Commune de BAZAS en GIRONDE 1991 1 93

Zone de Protection du Patrimoine Architectural et Urbain

COMMUNE

S. D. A de

D.R.A.E

Char~és d'études :

Alain de LA VILLE Didier LARTIGUE Mathieu BAUDOT

DE BAZAS

la GIRONDE

AQUITAINE

Architecte D.P.L.G. Architecte D.P.L.G. Assistant

42 Quai des Cbartroos- 33000 BORDEAUX- Tél: 56.51.18.02 - Fax: 56.79.19.52 La Meyfrenie- 24320 VERTEILLAC - Tél : 53.90.47.82

1991 /JUIN 1993

SOMMAIRE

BAZAS EN GIRONDE p. 2

LES PROTECTIONS p. 3

œ~TE ~4

PERIMETRE D'ETUDE p. 5

BAZAS DANS L'HISTOIRE p. 7

LES TRACES DE L'HISTOIRE DANS LE TISSU ACTUEL p. 11

STRUCTURES ET DENSITES p. 12

STRUCTURES ET POLES p. 13

LES CIRCULATIONS p. 14

PATRIMOINEETQUARTIERS p.15

ORGANISA TI ONS ET VOLUMES p. 17

LES PAYSAGES

LaPlace

Les remparts

Les potagers

Le Cours

Les Allées

L'ARCHITECTURE

Les monuments

Le mobilier urbain

L'architecture civile

p. 18

p.20 p.22 p.23

p.24

p.25

p.26

p.27

1

- Ville de 4846 habitants, ancienne sous-préfecture de la Gironde actuelle­ment chef-lieu de canton dans l'arrondissement de LANGON

- Situation géographique : Bazas est localisé à 60 km au Sud-Est de Bordeaux à la limite des Landes et du Lot-et-Garonne.

-Desserte: La ville est desservie par la départementale 932, axe routier important re­liant la Capitale Girondine, aux Pyrénées. Aujourd'hui cet axe est dévié à l'Ouest de la ville, qui se sent désormais à l'écart.

- Situation Economique : Bazas souffre depuis quelques années de sa proximité avec Langon, pôle commercial important dont l'autoroute a accéléré le développement. Perchée au-dessus de la vallée de Beuve, autour de sa cathédrale, la vieille ville domine sa campagne fertile qui s'étend au contact de la Haute Lande ... Ce pays dans lequel on chasse à la palombe au point que ce loisir interrompt tonte activité à l' automne !

- Activités : Le bazadais est actuellement classé "zone rurale fragile", les exploita­tions agricoles sur lesquelles voisinnent mais, blé, tabac .... se raréfient au profit des prairies naturelles pour l'élevage. Doté d'une zone industrielle en expansion, Bazas oriente son économie vers l'agro-alimentaire,la sylviculture (exploitation des pins).

- Enjeux d'une protection Bazas avec son site, son ensemble urbain prestigieux, se flatte de posse­der un passé historique et culturel uniques. Elle est aussi le point de dé­part pour la visite des gorges du Ciron, de Châteaux forts à Villandraut, Roquetaillade, Cazeneuve, et de toute sa campagne naturelle.

L'avenir d'une ville de la qualité de BAZAS réside dans sa vocation d'ac­cueil tant pour l'habitat (cadre de vie) que pour le patrimoine exceptionnel à offrir au public de passage.

Plus qu'une protection, la Z.P.P.A.U. devient dans un projet urbain de dé­veloppement et de mise en valeur.

BAZAS EN GIRONDE

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L~OLE

2

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LES PROTECTIONS

·Ancienne Cathédrale Saint Jean (classée M.H. sur la liste de 1840)

• Ruines de l'ancienne église Notre Dame du Mercadilh:

façade Ouest et parties de la façade Sud et de la façade Nord, telles qu'elles sont délimitées sur le plan annaxé au décret (clas­sée M.H., décret du 19.02.1923

• Hôtel de Ville :

façades, toitures, sol des portiques (inscrit à l'inventaire supplé­mentaire des M.H.le 12.04.1923)

• Le Vieux Bourg, délimité par :

au Nord, le cours du Maréchal Joffre jusqu'à son intersection avec les Allées de Tourny ; à l'Est, les Allées de Tourny jusqu'à leur intersection avec les Allées G. Clémenceau ; au Sud, par les Allées G. Clémenceau et les Allées de Fontarabie; à l'Ouest, le cours du Maréchal Foch et le cours Ausone jusqu'à son intersection avec le cours du Maréchal Joffre (site inscrit à l'inventaire supplémentaire le 30.04.1971)

• La Maison dite de L'astronome (inscrite à l'inventaire supplémentaire des M.H.)

3

Une crête qui se termine en éperon,

véritable proue qui domine la réunion de deux vallées

Topographie idéale pour l'implantation d'un site défensif

Topographie qui induira la forme et les li­mites de la ville

LE SITE

4

5

PERIMETRE D'ETUDE RECHERCHE D'UN SITE SENSIBLE

AU NORD La crête visible n'est pas la crête réelle, beaucoup plus éloignêe. Le coteau offre une présence rurale, séparé par un talweg loti récemment.

AU SUD La falaise sinueuse offre un front boisé. Les cimes masquent partiellement l'occu­pation pavillonnaire du plateau

A L'EST La vallêe remonte à perte de vue. La limite de l'horizon immédiat est donnêe les Ii­mites des parcelles boisées.

AL'QUEST Le relief n'offre pas de vision lointaine. Les limites de la ville XVTI0

- xvmo ma­térialisent clairement une frontière entre deux paysages urbains.

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ferme

AU NORD

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AU SUD

peupleraie

A L'EST

A L'OUEST

allées de J ui!let Foiiail

falaise

hameau de StMichel

horizon proche : la peupleraie la falaise

plateau

vu depuis la ferme

vu depuis le plateau

limites entre la ville XVlllo et la ville agrandie fin XIX0 et début xxo

6

BAZAS DANS L'HISTOIRE Source : Atlas Historique de ville de France, J. B. Marquette

DES ORIGINES A LA CITE ANIIOUE

. La création de cette cité se situe aux environs du IV0 siècle, mais dès le dé­but de notre ère, les "Vazates" forment une petite bourgade appelée ·cas­SIO". L'évolution de ce premier bourg correspondrait essentiellement au développement d'un "axe routier" reliant BORDEAUX à TOULOUSE (ac­tuellement rue Taillade) .

. Située sur un éperon naturel, entourée de murailles facilitant la lutte défen­sive, BAZAS résiste déjà à ses assaillants mais durant ce premier millénaire les invasions se succèdent et ne laisseront que peut d'espoir pour l'essor de cette petite ville .

. A la fin du X0 siècle, le développement de la chrétienté redonne vie à la cité.

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LA VILLE MEDIEVALE

• Dès la fin du xro siècle, on entreprend la reconstitution de la cathédrale ; l'essor de la ville est tel qu'en 250 ans sa superficie double, passant de 3 à 6 hectares. Son extension s'effèctue vers l'Ouest en étroite corrélation avec les dénivellations du terrain, ainsi que les deux ruisseaux convergeants vers la pointe de l'éperon .

. L'organisation spatiale du nouveau bourg est générée par la fréquentation d'axes de circulation :

-prolongement de l'axe Bordeaux-Toulouse de la rue Taillade par la rue Paillas (actuelle rue Pallas)

- une voie en direction des petites Landes est ébauchée avec la rue Saint Mar­tin ainsi qu'un axe ralliant Bazas à La Réole par la rue Bragous.

- au carrefour de ces chemins se dégage une place imposante par son ampleur à cette époque. Place sur laquelle devaient se tenir régulièrement des mar­chés et des foires. Notre Dame de Mercadilh est un témoin pertinent - aujourd'hui encore le marché hebdomadaire s'y déroule le samedi matin.

- sur ces axes importants, des faubourgs se développent ; certains sont dotés de murailles (certainement le foubourg Saint Antoine)

• Bazas occupe alors une place vitale ; aucune voie ne contourne les remparts ainsi cette ville assiste au passage des pélerins, au croisement de nombreux marchands et en cette fin de Xll0 siècle, la bourgeoisie et les commerçants prennent une part importante daus la gestion de la ville.

• L'ancienne cité antique au tracé caractéristique est toujours séparée du bourg neuf par sa première enceinte percée d'une seule porte, rue Taillade. Ce quartier est principalement habité par les clercs. A la place de l'ancienne ca­thédrale du Xl0 va succéder un nouvel édifice grâce à la générosité de Clé-ment V. ·

• Les guerres de réligions seront fatales pour la cité, pillage des maisons, des­tructions de tous les édifices religieux sanf du clocher de la cathédrale et dis­parition des faubourgs.

8

DU XVUO AU XVIUO

• Suite à une longue péride guerres, le XVI0 siêcle entame une période de re­construction.

- Les murailles qui entourent la ville sont remises en état, non pour leur utilité défensive mais plutôt parce qu'elles servent de soutènement sur les deux tiers de leur pourtour.

- la restauration du patrimoine immobilier de la ville intra-muros permet à cette époque de repérer l'organisation sociale :

. la cité moderne : ciers et aristocrates

. la place : commerçants, homme de lois propriétaires fonciers, magistrats

. quartier Saint Martin : pauvres gens

• Au XVII0 siêcle, le clergé installe de nombreux édifices religieux (couvents, établissements d'enseiguement ... ) à l'intérieur de la cité mais aussi extra-muras: 1613 Couvent des capucins à l'Est de la cité

1693 Séminaire et Collège sur la route de Bordeaux. • Le XVIUO siêcle est une période faste pour la cité :

- la population augmente, la ville manque de logements, les cimetières sont déplacés hors les murs, les faubourgs se développent. - anténagement de promenades à l'extérieur des murs de la cité :

. les Allées de Tourny au nord

. les Allées St Sauveur vers l'Ouest

. les Allées Esmangard à l'Ouest

.les Allées Tournon au Sud - tracé d'un boulevard longeant les remparts Ouest reliant l'axe Bordeaux­

Bayonne à l'extérieur de la cité

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• La vieille ville enfermée dans les remparts ne subit pas de modifications ma­jeures ; la muraille à l'Ouest disparaît au profit de constructions privées ou­vrant leurs façades sur l'actuel Cours Ausone.

• Les nouveaux modes de déplacement, l'évolution des tnmsports (chemin de fer) permettent l'extension de la ville vers l'Ouest et l'aménagement des axes

, importants de circulation, favorise ce développement urbain ; on note le rat-1 tachement des faubourgs par une continuité du bali.

• Plus près de nous, dans les années 1960-70, le logement individuel se déve­loppe, les lotissements s'organisent autour de la cité d'une manière "épar­pillée" sans réelle logique par rapport au tissu.

• Aujourd'hui le centre ancien joue un rôle médiateur pour la ville de Bazas, c'est un pôle d'activité, historique et culturel.

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1 -Ancienne sous-préfecture ~ 2 - Ancienne présidial 3- Eglise N.D. de Mercadilh 4 -Hôpital 5 - Ancien couvent des Barnabites 6 - Ancien collège des frères 7 - Ancien collège des récollets 8 - Palais de Justice 9 - Ancien séminaire

- murs médiévaux - - - murs médiévaux disparus _. murs modernes -murs anciens présumés

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LE TISSU

6 entités:

- une structure fermée : le noyau intra-muros, axé sur la cathé­drale et son négatif

- 4 structures ouvertes, non achevées : quartier de l'hôpital quartier des cordeliers quartier du palais de justice quartier des tanneries.

Ces 4 structures sont incontestablement rat­tachées à la cohérence urbaine du noyau.

Les points de liason sont des phases, des événements urbains essentiels.

- une non-structure : l'éparpillement non rattaché, illimité, des "urbanisations" récentes.

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STRUCTURES ET DENSITES

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STRUCTURES ET POLES 1/!t

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Un système très homogène, dont les polarités révèlent :

• un !'rincipe linéaire (la cité)

• r .n principe en étoile, qui fragmente des quartiers

• un principe en îlots, "collé" au précédent .

A la ville intra-muros correspond dans l'ensemble le système de parcelles très allongées (médiéval)

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LES CIRCULATIONS

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statimmement axe principal

axe secondaire les rues de desserte les ruelles

promenade

la place

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PATRIMOINE ET QUARTIERS

L'avenue commerçante :

• Depuis la création de la rocade, le cours Foch et le cours Ausone dans son pro­longement sont moins fréquentés par les gens de passage, mais l'activité com­merciale persiste.

• Beaucoup de façades du XIX0 sont dénaturées par des traitements récents.

• Débarassé de la circulation, lors des traditionnelles animations de la Saint Jean, le cours prend une dimension "festive" , ceci procme une joie de vivre et occasionne un rapprochement des Bazadais.

La zone artisanale :

• L'activité de ce quartier est pen à peu délaissée au profit de la zone industrielle qui offre l'opportunité de terrains plus accessibles.

Le quartier Bragous

• Principalement un quartier résidentiel, il possède une laçade commerciale sur la place. Ce quartier situé au point le plus bas de la cité semble marginalisé. La rue Bragous présente une forte déclivité mais présente un intérét commer­cial. La rue Clerc, au contraire, par son exiguité est totalement laissée à l'abandon.

Quartier de l'Hopital :

• Cet ancien faubourg a conservé sa fonction première : un lieu d'habitation modeste. Depuis le XVITI0

, ce quartier a vu l'hôpital s'accroître considérablement.

La cité ancienne :

Cette zone peut être divisée en deux parties distinctes :

- Les parcelles situées sur les remparts Sud et Nord, elles sont constitués d'habita­tions sur les rues De Pontac et Taillades et possèdent de grands jardins offrant des vues sur tout le vallon du Beuve.

- Les parcelles dans l'ilôt central, au caractère moyenageux, sont plus concentrées, ce qui explique la quantité de maisons vides et parfois en mauvais état. L'activité commerçante et artisanale autrefois importante est aujourd'hui inexis­tante.

Ce quartier est relativement délaissé mais la diversité des espaces engendrés par des ruelles étroites, des passages et des rues fuyantes lui donne beaucoup d'inti­mité et de pittoresque. Le "jardin public" et la promenade de la Brèche sont deux lieux priviligiés. Bien orientés, ils sont organisés pour le calme, la détente et l'agrément.

Noyau commerçant:

• C'est un secteur relativement fragile de BAZAS. La proximité d'un supermar­ché, d'un centre commercial à Langon, et la rapidité d'accès à Bordeaux par l'au­toroute en font un commerce "d'appoint". Ce noyau commerçant, existant depuis l'origine de la cité médiévale, semble attendre avec impatience le samedi, jour­née du marché sur la place de Bazas.

Le quartier Saint Martin

• Ce quartier, comme la cité ancienne présente beaucoup de maisons anciennes abandonnées. n est uniquement une zone d'habitations.

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L'avenue commerçante, artère qui irrigue la ville depuis la XIX0

Zone d'artisanat en déclin

Quartier Bragous . habitat modeste, parfois indigent

Quartier St Martin . beaux immeubles rue St Martin . habitat modeste à l'intérieur

Quartier de !Hôpital . habitations modestes, accueillantes, et petits jardins

Le jardin public et promenade de la Brèche lieux calmes et agréables

Noyau commerçant depuis l'origine de la cité médiévale

La cité ancienne quartier riche en beaux immeubles partiellement délaissé au centre ' belles maisons et leur jardin vers les remparts.

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cqur ouverte

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cour couverte

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toiture 4 pentes

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ORGANISATIONS ET VOLUMES Description non exhaustive : quelques exemples

Le système médiéval :

- parcelles longues et étroites

- faitage perpendiculaire à la rue

- androne qui sépare les parcelles (rôle coupe-feu, collecte des eaux pluviales).

- elles sont composées d'une cour intérieure ouverte ou couverte et de deux corps d'ha­bitation. Ceux-ci sont reliés soit par une coursive dans le premier cas ou par un escalier cen­tral

Les parcellaires XV111° et XIX0 s. :

- les parcelles ont une proportion plus mas­sive .

- le faitage est alors parallèle à la voie et la ~-----4~--.;::,., toiture est à deux ou quatre pentes

-----" - la desserte intérieure, souvent axée avec un escalier au rôle plus monumental.

voir plan toitures

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18

LES PAYSAGES

1-LAPLACE

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Configuration remarquable où le monument fait face à un espace qui est, comme un écrin, presque son négatif, où les piliers des arcades rappellent ceux de la nef (galerie pour les marchands, hors du temple).

N'est-elle que le fruit du hasard de l'histoire, la ré­union (par la disparition de certaines construc­tions) du parvis dans la cité, avec le marché-carre­four?

L'effet théâtral, dft autant à la forme et aux per­spectives de la place, qu'aux façades monumen­tales, n'en est pas moins une réalité.

Seule nuissance : la présence insistante du maca­dam et des voitures.

Seul souhait : distinguer le parvis du reste de la place, plutôt que marquer l'axe (évident dans l'es­pace et sans doute pas délibéré).

Cours Gambetta

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LES PAYSAGES 2 - LES REMPARTS Sud et Ouest

L2:J cours et jardins d'agrément

~ potagers

20

Le mur, de fonction naguère défensive, s'est facilement adapté à sa nouvelle vocation :

en haut, cours suspendues et jardins d'agréments.

A mi-hauteur, jardins potagers clos,

en terrasses bien exposées au pied du rempart, la promenade ........

plus bas encore, d'autres alignements de potagers

LES PAYSAGES 3 -LE REMPART Nord

Au Nord, les immeubles ouvrent de préférence leur cour du côté du soleil.

Les terrasses, exposées moins favorablement pour des potagers, servent à l'agrément (sauf l'enclos côté Est).

L'ancienne promenade Tourny a cédé au macadam pour permettre la dévia­tion du centre

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Ces jardins sont non seulement une trace de la vie antérieure (les cultures se faisaient hors les murs, sur les terrains les mieux exposés) mais bien plus, ils sont une preuve tangible d'un savoir vivre persistant, attrayante par la beauté des tracés et par la destination de la fonction : la table !

Les tôles des cabanes sont l'unique "abandon" dans cet univers bien réglé.

LES PAYSAGES 4 - LES POT A GERS

.22

23

LES PAYSAGES 5-LECOURS

Tracé au XIX0, véritable couture entre l'ancien rempart de la ville

médiévale, et l'extension xv no-XVTII0' il constitue un élément de

transition essentiel.

Au regard de la ville médiévale, il caractérise l'urbanisme ouvert de son époque, favorable à un déploiement de la vie commerçante et citadine.

Son rôle est d'autant plus important, qu'il constitue un passage obli­gé vers le centre, trouvant sa continuité dans les cours Foch et Gam-

betta (ancienne route de Bordeaux - Bayonne)

allées existantes

allées dispan1es tmummumm

allées possibles - - - -

LES PAYSAGES. 6 - LES ALLEES

Le XVIII0 siècle a voulu marquer les limites de la ville, en contraste avec les remparts, par une promenade plantée d'arbres.

L'histoire a interrompu le projet dans son tracé ou dans son processus. Mais la cohérence de cette "ceinture verte" est en­core perceptible

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L'ARCHITECTURE 1 QUELQUES MONUMENTS SIGNIFICATIFS

Ancienne Cathédrale Saint Jean Ancienne église N.D. du Mercadil Ancien Présidial (hotel de ville)

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Ancien S!Sminaire Palais de justice Hopital

Porte du Gisquet et ancien couvent Ancien collège des Récollets Ancien collège des Frères

25

EGLISE SAINT MICHEL

25 bis

L'ARCHITECTURE

2 QUELQUES ELEMENTS DE MOBILIER URBAIN

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L'ARCHITECTURE 3 L'ARCHITECTURE CIVILE

La ville de Bazas constitue un ensemble architectural remarquable :

son identité réside à la fois dans sa forme urbaine si particulière, la place avec le portail de la Ca­thédrale, ses monuments, témoins d'une vie autrefois propère et intense, mais aussi et pour une très grande part, dans la richesse de son architecture civile, faste et raffinée.

Les fiches qui suivent se veulent des repères stylistiques de cette architecture : elles sont desti­nées à mieux comprendre et reconnaître tous les détails significatifs d'une expression architectu­rale étendue sur à peu près six siècles d'histoire.

Ces fiches s'accompagnent d'un plan en couleur (Annexe N° 4), qui repère chaque façade en fonction d'une période stylistique. Il s'agit strictement des éléments visibles en façades, l'intérieur des immeubles n'ayant générale­ment pu être visité. La légende du plan indique un trait de couleur continu s'il y a un ensemble, et un pointillé si les éléments ne sont présents qu'à l'état de trace. En aucun cas ce plan ne prétend donner une quelconque datation : les critères de tri se rapportent en effet exclusivement au style et à la technique. (Souvent les bâtisseurs, surtout en province, utilisaient des formes archaïques pour leur époque, en restant fidèles à des goûts déjà périmés dans la métropole.) Par ailleurs, ce sont bien ces critères là qui sont déterminants lorsque l'on veut restaurer.

Enfin, ces fiches donnent un certain nombre d'exemples, les plus caractéristiques pour chaque pé­riode stylistique (à Bazas). Bien évidemment, il existe tous les intermédiares, toutes les muta­tions: chaque coukur est une figure de ralliement, mais la réalité offre toutes les nuances du spectre. Une des particul.dfités à Bazas, est justement qu'à partir d'un parcellaire médiéval resté bien sou­vent intact, les immeubles ont été continuellement réadaptés selon les goûts et les modes de vie de chaque époque.

C'est ce qui nous donne cette diversité de modes architecturaux, qui cohabitent si facilement en­sembles; c'est en grande partie l'intérêt de Bazas: plutôt que d'être un fossile immuable, c'est une ville où l'on le temps se fond en un mélange vivant, harmonieux, continu ...

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COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

• rives latérales • rives rampantes •c,j

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• eaux pluviales : captées dans l'androne ou chéneau, en mitoyenneté

MA CONNERIE

• murs en moëllons enduits

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chaînages et encadrements en pierre de taille enduit gratté ou brossé, à fleur des pierres d'encadrement "à pierre vue" si les moëllons sont au même nu que les encadrements

DETAILS ARCHITECTONIQUES

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0 2 3 4 5m 11 rue Canet

MENUISERIES

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COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

• rives latérales • rives rampantes

• eaux pluviales : chéneau en mitoyenneté

MA CONNERIE

• murs en moëllons enduits chaînages et encadrements en pierre de taille enduit gratté ou brossé, à fleur des pierres d'encadrement "à pierre vue" si les moëllons sont au même nu que les encadrements

DETAILS ARCHITECTONIOUES b

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0 2 3 4 5m 12 rue Bragous

MENUISERIES

Bois ton naturel - vitraux volets intérieurs .. .

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COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

• rives latérales • rives rampantes

• eaux pluviales : captées dans l'androne

MA CONNERIE • murs latéraux en moëllons enduit, souvent

"à pierre vue" • piliers de façade en pierre de taille (rez-de-chaussée) • mur de façade à pan de bois apparents,

remplissage de torchis, enduit gratté ou brossé en face externe pans de bois chaulés

DETAILS ARCHITECTONIQUES

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0 31 rue Taillade

MENUISERIES Bois ton naturel - vitraux volets intérieurs . . . . . .

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2 3 4 5m

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COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

• rives latérales • rive rampantes

• eaux pluviales : dalle sur rue et en mitoyenneté

MA CONNERIE

• murs en moëllons enduit, à fleur des chaînag~s et encadrement

• enduit gratté • encadrements et chaînages en pierre appareillée

DETAILS ARCIDTECTONIOUES

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Il rue Taillade 0 2 3 4 5m

MENUISERIES , Bois naturel Vitraux Volets intérieurs

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COUVERTURE

• tuile plate - forte pente

• rives latérales • rive de pignon

• eaux pluviales : égoût débordant en façade

MA CONNERIE

• murs en pierre de taille appareillée jointoiement à la chaux aérienne

DETAILS ARCHITECTONIOUES

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• rive de façade

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Il Place de la Cathédrale

ME.NUISERIES Bois ton naturel - vitraux volets intérieurs meneaux bois

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COUVERTIJRE

• tuile canal - faible pente

• rive latérales • rive rampante

• eaux pluviales : captage dans l'androne ou chéneau en mitoyenneté

MA CONNERIE

• murs en moëllon enduit, taloché fin, chaulé le cas échéant Chaînages et encadrements en pierre de taille. Chaînages noyés dans le parement, et encadrements en saillie

DETAILS ARCHITECTONIOUES

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18 rue Taillade

MENUISERIES Bois peint Petits carreaux volets intérieurs

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COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

• rive latérales • rive rampante

• eaux pluviales : captage dans l'androne ou chéneau en mitoyenneté

MA CONNERIE

• murs en moëllon enduit, taloché fin, chaulé le cas échéant Chaînages et encadrements en pierre de taille. Chaînages noyés dans le parement, et encadrements en saillie

DETAILS ARCHITECTONIOUES

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25 Place de la Cathédrale 0 2 3 4 Sm

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COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

• rives latérales • rives rampantes

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• eaux pluviales : chéneaux en mitoyenneté

MA CONNERIE

• murs en moëJlon enduit, taloché fin, chaulé Je cas échéant Chaînages et encadrements en pierre de taiJle. Chaînages noyés dans le parement, et encadrement en saillie

DETAILS ARCHITECTONIQUES

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22.

Z?

20

XVIII0

ID 000 0

29 rue St Martin

MENUISERŒS

Bois peint Petits carreaux volets intérieurs ou contrevents peints

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0 2 3 4 5m

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35

COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

• rives latérales • rive de façade

• eaux pluviales : chéneaux en mitoyenneté égoût débordant en façade

MA CONNERIE

• murs en moëllon enduit, taloché fin, chaulé le cas échéant Chaînages et encadrements en pierre de taille. Chaînages noyés dans le parement, et encadrement en saillie

DETAILS ARCHITECTONIOUES

b

Z?

20

37 rue Taillade

MENUISERIES

Bois peint Petits carreaux volets intérieurs ou contrevents peints

XVIII0

Ol234~m

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36

COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

· • rive latérale • rive de façade

• eaux pluviales : captées par une zinguerie

MA CONNERIE

• murs latéraux en moëllons enduits • façade principale en pierre de taille appareillée

DO D 0 2 3 4 Sm

26 me St Martin

DETAILS ARCHITECTONIQUES MENUISERIES

Bois peint 1 Il Grands carreaux

à persiennes

D 37

COUVERTURE

• tuile canal - faible pente

• rive latérale • rive de façade

• eaux pluviales : chéneau en mitoyenneté ou dalle sur rue

MA CONNERIE

• murs latéraux en moëllon enduit, couvrant et taloché fin ou à pierre vue

• mur de façade en pierre appareillée, jointoiement à la chaux aérienne + chaulage

DETAILS ARCHITECTONIOUES

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0 2 3 4 5m 42 Place de la Cathédrale

MENUISERIES ~~==-~-

Boispeint f DO Grands carreaux Volets intérieurs

88 38