Compostage des matières organiques...norme française NFU 44-051 → Réflexion à engager sur une adaptation de la norme au territoire - Poursuivre les contrôles de tri - Conformité

2èmeJournéeTechnique Compostage des

matières organiques

La Foa - 22 avril 2015

Objectifs de la journée

2

1 an et demi après la 1ère Journée technique compostage : • Réaliser un bilan sur la qualité des composts produits

et un retour d’expérience sur les opérations de compostage en Nouvelle-Calédonie

• Réunir les acteurs afin d’échanger sur les pratiques

de compostage adaptées aux besoins locaux.

9h15 : Table ronde 1 : Du compost de qualité, des besoins locaux

10h45 : Pause

11h : Table ronde 2 : Le compostage, un projet de territoire et des hommes

12h30 : Déjeuner

14h : Visites terrain : - Plateforme de compostage de La Foa – SIVM SUD La Foa - Pépinière de l’IAC – Site de Pocquereux

16h : Fin de la journée

Ordre du jour

3

Table-ronde 1 : Du compost de qualité,

des besoins locaux

La Foa – 22 avril 2015

Table-ronde 1 : Du compost de qualité,

des besoins locaux

Nolwenn FORAY – ADEME NC

ADEME / Nolwenn FORAY

6

• 130 000 tonnes de matières organiques produits / an en NC • ¼ des déchets ménagers et 1/3 des déchets des entreprises sont organiques • Des déchets majoritairement enfouis ou brulés • Importations de composts, terreaux, engrais (pour certains subventionnés)

Contexte et enjeux

* 120 000 t hors papiers-cartons et déchets de l’industrie agroalimentaire 130 000 t hors papiers-cartons


• Matières fertilisantes : Toute matière dont l’emploi est destiné à entretenir ou à améliorer, séparément ou simultanément, la nutrition des végétaux ainsi que les propriétés physiques, chimiques et l’activité biologique des sols.

• Engrais : Matière fertilisante dont la fonction principale est d’apporter aux plantes des éléments directement utiles à leur nutrition.

• Amendement : Matière fertilisante apportée aux sols et dont la fonction principale est d’améliorer leurs propriétés physiques et/ou chimiques et/ou leur activité biologique.

Source : Norme ISO 8157

7

Eléments de vocabulaire


8

• Mettre en lumière des pratiques de compostage en NC • Rendre accessibles les résultats d’analyse composts réalisés par l’ADEME • Encourager le compostage à toutes échelles :

Objectifs de la brochure


9

Quelques techniques et opérations de compostage • Compostage centralisé : Plateformes (LANC / SIVM Sud)

• Compostage en communauté : En tribu (Gohapin), quartier (Koné)

• Compostage en exploitation agricole : Houaïlou (Biocalédonia)

• Compostage individuel ou domestique : en commune (Mont Dore / Païta)


• 6 stations – 9 prélèvements – 3 types de gisements compostés

10

Analyses des composts (2013-2014)


11

• Protocole d’échantillonnage élaboré en concertation avec les organismes référents de NC → comparaisons possibles

• Analyses : la norme NF U44-051 pour référentiel

Analyses des composts - méthodologie


12

• Des techniques de compostage maitrisées Mobilisation et savoir faire des acteurs en NC

• Analyse de l’innocuité : - L’exception du seuil Nickel Induit une non-conformité d’une majorité des composts avec la norme française NFU 44-051 → Réflexion à engager sur une adaptation de la norme au territoire - Poursuivre les contrôles de tri - Conformité des composts aux seuils des autres éléments

(inertes, etc.) • Caractéristiques agronomiques :

- Valeurs nutritives, minéralisations : conformité globale aux seuils - Des composts stables et conformes : rapport Carbone / Azote

(C/N) conforme au seuil NF sur l’ensemble des stations. → Un potentiel amendant organique globalement satisfaisant

Principales conclusions

La plateforme pilote de compostage du

Lycée agricole de Pouembout

Corinne CHAUVEAU - Lycée Agricole de Pouembout

PLATEFORME PILOTE DE COMPOSTAGE AU LYCEE AGRICOLE DE POUEMBOUT

Corinne CHAUVEAU - LANC

Bref historique • Un atelier pédagogique depuis 2007

• Mai 2011 : Un partenariat avec la Province Nord et l’ADEME Création d’une plateforme pilote Une étude technico-économique Volonté : uniquement des déchets verts

• Mise en route en avril 2012

• Avril 2014 : fin de l’étude + Tri sélectif à la cantine


Quels moyens ? (1/2) • Plateforme : Production < déclaration ICPE non bétonnée Bâchage des andains lors des aléas climatiques

• Matériels : un broyeur thermique : 3,2 MF un retourneur d’andain : 3,45 MF une sonde à température


Quels moyens ? (2/2) • Humains : Une salariée à 50 % + le suivi (temps de travaux, volumes, T°…) environ 20 %

• Pas de cribleuse Une remorque avec grille Chargement au godet

frontal


Les déchets verts

• Proviennent : • du SIVOM VKP • du lycée et de l’exploitation agricole

• Collecte mensuelle Environ 100 m3 de DV

foisonnants/mois

• 1 andain par mois : 15-20 m3


Les difficultés du départ

• La collecte change en 2012 : séparation des déchets verts et des encombrants

ménages non habitués et non sensibilisés gros problèmes d’impuretés, encombrants des déchets très secs beaucoup de tri impacts sur les temps de travaux


2 m

Les andains

• Le retourneur impose des dimensions limitées Mais un temps de compostage

raccourci = 4 mois + retournement sur place Pendant la phase thermophile : 1 retournement /semaine En général 4 montées

en température


• Irrigation par micro-aspersion : - De faibles durées : 2 à 4 min - Mais très fréquentes : 4 à 5 fois/jour

Essai de bâchage des andains : pas concluant donc bâchage uniquement - en fin de cycle - lors de pluies diluviennes


• Intéressant pour le C/N • Quotidienne : entre 50 et 100 l/jour • Durant 1 mois dans le même andain • < ratio de 1/3 pour 2/3 de DV

22

Depuis 2014

Intégration des déchets de cantine


Suivi des andains 1. Températures : Hygiénisation durant la phase

thermophile

2. Humidité : le test à la poignée 3. Test de germination (adventices) 4. Test du cresson 5. Analyses biologiques (I.Pasteur) 6. Analyses physico-chimiques (LCA) 1er compost certifié par BIOCALEDONIA Intrant autorisé en Agri Bio

NF U 44-051


Le produit fini Criblage et ensachage : - 4,5 h/m3 compost mature - Sacs de 30 l - Prix de vente : 1000 F/sac - Emballage : 50 à 90 F/sac - Pas de sac micro-perforé en NC

Habitudes des consommateurs : Terreau importé n’aiment pas le compost trop grossier


Coûts de fonctionnement En se basant sur le volume annuel criblé (70 m3)

En prenant en compte toutes les charges de fonctionnement

(hors investissements)

Salaire au SMG Salaire au SMAG

751 F/sac 668 F/sac


Investissements et amortissements

Type de matériel Valeur

d'acquisition Durée

d'amortissement Coût fixe annuel

broyeur 3 200 000 5 ans 640 000

retourneur d'andain 3 498 000 5 ans 699 600

sonde à compost 145 000 5 ans 29 000

grille de criblage 63 019 5 ans 12 604

bâches à compost en gore-tex 250 125 5 ans 50 025

schiste pour remblayer la plateforme 82 000 5 ans 16 400

6 843 000 1 368 600


Le programme « Réseau de fermes pilotes bio »

(Projet INTEGRE / CPS – UE)

François JAPIOT – Chambre d’agriculture de NC Georges TIEYA – Biocalédonia

1. Présentation générale (approche régionale)

2. En Nouvelle-Calédonie (Houaïlou)

28

Ordre du jour

F. JAPIOT – Chambre d’agriculture, INTEGRE G. TIEYA – Biocalédonia

Constat: besoin de « références techniques » (expérimentation/démonstration), information, formation & échanges techniques (agriculteurs & techniciens)

Développer l'agriculture biologique dans la Pacifique : une activité économique durable, respectueuse de l'environnement fragile des îles du pacifique

–Promouvoir et développer l'agriculture biologique dans les 3 PTOM francophone du pacifique –Améliorer les techniques en matière d'agriculture biologique (références techniques) –Renforcer les réseaux régionaux POET-com & chambres d’agriculture, et la participation des PTOM francophones

Constat et objectifs


Mise en œuvre sur 1 site/zone agro-écologique (2014 – 2017):

•Nouvelle-Calédonie (Lycée de DoNeva-Houaïlou, Biocaledonia, CANC & partenaires),

•Wallis et Futuna (Lycée agricole de Wallis, Direction Agriculture, CCIMA)

•Polynésie française (lycée agricole de Opunohu, SDR, BioFetia)

Programme de Recherche-Actions avec 3 composantes :

1. Modules expérimentation/validation:

• Fertilité, notamment fabrication et utilisation du compost… • Maladies/ravageurs : monitoring, test de pratiques culturales, bio-pesticides… • Matériel végétal : système de collecte/stockage/diffusion de semences

et plants « bio »

2. Expertises et Formation d’agriculteurs et de techniciens

3. Capitalisation et mise en réseau au niveau local et régional des connaissances produites (Chambre d’agriculture de la Nouvelle-Calédonie

& POET Com)

30

Description


Les produits et résultats du Programme « Réseau de fermes-pilotes bio »: Module de -RA- « fertilité des sols » (compostage, mécanisation…) sur 3 sites (NC, PF, W&F): Une approche régionale

Expérimentation, test validation (selon problématiques locales) => Fiches techniques (publication)

Plateforme d’échanges et de coordination technique

Partage d’expériences et expertise locale, internationale/régionale (NC, PTOM & ACP)

Echanges régionaux annuels (fin 2015 en NC, 2016 à W&F, 2017 en PF)

Coordination, compilation/analyse/diffusion d’informations, via la CANC et les réseaux « chambres d’agriculture dans le Pacifique » et « POET Com » (et sites Web)

31

Produits et résultats


Quelques photos

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Titikaveka (Îles Cook)

Kastom garden (Salomon)

Wallis & Futuna

Du compost « local » pour les opérations de

revégétalisation minière

Nicolas CASENOBAS pour SAS Pacifique Environnement Reena CHOOMARUN - KNS

• Historique du projet • Connaissance des besoins de KNS • Une diversification de la SAS • Le projet de co-compostage des biodéchets de KNS • Le gisement du SIVM Sud à Bourail • La mise en relation des acteurs • Le lancement du projet

34

Production de compost de déchets verts pour utilisation en revégétalisation minière

N. CASENOBAS R. CHOOMARUN – KNS

35


N. CASENOBAS R. CHOOMARUN – KNS N. CASENOBAS R. CHOOMARUN – KNS

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• L’avancement du projet • Aménagement de la plateforme de compostage de Koné • Campagne de broyage de déchets verts en décembre 2014 • Mise en andain en décembre 2014

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• L’avancement du projet •Retournement d’andain en février et avril 2015

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• Les études techniques exécutées • Programme d’investigation pour les fourmis envahissantes • Suivis de température • Le suivi de la pluviométrie • Test de criblage • Test de densité

• Les études techniques en réflexion • Analyses selon la norme NFU 44 051 • Test de germination • Test de phytotoxicité

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• Les difficultés rencontrées - La certification du produit - La définition des besoins de l’utilisateurs - L’incidence financière des études techniques - La faible visibilité sur la production à moyen termes - La mobilisation du gisement sur VKP

• Les opportunités - Proximité et échanges fréquents entre l’utilisateur et le producteur - Possibilité de proposer un produit « à la carte » - La proximité du lycée agricole

40



La plateforme de compostage de La Foa et son suivi agronomique

Zacharie LEMERRE – IAC Erwan COUAPAULT – SIVM SUD La Foa

Compostage Déchets Verts SIVM La Foa Suivi et caractérisation du procédé

Le contexte - Initiatives de différentes collectivités (plan de gestion des déchets – PS, appui à la mise en œuvre du (co)compostage – ADEME, ensilage de déchets de poissons – PIL / ADECAL Pôle Marin…), - Volonté du SIVM (Bourail, Moindou, Farino, Sarraméa, La Foa, Boulouparis, Thio) de gérer et valoriser les déchets verts par voie de compostage, -Émergence ponctuelle d’une collaboration technique entre le SIVM et l’IAC – SRAP concernant le suivi du processus de compostage (hygiénisation, caractérisation physique de l’andain en voie de compostage) par des contacts informels établis entre le SIVM (M. Erwan Couapault, la DENV - Province Sud (M. Romain Gueyte), l’ADEME (M. Sylvain Faveraud) et l’IAC Station de Recherche Agronomique de Pocquereux (M. Zacharie Lemerre Desprez). - Choix du site de la déchèterie de La Foa pour suivre le processus de compostage de déchets verts broyés issus de la collecte effectuée par la commune, avec la possibilité d’étendre l’opération à Bourail, Boulouparis et Thio.


Le principe - Compostage = traitement en présence d’oxygène des matières fermentescibles (cellulose dans le cas des déchets verts), en conditions contrôlées, - Production de CO2, chaleur, et un résidu organique riche en composés humiques = valeur amendante ou fertilisante disponible pour le secteur agricole, - Élévation de température = dégradation de la cellulose (développement de l’activité microbiologique), - Température > à 55 °C – 60 °C = phase thermophile = hygiénisation du compost = dégradation de la matière organique = destruction des graines d’adventices, des parasites et des germes bactériens. Le suivi du procédé de compostage - Hygiénisation du compost du SIVM La Foa - Bilan hydrique de la période de compostage - Caractérisation physico-chimique du compost obtenu - Quelques données techniques


Compost SIVM La Foa - Hygiénisation (juillet - août 2013)

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Pluie ETP T1 sonde longue NORD T1 sonde courte NORD T2 SUD

Arrosage 7 m

3.

Compost SIVM La Foa - Hygiénisation (septembre 2013)

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Arrosage 3.5 m

3. Compost SIVM La Foa - Hygiénisation (19/09 au 08/10 2013)

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Compost SIVM La Foa - Hygiénisation (21/10 au 15/11 2013)

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Arrosage 5 m

3.le 18/10

Hygiénisation (1/2) 17 juillet – 9 août 2013 5 septembre – 19 septembre 2013

21octobre – 15 novembre 2013 19 septembre – 8 octobre 2013


Hygiénisation (2/2) Compost SIVM La Foa - Hygiénisation (19/09 au 08/10 2013)

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t ETP

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Période du 19/09 au 08/10 2013 - 4ème retournement andain, - Aucun arrosage contrôlé, - Montée de température à 70°C le 21/09 : humidité de l’andain + activité biologique = optimum, - Pluviométrie = 19,8 mm (23 et 24 /09) = contribution à l’élévation à 75°C. - Pluviométrie de la période : 24.6 mm (24.6 l/m²) pour une ETP de 60.4 mm (60.4 l/m²), soit un bilan hydrique négatif global de –35.8 mm (-35.8 l/m²), - Évaporation (sur 19 jours) de l’ordre de : 35.8 l x 50 m² = 1 790 l = 1.7 m3, - Excellente qualité de la courbe d’hygiénisation.


Bilan Hydrique (1/1) Période début février au 16 juillet (andain arrosé sur précipitations naturelles): Le bilan hydrique (pluvio – ETP) s’élève à 14 m3, soit en moyenne 1.3 m3 par succession de deux semaines. En l’absence de relevé de température, il n’est pas possible de statuer sur l’activité biologique de l’andain en comparaison avec les résultats acquis ultérieurement. Bilan hydrique de l’andain / période février – décembre 2013 : - Arrosages contrôlés : 20.5 m3, - Pluviométrie : 947 mm, - ETP : 982 mm, Soit un bilan hydrique positif (pour une surface moyenne d’occupation de l’andain au sol de 40 m²) d’environ : (947 l - 982 l) x 40 m² + 20 500 l = 19 100 l = 19.1 m3 Même si la pluviométrie a parfois suppléé l’arrosage contrôlé, ce dernier s’avère crucial pour initier l’activité biologique de compostage. Fin 2013, l’andain a un volume d’environ 30 m3. 0.64 m3 d’eau par m3 d’andain ont donc été nécessaires pour entretenir le processus de compostage durant 11 mois et 6 retournements à l’issue desquels le compost ne semblait pas encore mûr.


Caractérisation physique du compost obtenu (1/2) Février 2013

Août 2013 Janvier 2014

Volume andain 50 m3 45 m3 30 m3 Refus au tamisage 2 mm

Nd. 73 % 65 %

Densité apparente (kg/m3)

Nd. 275 <DA< 377

480

Réserve Utile (cf. graphe)

15 % <RU<40 % ?

Relation teneur en eau (VWC) vs. potentiel hydrique (pF)Compost SIVM La Foa

y = 0.0763x2 - 0.8429x + 2.3537

R2 = 0.9194

0.000.050.100.150.200.250.300.350.40

2.20 2.60 3.00 3.40 3.80 4.20 4.60 5.00 5.40 5.80 6.20

pF

Tene

ur v

olum

ique

(m

3 .m3 )

VWC vs. pF Confort hydrique Point de f létrissement permanent Polynomial (VWC vs. pF)

Analyseurs de potentiel hydrique

du sol HyProp (pF 2.5) et WP4C

(pF 4.2)


Normalisation du compost obtenu (2/1) : Amendement Organique (NFU 44-051) ou Engrais Organique (NFU 42-001) ?

Catégorie Amendement Organique Andain SIVM Février 2013

Andain SIVM Février 2014

Engrais Organique

Définition N+P2O5+K2O < 7 % MB MS % >= 30 % MB MO % >= 20 % MB

1,4 72,6 43,1

1,8 84,3 30,5

N+P2O5+K2O > 7 % MB

ETM Zn, Cu, Ni, Cd, Pb, Hg, Cr, Se, As

OK pour tous Sauf Ni

= 77,4 mg/kg MS > Norme = 60 mg/kg MS

Attention Ni = 77,4 mg/kg MS

> Norme = 60 mg/kg MS Et

Pb = 204 mg/kg MS > Norme = 180 mg/kg

MS

Zn, Cu, Ni, Cd, Pb, Hg, Cr, Se, As

Rôles - Fourniture d’humus au sol - Amélioration structure sol - Meilleure rétention d’eau - Régulation du stockage et fourniture des éléments minéraux à moyen / long terme - Stimulation activité biologique sol

- C/N très élevé, minéralisation lente - Éléments fertilisants faibles - Amendement organique OK - Intérêt nutritif réduit

-C/N très élevé, minéralisation lente - Éléments fertilisants faibles, sauf Mg - Compost bien stabilisé = fourniture de MO à long terme (Amendement organique) - Intérêt nutritif réduit et risque de faim d’azote

- Valeur amendante faible car minéralisation C rapide - Fertilisation N, P, K des cultures par minéralisation et libération progressives, selon besoin culture.


Durée de l’essai de compostage = 8 mois Temps de travail sur l’andain = 14 h 25

Quelques données techniques relatives au processus de compostage (1/1) : Actions Nombre Durée Remarques

Broyage 1 3 h Le broyage est réalisé quand la plateforme de réception des déchets verts est pleine. La durée indiquée correspond à un volume de 50 m3 de broyat.

Retournement 5 3 h 30 Le retournement est optimisé par l’utilisation d’un chargeur en rapport avec la taille de l’andain

Humidification 4 7 h 15 L’humidification a été réalisée soit au jet, soit avec un système d’arrosage par microaspersion très facile à mettre en œuvre et pratique à utiliser

Suivi de température 4 40 min Cette durée correspond à la mise en place des 3 sondes au cœur de l’andain

Quantités de déchets verts en 2014 sur les centres de tri et de transfert (CTT) : CTT DV 2014

La Foa 1 984

Boulouparis 1 948

Bourail 998

Thio 429

Total 5 359

Un potentiel de développement d’une activité de compostage sur les CTT de Boulouparis, Bourail, et La Foa.

Compost productible : entre 500 t et 700 t de « compost vert » par an.


Conclusion - Perspectives -Suivi de l’hygiénisation associé à l’échantillonnage (mesure de l’humidité du compost) et aux données climatiques = autant de paramètres pour optimiser l’arrosage de l’andain (notamment en saison chaude et sèche), la fréquence des retournements et la maîtrise des coûts d’exploitation.

- Contraintes techniques de la gestion de l’andain : estimation des volumes bruts entrants (à évaluer précisément), recyclage des effluents (non valorisés et perte des acides humiques), disponibilité d’une pelle rétro, aménagement d’un système d’arrosage.

- Contraintes analytiques de la qualité physique du compost : disponibilité de matériel de mesure (température, étuve, balance, évaluation de la rétention d’eau…). L’IAC a donc été sollicité pour appuyer la démarche (expertise, matériel de laboratoire, analyse, conception d’un système d’arrosage, moyens humains, pelle rétro …).

- Anticipation de la phase finale de conditionnement du compost : tamisage à 80mm et 20mm.

- Analyses normalisées récurrentes sur les différents andains pour garantir la qualité.

- Évaluation des qualités agronomiques du compost en parcelles d’essais agricoles. - Amendement ou engrais organique ? En fonction des besoins, initier un travail similaire sur le cocompostage DV / déjections animales pour augmenter la teneur en N + P + K.

Photos prises le 29 septembre 2013 à l’issue du 4ème retournement.

Documents

Compostage des matières organiques...norme française NFU 44-051 → Réflexion à engager sur une adaptation de la norme au territoire - Poursuivre les contrôles de tri - Conformité