces et des milieux naturels.• B. Frelat-Kahn et O. Lazzarotti (dir.), Habiter : vers un

nouveau concept, Armand Colin, 2012.Un ouvrage relativement généraliste éclairant les aspects passé, présent et futur de la notion d’habiter.• A.-F.  Hoyaux, « Entre construction territoriale et

constitution ontologique de l’habitant : Introduction épistémologique aux apports de la phénoménologie au concept d’habiter », Cybergeo : European Journal of Geography (en ligne), mis en ligne le 22 mai 2002.

Une stimulante étude des rapports entre les sociétés humaines et leur espace, entre modes d’habiter et représentations culturelles.

▶ Sites Internet• www.ac-grenoble.fr/college/pierre.grange.albertville/images/Char-

bonnier/lexique%20geo.pdf Le lexique de géographie de l’académie de Grenoble est un outil non-exhaustif mais très utile dans la mesure où il propose en ensemble de définitions à vocation vulgarisatrice immédiatement utilisables.

• http://geoconfluences.ens-lyon.fr Le site Géoconfluences est un classique, doté à la fois de dossiers thématiques et régionaux mais aussi d’un lexique géographique à vocation universitaire assez poussé.

▶ À destination des élèves• D. Cheissoux et F. Denhez, La biodiversité, c’est la

vie, Hoëbeke, 2010.Un ouvrage extrêmement accessible, pédagogique et stimulant pour expliquer simplement aux élèves les principaux aspects et enjeux actuels de la biodiversité.

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Les corrigés des questions et des exercicesConstruire des repères géographiques p. 178

Les mots et les outils de la géographie1. On peut remplacer le mot « contrainte » par le mot « dif-ficulté ».

2. Le relief impose deux contraintes aux habitants : la pente et l’altitude.

3. Les géographes utilisent les témoignages car ils consti-tuent une source directe précieuse pour comprendre com-ment les êtres humains habitent leur espace et comment ils le conçoivent.

Les zones climatiques et les points cardinaux1. La rose des vents sert à indiquer les points cardinaux.

2. La Mongolie est située à l’est de l’Europe, en Asie.

3. La Réunion est située au sud-est de l’Afrique.

4. Le Sahara a un climat aride qui impose aux habitants de très hautes températures et une grande sécheresse. L’Antarc-tique a un climat polaire qui impose aux habitants de très basses températures et le gel.

Étude de cas Les Mongols, habitants d’un désert froid p. 180

Je situeQ  Les Mongols se déplacent à travers la Mongolie, la Russie

et la Chine.

W Leurs territoires présentent plusieurs contraintes : l’alti-tude, la pente, le froid, le gel et la neige.

Je comprends un documentE Au premier plan, un jeune berger mongol affronte une

tempête de neige à la recherche d’un renne égaré tandis qu’au second plan les autres bêtes se massent les unes contre les autres pour résister aux éléments. Le jeune berger est vêtu d’une tunique, de gants et d’un bonnet très épais qui semblent constitués de laine de yack.

R Face aux contraintes de leur espace, les Mongols adoptent

un mode de vie nomade qui permet de changer de lieu

de vie selon les saisons et de conserver ainsi les meilleures

conditions de vie possible (présence de pâturages pour

les bêtes, températures supportables).

T Les Mongols se repèrent sur leurs territoires en fonction

des éléments naturels (rivières, montagnes ou arbres).

Je complète un croquis

Y  Titre 1 : les contraintes ; titre 2 : les adaptations humaines.

Étude de cas Habiter l’ile de La Réunion, un espace de contraintes et de grande biodiversité p. 182

J’utilise une carte

Q  Plusieurs contraintes naturelles sont présentes à La Réu-

nion  : l’isolement, un climat tropical propice aux vents

violents et un relief très accidenté.

W Les habitants y sont menacés de cyclones accompagnés

de très fortes précipitations.

E Les parties les plus exposées de l’ile sont celle de la côte

au vent, c’est-à-dire toute la moitié nord-est.

Je comprends un document

R Les habitants surmontent les contraintes du relief et du

climat en s’installant principalement au bas des mon-

tagnes et en bâtissant divers aménagements pour faci-

liter leurs déplacements tels que les routes faisant le

tour de l’ile (et notamment la route du littoral, au pied

de falaises maintenues par des filets), des ports et des

aéroports.

T Les habitants peuvent transformer les contraintes de leur

territoire en atouts par la mise en valeur touristique de

leur patrimoine naturel. Le Piton de la Fournaise notam-

ment fait l’objet d’une politique volontariste d’attractivité

de la part des autorités publiques.

Je raisonneY 

le cl imat, l ' isolement et le rel ief gênent

les habitants

i ls aménagent

l 'espace

i ls transforment

ces contraintes en atouts

i ls construisent des routes et des aéroports

i ls développent le tourisme

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Changer d’échelle Les espaces à fortes contraintes dans le monde p. 186

Des études de cas...Q  On peut citer le Nunavut par exemple.W À l’ouest de l’Amérique du Sud, on peut identifier l’archi-

pel de Polynésie française.

... à l’échelle du mondeQ  Dans le désert du Sahara, la densité de population est

très faible.W Le Nord-Est des États-Unis est une région densément

peuplée ne présentant aucune forte contrainte.E En général, les habitants des déserts froids s’adaptent

à leur milieu plutôt qu’ils ne l’aménagent comme les Mongols dans le désert du Gobi.

S’entrainer p. 190

1 Je connais le vocabulaire des contraintes naturellesQ  Le mot « obstacle » est celui qui se rapproche le plus de

« contrainte ».W Les steppes mongoles constituent un désert froid,

notamment dans la zone du Gobi. Du fait de leur faible densité de population et de leur faible degré d’aména-gement, elles sont à peu près désertes.

E Le terme « sécheresse » est synonyme « d’aridité ». R

Définition Mot

Science qui étudie la vie et le vivant. Biologie

Qualité d’un déchet qui peut être éliminé par la nature. Biodégradable

Récit de la vie d’une personne. Biographie

2 Je présente un acteur de la biodiversité en lien avec les sciences• Pistes de réflexion :

A) Étudier le rôle des abeilles au sein de la chaine alimen-taire, le fonctionnement des processus de pollinisation ;B) Montrer l’universalité du phénomène dans le monde ;C) Présenter le lien entre le travail des abeilles et les enjeux agricoles et environnementaux pour l’être humain.

3 Je connais des espaces à fortes contraintesQ  Le désert du Sahara est marqué par l’aridité.W La chaine montagneuse de l’Himalaya présente un relief

accidenté.E L’ile de La Réunion est marquée par l’isolement.

Étude de cas (suite) p. 184

J’extrais des informations

Q  Les éléments qui constituent la biodiversité réunionnaise

sont les suivants :

-  Animaux  : diverses espèces d’oiseaux et d’espèces

marines ;

- Végétaux : diverses espèces de plantes terrestres (plus

de 600) et marines ;

- Milieux de vie : espaces montagnards (cirque de Mafate,

94 % de la biodiversité de l’ile) et marins (réserve natu-

relle de l’ouest).

Je comprends un document

W L’action des habitants menace la biodiversité de l’ile car

certains aménagements, tels que le projet de nouvelle

route du littoral, risquent de détériorer les milieux de

vie (extraction de roches) et d’introduire des espèces

envahissantes au sein de l’ile.

E La Réunion protège la biodiversité et la met en valeur

par la création de zones protégées terrestres (Parc natu-

rel régional contenant le cirque de Mafate) et marines

(réserve de l’ouest).

J’argumente

R La biodiversité est un atout pour l’ile de La Réunion

car elle s’inscrit dans des paysages naturels à fort

potentiel touristique. Ainsi, le cirque de Mafate, avec

ses paysages sublimes, ses 600 espèces de plantes et

ses oiseaux rares peut attirer bon nombre de randon-

neurs  (document  3). De même, la réserve marine de

l’ouest attire chaque année plusieurs milliers de plon-

geurs professionnels ou amateurs qui viennent admirer

ses 3 500 espèces marines comme on peut le constater

sur le document 2.

Interdisciplinarité Géographie et sciencesa. Voici quelques espèces natu-

relles typiques de La Réunion : le tuit-tuit et le pétrel noir de Bourbon, la liane camaron ou le bois de pomme.b. Le court texte de présentation pourra se diviser en trois parties : la première sur les espèces végétales (nature, milieu et enjeux), la seconde sur les espèces animales (nature, milieu et enjeux), et la dernière sur les perspectives d’évolution de la biodiversité locale.

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R Légende du croquis :1. Contraintes naturelles et risquesVolcan Ruapehu (aplat marron) ;Pentes enneigées (aplat bleu).2. Aménagements humainsInfrastructures touristiques (aplat orange) ;Remontées mécaniques (figuré jaune) ;Route (figuré gris).

T Dans les monde, certaines sociétés font face à diverses contraintes naturelles qui sont un obstacle à leur implan-tation : un relief accidenté, des températures extrêmes, un isolement problématique ou une forêt dense et peu accueillante.Selon leurs moyens et leur culture, certaines sociétés font le choix de transformer leur espace (aménagement du terri-toire) pour surmonter les contraintes et mêmes les transfor-mer en atouts. Ainsi, à Whakapapa en Nouvelle-Zélande, les autorités ont aménagé de couteuses infrastructures pour permettre à un espace montagneux froid et exposé aux risques de devenir une station de ski prisée des touristes où tout est prévu pour garantir un séjour de loisir : infrastruc-tures touristiques, remontées mécaniques, accès routier.

4 Je sais distinguer contraintes et atoutsQ  Cette photographie montre un paysage de haute mon-

tagne enneigée, en l’occurrence la station de ski de Whakapapa en Nouvelle-Zélande, sur les flancs du mont Ruapehu. Au premier plan, on distingue plusieurs infras-tructures touristiques (Q), sans doute des restaurants de montagne. Au second plan, une route (E) permet d’accéder à des remontées mécaniques (T), qui mènent les skieurs en haut des pentes. Enfin, au dernier plan, on aperçoit le sommet du volcan Ruapehu (W), toujours en activité. La pente (R) est l’une des contraintes de cet espace.

W Cet espace est soumis à diverses contraintes : un relief très accidenté, des températures extrêmement basses engendrant neige et gel mais aussi à des risques d’érup-tion volcanique.

E Les contraintes naturelles et les risques : les pentes ennei-gées, le volcan.

Les aménagements humains  : la route, les remontées mécaniques, les infrastructures touristiques.

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CHAPITRE 13 - GÉOGRAPHIE Habiter un espace agricole de faible densité à vocation agricole p. 192 à 209

La mise en œuvre du programmeL’intitulé du thème 2 « Habiter un espace de faible densité » se focalise sur la notion de faible densité qu’il convient de définir et d’expliquer aux élèves. C’est ensuite dans ces espaces de faible densité qu’il faut traiter des espaces à vocation agricole dans différentes parties du globe (pays développés ou pays en développement, espaces intégrés ou non aux dynamiques urbaines).

▶ La photographie d’ouverture du chapitre (p. 192-193) illustre les espaces de faible densité des espaces ruraux au Pérou. Les champs s’étendent à perte de vue. L’habiter est incarné par ces paysans qui surveillent leur troupeau à quelque distance des habitations. La notion d’espace à vocation rurale est soulignée par les diagrammes circulaires présentant l’évolution de la part de la population rurale dans la population totale depuis 1900 et jusqu’en 2030 (projections).

▶ La page Construire des repères géographiques (p. 194-195) permet de fixer les mots clés du chapitre. Les infographies et la photographie incarnent les mots de la géographie tandis que la carte, en revenant sur la notion de faible densité, localise ces espaces dans le monde et complète l’étude des grands repères géographiques.

▶ Le choix des deux études de cas correspond aux attentes du programme qui conseille de comparer des espaces des pays du Nord et des pays du Sud. Elles illustrent l’étendue des diffé-rences entre des espaces de faible densité à vocation agricole riches et parfaitement intégrés aux dynamiques urbaines et des espaces ruraux en déprise et en voie de désertification.

▶ La première étude de cas (p. 196-199) est centrée sur un espace faiblement peuplé à vocation agricole d’un riche pays du Nord, les États-Unis, intégré aux dynamiques urbaines. La première partie de l’étude porte sur les faibles densités et l’agriculture intensive tandis que la seconde partie insiste sur l’intégration de ces espaces à l’économie et aux dynamiques urbaines. La question des conséquences environnementales d’une telle agriculture permet d’aborder la dimension prospective demandée par les programmes.

▶ La seconde étude de cas (p. 200-203) présente un espace de faible densité à vocation agricole au Sénégal (un pays en développement). La première double-page est centrée sur le mode de vie et de subsistance dans une région en proie à la désertification. Deux grandes photographies présentent le milieu, le village et les activités. La seconde double-page explore les initiatives mises en place dans la région pour lutter contre la pauvreté et la désertification. Il s’agit là d’aller à l’encontre de « l’Afro-pessimisme » et de montrer que le développement durable est un modèle de développement applicable aussi dans les pays en développement, même s’il est limité et compliqué à mettre en œuvre.

▶ Après ces études qui permettent d’observer des réalités géographiques concrètes, la double-page Changer d’échelle (p. 204-205) met en relation les études de cas avec d’autres lieux dans le monde.

▶ La double-page Apprendre (p. 206-207) fixe les grands repères du chapitre qui seront réinvestis dans les pages S’entrainer (p. 208-209). Ces exercices proposent de travailler en particulier sur les compétences se repérer dans l’espace, pratiquer différents langages (et notamment le langage cartographique) et bien sûr écrire pour construire sa pensée.

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l’horizon indiquent une présence humaine. Il n’y a donc que des bœufs sur la photographie et pas d’habitant ce qui est signe de très faibles densités de population humaine.

E Plusieurs dizaines de milliers de bêtes vivent dans ce feedlot  : 230 000 sur les 6 parcs d’engraissement que compte la compagnie. Les bovins sont engraissés avec une nourriture sélectionnée par des vétérinaires et des nutritionnistes (souvent des tourteaux de soja dont la teneur en protéines est forte et qui permettent d’engraisser plus rapidement le bétail).

Je comprends un documentR Dans un ranch, l’élevage est extensif alors que dans le

feedlot c’est un élevage intensif. Le ranch couvre une superficie de 207  000  ha soit 2  070 km2 et nourrit 6 800 têtes de bétail alors que le feedlot couvre 22 000 ha soit 220 km2 et nourrit 230 000 têtes de bétail. Si on calcule la densité de bêtes au km2, on trouve 3,2 têtes par km2 dans le ranch (6 800 : 2070) contre 1045,45 têtes dans le feedlot (230 000 : 220).

T Pour garantir la bonne santé des bêtes, les éleveurs uti-lisent des produits pharmaceutiques en grande quantité. Ils servent aussi à prévenir les maladies, à engraisser les bêtes plus rapidement…

Je raisonneY  La pratique de l’élevage a beaucoup évolué depuis 50 ans.

Le ranching qui utilise de vastes espaces pour pratiquer un élevage extensif tend à disparaitre, au profit d’un élevage intensif en parc d’engraissement, les feedlots. Désormais, les bêtes sont concentrées dans des enclos par dizaines de milliers et sont nourries artificiellement (elles ne broutent pas d’herbe) et ingèrent d’importantes quantités d’anti-biotiques, fortifiants et autres produits pharmaceutiques, destinés à les engraisser plus vite.

Construire des repères géographiques p. 194

Les mots et les outils de la géographie1. Un espace de faible densité est un espace dans lequel le nombre de personnes par km2 est peu important, moins de 30 habitants par km2.2. Dans les pays en développement, la population rurale est majoritairement constituée d’agriculteurs.3. Le contraire d’un espace rural est un espace urbain.4. La photographie représente un paysage rural du Sahel sénégalais. Le Sahel étant la bordure du désert du Sahara.

La légende d’une carte : les densités de population1. Les plages de couleurs sur la carte représentent les den-sités de population.2. Les espaces de faible densité correspondent à la plage de couleur jaune très clair nommée « régions très peu peuplées ».3. Un point sur la carte représente 500 000 habitants.4. L’Antarctique est une région vide d’habitants. On peut aussi signaler le Groenland, le Grand Nord canadien, l’Alaska, le désert du Sahara, le désert australien ou encore la forêt amazonienne comme régions vides d’habitants.

Étude de cas Un espace agricole au Texas p. 196

J’extrais des informationsQ  La photographie représente un feedlot au Texas dans

lequel un cowboy à cheval déplace des bœufs d’un enclos à l’autre. On voit nettement les barrières de l’enclos puisque le bétail est parqué et chaque bête est marquée (pastille jaune sur le flanc) pour indiquer son âge ce qui déterminera l’alimentation qui lui est destinée.

W Cette photographie décrit un paysage de feedlot. Elle montre d’immenses parcs à bestiaux qui s'étendent à perte de vue. Seuls les silos et quelques bâtiments à

Les corrigés des questions et des exercices

Bibliographie-sitographie

▶ Ouvrages spécialisés et articlesSur la population mondiale• O. David, La population mondiale - Répartition, dynamique et

mobilité, Armand Colin, 2015 (3e édition).

Sur l’agriculture• B. Charlery de La Masselière, Penser la question paysanne en

Afrique intertropicale, Presses universitaires du Mirail, 2014.• D.  Dlimi, L’agriculture des pays en développement face à

l’Organisation mondiale du commerce, L’Harmattan, 2014.

▶ En ligne• « Vivre en milieu rural », revue information

sociale, n° 164, 2011-2012. www.cairn.info/revue-informations-sociales-2011-2-page-11.htm

• « Désertification et réponses paysannes », revue AGRIDAPE sur l’agriculture durable à faible apport externes, vol.  28, n°  3, décembre 2012. www.iedafrique.org/IMG/pdf/Agridape_No28-3_Decembre-2.pdf

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Maitrise de la langue

Je forme un champ lexicala. Le terme « intensité » correspondant à

l’adjectif « intensif ».b. Dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, on parle de système extensif, en opposition au système intensif.

Étude de cas (suite) p. 198

J’extrais des informationsQ  Les acteurs économiques de la filière du bœuf aux États-

Unis sont les producteurs de nourriture pour animaux ainsi que les éleveurs, les employés des feedlots (cowboys, vétérinaires, comptables ), le personnel des abattoirs et de toutes les industries de transformation de la viande et bien sur le consommateur de viande. On pourrait rajouter les bœufs eux-mêmes à tous ces acteurs !

W Dans ce restaurant on consomme du steak de bœuf. Le restaurant d’Amarillo est célèbre pour son Texas King ou steak de 2 kg qui est offert à celui qui parvient à le manger seul en moins d’une heure !

Je comprends un documentE Les conséquences de l’élevage intensif pour les animaux

sont nombreuses : ils vivent sur des espaces artificiels et surpeuplés, ils sont nourris de maïs et de soja OGM et sont dopés aux antibiotiques pour grossir plus vite. De plus, les conditions dans lesquelles ils sont transportés puis abat-tus sont désastreuses. Pour le consommateur, la viande consommée contient des antibiotiques et, surtout, ce type d’élevage a d’importantes conséquences environnemen-tales sur les nappes phréatiques et les sols notamment.

R Ce type d’élevage est couteux pour l’environnement puisqu’il nécessite beaucoup de surface disponible. Par ailleurs, il est gourmand en eau par rapport à la culture de céréales ou même à l’élevage d’animaux plus petits et il émet des gaz à effet de serre.

T On peut dire que cet espace agricole est intégré à l’espace urbain grâce à la filière agroalimentaire car la viande pro-duite dans le feedlot est transformée directement à la ville voisine et elle y est souvent en partie consommée. Cette agriculture intensive n’est possible qu’avec la proximité des marchés urbains.

J’argumenteY  L’élevage intensif de bovins fait vivre de nombreux acteurs

car il permet une production commerciale. Mais il néces-site une grande concentration d’animaux, ce qui est possible dans les espaces faiblement peuplés proches des marchés urbains. Cette forte concentration d’ani-maux et les méthodes d’engraissement ont de lourdes conséquences sur l’environnement comme la pollution des eaux et des sols.

Étude de cas Un espace agricole au Sahel sénégalais p. 200

Je situeQ  Le Sahel sénégalais est une région d’Afrique située en

bordure du Sahara, au nord du pays, le long de la frontière avec la Mauritanie.

W La photographie montre un paysage aride, composé de quelques grands arbres (de type acacias) à l’arrière-plan et un sol dénué de végétation au premier plan. C’est dans ce milieu que vit l’éleveur nomade qui tente de nourrir un troupeau de chèvres. La pauvreté de la nourriture disponible oblige l’éleveur à déplacer son troupeau pour trouver de quoi le nourrir : c’est la transhumance.

Je comprends un documentE L’absence de pluie et la sècheresse pénalisent la produc-

tion agricole dans ces régions.R Les éleveurs sont obligés de pratiquer la transhumance

en « suivant les précipitations » qui assurent la nourriture de leurs bêtes.

T Le type d’agriculture pratiquée est une l’agriculture vivrière. Parfois, les paysans sont contraints d’émigrer vers les centres urbains lorsqu’ils n’ont plus rien et ne peuvent survivre : c’est l’exode rural.

Je structure ma penséeY  Au premier plan, on distingue un groupe d’une quinzaine

de femmes accompagnées d’enfants et de bébés qui sont regroupées autour d’un puits. Elles ont toutes des bassines pour prendre de l’eau.Au second plan, on distingue le village. La plupart des maisons sont des cases en terre battue ou en torchis avec des toits de chaume. Il ne semble pas y avoir d’électricité. Au fond, on voit quelques maisons en ciment avec des toits de tôle. Entre ces maisons, quelques arbres consti-tuent l’unique végétation du village.À l’arrière-plan, le paysage est désolé  : il se compose de cailloux et parfois de quelques buissons mais il n’y a quasiment pas de végétation autour et dans le village.

Étude de cas (suite) p. 202

J’extrais des informationsQ  La Grande Muraille verte est un projet développé par l’Union

africaine pour affronter les conséquences sociales, écono-miques et environnementales de la dégradation des terres et de la désertification dans le Sahara et le Sahel. Sur 7 600 km d’est en ouest, de l’Atlantique à la mer Rouge, il s’agit de planter une végétation qui constituerait une barrière contre la désertification du Sahel et l’avancée du désert.

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S’entrainer p. 208

1 Je complète un croquis de paysageQ  La forêt amazonienne se situe en Amérique du Sud et

l’exemple proposé est localisé au Brésil.

W Les Brésiliens défrichent la forêt pour gagner de nouvelles terres. C’est ce qu’on appelle un front pionnier.

E

Elément du paysage

Numéro sur la photo

Figuré sur le croquis

Espace bâti 4 Figuré de surface rose

surface cultivée 3 Figuré de surface vert clair

Limite des champs 6 Trait (ligne)

marron

Route 5 Trait (ligne) gris

Forêt 1 Figuré de surface vert foncé

Espace détruit 2 Figuré de surface jaune

R Les figurés linéaires (traits) permettent de représenter des routes ou des limites.

Les figurés de surface (aplat de couleurs) permettent de représenter des zones de grande taille.

Les figurés ponctuels (carrés, points...) permettent de représenter des endroits précis.

2 Je lis une carteQ Le thème de la carte est la proportion de ruraux en pour-centage de la population totale.

W L’adjectif « rural » signifie qui concerne la campagne.

E Les plages de couleurs représentent la proportion de ruraux dans la population du pays.

R Le cartographe a utilisé un dégradé de couleurs pour montrer la hiérarchisation. Plus la couleur est foncée, plus le nombre de ruraux dans la zone est important.

T La région du monde dans laquelle les ruraux sont les plus nombreux est l’Afrique.

3 Je compare les différents types d’espaces agricolesDans les pays développés, l’agriculture pratiquée est une agriculture commerciale, fortement mécanisée, qui utilise des engrais ou des produits pharmaceutiques pour l’éle-vage. Cette agriculture est parfaitement intégrée à la filière agroalimentaire qui transforme les produits consommés dans les milieux urbains.

À l’inverse, dans certains pays en développement, l’agriculture reste vivrière et l’élevage est transhumant. Les populations sont majoritairement pauvres ce qui entraine un fort exode rural.

Consulter le site de la Grande Muraille verte pour plus d’infor-mations : www.grandemurailleverte.org W Les solutions mises en place pour lutter contre la pau-

vreté sont la création de la réserve de biosphère du Ferlo qui permet la création de nombreuses activités comme l’écotourisme, la pisciculture, les activités forestières et la recherche.

E L’ONU, par le biais de l’UNESCO, est à l’origine de cette réalisation.

Je raisonneR Ces solutions vont améliorer grandement la vie des habi-

tants, leur permettre d’avoir des activités économiques rémunératrices et de continuer à vivre sur place. Pour l’environnement, le bénéfice est tout aussi important puisque les écosystèmes sont préservés ainsi que la richesse de la faune et de la flore.

T Les principaux obstacles au projet sont la lenteur de sa réalisation et les crises économiques et/ou politiques que traversent l’ensemble des pays concernés par le projet.

Je caractérise des espacesY  Dans les pays en développement comme le Sénégal, l’agri-

culture est vivrière et l’élevage le plus souvent pastoral. Les populations sont assez pauvres. Des initiatives sont proposées par de grandes institutions pour lutter contre la désertification et la pauvreté.Dans les pays développés comme les États-Unis, les pro-ductions sont commerciales et l’élevage intensif conduit à de nombreuses atteintes à l’environnement.

Changer d’échelle Les différents types d’espaces agricoles p. 204

Des études de cas...Q  Le type d’élevage pratiqué au Texas est un élevage inten-

sif. Les autres régions du monde dans lesquelles ce type d’élevage est pratiqué sont l’Europe, l’Australie, le Brésil ou l’Amérique du Sud.

W Au Sénégal, le type d’élevage pratiqué est un élevage nomade. Il est pratiqué en Afrique (à l’exception de l’Afrique australe), en Asie occidentale et centrale et dans l’extrême nord de la Sibérie, de la péninsule scandinave et de l’Alaska.

... à l’échelle du mondeQ  Les différents types d’agriculture pratiqués dans le monde

sont l’agriculture vivrière et l’agriculture commerciale. L’éle-vage nomade appartient à l’agriculture vivrière alors que l’élevage intensif appartient à l’agriculture commerciale.

W Dans les pays développés, l’agriculture commerciale domine.E Les deux zones où la population rurale reste majoritaire

se localisent en Afrique et en Asie. Elles correspondent à des pays en développement.

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CHAPITRE 14 - GÉOGRAPHIE Habiter les littoraux p. 210 à 227

La mise en œuvre du programmeCe chapitre a pour ambition de faire comprendre aux élèves pourquoi les littoraux sont aujourd’hui des espaces de plus en plus convoités et comment ils sont habités. Il s’agit donc de faire découvrir la diversité des aménagements et des usages parfois conflictuels de ces espaces et les différents enjeux qui y sont liés, notamment en matière de développement durable. La mise en œuvre du chapitre doit permettre de sensibiliser les élèves à la vulnérabilité des littoraux face aux menaces que font peser les différents aménagements et activités humaines sur la faune et la flore. On ne négligera pas pour autant les différentes opportunités et les moyens mis en œuvre pour assurer la mise en valeur de ces espaces et la maitrise des ressources. Deux études de cas sont mises au service de la démonstration.

▶ La première étude de cas (p. 214-217) porte sur le développement du tourisme littoral à Dubaï. Dubaï est désormais une ville mondiale qui sera de nouveau évoquée dans les leçons de géographie sur la mondialisation au collège comme au lycée. L’étude du tourisme balnéaire en fournit une approche certes restrictive mais qui permet de fixer chez les élèves un repère-clé de la géographie du monde actuel. L’étude met l’accent sur la diversité des usages touristiques et les aménagements spectaculaires qui ont été réalisés afin que les élèves puissent s’interroger sur les impacts sociaux et environnementaux du tourisme littoral. Une attention particulière est portée aux aménagements destinés à la maitrise durable des ressources.

▶ La seconde étude de cas (p. 218-221) traite de la baie d’Algésiras, une des plus importantes zones industrialo-portuaires d’Europe. La première partie se prête particulièrement à l’observation, à la description et à l’analyse de paysage ainsi qu’à la mise en œuvre de la méthode du croquis. Il s’agit principalement d’identifier les aménagements caractéristiques d’une ZIP mais également d’en comprendre les facteurs géographiques de localisation. C’est l’occasion de réfléchir à la notion d’interface même si celle-ci ne sera pas nommée en classe de 6e. Dans la seconde partie, l’accent est mis sur l’articulation entre les opportunités économiques et sociales offertes par la ZIP et les menaces que celle-ci fait peser sur l’environnement. Elle peut être l’occasion d’évoquer les conflits d’usage entre les activités industrielles, le tourisme et la pêche.

▶ Si une attention particulière est apportée aux conséquences environnementales des aména-gements et des activités humaines, les deux études évitent d’opposer systématiquement nature et aménagement et de dresser un tableau misérabiliste des dégradations environnementales. Elles tentent au contraire de faire réfléchir les élèves en matière d’opportunités, de maitrise des ressources et de conjecture des espaces étudiés.

▶ Le planisphère de la double-page Changer d’échelle (p. 222-223) permet d’effectuer un travail de généralisation à l’échelle mondiale, de penser les littoraux à l’échelle de la globalisation et des liens qui les unissent, notamment par les routes maritimes. Il rend compte par ailleurs des fortes densités humaines des régions littorales et met en relation le développement et la littoralisation des activités. En effet, les principaux littoraux industrialo-portuaires et touristiques sont situés dans les trois grandes aires de puissance. Pour faciliter la compréhension et la mémorisation des élèves, la légende du planisphère, le plan de la leçon p. 224 et l’organisation de la carte mentale p. 225 sont chaque fois structurés en trois parties : peuplement/attractivité, aménagements, menaces.

▶ Les exercices proposés en page S’entrainer (p. 226-227) permettent de réinvestir les connais-sances et capacités travaillées au cours du chapitre.

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Je complète un croquisLe figuré rouge correspond à la ville de Dubaï et ses gratte-ciels.Le figuré orange correspond à l’ile artificielle avec ses rési-dences de luxe et ses plages.Le figuré jaune correspond au complexe hôtelier sur le littoral.

Étude de cas (suite) p. 216

J’extrais des informationsQ  L’essor du tourisme profite à des secteurs économiques

telle que la construction de bâtiments et d’infrastructures ainsi que des services (ex. l’hôtellerie, la restauration, le commerce de luxe).

W L’aménagement de la station de ski permet de diversifier l’offre de loisirs. La station de ski est particulièrement attractive car elle constitue une exception dans cette région désertique.

Je comprends un documentE Au premier plan, on peut voir une pelleteuse et des

ouvriers travaillant sur une plage pour installer des équi-pements de drainage. Au second plan, on aperçoit la mer et un grand hôtel de luxe. Ce document évoque les menaces environnementales sur les réserves de sable des plages du littoral.

R Pour satisfaire ses besoins croissants en eau, la ville recourt au dessalement de l’eau de mer.

T Les aménagements touristiques constituent une menace pour la faune et la flore du littoral. Les activités de dessa-lement dégradent la qualité de l’eau (« sursanilisation »), les divers aménagements provoquent la perturbation ou la destruction des écosystèmes marins les plus fragiles.

Je complète un schémaY  • Des activités variées

ex : activités balnéaires, shopping, ski...• Des aménagements spectaculairesex : iles artificielles, gratte-ciels

Construire des repères géographiques p. 212

Les mots et les outils de la géographie1. La mer est représentée en bleu, le continent en vert.2. Question ouverte.3. Un croquis est un dessin représentant un espace de manière simplifiée. Il permet de comprendre comment celui-ci est organisé.

Les mers et les océans1. Les noms des océans sont écrits en lettres capitales bleu foncé.2. L’océan Atlantique est situé à l’ouest de l’Europe.3. Les noms des mers sont écrits en italique bleu.4. Algésiras est située au bord de la mer Méditerranée.5. Dubaï est située dans le Golfe persique.

Étude de cas Dubaï, un nouveau littoral touristique p. 214

Je situeQ  Dubaï est située à l’ouest de l’Asie, au Moyen-Orient.W Dubaï est située en milieu désertique.

J’extrais des informationsE Les touristes viennent à Dubaï pour profiter des activités

balnéaires, du confort des nombreux hôtels de grand luxe (40 % des 650 hôtels) mais aussi du shopping avec les 95 centres commerciaux qui se trouvent dans la ville.

R Chaque année, la ville de Dubaï accueille plus de 11 mil-lions de touristes, soit 5 fois le nombre de ses habitants. Les touristes sont surtout originaires d’Arabie saoudite, d’Inde et d’Europe (Britanniques).

T Pour le logement des touristes, Dubaï a fait construire de nombreux hôtels et des résidences de luxe. De vastes iles artificielles ont également été aménagées. Elles per-mettent notamment d’étendre les espaces littoraux des-tinés aux activités balnéaires.

Les corrigés des questions et des exercices

Bibliographie-sitographie

▶ Ouvrages et revues• M. Bourgou et J.-M. Miossec, Les littoraux, enjeux et dynamiques, PUF, 2010.• P. Duhamel, « Le tourisme », La Documentation photographique, n° 8094, La Documentation française, juin 2013.• N. Escach (dir.), Géographie des mers et des océans, Dunod, 2015.• A. Frémont et A. Frémont-Vanacore, « Géographie des espaces maritimes », La Documentation photographique,

n° 8104, La Documentation française, mars 2015.• A. Miossec (dir.), Dictionnaire de la mer et des côtes, Presses universitaires de Rennes, 2012.• A. Miossec, Les littoraux entre nature et aménagements, Armand Colin, 2004.

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• Des ressources à maitriserex : l’énergie, l’eau douce, le sable des plages• Des problèmes environnementauxex : dessalement de l’eau de mer et bétonnisation exces-sive fragilisent les écosystèmes littoraux

Étude de cas La baie d’Algésiras, un littoral industrialo-portuaire p. 218

Je situeQ  Le port d’Algésiras est situé au sud de l’Espagne, près du

détroit de Gibraltar.W Le détroit de Gibraltar relie la mer Méditerranée et l’océan

Atlantique.

J’utilise une photographieE Le premier plan montre une plateforme de stockage pour

les conteneurs. Au second plan, on aperçoit des portiques utilisés pour le transbordement des conteneurs. Un porte-conteneur est amarré au quai. Au troisième plan, on voit la baie d’Algésiras et, plus loin encore, on aperçoit la ville de Gibraltar.

R Les principales activités économiques de la baie d’Algé-siras sont le transbordement des conteneurs, le stockage et le raffinage pétrolier.

Je raisonneT Pour permettre le développement des activités industrialo-

portuaires, les êtres humains ont aménagé des digues, des quais, des terrepleins et des usines de raffinage.

Y  Algésiras est une zone industrialo-portuaire. C’est un espace qui associe un port de marchandises permettant le transbordement et le stockage des conteneurs trans-portés par les porte-conteneurs, ainsi que des usines qui effectuent le raffinage du pétrole.

Maitrise de la langue

Je forme un champ lexicalLes mots suivants peuvent être associés

au champ lexical de la mer : « navire », « pétrolier », « quai », « industrialo-portuaire »,

« maritime », « terreplein », « plage », « baie ».

Étude de cas (suite) p. 220

J’extrais des informationsQ  Les principales activités de la zone industrialo-portuaire

d’Algésiras sont l’approvisionnement des navires en pétrole, le transport et le stockage de marchandises, le transit de voyageurs entre l’Espagne et le Maroc.

W Il s’agit de la phrase suivante : « il y a quelques semaines […], le Bulletin Officiel de l’État annonçait ainsi la valida-tion de trois projets et d’un budget de 9,2 millions d’euros pour améliorer, aménager ou réhabiliter plusieurs zones clés dans l’enceinte du port .»

Je comprends un documentE Les activités du port sont bénéfiques pour les habitants

d’Algésiras car elles créent des emplois dans une zone qui connait un important chômage.

R Au premier plan, on voit une plage où des hommes tra-vaillent pour enlever les traces de pollution (boulettes de mazout) dues aux navires. Au second plan, on aperçoit un pont. Au troisième plan enfin, on voit une zone portuaire avec un porte-conteneur et des portiques à conteneurs. On distingue au loin le rocher de Gibraltar.

T L’expression « bombe environnementale » est utilisée pour définir les risques importants de dégradation de l’environnement marin que pourraient provoquer des accidents liés aux hydrocarbures.

Je raisonneY  Chaque année, plus de 100 000 navires transitent par

la baie d’Algésiras. La baie se trouve près du détroit de Gibraltar qui est situé sur l’une des plus importantes routes maritimes de la planète.Grâce à cette situation géographique favorable, le port d’Algésiras s’est spécialisé dans le transbordement des conteneurs, l’approvisionnement des navires en pétrole, mais aussi le transport de passagers. Ces activités apportent annuellement 80 milliards d’euros de chiffre d’affaires et créent de nombreux emplois.Cependant, le trafic maritime, les activités de ravitaille-ment en carburant et le raffinage du pétrole sont des activités polluantes et dangereuses pour l’environnement. On parle de « bombe environnementale ».

Je caractérise des espacesU 

Dubaï Algésiras

Activités et aménagements de ce littoral

• Station balnéaire avec activités nautiques, de

plage, hôtellerie et commerces

de luxe.• Aménagement d’iles artificielles et d’une station

de ski avec climat et neige

artificielles.

• Zone industrialo-portuaire pour le transbordement

des conteneurs, le raffinage pétrolier et le ravitaillement

des navires en carburant.

• Aménagement de digues,

de terrepleins, de plateformes de stockage, de portiques à conteneurs,

d’usines.

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W Algésiras est un littoral industrialo-portuaire. Rotterdam, au nord de l’Europe, et Shanghai, à l’est de la Chine, sont des exemples de littoraux industrialo-portuaires.

…à l’échelle du mondeQ  Les principaux littoraux touristiques et industrialo-por-

tuaires sont situés en Europe, en Amérique du Nord et en Asie de l’Est.

W Les littoraux les plus touchés par les marées noires sont situés en Amérique du Nord, en Europe et dans le golfe Persique. Cela s’explique soit par la présence des grandes routes maritimes soit par l’exploitation de gisements pétroliers en mer.

E Calcutta, en Asie du Sud, et New York, en Amérique du Nord, sont deux grandes agglomérations littorales mena-cées par la montée des eaux.

Problèmes de développement

durable dece littoral

• Maitrise des ressources en eau.• Affaissement des sols et montée des eaux menacent les plages et les iles

artificielles.• Menaces sur

la faune etla flore marine.

• Pollution et risques de marée noire menacent

la faune et la flore marines.

Changer d’échelleLes littoraux dans le monde p. 222

Des études de cas Q  Dubaï est un littoral touristique. Le littoral méditerranéen

ou l’archipel des Antilles sont d’autres exemples de litto-raux touristiques.

S’entrainer p. 226

1 Je localise des espaces littoraux

2 J’analyse les raisons de l’attractivité des littorauxQ  Le littoral atlantique est une des régions les plus attrac-

tives de France. Sa population a augmenté de 0,8 % par an entre 2006 et 2011.

W Les nouveaux habitants sont surtout des jeunes actifs et des retraités.

E Cela s’explique par la création d’emplois et la recherche de « la vie au grand air ».

3 Je comprends les conséquences du réchauffement climatiqueQ  Le village de Kivalina en Alaska est menacé par la montée

des eaux due au réchauffement climatique et à la fonte de la banquise. La phrase qui l’indique est celle-ci : « Pour

N

AMÉRIQUEDU NORD

AMÉRIQUEDU SUD

AFRIQUE

EUROPE

ASIE

OCÉANIE

OcéanPacifique

OcéanAtlantique

OcéanPacifique

OcéanIndien

New York

Riode Janeiro

Lagos

Algésiras Istanbul

DubaïCalcutta

Shanghai

SingapourCanalde Panama

Canalde Suez

Détroit deGibraltar

certains experts, Kivalina est tout simplement condamné

à être noyé d’ici à peine 10 ans. »

W Cette situation a de graves conséquences sur la vie des

habitants puisque le village a été inondé à plusieurs

reprises lors des dix dernières années et qu’il est désormais

envisagé de le déménager.

E Les habitants ont fait construire une barrière artificielle

pour stopper l’érosion du sol due à la mer, mais celle-ci

s’avère peu efficace.

4 Je localise les principaux ports

On peut inciter les élèves à sélectionner des régions où ils sont

déjà allés ou bien les principaux lieux évoqués lors du cours.

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CHAPITRE 15 - GÉOGRAPHIE La répartition de la population mondiale et ses dynamiques p. 228 à 247

La mise en œuvre du programmeCe chapitre est le premier du dernier thème du programme de géographie du cycle 3. Il permet de réaliser une mise en perspective des chapitres précédents, en étudiant à l’échelle mondiale quels sont les territoires les plus habités.

▶ L’entrée du chapitre ne se fait donc pas par des études de cas mais par la lecture d’un planis-phère proposé dans la double-page Carte-clé (p. 232-233). Ce planisphère situe les principaux foyers de peuplement et les « déserts humains » (thème 2 : habiter un espace de faible densité), les plus grandes métropoles (thème 1 : habiter une métropole) et les littoraux le long desquels se concentre la population mondiale (thème 3 : habiter les littoraux).

▶ Les dossiers consacrés au peuplement de l’Europe (p. 234-235) et de la Chine (p. 236-239) permettent ensuite de décrire la répartition de la population, de l’expliquer et d’aborder les dynamiques de peuplement. Le dossier sur le peuplement de l’Europe insiste sur les contrastes de densité (doc. 1) puis repose sur des documents qui permettent d’expliquer ces inégalités, en prenant garde de ne pas faire de déterminisme fondé sur les facteurs physiques. Si le document 1 permet de faire le lien entre les formes de reliefs et les contrastes du peuplement, le document 4 complète l’analyse en soulignant l’impact des activités économiques et de l’histoire du peuplement.

Le dossier consacré à la Chine vise aussi la description (doc. 1) et l’explication du peuplement (le document 1 établit la corrélation entre le peuplement et les contraintes physiques, les documents 2 et 3 soulignent l’importance de la riziculture), puis insiste sur les dynamiques du peuplement, caractérisées par l’attractivité des métropoles (doc. 1 et 4) et des littoraux (doc. 3).

▶ Le nouveau programme préconise une approche géo-historique ainsi que l’initiation à la géo-graphie prospective. Le dossier proposé aux pages 240-241 permet ainsi de relever l’importance du facteur historique sur le peuplement de la Terre : les principaux foyers de peuplement le sont depuis l’Antiquité.

▶ Le dossier sur l’Afrique (p. 242-243) permet quant à lui de se projeter jusqu’en 2040. Le choix de l’Afrique se justifie par le dynamisme démographique actuel et futur de ce continent, qui pourrait concentrer un quart de la population mondiale d’ici 25 ans et la moitié des enfants de la planète en 2100. Les documents 2, 3 et 4 permettent l’analyse de ces dynamiques tandis que la photographie d’un bidonville permet de comprendre la difficulté des pays africains à faire face aux besoins essentiels d'une population de plus en plus nombreuse.

▶ La double-page Construire des repères géographiques (p. 230-231) et la double-page Apprendre (p. 244-245) constituent des points de repères utiles à l’élève qu’il pourra mobiliser dans les exercices proposés dans la double-page S’entrainer (p. 246-247).

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Carte-clé La répartition de la population mondiale p. 232

Les connaissances-clés

Q  La plupart des métropoles mondiales sont concentrées

en Asie du Sud et en Asie de l’Est.

W L’Amazonie et le Sahara sont deux espaces faiblement

peuplés.

E L’Amazonie est peu peuplée à cause de la forêt dense ; le

Sahara est peu peuplé car c’est un désert chaud.

R Le littoral de la mer Méditerranée et le littoral de l’océan

Pacifique, en Asie, sont densément peuplés.

T La population mondiale se concentre dans certains

foyers de peuplement. L’Asie du Sud et l’Asie de l’Est

regroupent près de la moitié de la population mondiale.

Construire des repères géographiques p. 230

Les mots et les outils de la géographie

1.  L’Inde est un pays avec une forte concentration de la

population / L’Inde est un pays très peuplé.

2. Un espace densément peuplé est un foyer de peuplement.

Un espace peu peuplé est un désert humain.

L’échelle d’une carte

1. Un centimètre correspond à 1700 kilomètres.

2. Un centimètre correspond à 100 kilomètres.

3. La carte Géoportail permet d’observer plus de détails.

4. a : le planisphère ;

b : le planisphère ;

c : le planisphère.

Les corrigés des questions et des exercices

Bibliographie-sitographie

▶ Ouvrages universitaires• V. Adoumié, Géographie de l’Europe (dir.),

Hachette Supérieur, 2013.La deuxième partie est consacrée aux populations de l’Europe. Les inégalités de peuplement y sont décrites puis expliquées par les contraintes physiques, l’histoire du peuplement, le dynamisme des espaces productifs.• O. David, La population mondiale : répartition,

dynamique et mobilité, Armand Colin, 2015 (3e édition).

Un ouvrage de synthèse, qui étudie tant la répartition de la population que les dynamiques démographiques dans le monde.• G. Pison, Atlas de la population mondiale,

Autrement, 2009.Un ouvrage qui propose une analyse prospective des dynamiques de la population et qui mesure les effets de la croissance démographique et du vieillissement de la population.• T.  Sanjuan, Atlas de la Chine, Autrement,

2015.Les pages 57 à 67 sont consacrées à la Chine des villes.

▶ Rapports de l’ONU• World Population Prospects 2015 Revision, ONU, 2015.Un rapport qui propose de multiples données statistiques sur la répartition de la population mondiale, la répartition par âges et par sexes, les dynamiques de peuplement dans les différents pays du monde.• World Urbanisation Prospects 2014, ONU, 2015.Un rapport réactualisé chaque année, qui fournit toutes les données statistiques sur les dynamiques de peuplement dans les villes du monde.• Afrique, Génération 2030, Unicef, 2014.Le chapitre 1 (pages 13 à 43) est consacré à la démographie enfantine en Afrique. Il aborde toutes les caractéristiques des dynamiques de peuplement du continent.

▶ Sites Internet

• www.ined.fr Le site de l’INED propose de multiples publications. En choisissant les onglets « Tout savoir sur la population / les graphiques, les cartes / tous les pays en graphiques », vous accédez à de nombreuses données statistiques et à la possibilité de construire très facilement des documents statistiques, pour la période 1950-2100.

• www.100people.org Un projet très intéressant pour les élèves, pro-posant une simulation très intéressante : « si le monde avait 100 personnes ».

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Plus de la moitié des habitants de la planète sont en Asie. Les

foyers de peuplement regroupent par ailleurs des grandes

villes. Au contraire, les espaces peu peuplés sont les régions

froides ou arides, celles occupées par la forêt dense ou par

des montagnes d’altitude élevée.

DossierLe peuplement de l’Europe p. 234

Je comprends un document

Q  Barcelone se situe sur le littoral de la mer Méditerranée.

W Barcelone est une ville très peuplée. La population se

concentre le long de la mer (présence du port) alors que

les montagnes qui sont dans l’arrière-pays sont moins

peuplées.

J’extrais des informations

E La population qui habite en Europe a augmenté  : elle

a plus que triplé depuis 1800. On compte 150 millions

d’habitants de plus depuis 1950.

R La part des Européens dans la population mondiale a été

divisée par deux entre 1800 et 2010.

T

Je raisonne

Y  Les activités qui expliquent la concentration des habi-

tants sont :

- l’agriculture (dans les plaines ou le long des littoraux) ;

- le transport de marchandises (le long des fl euves) ;

- le commerce maritime (ports de commerce) le long

des littoraux ;

- le tourisme (le long des littoraux).

Espacedensémentpeuplé (rouge foncé)

La répartition de la population en Chine

Espacemoyennementpeuplé (rouge plus clair)

Espacepeu peuplé (rouge très clair)N

DossierLe peuplement de la Chine p. 236

Je situe

Q  Les principales villes chinoises sont situées le long du littoral

et des fl euves.

W Les espaces les plus peuplés sont à l’ouest, le long du littoral.

E Les territoires les moins peuplés sont à l’est, où se trouvent

l’Himalaya et les déserts chauds.

J’argumente

R Les hautes montagnes et les déserts chauds expliquent

les faibles densités à l’Ouest.

T La riziculture permet des densités de population élevées

car elle nécessite beaucoup de main-d’œuvre mais permet

également de nourrir de nombreux habitants.

Je complète un croquis

Y

On utilisera un dégradé du rouge foncé au rouge clair, en col-

oriant en rouge foncé la partie littorale, en rouge plus clair la

partie centrale et en rouge très clair la partie la plus à l’ouest

du territoire.

Dossier (suite) p. 238

Je comprends un document

Q  La population chinoise a fortement augmenté depuis

1950 : elle a plus que doublé.

W Les activités portuaires (commerce maritime, industries)

attirent de nombreux habitants à Shanghai.

E L’exode rural entraine une forte augmentation de la

population dans les villes et la construction de nombreux

nouveaux immeubles.

Densités de population

élevéesen Europe

Densités de population

faiblesen Europe

Les littoraux (doc. 1 et 3) X

Les montagnes (doc. 1) X

Les villes (doc. 1 et 3) X

Les vallées des fleuves (doc. 4) X

Les plaines (doc. 4) X

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J’extrais des informations

E Les habitants quittent la campagne pour aller en ville

car ils espèrent y trouver du travail et des meilleures

conditions de vie.R

Je formule des hypothèses

T Dans les prochaines années, la population africaine sera

de plus en plus nombreuse, avec de plus en plus de

jeunes. L’exode rural va se poursuivre et les villes seront

de plus en plus peuplées, ce qui pose des difficultés pour

accueillir les nouveaux habitants, qui sont obligés de

s’installer dans des bidonvilles.

S’entrainer p. 246

1 Je maitrise le vocabulaire géographique

Q  Je choisis le dessin a.

W Je choisis le dessin b.

E Un foyer de peuplement désigne un territoire avec une

forte densité (concentration) de population. Un désert

humain désigne un territoire de faible densité, c’est-à-

dire peu peuplé.

T La population en Chine est inégalement répartie sur

le territoire. Les espaces les plus densément peuplés

sont les villes, les plaines, les littoraux et les campagnes

rizicoles. Les espaces les moins peuplés se situent dans

les montagnes (Himalaya) et les déserts chauds.

Géo-Histoire Les foyers de peuplement à différentes époques p. 240

1. Au Ier siècle, les continents les plus peuplés sont l’Asie et

l’Europe. L’Océanie, l’Afrique et l’Amérique sont peu peuplés.

2. En 1800, les trois foyers de peuplement sont l’Asie de l’Est,

l’Asie du Sud et l’Europe.

3. Aujourd’hui, les principaux foyers de peuplement sont

l’Asie de l’Est, l’Asie du Sud, l’Europe, l’Asie du Sud-Est, le

golfe de Guinée, le Sud-Est du Brésil et le Nord-Est américain.

4. Les trois principaux foyers de peuplement qui sont apparus

depuis le Ier siècle sont l’Asie du Sud-Est, le Nord-Est américain,

le golfe de Guinée et le Sud-Est du Brésil.

5. La part de la population européenne a nettement diminué :

elle a presque été divisée par deux.

Dossier Deux milliards d’habitants en Afrique en 2040 p. 242

J’utilise une carte

Q  La fécondité est beaucoup plus forte en Afrique que sur

les autres continents.

W Le pourcentage de moins de 15 ans est beaucoup plus

élevé en Afrique que sur les autres continents.

Une population

de plus en plus nombreuse jeune de plus en plus

urbaine

Doc. 1 Multiplication des bidonvilles

Doc. 2 Fécondité élevée

Doc. 3 Exode rural

Doc. 4La population double entre

2015 et 2050

41 % de moins de 15 ans

Je complète un schémaR

Vi l les PlainesCampagnes

rizicolesLittorauxMontagnes Déserts arides

Des espaces sont peu peuplés

Des espaces sont densément peuplés

Le peuplement de la Chine est inégal

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4 Je visualise les évolutions du peuplementW

E La population mondiale devrait augmenter entre 2020 et 2100 d’environ 3 milliards de personnes. Elle devrait diminuer en Europe et peu augmenter en Asie mais la croissance sera forte en Afrique, avec trois fois plus d’habitants sur ce continent.

5 Je rédige

Q  L’Asie est le continent le plus peuplé de la Terre. Environ 4 milliards de personnes vivent sur ce continent, ce qui représente plus de la moitié de la population mondiale. Les habitants se concentrent dans les villes, le long des littoraux ou dans les campagnes où ils cultivent le riz. Les régions de haute montagne (Himalaya) et les déserts chauds sont peu peuplés.

W Pour illustrer ton article, tu peux proposer la photographie d’une grande ville ou d’une campagne rizicole.

2 Je localise les principaux foyers de peuplement et les espaces faiblement peuplés

Q  1 : Europe ; 2 : Asie du Sud ; 3 : Asie de l’Est ; 4 Asie du Sud-Est.

W A : Amazonie ; B : Sahara ; C : Sibérie.

E Le figuré vert désigne les déserts humains, le figuré violet les foyers de peuplement.

3 Je comprends les causes de la répartition de la population

Population en 2020

Population en 2050

Population en 2100

Monde 7 716 750 9 550 940 10 853 800

Afrique 1 312 140 2 393 180 4 184 580

Asie 4 581 520 5 164 060 4 711 510

Europe 743 569 709 067 638 816

La répartition de la population est inégale

des contraintes naturel les

des facteurs humains

le cl imat polaire

l ’industriel ’agriculture

les montagnes le cl imat aride l ’histoire du peuplement

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CHAPITRE 16 - GÉOGRAPHIE La variété des formes d’occupation spatiale p. 248 à 259

La mise en œuvre du programmeCe chapitre occupe une place particulière dans le programme de Géographie. En effet, le thème 4 peut être « filé » tout au long de l’année et ne pas faire l’objet d’un traitement spécifique. Il peut donc être considéré comme transversal.

Nous avons fait le choix de traiter la seconde partie du thème sur le monde habité d’une manière différente du reste du programme. Il nous a paru que ce chapitre n’avait pas pour objectif d’appor-ter des connaissances supplémentaires que les élèves devraient construire à la fin d’une année déjà bien remplie. En effet, tous les thèmes concourent à travailler le concept géographique central « d’habiter ». Ce chapitre se présente donc à la fois comme une conclusion du cycle 3 et une recension des différentes formes d’occupation spatiale que les élèves auront pu rencontrer dans leur scolarité.

Quels usages faire de ce traitement dans le manuel ? Nous proposons, sans que cela soit limita-tif, deux manières de travailler ce chapitre. La première consisterait à en faire le support d’une évaluation sommative qui conclurait l’année : chacune des double-pages interroge les élèves sur des formes d’occupation spatiale qu’ils auront déjà vues. La seconde serait d’en faire un outil de révision et de mémorisation : les choix iconographiques ont visé, par la qualité d’évocation des paysages, à aider les élèves à construire des repères visuels forts autour d’une grande variété de formes d’occupation spatiale.

▶ Ainsi, après une première double-page (p. 250-251) qui comporte un planisphère recensant l’ensemble des études de cas travaillées au cours de l’année, on aborde d’abord le thème « habiter la ville » (p. 252-253). Les quatre paysages retenus invitent à parcourir quatre continents.

▶ Les pages 254-255 s’intéressent quant à elles aux espaces à fortes contraintes. Les quatre paysages retenus pour ce thème en constituent une typologie simple.

▶ La double-page suivante explore le thème « habiter les campagnes » (p. 256-257) et suggère qu’il existe à travers le monde différentes manières de mettre en valeur les territoires ruraux.

▶ Enfin, une dernière double-page (p. 258-259) sensibilise les élèves à la variété des littoraux et de leurs usages.

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3. Sur cette photographie, la route qui serpente à flanc de montagne permet aux habitants de sortir de leur isolement.4. L’insularité n’est pas représentée sur ces photographies.

Habiter les campagnes p. 256

1. Sur la photographie prise aux Pays-Bas (doc. 2) l’activité agricole visible est la culture de fleurs destinées à l’exporta-tion. Il s’agit d’une activité commerciale. Sur la photographie prise au Sri Lanka (doc. 3), il s’agit de la cueillette de thé qui occupe les collines autour d’un village. Il s’agit également d’une culture commerciale destinée à l’exportation.2. Sur la photographie prise au Kirghizistan (doc. 1), il s’agit d’un habitat nomade : la yourte que les habitants déplacent selon les saisons. La photographie prise au Danemark (doc. 4) représente quant à elle un habitat périurbain et sédentaire. On y voit des lotissements d’habitations organisés en cercle. Chaque maison dispose d’un grand jardin et les voitures des habitants sont garées au centre.3. Les routes et les nombreuses habitations montrent que cet espace est fortement urbanisé. Ce lotissement est situé dans un espace rural très proche d’un espace urbain : il est peu à peu urbanisé.

Habiter les littoraux p. 258

1. Les mers et les océans sont des enjeux importants pour ces habitants du Mozambique parce qu’ils constituent des ressources alimentaires importantes grâce à la pêche.2. La pêche, le commerce international dans les zones indus-trialo-portuaires et le tourisme sont des activités que l’on retrouve sur différents littoraux.3. Dans certaines iles du Pacifique ou de l’océan Indien, la montée du niveau des eaux due au réchauffement climatique menace de faire disparaitre certains littoraux, voire des iles entières. Ces habitants se mobilisent pour faire entendre ce problème.

Habiter la Terre p. 250

1. Une ville : Mexico en Amérique centrale.

2. Un espace à fortes contraintes : les steppes mongoles en Asie de l’Est.

3. Un espace rural : les activités pastorales au Sahel séné-galais.

4. Un littoral : Algésiras au sud de l’Espagne, en Europe.

Habiter les villes p. 252

1. Dans cet écoquartier, l’architecture se mêle à la nature grâce la place laissée aux espaces verts.

2.  On voit sur ces photographies différents moyens de transport : le vélo, le bus et le téléphérique (transports en commun).

3. Sur cette photographie, les habitants font des courses dans un marché en plein cœur de la vile.

4. La ville de La Paz est enserrée dans une chaine de mon-tagnes. Pourtant, malgré cette contrainte, l’habitat semble particulièrement dense.

Habiter les espaces à fortes contraintes p. 254

1. Dans le Sahara (doc.1), l’aridité est une contrainte à laquelle les habitants doivent s’habituer. Dans ce village au Népal (doc.  2), les habitants doivent faire face à l’altitude et à l’isolement. Au Nunavut (doc. 3), le froid extrême du climat polaire est une contrainte importante pour les habitants tandis que dans ce village du Cambodge (doc. 4) c’est la présence de la mangrove.

2. Le nomadisme est un mode de vie adapté aux contraintes du Sahara car dans cet espace très aride les nomades se déplacent de point d’eau en point d’eau.

Les corrigés des questions et des exercices

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