12
L’année dernière a été bien remplie pour l’ACG! Il y a presque deux ans, nous avons commencé un voyage de transformation pour passer d’une société d’ingénierie quasiment honorifique à une organisation engagée en entreprenant la création des sections locales de l’Académie. L’année 2013 a marqué quelques étapes importantes dans ce voyage avec la création officielle de la section de Montréal et les discussions actives dans de nombreuses régions du pays, notamment à Vancouver, Calgary, Edmonton, Toronto et Ottawa. L’intérêt pour la création des sections locales s’est déjà traduit par un intérêt accru dans la mise en candidature des Membres pour le renforcement de la masse critique existante des Membres dans les principales communautés partout au pays. La section de Montréal a également joué un rôle important dans la réussite de la Réunion annuelle qui s’est tenue en juin dernier à Montréal, sous la direction du Président élu Pierre Lortie. Mais ce n’est pas tout... Les Membres ont manifesté le désir d’être plus engagés par d’autres moyens. Sous la direction du Membre Ian Jordaan à Saint-Jean, un groupe de travail sur l’ingénierie dans les océans du nord du Canada a été mis sur pied pour explorer les défis et les possibilités de développement et de transport des ressources minérales dans les régions nordiques du Canada. Les sujets de discussion dont il sera question incluront les installations, les infrastructures, les ports, les pétroliers, les pipelines, la souveraineté, l’environnement, la sécurité des personnes et les communautés autochtones. L’accent sera mis sur les questions techniques. Le groupe de travail a l’intention de faire le bilan de ses progrès à la Réunion annuelle en juin. (suite à la page 2) Numéro 72 Message du président Hiver 2014 Un bulletin qui a pour but d’informer les Membres de l’Académie et servir comme rapport pour d’autres académies et Devenir une superpuissance de l’énergie 3 Nos membres en vedette 4 Nouvelles de l’ACG 6 Groupe de travail sur les filières énergétiques 7 Projet Trottier pour l’avenir énergétique 7 Prix 8 Membres décédés 9 L’Ordre du Canada 10 Rapport du directeur général Plat verso Dans ce numéro : par Saeed Mirza, MACG, professeur émérite de génie civil à l’Université McGill et ancien Président de la Société canadienne de génie civil. Une version de cet article a été publiée dans le National Post le 18 janvier 2014. Le ministre Lebel et le gouvernement du Canada se sont engagés à juste titre afin de construire un nouveau pont Champlain esthétique d’ici 2018. La structure aura une durée de vie d’au moins 100 ans, s’il est régulièrement entretenu. Compte tenu des besoins structurels, de l’environnement, de l’économie et de l’esthétique, deux ponts à haubans – un de Montréal jusqu’à l’île Notre Dame et le second de l’île Notre Dame jusqu’à la Rive-Sud, le déblaiement de la voie maritime du Saint-Laurent permettrait d’atteindre facilement les objectifs susmentionnés et il coûterait beaucoup moins cher que n’importe quel autre type de pont. Inauguré en 1962, le pont Champlain a initialement été conçu entièrement en acier par l’ingénieur Hugh Pratley. Toutefois, le gouvernement progressiste-conservateur de l’époque est intervenu en divisant le projet en de plus petits contrats. Ils ont laissé la partie qui surplombe le Saint-Laurent en acier, telle qu’elle avait été conçue à l’origine, tout en adoptant une version moins coûteuse, une alternative de conception française pour le reste du pont. Cette partie se composait de sept poutres en béton précontraint avec des semelles supérieures prolongées, remplies de béton moulé en place, et post-tendues ensemble pour former une unité intégrale munie de sept poutres et d’une semelle supérieure continue, ainsi que de diaphragmes pour une meilleure répartition de la charge entre les poutres. Malheureusement, cette solution ne permettait pas une maintenance de routine facile et il était très difficile et presque impossible de remplacer n’importe quel élément, comme une (suite à la page 11) C OMMUNIQUÉ / N EWSLETTER Le nouveau pont Champlain – Que faut-il faire?

COMMUNIQUÉ / N EWSLETTER€¦ · engagée en entreprenant la création des sections locales de l’Académie. L’année 2013 a marqué quelques étapes importantes dans ce voyage

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L’année dernière a été bien remplie pour l’ACG! Il y a presque deux

ans, nous avons commencé un voyage de transformation pour passer

d’une société d’ingénierie quasiment honorifique à une organisation

engagée en entreprenant la création des sections locales de

l’Académie. L’année 2013 a marqué quelques étapes importantes dans

ce voyage avec la création officielle de la section de Montréal et les

discussions actives dans de nombreuses régions du pays, notamment à

Vancouver, Calgary, Edmonton, Toronto et Ottawa. L’intérêt pour la

création des sections locales s’est déjà traduit par un intérêt accru dans la mise en candidature des

Membres pour le renforcement de la masse critique existante des Membres dans les principales

communautés partout au pays. La section de Montréal a également joué un rôle important dans la

réussite de la Réunion annuelle qui s’est tenue en juin dernier à Montréal, sous la direction du

Président élu Pierre Lortie.

Mais ce n’est pas tout... Les Membres ont manifesté le désir d’être plus engagés par d’autres moyens.

Sous la direction du Membre Ian Jordaan à Saint-Jean, un groupe de travail sur l’ingénierie dans les

océans du nord du Canada a été mis sur pied pour explorer les défis et les possibilités de

développement et de transport des ressources minérales dans les régions nordiques du Canada. Les

sujets de discussion dont il sera question incluront les installations, les infrastructures, les ports, les

pétroliers, les pipelines, la souveraineté, l’environnement, la sécurité des personnes et les

communautés autochtones. L’accent sera mis sur les questions techniques. Le groupe de travail a

l’intention de faire le bilan de ses progrès à la Réunion annuelle en juin.

(suite à la page 2)

Numéro 72

Message du président

Hiver 2014

Un bulletin qui a pour

but d’informer les

Membres

de l’Académie et servir

comme rapport pour

d’autres académies et

Devenir une

superpuissance de

l’énergie

3

Nos membres en

vedette

4

Nouvelles de l’ACG 6

Groupe de travail

sur les filières

énergétiques

7

Projet Trottier pour

l’avenir

énergétique

7

Prix 8

Membres décédés 9

L’Ordre du

Canada

10

Rapport du

directeur général

Plat

verso

Dans ce numéro :

par Saeed Mirza, MACG, professeur émérite de génie civil à l’Université McGill et ancien Président de la Société

canadienne de génie civil. Une version de cet article a été publiée dans le National Post le 18 janvier 2014.

Le ministre Lebel et le gouvernement du Canada se sont engagés à juste titre afin de construire un

nouveau pont Champlain esthétique d’ici 2018. La structure aura une durée de vie d’au moins 100

ans, s’il est régulièrement entretenu. Compte tenu des besoins structurels, de l’environnement, de

l’économie et de l’esthétique, deux ponts à haubans – un de Montréal jusqu’à l’île Notre Dame et le

second de l’île Notre Dame jusqu’à la Rive-Sud, le déblaiement de la voie maritime du Saint-Laurent

permettrait d’atteindre facilement les objectifs susmentionnés et il coûterait beaucoup moins cher

que n’importe quel autre type de pont.

Inauguré en 1962, le pont Champlain a initialement été conçu entièrement en acier par l’ingénieur

Hugh Pratley. Toutefois, le gouvernement progressiste-conservateur de l’époque est intervenu en

divisant le projet en de plus petits contrats. Ils ont laissé la partie qui surplombe le Saint-Laurent en

acier, telle qu’elle avait été conçue à l’origine, tout en adoptant une version moins coûteuse, une

alternative de conception française pour le reste du pont. Cette partie se composait de sept poutres

en béton précontraint avec des semelles supérieures prolongées, remplies de béton moulé en place,

et post-tendues ensemble pour former une unité intégrale munie de sept poutres et d’une semelle

supérieure continue, ainsi que de diaphragmes pour une meilleure répartition de la charge entre les

poutres. Malheureusement, cette solution ne permettait pas une maintenance de routine facile et il

était très difficile et presque impossible de remplacer n’importe quel élément, comme une

(suite à la page 11)

C O M M U N I Q U É / N E W S L E T T E R

Le nouveau pont Champlain – Que faut-il faire?

Message du président (suite)

PAGE 2 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72

En outre, sous la direction des Membres Clem Bowman et Walter Petrychuk, le groupe de travail sur les filières énergétiques

de l’ACG a tenu une conférence à Sarnia en mai dernier intitulée « le bitume – valeur ajoutée : opportunité nationale du

Canada ». Cette conférence a exploré la valeur inestimable et les débouchés économiques de la mise à niveau du bitume au

Canada plutôt que d’en faire l’exportation vers les États-Unis. La conclusion revêtait une importance particulière : un projet de

mise à niveau du bitume de Sarnia/Lambton pour la production de pétrole brut a été identifié comme un projet prioritaire

d’envergure nationale, avec l’engagement des gouvernements de l’Ontario et de l’Alberta à renforcer leur collaboration. Cela

prouve que grâce à l’implication de ses membres, l’ACG peut fournir un terrain neutre de manière à permettre aux

gouvernements et à l’industrie d’explorer des idées d’importance nationale. En notre qualité de coprésidents de ce même

groupe de travail, Clem Bowman et moi avons également rédigé un certain nombre d’articles d’opinion publiés dans le Ottawa

Hill Times, soulignant l’opportunité qu’a Canada de renforcer son économie en exploitant ses nombreuses ressources

énergétiques naturelles dans des produits énergétiques à haute valeur ajoutée, tout en réduisant simultanément son

empreinte carbone.

Au cours de la dernière année, deux autres initiatives importantes de l’ACG ont beaucoup progressé. Elles visaient toutes deux

une plus grande implication de l’Académie dans l’élaboration des politiques gouvernementales et un dialogue national portant

sur d’importantes questions. La première initiative est la participation active de l’ACG pour soutenir le renouvellement du

financement gouvernemental pour le Conseil des académies canadiennes. Il y a neuf ans, le gouvernement fédéral a accordé dix

années de financement pour la création de la CAC, un projet chapeauté par toutes les trois académies nationales : l’Académie

canadienne du génie, l’Académie canadienne des sciences de la santé et la Société royale du Canada. La raison d’être du CAC

est d’entreprendre des recherches fondées sur des données probantes pour répondre aux questions du gouvernement

fédéral. Au fil des ans, le CAC a su se faire respecter grâce à la qualité et l’objectivité de ses travaux. Les gouvernements

provinciaux et d’autres organisations ont également profité de ses services. Pour cette raison, l’ACG a été un fervent partisan

de son existence en dépit du fait que nous avons également été d’ardents défenseurs de son devoir de fournir davantage de

reconnaissance financière pour le soutien qu’il reçoit de toutes les trois académies nationales. À la suite de maintes discussions

constructives, le CAC a accepté ce concept et nous commençons à étudier comment le mettre en œuvre dans la pratique.

En attendant, la demande de renouvellement a été soumise à Industrie Canada en octobre, avec une solide lettre de soutien

de l’ACG.

La deuxième initiative est le partenariat de l’ACG avec la Fondation David Suzuki et la Fondation familiale Trottier dans le

Projet Trottier pour l’avenir énergétique. Le but de ce projet est d’explorer la manière dont le Canada pourrait réduire son

empreinte carbone de 80 % de sa valeur en 1990 et le faire d’ici 2050. À l’origine, l’essentiel du travail devait être accompli par

la Fondation David Suzuki avec la contribution de l’ACG qui consistait à fournir des évaluations par les pairs des rapports de

projet et une orientation stratégique au niveau du comité directeur du projet. Ce projet se poursuit depuis trois ans sous le

(suite de la page 1)

(suite à la page 10)

Coordonnées

1402 - 180 rue Elgin, Ottawa, Ontario, K2P 2K3, Canada

Télé : (613) 235-9056 — Téléc : (613) 235-6861

[email protected] — www.cae-acg.ca

Président : Richard J. Marceau

[email protected]

(709) 864-2530

Directeur général : Kevin Goheen

[email protected]

(613) 235-9056 poste 223

Gérante de bureau : Valérie Broadfoot

[email protected]

(613) 235-9056 poste 222

Conseil d’administration de l’ACG 2013/2014

Dirigeants

Président – Richard J. Marceau, Memorial University of Newfoundland

Président désigné – Pierre Lortie, Dentons Canada LLP

Secrétaire-trésorier – John Leggat

Président sortant – P. Kim Sturgess, Alberta WaterSMART

Administrateurs

Yves Beauchamp, École de technologie supérieure

Ian J. Jordaan

Eugene V. Polistuk

Ken Putt

Douglas Ruth, University of Manitoba

Larry Staples, Alberta Chamber of Resources

Kimberly A. Woodhouse, Queen's University

par Richard J. Marceau, MACG et Clément W. Bowman, MACG, coprésidents, Groupe de travail sur les filières énergétiques de l’ACG.

Publié dans The Hill Times le 16 septembre 2013.

La réussite économique du Canada dépend du fait que nous sommes un pays commerçant. Nos immenses ressources

énergétiques en grande partie inexploitées nous donnent l’occasion d’échanger des produits énergétiques à valeur ajoutée,

passant de notre statut antérieur d’hypermarché énergétique à une véritable superpuissance de l’énergie. Voici l’approche

proposée par l’Académie canadienne du génie.

Exportations d’électricité

L’électricité représente une des formes d’énergie ayant le plus de valeur. Elle s’est défaite de toute l’histoire de sa formation et

elle est prête à alimenter instantanément la structure industrielle et sociale de la civilisation moderne. Cependant, le Canada n’a

pas encore tiré profit de cette occasion exceptionnelle d’édifier la nation. Un corridor de transport d’énergie est-ouest

alimenté par des sites hydroélectriques et nucléaires distants et doté de nœuds pourrait maintenant être construit pour la

vente de l’électricité nord-sud à l’immense marché nord-américain. Le Canada dispose du potentiel pour produire de

l’électricité au coût le plus bas sur le continent en s’appuyant sur la production d’énergie de pointe et la technologie de réseau

intelligent disponibles, sans rencontrer de concurrence viable sur ce marché. Une nouvelle vision nationale fondée sur une

alliance stratégique entre les provinces et les compagnies d’électricité existantes et les nouvelles compagnies pourrait nous faire

atteindre cet objectif dans les deux prochaines décennies. Il ne s’agit pas de l’objectif d’une seule société ou d’un gouvernement

œuvrant de manière isolée. C’est la prochaine étape dans l’édification de la nation.

Exportations de bitume

Les produits à valeur ajoutée sous forme de combustibles et de produits chimiques provenant des sables bitumineux de

l’Alberta sont exclusivement des opportunités canadiennes. L’expédition du bitume brut hors du Canada pour son traitement et

sa mise à niveau n’est pas la voie qui mène au succès. Comme l’a dit Jim Stanford, nos cycles d’extraction et d’exportation des

principales ressources ont défini une grande partie de notre ancienne histoire économique. Il existe le danger que le terme

péjoratif de « bûcherons et porteurs d’eau » soit étendu à « bûcherons, porteurs d’eau et racleurs de goudron. » Le bitume des

sables pétrolifères n’est pas du goudron. C’est un mélange complexe d’hydrocarbures muni d’une gamme de points d’ébullition

dont la fraction plus lourde est composée de structures chimiques en anneaux complexes à fort potentiel économique. La vente

de bitume comme un combustible à faible coût équivaut à une destruction de valeur à grande échelle, comme le faisait

remarquer Frank McKenna. Le plan du gouvernement/industrie récemment annoncé au sujet d’un nouvel oléoduc est-ouest et

l’intérêt manifesté par les différentes régions pour mettre à niveau le bitume constituent un excellent début d’un plan

stratégique national.

Exportations de faible teneur en carbone

Nous devons aussi ouvrir la voie à un avenir faible en carbone en tirant parti de l’immense superficie du territoire canadien . Un

des éléments clés d’un tel avenir est de démarrer la transition de nos besoins en combustibles carbonés à forte valeur ajoutée

et en produits chimiques vers des sources renouvelables de carbone. Un objectif national important serait de transformer la

biomasse provenant de nos résidus forestiers et agricoles en produits à forte valeur ajoutée.

Exportations de la côte est

L’industrie du pétrole extracôtier de Terre-Neuve a connu une croissance impressionnante au cours de la dernière décennie et

les tout derniers efforts d’exploration ont abouti à de nouvelles réserves potentiellement considérables. L’industrie des

hydrocarbures extracôtiers a favorisé une forte croissance économique à Terre-Neuve et au Labrador. Les nouveaux résultats

mettent en lumière le rôle futur du Canada atlantique dans l’exportation du pétrole brut et des produits mis à niveau vers les

marchés mondiaux. Le Canada a la chance d’avoir une équipe de visionnaires qui font progresser de telles opportunités.

Elles font partie de la quête de l’Académie canadienne du génie, celle que le Canada devienne « une superpuissance de

l’énergie durable ».

Canada : Devenir une superpuissance de l’énergie

PAGE 3 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72

Les membres de l’ACG Gerald Hatch, Kurt Strobele et Doug Barber ont fait de grandes

contributions financières à la faculté de génie de l'Université McMaster pour la

construction du Centre ExCEL.

Photo : Gerald Hatch (assis), s'est associé à la société pour investir 3 millions $ dans le Centre

d'ingénierie pour l'apprentissage expérientiel (ExCEL). Hatch et son équipe rejoignent un groupe

de supporters de McMaster qui ont apporté une contribution importante au projet.

Nouveau centre d'ingénierie

PAGE 4 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72

Nos membres en vedette Yusuf Altintas est le lauréat du prix Blackall Machine Tool & Gage 2013 de l’ASME, comme co-auteur de l’article ‘Discrete-Time

Prediction of Chatter Stability, Cutting Forces, and Surface Location Errors in Flexible Milling Systems’. Prof. Altintas a aussi

reçu l’Engineering Science Special Award du Scientific and Technical Research Council of Turkey (TUBITAK) – le prix en

science et en ingénierie le plus distingué de Turquie. Ce prix est décerné annuellement au scientifique ayant le plus haut mérite

scientifique dans la science de l’ingénierie; le récipiendaire doit être d’origine turque, mais résider à l’extérieur de la Turquie.

Cristina Amon a reçu la médaille du 75e anniversaire de la Division de transfert de chaleur de l’ASME, en reconnaissance de

son travail dans le développement de la dynamique des fluides computationnelle de formuler et de résoudre les problèmes de

conception thermique sous réserve de restrictions concurrentes et multidisciplinaires. Prof. Amon a aussi été intronisée au

Temple de la renommée lors de la conférence de la Hispanic Engineer National Achievement Awards Corporation qui s’est

tenue à la Nouvelle-Orléans, en octobre 2013. Cette distinction annuelle rend hommage à un membre qui a atteint un niveau

d’excellence qui constitue une fenêtre ouverte sur des progrès en science, technologie, ingénierie et mathématiques, et éclaire

sur les contributions des Hispaniques dans ces domaines.

Le Conseil Canadien pour les Partenariats Public-Privé a annoncé les lauréats de 2013 des prix nationaux pour l’innovation et

l’excellence dans les partenariats public-privé. Parmi les personnes honorées, on comptait le Champion du PPP 2013, John

M. Beck, président et directeur général d’Aecon Group Inc., « un champion infatigable des PPPs ayant une connaissance et une

expertise approfondies dans leur planification et leur exécution. » M. Beck a été reconnu pour son expérience de plus de 50

ans l’industrie de la construction au Canada et dans le monde, et pour son service au sein des conseils de PPPs.

Clement W. Bowman et James E. C. Carter ont été intronisés au Canadian Petroleum Hall of Fame le 26 septembre 2013. Le

Canadian Petroleum Hall of Fame a été créé en 1997 pour mettre en place un processus annuel par lequel les importantes

contributions à l’industrie peuvent être reconnues, honorées et célébrées.

Michael W. Carter a été élu Membre de l’Institute for Operations Research and the Management Sciences (INFORMS). Les

Membres se sont distingués de leur vivant par des réalisations exceptionnelles et ils ont apporté des contributions significatives

à l’avancement du domaine.

Félicitations à Alfred Guenkel, à qui on a récemment décerné le prix du mérite de l’APEGBC 2013 pour son travail dans les

technologies chimiques innovantes. Dr Guenkel est un partenaire à NORAM Engineering de Vancouver et professeur auxiliaire

à l’UCB.

Carl Haas a été élu à la National Academy of Construction aux États-Unis et est le seul canadien à recevoir l’honneur cette

année.

Ralph Haas a reçu l’honneur le plus prestigieux de la National Academies Transportation Research Board, le Roy W Crum

Award, « en reconnaissance de l’excellence de ses réalisations en matière de recherche sur les transports » lors de la

conférence annuelle de Washington, DC, le 15 janvier 2014. C’est seulement la deuxième fois qu’un Canadien reçoive ce prix

en 66 ans d’histoire.

Charles Hantho a reçu un doctorat honorifique en droit de l'Université de l'Alberta lors de son assemblée du 20 novembre

2013. Il a été reconnu pour son leadership dans l'industrie chimique canadienne et internationale et pour sa philanthropie.

Cette année, Keith Hipel est devenu l'actuel président de l'Académie des sciences, Société royale du Canada. Il occupera ce

poste pendant deux ans et puis assumera pendant un an le rôle d’ancien président. En outre, Keith a reçu les honneurs suivants

en 2013 : le prix d’excellence en enseignement 2012 de la Faculté de génie de l'Université de Waterloo; un diplôme honorifique

de Water Resources Engineers (Hon.D.WRE) à l'American Academy of Water Resources Engineers (AAWRE); le titre de

docteur honoris causa de l'Université d’Óbuda; le prix 2013 du Group Decision and Negociation Section de l'Institut de la

recherche opérationnelle et des sciences de la gestion (INFORMS); et le prix de l’éminent scientifique de la Japan Society for

Promotion of Science (JSPS).

Doug Hooton a été présenté le Prix Frank E. Richart par ASTM International. Hooton est reconnu comme un leader dans la

recherche en génie, qui est actuellement titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG/CAC en béton durable et

viables. Dr Hooton est aussi le gagnant du Prix Robert E. Philleo 2013 de l’American Concrete Institute (ACI). Décerné par

l’ACI Foundation Concrete Research Council, le prix honore l’enseignement, la recherche et le dévouement exemplaires à la

profession dans les domaines de la durabilité du béton, les propriétés des matériaux de fabrication de béton et l’élaboration des

normes et spécifications.

(suite à la page 5)

Digvir Jayas a été nommé membre du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

Collectivement, les membres du Conseil du CRSNG représentent le milieu de la recherche universitaire et le secteur privé

dans le domaine des sciences naturelles et du génie. Prof. Jayas a aussi été élu Membre étranger de l’Académie nationale des

sciences en Inde. Il a été reconnu pour sa contribution à la conservation des grains dans le monde, un facteur important dans la

sécurité alimentaire. Le professeur Jayas est le vice-président (Recherche et International) de l'Université du Manitoba.

Tom Jenkins a été nommé au Conseil du Conseil National de recherches du Canada. Tom est le Président de l'OpenText

Corporation à Waterloo. En 2011, il a présidé le groupe d’experts sur l'appui du gouvernement fédéral pour la recherche et le

développement.

Félicitations à Catherine Karakatsanis, nommée l'une des 100 Femmes les plus influentes du Canada par le Réseau des femmes

exécutives. Elle a aussi été nommée au conseil d’administration de Hydro One.

John Leggat fut l'un des quatre diplômés du Collège militaire royal du Canada a honoré avec une plaque sur le mur d'honneur

de l'école lors d'une cérémonie le 28 septembre 2013.

Om P. Malik a été élu président-élu de l'Institut canadien des ingénieurs en septembre 2012.

John McPhee a reçu le prix Synergie du CRSNG. McPhee est professeur et chaire de recherche industrielle CRSNG-Toyota-

Maplesoft en modélisation et en conception basées sur les mathématiques à l’Université de Waterloo. Son équipe de recherche

et lui ont mis au point la technologie de base qui sous-tend le logiciel Maplesim de Maplesoft dont ils se sont servis pour

développer de nouvelles conceptions basées sur un modèle et des régulateurs pour systèmes automobiles.

Javad Mostaghimi a reçu la médaille du 75e anniversaire de Heat Transfer Division de l’ASME, en reconnaissance de ses

recherches dans le domaine des technologies de projection thermique.

Eric Newell a été nommé ‘le plus grand pétrolier du Canada’ par Alberta Oil magazine, reconnaissant ses contributions pour les

sables bitumineux et son travail considérable avec les autochtones et l’emploi dans les métiers.

Félicitations à Kerry Rowe qui a reçu le prix d’excellence en recherche de l'Université Queens pour ses travaux en génie

géotechnique.

Mohini Sain et son équipe de l’Université de Toronto reçoivent un financement majeur du CRSNG de la part de Partenariat

automobile du Canada. L’équipe effectue des recherches sur la transformation des pâtes de bois en pièces automobiles.

Récemment, A.P.S. Selvadurai a reçu deux prix de recherche prestigieux : la médaille Eric Reissner de l’International

Conference on Computational and Experimental Engineering Sciences et la médaille Maurice A. Biot de l’American Society of

Civil Engineers.

Kathleen E. Sendall a été nommée au conseil d’administration Prix d’innovation Ernest C. Manning. La Fondation des Prix

d’innovation Ernest C. Manning reconnaît et encourage l’innovation au Canada depuis 1982. Elle a aussi reçu un doctorat

honoris causa de l’Université de Calgary, le 12 novembre 2013.

Daniel W. Smith s’est vu décerner le Prix Sidney Arthur Bedell par la Water Environment Federation pour son travail dans les

domaines de la recherche et des relations publiques.

Dawn Tattle a été nommée en tant que membre employeur du Conseil de la prévention. Le Conseil de 11 membres fournit des

conseils au gouvernement de l'Ontario sur les questions de santé et de sécurité qui affectent les travailleurs. Mme Tattle,

présidente de l’Anchor Shoring & Caissons depuis 1997, est ingénieure en génie civil et elle a été nommée l’une des « 100

femmes les plus influentes » au Canada en 2008 et en 2010.

Drew Wilson a récemment été nommé au sein du nouveau Comité des politiques publiques et d’ingénierie de la Division des

sciences et de la technologie de l’ASME. Ce comité compte sept membres et Drew Wilson est l’un des deux Canadiens.

Félicitations à Michael Worswick qui a reçu 2 millions de dollars du CRSNG pour la recherche sur le formage de l’aluminium

qui profitera au secteur des pièces automobiles du Canada.

(suite de la page 4)

Nos membres en vedette (suite)

PAGE 5 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72

Lancement du nouveau site de l’ACG

PAGE 6 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72

Nous sommes heureux d’annoncer le lancement de notre nouveau site. L’adresse est toujours www.cae-

acg.ca. Les mises à jour ont ajouté un certain nombre de fonctionnalités. Ce site comporte désormais le

commerce en ligne, permettant aux membres de s’acquitter de leurs frais d’adhésion et de faire des dons

en ligne.

Si vous visitez la page de la liste des membres qui est dotée d’une fonction de recherche, vous

constaterez que nous fournissons maintenant plus d’information sur nos membres. Il existe deux niveaux

d’informations qui sont partagées. Pour le grand public : lorsque le nom d’un membre est sélectionné, il

révèle la biographie/la citation, les groupes techniques, les fonctions, les secteurs et les mots-clés ayant trait à ce membre.

Lorsqu’un membre n’est pas connecté, les mêmes informations précédentes s’affichent, ainsi que les coordonnées du membre

sélectionné. Par conséquent, seuls les membres auront accès aux coordonnées des autres membres.

À l’avenir, nous rajouterons de nouvelles fonctionnalités sur le site, y compris l’inscription à l’événement de la réunion annuelle

de 2014. En 2015, nous envisageons d’organiser l’élection des nouveaux Membres en ligne. Nous espérons que vous

apprécierez le nouveau site Web.

Calgary : Sous la direction intérimaire de Ross Douglas et Kim Sturgess, les Membres de Calgary se sont réunis le 8 octobre. Ils

ont organisé et présenté la mise en candidature de 12 Membres, principalement des secteurs public et privé. Durant l’été, les

Membres de la section ont formé le noyau d’un groupe qui a rédigé un rapport sur les mesures d’atténuation des inondations

pour le sud de l’Alberta.

Toronto : la section a tenu une première réunion d’organisation à l’Université Ryerson, le 11 septembre. Un certain nombre

d’idées portant sur des activités de la section ont fait l’objet des discussions. Michael Charles a été nommé Président par

intérim. Il a accepté de former un petit groupe et de proposer les prochaines étapes. Merci à Mohamed Lachemi d’avoir accueil li

le groupe.

Montréal : André Bazergui, Président de la Section de Montréal, rapporte que le 5 décembre, la section a été accueillie chez

FPInnovations à Pointe-Claire. Pierre Lapointe, président et PDG, a fait une excellente présentation sur le nouveau modèle de

gestion de l’organisation qui regroupe maintenant Paprican, Forintek, FERIC et CWFC. FPInnovations joue le rôle de plaque

tournante dans le système d’innovation de l’industrie forestière canadienne avec un budget annuel de 95 M$ et un effectif de

600 personnes. Grâce à ses excellents laboratoires et son expertise, FPInnovations met l’accent sur la création de nouveaux

matériaux et procédés en produits du bois, pâte et papier, produits chimiques, nanofibres, lignine, sucres et énergie. Un certain

nombre de réseaux universitaires contribue à leur travail par le biais de la recherche collaborative. Le groupe a eu l’occasion de

visiter les installations; il a été impressionné par la qualité de l’équipement et l’enthousiasme de son personnel. Un grand merci à

Ron Crotogino pour avoir aidé à organiser l’événement.

Les nouvelles des Sections

L’Assemblée générale annuelle 2014, l’intronisation des nouveaux Membres et le Symposium

auront lieu le jeudi 26 juin à l’hôtel de Sheraton Hotel Newfoundland dans la belle ville de

Saint-Jean, T.-N. Nous espérons que vous vous joindrez à nous pour souhaiter la bienvenue à

nos nouveaux membres et en apprendre davantage sur les projets actuels de l’ACG sur

l’énergie et le génie dans les océans du nord du Canada.

Vous trouverez ci-dessous notre programme provisoire. Si vous souhaitez réserver une chambre à l’hôtel Sheraton, veuillez

composer le 1-888-870-3033 et identifiez-vous comme faisant partie du groupe d’ingénierie de l’Académie canadienne pour

obtenir le tarif préférentiel de 199,00 $. Nous prévoyons ouvrir l’inscription aux événements sur notre site Internet en

avril. Restez connectés!

8 h 00 - 10 h 00 Symposium Session 1 : « Ingénierie dans les océans du nord du Canada »

10 h 15 - 11 h 15 Assemblée générale annuelle (uniquement pour les membres de l’ACG)

11 h 30 - 12 h 30 Cérémonie d’intronisation des nouveaux Membres

12 h 30 - 13 h 30 Déjeuner & Orateur : Ed Martin, Président & PDG, Nalcor Energy

13 h 45 - 15 h 45 Session 2 du symposium : « Canada : Devenir une superpuissance de l’énergie durable »

Réunion annuelle de 2014 – retenez la date!

Le nouveau livre que rédige le Groupe de travail sur les filières énergétiques de l’ACG, « Le Canada : devenir une

superpuissance de l’énergie durable », est maintenant à un stade avancé de rédaction. Son lancement est prévu à la Réunion

annuelle 2014 de l’Académie. L’objectif du livre est de faire en sorte que les neuf grands projets énergétiques proposés dans

notre livre précédent « Le Canada : gagner en tant que superpuissance de l’énergie durable » entrent dans leur phase de mise

en œuvre. La première partie du nouveau livre exprime l’urgence de faire progresser le niveau de la mise à niveau au sein du

Canada, soulignant l’impact sur la création de richesses et l’emploi. On y présente des études de cas concernant des projets

clés qui sont en cours ou prévus. La partie restante du livre analyse plus en profondeur l’avenir énergétique du Canada en

fournissant un sommaire des possibilités au niveau de l’hydroélectrique, du transport d’énergie, de l’énergie nucléaire et de

l’énergie collective. L’Académie a récemment présenté son point de vue sur le système énergétique du Canada dans deux

articles parus dans le Hill Times. Il portait sur l’importance des exportations à valeur ajoutée et les forces des secteurs public et

privé qui orientent le réseau énergétique canadien. En 2005, l’Académie a intensifié ses enquêtes sur le réseau énergétique du

Canada. Plusieurs centaines de membres de l’Académie et d’experts en matière d’énergie ont joué un rôle actif dans les

enquêtes, les rapports, les ateliers et les présentations publiques de l’ACG. Au cours de la première moitié de ce siècle, notre

cible permanente sera les possibilités d’investissement énergétiques. Nous sommes impliqués à long terme !

Mise à jour du Groupe de travail sur les filières énergétiques

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Le CAC se prépare à lancer plusieurs rapports au printemps et à relever les défis d’une année qui s’annonce fort occupée. En

2014, 13 comités d’experts travailleront à l’élaboration de leurs rapports, dont 7 pourraient paraître au cours de l’année. La

publication du prochain rapport du CAC, sur l’état des connaissances sur la sécurité alimentaire dans le Nord du Canada, est

prévue au début du printemps. Pour en savoir plus sur nos évaluations et nos comités d’experts, rendez-vous à la page

Évaluations en cours de notre site Web. Concernant ses évaluations toujours, le CAC est heureux d’annoncer la récente

nomination de Andrew K. Bjerring et d’Annette O’Connor à la présidence de deux comités d’experts. M. Bjerring présidera le

comité sur l’accès en temps opportun aux données sur la santé et sur les conditions sociales pour la recherche sur la santé et

l’innovation du système de santé et Mme O'Connor sera à la tête du comité d’experts sur l’efficacité de la communication des

risques pour la santé. Par ailleurs, le CAC est heureux d’annoncer la nomination de Graham Bell, MSRC, à son conseil des

gouverneurs. Il remplace Marie D’Iorio, MSRC. Le CAC tient à remercier Mme D’Iorio pour ses loyaux services. Le CAC

remercie sincèrement également Tom Brzustowski, MSRC, MACG, pour le travail qu’il a accompli à titre de président de son

comité consultatif scientifique (CCS) depuis 2010. Susan A. McDaniel, MSRC, assumera dorénavant la présidence du CCS.

Finalement, en 2013, un comité d’évaluation externe de trois membres a achevé son examen indépendant du fonctionnement

du CAC et a déterminé que l’organisation fournissait au Canada des services avantageux en matière d’analyse des politiques.

Suivez ce lien pour consulter ce rapport d’évaluation : http://sciencepourlepublic.ca/uploads/fr/assessments%20and%

20publications%20and%20news%20releases/external_evaluation_2013_fr.pdf (PDF).

En novembre 2013, des accords ont été signés pour l’achèvement de la première phase du PTAE. L’objectif est l’élaboration et

la sélection de plans optimaux qui permettraient au Canada de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 80 % d’ici 2050,

par rapport à 1990. L’ACG agit maintenant à titre d’agent d’exécution et de gestionnaire de projet pour la réalisation de ce

projet. Le travail à exécuter comprendra un examen des secteurs de l’économie canadienne qui contribuent à la production des

gaz à effet de serre et la définition des options pour réduire les GES, y compris la sélection des réductions de coûts les plus

efficaces. Ces relations seront incorporées dans deux modèles mathématiques calibrés pour obtenir la combinaison la plus

économique des stratégies de réduction des GES.

L’équipe chargée du projet comprend des membres du GERAD et de WhatIf? Technologies, Robert Evans (MACG) et le

professeur Warren Mabee de l’Université Queens. Oskar Sigvaldason (MACG) est le gestionnaire de projet. Kevin Goheen est

le représentant du projet. Un comité d’examen composé de quatre experts a été nommé pour effectuer des vérifications et

livrer un rapport à la Commission de révision de projets tous les deux mois. Ses membres sont :

Le Professeur André Plourde; professeur d’économie énergétique et doyen de la faculté de politique publique, Université

Carleton (Président de la Commission)

John Leggat, MACG; sous-ministre adjoint à la retraite (Science et technologie) et directeur général de la R et D de la

défense à Défense Canada (Rapporteur)

Yvo De Boer; ancien Secrétaire exécutif (2006-2010) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements

climatiques.

Professeur Miguel Anjos; Chaire de recherche du Canada, École Polytechnique de Montréal

L’ACG gère actuellement le site Web du PTAE (www.trottierenergyfutures.ca) et son compte Twitter (www.twitter.com/

TrottierEnergy). Nous encourageons les membres à consulter ces sites pour des mises à jour.

Mise à jour du Projet Trottier pour l’avenir énergétique

Mise à jour du Conseil des académies canadiennes

Les deux membres suivants sont destinataires de prix 2013 Ontario Professional Engineers de PEO :

Stavros A. Argyropoulos, médaille ingénierie – recherche et développement

Il a concentré ses recherches sur les aspects de la cinétique et la récupération de l’assimilation des ajouts dans les métaux

liquides. Il a fait substantiel et soutenue de contributions à la profession d’ingénieur à travers ses réalisations, de recherche de

mentorat des jeunes ingénieurs, les publications, les interactions productives avec l’industrie et de la vaste gamme d’activités au

sein des sociétés techniques.

Jesse Zhu, médaille d’ingénierie – recherche et développement

l a eu un impact international dans le domaine de fluidisation et de la technologie de la poudre. Sa recherche a fait progresser le

développement de technologies de particules pour une grande variété d’applications, dont certaines ont été commercialisés ou

sont prêts pour les licences. Il s’agit d’une technologie de poudre ultrafine pour l’industrie automobile et des matériaux, une

technologie de revêtement de poudre sèche pour formes pharmaceutiques solides, une technologie d’inhalation de poudre

sèche et un bioréacteur à lit fluidisé pour l’épuration efficace.

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Prix Ontario Professional Engineers

L’Association des ingénieurs et des géoscientifiques du Manitoba (APEGM) a tenu Ingenium, la conférence de l’association, du

22 au 25 octobre 2013. Deux membres de l’ACG ont été choisis pour leurs réalisations.

Don Whitmore a remporté le Champion of Education Award que l’on accorde à un individu qui s’est surpassé dans la

promotion et/ou l’amélioration de l’enseignement du génie au Manitoba.

Gerry Price a remporté le prix du Leadership qui est octroyé à une personne qui a directement causé ou influencé la réalisation

des travaux, des développements ou des contributions majeures dans le domaine du génie ou géoscientifique de manière à

créer un profit à long terme ou une meilleure qualité de vie pour la société. Ce prix vise à reconnaître la ou les réalisations

exceptionnelles à long terme d’un individu qui assume généralement un rôle de gestion, de direction ou de gouvernance.

Prix de l’APEGM

Les membres de l’ACG suivants sont membres de la classe de 2013 de la SRC : Brahim Benmokrane, Ned Djilali, Praveen Jain,

Raman Kashyap, Victor Leung et Aftab Mufti. Félicitations!

Societé royale du Canada

Les membres suivants de l’ACG ont récemment reçu des prix de l’IEEE Canada :

Jamal Deen – Prix A.G.L. McNaughton – Pour contributions d’avant-garde à la modélisation des dispositifs à semi-conducteurs

Abdulmotaleb El Saddik – Prix C. C. Gotlieb – Pour contributions remarquables aux applications, traitement et communications

multimédia

ZhiZhang Chen – Prix R.A. Fessenden – Pour contributions à la modélisation électromagnétique et aux dispositifs et systèmes de

communication

Raj Rangayyan – Prix Outstanding Engineer – Pour contributions d’avant-garde au génie biomédical

Prix IEEE Canada

Quatre Membres de l’ACG seront reconnus par l’ICI lors du Gala des Prix de l’ICI à l’hôtel Westin à Ottawa le 15 mars 2014 :

Hussein T. Mouftah - La médaille K.Y. Lo pour une contribution importante dans le domaine du génie au niveau international

(IEEE)

Tarek Sayed - Membre de l’ICI (Société canadienne de génie civil)

G. Ward Wilson - Membre de l’ICI (Société canadienne géotechnique)

S. Chan Wirasinghe - Membre de l’ICI (Société canadienne des ingénieurs aînés)

Prix de l’Institut canadien des ingénieurs

Élu en 1989, George C. Baker est décédé le 10 novembre 2013. Sa carrière d’ingénieur incluait des

activités avec la Générale électrique du Canada, la Commission électrique de Kentville et la Nova

Scotia Medical Care Insurance Commission. En 1971, George a réalisé le rêve de sa vie, celui

d’exploiter l’énergie marémotrice de la baie de Fundy en devenant directeur et plus tard vice-

président de la Nova Scotia Tidal Power Corporation, un poste qu’il a occupé jusqu’en 1989. Après

avoir quitté la société, il est resté actif dans le domaine et il a acquis une réputation internationale

en matière d’énergie marémotrice et de sources d’énergie alternatives.

Élu en 1997, Harry Hole est décédé le 3 juillet 2013. Il était diplômé de l’Université de l’Alberta en

1944 avec un baccalauréat ès sciences en génie civil. Il a travaillé en tant que lieutenant auprès du

Génie royal canadien jusqu’à son retour à la vie civile en 1946. Puis il est devenu un talentueux

homme d’affaires, un dirigeant communautaire tenace et un philanthrope qui a fait don de plusieurs

dizaines de millions de dollars aux organisations et aux initiatives qu’il appuyait.

Élu en 1998, Leslie G. Jaeger est décédé le 20 août 2013. Originaire de Southport en Grande-Bretagne, Leslie a servi pendant

deux ans comme lieutenant dans la Royal Navy après avoir été diplômé de Cambridge. Ensuite, il a enseigné dans diverses

universités, achevant sa carrière comme professeur émérite à l’Université Dalhousie. Il est l’auteur de 9 livres et 180 articles

arbitrés sur le génie parasismique, l’analyse structurale avancée et la conception des ponts. Leslie a été un mentor patient, un

professeur inspirant, un chercheur audacieux, un mathématicien exceptionnel et un administrateur compétent.

Élu en 1993, Earle J. Klohn est décédé le 22 juillet 2013. Au milieu des années 1950, Earle était un des fondateurs de Ripley,

Klohn and Leonoff à Vancouver. Il était un pionnier de l’ingénierie géotechnique dans l’Ouest canadien. Les compétences d’Earle

englobaient toute l’étendue de l’ingénierie géotechnique, des fondations aux remblais en passant par l’ingénierie des digues à

rejet. Earle a appliqué son expérience dans la conception des barrages sur les terrains raides, humides et sismiques de

Colombie-Britannique à de nombreux projets partout dans le monde.

Élu en 1987, Philip A. Lapp est décédé le 25 septembre 2013. Sa liste de réalisations en qualité d’ingénieur aéronautique incluait

aider à construire le premier satellite du Canada; travailler sur les toutes premières capsules de la NASA; diriger la division de

génie mécanique du célèbre projet Avro Arrow; cofonder SPAR Aerospace qui a construit le premier Canadarm; et coécrire la

politique spatiale de grande envergure. Il a été un des membres fondateurs de l’Académie canadienne du génie et il en a été le

second président pour la période de 1988-1989.

Élu en 1997, Jacques Lyrette est décédé le 18 novembre 2013. En qualité de secrétaire-trésorier de l’Académie canadienne du

génie au moment de son décès, il était admiré pour sa brillante carrière dans le développement de la recherche dans le secteur

public, surtout pour son travail en tant qu’administrateur principal au Conseil national de recherches du Canada qui était axé

sur la technologie et les communications. Plus récemment, en tant que président et directeur général de Gestion Jacma, Lyrette

a appliqué sa vaste connaissance des politiques fédérales et provinciales à aider les organisations à élaborer des stratégies et des

modèles d’affaires. Il a également été directeur d’exploitation d’Innovative Materials Technologies et président-directeur général

du Groupe ADGA, une firme d’experts-conseils en ingénierie dotée de bureaux au Canada et à l’étranger.

Élu en 1998, Benjamin B. Torchinsky est décédé le 23 décembre 2013. Sa carrière en génie civil inclut son travail avec

l’Université de la Saskatchewan, Torchinsky Consulting, Western Caissons et finalement Agra Industries, où il est devenu un

pionnier dans le traitement de l’huile végétale, la câblodistribution, les diagnostics médicaux et le recyclage. Ben s’est vu

octroyer des prix pour ses réalisations techniques, notamment la médaille Sir John Kennedy 1997 de l’Institut canadien des

ingénieurs, le prix Beaubien 2001 décerné par l’Association des ingénieurs-conseils du Canada et un doctorat honorifique en

2003 de son alma mater, l’Université de l’Alberta.

Membres décédés

PAGE 9 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72

James Carter, MACG, ancien président de Syncrude Canada, et Brenda Kenny, MACG, PDG de l’Association canadienne de

pipelines d’énergie, figurent parmi les douze chefs d’entreprise nommés à l’Alberta Economic Development Authority Board

(AEDA). L’AEDA est un partenariat unique entre le gouvernement de l’Alberta et les secteurs privé et public de la province

selon lequel les gouvernements et l’industrie travaillent de concert pour élaborer des recommandations sur les stratégies de

développement économique et les grands enjeux économiques. L’AEDA sollicite l’opinion du milieu des affaires de la province,

des universités, des acteurs régionaux et des Albertains concernant la politique de développement économique et les stratégies.

Alberta Economic Development Authority Board

financement de la Fondation familiale Trottier de la Membre Lorne Trottier. Depuis juin dernier, compte tenu de la complexité

du projet et avec le soutien de la Fondation David Suzuki, votre Académie a activement mis en branle la préparation d’un plan

de travail et d’une approche de gestion de projet renouvelés pour mener à terme le projet dans un délai de 12 mois. Sous la

direction du Membre Oskar Sigvaldason, avec l’aide du directeur général de l’ACG Kevin Goheen, ce plan de travail exploite les

atouts respectifs de la Fondation et de l’Académie et vise à atteindre les objectifs techniques du projet avant la fin de 2014. Il

s’agit de générer un certain nombre de scénarios différents pour réduire l’empreinte carbone du Canada selon l’objectif établi

et de quantifier le coût économique de chacun d’eux. Pour donner suite à cela, la Fondation David Suzuki s’attèlera à porter ces

résultats à l’attention du public canadien. En toute probabilité, cette approche stimulera de nombreux débats publics, attirera

une reconnaissance considérable du travail de l’ACG et incitera les décideurs à la réflexion.

Enfin, en réponse au document de consultation « Un moment à saisir pour le Canada : Aller de l’avant dans le domaine des

sciences, des technologies et de l’innovation », j’ai eu le plaisir de fournir une rétroaction à la Consultation sur la science et la

technologie d’Industrie Canada qui est en cours, dans le but de mettre à jour la politique du Canada en matière des sciences et

de la technologie. En me basant sur le livre que le Membre Clem Bowman et moi avons coédité en 2012 au nom de l’Académie

qui s’intitulait : « Canada : gagner en tant que superpuissance de l’énergie durable », j’ai souligné que les « Grands projets » ont

apporté à notre pays l’infrastructure pour bâtir la nation, ce qui est le fondement de sa richesse aujourd’hui. Des projets massifs

tels que le pont Victoria, le chemin de fer Canadien Pacifique, la voie maritime du Saint-Laurent et les nombreux grands

complexes hydroélectriques stimulent une grande partie de notre environnement technologique de pointe actuel. Le réseau

transcanadien à micro-ondes, les satellites canadiens, les sables bitumineux de l’Alberta, le projet Hibernia et beaucoup plus,

résultent des projets visionnaires, affectant l’économie et la prospérité du Canada, dans chaque cas, dans un avenir

prévisible. Ces projets ont été entrepris conjointement par le gouvernement et l’industrie; ils n’ont pas été motivés que par des

considérations axées sur le marché. Les grands projets entrepris autrefois n’ont pas seulement incité le développement des

infrastructures. Dans chaque cas, ils ont créé un écosystème d’innovation qui a ouvert la voie à l’émergence d’une nouvelle

chaîne de valeur, transformant ainsi l’économie, la richesse du pays, sa plateforme technologique et industrielle, et influençant sa

capacité d’entreprendre éventuellement des projets de plus grande envergure. Les grands projets canadiens du passé

représentent en fait une stratégie d’innovation qui a encouragé l’innovation dans ce pays, compensant le manque de masse

critique de personnes et de marchés au Canada (sauf dans certaines de ses principales villes comme Vancouver, Toronto et

Montréal). Cela favorise la stratégie d’innovation plus familière à l’américaine ou a l’européenne qui se base sur le dynamisme

commercial et la création d’entreprises. Par conséquent, l’Académie recommande que le gouvernement joue un rôle de chef de

file plus important et qu’il offre des incitatifs comportant un partage des risques pour encourager les « grands projets ». S’il

subsiste quelque doute quant à l’impact potentiel des grands projets aujourd’hui, il suffit de penser au projet Hibernia à Terre-

Neuve. La création de l’industrie pétrolière extracôtière, en dépit des conditions subarctiques, de l’exposition aux icebergs et

aux calottes glaciaires et des conditions difficiles, a transformé Terre-Neuve en une province qui est passée du manque à une

province qui a de quoi offrir.

De toute évidence, votre Académie est en pleine évolution! Beaucoup a été fait, mais il reste encore plus à faire! Je vous invite

tous à réfléchir à la manière dont vous pouvez davantage vous impliquer dans l’ACG, soit dans votre section locale, soit en

amorçant un groupe de travail sur un sujet d’intérêt national! Si vous souhaitez en discuter, n’hésitez pas à communiquer avec

moi personnellement — ou notre bureau d’Ottawa — pour parler d’initiatives que vous seriez disposé à entreprendre pour

promouvoir notre mission et continuer à bâtir notre pays.

Entretemps, permettez-moi de vous souhaiter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. Qu’elle soit remplie de santé, de

succès et de beaucoup de satisfaction personnelle.

En terminant, je tiens par la présente à souligner la disparition prématurée de Jacques Lyrette, trésorier de l’ACG, en novembre

dernier. Son expérience, sa sagesse, son intelligence, sa patience et son humour vont énormément nous manquer.

Richard J. Marceau, MACG, P.Eng.— Président, l’Académie canadienne du génie (2012-2014)

(suite de la page 2)

Message du président (suite 2)

PAGE 10 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72

Les membres suivants de l'Académie canadienne du génie ont été nommés à l'ordre du Canada le 30 décembre 2013 :

Louis Audet (C.M.): « Pour avoir propulsé l’entreprise familiale au rang des fleurons québécois en télécommunications et pour

son appui à un large éventail d’organisations communautaires. »

Daniel W. Smith (O.C.): « Pour sa contribution, en qualité d’ingénieur en environnement, à la conception de systèmes de

gestion de l’eau et de l’énergie dans le nord du Canada. »

Mamdouh Shoukri (C.M.): « Pour sa contribution à l’épanouissement d’institutions universitaires de l’Ontario, aussi bien à titre

d’ingénieur que d’administrateur. »

L’Ordre du Canada

poutre. De plus, en raison de l’absence de drainage sur la superstructure qui n’avait pas été envisagée dans la conception

originale, les poutres extérieures ont été très gravement endommagées par l’utilisation du sel de déglaçage pour la traction en

hiver. Initialement, il était prévu d’utiliser des cendres pour la traction en hiver comme c’était le cas au Québec, à cette

époque. En temps normal, il aurait été possible d’arrêter la circulation brièvement dans quelques voies durant la fin de semaine

pour pouvoir remplacer la poutre. Cependant, la conception inhabituelle du pont a complètement éliminé cette option et ces

poutres devaient être renforcées à un coût exorbitant à cause la conception adoptée suite à l’intervention du gouvernement.

Le pont Champlain actuel a été conçu avec une résistance béton spécifiée qui avait été jugée appropriée. Par contre, sa

perméabilité (la facilité avec laquelle les solutions salines ou tout autre liquide s’infiltre dans le béton) n’avait ni été prise en

compte dans les spécifications initiales ni fait l’objet d’une vérification. En raison du mauvais drainage, la solution saline a causé

des dommages de corrosion importants aux poutres latérales, aux poutres d’extrémités, aux appuis, aux couvre-piliers et

piliers, ce qui nécessite une réfection très coûteuse. Cela a occasionné de grandes réparations et des dépenses de remise en

état dont le coût équivalait à plusieurs fois le coût original du pont Champlain qui était d’environ 30 millions $. Le coût de

réparation de la super poutre à elle seule est estimé à environ 3 à 4 millions $. Il est donc impératif de changer d’approche.

Contrairement à la pratique actuelle de réaliser la conception au plus bas coût de construction possible sans tenir compte de

l’éventuel entretien et de la rénovation, les ingénieurs doivent concevoir toutes les infrastructures non seulement pour les

coûts de construction initiaux, mais également pour leur entretien, les modifications nécessaires et la rénovation au cours de

toute sa durée de vie. Ils doivent également fournir un plan d’entretien au propriétaire, comme c’est actuellement le cas pour

les concessionnaires d’automobiles. Il serait sage que l’ingénieur planifie une vérification de l’intégrité structurale de mi-vie, de la

même manière que plusieurs d’entre nous allons consulter nos médecins pour passer un examen complet quand nous

atteignons l’âge de 45-50 ans.

Dans la planification de la nouvelle structure, nous ne devons pas répéter les erreurs passées commises au niveau de la

conception, la construction et l’entretien du pont Champlain actuel, ainsi que les interventions imprudentes du

gouvernement. La durée de vie annoncée de 100 ans nécessiterait une durée de vie théorique d’environ 150 ans pour l’état

limite ultime (impliquant une traction et une durabilité minimales du système). Des outils sont actuellement disponibles pour

s’assurer qu’un pont en béton bien conçu et construit en étant soumis à d’excellents contrôles de qualité, une bonne inspection

et un entretien adéquat, puisse durer pendant environ 150 ans. Des barrières correctement installées ou des gaines de

polymères renforcées de fibres qui ont la capacité d’empêcher ou du moins de ralentir considérablement la pénétration des

substances nocives dans le béton peuvent facilement prolonger cette durée de vie à environ 200 ans.

L’utilisateur paie-t-il la totalité des coûts d’entretien, de réparation et de réfection du pont Champlain? Certainement pas

directement. Le gouvernement du Canada finance ces activités en prélevant dans les impôts payés par le contribuable

canadien. Par conséquent, ces coûts sont tout de même payés par l’usager, mais ils viennent d’une autre poche. En effet, les

opérations liées à l’infrastructure sont lourdement subventionnées par les différents paliers de gouvernement; toutefois, le fait

demeure que, finalement, c’est l’usager qui paie pour l’entretien et l’exploitation des infrastructures. Actuellement,

l’amortissement des actifs d’infrastructure n’est pas considéré dans les coûts que débourse l’usager. En conséquence, une fois

que l’actif lié à l’infrastructure atteint la fin de sa vie utile, les différents paliers du gouvernement se bousculent pour trouver

une ou des sources de financement pour couvrir les coûts de remplacement. Comment le coût total de possession, de

maintien, de fonctionnement, de démolition et d’élimination à la fin de la durée de vie sera-t-il payé? Présentement, c’est

l’usager qui le paie soit directement par le biais des frais d’utilisation, soit indirectement par le gouvernement. La chose logique

est d’accepter que l’usager doive payer tous les coûts impliqués, qu’ils soient techniques, environnementaux, économiques,

sociaux et autres. Les gouvernements devront se décider à subventionner les usagers qui sont incapables de payer une partie du

coût total. Cela inclut des péages sur les routes et les ponts. Par ailleurs, le gouvernement fédéral devrait envisager de céder

plusieurs domaines fiscaux aux municipalités; les municipalités jouissent de seulement 8 % du dollar fiscal au Canada alors

qu’elles possèdent et sont responsables de plus de 50 % de tous les actifs liés à l’infrastructure au Canada.

À une époque, il y avait des péages sur les ponts Champlain et Jacques et sur certaines routes du Québec, comme l’autoroute

des Laurentides et l’autoroute est. Il y avait un péage sur le pont Victoria lorsque la structure en treillis a été mise en service en

1900. Dans le monde entier, de nombreux gouvernements en proie à des contraintes financières ont eu recours avec succès à

des partenariats public-privé (PPP ou P3s), en vertu desquels l’entrepreneur privé finance, conçoit, construit et exploite le

système pour une période convenue durant laquelle le coût du financement, de la conception, de la construction, de l’entretien,

etc. est récupéré par l’entrepreneur. Ces frais sont payés principalement par l’usager par le biais des péages ou des frais

d’utilisation. Le pont de la Confédération entre l’île du Prince Édouard et le Nouveau-Brunswick est un exemple d’un projet

PPP. Quel que soit le mode de financement, en fin de compte, c’est l’utilisateur qui paie toutes les dépenses impliquées. Par

conséquent, nous devons maintenir la politique à l’écart, prendre le taureau par les cornes et accepter les péages qui, avec

d’autres fonds, permettront une bonne maintenance du pont pour qu’il puisse servir nos petits-enfants et leurs petits-enfants

pour les 100 prochaines années et bien au-delà.

(suite de la page 1)

Le nouveau pont Champlain – Que faut-il faire? (suite)

PAGE 11 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72

Dans les brefs moments de temps libre dont je dispose, il n’y a rien qui me plaise davantage que de lire un

bon roman policier. Mon auteur préféré est Ian Rankin, dont les romans se déroulent en Écosse

contemporaine. Un de ses personnages est le détective inspecteur Malcolm Fox qui dirige le département

des plaintes internes et de la conduite, surnommé « les Plaintes ». Dans ces romans, ses collègues

investigateurs et lui sont universellement détestés par tous les autres agents de police en Écosse. À

travers ce personnage, Rankin fait ressortir une asymétrie intéressante entre la charge de travail et

l’assiduité que l’on exige et les répercussions potentielles de l’immoralité et de ceux qui ont pour tache

d’empêcher de tels comportements.

L’éthique dans l’ingénierie est soudainement d’actualité, avec la réaction rapide et décisive de l’OIQ face aux scandales de

l’industrie de la construction au Québec, et les travaux de l’OIO portant sur l’effondrement du toit du centre commercial Ell iot

Lake. Les ingénieurs professionnels sont juridiquement liés par des codes de conduite éthique. Votre collègue Ron Britton de

l’Université du Manitoba a beaucoup écrit sur ce sujet : « Les professions autonomes ont obtenu le privilège et la responsabilité

de réglementer l’exercice de leur profession spécifique. Alors que l’opinion publique varie considérablement au sujet de la

nécessité et du fonctionnement de « l’autoréglementation » professionnelle, certains détracteurs donnent à penser que nous

acceptons les privilèges, mais fuyons les responsabilités. En supposant que le raisonnement qui sous-tend le concept

d’autonomie est valide, chaque organisation professionnelle doit s’efforcer de répondre aux attentes de ceux qui nous ont

accordé le privilège. C’est un fait évident que les organisations professionnelles sont occupées par des professionnels

individuels. Il s’ensuit qu’une mesure prise par l’un de ces professionnels a un impact non seulement sur cette personne, mais

sur la profession dans son ensemble. Lorsque cet acte est positif, l’impression que l’on projette est et devrait être félicitée. Si

l’acte est négatif, il doit être traité rapidement et ouvertement. »

Comme dans le maintien de l’ordre, l’éthique en ingénierie et dans les affaires en général (et par extension dans la vie

quotidienne) doit être simple. Conformez-vous à la lettre et à l’esprit des règles écrites et en leur absence, respectez

l’obligation du rituel de la vocation d’un ingénieur : « Je protégerai avec honneur ma réputation dans ma vocation, mais en

aucun cas je ne vais chercher à passer un jugement ou à faire plaisir aux personnes avec qui je traite. » Cependant, nous savons

tous que les choses ne sont jamais aussi simples. Malheureusement, dans la vie, il arrive que nous soyons confrontés à des

personnes qui se conduisent d’une manière inacceptable sur le plan professionnel, et à ce moment-là, l’asymétrie dont nous

parlions un peu plus tôt se déclenche.

Quand nous faisons face à de telles circonstances, il est essentiel, voire obligatoire de recueillir et vérifier les faits, et de

recourir à une procédure officielle. Cela prend du temps et peut être un fardeau sur les ressources des personnes qui prennent

la responsabilité de révéler un comportement professionnel inacceptable. En outre, le dépôt d’une plainte auprès des autorités

vous rapporte rarement des honneurs. Il ne vous crée jamais de liens d’amitié. J’ai enseigné des cours d’ingénierie et de

technologie en génie d’une manière plus ou moins continue depuis 1987 (à temps partiel depuis 1996). J’ai remarqué une baisse

lente et régulière du comportement éthique parmi les étudiants. La technologie a facilité le plagiat et la tricherie lors des

examens chez certains élèves (même si apparemment les bonnes vieilles méthodes ne sont jamais passées de mode, comme

pêcher un travail non corrigé du panier de soumission avec un cintre et de la gomme à mâcher, puis changer la page couverture

et soumettre le travail comme étant le sien), jusqu’au point où j’estime passer la moitié de mon temps dans les cours de niveau

inférieur à décourager et à débusquer les présumés tricheurs, et à remplir des rapports sur de futurs ingénieurs

professionnels. Face à cette augmentation massive de travail, il me serait facile de fermer les yeux. Mais je vais continuer en

sachant que j’aide à éduquer les jeunes ingénieurs et à travers eux, l’avenir de la profession, la grande majorité des ingénieurs

professionnels et en fin de compte le public.

Nos propres règlements se penchent aussi sur ces questions. L’adhésion à l’ACG a été conçue pour reconnaître « l’intégrité

professionnelle ainsi que les réalisations de l’ingénierie. » Nos statuts stipulent qu’un « Membre peut être exclu de l’Académie

par une décision du Conseil en raison d’une conduite ou des activités qui sont considérées comme potentiellement

préjudiciables à la stature et la réputation de l’Académie. Avant toute mesure de ce genre, des dispositions doivent être prises

pour la tenue d’une audience appropriée avec la personne concernée. »

Mon expérience à l’ACG a été pratiquement dépourvue de tout ce qui ressemble le moindrement à un comportement

contraire à l’éthique. En revanche, je discute parfois avec des Membres au cours de nos élections annuelles de candidats qui

envisagent de déposer une plainte contre certains candidats en particulier sans pour autant vouloir justifier leurs allégations.

Si vous souhaitez faire de telles allégations, je me permets de vous rappeler votre obligation de rassembler de tous les faits de

manière claire et documentée et d’avoir la conviction morale d’attester de vos allégations si la situation requiert une

résolution. Le principe de l’innocence jusqu’à l’établissement de la preuve du contraire constitue un fondement essentiel du

système judiciaire du Canada, et l’Académie ne donnera pas suite à toute allégation non documentée ou toute procédure

administrative bâclée. À l’approche du temps des élections, j’aimerais inviter les Membres à rester assidus et, tout comme un

membre des « Plaintes », si vous vous sentez obligé de faire une allégation portant sur l’éthique professionnelle, je vous prie

que de vous préparer pour le travail supplémentaire et le manque de remerciements qui s’ensuivront vraisemblablement.

Message du directeur général