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L’année dernière a été bien remplie pour l’ACG! Il y a presque deux
ans, nous avons commencé un voyage de transformation pour passer
d’une société d’ingénierie quasiment honorifique à une organisation
engagée en entreprenant la création des sections locales de
l’Académie. L’année 2013 a marqué quelques étapes importantes dans
ce voyage avec la création officielle de la section de Montréal et les
discussions actives dans de nombreuses régions du pays, notamment à
Vancouver, Calgary, Edmonton, Toronto et Ottawa. L’intérêt pour la
création des sections locales s’est déjà traduit par un intérêt accru dans la mise en candidature des
Membres pour le renforcement de la masse critique existante des Membres dans les principales
communautés partout au pays. La section de Montréal a également joué un rôle important dans la
réussite de la Réunion annuelle qui s’est tenue en juin dernier à Montréal, sous la direction du
Président élu Pierre Lortie.
Mais ce n’est pas tout... Les Membres ont manifesté le désir d’être plus engagés par d’autres moyens.
Sous la direction du Membre Ian Jordaan à Saint-Jean, un groupe de travail sur l’ingénierie dans les
océans du nord du Canada a été mis sur pied pour explorer les défis et les possibilités de
développement et de transport des ressources minérales dans les régions nordiques du Canada. Les
sujets de discussion dont il sera question incluront les installations, les infrastructures, les ports, les
pétroliers, les pipelines, la souveraineté, l’environnement, la sécurité des personnes et les
communautés autochtones. L’accent sera mis sur les questions techniques. Le groupe de travail a
l’intention de faire le bilan de ses progrès à la Réunion annuelle en juin.
(suite à la page 2)
Numéro 72
Message du président
Hiver 2014
Un bulletin qui a pour
but d’informer les
Membres
de l’Académie et servir
comme rapport pour
d’autres académies et
Devenir une
superpuissance de
l’énergie
3
Nos membres en
vedette
4
Nouvelles de l’ACG 6
Groupe de travail
sur les filières
énergétiques
7
Projet Trottier pour
l’avenir
énergétique
7
Prix 8
Membres décédés 9
L’Ordre du
Canada
10
Rapport du
directeur général
Plat
verso
Dans ce numéro :
par Saeed Mirza, MACG, professeur émérite de génie civil à l’Université McGill et ancien Président de la Société
canadienne de génie civil. Une version de cet article a été publiée dans le National Post le 18 janvier 2014.
Le ministre Lebel et le gouvernement du Canada se sont engagés à juste titre afin de construire un
nouveau pont Champlain esthétique d’ici 2018. La structure aura une durée de vie d’au moins 100
ans, s’il est régulièrement entretenu. Compte tenu des besoins structurels, de l’environnement, de
l’économie et de l’esthétique, deux ponts à haubans – un de Montréal jusqu’à l’île Notre Dame et le
second de l’île Notre Dame jusqu’à la Rive-Sud, le déblaiement de la voie maritime du Saint-Laurent
permettrait d’atteindre facilement les objectifs susmentionnés et il coûterait beaucoup moins cher
que n’importe quel autre type de pont.
Inauguré en 1962, le pont Champlain a initialement été conçu entièrement en acier par l’ingénieur
Hugh Pratley. Toutefois, le gouvernement progressiste-conservateur de l’époque est intervenu en
divisant le projet en de plus petits contrats. Ils ont laissé la partie qui surplombe le Saint-Laurent en
acier, telle qu’elle avait été conçue à l’origine, tout en adoptant une version moins coûteuse, une
alternative de conception française pour le reste du pont. Cette partie se composait de sept poutres
en béton précontraint avec des semelles supérieures prolongées, remplies de béton moulé en place,
et post-tendues ensemble pour former une unité intégrale munie de sept poutres et d’une semelle
supérieure continue, ainsi que de diaphragmes pour une meilleure répartition de la charge entre les
poutres. Malheureusement, cette solution ne permettait pas une maintenance de routine facile et il
était très difficile et presque impossible de remplacer n’importe quel élément, comme une
(suite à la page 11)
C O M M U N I Q U É / N E W S L E T T E R
Le nouveau pont Champlain – Que faut-il faire?
Message du président (suite)
PAGE 2 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72
En outre, sous la direction des Membres Clem Bowman et Walter Petrychuk, le groupe de travail sur les filières énergétiques
de l’ACG a tenu une conférence à Sarnia en mai dernier intitulée « le bitume – valeur ajoutée : opportunité nationale du
Canada ». Cette conférence a exploré la valeur inestimable et les débouchés économiques de la mise à niveau du bitume au
Canada plutôt que d’en faire l’exportation vers les États-Unis. La conclusion revêtait une importance particulière : un projet de
mise à niveau du bitume de Sarnia/Lambton pour la production de pétrole brut a été identifié comme un projet prioritaire
d’envergure nationale, avec l’engagement des gouvernements de l’Ontario et de l’Alberta à renforcer leur collaboration. Cela
prouve que grâce à l’implication de ses membres, l’ACG peut fournir un terrain neutre de manière à permettre aux
gouvernements et à l’industrie d’explorer des idées d’importance nationale. En notre qualité de coprésidents de ce même
groupe de travail, Clem Bowman et moi avons également rédigé un certain nombre d’articles d’opinion publiés dans le Ottawa
Hill Times, soulignant l’opportunité qu’a Canada de renforcer son économie en exploitant ses nombreuses ressources
énergétiques naturelles dans des produits énergétiques à haute valeur ajoutée, tout en réduisant simultanément son
empreinte carbone.
Au cours de la dernière année, deux autres initiatives importantes de l’ACG ont beaucoup progressé. Elles visaient toutes deux
une plus grande implication de l’Académie dans l’élaboration des politiques gouvernementales et un dialogue national portant
sur d’importantes questions. La première initiative est la participation active de l’ACG pour soutenir le renouvellement du
financement gouvernemental pour le Conseil des académies canadiennes. Il y a neuf ans, le gouvernement fédéral a accordé dix
années de financement pour la création de la CAC, un projet chapeauté par toutes les trois académies nationales : l’Académie
canadienne du génie, l’Académie canadienne des sciences de la santé et la Société royale du Canada. La raison d’être du CAC
est d’entreprendre des recherches fondées sur des données probantes pour répondre aux questions du gouvernement
fédéral. Au fil des ans, le CAC a su se faire respecter grâce à la qualité et l’objectivité de ses travaux. Les gouvernements
provinciaux et d’autres organisations ont également profité de ses services. Pour cette raison, l’ACG a été un fervent partisan
de son existence en dépit du fait que nous avons également été d’ardents défenseurs de son devoir de fournir davantage de
reconnaissance financière pour le soutien qu’il reçoit de toutes les trois académies nationales. À la suite de maintes discussions
constructives, le CAC a accepté ce concept et nous commençons à étudier comment le mettre en œuvre dans la pratique.
En attendant, la demande de renouvellement a été soumise à Industrie Canada en octobre, avec une solide lettre de soutien
de l’ACG.
La deuxième initiative est le partenariat de l’ACG avec la Fondation David Suzuki et la Fondation familiale Trottier dans le
Projet Trottier pour l’avenir énergétique. Le but de ce projet est d’explorer la manière dont le Canada pourrait réduire son
empreinte carbone de 80 % de sa valeur en 1990 et le faire d’ici 2050. À l’origine, l’essentiel du travail devait être accompli par
la Fondation David Suzuki avec la contribution de l’ACG qui consistait à fournir des évaluations par les pairs des rapports de
projet et une orientation stratégique au niveau du comité directeur du projet. Ce projet se poursuit depuis trois ans sous le
(suite de la page 1)
(suite à la page 10)
Coordonnées
1402 - 180 rue Elgin, Ottawa, Ontario, K2P 2K3, Canada
Télé : (613) 235-9056 — Téléc : (613) 235-6861
[email protected] — www.cae-acg.ca
Président : Richard J. Marceau
(709) 864-2530
Directeur général : Kevin Goheen
(613) 235-9056 poste 223
Gérante de bureau : Valérie Broadfoot
(613) 235-9056 poste 222
Conseil d’administration de l’ACG 2013/2014
Dirigeants
Président – Richard J. Marceau, Memorial University of Newfoundland
Président désigné – Pierre Lortie, Dentons Canada LLP
Secrétaire-trésorier – John Leggat
Président sortant – P. Kim Sturgess, Alberta WaterSMART
Administrateurs
Yves Beauchamp, École de technologie supérieure
Ian J. Jordaan
Eugene V. Polistuk
Ken Putt
Douglas Ruth, University of Manitoba
Larry Staples, Alberta Chamber of Resources
Kimberly A. Woodhouse, Queen's University
par Richard J. Marceau, MACG et Clément W. Bowman, MACG, coprésidents, Groupe de travail sur les filières énergétiques de l’ACG.
Publié dans The Hill Times le 16 septembre 2013.
La réussite économique du Canada dépend du fait que nous sommes un pays commerçant. Nos immenses ressources
énergétiques en grande partie inexploitées nous donnent l’occasion d’échanger des produits énergétiques à valeur ajoutée,
passant de notre statut antérieur d’hypermarché énergétique à une véritable superpuissance de l’énergie. Voici l’approche
proposée par l’Académie canadienne du génie.
Exportations d’électricité
L’électricité représente une des formes d’énergie ayant le plus de valeur. Elle s’est défaite de toute l’histoire de sa formation et
elle est prête à alimenter instantanément la structure industrielle et sociale de la civilisation moderne. Cependant, le Canada n’a
pas encore tiré profit de cette occasion exceptionnelle d’édifier la nation. Un corridor de transport d’énergie est-ouest
alimenté par des sites hydroélectriques et nucléaires distants et doté de nœuds pourrait maintenant être construit pour la
vente de l’électricité nord-sud à l’immense marché nord-américain. Le Canada dispose du potentiel pour produire de
l’électricité au coût le plus bas sur le continent en s’appuyant sur la production d’énergie de pointe et la technologie de réseau
intelligent disponibles, sans rencontrer de concurrence viable sur ce marché. Une nouvelle vision nationale fondée sur une
alliance stratégique entre les provinces et les compagnies d’électricité existantes et les nouvelles compagnies pourrait nous faire
atteindre cet objectif dans les deux prochaines décennies. Il ne s’agit pas de l’objectif d’une seule société ou d’un gouvernement
œuvrant de manière isolée. C’est la prochaine étape dans l’édification de la nation.
Exportations de bitume
Les produits à valeur ajoutée sous forme de combustibles et de produits chimiques provenant des sables bitumineux de
l’Alberta sont exclusivement des opportunités canadiennes. L’expédition du bitume brut hors du Canada pour son traitement et
sa mise à niveau n’est pas la voie qui mène au succès. Comme l’a dit Jim Stanford, nos cycles d’extraction et d’exportation des
principales ressources ont défini une grande partie de notre ancienne histoire économique. Il existe le danger que le terme
péjoratif de « bûcherons et porteurs d’eau » soit étendu à « bûcherons, porteurs d’eau et racleurs de goudron. » Le bitume des
sables pétrolifères n’est pas du goudron. C’est un mélange complexe d’hydrocarbures muni d’une gamme de points d’ébullition
dont la fraction plus lourde est composée de structures chimiques en anneaux complexes à fort potentiel économique. La vente
de bitume comme un combustible à faible coût équivaut à une destruction de valeur à grande échelle, comme le faisait
remarquer Frank McKenna. Le plan du gouvernement/industrie récemment annoncé au sujet d’un nouvel oléoduc est-ouest et
l’intérêt manifesté par les différentes régions pour mettre à niveau le bitume constituent un excellent début d’un plan
stratégique national.
Exportations de faible teneur en carbone
Nous devons aussi ouvrir la voie à un avenir faible en carbone en tirant parti de l’immense superficie du territoire canadien . Un
des éléments clés d’un tel avenir est de démarrer la transition de nos besoins en combustibles carbonés à forte valeur ajoutée
et en produits chimiques vers des sources renouvelables de carbone. Un objectif national important serait de transformer la
biomasse provenant de nos résidus forestiers et agricoles en produits à forte valeur ajoutée.
Exportations de la côte est
L’industrie du pétrole extracôtier de Terre-Neuve a connu une croissance impressionnante au cours de la dernière décennie et
les tout derniers efforts d’exploration ont abouti à de nouvelles réserves potentiellement considérables. L’industrie des
hydrocarbures extracôtiers a favorisé une forte croissance économique à Terre-Neuve et au Labrador. Les nouveaux résultats
mettent en lumière le rôle futur du Canada atlantique dans l’exportation du pétrole brut et des produits mis à niveau vers les
marchés mondiaux. Le Canada a la chance d’avoir une équipe de visionnaires qui font progresser de telles opportunités.
Elles font partie de la quête de l’Académie canadienne du génie, celle que le Canada devienne « une superpuissance de
l’énergie durable ».
Canada : Devenir une superpuissance de l’énergie
PAGE 3 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72
Les membres de l’ACG Gerald Hatch, Kurt Strobele et Doug Barber ont fait de grandes
contributions financières à la faculté de génie de l'Université McMaster pour la
construction du Centre ExCEL.
Photo : Gerald Hatch (assis), s'est associé à la société pour investir 3 millions $ dans le Centre
d'ingénierie pour l'apprentissage expérientiel (ExCEL). Hatch et son équipe rejoignent un groupe
de supporters de McMaster qui ont apporté une contribution importante au projet.
Nouveau centre d'ingénierie
PAGE 4 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72
Nos membres en vedette Yusuf Altintas est le lauréat du prix Blackall Machine Tool & Gage 2013 de l’ASME, comme co-auteur de l’article ‘Discrete-Time
Prediction of Chatter Stability, Cutting Forces, and Surface Location Errors in Flexible Milling Systems’. Prof. Altintas a aussi
reçu l’Engineering Science Special Award du Scientific and Technical Research Council of Turkey (TUBITAK) – le prix en
science et en ingénierie le plus distingué de Turquie. Ce prix est décerné annuellement au scientifique ayant le plus haut mérite
scientifique dans la science de l’ingénierie; le récipiendaire doit être d’origine turque, mais résider à l’extérieur de la Turquie.
Cristina Amon a reçu la médaille du 75e anniversaire de la Division de transfert de chaleur de l’ASME, en reconnaissance de
son travail dans le développement de la dynamique des fluides computationnelle de formuler et de résoudre les problèmes de
conception thermique sous réserve de restrictions concurrentes et multidisciplinaires. Prof. Amon a aussi été intronisée au
Temple de la renommée lors de la conférence de la Hispanic Engineer National Achievement Awards Corporation qui s’est
tenue à la Nouvelle-Orléans, en octobre 2013. Cette distinction annuelle rend hommage à un membre qui a atteint un niveau
d’excellence qui constitue une fenêtre ouverte sur des progrès en science, technologie, ingénierie et mathématiques, et éclaire
sur les contributions des Hispaniques dans ces domaines.
Le Conseil Canadien pour les Partenariats Public-Privé a annoncé les lauréats de 2013 des prix nationaux pour l’innovation et
l’excellence dans les partenariats public-privé. Parmi les personnes honorées, on comptait le Champion du PPP 2013, John
M. Beck, président et directeur général d’Aecon Group Inc., « un champion infatigable des PPPs ayant une connaissance et une
expertise approfondies dans leur planification et leur exécution. » M. Beck a été reconnu pour son expérience de plus de 50
ans l’industrie de la construction au Canada et dans le monde, et pour son service au sein des conseils de PPPs.
Clement W. Bowman et James E. C. Carter ont été intronisés au Canadian Petroleum Hall of Fame le 26 septembre 2013. Le
Canadian Petroleum Hall of Fame a été créé en 1997 pour mettre en place un processus annuel par lequel les importantes
contributions à l’industrie peuvent être reconnues, honorées et célébrées.
Michael W. Carter a été élu Membre de l’Institute for Operations Research and the Management Sciences (INFORMS). Les
Membres se sont distingués de leur vivant par des réalisations exceptionnelles et ils ont apporté des contributions significatives
à l’avancement du domaine.
Félicitations à Alfred Guenkel, à qui on a récemment décerné le prix du mérite de l’APEGBC 2013 pour son travail dans les
technologies chimiques innovantes. Dr Guenkel est un partenaire à NORAM Engineering de Vancouver et professeur auxiliaire
à l’UCB.
Carl Haas a été élu à la National Academy of Construction aux États-Unis et est le seul canadien à recevoir l’honneur cette
année.
Ralph Haas a reçu l’honneur le plus prestigieux de la National Academies Transportation Research Board, le Roy W Crum
Award, « en reconnaissance de l’excellence de ses réalisations en matière de recherche sur les transports » lors de la
conférence annuelle de Washington, DC, le 15 janvier 2014. C’est seulement la deuxième fois qu’un Canadien reçoive ce prix
en 66 ans d’histoire.
Charles Hantho a reçu un doctorat honorifique en droit de l'Université de l'Alberta lors de son assemblée du 20 novembre
2013. Il a été reconnu pour son leadership dans l'industrie chimique canadienne et internationale et pour sa philanthropie.
Cette année, Keith Hipel est devenu l'actuel président de l'Académie des sciences, Société royale du Canada. Il occupera ce
poste pendant deux ans et puis assumera pendant un an le rôle d’ancien président. En outre, Keith a reçu les honneurs suivants
en 2013 : le prix d’excellence en enseignement 2012 de la Faculté de génie de l'Université de Waterloo; un diplôme honorifique
de Water Resources Engineers (Hon.D.WRE) à l'American Academy of Water Resources Engineers (AAWRE); le titre de
docteur honoris causa de l'Université d’Óbuda; le prix 2013 du Group Decision and Negociation Section de l'Institut de la
recherche opérationnelle et des sciences de la gestion (INFORMS); et le prix de l’éminent scientifique de la Japan Society for
Promotion of Science (JSPS).
Doug Hooton a été présenté le Prix Frank E. Richart par ASTM International. Hooton est reconnu comme un leader dans la
recherche en génie, qui est actuellement titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG/CAC en béton durable et
viables. Dr Hooton est aussi le gagnant du Prix Robert E. Philleo 2013 de l’American Concrete Institute (ACI). Décerné par
l’ACI Foundation Concrete Research Council, le prix honore l’enseignement, la recherche et le dévouement exemplaires à la
profession dans les domaines de la durabilité du béton, les propriétés des matériaux de fabrication de béton et l’élaboration des
normes et spécifications.
(suite à la page 5)
Digvir Jayas a été nommé membre du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
Collectivement, les membres du Conseil du CRSNG représentent le milieu de la recherche universitaire et le secteur privé
dans le domaine des sciences naturelles et du génie. Prof. Jayas a aussi été élu Membre étranger de l’Académie nationale des
sciences en Inde. Il a été reconnu pour sa contribution à la conservation des grains dans le monde, un facteur important dans la
sécurité alimentaire. Le professeur Jayas est le vice-président (Recherche et International) de l'Université du Manitoba.
Tom Jenkins a été nommé au Conseil du Conseil National de recherches du Canada. Tom est le Président de l'OpenText
Corporation à Waterloo. En 2011, il a présidé le groupe d’experts sur l'appui du gouvernement fédéral pour la recherche et le
développement.
Félicitations à Catherine Karakatsanis, nommée l'une des 100 Femmes les plus influentes du Canada par le Réseau des femmes
exécutives. Elle a aussi été nommée au conseil d’administration de Hydro One.
John Leggat fut l'un des quatre diplômés du Collège militaire royal du Canada a honoré avec une plaque sur le mur d'honneur
de l'école lors d'une cérémonie le 28 septembre 2013.
Om P. Malik a été élu président-élu de l'Institut canadien des ingénieurs en septembre 2012.
John McPhee a reçu le prix Synergie du CRSNG. McPhee est professeur et chaire de recherche industrielle CRSNG-Toyota-
Maplesoft en modélisation et en conception basées sur les mathématiques à l’Université de Waterloo. Son équipe de recherche
et lui ont mis au point la technologie de base qui sous-tend le logiciel Maplesim de Maplesoft dont ils se sont servis pour
développer de nouvelles conceptions basées sur un modèle et des régulateurs pour systèmes automobiles.
Javad Mostaghimi a reçu la médaille du 75e anniversaire de Heat Transfer Division de l’ASME, en reconnaissance de ses
recherches dans le domaine des technologies de projection thermique.
Eric Newell a été nommé ‘le plus grand pétrolier du Canada’ par Alberta Oil magazine, reconnaissant ses contributions pour les
sables bitumineux et son travail considérable avec les autochtones et l’emploi dans les métiers.
Félicitations à Kerry Rowe qui a reçu le prix d’excellence en recherche de l'Université Queens pour ses travaux en génie
géotechnique.
Mohini Sain et son équipe de l’Université de Toronto reçoivent un financement majeur du CRSNG de la part de Partenariat
automobile du Canada. L’équipe effectue des recherches sur la transformation des pâtes de bois en pièces automobiles.
Récemment, A.P.S. Selvadurai a reçu deux prix de recherche prestigieux : la médaille Eric Reissner de l’International
Conference on Computational and Experimental Engineering Sciences et la médaille Maurice A. Biot de l’American Society of
Civil Engineers.
Kathleen E. Sendall a été nommée au conseil d’administration Prix d’innovation Ernest C. Manning. La Fondation des Prix
d’innovation Ernest C. Manning reconnaît et encourage l’innovation au Canada depuis 1982. Elle a aussi reçu un doctorat
honoris causa de l’Université de Calgary, le 12 novembre 2013.
Daniel W. Smith s’est vu décerner le Prix Sidney Arthur Bedell par la Water Environment Federation pour son travail dans les
domaines de la recherche et des relations publiques.
Dawn Tattle a été nommée en tant que membre employeur du Conseil de la prévention. Le Conseil de 11 membres fournit des
conseils au gouvernement de l'Ontario sur les questions de santé et de sécurité qui affectent les travailleurs. Mme Tattle,
présidente de l’Anchor Shoring & Caissons depuis 1997, est ingénieure en génie civil et elle a été nommée l’une des « 100
femmes les plus influentes » au Canada en 2008 et en 2010.
Drew Wilson a récemment été nommé au sein du nouveau Comité des politiques publiques et d’ingénierie de la Division des
sciences et de la technologie de l’ASME. Ce comité compte sept membres et Drew Wilson est l’un des deux Canadiens.
Félicitations à Michael Worswick qui a reçu 2 millions de dollars du CRSNG pour la recherche sur le formage de l’aluminium
qui profitera au secteur des pièces automobiles du Canada.
(suite de la page 4)
Nos membres en vedette (suite)
PAGE 5 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72
Lancement du nouveau site de l’ACG
PAGE 6 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72
Nous sommes heureux d’annoncer le lancement de notre nouveau site. L’adresse est toujours www.cae-
acg.ca. Les mises à jour ont ajouté un certain nombre de fonctionnalités. Ce site comporte désormais le
commerce en ligne, permettant aux membres de s’acquitter de leurs frais d’adhésion et de faire des dons
en ligne.
Si vous visitez la page de la liste des membres qui est dotée d’une fonction de recherche, vous
constaterez que nous fournissons maintenant plus d’information sur nos membres. Il existe deux niveaux
d’informations qui sont partagées. Pour le grand public : lorsque le nom d’un membre est sélectionné, il
révèle la biographie/la citation, les groupes techniques, les fonctions, les secteurs et les mots-clés ayant trait à ce membre.
Lorsqu’un membre n’est pas connecté, les mêmes informations précédentes s’affichent, ainsi que les coordonnées du membre
sélectionné. Par conséquent, seuls les membres auront accès aux coordonnées des autres membres.
À l’avenir, nous rajouterons de nouvelles fonctionnalités sur le site, y compris l’inscription à l’événement de la réunion annuelle
de 2014. En 2015, nous envisageons d’organiser l’élection des nouveaux Membres en ligne. Nous espérons que vous
apprécierez le nouveau site Web.
Calgary : Sous la direction intérimaire de Ross Douglas et Kim Sturgess, les Membres de Calgary se sont réunis le 8 octobre. Ils
ont organisé et présenté la mise en candidature de 12 Membres, principalement des secteurs public et privé. Durant l’été, les
Membres de la section ont formé le noyau d’un groupe qui a rédigé un rapport sur les mesures d’atténuation des inondations
pour le sud de l’Alberta.
Toronto : la section a tenu une première réunion d’organisation à l’Université Ryerson, le 11 septembre. Un certain nombre
d’idées portant sur des activités de la section ont fait l’objet des discussions. Michael Charles a été nommé Président par
intérim. Il a accepté de former un petit groupe et de proposer les prochaines étapes. Merci à Mohamed Lachemi d’avoir accueil li
le groupe.
Montréal : André Bazergui, Président de la Section de Montréal, rapporte que le 5 décembre, la section a été accueillie chez
FPInnovations à Pointe-Claire. Pierre Lapointe, président et PDG, a fait une excellente présentation sur le nouveau modèle de
gestion de l’organisation qui regroupe maintenant Paprican, Forintek, FERIC et CWFC. FPInnovations joue le rôle de plaque
tournante dans le système d’innovation de l’industrie forestière canadienne avec un budget annuel de 95 M$ et un effectif de
600 personnes. Grâce à ses excellents laboratoires et son expertise, FPInnovations met l’accent sur la création de nouveaux
matériaux et procédés en produits du bois, pâte et papier, produits chimiques, nanofibres, lignine, sucres et énergie. Un certain
nombre de réseaux universitaires contribue à leur travail par le biais de la recherche collaborative. Le groupe a eu l’occasion de
visiter les installations; il a été impressionné par la qualité de l’équipement et l’enthousiasme de son personnel. Un grand merci à
Ron Crotogino pour avoir aidé à organiser l’événement.
Les nouvelles des Sections
L’Assemblée générale annuelle 2014, l’intronisation des nouveaux Membres et le Symposium
auront lieu le jeudi 26 juin à l’hôtel de Sheraton Hotel Newfoundland dans la belle ville de
Saint-Jean, T.-N. Nous espérons que vous vous joindrez à nous pour souhaiter la bienvenue à
nos nouveaux membres et en apprendre davantage sur les projets actuels de l’ACG sur
l’énergie et le génie dans les océans du nord du Canada.
Vous trouverez ci-dessous notre programme provisoire. Si vous souhaitez réserver une chambre à l’hôtel Sheraton, veuillez
composer le 1-888-870-3033 et identifiez-vous comme faisant partie du groupe d’ingénierie de l’Académie canadienne pour
obtenir le tarif préférentiel de 199,00 $. Nous prévoyons ouvrir l’inscription aux événements sur notre site Internet en
avril. Restez connectés!
8 h 00 - 10 h 00 Symposium Session 1 : « Ingénierie dans les océans du nord du Canada »
10 h 15 - 11 h 15 Assemblée générale annuelle (uniquement pour les membres de l’ACG)
11 h 30 - 12 h 30 Cérémonie d’intronisation des nouveaux Membres
12 h 30 - 13 h 30 Déjeuner & Orateur : Ed Martin, Président & PDG, Nalcor Energy
13 h 45 - 15 h 45 Session 2 du symposium : « Canada : Devenir une superpuissance de l’énergie durable »
Réunion annuelle de 2014 – retenez la date!
Le nouveau livre que rédige le Groupe de travail sur les filières énergétiques de l’ACG, « Le Canada : devenir une
superpuissance de l’énergie durable », est maintenant à un stade avancé de rédaction. Son lancement est prévu à la Réunion
annuelle 2014 de l’Académie. L’objectif du livre est de faire en sorte que les neuf grands projets énergétiques proposés dans
notre livre précédent « Le Canada : gagner en tant que superpuissance de l’énergie durable » entrent dans leur phase de mise
en œuvre. La première partie du nouveau livre exprime l’urgence de faire progresser le niveau de la mise à niveau au sein du
Canada, soulignant l’impact sur la création de richesses et l’emploi. On y présente des études de cas concernant des projets
clés qui sont en cours ou prévus. La partie restante du livre analyse plus en profondeur l’avenir énergétique du Canada en
fournissant un sommaire des possibilités au niveau de l’hydroélectrique, du transport d’énergie, de l’énergie nucléaire et de
l’énergie collective. L’Académie a récemment présenté son point de vue sur le système énergétique du Canada dans deux
articles parus dans le Hill Times. Il portait sur l’importance des exportations à valeur ajoutée et les forces des secteurs public et
privé qui orientent le réseau énergétique canadien. En 2005, l’Académie a intensifié ses enquêtes sur le réseau énergétique du
Canada. Plusieurs centaines de membres de l’Académie et d’experts en matière d’énergie ont joué un rôle actif dans les
enquêtes, les rapports, les ateliers et les présentations publiques de l’ACG. Au cours de la première moitié de ce siècle, notre
cible permanente sera les possibilités d’investissement énergétiques. Nous sommes impliqués à long terme !
Mise à jour du Groupe de travail sur les filières énergétiques
PAGE 7 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72
Le CAC se prépare à lancer plusieurs rapports au printemps et à relever les défis d’une année qui s’annonce fort occupée. En
2014, 13 comités d’experts travailleront à l’élaboration de leurs rapports, dont 7 pourraient paraître au cours de l’année. La
publication du prochain rapport du CAC, sur l’état des connaissances sur la sécurité alimentaire dans le Nord du Canada, est
prévue au début du printemps. Pour en savoir plus sur nos évaluations et nos comités d’experts, rendez-vous à la page
Évaluations en cours de notre site Web. Concernant ses évaluations toujours, le CAC est heureux d’annoncer la récente
nomination de Andrew K. Bjerring et d’Annette O’Connor à la présidence de deux comités d’experts. M. Bjerring présidera le
comité sur l’accès en temps opportun aux données sur la santé et sur les conditions sociales pour la recherche sur la santé et
l’innovation du système de santé et Mme O'Connor sera à la tête du comité d’experts sur l’efficacité de la communication des
risques pour la santé. Par ailleurs, le CAC est heureux d’annoncer la nomination de Graham Bell, MSRC, à son conseil des
gouverneurs. Il remplace Marie D’Iorio, MSRC. Le CAC tient à remercier Mme D’Iorio pour ses loyaux services. Le CAC
remercie sincèrement également Tom Brzustowski, MSRC, MACG, pour le travail qu’il a accompli à titre de président de son
comité consultatif scientifique (CCS) depuis 2010. Susan A. McDaniel, MSRC, assumera dorénavant la présidence du CCS.
Finalement, en 2013, un comité d’évaluation externe de trois membres a achevé son examen indépendant du fonctionnement
du CAC et a déterminé que l’organisation fournissait au Canada des services avantageux en matière d’analyse des politiques.
Suivez ce lien pour consulter ce rapport d’évaluation : http://sciencepourlepublic.ca/uploads/fr/assessments%20and%
20publications%20and%20news%20releases/external_evaluation_2013_fr.pdf (PDF).
En novembre 2013, des accords ont été signés pour l’achèvement de la première phase du PTAE. L’objectif est l’élaboration et
la sélection de plans optimaux qui permettraient au Canada de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 80 % d’ici 2050,
par rapport à 1990. L’ACG agit maintenant à titre d’agent d’exécution et de gestionnaire de projet pour la réalisation de ce
projet. Le travail à exécuter comprendra un examen des secteurs de l’économie canadienne qui contribuent à la production des
gaz à effet de serre et la définition des options pour réduire les GES, y compris la sélection des réductions de coûts les plus
efficaces. Ces relations seront incorporées dans deux modèles mathématiques calibrés pour obtenir la combinaison la plus
économique des stratégies de réduction des GES.
L’équipe chargée du projet comprend des membres du GERAD et de WhatIf? Technologies, Robert Evans (MACG) et le
professeur Warren Mabee de l’Université Queens. Oskar Sigvaldason (MACG) est le gestionnaire de projet. Kevin Goheen est
le représentant du projet. Un comité d’examen composé de quatre experts a été nommé pour effectuer des vérifications et
livrer un rapport à la Commission de révision de projets tous les deux mois. Ses membres sont :
Le Professeur André Plourde; professeur d’économie énergétique et doyen de la faculté de politique publique, Université
Carleton (Président de la Commission)
John Leggat, MACG; sous-ministre adjoint à la retraite (Science et technologie) et directeur général de la R et D de la
défense à Défense Canada (Rapporteur)
Yvo De Boer; ancien Secrétaire exécutif (2006-2010) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements
climatiques.
Professeur Miguel Anjos; Chaire de recherche du Canada, École Polytechnique de Montréal
L’ACG gère actuellement le site Web du PTAE (www.trottierenergyfutures.ca) et son compte Twitter (www.twitter.com/
TrottierEnergy). Nous encourageons les membres à consulter ces sites pour des mises à jour.
Mise à jour du Projet Trottier pour l’avenir énergétique
Mise à jour du Conseil des académies canadiennes
Les deux membres suivants sont destinataires de prix 2013 Ontario Professional Engineers de PEO :
Stavros A. Argyropoulos, médaille ingénierie – recherche et développement
Il a concentré ses recherches sur les aspects de la cinétique et la récupération de l’assimilation des ajouts dans les métaux
liquides. Il a fait substantiel et soutenue de contributions à la profession d’ingénieur à travers ses réalisations, de recherche de
mentorat des jeunes ingénieurs, les publications, les interactions productives avec l’industrie et de la vaste gamme d’activités au
sein des sociétés techniques.
Jesse Zhu, médaille d’ingénierie – recherche et développement
l a eu un impact international dans le domaine de fluidisation et de la technologie de la poudre. Sa recherche a fait progresser le
développement de technologies de particules pour une grande variété d’applications, dont certaines ont été commercialisés ou
sont prêts pour les licences. Il s’agit d’une technologie de poudre ultrafine pour l’industrie automobile et des matériaux, une
technologie de revêtement de poudre sèche pour formes pharmaceutiques solides, une technologie d’inhalation de poudre
sèche et un bioréacteur à lit fluidisé pour l’épuration efficace.
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Prix Ontario Professional Engineers
L’Association des ingénieurs et des géoscientifiques du Manitoba (APEGM) a tenu Ingenium, la conférence de l’association, du
22 au 25 octobre 2013. Deux membres de l’ACG ont été choisis pour leurs réalisations.
Don Whitmore a remporté le Champion of Education Award que l’on accorde à un individu qui s’est surpassé dans la
promotion et/ou l’amélioration de l’enseignement du génie au Manitoba.
Gerry Price a remporté le prix du Leadership qui est octroyé à une personne qui a directement causé ou influencé la réalisation
des travaux, des développements ou des contributions majeures dans le domaine du génie ou géoscientifique de manière à
créer un profit à long terme ou une meilleure qualité de vie pour la société. Ce prix vise à reconnaître la ou les réalisations
exceptionnelles à long terme d’un individu qui assume généralement un rôle de gestion, de direction ou de gouvernance.
Prix de l’APEGM
Les membres de l’ACG suivants sont membres de la classe de 2013 de la SRC : Brahim Benmokrane, Ned Djilali, Praveen Jain,
Raman Kashyap, Victor Leung et Aftab Mufti. Félicitations!
Societé royale du Canada
Les membres suivants de l’ACG ont récemment reçu des prix de l’IEEE Canada :
Jamal Deen – Prix A.G.L. McNaughton – Pour contributions d’avant-garde à la modélisation des dispositifs à semi-conducteurs
Abdulmotaleb El Saddik – Prix C. C. Gotlieb – Pour contributions remarquables aux applications, traitement et communications
multimédia
ZhiZhang Chen – Prix R.A. Fessenden – Pour contributions à la modélisation électromagnétique et aux dispositifs et systèmes de
communication
Raj Rangayyan – Prix Outstanding Engineer – Pour contributions d’avant-garde au génie biomédical
Prix IEEE Canada
Quatre Membres de l’ACG seront reconnus par l’ICI lors du Gala des Prix de l’ICI à l’hôtel Westin à Ottawa le 15 mars 2014 :
Hussein T. Mouftah - La médaille K.Y. Lo pour une contribution importante dans le domaine du génie au niveau international
(IEEE)
Tarek Sayed - Membre de l’ICI (Société canadienne de génie civil)
G. Ward Wilson - Membre de l’ICI (Société canadienne géotechnique)
S. Chan Wirasinghe - Membre de l’ICI (Société canadienne des ingénieurs aînés)
Prix de l’Institut canadien des ingénieurs
Élu en 1989, George C. Baker est décédé le 10 novembre 2013. Sa carrière d’ingénieur incluait des
activités avec la Générale électrique du Canada, la Commission électrique de Kentville et la Nova
Scotia Medical Care Insurance Commission. En 1971, George a réalisé le rêve de sa vie, celui
d’exploiter l’énergie marémotrice de la baie de Fundy en devenant directeur et plus tard vice-
président de la Nova Scotia Tidal Power Corporation, un poste qu’il a occupé jusqu’en 1989. Après
avoir quitté la société, il est resté actif dans le domaine et il a acquis une réputation internationale
en matière d’énergie marémotrice et de sources d’énergie alternatives.
Élu en 1997, Harry Hole est décédé le 3 juillet 2013. Il était diplômé de l’Université de l’Alberta en
1944 avec un baccalauréat ès sciences en génie civil. Il a travaillé en tant que lieutenant auprès du
Génie royal canadien jusqu’à son retour à la vie civile en 1946. Puis il est devenu un talentueux
homme d’affaires, un dirigeant communautaire tenace et un philanthrope qui a fait don de plusieurs
dizaines de millions de dollars aux organisations et aux initiatives qu’il appuyait.
Élu en 1998, Leslie G. Jaeger est décédé le 20 août 2013. Originaire de Southport en Grande-Bretagne, Leslie a servi pendant
deux ans comme lieutenant dans la Royal Navy après avoir été diplômé de Cambridge. Ensuite, il a enseigné dans diverses
universités, achevant sa carrière comme professeur émérite à l’Université Dalhousie. Il est l’auteur de 9 livres et 180 articles
arbitrés sur le génie parasismique, l’analyse structurale avancée et la conception des ponts. Leslie a été un mentor patient, un
professeur inspirant, un chercheur audacieux, un mathématicien exceptionnel et un administrateur compétent.
Élu en 1993, Earle J. Klohn est décédé le 22 juillet 2013. Au milieu des années 1950, Earle était un des fondateurs de Ripley,
Klohn and Leonoff à Vancouver. Il était un pionnier de l’ingénierie géotechnique dans l’Ouest canadien. Les compétences d’Earle
englobaient toute l’étendue de l’ingénierie géotechnique, des fondations aux remblais en passant par l’ingénierie des digues à
rejet. Earle a appliqué son expérience dans la conception des barrages sur les terrains raides, humides et sismiques de
Colombie-Britannique à de nombreux projets partout dans le monde.
Élu en 1987, Philip A. Lapp est décédé le 25 septembre 2013. Sa liste de réalisations en qualité d’ingénieur aéronautique incluait
aider à construire le premier satellite du Canada; travailler sur les toutes premières capsules de la NASA; diriger la division de
génie mécanique du célèbre projet Avro Arrow; cofonder SPAR Aerospace qui a construit le premier Canadarm; et coécrire la
politique spatiale de grande envergure. Il a été un des membres fondateurs de l’Académie canadienne du génie et il en a été le
second président pour la période de 1988-1989.
Élu en 1997, Jacques Lyrette est décédé le 18 novembre 2013. En qualité de secrétaire-trésorier de l’Académie canadienne du
génie au moment de son décès, il était admiré pour sa brillante carrière dans le développement de la recherche dans le secteur
public, surtout pour son travail en tant qu’administrateur principal au Conseil national de recherches du Canada qui était axé
sur la technologie et les communications. Plus récemment, en tant que président et directeur général de Gestion Jacma, Lyrette
a appliqué sa vaste connaissance des politiques fédérales et provinciales à aider les organisations à élaborer des stratégies et des
modèles d’affaires. Il a également été directeur d’exploitation d’Innovative Materials Technologies et président-directeur général
du Groupe ADGA, une firme d’experts-conseils en ingénierie dotée de bureaux au Canada et à l’étranger.
Élu en 1998, Benjamin B. Torchinsky est décédé le 23 décembre 2013. Sa carrière en génie civil inclut son travail avec
l’Université de la Saskatchewan, Torchinsky Consulting, Western Caissons et finalement Agra Industries, où il est devenu un
pionnier dans le traitement de l’huile végétale, la câblodistribution, les diagnostics médicaux et le recyclage. Ben s’est vu
octroyer des prix pour ses réalisations techniques, notamment la médaille Sir John Kennedy 1997 de l’Institut canadien des
ingénieurs, le prix Beaubien 2001 décerné par l’Association des ingénieurs-conseils du Canada et un doctorat honorifique en
2003 de son alma mater, l’Université de l’Alberta.
Membres décédés
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James Carter, MACG, ancien président de Syncrude Canada, et Brenda Kenny, MACG, PDG de l’Association canadienne de
pipelines d’énergie, figurent parmi les douze chefs d’entreprise nommés à l’Alberta Economic Development Authority Board
(AEDA). L’AEDA est un partenariat unique entre le gouvernement de l’Alberta et les secteurs privé et public de la province
selon lequel les gouvernements et l’industrie travaillent de concert pour élaborer des recommandations sur les stratégies de
développement économique et les grands enjeux économiques. L’AEDA sollicite l’opinion du milieu des affaires de la province,
des universités, des acteurs régionaux et des Albertains concernant la politique de développement économique et les stratégies.
Alberta Economic Development Authority Board
financement de la Fondation familiale Trottier de la Membre Lorne Trottier. Depuis juin dernier, compte tenu de la complexité
du projet et avec le soutien de la Fondation David Suzuki, votre Académie a activement mis en branle la préparation d’un plan
de travail et d’une approche de gestion de projet renouvelés pour mener à terme le projet dans un délai de 12 mois. Sous la
direction du Membre Oskar Sigvaldason, avec l’aide du directeur général de l’ACG Kevin Goheen, ce plan de travail exploite les
atouts respectifs de la Fondation et de l’Académie et vise à atteindre les objectifs techniques du projet avant la fin de 2014. Il
s’agit de générer un certain nombre de scénarios différents pour réduire l’empreinte carbone du Canada selon l’objectif établi
et de quantifier le coût économique de chacun d’eux. Pour donner suite à cela, la Fondation David Suzuki s’attèlera à porter ces
résultats à l’attention du public canadien. En toute probabilité, cette approche stimulera de nombreux débats publics, attirera
une reconnaissance considérable du travail de l’ACG et incitera les décideurs à la réflexion.
Enfin, en réponse au document de consultation « Un moment à saisir pour le Canada : Aller de l’avant dans le domaine des
sciences, des technologies et de l’innovation », j’ai eu le plaisir de fournir une rétroaction à la Consultation sur la science et la
technologie d’Industrie Canada qui est en cours, dans le but de mettre à jour la politique du Canada en matière des sciences et
de la technologie. En me basant sur le livre que le Membre Clem Bowman et moi avons coédité en 2012 au nom de l’Académie
qui s’intitulait : « Canada : gagner en tant que superpuissance de l’énergie durable », j’ai souligné que les « Grands projets » ont
apporté à notre pays l’infrastructure pour bâtir la nation, ce qui est le fondement de sa richesse aujourd’hui. Des projets massifs
tels que le pont Victoria, le chemin de fer Canadien Pacifique, la voie maritime du Saint-Laurent et les nombreux grands
complexes hydroélectriques stimulent une grande partie de notre environnement technologique de pointe actuel. Le réseau
transcanadien à micro-ondes, les satellites canadiens, les sables bitumineux de l’Alberta, le projet Hibernia et beaucoup plus,
résultent des projets visionnaires, affectant l’économie et la prospérité du Canada, dans chaque cas, dans un avenir
prévisible. Ces projets ont été entrepris conjointement par le gouvernement et l’industrie; ils n’ont pas été motivés que par des
considérations axées sur le marché. Les grands projets entrepris autrefois n’ont pas seulement incité le développement des
infrastructures. Dans chaque cas, ils ont créé un écosystème d’innovation qui a ouvert la voie à l’émergence d’une nouvelle
chaîne de valeur, transformant ainsi l’économie, la richesse du pays, sa plateforme technologique et industrielle, et influençant sa
capacité d’entreprendre éventuellement des projets de plus grande envergure. Les grands projets canadiens du passé
représentent en fait une stratégie d’innovation qui a encouragé l’innovation dans ce pays, compensant le manque de masse
critique de personnes et de marchés au Canada (sauf dans certaines de ses principales villes comme Vancouver, Toronto et
Montréal). Cela favorise la stratégie d’innovation plus familière à l’américaine ou a l’européenne qui se base sur le dynamisme
commercial et la création d’entreprises. Par conséquent, l’Académie recommande que le gouvernement joue un rôle de chef de
file plus important et qu’il offre des incitatifs comportant un partage des risques pour encourager les « grands projets ». S’il
subsiste quelque doute quant à l’impact potentiel des grands projets aujourd’hui, il suffit de penser au projet Hibernia à Terre-
Neuve. La création de l’industrie pétrolière extracôtière, en dépit des conditions subarctiques, de l’exposition aux icebergs et
aux calottes glaciaires et des conditions difficiles, a transformé Terre-Neuve en une province qui est passée du manque à une
province qui a de quoi offrir.
De toute évidence, votre Académie est en pleine évolution! Beaucoup a été fait, mais il reste encore plus à faire! Je vous invite
tous à réfléchir à la manière dont vous pouvez davantage vous impliquer dans l’ACG, soit dans votre section locale, soit en
amorçant un groupe de travail sur un sujet d’intérêt national! Si vous souhaitez en discuter, n’hésitez pas à communiquer avec
moi personnellement — ou notre bureau d’Ottawa — pour parler d’initiatives que vous seriez disposé à entreprendre pour
promouvoir notre mission et continuer à bâtir notre pays.
Entretemps, permettez-moi de vous souhaiter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. Qu’elle soit remplie de santé, de
succès et de beaucoup de satisfaction personnelle.
En terminant, je tiens par la présente à souligner la disparition prématurée de Jacques Lyrette, trésorier de l’ACG, en novembre
dernier. Son expérience, sa sagesse, son intelligence, sa patience et son humour vont énormément nous manquer.
Richard J. Marceau, MACG, P.Eng.— Président, l’Académie canadienne du génie (2012-2014)
(suite de la page 2)
Message du président (suite 2)
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Les membres suivants de l'Académie canadienne du génie ont été nommés à l'ordre du Canada le 30 décembre 2013 :
Louis Audet (C.M.): « Pour avoir propulsé l’entreprise familiale au rang des fleurons québécois en télécommunications et pour
son appui à un large éventail d’organisations communautaires. »
Daniel W. Smith (O.C.): « Pour sa contribution, en qualité d’ingénieur en environnement, à la conception de systèmes de
gestion de l’eau et de l’énergie dans le nord du Canada. »
Mamdouh Shoukri (C.M.): « Pour sa contribution à l’épanouissement d’institutions universitaires de l’Ontario, aussi bien à titre
d’ingénieur que d’administrateur. »
L’Ordre du Canada
poutre. De plus, en raison de l’absence de drainage sur la superstructure qui n’avait pas été envisagée dans la conception
originale, les poutres extérieures ont été très gravement endommagées par l’utilisation du sel de déglaçage pour la traction en
hiver. Initialement, il était prévu d’utiliser des cendres pour la traction en hiver comme c’était le cas au Québec, à cette
époque. En temps normal, il aurait été possible d’arrêter la circulation brièvement dans quelques voies durant la fin de semaine
pour pouvoir remplacer la poutre. Cependant, la conception inhabituelle du pont a complètement éliminé cette option et ces
poutres devaient être renforcées à un coût exorbitant à cause la conception adoptée suite à l’intervention du gouvernement.
Le pont Champlain actuel a été conçu avec une résistance béton spécifiée qui avait été jugée appropriée. Par contre, sa
perméabilité (la facilité avec laquelle les solutions salines ou tout autre liquide s’infiltre dans le béton) n’avait ni été prise en
compte dans les spécifications initiales ni fait l’objet d’une vérification. En raison du mauvais drainage, la solution saline a causé
des dommages de corrosion importants aux poutres latérales, aux poutres d’extrémités, aux appuis, aux couvre-piliers et
piliers, ce qui nécessite une réfection très coûteuse. Cela a occasionné de grandes réparations et des dépenses de remise en
état dont le coût équivalait à plusieurs fois le coût original du pont Champlain qui était d’environ 30 millions $. Le coût de
réparation de la super poutre à elle seule est estimé à environ 3 à 4 millions $. Il est donc impératif de changer d’approche.
Contrairement à la pratique actuelle de réaliser la conception au plus bas coût de construction possible sans tenir compte de
l’éventuel entretien et de la rénovation, les ingénieurs doivent concevoir toutes les infrastructures non seulement pour les
coûts de construction initiaux, mais également pour leur entretien, les modifications nécessaires et la rénovation au cours de
toute sa durée de vie. Ils doivent également fournir un plan d’entretien au propriétaire, comme c’est actuellement le cas pour
les concessionnaires d’automobiles. Il serait sage que l’ingénieur planifie une vérification de l’intégrité structurale de mi-vie, de la
même manière que plusieurs d’entre nous allons consulter nos médecins pour passer un examen complet quand nous
atteignons l’âge de 45-50 ans.
Dans la planification de la nouvelle structure, nous ne devons pas répéter les erreurs passées commises au niveau de la
conception, la construction et l’entretien du pont Champlain actuel, ainsi que les interventions imprudentes du
gouvernement. La durée de vie annoncée de 100 ans nécessiterait une durée de vie théorique d’environ 150 ans pour l’état
limite ultime (impliquant une traction et une durabilité minimales du système). Des outils sont actuellement disponibles pour
s’assurer qu’un pont en béton bien conçu et construit en étant soumis à d’excellents contrôles de qualité, une bonne inspection
et un entretien adéquat, puisse durer pendant environ 150 ans. Des barrières correctement installées ou des gaines de
polymères renforcées de fibres qui ont la capacité d’empêcher ou du moins de ralentir considérablement la pénétration des
substances nocives dans le béton peuvent facilement prolonger cette durée de vie à environ 200 ans.
L’utilisateur paie-t-il la totalité des coûts d’entretien, de réparation et de réfection du pont Champlain? Certainement pas
directement. Le gouvernement du Canada finance ces activités en prélevant dans les impôts payés par le contribuable
canadien. Par conséquent, ces coûts sont tout de même payés par l’usager, mais ils viennent d’une autre poche. En effet, les
opérations liées à l’infrastructure sont lourdement subventionnées par les différents paliers de gouvernement; toutefois, le fait
demeure que, finalement, c’est l’usager qui paie pour l’entretien et l’exploitation des infrastructures. Actuellement,
l’amortissement des actifs d’infrastructure n’est pas considéré dans les coûts que débourse l’usager. En conséquence, une fois
que l’actif lié à l’infrastructure atteint la fin de sa vie utile, les différents paliers du gouvernement se bousculent pour trouver
une ou des sources de financement pour couvrir les coûts de remplacement. Comment le coût total de possession, de
maintien, de fonctionnement, de démolition et d’élimination à la fin de la durée de vie sera-t-il payé? Présentement, c’est
l’usager qui le paie soit directement par le biais des frais d’utilisation, soit indirectement par le gouvernement. La chose logique
est d’accepter que l’usager doive payer tous les coûts impliqués, qu’ils soient techniques, environnementaux, économiques,
sociaux et autres. Les gouvernements devront se décider à subventionner les usagers qui sont incapables de payer une partie du
coût total. Cela inclut des péages sur les routes et les ponts. Par ailleurs, le gouvernement fédéral devrait envisager de céder
plusieurs domaines fiscaux aux municipalités; les municipalités jouissent de seulement 8 % du dollar fiscal au Canada alors
qu’elles possèdent et sont responsables de plus de 50 % de tous les actifs liés à l’infrastructure au Canada.
À une époque, il y avait des péages sur les ponts Champlain et Jacques et sur certaines routes du Québec, comme l’autoroute
des Laurentides et l’autoroute est. Il y avait un péage sur le pont Victoria lorsque la structure en treillis a été mise en service en
1900. Dans le monde entier, de nombreux gouvernements en proie à des contraintes financières ont eu recours avec succès à
des partenariats public-privé (PPP ou P3s), en vertu desquels l’entrepreneur privé finance, conçoit, construit et exploite le
système pour une période convenue durant laquelle le coût du financement, de la conception, de la construction, de l’entretien,
etc. est récupéré par l’entrepreneur. Ces frais sont payés principalement par l’usager par le biais des péages ou des frais
d’utilisation. Le pont de la Confédération entre l’île du Prince Édouard et le Nouveau-Brunswick est un exemple d’un projet
PPP. Quel que soit le mode de financement, en fin de compte, c’est l’utilisateur qui paie toutes les dépenses impliquées. Par
conséquent, nous devons maintenir la politique à l’écart, prendre le taureau par les cornes et accepter les péages qui, avec
d’autres fonds, permettront une bonne maintenance du pont pour qu’il puisse servir nos petits-enfants et leurs petits-enfants
pour les 100 prochaines années et bien au-delà.
(suite de la page 1)
Le nouveau pont Champlain – Que faut-il faire? (suite)
PAGE 11 COMMUNIQUÉ / NEWSLETTER NUMÉRO 72
Dans les brefs moments de temps libre dont je dispose, il n’y a rien qui me plaise davantage que de lire un
bon roman policier. Mon auteur préféré est Ian Rankin, dont les romans se déroulent en Écosse
contemporaine. Un de ses personnages est le détective inspecteur Malcolm Fox qui dirige le département
des plaintes internes et de la conduite, surnommé « les Plaintes ». Dans ces romans, ses collègues
investigateurs et lui sont universellement détestés par tous les autres agents de police en Écosse. À
travers ce personnage, Rankin fait ressortir une asymétrie intéressante entre la charge de travail et
l’assiduité que l’on exige et les répercussions potentielles de l’immoralité et de ceux qui ont pour tache
d’empêcher de tels comportements.
L’éthique dans l’ingénierie est soudainement d’actualité, avec la réaction rapide et décisive de l’OIQ face aux scandales de
l’industrie de la construction au Québec, et les travaux de l’OIO portant sur l’effondrement du toit du centre commercial Ell iot
Lake. Les ingénieurs professionnels sont juridiquement liés par des codes de conduite éthique. Votre collègue Ron Britton de
l’Université du Manitoba a beaucoup écrit sur ce sujet : « Les professions autonomes ont obtenu le privilège et la responsabilité
de réglementer l’exercice de leur profession spécifique. Alors que l’opinion publique varie considérablement au sujet de la
nécessité et du fonctionnement de « l’autoréglementation » professionnelle, certains détracteurs donnent à penser que nous
acceptons les privilèges, mais fuyons les responsabilités. En supposant que le raisonnement qui sous-tend le concept
d’autonomie est valide, chaque organisation professionnelle doit s’efforcer de répondre aux attentes de ceux qui nous ont
accordé le privilège. C’est un fait évident que les organisations professionnelles sont occupées par des professionnels
individuels. Il s’ensuit qu’une mesure prise par l’un de ces professionnels a un impact non seulement sur cette personne, mais
sur la profession dans son ensemble. Lorsque cet acte est positif, l’impression que l’on projette est et devrait être félicitée. Si
l’acte est négatif, il doit être traité rapidement et ouvertement. »
Comme dans le maintien de l’ordre, l’éthique en ingénierie et dans les affaires en général (et par extension dans la vie
quotidienne) doit être simple. Conformez-vous à la lettre et à l’esprit des règles écrites et en leur absence, respectez
l’obligation du rituel de la vocation d’un ingénieur : « Je protégerai avec honneur ma réputation dans ma vocation, mais en
aucun cas je ne vais chercher à passer un jugement ou à faire plaisir aux personnes avec qui je traite. » Cependant, nous savons
tous que les choses ne sont jamais aussi simples. Malheureusement, dans la vie, il arrive que nous soyons confrontés à des
personnes qui se conduisent d’une manière inacceptable sur le plan professionnel, et à ce moment-là, l’asymétrie dont nous
parlions un peu plus tôt se déclenche.
Quand nous faisons face à de telles circonstances, il est essentiel, voire obligatoire de recueillir et vérifier les faits, et de
recourir à une procédure officielle. Cela prend du temps et peut être un fardeau sur les ressources des personnes qui prennent
la responsabilité de révéler un comportement professionnel inacceptable. En outre, le dépôt d’une plainte auprès des autorités
vous rapporte rarement des honneurs. Il ne vous crée jamais de liens d’amitié. J’ai enseigné des cours d’ingénierie et de
technologie en génie d’une manière plus ou moins continue depuis 1987 (à temps partiel depuis 1996). J’ai remarqué une baisse
lente et régulière du comportement éthique parmi les étudiants. La technologie a facilité le plagiat et la tricherie lors des
examens chez certains élèves (même si apparemment les bonnes vieilles méthodes ne sont jamais passées de mode, comme
pêcher un travail non corrigé du panier de soumission avec un cintre et de la gomme à mâcher, puis changer la page couverture
et soumettre le travail comme étant le sien), jusqu’au point où j’estime passer la moitié de mon temps dans les cours de niveau
inférieur à décourager et à débusquer les présumés tricheurs, et à remplir des rapports sur de futurs ingénieurs
professionnels. Face à cette augmentation massive de travail, il me serait facile de fermer les yeux. Mais je vais continuer en
sachant que j’aide à éduquer les jeunes ingénieurs et à travers eux, l’avenir de la profession, la grande majorité des ingénieurs
professionnels et en fin de compte le public.
Nos propres règlements se penchent aussi sur ces questions. L’adhésion à l’ACG a été conçue pour reconnaître « l’intégrité
professionnelle ainsi que les réalisations de l’ingénierie. » Nos statuts stipulent qu’un « Membre peut être exclu de l’Académie
par une décision du Conseil en raison d’une conduite ou des activités qui sont considérées comme potentiellement
préjudiciables à la stature et la réputation de l’Académie. Avant toute mesure de ce genre, des dispositions doivent être prises
pour la tenue d’une audience appropriée avec la personne concernée. »
Mon expérience à l’ACG a été pratiquement dépourvue de tout ce qui ressemble le moindrement à un comportement
contraire à l’éthique. En revanche, je discute parfois avec des Membres au cours de nos élections annuelles de candidats qui
envisagent de déposer une plainte contre certains candidats en particulier sans pour autant vouloir justifier leurs allégations.
Si vous souhaitez faire de telles allégations, je me permets de vous rappeler votre obligation de rassembler de tous les faits de
manière claire et documentée et d’avoir la conviction morale d’attester de vos allégations si la situation requiert une
résolution. Le principe de l’innocence jusqu’à l’établissement de la preuve du contraire constitue un fondement essentiel du
système judiciaire du Canada, et l’Académie ne donnera pas suite à toute allégation non documentée ou toute procédure
administrative bâclée. À l’approche du temps des élections, j’aimerais inviter les Membres à rester assidus et, tout comme un
membre des « Plaintes », si vous vous sentez obligé de faire une allégation portant sur l’éthique professionnelle, je vous prie
que de vous préparer pour le travail supplémentaire et le manque de remerciements qui s’ensuivront vraisemblablement.
Message du directeur général