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Concepts Ostéopathiques Pierre Le Naoures Ostéopathe D.O Cours 4

Concepts Ostéopathiques - Scolinfo · Le MRP appartient aux mouvement du corps dits involontaires:

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Concepts Ostéopathiques

Pierre Le Naoures Ostéopathe D.O

Cours 4

William Garner Sutherland Présentation du concept crânien et

des fascias

Biographie de W.G Sutherland

  1. De l’imprimerie à l’ostéopathie

 Né le 27 mars 1873 à Portage County, Wisconsin

  1885, à 12 ans, il entre comme apprenti imprimeur au journal The Blunt Advocate

  1887, 14 ans, départ pour Aberdeen, Dakota du sud, ou il travaille à l’Aberdeen Daily News.

  1895, joint l’equipe du Daily Herald à Austin Minnesota

1897, 24 ans il entend parler de l’ostéopathie. Il est surpris par les propos contradictoires la concernant. Il assiste à des conférences données par des élèves de Still: Edward C. Pickler, Charles Still).

L’état de santé d’un de ses frères est grandement amélioré après qu’il ait été traité en ostéopathie.

WGS fait la connaissance de Charles Still qui vient d’ouvrir un cabinet à Red Wing, Minnesota. Puis un de ses amis, le pousse à aller visiter l’ASO à Kirksville.

Il est très surpris par ce qu’il découvre: des malades arrivant par trains entiers, des résultats évidents et inattendus, un enthousiasme indescriptible, etc.

1898, 25 ans, il entre en première année du cycle de formation à Kirksville.

WGS a été étudiant à l’ASO au tournant du siècle.

Still venait de publier son Autobiographie (1898), le nouveau dispensaire, récemment ouvert (1895) connaissait désormais une expansion (1896), L’American Association for the Advancement of Osteopathy venait de se constituer (1897) et le journal of Osteopathy était publié régulièrement.

Malgré ses 70 ans, Still s’intéressait particulièrement au développement de toutes ces institutions. Il était encore activement engagé dans l’enseignement lorsque WGS commença sa formation à l’ASO en 1898.

 2. «  L’idée folle »

1899, 26ans, « l’idée folle »:

L’intuition de la possible mobilité des os du crâne:

« Alors que je restais à contempler, tout en pensant, inspiré par la philosophie du Dr. Still, mon attention fut attirée par les biseaux des surfaces articulaires de l’os Sphénoïde. J’eus soudain cette pensée, comme une pensée guide, « biseautées, comme les ouies du poisson, indiquant une mobilité pour un mécanisme respiratoire »

1900, 27 ans, le 28 juin son diplôme d’ostéopathe lui est remis par A.T Still.

Installation à Mankato, Minnesota, puis dans plusieurs autres villes

1907-1929: Travail de praticien et de délégué dans les associations professionnelles locales.

Pendant plus de 20 ans, WGS exerce et s’implique dans l’organisation de la profession et semble avoir abandonnée « l’idée folle ».

Ces écrits concernent soit un appareillage de traitement, soit le produit de sa réflexion, mais quasiment pas de techniques.

Expérimentations et évolution du concept crânien

 Dans les années 20, il commence ses recherches sur la sphère crânienne. Travail anatomique d’abord (dissections, démontage de son squellette « Mike »)

Expérimentations sur son propre crâne:

Il utilise différents dispositifs fabriqués par ses soins à l’aide de bracelets, de ceintures, de gants et de la feutrine pour capitonner, un casque de football sectionné, un bol à mélanger en bois et de la peau de chamois.

Chaque manœuvre est soigneusement pensée à l’avance et étudiée pendant son application.

Certaines des anomalies qu’il s’induit provoquent des altérations physiologiques et même parfois psychiques:

« Parmi ses expériences personnelles suivant la production des lésions qu’il s’était imposées, il y eut une flambée soudaine de sinusite, alors que ses sinus avaient toujours fonctionné comme ils devaient. Sa vision se modifia également en fonction des tests de restriction. La concentration qui était chez lui remarquable, se trouva altérée de manière notable. Occasionnellement, il eut des accès de brusquerie et d’irritabilité, ce qui n’était pas du tout naturel pour lui. De plus était étrangement distant »

  1929, 56ans: Article Bedside Technique (« Technique de Chevet »).

  Sutherland y évoque pour la première fois le concept

de lésions ostéopathiques « crâniennes ».

Cet article ne soulève aucun intérêt.

Etat du concept:   Réduction des lésions par force extérieure.

  La symphyse sphéno-basilaire est envisagée comme lieu premier des lésions.

  Introduction du concept de tensions membraneuses. Concept purement mécaniste.

  Commence à appliquer ses techniques sur ses patients. Résultats très prometteurs.

  1931, 58ans: Série d’articles dans The Northwest Bulletin intitulés Skull Notions (Notions crâniennes)

Cranial membranous articular strains (contraintes membraneuses articulaires crâniennes) paraît dans the Western Osteopath

  1932, 59 ans: Conférence à la convention de détroit. Chez les professionnels, il est considéré comme un fantaisiste.

  1934: Début d’une série d’articles dans The Osteopathic Profession d’un auteur qui s’appelle « old timer in Minnesota » (vieux briscard du Minnesota).

  Le premier : Treatment of modified vertebrae in respiratory influenza (traitement des vertèbres modifiées dans l’influence respiratoire

  1935: Article: Modified vertbrae in tic douloureux (vertèbres modifiées dans le tic douloureux)

  1936: Article: the cranial respiratory mechanism (le mécanisme respiratoire crânien).

 Le concept évolue:

-  Observe le mouvement de l’ethmoïde

http://www.youtube.com/watch?v=MFF6SYvfLw0&feature=player_embedded

-  Reconnaissance du mouvement intra-osseux, non incorporé au cocept.

-  Concept de tension réciproque de membranes

http://www.youtube.com/watch?v=J2oVjn2ALLE&feature=player_embedded

-  Mouvement de la voute envisagé comme adaptatif de la base

-  Description du mouvement du temporal

  Vers la fin 36, consacre 2 jours par semaine à travailler dans une clinique traitant le strabisme et une école de rééducation du langage.

  1937, 64 ans: Article: Dental Traumatic Cranial Lesions (Lésions crâniennes traumatiques d’origine dentaire)

  L’intérêt professionnel pour le concept commence à se manifester, mais est presque plus fort chez les dentistes.

 Evolution du concept:   Concept de core link (tendon central) et techniques

articulaires et ligamentaires sacrées.

  Correction des lésions par tension membraneuse équilibrée en direction normal.

  Evocation de la fluctuation du fluide par le mouvement de la membrane de tension réciproque.

  1939, 66ans, 22 juin, Publication de The Cranial Bowl (traduit en francais par H. Louwette sous le titre la coupe cranienne).500 exemplaires édités; aucun succès, très peu d’intérêt chez les professionnels.

  1940: Conférence devant The international Society of Sacroiliac Technicians. Présentation d’un article sur le Core Link between the cranial Bowl and the Pelvic Bowl (le tendon central entre la boule cranienne et la boule pelvienne).

  Présente le mouvement involontaire du sacrum entre les deux iliaques, en lien avec le crâne par l’intermédiaire de la dure-mère. Cours de 10 jours à Denver. Maigre assistance.

Intérêt croissant de la part des professionnels

  1942, 68 ans: La demande pour l’enseignement du concept crânien s’amplifie considérablement. Nombreux voyages pour présenter des séminaires sur le concept.

 Evolution du concept:   Apparition du mouvement ondoyant

  Travail sur la fluctuation, mais toujours avec forces externes

  La coopération respiratoire du patient commence à être utilisée

  1943, 69 ans: invité dans de nombreuses conférences.

  Constitution d’un premier groupe d’étude à Moorestown (New Jersey). Ce groupe constituera le premier noyau de l’enseignement du crânien ( Howard& Rebecca Lippincott, Anne Walles et son époux Chester Handy, etc.)

  Devant l’intérêt désormais soulevé par le concept, The Academy of Applied Osteopathy (Académie d’Ostéopathie Appliquée) nomme une commission chargée d’étudier et de développer le concept crânien.

  Cette commission conduit à la publication de Manual of Cranial Technic (« Manuel de technique crânienne »)

 Evolution du concept:

  Le souffle de vie (breath of life) est évoqué comme potentiel inhérent (potency) suprême.

  Les techniques externes sont toujours utilisées, mais plus les bandages.

  L’exploration du système commence à se faire sans contrainte venant de l’extérieur

  1944,70 ans: Premier cours post gradué en ostéopathie crânienne au collège d’ostéopathie des moines (USA).

 Evolution du concept:   Formulation de la membrane de tension réciproque

  Lente Emmergence des techniques d’equilibration membraneuses (point neutre)

  1945, 71 ans: Publication d’une brochure intitulée Compression of the Condylar Parts of the Occiput (Compression des parties condylaires de l’occiput)

  Concept des Bent Twigs (« jeunes pousses courbées »)

  Comme le rameau est courbé, l’arbre sera penché. Intérêt du traitement des enfants.

  1946, 73 ans: Création de The Osteopathic Cranial Association ( Association d’ostéopathie crânienne) dans le cadre de l’academy of applied Osteopathy ( Académie d’Ostéopathie Appliquée).

  Ses buts:

  Etablir le fondement du développement de l’ostéopathie crânienne.

  Disséminer une connaissance générale de la philosophie et des indications thérapeutiques de l’ostéopathie crânienne.

  Etablir des standards d’enseignement adaptés.

  Encourager les praticiens ostéopathes à se former à l’ostéopathie crânienne.

  Stimuler l’étude et l’amélioration du concept crânien.

  1948, 75 ans, le concept évolue encore:

  Affinement des techniques de compression du 4ème ventricule.

  Utilisation consciente du ralentissement de la fluctuation du LCR.

  1950, 77 ans, Evolution du concept:

  Un centième de centimètre est vital

  La puissance du thalamus

  1951, 78 ans: Déménagement à Pacific Grove (Californie) dans la villa Fulcrum. Parution du livre Osteopathy in the cranial field de Harold Magoun, supervisé et avalisé par WGS (la petite histoire raconte que Sutherland demanda sept fois des révisions, avant de donner son aval).

 Evolution du concept:

  Apparition du concept de Liquid Light (lumière liquide)

  Anatomie de l’espace interstitiel (space in between)

  Chaque goutte connaît la Marée.

  Ce sont les pauses entre les notes qui créent la symphonie.

  Pas de « techniques », mais un contact doux.

  1953,80 ans: Création de la Sutherland Cranial Teaching Foundation, (Fondation Sutherland pour l’enseignement du crânien)

  indépendante de toute association ostéopathique déjà existante. WGS voit sa santé s’altérer et réduit ses activités. La SCTF continue de nos jours à dispenser l’enseignement tel que le transmettait WGS en 1954. Des cours francophones ont lieu en Belgique (SCTF Belgium). Un premier cours SCTF en France aura à lieu à l’automne 2012).

  1954, 81 ans: 23 septembre: Décès de William Sutherland.

  Seconde édition de Magoun.

De considérable modifications par rapport à la première édition. Disparition de nombreux éléments que Sutherland évoquait à la fin de sa vie. Apport d’éléménts mécanistes afin de faire approuver l’approche crânienne au monde médical.

  L’affinement progressif des perceptions de WGS permet une approche utilisant un contact de plus en plus léger et subtil, sollicitant la capacité du système corporel à se libérer lui-même de ses tensions.

  De mécaniste, le travail cranio-sacré est devenu vitaliste.

 La plupart des ostéopathes suivent le même cheminement depuis le début de leurs études.

 C’est avec l’expérience et l’affinement des perceptions palpatoires que s’affinent l’habileté du praticien à solliciter les ressources

d’autolibération du système corporel.

 « Permettre à la fonction vitale interne de manifester sa puissance infaillible, plutôt que

d’appliquer une force aveugle venue de l’extérieur » W.G.S, La coupe crânienne, 2002,p.115.

« Casque Bandage »

Le concept crânien

1. Le MRP

  Ce concept résulte des travaux de Sutherland qui, observant la configuration anatomique des articulation des os du crâne, a eu l’intuition de leur possible mouvement

  Au cours de cette recherche, influencé par la lecture de The Brain d’Emmanuel Swedenborg, il a rencontré le mouvement respiratoire primaire ou MRP.

  Le MRP appartient aux mouvement du corps dits involontaires:

  Les mouvements volontaires font suite à une volonté d’action; il s’agit essentiellement des mouvements consécutifs à la mise en jeu musculaire.

  Les mouvements involontaires se produisent indépendamment de la volonté. Ils manifestent l’accomplissement des fonctions corporelles et sont directement consécutifs à la vie.

  Parmi les plus connus:

  Les pulsations cardiaques

  Les mouvements péristaltiques

  Les contractions de l’estomac

  Le mouvements mixtes: de nature involontaire, ils peuvent être contrôlés volontairement, comme la respiration.

 Macro et micro:

  Dans les mouvements volontaires et involontaires, l’ostéopathe discerne encore deux catégories: les macro et les micromouvements.

  Les mouvements ci-dessus sont suffisamment importants pour qu’on les repère facilement; ils sont de type macro.

  Il en existe des plus ténus, difficilement perceptibles intéressant particulièrement l’ostéopathe, comme le MRP.

 Manifesté par une alternance d’expansion-rétraction, ce mouvement est dit « respiratoire ».

  Cette respiration est dite primaire, ou plutôt primordiale ou essentielle; elle est un des mouvements signifiant la vie.

Le MRP comprend 5 composantes:

  La motilité inhérente du système nerveux central (SNC)

  La fluctuation du liquide cephalo-rachidien LCR

Ces deux premières composantes sont parfois plus précisément qualifiées de mouvement RP

  La mobilité des membranes de tension réciproque

  La mobilité des os du crâne

  La mobilité involontaire du sacrum entre les iliaques

Ces trois dernières composantes sont parfois plus précisément appelées mécanisme RP

  La description du concept crânien a évolué tout au long de la vie de WGS.

  Au début, lorsque le concept était mécaniste et que le praticien travaillait en appliquant des forces extérieures, c’est la mobilité des os du crâne qui était donnée en premier.

2. Le système cranio-sacré est considéré dans le cadre de la globalité du système

La pulsation globale des tissus est transmise aux os du crâne mais la présence des freins membraneux en certains points

transforme la pulsation originale en mouvement osseux différent de la simple expansion-rétraction.

La dure mère se prolonge de la base du crâne au sacrum, elle crée un lien non élastique, unissant crâne et sacrum et une dépendance mécanique entre les deux.

Ainsi les mouvements de l’os de la base du crâne, l’occiput, entrainent les mêmes mouvements au niveau du sacrum et inversement.

Les os du crâne mis en mouvement, entrainent un mouvement de descente et de remontée alternative de tous les tissus qui leurs

sont attachés.

L’impulsion rythmique tissulaire ou respiration primaire, crée non seulement un mouvement d’expansion rétraction perceptible dans tous les tissus du corps, mais également un mouvement particulier des os du système crânien entre eux, un mouvement du sacrum associé à celui du crâne, et un mouvement alternatif de va et vient longitudinal de tous les tissus corporels.

  Si nous associons ce concept à la relation de la structure et de la fonction, et à l’unité mécanique du corps humain:

  on comprend qu’une altération au niveau de l’un de ces mouvements aura des répercussions sur les mouvements de l’ensemble du système et sur les fonctions associées.

 Nous sommes toujours dans le cadre du concept ostéopathique, mais ce qui diffère ici, c’est l’attention portée à la qualité du mouvement envisagé et bien entendu la manière dont le praticien travaille avec lui pour détecter ses anomalies et rétablir son fonctionnement.

  Ce sont les qualités du MRP que le praticien évalue et tente d’améliorer

(force, rythme, amplitude)

 En pratique, l’ostéopathe va :

  Évaluer,

  libérer, équilibrer la mobilité des sutures,

  équilibrer la tension des MTR,

  relancer ou inhiber la fluctuation du liquide céphalo-rachidien.

Ceci aura une influence :

 sur la circulation du sang,

  les échanges vitaux,

 le système nerveux central,

 le système endocrinien,

  les fascias, dont le MRP.

« WGS a toujours affirmé qu’il n’avait fait qu’appliquer l’ostéopathie de Still au système cranio-sacré »

1. Organisation microscopique des tissus

La cellule constitue l'élément de base du vivant, sa membrane pouvant s'envisager comme une première structure. Rassemblées, les cellules constituent un tissu, lui-même organisé et structuré. Des tissus de même nature constituent des organes, eux mêmes structurés et maintenus en place par le tissu conjonctif qui joue un rôle de remplissage et de maintien à tous les niveaux du corps. On l'appelle également « fascia ». Grâce à lui, l'organisation mécanique du corps peut s'envisager comme une toile d'araignée. Comme dans la toile, tous les tissus corporels sont liés les uns aux autres et constituent une unité mécanique. Une rétraction située à un endroit du système altère donc l'ensemble.

Les fascias

  2) L'organisation macroscopique

Le corps est organisé à partir de structures les plus dure, les os, qui servent de charpente, de points d'attache aux autres tissus et organes.

Sur cette charpente osseuse s'attachent toutes les autres structures corporelles : ligaments, tendons, muscles et viscères.

Les tissus constituant cette charpente sont en continuité, créant une unité mécanique de la tête aux pieds.

Un système de cloisonnement crée des loges servant d'emplacement pour les muscles et organes.

La constitution d'une orange donne une image schématique de l'organisation mécanique du corps. On parle également de squelette fibreux, par opposition au squelette osseux.

Au sein des structures corporelles, l'ostéopathe cherche celles qui ne présentent pas un degré de mobilité suffisant, dans le but de les libérer afin que la ou les

fonctions correspondantes s'accomplissent normalement.

 3) fascias et physiologie

Qu'on les nomme : membranes, aponévroses, ligaments, mésos, toutes ces structures ne sont en fait que des fascias dérivés d'un même feuillet embryologique : le mésoderme, lui-même issu d'un tissu encore plus indifférencié : le tissu mésenchymateux.

Lors du développement embryonnaire, le mésoderme va subir un enroulement dans tous les sens. Celui-ci sera à l'origine d'un micromouvement : la motilité, qui ne cessera qu'à la mort.

Du point de vue mécanique, pour lutter contre les contraintes, les fascias s'organisent en chaînes fasciales.

Si la contrainte dépasse un certain seuil, le fascia va modifier sa viscoélasticité, donc les fibres de collagène, et la chaîne fasciale sera convertie en chaîne lésionnelle.

Tout traumatisme est gardé en mémoire par le fascia et entraîne une modification de la motilité.

L'extrême sensibilité de notre main, capable de percevoir ces micromouvements pourra mettre en évidence les perturbations de motilité qui vont révéler l'histoire du patient.

Des techniques bien adaptées seront à même de restaurer la motilité et la distorsion fasciales et ainsi permettre au corps de recouvrer des fonctions physiologiques normales et une bonne santé.

Mécanisme des fascias

Organisation des fascias et leur articulation