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DEPARTEMENT D’INDRE ET LOIRE COMMMUNE DE MONTHODON MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE DE TRAVAUX CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES AMENAGEMENT RUE DES VIOLETTES Personne publique Ville de MONTHODON Objet de la Consultation PROGRAMME DE TRAVAUX : AMENAGEMENT RUE DES VIOLETTES 2016

COMMMUNE DE MONTHODON des violettes/CCTP.pdf · - fascicule 25 - Exécution des corps de ... des accès aux lots par déblais ou remblais en matériaux ... - la construction et compactage

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DEPARTEMENT

D’INDRE ET LOIRE

COMMMUNE DE MONTHODON

MARCHE A PROCEDURE ADAPTEE

DE TRAVAUX

CAHIER DES CLAUSES

TECHNIQUES PARTICULIERES

AMENAGEMENT RUE DES VIOLETTES

Personne publique

Ville de MONTHODON

Objet de la Consultation

PROGRAMME DE TRAVAUX : AMENAGEMENT RUE DES VIOLETTES 2016

CCTP - Monthodon

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SOMMAIRE

CHAPITRE I – INDICATIONS GENERALES, DESCRIPTIONS DES TRAVAUX,

PRESCRIPTIONS

Article 1.1 Objet du présent CCTP

Article 1.2 Documents Généraux

Article 1.3 Description des travaux

Article 1.4 Etat et connaissance des lieux

Article 1.5 Sécurités & Hygiènes

Article 1.6 Installations

Article 1.7 Signalisations

Article 1.8 Circulation

Article 1.9 Organisation de chantier

Article 1.10 Maintient des communications et de l’écoulement des eaux

Article 1.11 Encadrement et surveillance du chantier

Article 1.12 Co-activités avec d’autres entreprises

Article 1.13 Piquetage

Article 1.14 Réseaux existants

Article 1.15 Protection des ouvrages existants

Article 1.16 Obligation de l’entrepreneur

Article 1.17 Responsabilité de l’entrepreneur

Article 1.18 Réception du chantier

CHAPITRE II – PROVENANCE DES MATERIAUX

CHAPITRE III – TRAVAUX PREPARATOIRE

Article 3.1 Travaux d’Espaces Verts

Article 3.2 Débroussaillage et déboisement

Article 3.3 Repérage réseaux – Sciage de chaussée

CHAPITRE IV – TERRASSEMENTS - REMBLAYAGE

Article 4.1 Exécution des fouilles – étaiement – blindages

Article 4.2 Remblayage des tranchées

Article 4.3 Exécution des terrassements en déblais

Article 4.4 Terrassements Généraux

CHAPITRE V – VOIRIE

Article 5.1 Couche de forme/fondation

Article 5.2 Béton Bitumineux

Article 5.3 Béton Ciment, Béton armé, Mortiers

Article 5.4 Bordures

Article 5.5 Signalisations verticales

Article 5.6 Signalisations horizontales

Article 5.7 Pavés collés - Résine

CCTP - Monthodon

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CHAPITRE I - INDICATIONS GENERALES,

DESCRIPTION DES TRAVAUX, PRESCRIPTIONS

ARTICLE 1.1 - OBJET DU PRESENT CCTP

Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) fixe les conditions

particulières des travaux d’aménagement de voirie rue des Violettes et d’une aire de

retournement – lieu-dit « Le Sentier » sur la commune de Monthodon.

ARTICLE 1.2 – DOCUMENTS GENERAUX

L’entrepreneur se conformera obligatoirement, lors de l’exécution des travaux, aux

prescriptions définies dans les fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales

(C.C.T.G.), applicables aux travaux de l’Etat, et plus particulièrement :

- fascicule 2 - Terrassements généraux

- fascicule 3 - Liants hydrauliques

- fascicule 23 - Fourniture de granulats pour la construction des chaussées,

- fascicule 24 - Fourniture de liants hydrocarbonés pour la construction des chaussées,

- fascicule 25 - Exécution des corps de chaussée,

- fascicule 27 - Fabrication et mise en œuvre des enrobés,

ARTICLE 1.3 – DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les plans annexés au présent marché précisent l'emplacement des bordures et des différents

réseaux à poser et donnent les cotes à respecter.

Les travaux comprennent notamment:

Installations et signalisations de chantier, comprenant - l’installation du chantier,

- la mise en place d’une signalisation réglementaire et de barrières

Travaux de terrassements généraux, comprenant

- Le débroussaillage et le nettoyage des terrains

- le décapage de la terre végétale dans l’emprise de la voirie,

- les terrassements et purges nécessaires aux corps de chaussée, trottoirs...

- le réglage et compactage du fond de forme de la chaussée, du trottoir, des parkings et

des accès aux lots par déblais ou remblais en matériaux de carrière (40/70 et 0/31,5),

et cylindrage du fond de forme,

- la mise en décharge des déblais

- le grattage, rabotage et mise à niveau de chaussée pour raccordement,

- la construction et compactage des couches de forme, à la côte projet .

- Les essais de portance de chaussée

Travaux d’assainissement pluvial, comprenant

Assainissement Pluvial

- La fourniture et la pose de canalisations PVC Ø200 SN8,

- La réalisation des ouvrages d’engouffrement

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Travaux de voirie définitive, comprenant notamment :

- Le nettoyage et réglage des couches de forme

- La fourniture et la pose de bordures et caniveaux, classe 100 bars sur lit de béton,

- La réalisation des revêtements de surface :

Chaussée « enrobés 0/10 »

Parkings et Trottoirs« calcaire »

- La création d’une nouvelle signalisation.

Le remblai de toutes les fouilles,

La remise en état des lieux et enlèvement de la signalisation de chantier,

Les examens, essais et épreuves préalables à la réception.

ARTICLE 1.4 – ETAT ET CONNAISSANCE DES LIEUX

L’entrepreneur est réputé avoir vu les lieux et s’être rendu compte de leur situation, de

l’importance et de la nature des travaux à effectuer, et de toutes les difficultés et sujétions

pouvant résulter de leur exécution avant de remettre son offre.

L’entreprise ne pourra donc prétendre à une quelconque indemnité due à des activités

avoisinantes, circulation aux alentours du site, contraintes d’accès...

Un reportage photographique sera à réaliser en début de chantier.

ARTICLE 1.5 – SECURITE & HYGIENE DU CHANTIER

La législation du travail sera strictement respectée Conformément au cahier des clauses

générales de la norme AFNOR P 03.001 paragraphe 09 et article II 1 et II 6 de l’annexe A.

Egalement, l’entrepreneur devra prendre les mesures de protection et de sécurité suivant les

prescriptions du décret n° 65-48 du 8/01/1965 modifié par le décret n° 95.608 du 6/05/95.

On veillera, selon les arrêtés d’application des 5 mars, 19 mars et 4 juin 1993, à des

vérifications périodiques des consignes de sécurité, en particulier au niveau :

- Des protections individuelles : casque, chaussures, gants, baudriers...

- De l’équipement

- Du matériel mécanique en état de marche, organes de sécurité opérationnels agrées par

les organismes,

On ne procédera à aucune manipulation d’huile (vidange...). La présence ou la manœuvre

d’engins sur la voie publique sera correctement signalée.

Tout manquement aux règles de sécurité pourra entraîner une exclusion ou une résiliation du

marché aux torts de l’entreprise.

L'entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d'ordre et de sécurité propres à

éviter des accidents, tant à l'égard du personnel qu'à l'égard des tiers. Il est tenu d'observer

tous les règlements et consignes de l'autorité compétente.

Il assure également, en tant que de besoin, la clôture de ses chantiers.

Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un

CCTP - Monthodon

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danger aux tiers, notamment pour la circulation publique si celle-ci n'a pas été déviée.

Les points de passage dangereux, le long et à la traversée des voies de communication,

doivent être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié ; ils

doivent être éclairés et, au besoin, gardés.

L'entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer l'hygiène des installations de

chantier destinées au personnel, notamment par l'établissement des réseaux de voirie,

d'alimentation en eau potable et d'assainissement, si l'importance des chantiers le justifie.

Sauf stipulation différente du CCAP, toutes les mesures d'ordre, de sécurité et d'hygiène

prescrites ci-dessus sont à la charge de l'entrepreneur.

En cas d'inobservation par l'entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des

pouvoirs des autorités compétentes, le maître d'œuvre peut prendre aux frais de l'entrepreneur

les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet.

En cas d'urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure

préalable.

L'intervention des autorités compétentes ou du maître d'œuvre ne dégage pas la responsabilité

de l'entrepreneur.

Etant bien entendu que les dépenses afférentes à la sécurité et à l’hygiène sont intégrées dans

l’offre.

ARTICLE 1.6 – INSTALLATIONS

L'Entrepreneur doit soumettre son plan des installations à l'agrément du Maître d’Ouvrage.

Les installations de chantier sont à la charge de l’entrepreneur.

ARTICLE 1.7 – SIGNALISATIONS

La rue des Violettes est une route à caractère départemental (n°54).

L’entrepreneur prendra à son entière charge toutes les mesures de sécurité propres à prévenir

tout accident, et en particulier assurera la signalisation routière diurne et nocturne du chantier,

conformément aux réglementations en vigueur et en particulier à l’instruction ministérielle sur

la signalisation routière LIVRE 1, 8ème partie approuvée par les arrêtés des 10 et 15 juillet

1974, pendant la durée des travaux.

L'entrepreneur est tenu de signaler les chantiers ouverts sur la voie publique et de prendre

toutes précautions pour que son matériel ne soit une cause de gêne ou de danger pour les

autres usagers de la voie.

Lors de déviation, par dérogation à l'article 31, paragraphe 6 du CCAG, la police de la

circulation abords des chantiers ou aux extrémités des sections ou la circulation est

interrompue et le long des itinéraires déviés, est à la charge de l'entrepreneur, qui sera tenu de

mettre à la disposition du Maître d'ouvrage le personnel auxiliaire nécessaire.

La signalisation et le fléchage intéressant la circulation publique doit être conforme aux

règlements en vigueur, et posée en accord avec les services chargés de la voirie.

Elle sera maintenue constamment en bon état de visibilité de jour comme de nuit.

Sa fourniture et sa mise en œuvre seront à la charge de l’entrepreneur.

Les tranchées ouvertes doivent être soigneusement balisées. En domaine public, elles doivent

être protégées par barrière emboîtées en continu.

Toute dénivellation dans les cheminements de piétons doit être soulignée à l'aide de peinture

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fluorescente ou autre dispositif attirant l'attention des usagers.

La sécurité des usagers de la voie devra être assurée. L’accès des riverains sera assuré et

maintenu en bon état pendant toute la durée des travaux, celui des garages et portes cochères

devra être conservé en permanence par des moyens appropriés, sauf impossibilité reconnue

par le Maître d’ouvrage.

Dans ce dernier cas, l’entrepreneur devra aviser les riverains concernés afin que ces derniers

puissent prendre les dispositions en conséquence (évacuation des véhicules, ramassage des

ordures).

L'entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins trois jours ouvrables

à l'avance, de la date de commencement des travaux en mentionnant, s'il y a lieu, le caractère

mobile du chantier.

L'entrepreneur doit, dans les mêmes formes et délai, informer les services compétents du

repliement ou du déplacement du chantier.

Durant toute la durée du chantier, l’Entrepreneur doit prévoir la signalisation et la protection

de ses ouvrages et de ses matériels.

L’entrepreneur devra intégrer tous les travaux de mise en sécurité du chantier avant travaux,

en ayant au préalablement identifié les risques éventuels.

Egalement, l’entrepreneur mettra tous les moyens techniques nécessaires lors de l’exécution

du chantier pour garantir une sécurité maximale aux équipes travaillants sur le terrain.

ARTICLE 1.8 - CIRCULATION

L'entrepreneur sera tenu d'assurer en permanence sur les voies publiques empruntées par son

matériel, les nettoyages rendus nécessaires par les chutes de matériaux ou les dépôts de boues,

les dépenses correspondantes à ces travaux, le nettoyage des engins et le recours à différents

produits abrasifs seront entièrement à sa charge.

Dans le cas extrême, il pourra être décidé, en accord avec le Maître d’ouvrage, d’arrêter les

travaux pendant une certaine période sans que cela puisse entraîner le versement d’indemnités

à l’entrepreneur.

Le transport des matériaux sera fait de manière à ne pas dégrader les voies publiques et

privées.

Toutes dégradations liées aux déplacements d’engins (pelle à chenilles, camion 6x4…) sur les

voies existantes et nouvelles seront constatées par les Maître de l’Ouvrage ou le Maître

d’œuvre. Il sera demandé à l’entreprise responsable de remettre en état les lieux, d ans un délai

défini avec le maître d’œuvre, sans prétendre à quelconque dédommagement. Dans les cas de

non-respect de ce délai et après mise en demeure, le Maître d’œuvre pourra faire réaliser les

travaux de réfection par une entreprise de son choix, aux frais de l’entrepreneur déficient.

L’entrepreneur observera les prescriptions ci-après :

- les travaux devront causer le minimum de gêne à la circulation.

- malgré les mesures de réglementation de la circulation qui pourront intervenir, l'entrepreneur

devra prendre toute mesure utile pour apporter le minimum de gêne à la desserte des

habitations riveraines ou autres entrepreneurs travaillant dans l'étendue du chantier.

Une autorisation de voirie sera systématiquement demandée par l’entrepreneur, dès lors que

les travaux sont à réaliser en bord de chaussée existante (en circulation).

D'une manière générale, la circulation de chantier, devra faire l'objet d'une réglementation

matérialisée par une signalisation précise.

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ARTICLE 1.9 – ORGANISATION DU CHANTIER

Autorisation d’occuper le domaine public

Il appartient à l'entrepreneur titulaire du marché de se mettre en rapport avec les Services

Publics locaux et demander les autorisations nécessaires pour l'exécution des travaux pour

occupation du Domaine Public.

Les permissions de voiries et demandes d’arrêté de circulation sont demandées par

l'entrepreneur agissant au nom du maître d'ouvrage. Il devra tenir compte, dans l'établissement

de ses prix, de la présence des divers réseaux et ouvrages qu'il devra respecter; en cas de

détérioration, les frais de remise en état seront à sa charge.

Feux

Les feux sont totalement interdits sur l’ensemble du site. Une attention toute particulière

devra être portée sur ce point afin d’éviter tout départ de feux d’origine humaine ou d’engins

mécaniques. L’entrepreneur ne devra en aucune manière brûler les végétaux en provenance du

débroussaillage, sans autorisation municipale.

Zone de stockage

La zone de stockage doit être définie lors de la réunion de piquetage avec le maître d’ouvrage.

Les matériaux livrés et enregistrés seront mis en dépôt sur cette zone. L’entrepreneur ne

pourra occuper la voie publique au-delà des limites qui lui auront été fixées. Le lieu de mise

en dépôt aura été nettoyé et nivelé par l’entrepreneur et à ses frais. Les matériaux seront

disposés de façon à éviter toute ambiguïté entre les matériaux réceptionnés et refusés et ceux

appartenant à d’autres entrepreneurs.

Propreté du chantier

L’entreprise est tenue d’assurer la propreté du chantier de manière à limiter au maximum les

nuisances aux riverains.

En période sèche, un arrosage régulier sera réalisé pour éviter le soulèvement de poussière.

Le nettoyage et le ramassage devront être effectués journellement avec mise en dépôt dans

une benne prévue à cet effet et à la charge de l’entrepreneur, soit avec évacuation en

décharge.

Dans le cas où le constat serait fait d’un mauvais entretien du chantier, le Maître d’ouvrage se

réserve le droit, après mise en demeure sans effet au bout de 48 heures, de faire réaliser le

nettoyage par une entreprise de son choix, aux frais de l’entrepreneur.

ARTICLE 1.10 – MAINTIENT DES COMMUNICATIONS ET DE L’ECOULEMENT

DES EAUX

L'entrepreneur doit conduire les travaux de manière à maintenir dans les conditions

convenables les communications de toute nature traversant le site des travaux, notamment

celles qui intéressent la circulation des personnes, ainsi que l'écoulement des eaux, sous

réserve des précisions données, le cas échéant, par le CCAP sur les conditions dans lesquelles

des restrictions peuvent être apportées à ces communications et à l'écoulement des eaux.

En cas d'inobservation par l'entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des

pouvoirs des autorités compétentes, le maître d'œuvre peut prendre aux frais de l'entrepreneur

les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet.

En cas d'urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure

préalable.

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ARTICLE 1.11 – ENCADREMENT ET SURVEILLANCE DU CHANTIER

L’entrepreneur s’engage à mettre, en permanence sur le chantier, un chef de chantier dont la

compétence et l’autorité lui permettent de prendre toutes décisions, en accord avec le Maître

d’ouvrage, afin d’assurer le bon déroulement de l’opération.

Dans le cas où le Maître d’ouvrage jugerait le personnel d’encadrement incompétent, il en

demanderait le remplacement à l’entrepreneur.

ARTICLE 1.12 – CO ACTIVITES AVEC D’AUTRES ENTREPRISES

L'entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation en raison de la gêne et des sujétions que

lui causerait la présence, aux abords ou dans l'emprise de ses chantiers, de chantiers organisés

pour des travaux autres que ceux faisant l'objet de la présente entreprise.

L'entrepreneur fera son affaire de toutes les démarches à effectuer, de tous les frais à engager,

pour obtenir une entente avec les autres entrepreneurs intéressés lui permettant de faciliter

l'exécution de ses propres travaux.

ARTICLE 1.13 – PIQUETAGE

L’implantation planimétrique et altimétrique des ouvrages est à la charge de l’entrepreneur.

L'entrepreneur devra mettre à la disposition du chantier chaque fois qu'il sera nécessaire un

opérateur capable de procéder à toutes opérations de piquetage, implantation ou contrôle tant

planimétrique qu'altimétrique. Cet opérateur devra être muni de tout l'appareillage nécessaire

à ces fins.

Malgré les vérifications qui pourront être effectuées en cours de travaux par le Maître

d'ouvrage, l'entrepreneur conservera la responsabilité complète des erreurs faites par lui tant

en plan qu'en altitude dans l'implantation et le piquetage de tous les ouvrages et il aura à subir

éventuellement toutes les conséquences de ces erreurs.

ARTICLE 1.14 – RESEAUX EXISTANTS

L'entrepreneur devra avant tout commencement des travaux prévenir tous les services

intéressés (GDF - EDF - FRANCE TELECOM – S.I.A.E.P. – et autres ) et obtenir les

récépissés de DICT.

Les canalisations existantes rencontrées au cours de l'exécution des tranchées devront être

soutenues, étant entendu qu'en aucun cas les dispositifs adoptés pour réaliser ce soutien ne

prendront appui sur les étrésillons des étaiements ou blindages des fouilles. Lors du

remblaiement, l'entrepreneur devra exécuter les ordres de l'ingénieur en ce qui concerne les

mesures à prendre pour assurer la protection des conduites notamment au cours du tassement

des remblais, afin d'éviter tout accident dont il aurait dans tous les cas l'entière responsabilité.

Si une tranchée est ouverte au pied d’un support E.D.F., d’éclairages publics, ou autres, un

blindage et un haubanage seront obligatoires durant l’ouverture, la pose des réseaux en

tranchée, et la fermeture. Le remblai pourra être réalisé en béton maigre. Le compactage sera

réalisé par couches successives dans le cas d’utilisation de matériaux de carrière.

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Aucune investigation complémentaire n’a été conduite sur ce chantier puisque l’on entre dans

l’un des cas suivants :

o lorsque les ouvrages souterrains concernés ne sont pas sensibles pour la sécurité et

qu’ils n’ont pas été déclarés par l’exploitant dans le récépissé comme étant des

ouvrages critiques, ou

o lorsque les travaux sont prévus en dehors des unités urbaines au sens de l’INSEE

ARTICLE 1.15 – PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS

L'entrepreneur devra prendre toutes dispositions pour assurer la protection des ouvrages

existants, à savoir :

- ouvrages divers déjà construits et existants (collecteurs, canalisation d'eau, de gaz,

d'électricité, câbles télécoms, drains, clôtures ....)

- ouvrages en cours de construction par une autre entreprise.

Le franchissement des ouvrages traversant les emprises devra faire l'objet d'un établissement

préalable très soigné.

L’entreprise doit prendre toutes dispositions pour assurer la protection des ouvrages existants,

pour signaler les ouvrages tels que fouilles, regards, etc.... et maintenir les accès en toute

sécurité pendant toute la durée du chantier.

L'entrepreneur fournira au Maître d’œuvre une copie d'intention de travaux adressée aux

différents concessionnaires concernés, 10 jours au moins avant la date prévue pour le début

des travaux (jours fériés non compris).

ARTICLE 1.16 – OBLIGATION DE L’ENTREPRENEUR

L’entreprise a l’obligation de vérifier toutes les quantités stipulées dans le descriptif

quantitatif des travaux à réaliser avant la remise de son acte d’engagement.

Le présent C.C.T.P. et les documents contractuels ne pouvant contenir l’énumération

rigoureuse et la description détaillée de tous les matériaux, ouvrages, détails et accessoires, il

reste entendu que seront compris dans le marché, non seulement tous les travaux indiqués aux

pièces du marché, mais aussi ceux implicitement nécessaires au parfait achèvement de la

construction suivant toutes les règles de l’art, les règlements, les normes en vigueur et les

règles élémentaires de l’esthétique ainsi que celles relatives à la sécurité et protection de la

santé.

Les entrepreneurs, par le fait même de soumissionner, sont réputés avoir pris parfaite

connaissance des travaux à effectuer, de leur nature ainsi que de leur importance et

reconnaissent avoir suppléé, par les connaissances professionnelles de leur spécialité, aux

détails qui pourraient être omis dans les différentes pièces contractuelles du dossier.

Dix jours au moins avant le début des travaux, l’entrepreneur devra impérativement prendre

contact avec les services « Concessionnaires Réseaux » et « Concessionnaires Voirie »: DICT

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ARTICLE 1.17 – RESPONSABILITE DE L’ENTREPRENEUR

Lors de l'étude de son offre, l'entrepreneur a dû contrôler que les paramètres qu'il compte

employer réellement sont compatibles avec la classe de résistance des fournitures proposées.

Si un doute subsiste, en cas de limite de validité de la classe de résistance par exemple, il doit

procéder à toute vérification in situ avant d'arrêter ses commandes.

Responsable des moyens mis en œuvre, il est tenu de vérifier tout au long du chantier

l'adéquation des matériaux aux conditions de pose.

Sauf autorisation écrite du maître d’œuvre de modifier les conditions de pose, il devra

supporter les éventuelles conséquences économiques de la non vérification ou de la

vérification tardive de cette adéquation ainsi que celles qui résulteraient de l'emploi de

moyens inadéquats à la classe de résistance de la fourniture.

Il convient en outre de prendre en compte l'existence éventuellement plus néfaste des

surcharges de chantier pour définir la résistance des fournitures.

Chaussée : le dimensionnement est spécifié au marché. Néanmoins, il appartient à l’entreprise

de vérifier la compatibilité de la structure prévue et de la nature du sous-sol rencontré lors des

travaux ; si un doute persiste, l’entrepreneur doit arrêter le chantier et prévenir le maître

d’œuvre.

L'entrepreneur sera responsable de tous les dommages quels qu'ils soient qui pourront résulter

de l'exécution des travaux sans pouvoir mettre en cause la responsabilité du Maître de

l'Ouvrage même pour le cas où le "vice du sol" pourrait être établi. Il est en conséquence

réputé avoir contracté l'assurance pour le couvrir de ce risque.

L’entrepreneur devra prendre toute disposition pour éviter les risques de fuite des engins de

chantier. Le cas échéant, l’entrepreneur devra éviter au maximum la pollution par la mise en

place de bac récupérateur et autre dispositif « anti-pollution ».

ARTICLE 1.18 – RECEPTION ET RECOLEMENT DU CHANTIER

Après achèvement des travaux, l’entrepreneur sera tenu de procéder à ses frais, au

dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à sa disposition

(notamment les emplacements du poste bétonnage et les dépôts de matériaux) et qui auront,

du fait des travaux, subi des dégradations.

Tous les déchets sont à évacuer de la zone de chantier.

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CHAPITRE II – PROVENANCE DES MATERIAUX

Les constituants et produits seront conformes aux exigences des normes AFNOR ou à défaut

au cahier des prescriptions communes du ministère de l’Équipement. Leurs provenances

devront être soumises à l’agrément du maître d’œuvre au moins 15 jours avant le

commencement du chantier.

Toutes les fournitures nécessaires à la réalisation des travaux devront répondre aux

prescriptions de l’article 4 du fascicule 70 du CCAG. En particulier, l’entrepreneur devra

établir une fiche qui sera annexée à l’acte d’engagement, où il sera précisé toutes les

provenances des matériaux utilisés à l’exécution des travaux.

CHAPITRE III – TRAVAUX PREPARATOIRE

ARTICLE 3.1 - TRAVAUX D’ESPACES VERTS

Décapage et stockage

La terre végétale est à décaper sur une épaisseur définie au descriptif quantitatif des travaux,

sur l’emprise de la voirie (chaussée...).

Celle-ci sera stockée sur le site en merlon régulier ou en tas.

Réglage

La terre végétale sera ensuite réglée dans les espaces verts en fin de chantier sur une épaisseur

de 0,25m (tenir compte du foisonnement), après purge du fond de fouille.

Evacuation

Une fois les réglages effectués, le volume excédent sera à entreposer à un emplacement défini

avec le maître d’ouvrage (maximum de 4 kms autour de l’opération).

ARTICLE 3.2 - DEBROUSSAILLAGE ET DEBOISEMENT

L’entreprise devra arracher les arbustes existants dans l’emprise de l’aire de retournement et

nettoyer les abords (arrachage des souches, remblai du fossé existant...)

Les feux étant interdits, l’évacuation vers une décharge est à prévoir.

ARTICLE 3.3 – REPERAGE RESEAUX - SCIAGE DE CHAUSSEE

L’entreprise devra effectuer différents sondages sur le site pour permettre d’identifier et

repérer d’éventuels réseaux souterrains ; également ces fouilles permettront de déterminer la

nature du sous-sol et adapter les moyens de terrassements.

La chaussée existante devra être obligatoirement sciée avant les travaux.

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CHAPITRE IV – TERRASSEMENTS - REMBLAYAGE

ARTICLE 4.1 - EXECUTION DES FOUILLES - ETAIEMENTS - BLINDAGES

Dispositions générales

L'exécution des fouilles respectera les dispositions imposées par le fascicule du CCTG ainsi

que les dispositions du décret du 8 janvier 1965. L'emploi des engins mécaniques pourra être

interdit à des emplacements qui seraient précisés par le Maître d'Œuvre, au cours du piquetage

en fonction du voisinage de certains immeubles, plantations, clôtures, ouvrages et sauf à

moins de 0.50 m des canalisations ou câbles existants rencontrés.

L'emploi d'explosif est interdit.

Protection

Lors de travaux à proximité de circulation, il sera nécessaire de refermer les tranchées chaque

soir ; si des fouilles ne pouvaient être remblayées, une signalisation renforcée à celle initiale

serait à mettre en place.

D’une manière générale, les tranchées non remblayées seront délimitées par un grillage

plastique orange de 1,20 m de hauteur.

Contrôle

La planéité et les profondeurs des fouilles pourront faire l’objet de contrôles. Si des anomalies

étaient décelées, l’entrepreneur devra y remédier et se mettre en conformité à ses frais.

ARTICLE 4.2 - REMBLAYAGE DES TRANCHEES

Les matériaux de remblais devront être conformes aux normes NFP 98-129, NFP 98-115 et

XP 18540 (matériaux du type A, D 200mm classe III B préconisé).

Le remblayage des fouilles sera exécuté mécaniquement ou à la main suivant les indications

du CCTG.

ARTICLE 4.3 - EXECUTION DES TERRASSEMENTS EN DEBLAI

L’entrepreneur exécutera les décaissements pour les chaussées, trottoirs, accès, parkings...

(après décapage de la terre végétale) après avoir implanté altimétriquement les niveaux « sol-

fini » et pris en compte les différentes épaisseurs de structure.

La tolérance sur l’altimétrie de l’arase de la PST est de 5% de l’épaisseur « structure totale »,

avec un arrondi au centimètre supérieur.

L’épaisseur « structure totale » correspond à l’épaisseur cumulée des couches de forme,

fondation, base, liaison, roulement.

Par exemple, épaisseur « structure totale » = GNT = 50cm,

La tolérance sera de 0.05 x 50cm = +- 2,50cm arrondi à +-3cm.

Etant bien entendu, que l’altimétrie du fond de forme ne devra pas être sur l’ensemble des

terrassements à la tolérance minimale.

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ARTICLE 4.4 – TERRASSEMENS GENERAUX

Les travaux de l'entreprise consistent à réaliser tous les décaissements et démolitions

nécessaires à la parfaite réalisation des travaux. Ceux-ci concernent notamment les

élargissements de chaussées, les tranchées, purges et poutres de rives. L'entreprise doit un

fond de forme chaussée : réglé, nivelé et parfaitement compacté.

Les talus en remblai seront réglés à 3/2. Les talus en déblai seront réglés à 1/1.

CHAPITRE V – VOIRIE

La classe de trafic retenue par l’appréciation des différents tableaux est : <T3

ARTICLE 5.1 – COUCHE DE FORME/FONDATION

5.1.1 – Graves Non Traités

Les granulats seront conformes aux exigences de la norme XP P 18-545 (position et étendue

du fuseau de régularité).

Caractéristiques normalisées et angularité

Trafic de classe < T3 T3 T2

Couche de forme E III b D III b C III b

Ic ≥ 30 Ic ≥ 60

Couche de fondation D III b C III b

Ic ≥ 30 Ic ≥ 60

Ic : Indice de concassage

Ils proviendront de carrière de roche en place ou de matériaux alluvionnaires, et du criblage,

lavage et concassage de bancs de calcaire.

GNT 0/80

Ces matériaux devront avoir les caractéristiques ci-après :

- Refus au tamis de 800mm inférieur ou égale à 10%

- Passant au tamis de 0,08mm inférieur à 5%

- Equivalent de sable sur la fraction 0/2 supérieure à 50

- Coefficient de LOS ANGELES inférieur à 40

En aucun cas un matériau non criblé ne sera accepté. Ils seront classés dans la famille

D3 telle qu'elle est définie par le guide technique SETRA intitulé « réalisation des

remblais, et des couches de forme » (GTR 92) et l'ensemble de ses annexes.

GNT 0/20 – 0/31.5

- Equivalent de sable : supérieur à 40

- Coefficient Deval : supérieur à 14

Le fuseau de spécification de la GNT 0/20 est le suivant :

Tamis 31,5 20 10 6,3 4 2 0,5 0,2 0,08

Minimum 100 85 55 42 32 22 11 7 4

Maximum 100 99 82 70 60 49 30 17 10

CCTP - Monthodon

- P.13 -

Le fuseau de spécification de la GNT 0/31,5 est le suivant :

Tamis 40 31,5 20 10 6,3 4 2 0,5 0,2 0,08

Minimum 60 85 62 40 31 25 18 10 6 4

Maximum 100 99 90 70 60 52 43 27 18 10

Pourcentage en poids traversant le tamis.

5.1.2 - Objectif de portance

Le corps de chaussée multicouche sera à réaliser sur le fond de forme, et livrer :

- à la classe de portance PF2

- aux niveaux et avec les pentes voulues, pour permettre d’obtenir les revêtements

finis exigés au projet.

5.1.3 - Essais de portance

Méthodologie

La portance de la plate-forme est déterminée par des essais dits « à la plaque ».

Cet essai permet de calculer le module de réaction d'un sol à partir de chargement

statique à la plaque (étude de la déformabilité d'une plate-forme). Il nécessite la

présence d'un camion de 15 tonnes, 6 roues avec châssis long. On utilise une plaque de

60 cm, une poutre de BENKELMAN.

On réalise deux mises en charge (2.5 bars et 2 bars). On mesure les déflexions

correspondantes W1 et W2 à partir desquelles on calcule les modules de déformation

EV1 et EV2.

Le rapport, k = (EV2/EV1) donne la compacité

Résultats

Les modules de déformation EV1 doivent être supérieurs à 30 MPA EV1 >=30 MPA

Déformation EV2 doivent être supérieurs à 50 MPA EV2 >=50 MPA

Le rapport K doit être inférieur à 2 K<2

En cas de résultats des essais à la plaque ne correspondant pas aux exigences mentionnées ci-

dessus ; l’entrepreneur devra effectuer les travaux nécessaires afin d’obtenir ses valeurs.

Il devra par la suite effectuer de nouveaux essais aux endroits où les essais étaient mauvais et

également à 2 autres emplacements désignés par le maître d’œuvre (pour vérification) ; et cela

autant de fois que nécessaire.

5.1.4 – Préparation des couches de forme avant mise en œuvre des couches d’assises

/couche de roulement

Avant la mise en place de la couche de surface définitive, il sera procédé à:

- la remise en état du corps de chaussée,

- la suppression des flashes et nids de poules existants et au reprofilage de la surface à

revêtir,

- la suppression des plaques éventuelles de ressuage des chaussées provisoires,

- l'enlèvement et au nettoyage de tous débris ou dépôts étrangers à la chaussée,

- les surfaces seront balayées avant mise en place de la couche d'accrochage.

CCTP - Monthodon

- P.14 -

ARTICLE 5.2 – BETON BITUMINEUX

La classe de trafic est < T3

5.2.1 - Granulats

Les gravillons pour enduits seront conformes à la norme NFP 18.231- XP P 18-545 et devront

satisfaire aux spécifications du fascicule 23 du CCTG.

Ils sont fournis dans les classes granulaires suivantes

Les BBSG à chaud et à froid et BBTM pour couches de base et de roulement sont classés en

fonction des caractéristiques des granulats dans les catégories suivantes :

Produits Caractéristiques Classe de Trafic

< T3 T2-T1 > T1

BBSG

Résistance mécanique des

gravillons C B

Caractéristiques de

fabrication de gravillons III

Caractéristiques de

fabrication des sables a

Contrôle

L’entrepreneur devra se conformer aux dispositions prévues par l’article 2.1 du fascicule 27

du CCTG et aux stipulations de l’article 11 du fascicule 23 du CCTG.

5.2.2 - Liants Hydrocarbonés

Couche d’accrochage

L’émulsion utilisée sera de l’émulsion cationique à rupture rapide « R » à 65 % de bitume

pur, de PH>3 (voisin de 4), tel que défini à l’annexe du fascicule 24 du CCTG.

Le liant sera du bitume pur, défini aux articles 1 et 2 du chapitre I de la deuxième partie du

fascicule 24 du CCTG, de qualité défini ci-dessous :

Contrôle

Les contrôles des fournitures et essais seront réalisés suivant les dispositions prévues aux

articles 4 (émulsions) et 5 (bitume pur) du fascicule 24 du C.C.T.G.. Les liants hydrocarbonés

doivent être conformes aux spécifications des normes NF EN 12 591 T 65 000 T 65 004 et T

65011.

Le contrôle au fournisseur sera exécuté par un laboratoire extérieur à l’entrepreneur.

ENROBES Classe de bitume selon le trafic de la voie

≥ T0 T1 et T2 < T3 lotissement

Pour couche de surface ou de liaison

BBSG 20/30

35/50

20/30

35/50

35/50

50/70

35/50 ou 50/70

Pas de couche de liaison

CCTP - Monthodon

- P.15 -

5.2.3 – Composition des enrobés

La composition des enrobés bitumineux est définie par les normes françaises NFP 98130,

NFP 98131, NFP 98132, NFP 98136, NFP 98138, NFP 98140 et NFP 98141.

5.2.4 - Exécution des enrobés

A) Conditions d’exécution

La mise en œuvre des enrobés sera interdite pendant les orages, les fortes pluies et les

pluies modérées mais continues, elle pourra être autorisée par le maître d'Œuvre en cas

de pluie fine.

En cas de mise en œuvre sous la pluie, les précautions suivantes doivent être prises :

- évacuation complète de l’eau sur la chaussée,

- compactage plus rapide des enrobés.

Température Vitesse de vent

BBSG > 5°C néant

B) Engravure et fraisage

Sur les sections notifiées par le maître d’œuvre, il sera réalisé des engravures

transversales et/ou des fraisages en rive de chaussée. Les matériaux issus de ces

travaux seront évacués en décharge par l’entrepreneur.

C) Nettoyage du support

Le nettoyage du support est effectué préalablement à la mise en œuvre des enrobés au

moyen d’une balayeuse aspiratrice mécanique équipée d’un balai métallique.

D) Reprofilage

Sur les sections notifiées par le maître d’œuvre, un reprofilage sera réalisé au finisseur

ou à la niveleuse, avec accord préalable du maître d’œuvre dans ce dernier cas.

Les déformations du support doivent être inférieures à 2cm sous la règle de 3m.

E) Couche d’accrochage

Une couche d’accrochage à l’émulsion de bitume sera répandue avant la mise en

œuvre des enrobés selon les dosages suivants :

- BBSG 400 g/m²

Un badigeonnage à l’émulsion cationique sera effectué sur les joints longitudinaux de

raccordement de la nouvelle bande.

F) Application

Toute intervention manuelle derrière le finisseur devra être réduite au minimum.

En complément à l’article 14.3.8 du fascicule 27 du CCTG, l’entrepreneur ne

procédera pas au relevage de la table en cours d’arrêt pour défaut d’approvisionnement

ou attente d’un camion.

La température des enrobés à l’application doit être conforme au tableau ci-dessous:

CCTP - Monthodon

- P.16 -

Produits BITUME PUR

20/30 35/50 50/70 70/100

BBSG 140 130 125 120

* dans le cas d’utilisation d’un liant spécial ou modifié, la température de répandage doit

respecter celle indiquée dans la fiche technique produit fournie par l’entreprise.

G) Compactage :

L’entrepreneur procédera au début du chantier et avec les cadences de marche des

finisseurs dans les conditions énoncées au paragraphe ci-dessus, à des essais de

compactage avec l'atelier défini ci-dessus, destinés à choisir les modalités pratiques

d'utilisation de cet atelier en recherchant en particulier:

- le nombre de passes de chaque engin,

- la charge de chaque engin,

- la vitesse de marche de chaque engin,

- la pression de gonflage des pneumatiques des rouleaux à pneus.

Après définition des conditions d'utilisation de l'atelier de compactage, la densité devra

être au moins égale à cent pour cent (100 %) de la densité Duriez de référence.

H) Joints

Les joints longitudinaux seront conformes à la norme NFP 98-150 article 4.13.3.3

Les joints de reprise seront conformes à la norme NFP 98-150 article 4.14.3.5

I) Raccordements

Ils seront réalisés par engravures biaises par rapport à l’axe longitudinal de la

chaussée. Ces dernières seront dimensionnées de façon qu’il n’y ait pas de

changement brusque dans le profil en long de la chaussée.

Les raccordements aux voiries latérales et affluentes seront également réalisés en

engravures.

J) Planéité couche de roulement

La couche de liaison devra être mise en œuvre avec une tolérance de +-1cm par

rapport au projet « sol-fini ».

La continuité planimétrique devra être assurée avec une tolérance de 1cm sous une

règle de 3m.

La technique utilisée devra permettre de garantir cet objectif : implantation du fil

d’eau...

CCTP - Monthodon

- P.17 -

ARTICLE 5.3 – BETON CIMENT, BETON ARME, MORTIERS

Les mortiers de calage des tampons de regards devront être hydrofuges et adaptés à

l’utilisation.

A - Liants Hydrauliques

Ce sera un ciment PORTLAND, CPJ conforme à la norme NF EN 197-1, de type CEM II

gris ou blanc.

S'il est livré en sacs, il sera stocké sous abri.

La résistance normale d’un ciment est la résistance mécanique à la compression déterminée

conformément à la norme NF EN 196-1 après 28 jours.

Nota : Pour des chantiers soumis à des contraintes particulières (par exemple : mise en

circulation rapide...), des ciments spéciaux (ciment alumineux fondu [CA], norme NF P 15-

315 ou ciment prompt naturel, norme NF P 15-314) peuvent être utilisés.

B - Granulats

1- Caractéristique géométrique

La granulométrie, classe granulaire, le module de finesse d’un sable (Mf), la forme des grains

sont définis dans la norme XP P 18-540.

2- Caractéristique physique

Masse volumique apparent (NF P 18-554 & 18-555)

C’est la masse du granulat sec occupant l’unité de volume ; elle dépend du tassement des

grains.

Porosité : C’est le rapport en % du volume des vides contenu dans le volume total (vide +

plein)

Propreté des granulats :

cailloux et gravillons : c’est le pourcentage de passant au tamis de 0,5mm ; le seuil est fixé à

2% et 5% pour les granulats concassés.

Sable : la propreté est définie par l’essai d’équivalent de sable sur la fraction 0/5mm (NFP 18-

598).

3– Caractéristiques mécaniques

Essai Derval et Micro Deval (NF P 18-572 et –577) :

On reproduit les phénomènes d'usure auxquels sont soumis notamment les granulats utilisés

pour les bétons routiers. Pour un granulat donné, la résistance à l'usure est caractérisée par le

coefficient Micro-Deval (MDE), rapport de la masse des fragments passant au tamis de 1,6

mm mesurée en fin d'essai à la masse de l'échantillon d'essai.

Essai Los Angeles (NF P 18-573) :

On détermine la résistance à la fragmentation par chocs et à l'usure par frottements

réciproques. Pour un granulat donné, cette résistance est caractérisée par le coefficient Los

Angeles (LA), rapport de la masse des fragments passant au tamis de 1,6 mm mesuré en fin

d'essai à la masse de l'échantillon d'essai. Pour des granulats susceptibles d'être soumis aux

effets du gel, on peut mesurer le LA après une série de 25 cycles gel/dégel (- 25°C, + 25°C) et

le comparer au LA de référence.

CCTP - Monthodon

- P.18 -

Ils seront de classe D III. Leurs caractéristiques sont :

Gravillons :

- Coefficient de Polissage Accéléré CPA : sans objet

- Los Angeles LA + Micro Deval humide MDE=< 55

- 100 CPA - (LA + MDE) sans objet

- Coefficient d’aplatissement A A<20

- Propreté des gravillons P P=< 2%

Sables : - Propreté des sables PS P.S. > 60

- Friabilité des sables FS F.S. =< 60

- Variation du module de finesse VMF +- 0,4

Nota : Le sable pour mortier proviendra du criblage, lavage, concassage de grave brute de la

vallée du Loir ou de la Loire. Il sera de dimension 0/3.

Le sable pour béton ainsi que le sable pour lit de pose des canalisations et réseaux proviendra

de criblage, lavage et concassage de grave brute de la vallée du Loir ou de la Loire. Il sera de

dimension 0/5, conforme à la norme XP P 18-545.

Le gravillon pour béton proviendra également du criblage, lavage et concassage de grave

brute de la vallée de la Loire ou du Loir. Il sera de dimension 5/25, conforme à la norme NF

EN 12620.

Le chargement, le transport et le stockage des granulats doivent être effectués en limitant les

risques d’attrition et la ségrégation.

Eau

L’eau utilisée pour la fabrication du béton est conforme à la norme NF EN 1008. Son origine

sera soumise à l’acceptation du maître d’œuvre.

L'eau entrant dans la composition du béton ne doit pas contenir d'éléments nuisibles et

d'impuretés en quantités telles qu'ils pourraient porter préjudice à la prise, au durcissement et

à la durabilité du béton ou provoquer une corrosion des armatures.

Les eaux potables fournies par un réseau public de distribution conviennent à tous les types de

béton.

Les eaux de rinçage et de recyclage d'installation du bétonnage sont habituellement

utilisables: leur aptitude est à vérifier pour certains bétons.

Les eaux de ruissellement, les eaux pompées dans la nappe phréatique, les eaux de rejets

industriels doivent subir un essai de convenance (NF P 18-303).

L'eau de mer, les eaux saumâtres peuvent être utilisées pour du béton non armé uniquement.

Les eaux usées et les eaux vannes ne conviennent pas.

CCTP - Monthodon

- P.19 -

ARTICLE 5.4 – BORDURES

5.4.1 – Règlementation

Le Maître d’ouvrage se réserve la possibilité de refuser le produit pour des raisons d'aspect.

Les bordures et caniveaux standards seront posés sur une fondation en béton de 0,15 m

d’épaisseur minimale, dosé à 250 kg/m² (C16/20).

Dans le cas où la pose des bordures et des caniveaux nécessite l’exécution d’une fouille, celle-

ci sera réalisée de telle façon qu’elle permette d’obtenir, une largeur disponible de 0.10 m

minimum de part et d’autre de la bordure et du caniveau : ces sur largeurs permettant

l’établissement de la butée et de l’épaulement à l’arrière de la bordure et en avant du

caniveau.

Les éléments reposeront uniformément sur leur embase et seront calés et damés au besoin, à

l’aide d’une dame de bois.

L’arête des bordures et caniveaux présentera une ligne parfaitement continue et le bec admis

d’une bordure sur l’autre ne devra pas dépasser 1 mm.

La surface postérieure de la bordure devra être rigoureusement verticale de façon que la pente

transversale sur chaque couronnement des éléments soit uniforme.

Bordures

Ces produits seront fabriqués et contrôlés selon la norme européenne NF EN 1340, qui fixe

les principales caractéristiques techniques des produits, et son complément national

homologué NF P 98-340/CN qui définit notamment les profils normalisés adaptés aux

différents types d’utilisation.

La pose des bordures et caniveaux préfabriqués en béton s’effectuera selon le Fascicule 31 du

CCTG.

Leurs parements ne devront présenter ni balèvres, ni nids d’abeilles, les arêtes seront

parfaitement rectilignes.

Le maître d’œuvre pourra prescrire des essais qui seront effectués dans les conditions prévues

à l’annexe II du décret n° 69.934 du 19 septembre 1969 (fascicule 31 du CPC).

5.4.2 – Produits utilisés

Bordures T1

Eléments de résistance classe U.

La longueur des éléments sera d’un mètre sauf dans les courbes de rayon inférieur à 8 mètres.

5.4.3 – Pose

Avant exécution des butées de chaussées ou des fondations de bordures, caniveaux et semi-

caniveaux, il sera procédé au réglage et au compactage des assises ainsi qu'à la découpe

éventuelle des couches du corps de chaussée.

Les bordures, caniveaux et semi-caniveaux seront posés sur une assise en béton dosé à 250

Kg/m3 de 0,15 m d'épaisseur minimum. Ils seront épaulés par un chanfrein continu également

en béton.

Les bordures et semi-caniveaux devront présenter des arêtes parfaitement continues, d’aspect

satisfaisant et à la cote projet.

CCTP - Monthodon

- P.20 -

5.4.4 – Joints ciments

Joints transversaux :

- Il ne sera pas réalisé de joint entre les bordures de profils T et P, quel que soit la

hauteur de la vue (de 2 à 20cm) avec un écartement maximal de 3 à 7mm ; au-delà de

7 mm, un joint mortier sera réalisé,

- Obligatoire dans les virages : joint (épaisseur ~ 15 à 20mm, finition à l’éponge en

mortier) quel que soit la vue de bordure

ARTICLE 5.5 - SIGNALISATION VERTICALE

De chantier

Elle devra correspondre aux règles en vigueur, et sera composée notamment :

- d’une signalisation routière de travaux :

a. signalisation d’approche,

b. signalisation de position,

c. signalisation de fin de prescription.

- D’une signalisation interne au chantier de sécurité et de santé.

Définitive

Elle sera à piqueter et à faire valider par la maîtrise d’ouvrage avant sa mise en place.

ARTICLE 5.6 – SIGNALISATION HORIZONTALE

Elle sera réalisée avec des résines thermoplastiques réfléchissantes homologuées, de couleur

blanc.

ARTICLE 5.7 – PAVES COLLES - RESINE

5.7.1 - Généralité

Le revêtement est coloré et antidérapant de type enduit superficiel, réalisé à partir d’un liant

de synthèse incrusté de granulats naturels

5.7.2 – Caractéristiques techniques

La base colorée devra être conforme aux normes NFT 30029, 30011, 30020 et 30012.

Les granulats devront être naturel et d’une granulométrie similaire à ceux pour les enduits

superficiels classiques. Ces granulats sont propres, secs et ensachés.

Essais Norme Valeur spécifiée

Los Angeles

Usure Micro-Deval

Masse Volumique réelle

NF P 18-573

NF P 18-572

NF P 18-554

< 40

<35

> 2t/m3

L’ensemble devra être conforme à la norme NF P 98-2531 (test d’orniérage).

CCTP - Monthodon

- P.21 -

Le coefficient SRT devra être défini selon la norme NF P 18/578

5.7.3 – Mise en Œuvre

Le revêtement s’applique sur des enrobés bitumineux.

Le phénomène de ressuage des enrobés neuf doit être terminé au moment de l’application.

Egalement, le support s’applique sur support béton de plus de 28 jours et exempt de laitance,

avec application en première phase d’une couche primaire à environ 100 – 150 g/cm².

Le support doit être propre et sec, débarrassé de toute matière non adhérente tels que

poussière, gravillons, huile et autres hydrocarbures.

Lors d’application sur support ouvert type discontinus, ou de forte granulométrie,

l’entrepreneur devra resurfacer au préalable avec un produit spécial appliqué à la raclette, de

manière à obtenir la surface la plus plane possible.

1) Malaxer la base colorée puis ajouter le durcisseur et mélanger à l’aide d’un

malaxeur mécanique

2) Appliquer le mélange à l’aide d’une raclette crantée (crans de 5mm environ)

3) Projeter immédiatement les granulats jusqu’au refus

4) Damer manuellement

5) Protéger par rubalise jusqu’à l’ouverture à la circulation

6) Après séchage, balayer la surface pour en éliminer le refus

La remise sous trafic s’effectuera entre 45min et 1h30 après application (suivant température

et hygrométrie)

5.7.4 – Domaine d’utilisation

Le support doit être sec, d’une température comprise entre 5 et 35°C.

L’hygrométrie doit être supérieure à 85%.

Nota : l’application est possible à des températures comprises entre 0°C et 5°C, le temps de

polymérisation étant alors plus long.

Dressé

par le Maître d’Ouvrage

Lu et Accepté

par l’Entrepreneur, soussigné