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Secteur « Porc »
Assemblée Sectorielle « Porc » (23/09/2014) Page 1 sur 15
Compte‐rendu de l’Assemblée Sectorielle « Porc »
le 23 septembre 2014, Gembloux
Présents :
Producteurs :
MEMBRES DU COLLÈGE : Gérard MICHEL Mathilde VANDENBUSSCHE Patrick SIRAUX Henry STAS
Xavier BROUWERS Liliane DOYEN Francis GOREUX Philippe JACOBY Damien JACQUEMART Olivier LOUETTE Jean‐Louis MAHU Jean‐Claude MICHEL Daniel MINNE Geoffrey MINNE Vincent MOUCHETTE Eric OSSAER Pierre PIRSON Patrick TAVEIRNE et son épouse Pierre VAN DAELE Françoise VANDENBUSSCHE (FELDMANN) Pablo VANDERBECQ José WAVREILLE
Chargée de missions Secteur Porcin SOCOPRO Sophie RENARD
Invités :
Cédric CHARON, FEBEV Keziah D’ANDREA, SOCOPRO Stéphanie DUYSEN, SOCOPRO Benoît GEORGES, DGARNE Ana GRANADOS, FWA Marie MOERMAN, CRA‐W Maureen PIEDBOEUF, AWE Thierry SMAGGHE, FEBEV Laetitia VAN ROOS, FEBEV
La réunion commence à 14h25 par une brève présentation du Collège des Producteurs afin de bien
en fixer le cadre (cf schéma ci‐après).
Le Collège des Producteurs a été mis en place suite à l’adoption du nouveau code wallon de
l’agriculture, initié par le Ministre Carlo Di Antonio. Sa mission est de relayer les avis du secteur auprès
des pouvoirs publics, que ce soit d’initiatives ou en réponse à toute question émanant du
Gouvernement ou du Comité Stratégique de l’Agriculture (composé du Ministre de l’Agriculture, du
SPW DGO3 et DGO6, de l’APAQ‐W et du CRA‐W).
L’objectif est d’impliquer directement les agriculteurs dans les décisions stratégiques et assurer une
meilleure écoute des intérêts du secteur auprès des pouvoirs publics.
Il présente également l’opportunité d’orienter la recherche agronomique wallonne ainsi que la
politique de Promotion de l’Agriculture wallonne (APAQ‐W) au travers de l’élaboration de plans
stratégiques.
Secteur « Porc »
Assemblée Sectorielle « Porc » (23/09/2014) Page 2 sur 15
Le Collège des Producteurs est composé de 22 producteurs porte‐parole des Assemblées Sectorielles,
2 pour chaque secteur de production. Ils sont élus au sein des Assemblées Sectorielles, pour une durée
minimale de 6 mois et maximale de 3 ans. Pour le premier Collège, ils ont été élus au sein des anciens
conseils de filières.
En outre, 10 membres désignés par le Gouvernement représentent, au sein du Collège des
Producteurs :
‐ des associations agricoles wallonnes
‐ des associations de citoyens consommateurs
‐ des associations de protection de l’environnement
‐ du secteur de la distribution
‐ du secteur agro‐alimentaire.
Les producteurs se réunissent lors d’Assemblées Sectorielles, qui sont des outils de consultation. Il
peut s’agir de réunions spécifiques à leur secteur ou de réunions thématiques. Ces Assemblées
permettent aux producteurs de faire entendre leur voix. Leurs représentants font remonter les avis
vers le Collège des Producteurs, qui à son tour les transmet au Comité Stratégique de l’Agriculture.
Pour le secteur porcin, les 4 représentants sont :
MEMBRES EFFECTIFS
‐ Mathilde VANDENBUSSCHE,
Eleveur‐engraisseur (Province de Luxembourg – Tintigny)
‐ Gérard MICHEL,
Engraisseur de porcs sous cahier des charges «Porc Fermiers de Wallonie» et membre de
la coopérative Porc Qualité Ardenne (Province de Liège – Francorchamps)
MEMBRES SUPPLÉANTS
‐ Patrick SIRAUX,
Eleveur‐engraisseur, et sélectionneur en porc Piétrain (Province du Hainaut ‐ Naast ‐
Soignies)
‐ Henri STAS,
Eleveur‐sélectionneur en porc Piétrain (Province du Brabant wallon – Piétrain)
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Secteur « Porc »
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L’ordre du jour pour cette assemblée est le suivant :
1/ Désignation du Président de séance et approbation de l’ordre du jour
2/ Baromètre du secteur : résultats du 1er Collège
3/ Proposition de Plan d’actions APAQ‐W 2015 pour le secteur
4/ Espace de discussion sur les points 2 et 3
5/ Embargo russe et ses conséquences pour le secteur
6/ Programmation de la seconde Assemblée Sectorielle
7/ Divers
1/ Désignation du Président de séance et approbation de l’ordre du jour
Monsieur Henri STAS est désigné comme Président de séance et l’ordre du jour est approuvé en l’état.
2/ Baromètre du secteur : résultats du 1er Collège
Lors de la première réunion du Collège des Producteurs, chaque secteur a travaillé avec les 4
représentants et réalisé une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces). Forces et
faiblesses constituent des éléments liés à l’exploitation (facteurs internes) ; menaces et opportunités
des éléments extérieurs à l’exploitation. Cet exercice a permis de dégager les grands axes prioritaires
et l’avis des producteurs présents est donc demandé sur cette analyse.
Dans les forces et opportunités, ce qui est en vert, ce sont les éléments qui sont apparus comme
prioritaires comme axes de travail.
De même, pour les faiblesses et menaces, ce qui est en rouge est considéré comme prioritaire.
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À L’ÉCHELLE DE LA FERME
Elevage circuit fermé – auto renouvellement cochettes Permet autonomie de travail et limite maladies
Effluents: lien au sol permet valorisation azote (économie)
Bien‐être animal Litière (sciure) accroît confort animal Taille et stabilité groupe amènent sociabilité truies Castration / non castration (mâle entier)
Travail Bonne organisation vu nombre d’animaux et travail
répétitif La Sélection est un travail passionnant
Génétique Utilisation du Piétrain en verrat terminal
EN DEHORS DE LA FERME
Aliments Prix garanti pour une formule définie
Vente des produits: Etiquetage « Né‐engraissé‐abattu » Permet fidélisation du consommateur
Contrôle Nécessaire pour rassurer le consommateur
Génétique Le Piétrain « belge » est reconnu mondialement
2/Analyse SWOT
Secteur « Porc »
Secteur « Porc »
Assemblée Sectorielle « Porc » (23/09/2014) Page 6 sur 15
À L’ÉCHELLE DE LA FERME
Elevage Taille critique d’élevage « Produire mieux versus produire plus »
Installation Manque d’anticipation/communication du producteur avec les riverains « Communiquer, c’est un métier »
Bien‐être animal (castration) Mâle entier entraîne nervosité des animaux Improvac : piqures provoque stress – pénibilité travail recherche génétique pour odeur verrat et qualité
Travail Répétitivité tâches provoque maladies
(tendinites …) Tâches pénibles difficiles physiquement
(nettoyage)
EN DEHORS DE LA FERME
Effluents Non adéquation règles épandage /conditions climatiques (dérogations nécessaires)
Installation Manque communication positive pouvoirs publics et de règles claires d’où opposition forte non riverains
Contrôle: application pratique des règles
Génétique Manque reconnaissance du secteur Sélection privilégie stress négatif et hyper
prolificité versus rusticité et conformation
Sanitaire: renforcer vigilance portes Europe (DEP…)
Vente produit Problème rentabilité (coût énergie, prix qualité,…) Manque promotion produits wallons
Secteur « Porc »
Assemblée Sectorielle « Porc » (23/09/2014) Page 8 sur 15
3/ Proposition de Plan d’actions APAQ‐W 2015 pour le secteur
Le montant des cotisations 2013 pour le secteur est de 306.095 €. Ce montant varie annuellement
mais reste globalement stable.
Il se répartit en :
1. Arrêtés de subvention : 207.231 €
2. Partenariat « Chevetogne » : 50.000 €
3. Cahier des charges ‐ Campagne générique : 102.850 €
En ce qui concerne la promotion spécifique au secteur (point 3, Cahier des charges – campagne
générique), les thèmes porteurs qui ont été retenus sont :
‐ Mettre en valeur la viande de porc wallonne
‐ Revaloriser l’image de l’élevage de porcs
En associant les producteurs aux actions de promotion.
Pour ce faire, les axes de communication privilégiés sont : l’éducation et le citoyen.
Pour la communication via l’éducation :
Un dossier destiné aux écoles primaires accompagné d’un support didactique sera constitué.
Il comprendra/expliquera :
1/ les modes de production et les références aux producteurs,
2/ les atouts nutritionnels et les idées reçues
3/ un jeu puzzle sur les pièces de viande avec une sensibilisation au goût
4/ des recettes attractives à ramener à la maison
Il permettra la sensibilisation non seulement des enfants mais également des parents
Pour la communication via le citoyen :
Un dossier « citoyen » sera élaboré. Ce dossier comprendra des informations :
1/ revalorisant l’image de l’élevage de porcs,
2/ mettant en évidence les productions porcines wallonnes
3/ associant les producteurs : description du métier et photos des exploitations wallonnes
Des posters « producteurs‐productions » destinés aux événements « grand public » (foires et salons)
seront également réalisés afin d’accroître la visibilité des producteurs wallons et de permettre que le
citoyen fasse le lien entre le produit et l’élevage en Wallonie.
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4/ Espace de discussion sur les points 2 et 3
Point 3 : Proposition de Plan d’actions APAQ‐W 2015 pour le secteur
Il est d’emblée souligné qu’il est important d’apprendre aux enfants à consommer local. Il faudrait axer
la promotion sur les produits wallons, et que tous les producteurs collaborent à une campagne
« consommer près de chez soi ». Il est important de sensibiliser les enfants pour qu’ils en parlent à
leurs parents, ainsi un public plus large est touché.
La sensibilisation des enfants peut aussi se faire via la visite d’exploitations. Trois points importants
sont soulevés :
Cela doit se faire à la demande d’un enseignant (ne doit pas être imposé) ;
Les fermes pédagogiques pourraient jouer ce rôle mais elles ne reflètent pas toujours la réalité
de la production (ex. 2 cochons)
Une liste des exploitations qui souhaitent accueillir les enfants pourrait être transmise aux
communes
L’idée de toucher le public scolaire a été abordée dans plusieurs Assemblées Sectorielles. Une
communication transversale pourrait ainsi être développée à l’avenir.
En ce qui concerne la formation des enseignants pour travailler avec le dossier proposé aux écoles, il
est précisé que l’APAQ‐W a émis l’idée qu’une formation pourrait leur être dispensée, plutôt que
d’envoyer un professionnel dans chaque école (± 2300 écoles en Wallonie !). Il est rappelé que le travail
réalisé avec l’APAQ‐W doit prendre en compte l’anticipation nécessaire avec les communes afin que
le dossier proposé entre dans le programme de l’année scolaire (proposition à faire dès le mois de
juin).
Pour compléter la demande concernant le « consommons local », l’initiative « lecliclocal » mise en
place par l’APAQ‐W est réexpliquée. Elle permet aux producteurs qui le souhaitent que leurs produits
soient distribués à des collectivités locales. Pour ce faire, le producteur doit s’inscrire sur le site :
http://www.lecliclocal.be/.
Il est demandé si cette démarche fonctionne. Le site est lancé, mais notamment pour la viande, il
faudrait qu’il y ait un choix plus large pour les collectivités, il faudrait pouvoir proposer davantage de
produits, il faudrait donc que davantage de producteurs qui s’y inscrivent.
En ce qui concerne le dossier citoyen et plus particulièrement les portraits‐témoignages d’éleveurs qui
seront associés à la promotion des produits, la question est posée de faire appel à des acteurs ou à des
éleveurs.
Le choix de producteurs fait l’unanimité, notamment parce qu’un acteur ne saura pas de quoi il parle.
Il faut trouver des producteurs qui ont envie de s’exprimer, bien représenter les différentes régions
wallonnes qui pratiquent l’élevage de porcs et l’ensemble des types de productions.
Le contenu du message qui sera donné au citoyen est important et un accompagnement sur le terrain
lors de la réalisation des reportages sera nécessaire. Les premiers échanges avec l’APAQ‐W vont dans
ce sens.
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Assemblée Sectorielle « Porc » (23/09/2014) Page 10 sur 15
Il ressort un manque de connaissances flagrant du public sur les modes de production. Néanmoins, le
citoyen est très ouvert à découvrir le travail des producteurs près de chez lui et à comprendre ce qui
fait la qualité des produits qu’il achète. Cela motive l’achat local, même si le prix est un peu plus cher.
Tous s’accordent à dire que la production porcine souffre d’une mauvaise image liée aux odeurs.
Même les enfants qui entrent dans une porcherie se bouchent le nez … Une idée qui doit être
combattue car tout élevage d’animaux génère des odeurs. Ouvrir ses portes (comme proposé plus
haut) et communiquer avec ses voisins lors de fêtes de voisinages sont des pistes de communication
positive mais il faudrait aller plus loin.
Pour conclure, le plan de promotion proposé, axé sur l’éducation, doit se voir sur le long terme pour
être porteur. Il doit être répété car l’éducation est un travail de fond mais qui aura un meilleur impact
qu’une action de courte durée pour faire changer les mentalités.
Point 2 : Baromètre du secteur : résultats du 1er Collège
Il est demandé si les points proposés comme prioritaires le sont pour tous, et si d’autres points sont à
ajouter afin de déterminer les priorités de travail pour la suite.
LA CASTRATION, L’UN DES SUJETS POINTÉ COMME PRIORITAIRE LORS DU 1ER COLLÈGE
Une discussion démarre sur le sujet de la castration qui a été relevé comme l’un des points prioritaires
lors du 1er Collège. Plusieurs avis sont donnés selon les pratiques personnelles et les habitudes relevées
dans certains pays européens. Rappelons que l’arrêt de la castration chirurgicale des porcelets n’est
actuellement pas une obligation, mais qu’une déclaration d’intention existe à l’échelle européenne.
Celle‐ci prévoit l’arrêt total de la castration au 1er janvier 2018.
Il est rapporté que Delhaize travaille avec du mâle entier, au travers d’un cahier de charges spécifique.
L’information interpelle. Il est rappelé qu’en Angleterre, on travaille avec des mâles entiers mais qui
sont abattus plus tôt, afin de limiter le risque d’odeur. Il est suggéré d’étudier la possibilité de
développer un marché de mâles entiers moins lourds. Pour l’instant, en Belgique, un porc léger est
déclassé.
La constitution de très grands groupes (300‐400 animaux) permettrait de gérer l’élevage de mâles
entiers, en limitant les problèmes de chevauchement.
Il est pointé que l’élevage de mâles entiers en circuit fermé reste compliqué, même si l’expérience a
déjà été menée en France, avec séparation des mâles et des femelles dès la naissance.
Parmi les pistes proposées pour limiter l’odeur chez le mâle entier, il est aussi proposé de se baser sur
l’expérience des sélectionneurs. Il paraît possible de détecter l’odeur sur les animaux en sélection. On
pourrait ainsi envisager d’étudier la descendance de mâles qui ne sentent pas.
La dernière série de mâles abattus (40 animaux) par le CRA‐W conduit à un pourcentage de 9 % de
mâles odorants avec la détection via la méthode du nez humain à l’abattoir. Ces résultats diffèrent des
analyses chimiques réalisées sur d’autres lots (4% de déclassement). On le voit, la mesure de l’odeur
reste un paramètre difficile à quantifier.
La question du paiement pour le déclassement à l’abattage des porcs avec odeur de mâle reste posée?
Une piste évoquée est une filière de transformation particulière.
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LA PRODUCTION D’ALIMENTS À LA FERME, UN PLUS À TOUS LES NIVEAUX
Il est pointé que la production d’aliments à la ferme offre beaucoup d’avantages, à savoir une
économie substantielle, la maîtrise de la composition des aliments distribués aux animaux et une
limitation de la pollution (moins de transport …)
LA COMMUNICATION, UN OUTIL IMPORTANT
Concernant les difficultés d’installation, ce ne sont pas uniquement les riverains qui posent problème,
mais également parfois les autorités communales. Mais les producteurs doivent aussi respecter les
citoyens (ce n’est pas parce qu’un producteur était là avant qu’il a tous les droits). ; il faut apprendre
à se connaître, d’où l’importance de la communication. Il est rappelé l’importance de mettre en place
des initiatives à l’échelle locale (« de quartier »). Il faut que les producteurs et les riverains puissent se
rencontrer.
La communication est également importante quand on parle des effluents, il faut mettre en avant le
fait que ce sont des matières naturelles valorisables.
Le parcours extérieur serait également à ajouter dans les forces.
REMARQUE GÉNÉRALE
Il faut être prudent dans la façon de présenter les résultats de l’analyse. En effet, il ne s’agit pas
d’opposer les éléments (ex. : lorsqu’on dit que la sciure accroit le confort animal, il ne faut pas mettre
en opposition les manières de travailler). Ce n’est pas forcément mauvais de faire différemment. Il faut
donc que les représentants fassent bien attention à la manière de communiquer. Il ne faut pas,
d’emblée, être pour ou contre quelque chose, mais bien faire les choix qui correspondent le mieux à
chaque type d’élevage.
POSITIONNEMENT DE L’ASSEMBLÉE SUR LES RÉSULTATS DE LA SWOT
Afin de laisser à chacun la possibilité de s’exprimer sur les priorités qu’il souhaite voir mettre en avant
pour la suite du travail, il est distribué des cartons aux producteurs afin qu’ils identifient les 3 points
qui leur semblent prioritaires. Ces éléments feront l’objet d’un dépouillement ultérieur et les résultats
seront communiqués aux représentants du Collège pour le secteur porcin.
5/ Embargo russe et ses conséquences pour le secteur
La présentation est réalisée par Mr Cédric Charon de la FEBEV, attaché à l’exportation. Il précise que
la FEBEV représente principalement les abattoirs et les ateliers de découpe.
Mr Charon débute son exposé par une présentation générale de la situation. La Russie n’est pas
autosuffisante pour la viande porcine, 20 % de sa consommation est importée. 60 % de ses
importations viennent d’Europe, de Belgique mais aussi en grande partie de l’Allemagne, du Danemark
et de la Pologne.
La Russie représente environ ¼ des exports vers les pays tiers de l’Union Européenne, la Russie est
donc un marché de première importance pour l’Europe.
Au niveau de la Belgique, 17 % de ses exportations vont vers les pays non‐européens. Pour la viande
porcine, au niveau belge, la Russie représente le premier marché pour l’exportation.
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Deux embargos sont actuellement d’application pour la viande porcine :
‐ Un embargo « sanitaire », qui a été décrété le 27 janvier 2014 en raison de cas de peste porcine
africaine sur le territoire européen (en Lituanie et en Pologne). Cet embargo touche les viandes
porcines fraiches mas pas les produits cuits.
Il y a eu des négociations au niveau européen, qui n’ont pas donné de résultats et la procédure
de l’OMC a débuté le 16 juin 2014. C’est une procédure qui risque de prendre du temps.
‐ Le deuxième embargo est politique, et a été décrété le 7 août 2014 par la Russie sur toutes les
viandes fraîches mais aussi sur certains produits transformés (code 1601). Cet embargo touche
également les viandes bovines et les viandes de volaille.
Pour la Belgique, ces 2 embargos simultanés ont un coût chiffré à 50 millions d’euros si l’on considère
l’exportation directe et 150 millions d’euros si l’on considère le transit via les autres pays (abattage à
l’étranger).
Ces embargos touchent assez peu les abattoirs et ateliers de découpe en Wallonie. Mais les stocks
commencent à arriver à saturation un peu partout en Europe. Certains produits étaient destinés
spécifiquement à la Russie comme les graisses et ne peuvent donc pas être redirigés facilement vers
d’autres pays.
Des pays comme les USA et le Canada sont eux aussi touchés par cet embargo et cherchent également
d’autres marchés et des grands exportateurs comme l’Allemagne et le Danemark réorientent leurs
produits vers l’Europe également et provoquent une baisse des prix.
2013 avait été une bonne année, et la courbe pour 2014 suivait la même trajectoire pour les 6 premiers
mois. Pour le mois d’août, les prix sont toujours au‐dessus de ce qu’ils étaient les 5 dernières années,
ce qui fait que l’Europe ne perçoit pas de signal d’alarme. La Commission européenne n’a donc pas
encore entrepris d’actions pour le secteur de la viande, mais la situation devient critique, d’autant que
depuis juillet, les prix diminuent et depuis le mois de septembre, ils sont en chute libre.
Secteur « Porc »
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Différentes leviers d’actions sont proposés pour enrayer la situation et aider les producteurs wallons :
‐ Une campagne de promotion de l’APAQ‐W afin de mettre en avant les produits wallons, mais
également une campagne au niveau européen
‐ Le stockage privé
‐ La restitution à l’export
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‐ La recherche de marchés alternatifs tels que le Mexique, le Pérou, le Brésil, le Chili, …
La Belgique privilégie la recherche de marchés alternatifs, mais cela prend du temps. Elle ne néglige
pas non les autres options, qui pourront être utiles maintenant que les prix commencent à chuter de
manière plus alarmante.
DISCUSSION
Il est d’emblée précisé que certains pays européens, comme la France et l’Espagne, étaient favorables
à un système proposé par la Russie, de régionalisation de l’Europe afin de lever le premier embargo
pays par pays, en commençant par ceux les plus éloignés du foyer de la maladie.
La Febev précise que l’Europe n’a pas souhaité procéder de cette façon car cela aurait créé un
précédent dans l’unité que représente l’Europe lorsqu’elle est appelée à prendre position. Cela aurait
mis en danger les règles de l’OMC. Et de rappeler que l’Europe doit être solidaire. Si la Belgique, au
lieu de la Pologne, avait été à l’origine de ces cas de peste porcine africaine, aurait‐on été satisfait par
la solution proposée ? Qu’auraient ressenti les producteurs belges de cette action ? L’embargo est
clairement politique, avec une volonté de la Russie de perturber le marché européen.
La question est posée de la non réaction de l’Europe jusqu’à présent pour aider le secteur de la viande
alors que pour les pommes et les poires, des aides ont été dégagées pour aider le secteur.
La FEBEV rappelle, comme expliqué plus haut que les prix enregistrés en 2014 ne sont pas inférieurs à
la moyenne des prix des 5 dernières années, d’où le manque de réactivité de l’Europe. Les producteurs
trouvent que l’image véhiculée par la Commission est loin d’être la réalité, le ressenti du terrain est
que la situation est grave.
Il est précisé que la FEBEV, la SOCOPRO et la FWA participent à la task force « Embargo russe » mise
en place par le ministre Collin et ont interpellé sur la gravité de la situation. Une note détaillée, rédigée
par la FEBEV et appuyée par la SOCOPRO et la FWA, a par ailleurs été transmise à l’administration et
au Cabinet du Ministre afin que ces informations soient relayées à l’Europe.
Une remarque est émise sur l’évolution de la situation dont la dégradation risque encore de
s’accentuer. En effet, certains facteurs n’ont pas encore été pris en compte, comme le problème que
rencontre actuellement le secteur aux USA avec les diarrhées, qui est en passe d’être résolu. Les
producteurs belges ressentiront encore plus les effets d’ici quelques semaines. D’autant que les prix
commençaient seulement à se relever.
6/ Programmation de la seconde Assemblée Sectorielle
L’assemblée est favorable à la tenue de la prochaine Assemblée Sectorielle en après‐midi.
Afin d’éviter que les mêmes personnes ne doivent réaliser de grands déplacements, il est proposé de
faire les Assemblées Sectorielles en alternance entre Gembloux et Ciney.
L’ordre du jour sera transmis après le dépouillement des résultats concernant les priorités du secteur.
La seconde Assemblée Sectorielle se tiendra après le 2ème Collège du 12 novembre 2014. Une date sera
proposée ultérieurement.
Secteur « Porc »
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7/ Divers
Trois informations importantes sont données :
L’arrêté ministériel définissant la qualité différenciée vient d’être publié au Moniteur belge ce 11
septembre. Il prendra effet le 21 septembre. Le dossier des critères minimaux pour le secteur porcin,
en cours de révision avec rehaussement des critères, devrait passer en fin d’année. Une fois celui‐ci
adopté, la révision des cahiers des charges actuellement en vigueur pourra débuter.
La législation européenne Bio est en cours de révision avec une échéance au 1er janvier 2017. Une
réunion sera prochainement organisée pour le secteur porcin afin de le consulter sur les changements
proposés. La date de cette réunion sera communiquée dès qu’elle sera connue.
Pour rappel, le 2ème Collège des Producteurs se tiendra le mercredi 12 novembre après‐midi.
La réunion a été clôturée à 17h10. Les discussions se sont poursuivies autour du verre de l’amitié
jusque 18h15.
Rapporteur Sophie Renard Chargé de mission Secteur porcin
1
BIENVENUE À
L’ ASSEMBLÉE SECTORIELLE« PORC »
Mardi 23 septembre 2014, 14 h
Bâtiment Emile Marchal (CRA‐W) ‐ Gembloux
Assemblée sectorielle Porcine
Le Collège des Producteurs
Mission :
Relayer les avis du secteur auprès des pouvoirs publics
d’initiative
en réponse à toute question du gouvernement oudu comité stratégique de l’Agriculture
2
Assemblée sectorielle Porcine
Les assemblées sectorielles
Outils de consultation
Destiné aux agriculteurs, qu’il s’agisse de réunions spécifiques à leursecteur ou de réunions thématiques
Objectifs : • répondre à la diversité des secteurs• permettre aux producteurs de faire entendre leurs voix
SECTEUR P
ORCIN
Assemblée sectorielle Porcine
OBJECTIFS :
• implication directe des agriculteurs dans les décisions stratégiques• meilleure écoute des intérêts du secteur auprès des pouvoirs publics
OPPORTUNITÉS NOUVELLES
• orienter la Recherche agronomique wallonne (CRA‐W ou à partenaires)
• ainsi que la politique de Promotion de l’Agriculture wallonne (Apaq‐w)
élaboration de plans stratégiques
Le Collège des Producteurs
SECTEUR P
ORCIN
3
Assemblée sectorielle Porcine
Composition et représentativité :
22 producteurs «porte‐parole» des assemblées sectorielles• 2 membres / secteur de production• durée minimale de 6 mois et maximale de 3 ans• élus au sein de leurs assemblées sectorielles
10 membres désignés par le gouvernement, représentants• des associations agricoles wallonnes• des associations de citoyens consommateurs• des associations de protection de l’environnement• du secteur de la distribution• du secteur de l’agro‐alimentaire
Le Collège des Producteurs :
SECTEUR P
ORCIN
Assemblée sectorielle Porcine
Organisation
AVISDEMANDES
COMMENTAIRES
OBSERVATIONS
Comité Stratégique Agriculture (COSTRAGRI)
Ministre de l'Agriculture
ou son délégué
SPW DGO3
SPW DGO6APAQW CRAW
Collège des Producteurs (représentants élus)
3 représentantsAssoc. agricoles
wallonnes
2 représentantsAssoc. professionnelles agro‐
alimentaires
1 représentantAssoc. professionnelles
distribution
3 représentantsAssoc. citoyens consommateurs
1 représentantAssoc. protect. environnement
Experts invitésselon besoins et/ou thématiques
Encadrement et fonctionnement assurés par la
SoCoPro
Grandes culturesLait ‐ Produits laitiers
Ovins ‐ Caprins Pommes de terre Avicole ‐ cunicole
Hortic. ornementale Horticole comestible
Bio
Porcin Viande bovine Aquaculture
GouvernementPlans
stratégiques
Actions SPW, CRAW, APAQW, …
Assemblées Sectorielles (ouvertes à tout agriculteur, accessibles à des experts sur invitation)
Producteurs
2 représentantsLait – Prod. laitiers
2 représentantsGrandes cultures
2 représentantsOvins ‐ Caprins
2 représentantsPommes de terre
2 représentantsAvicole ‐ cunicole
2 représentantsBio
2 représentantsHort. ornement.
2 représentantsHort. comestible
2 représentantsPorcin
2 représentantsViande bovine
2 représentantsAquaculture
Consulter les besoinsdes producteurs pourviser une meilleureadéquation desmesures prises par leGouvernement (avisdonné sur demande)
Permettre auxagriculteurs de fairevaloir leurs intérêtsauprès des pouvoirspublics (avis donnéd’initiative)
SECTEUR P
ORCIN
4
SECTEUR P
ORCIN
Assemblée sectorielle Porcine
Les 4 représentants du secteur porcin
Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
Ordre du jour
1/ Désignation du président de séance et approbation de l’ODJ
2/ Forces‐faiblesses du secteurmises en avant lors du 1er Collège
3/ Proposition de Plan d’action APAQ‐W 2015 pour le secteur
4/ Espace de discussion sur les points 2/ et 3/
5/ Embargo russe et ses conséquences pour le secteur
6/ Programmation de la seconde Assemblée sectorielle
7/ Divers
5
Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
Ordre du jour
1/ Désignation du président de séance et approbation de l’ODJ
2/ Forces‐faiblesses du secteurmises en avant lors du 1er Collège
3/ Proposition de Plan d’action APAQ‐W 2015 pour le secteur
4/ Espace de discussion sur les points 2/ et 3/
5/ Embargo russe et ses conséquences pour le secteur
6/ Programmation de la seconde Assemblée sectorielle
7/ Divers
2/ Analyse SWOT
Assemblée sectorielle Porcine
Elevagecircuit fermé – auto renouvellement cochettesPermet autonomie de travail et limite maladies
SECTEUR P
ORCIN
AlimentsPrix garanti pour une formule définie
À L’ÉCHELLE DE LA FERME EN DEHORS DE LA FERME
Effluents:lien au sol permet valorisation azote (économie)
Bien‐être animal Litière (sciure) accroît confort animal Taille et stabilité groupe amènent sociabilité truies Castration / non castration (mâle entier)
Travail Bonne organisation vu nombre d’animaux et travail répétitif La Sélection est un travail passionnant
GénétiqueUtilisation du Piétrain en verrat terminal
Vente des produits:Etiquetage « Né‐engraissé‐abattu »Permet fidélisation du consommateur
ContrôleNécessaire pour rassurer le consommateur
GénétiqueLe Piétrain « belge » est reconnu mondialement
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Assemblée sectorielle Porcine
ElevageTaille critique d’élevage« Produire mieux versus produire plus »
SECTEUR P
ORCIN
EffluentsNon adéquation règles épandage /conditions climatiques (dérogations nécessaires)
À L’ÉCHELLE DE LA FERME EN DEHORS DE LA FERME
InstallationManque d’anticipation/communication du producteuravec les riverains « Communiquer, c’est un métier »
Bien‐être animal (castration)Mâle entier entraîne nervosité des animauxImprovac : piqures provoque stress – pénibilité travail recherche génétique pour odeur verrat et qualité
Travail Répétitivité tâches provoque maladies (tendinites …) Tâches pénibles difficiles physiquement (nettoyage)
InstallationManque communication positive pouvoirs publicset de règles claires d’où opposition forte non riverains
Contrôle: application pratique des règles
Génétique Manque reconnaissance du secteur Sélection privilégie stress négatif et hyper prolificité
versus rusticité et conformation
Sanitaire: renforcer vigilance portes Europe (DEP…)
Vente produit Problème rentabilité (coût énergie, prix qualité,…) Manque promotion produits wallons
Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
Ordre du jour
1/ Désignation du président de séance et approbation de l’ODJ
2/ Forces‐faiblesses du secteurmises en avant lors du 1er Collège
3/ Proposition de Plan d’action APAQ‐W 2015 pour le secteur
4/ Espace de discussion sur les points 2/ et 3/
5/ Embargo russe et ses conséquences pour le secteur
6/ Programmation de la seconde Assemblée sectorielle
7/ Divers
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3/ Plan d’action APAQ‐W 2015 – secteur porcin
Assemblée sectorielle Porcine
Cotisations 2013: 306.095 €1 . Arrêtés de subvention : 207.231 €
2. Partenariat « Chevetogne » : 50.000 €
3. Cahier des charges ‐ Campagne générique : 102.850 €
Proposition point 3 ‐ les thèmes porteurs
mettre en valeur la viande de porcwallonne,
revaloriser l’image de l’élevage de porcs
ASSOCIER LES PRODUCTEURS AUX ACTIONS DE PROMOTION
SECTEUR P
ORCIN
Assemblée sectorielle Porcine
Les axes de communication :
via l’éducation,via le citoyen.
Pour la communication via l’éducation :
dossier destiné aux écoles primaires et support didactique avec :
1/ les modes de production et les références aux producteurs,
2/ les atouts nutritionnels et les idées reçues
3/ un jeu puzzle sur les pièces de viande avec une sensibilisation au goût
4/ des recettes attractives à ramener à la maison
Sensibilisation des enfants et des parents
SECTEUR P
ORCIN
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Assemblée sectorielle Porcine
Pour la communication via le citoyen :
un dossier « citoyen » :
1/ revalorisant l’image de l’élevage de porcs,
2/ mettant en évidence les productions porcines wallonnes
3/ associant les producteurs : description du métier *et photos des exploitations wallonnes
des posters « producteurs‐productions » destinés aux événements « grand public »(foires et salons)
SECTEUR P
ORCIN
* fait‐on appel à des producteurs (choix) ou à des professionnels (acteurs) ?
4/ Espace de discussion, donnez votre avis !
Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
sur le Plan d’action APAQ‐W 2015
sur les actions prioritaires de travail
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Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
Plan d’action APAQ‐W 2015
…………. …………. ………….
…………. …………. ………….
Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
Actions prioritaires de travail
…………. …………. ………….
…………. …………. ………….
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5/ Embargo russe sur la viande de porc,
conséquences pour le secteur
Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
FEBEVThierry SmaggheCédric Charon
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5/ Préparation de la seconde Assemblée des producteurs de porcs
Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
Date
Lieu
ODJ provisoire
6/ Divers
Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
2ème Collège des Producteurs le 12 novembre 2014
Arrêté ministériel « Qualité différenciée »
Règlement européen Bio en changement
…
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Assemblée sectorielle Porcine
SECTEUR P
ORCIN
Merci pour votre participation active à la
1ÉRE ASSEMBLÉE SECTORIELLE « PORC »
Rendez‐vous lors de la seconde Assemblée !
23/10/2014
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LE SECTEUR BELGE FACE À L’EMBARGO RUSSE
LE SECTEUR BELGE FACE À L’EMBARGO RUSSE
23/10/2014
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1) La Russie et l’export2) Historique d’un/des embargo(s)3) Situation actuelle4) Et après?
• La Russie n’est pas autosuffisante pour la viandeporcine: environ 20% de sa consommation est importée.
La Russie et l’export
• 60 % des importations proviennentd’Europe: BE mais aussi en grandepartie DE, DK et PL
• La Russie représente environ ¼des exports vers les pays tiers (969millions d’euros/an)
Le marché Russe est de première importance pour l’EU
23/10/2014
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• Au niveau belge, la Russie représente le premier marché pour l’exportation de viande porcine
La Russie et l’export
Export total 860.155 tonnesExport Pays Tiers 147.501,50 tonnes% Export Pays Tiers/export total 17,15 %
Export Russie 34.450 tonnes% Export RU/export total 4,01%% Export RU/export Pays Tiers 23,36 %
Deux embargos sont actuellement d’application pour la viande porcine:
• Un embargo “sanitaire”: décrété le 27 janvier 2014 par l’Union Douanière en raison de cas de peste porcine africaine (ASF) sur le territoire européen (Lituanie et Pologne) Négociations au niveau européen: sans résultats Procédure OMC depuis le 16 juin 2014
Cet embargo touche les viandes porcines fraiches mais pas les produits cuits.
Historique
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• Un embargo politique: décrété depuis le 07 aout 2014 par laRussie sur toutes les viandes fraiches mais aussi sur certainsproduits transformés (code 1601)
Cet embargo touche également les viandes bovines et les viandes de volaille.
Pour la Belgique, ces 2 embargos simultanés se chiffrent à 50 millions d’euros si l’on considère l’exportation directe et 150 millions d’euros si l’on considère le transit via les autres EM
Historique
Ces embargo touche assez peu les abattoirs et ateliers de découpeen Wallonie…
MAIS:• Les stocks commencent à arriver à saturation un peu partout en
Europe• Les produits comme les graisses ne peuvent pas forcément être
redirigés vers d’autres pays• Des pays comme les USA et le Canada sont eux aussi
maintenant touchés par cet embargo
Situation actuelle
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• Plus grave, les grands exportateurs comme l’Allemagne et la Danemark réorientent leurs produits vers l’Europe également
Baisse de prix
Situation actuelle
Situation actuelle(en Europe)
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Situation actuelle(en Belgique)
Les prix sont restés relativement stables pendant la première moitié d’année (rôle tampon des abattoirs)
Augmentation jusqu’en été, avec un pic en juin, dû notamment aux mauvais résultats observés aux USA et Canada (DEP-virus)
Mauvais résultats en juillet-août Dégringolade des prix en septembre
Suite à la relative stabilité des prix les premiers mois, la commission Européenne n’a pas encore entrepris d’actions pour le secteur de la viande, mais la situation devient critique
Situation actuelle(en Belgique)
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Plusieurs possibilités sont envisagées: Promotion: campagne de l’APAQ-W, produits de
l’agriculture wallonne, campagne EU Stockage privé Restitutions à l’export Marchés alternatifs: Mexique, Pérou, Brésil, Chili
La Belgique est pour la recherche de marchés alternatifs maisne néglige pas l’option du stockage privé et des restitutions àl’export, qui pourront être des aides utiles maintenant que lesprix commencent à chuter de manière plus alarmante.
Et après?