CONCERT EN FAMILLE · 2018-11-22 · la mer orchestre national de metz david reiland, direction laetitia chassain, livret et coordination artistique sylvie debrun, comÉdienne didier

PHILHARMONIE DE PARISCONCERT EN FAMILLE

Dimanche 25 novembre 2018 – 15h

LA MERSÉRIE OPUS

SALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE

WEEK-END ORCHESTRES EN FÊTE DEBUSSY / RAVEL

La manifestation annuelle de l’Association Française des Orchestres se plonge avec délices dans la musique symphonique de Maurice Ravel et de Claude Debussy, les deux compositeurs qui ont façonné, au début du xxe siècle, le paysage orchestral français. Une estime mutuelle unissait l’aîné et le cadet, et c’est à Ravel qu’il revint, à la mort de Debussy, d’incarner aux yeux du public la figure du « musicien français ». Sur le raffinement de cette musique nationale, Debussy écrivait à l’époque de Pelléas : « Les Français oublient trop facilement les qualités de clarté et d’élégance qui leur sont propres […]. » Et de réaffirmer peu après : « La musique française, c’est la clarté, l’élégance […] ; la musique française veut avant tout faire plaisir. »

Ravel rejoint les vues critiques de son collègue, incliné vers le « précis et [le] ramassé dans la forme », lorsqu’il écrit : « Notre conscience française est faite de réserve. » Plus vite que Debussy peut-être, il fut porté vers l’épure, le désir d’éviter les notes « en trop », le tout associé à la recherche d’une « perfection technique ». Si l’on doit sans doute à Debussy d’avoir ouvert la porte à la musique moderne avec Prélude à l’après-midi d’un faune (1892), il faut reconnaître à Ravel une influence de premier plan sur des musiciens qui seront ses héritiers en orchestration. Ainsi Henri Dutilleux : on pourra juger la proximité entre les univers des uns et de l’autre à l’occasion du concert de l’Orchestre national Bordeaux Aquitaine, Tout un monde lointain… répondant aux Images de Debussy et au Boléro de Ravel.

Cette flânerie dans l’univers de ces deux grands symphonistes est une invi-tation à apprécier certaines de leurs inspirations communes (l’Espagne ou encore la poésie de Stéphane Mallarmé). Elle donne aussi à entendre des œuvres clés – pour Debussy, Images ou La Mer ; pour Ravel, Boléro, Concerto pour piano en sol ou Daphnis et Chloé –, et mène vers d’autres genres avec des pièces comme Prélude à l’après-midi d’un faune (dans un arrangement pour orchestre de chambre), La Valse (dans sa version pour deux pianos) et La Boîte à joujoux (dans un spectacle visuel inédit). Le week-end se clôt avec Tableaux d’une exposition, dans la brillante orchestration de Ravel.

Une initiative de l’Association Française des Orchestres

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La manifestation annuelle de l’Association Française des Orchestres se plonge avec délices dans la musique symphonique de Maurice Ravel et de Claude Debussy, les deux compositeurs qui ont façonné, au début du xxe siècle, le paysage orchestral français. Une estime mutuelle unissait l’aîné et le cadet, et c’est à Ravel qu’il revint, à la mort de Debussy, d’incarner aux yeux du public la figure du « musicien français ». Sur le raffinement de cette musique nationale, Debussy écrivait à l’époque de Pelléas : « Les Français oublient trop facilement les qualités de clarté et d’élégance qui leur sont propres […]. » Et de réaffirmer peu après : « La musique française, c’est la clarté, l’élégance […] ; la musique française veut avant tout faire plaisir. »

Ravel rejoint les vues critiques de son collègue, incliné vers le « précis et [le] ramassé dans la forme », lorsqu’il écrit : « Notre conscience française est faite de réserve. » Plus vite que Debussy peut-être, il fut porté vers l’épure, le désir d’éviter les notes « en trop », le tout associé à la recherche d’une « perfection technique ». Si l’on doit sans doute à Debussy d’avoir ouvert la porte à la musique moderne avec Prélude à l’après-midi d’un faune (1892), il faut reconnaître à Ravel une influence de premier plan sur des musiciens qui seront ses héritiers en orchestration. Ainsi Henri Dutilleux : on pourra juger la proximité entre les univers des uns et de l’autre à l’occasion du concert de l’Orchestre national Bordeaux Aquitaine, Tout un monde lointain… répondant aux Images de Debussy et au Boléro de Ravel.

Cette flânerie dans l’univers de ces deux grands symphonistes est une invi-tation à apprécier certaines de leurs inspirations communes (l’Espagne ou encore la poésie de Stéphane Mallarmé). Elle donne aussi à entendre des œuvres clés – pour Debussy, Images ou La Mer ; pour Ravel, Boléro, Concerto pour piano en sol ou Daphnis et Chloé –, et mène vers d’autres genres avec des pièces comme Prélude à l’après-midi d’un faune (dans un arrangement pour orchestre de chambre), La Valse (dans sa version pour deux pianos) et La Boîte à joujoux (dans un spectacle visuel inédit). Le week-end se clôt avec Tableaux d’une exposition, dans la brillante orchestration de Ravel.

Une initiative de l’Association Française des Orchestres


Week-end Orchestres en fêteDebussy / Ravel

Vendredi 23 novembre

20H30 CONCERT SYMPHONIQUE

DAPHNIS & CHLOÉORCHESTRE PHILHARMONIQUE

DE RADIO FRANCE

MIKKO FRANCK, DIRECTION

KHATIA BUNIATISHVILI, PIANO

GVANTSA BUNIATISHVILI, PIANO

CLAUDE DELANGLE, SAXOPHONE

Maurice RavelLa Valse (version pour deux pianos)

Francis PoulencConcerto pour deux pianos en ré mineur

Claude DebussyRhapsodie pour saxophone

Maurice RavelDaphnis et Chloé (Suite no 2)


SARABANDEORCHESTRE DE CANNES PROVENCE

ALPES CÔTE D’AZUR

BENJAMIN LEVY, DIRECTION

THOMAS ENHCO, PIANO

Claude DebussySarabande (orchestration Maurice Ravel)

Thomas EnhcoConcerto pour piano

Maurice RavelConcerto en sol

Darius MilhaudLe Bœuf sur le toit

Samedi 24 novembre


ESPAÑA ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE

ALEXANDRE BLOCH, DIRECTION

CAÑIZARES, GUITARE

Maurice RavelAlborada del gracioso

Enrique GranadosIntermedio de Goyescas

CañizaresConcerto « Al Andalus » pour guitare et orchestre (création française)

Claude DebussyIberia

Joaquín TurinaDanzas fantásticas


VIENNE-PARISORCHESTRE DE CHAMBRE NOUVELLE-AQUITAINE

JEAN-FRANÇOIS HEISSER, DIRECTION

CLARISSE DALLES, SOPRANO

VICTOIRE BUNEL, MEZZO-SOPRANO

Maurice RavelTrois Poèmes de Stéphane Mallarmé

Claude DebussyPrélude à l’après-midi d’un faune (orchestration Hanns Eisler ou Benno Sachs)

Gustav MahlerSymphonie no4 (orchestration Erwin Stein)


IMAGESORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE

PAUL DANIEL, DIRECTION

HENRI DEMARQUETTE, VIOLONCELLE

Claude DebussyImages

Henri DutilleuxTout un monde lointain...

Maurice RavelBoléro

CONCERTS

Dimanche 25 novembre

11H00 CONCERT EN FAMILLE

LA BOÎTE À JOUJOUXORCHESTRE DE L’OPÉRA DE ROUEN NORMANDIE

GIEDRĖ ŠLEKYTĖ, DIRECTION

ANDRÉ MANOUKIAN, TEXTE ET NARRATION

GRÉGOIRE PONT, DESSIN EN DIRECT

Claude DebussyLa Boîte à joujoux


LA MERORCHESTRE NATIONAL DE METZ

DAVID REILAND, DIRECTION

LAETITIA CHASSAIN, LIVRET ET COORDINATION ARTISTIQUE

SYLVIE DEBRUN, COMÉDIENNE

DIDIER BEZACE, VOIX OFF

MARC SCHAPIRA, MISE EN ESPACE

RAPHAËL DANIEL, RÉALISATION AUDIOVISUELLE

Claude DebussyLa Mer


ROUGEORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE

CASE SCAGLIONE, DIRECTION

NATHAN MELTZER, VIOLON

Christopher RouseProspero’s Rooms

Aram Khatchatourian Concerto pour violon

Modeste Moussorgski / Maurice RavelTableaux d’une exposition


Vous avez la possibilité de consulter les programmes de salle en ligne, 3 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.philharmoniedeparis.fr


WEEK-END ORCHESTRES EN FÊTEDebussy / Ravel

Concerts



DAPHNIS & CHLOÉORCHESTRE PHILHARMONIQUE

DE RADIO FRANCE

MIKKO FRANCK, DIRECTION

KHATIA BUNIATISHVILI, PIANO

GVANTSA BUNIATISHVILI, PIANO

CLAUDE DELANGLE, SAXOPHONE

Maurice RavelLa Valse (version pour deux pianos)

Francis PoulencConcerto pour deux pianos en ré mineur

Claude DebussyRhapsodie pour saxophone

Maurice RavelDaphnis et Chloé (Suite no 2)


SARABANDEORCHESTRE DE CANNES PROVENCE

ALPES CÔTE D’AZUR

BENJAMIN LEVY, DIRECTION

THOMAS ENHCO, PIANO

Claude DebussySarabande (orchestration Maurice Ravel)

Thomas EnhcoConcerto pour piano

Maurice RavelConcerto en sol

Darius MilhaudLe Bœuf sur le toit

Samedi 24 novembre


ESPAÑA ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE

ALEXANDRE BLOCH, DIRECTION

CAÑIZARES, GUITARE

Maurice RavelAlborada del gracioso

Enrique GranadosIntermedio de Goyescas

CañizaresConcerto « Al Andalus » pour guitare et orchestre (création française)

Claude DebussyIberia

Joaquín TurinaDanzas fantásticas


VIENNE-PARISORCHESTRE DE CHAMBRE NOUVELLE-AQUITAINE

JEAN-FRANÇOIS HEISSER, DIRECTION

CLARISSE DALLES, SOPRANO

VICTOIRE BUNEL, MEZZO-SOPRANO

Maurice RavelTrois Poèmes de Stéphane Mallarmé

Claude DebussyPrélude à l’après-midi d’un faune (orchestration Hanns Eisler ou Benno Sachs)

Gustav MahlerSymphonie no4 (orchestration Erwin Stein)


IMAGESORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE

PAUL DANIEL, DIRECTION

HENRI DEMARQUETTE, VIOLONCELLE

Claude DebussyImages

Henri DutilleuxTout un monde lointain...

Maurice RavelBoléro

CONCERTS



LA BOÎTE À JOUJOUXORCHESTRE DE L’OPÉRA DE ROUEN NORMANDIE

GIEDRĖ ŠLEKYTĖ, DIRECTION

ANDRÉ MANOUKIAN, TEXTE ET NARRATION

GRÉGOIRE PONT, DESSIN EN DIRECT

Claude DebussyLa Boîte à joujoux


LA MERORCHESTRE NATIONAL DE METZ

DAVID REILAND, DIRECTION

LAETITIA CHASSAIN, LIVRET ET COORDINATION ARTISTIQUE

SYLVIE DEBRUN, COMÉDIENNE

DIDIER BEZACE, VOIX OFF

MARC SCHAPIRA, MISE EN ESPACE

RAPHAËL DANIEL, RÉALISATION AUDIOVISUELLE

Claude DebussyLa Mer


ROUGEORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE

CASE SCAGLIONE, DIRECTION

NATHAN MELTZER, VIOLON

Christopher RouseProspero’s Rooms

Aram Khatchatourian Concerto pour violon

Modeste Moussorgski / Maurice RavelTableaux d’une exposition




COMÉDIEN, VOIX OFF


DE 15H À 18H

TREMPLIN JEUNES CHEFFES D’ORCHESTREORCHESTRE DE PICARDIE

Le Studio - Philharmonie

19H30

REMISE DU PRIX LITTÉRAIRE DES MUSICIENSLe Studio - Philharmonie

Samedi 24 novembre

11H

LE LAB : DEBUSSY ET LA BOÎTE À JOUJOUXEspaces éducatifs - Philharmonie

11H

RENCONTRE PROFESSIONNELLE : INTERPRÈTES, COMPOSITRICES, CHEFFES D’ORCHESTRESalle de conférence - Philharmonie

11H

ATELIER : PRATIQUE INSTRUMENTALE AUTOUR DES POÈMES DE MALLARMÉORCHESTRE DE CHAMBRE NOUVELLE-AQUITAINE

Espaces éducatifs - Philharmonie

14H

ATELIER : LES COULEURS DE L’ESPAGNE DANS LA MUSIQUE SYMPHONIQUEORCHESTRE NATIONAL DE LILLE


DE 14H À 19H

PHOTOBOOTHRue musicale - Cité de la musique

14H30

VISITE-ATELIER : L’ORCHESTRE SYMPHONIQUEMusée de la musique - Cité de la musique

15H

VISITE-ATELIER : LE CONCERT DES ANIMAUXMusée de la musique - Cité de la musique


10H ET 11H

ATELIER : GRANDES OREILLESORCHESTRE NATIONAL DE METZ


11H

VISITE-ATELIER : JOUONS AU MUSÉEMusée de la musique - Cité de la musique

DE 14H À 19H


15H

VISITE-CONTE : HISTOIRES D’INSTRUMENTSMusée de la musique - Cité de la musique

16H

MOMENT MUSICAL : SUITE IMPROMPTUE D’ANDRÉ LAFOSSE POUR QUINTETTE DE CUIVRESORCHESTRE FRANÇAIS DES JEUNES

Rue musicale - Cité de la musique

16H30

ATELIER-CONCERT : DOUBLE-CROCHESENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

Salle de répétition - Cité de la musique

17H

ATELIER : ÉVEIL MUSICALORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE


17H


Hall - Philharmonie


ACTIVITÉS ET ANIMATIONS



WEEK-END ORCHESTRES EN FÊTEDebussy / Ravel

Activités et animations


DE 15H À 18H

TREMPLIN JEUNES CHEFFES D’ORCHESTREORCHESTRE DE PICARDIE

Le Studio - Philharmonie

19H30

REMISE DU PRIX LITTÉRAIRE DES MUSICIENSLe Studio - Philharmonie

Samedi 24 novembre

11H

LE LAB : DEBUSSY ET LA BOÎTE À JOUJOUXEspaces éducatifs - Philharmonie

11H

RENCONTRE PROFESSIONNELLE : INTERPRÈTES, COMPOSITRICES, CHEFFES D’ORCHESTRESalle de conférence - Philharmonie

11H

ATELIER : PRATIQUE INSTRUMENTALE AUTOUR DES POÈMES DE MALLARMÉORCHESTRE DE CHAMBRE NOUVELLE-AQUITAINE


14H

ATELIER : LES COULEURS DE L’ESPAGNE DANS LA MUSIQUE SYMPHONIQUEORCHESTRE NATIONAL DE LILLE


DE 14H À 19H


14H30

VISITE-ATELIER : L’ORCHESTRE SYMPHONIQUEMusée de la musique - Cité de la musique

15H

VISITE-ATELIER : LE CONCERT DES ANIMAUXMusée de la musique - Cité de la musique


10H ET 11H

ATELIER : GRANDES OREILLESORCHESTRE NATIONAL DE METZ


11H

VISITE-ATELIER : JOUONS AU MUSÉEMusée de la musique - Cité de la musique

DE 14H À 19H


15H

VISITE-CONTE : HISTOIRES D’INSTRUMENTSMusée de la musique - Cité de la musique

16H


Rue musicale - Cité de la musique

16H30

ATELIER-CONCERT : DOUBLE-CROCHESENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

Salle de répétition - Cité de la musique

17H

ATELIER : ÉVEIL MUSICALORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE


17H


Hall - Philharmonie


ACTIVITÉS ET ANIMATIONS



Programme

Claude DebussyLa MerI. De l’aube à midi sur la mer (extrait)

… Écrire mon songe musicalI. De l’aube à midi sur la mer (extrait)II. Jeux de vagues (extrait)

… SirènesIII. Dialogue du vent et de la mer (extrait)

… Mystères et parfums d’OrientI. De l’aube à midi sur la mer (extrait)Prélude à l’après-midi d’un faune (extrait)

… EsquissesII. Jeux de vagues (extrait)

… De l’ombre derrière les voilesIII. Dialogue du vent et de la mer (extrait)I. De l’aube à midi sur la mer (extrait)III. Dialogue du vent et de la mer (extrait)

… « À la petite mienne » II. Jeux de vagues (extrait)

La Mer (intégrale) I. De l’aube à midi sur la mer II. Jeux de vagues III. Dialogue du vent et de la mer

Orchestre national de MetzDavid Reiland, direction

Lætitia Chassain, livret et coordination artistiqueSylvie Debrun, comédienneDidier Bezace, comédien, voix offMarc Schapira, mise en espaceRaphaël Daniel, réalisation audiovisuelle

Coproduction Orchestre national de Metz, Philharmonie de Paris

Ce concert est soutenu par la fondation Art Mentor Lucerne.

DURÉE DU CONCERT : 1H.

Les notes de programme des spectacles et concerts jeune public sont consultables sur le site

Internet philharmoniedeparis.fr trois jours avant la représentation.

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La MerSérie Opus

Les concerts Opus sont le rendez-vous de la musique et de l’Histoire. Musique symphonique, narration et documentaire audiovisuel immergent le spectateur dans l’époque de création de l’œuvre.

L’argumentMuse et musicienne du Paris de la Belle Époque, amie de Claude Debussy, Marie Fontaine (1865-1947) songe au chef-d’œuvre de La Mer et aux belles heures de son salon familial. Des trois filles Escudier, elle est la plus originale et la plus douée. Sa beauté inspire les toiles des protégés de la maison : Odilon Redon, Maurice Denis, Edouard Vuillard… Auprès d’elle ? Son premier mari1, ses sœurs, leurs conjoints – le peintre Henry Lerolle et le compositeur Ernest Chausson –, et Claude Debussy. L’âme de ce salon, dix ans durant, jusqu’aux premières ébauches de La Mer. Le souvenir replonge Marie dans cette œuvre d’exception et dans l’univers singulier d’un créateur parmi les plus puissants du siècle.

CHRONOLOGIE : 1903-1908, La Mer, l’histoire d’une consécration.

1903

1904

1905

1908

1. Arthur Fontaine, brillant haut-fonctionnaire que Marie quitte en 1907 pour vivre avec l’homme qu’elle aime : le docteur Abel Desjardins, ami de Ravel et de Debussy.

Début de la liaison de Claude Debussy avec Emma Bardac, née Moyse (1862-1934).26 avril-3 mai : séjour à Londres. Assiste au Ring de Wagner. Admire les toiles de Turner à la National Gallery.10 juillet-1er octobre : séjour à Bichain, en Bourgogne, où il entreprend La Mer.Juin : dédicace cachée des Fêtes galantes (2e série) à Emma Bardac : « a.l.p.m. » (« À la petite mienne »), expression empruntée à Jules Laforgue.Août-octobre : séjour avec Emma au Grand Hôtel de Jersey. 13 octobre : tentative de suicide de la femme de Debussy, Lilly.Janvier : début des négociations en vue du divorce avec Lilly. 5 mars : La Mer est achevée.31 mars : Debussy offre à Emma une bague qui scelle leur relation.Fin juillet-début août : séjour à Eastbourne avec Emma.Octobre : installation avec Emma Bardac avenue du Bois de Boulogne. 15 octobre : création de La Mer par les Concerts Lamoureux, sous la direction de Camille Chevillard. Reprise le 22.30 octobre : naissance de leur fille, Claude-Emma, dite Chouchou.19 et 26 janvier : reprise de La Mer par les Concerts Colonne, sous la direction de Claude Debussy. Triomphe public.20 janvier : Debussy épouse Emma à la Mairie du xvie arrondissement de Paris.

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Une œuvre au tournant du siècleLa Mer est née au cœur du Paris de la Belle Époque. La « ville lumière » jouit alors d’un prestige incontestable. Deux expositions universelles s’y installent coup sur coup, en 1889 et en 1900, tandis que des courants souterrains, de plus en plus violents, bouleversent les consciences et les arts. Debussy est de ceux-là. Parmi les Nabis, les Fauves, Braque, Picasso, Matisse, Ravel et tant d’autres…

« De l’aube à midi… »

« Londres, 13 mai 1909. Mon cher Jacques, La Mer était en Ré b, à 6/8…, donc traversée heureuse. »

Claude Debussy à Jacques Durand.

Le 15 octobre 1905, à la création de La Mer, sa plus grande œuvre pour orchestre depuis les Nocturnes, Debussy a 43 ans. Les deux années qui viennent de s’écouler ont compté parmi les plus intenses de sa vie. Tirail-lées entre une liaison coupable, la tentative de suicide de sa femme Lilly, et l’aube de son amour pour Emma Bardac. Une femme pétillante, musicienne, égérie de Gabriel Fauré. Mariée à un banquier, Emma est déjà mère de deux enfants, dont l’aîné est élève de Debussy. Le 30 octobre 1905, quinze jours après La Mer, elle met au monde leur petite fille : Claude-Emma – Chouchou pour les intimes. Debussy en est bouleversé. La Mer est donc aussi une « traversée heureuse ». Créée sous les critiques, l’œuvre triomphe enfin le 19 janvier 1908, la veille de son mariage avec Emma, et le mène au zénith de la gloire.Mais en 1909, sa vie bascule. Debussy est atteint d’un cancer. Il s’éteint neuf ans plus tard, le 25 mars 1918 ; un an avant sa fille, fauchée à 14 ans, par la diphtérie. En 1922, l’interprétation de La Mer par le compositeur et chef d’orchestre André Caplet, inspire à Emma ces mots touchants :« Grâce à vous, cher ami, cette Mer, rêveuse, harmonieuse et passionnée, m’a fait retrouver tout ce que le maître y avait exprimé. Sans cesse j’ai pensé à la joie qu’il aurait eue à vous la confier. Vous avez su en répandre toute la violence, toute la caresse, tout le parfum. Et dans le silence de ma solitude, je vous envoie mes pensées reconnaissantes et dévouées. Emma-Claude Debussy. »

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La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre

I. De l’aube à midi sur la mer – II. Jeux de vagues – III. Dialogue du vent et de la mer.

[Titres initiaux : I. Mer belle aux îles sanguinaires – II. Jeu de vagues – III. Le vent fait danser

la mer.]

Tonalité : Ré b majeur.

Période de composition : août 1903 - 5 mars 1905.

Dédicataire : Jacques Durand, son éditeur.

Création : 15 octobre 1905, à Paris, par l’orchestre des Concerts Lamoureux, sous la direc-

tion de Camille Chevillard.

2e audition : 19 janvier 1908, à Paris, par l’orchestre des Concerts Colonne, sous la direction

de Claude Debussy.

Durée approximative : 24 minutes.

« Écrire mon songe musical… »Debussy n’imite pas la nature. Il l’écoute, avec un soin infini, pour y puiser ce qu’elle a de profondément « musical ». La Mer n’est donc ni la Méditer-ranée de son enfance, ni même l’océan près duquel il se réfugie avec Emma Bardac. Elle n’est d’aucun temps, ni d’aucun lieu. Une réalité filtrée par le souvenir de son paysage intérieur… « Je veux écrire mon songe musical, avec le plus complet détachement de moi-même », écrit-il. La Mer en est son plus beau manifeste. Elle qu’il entreprend en Bourgogne, l’été 1903, parmi les arbres et les champs de blé.

La source d’une eau viveEn trois mouvements, sur le modèle d’une symphonie, La Mer célèbre avant tout une nouvelle façon de penser la musique. Comme si, pour mieux capter la mouvance de l’eau, il avait fallu au musicien puiser plus que jamais à l’essence même du son : une onde vibrante et résonante. D’où une parti-tion à la modernité déconcertante : spontanée, jaillissante, comme la source d’une eau vive.Composer « après Wagner » et non pas « d’après Wagner », tel était le vœu de Debussy… Excepté le ton de Ré b, cher au maître de Bayreuth, excepté le geste sonore du début qui rappelle le Prélude de L’Or du Rhin, ce nouveau monde, de fait, ne ressemble à aucun autre. C’est un univers inexploré, vierge, aux logiques de déploiement qui, loin de toute forme classique, semblent animées d’une force de vie, quasi végétale.

« Trois Esquisses symphoniques », le goût de l’inachevéN’est-il pas étrange de nommer « esquisse » une œuvre si écrite, si savam-ment composée ? À l’époque, le sous-titre ne manque pas d’étonner. Et pourtant… Debussy n’aurait pu trouver terme plus juste. L’œuvre tout

entière célèbre son goût de l’inachevé, du devenir perpétuel. À l’image de l’espace sonore, plus ouvert que jamais, de ces thèmes sans début ni fin, des motifs pulvérisés, des timbres divisés à l’extrême, et des formes neuves, qui s’inventent et se détruisent à mesure.

La mouvance faite sonLa Mer nous mène pour commencer, de « l’aube à midi », selon une trajec-toire puissante et orientée. De là, Jeux de vagues pulvérise la matière. Avant que Dialogue du vent et de la mer ne la confronte en un violent clair-obs-cur. Quant aux motifs ? Ils semblent nous glisser entre les doigts. À peine en avez-vous saisi un, qu’il se disperse dans l’air. Seuls deux thèmes relient de façon subtile la première à la troisième esquisse, l’un, exposé aux cors dans la coda du premier mouvement, l’autre dès l’introduction, aux timbres mêlés du cor anglais et de la trompette voilée, avec sourdine. Toujours reconnais-sable, ce « thème cyclique » resurgit aux vents, jamais aux cordes seules ; sans âge, tel l’un de ces vieux arbres de Bourgogne : l’expression du temps immuable au règne de l’éphémère…

Lætitia Chassain

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Biographies David ReilandNé en Belgique à Bastogne, David Reiland est diplômé en saxophone, direction d’orchestre et composition au Conservatoire de Bruxelles, au Conservatoire de Paris et au Mozarteum de Salzbourg. Il a poursuivi ses études auprès de Dennis Russel Davies, qui l’a invité à l’assister sur de nombreux projets avec le Mozarteum Orchester, notamment la direction de l’intégrale des symphonies de Leonard Bernstein. David Reiland complète ensuite sa formation auprès de Pierre Boulez en tant qu’assistant lors du Festival de Lucerne, David Zinman avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, Bernard Haitink, Jorma Panula et Peter Gülke. Après avoir remporté la première place du concours de direction d’orchestre Melgaard Young Conductor, il est nommé chef-assistant de l’Orchestra of the Age of Enlightenment pour la saison 2011-2012 et collabore avec Sir Simon Rattle, Sir Mark Elder, Vladimir Jurowski, Frans Brüggen et Sir Roger Norrington. En septembre 2012, il est nommé directeur artistique et musical de l’Orchestre de chambre du Luxembourg, où il exerce ces fonc-tions jusqu’en 2017. En octobre 2017, il devient directeur artistique et musical du Sinfonietta de Lausanne. Reconnu pour ses interprétations du répertoire français tant dans le domaine symphonique que lyrique, David Reiland enre-gistre en 2016 avec l’Orchestre de la Radio de Munich des pièces inédites de Benjamin Godard (Symphonie no 2 op. 57, Symphonie Gothique op. 23, Trois Morceaux op. 51) et dirige à l’Opéra de Leipzig la recréation scénique de l’opéra Cinq-Mars de Charles Gounod. Récemment, il a dirigé l’Orchestre de Lille, l’Orchestre royal philharmonique de Liège, l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie et l’Orchestre symphonique de Mulhouse. Avant sa nomination comme directeur musical et artis-tique, David Reiland a dirigé l’Orchestre natio-nal de Metz à trois reprises en 2013 (Messe de Saint-Nicolas de Haydn et Vêpres solennelles d’un

Confesseur de Mozart), 2015 (Symphonie no 40 de Mozart et Concerto pour violon de Beethoven) et 2017 (Concerto pour piano no 5 « Égyptien » de Saint-Saëns et Shéhérazade de Rimski-Korsakov).

Lætitia ChassainVioloncelliste de formation, titulaire du certi-ficat d’aptitude de culture musicale en 1993 et premiers prix du Conservatoire de Paris dans les classes d’histoire de la musique, d’esthétique et de recherche en musicologie, Lætitia Chassain a allié, à la recherche et l’enseignement, des responsabilités ancrées dans la vie musicale. Adjointe au Directeur des programmes musi-caux de Radio Classique de 1996 à 2002, elle est depuis professeur titulaire de culture musicale et d’histoire de la musique au C.R.R. de Cergy-Pontoise, coordinatrice du département Culture et du Parcours Musique de la licence Lettres et Arts, en lien avec l’Université. Portée par le goût d’une pédagogie inventive, mise au service de la création, elle y a inauguré avec ses collègues une nouvelle forme de spectacle, intitulé Culture en scène, dont les trois derniers, consacrés à Luciano Berio (2013), Henri Dutilleux (2016), et Claude Debussy (2018), ont été mis en scène par Marc Schapira. De l’univers de la radio à ses activités d’enseignante ou de conférencière, elle aime ainsi transmettre et questionner l’Histoire : mettre en regard des répertoires et explorer les liens entre théâtre, vidéo et musique, au service de nouvelles formes de transmission. Telle la série Opus à laquelle elle a déjà eu le plaisir de contri-buer par deux fois, réalisant pour la Philharmonie de Paris le livret et la coordination artistique de l’Opus Gran Partita de Mozart en 2017, puis de l’Opus Concerto pour la main gauche de Ravel, en 2018. Commissaire de l’exposition de la Cité de la Musique André Jolivet, les objets de Mana en 2003, co-auteur avec Lucie Kayas de Portraits d’André Jolivet (Actes Sud, 1994), elle est aussi l’auteur d’un livre sur le Conservatoire de Paris (Le Conservatoire de Paris ou les voies de la créa-tion, 1995, Coll. « Découvertes Gallimard »), et de

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plusieurs communications récentes et à paraître, sur les nouvelles pratiques de l’enseignement de la culture musicale.

Sylvie Debrun Au théâtre, elle a travaillé dernièrement avec Didier Bezace dans Le Cas Sneijder adapté du roman de J.-P. Dubois, avec Laurent Hatat dans Retour à Reims de D. Éribon et une Une adoration de Nancy Huston, avec Nathalie Grauwin dans Le Bourgeon de Feydeau, et dans plusieurs spec-tacles de Didier Bezace (Que la noce commence de Horatiu Malaele, Objet perdu de D. Keene, La version de Browning de T. Rattigan, Chère Eléna Sergueievna de L. Razoumovskaia, La Noce chez les petits bourgeois et Grand-peur et misère du iiie Reich de B. Brecht), plusieurs spectacles de Gilberte Tsaï, Philippe Adrien et Philippe Sireuil mais aussi avec Jacques David, Agathe Alexis, Laurence Février, Matthias Langhoff, Jean-Louis Benoit, Jean-Yves Lazennec, Michel Dubois, Sophie Loucachevsky, Stuart Seide et Jacques Lassalle qui était son directeur à l’école du Théâtre National de Strasbourg… À la télévision, elle a tourné sous la direction de Fabrice Cazeneuve, Philippe Venaut, Daniel Janneau, Luc Goldenberg, Jacques Renard et Aruna Villiers ; et au cinéma, sous la direction de François Dupeyron, François Ozon, Grzegorz Jaroszuk, Émilie Noblet. La Mer est sa seconde participation à un concert Opus de la Philharmonie de Paris après le Concerto pour la main gauche donné le 13 mars 2018.

Didier BezaceCo-fondateur en 1970 du Théâtre de l’Aquarium à la Cartoucherie, Didier Bezace participe à tous les spectacles et dirige la compagnie jusqu’en juillet 1997, date à laquelle il prend la direction du Théâtre de la Commune, Centre dramatique national d’Aubervilliers. Il met en scène autant des textes d’auteurs contemporains que classiques. Son travail a été couronné par de nombreux prix : en 1995, il reçoit un Molière pour sa mise en scène de La Femme changée en renard de David Garrett ; en 1997, il reçoit le Grand prix de la critique pour la mise en scène de La Noce chez les petits bourgeois suivie de Grand’peur et

misère du iiie Reich de Bertolt Brecht, et pour la scénographie en 2004 d’Avis aux intéressés de Daniel Keene. En 2005, l’Académie des Molières lui discerne deux prix, celui de la mise en scène et celui de la meilleure adaptation pour La Version de Browning de Terence Rattigan. En 2011, la SACD le couronne du Prix du Théâtre pour l’en-semble de sa carrière. Didier Bezace est égale-ment acteur de cinéma, on l’a vu dans des films de Claude Miller, Bertrand Tavernier, Jeanne Labrune, Claude Zidi ou Rémi Bezançon qui l’a fait tourner aux côtés de Marion Cotillard.

Marc Schapira Marc Schapira est comédien. Après avoir dirigé sa propre troupe à Paris, son parcours est jalonné par des rencontres qui, avec le temps et la récurrence des aventures deviendront des collaborations artistiques fidèles : ainsi un long compagnonnage avec le Théâtre du campagnol et Jean-Claude Penchenat, avec Vincent Goethals (notamment ces dernières saisons au Théâtre du Peuple de Bussang, dans les Vosges, où il jouera encore cet été), avec Anne-Marie Lazarini et l’Artistic Théâtre à Paris, où il a joué cet hiver Audience et Vernissage de Václav Havel. Il vient de jouer au mois d’octobre dernier dans Amadeus de Peter Shaffer à l’Opéra-Théâtre de Metz sous la direction de Paul-Émile Fourny. Depuis une dizaine d’an-née, Marc Schapira a ajouté la pédagogie à son travail de comédien pour le théâtre, le cinéma et la radio. Il enseigne l’art dramatique à l’École Claude Mathieu à Paris depuis 2008 et au C.R.R. de Cergy-Pontoise depuis quatre ans. Il y coordonne le Parcours Théâtre de la Licence Lettres et Arts. C’est au sein du C.R.R. que débute sa collabora-tion avec Lætitia Chassain. Elle conçoit et écrit des événements pédagogiques sous forme de spec-tacles, intitulés Culture en scène, qui intègrent étudiants en musique et apprentis comédiens. Marc Schapira les met en scène et dirige les parti-cipants ; ainsi pour les deux derniers, l’un consa-cré à Luciano Berio en 2013, et l’autre à Henri Dutilleux en 2016. Marc Schapira a mis en scène pour la Phiharmonie de Paris les Opus consacrés à la Gran Partita de Mozart en 2017 et au Concerto pour la main gauche de Ravel en 2018.

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Raphaël Daniel Après des études de cinéma à la Sorbonne Nouvelle, Raphaël Daniel réalise un premier court-métrage en 2009, Yugen. Entre deux scéna-rios, il travaille sur des documentaires en tant que chef opérateur et co-auteur, comme assistant réalisateur sur des courts-métrages et comme monteur de divers programmes pour la télévi-sion et le web, dont la série documentaire Tous Zombies pour Arte. Sa rencontre avec le spec-tacle vivant date de l’été 2017 avec le montage d’un péplum-opéra délirant mis en musique par Christian Girardot et présenté au théâtre antique d’Arles. Son dernier court-métrage, Quand l’été a disparu, a été diffusé à la Cinémathèque et a reçu plusieurs prix en festivals. Raphaël Daniel prépare actuellement le tournage de son nouveau court-métrage, Camera Obscura, tout en écrivant son premier long-métrage.

Orchestre national de MetzFondé en 1976, l’Orchestre national de Metz (d’abord dénommé Orchestre philharmonique de Lorraine, Philharmonie de Lorraine puis Orchestre national de Lorraine jusqu’à la saison 2017-2018) obtient en 2002 le label d’« orchestre national en région » par le Ministère de la Culture. L’orchestre fait partie depuis 2016 de la Cité musicale-Metz qui regroupe également l’Arsenal, la BAM et les Trinitaires autour d’un projet artistique et culturel commun. Il donne, avec ses 72 musiciens, envi-ron 80 concerts et représentations par an, à Metz dans la magnifique salle de l’Arsenal où il est en résidence permanente et à l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole, au sein de la Région Grand Est (Reims, Chaumont, Saint-Louis, Épinal, Sarrebourg, Bar-le-Duc, Saint-Dizier, Hombourg-Haut…) mais également ailleurs en France et à l’étranger, où il est régulièrement invité par de grandes salles et festivals. David Reiland devient en septembre 2018 le nouveau directeur musi-cal et artistique de l’Orchestre national de Metz, marquant une nouvelle étape dans l’histoire de l’orchestre. Il succède à Jacques Mercier qui aura assuré la direction de l’orchestre pendant 16 ans, lui permettant d’aborder les répertoires les plus variés, avec une affection particulière pour la

musique française. Avec la création de la Cité musicale-Metz, l’Orchestre national de Metz élabore de nombreux projets conjoints avec l’Arsenal et la BAM : participation à des temps forts communs, concerts croisant les esthétiques, accueil commun de compositeurs en résidence, collaboration avec d’autres artistes associés… L’éducation artistique et culturelle et la création de lien social sont au cœur des priorités de l’orchestre qui met en œuvre au sein de la métropole de Metz mais aussi sur le territoire régional de nombreuses activités à destination du public scolaire et des familles ainsi que des publics plus éloignés de la musique. L’Orchestre national de Metz porte et coordonne depuis fin 2016 le projet Démos Metz-Moselle. Il dispose depuis 2009 de sa Maison de l’Orchestre où il effectue ses répétitions et expé-rimente de nombreux dispositifs pédagogiques.L’Orchestre national de Metz est administré et soutenu financièrement par un syndicat mixte réunissant la Ville de Metz et la Région Grand Est. Le Ministère de la Culture (DRAC Grand Est) participe également à son financement. L’Orchestre national de Metz fait partie de la Cité musicale-Metz.

Violons 1Denis ClavierDavid MancinelliSylvie Tallec Patricia JouanLaurence MacéBin LiuNicole HarrisonÉlisabeth HautByung-Woo KoCaroline WehrleÉmilie BongiraudFloriane Muys Florence Cantuel Andréa Gandecki

Violons 2Takeshi TakezawaSophie DelonAurélie MartzAnne-Sophie Pressavin Véronique Oudot

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Joël RaynaudAnne Pietka-Duval Sarah PetitRéna Ohashi Matthias PiccinEmilio Mecenero

AltosLéonore CastilloFrançoise Adolphe Marc BideauAlain CéloXavier DarsuFabienne KaliskyLaurent TardifTess Joly

VioloncellesPhilippe BaudryLise Cavillon Christian KaliskyCécile FesneauMarie-Caroline LabbéElisabeth SchaeferSary Khalife

Contrebasses Jean-Pierre DriffordPauline LorieuxYves Van Acker François GolinPierre Rusché

FlûtesClaire Le Boulanger Lydie Cerf-FredjClaire Humbertjean

HautboisSylvain GanzoinatPascal Heyries Daniel Keyser

ClarinettesFlorent CharpentierInãki Vermeersch

BassonsPierre Gomes Hugues-François Talpaert Jérémy LussiezJessica Rouault

CorsJulien Mériglier Jean-Philippe Chavey Julien PongyKhalil Amri

TrompettesCélestin Guérin Pierre Wenisch Rémi JoussemetAlexandre Clausse Julien Rieffel

TrombonesDominique Delahoche Bastien Ponsart Thomas Rocton

TubaGabriel Lacombe

Timbales Damien Saurel

PercussionsVincent Renoncé Nelly Ernst-Louvigny Freddy MicheaChristopher Hastings

HarpeLaure GenthialonJehanne Drai

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CréditsIconographies : Les Arts Décoratifs, Paris ; AKG-images / André Held / De Agostini Pictures Lib. / G. Dagli OrtiBibliothèque nationale de France (BnF) ; Bridgeman Images / Lebrecht Music Arts / Christie’s Images / Musée d’Orsay, Paris ; Brooklyn Museum ; Collection particulière / Droits réservés ; Collection particulière Tropmi / Manuel Cohen ; Collections Musée de la musique / Clichés J.-M. Anglès ; Maison natale Claude Debussy, Saint-Germain-en-Laye / Clichés L. Sully-Jaulmes ; Metropolitan Museum of Art ; National Gallery of Art, Washington ; SIAF / Cité de l’architecture et du patrimoine / Archives d’architecture du xxe siècle.

Vidéos : Gaumont Pathé Archives : Exposition univer-selle1900 ; La Tour Eiffel ; Les Capitales en 1905 ; À Bali la danse est le moyen d’expression popu-laire, 1947.Institut national de l’audiovisuel (Ina) : Voyage sans passeport – Indonésie, réalisation Solange Peter, 1947.Pond5 : La Chute de la maison Usher, réalisa-tion Jean Epstein, 1928 ; L’Homme à la caméra, réalisation Dziga Vertov, 1929.

Prochains rendez-vous de la Série Opus

SAMEDI 27 AVRIL 11H00

PAGANINIORCHESTRE DU CONSERVATOIRE À

RAYONNEMENT RÉGIONAL DE PARIS

PIERRE-MICHEL DURAND, DIRECTION

FRANÇOIS DUMONT, PIANO

SHUICHI OKADA, VIOLON

Sergueï RachmaninovRhapsodie sur un thème de Paganini

Les concerts Opus sont le rendez-vous de la musique

et de l’histoire. Orchestre symphonique, narration et

documentaire audiovisuel immergent le spectateur peu

avant la Seconde Guerre mondiale. Émigré de Russie,

Rachmaninov poursuit une brillante carrière en Europe.

Il y compose son dernier concerto pour piano, dont le

chorégraphe Fokine fera, en 1939, un ballet illustrant

la légende de Paganini.

SAMEDI 25 MAI 17H00

FANTASTIQUEORCHESTRE NATIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE

EUGENE TZIGANE, DIRECTION

MIRABELLE ORDINAIRE, LIVRET, MISE EN ESPACE

LAURENT SARAZIN, RÉALISATION AUDIOVISUELLE

Hector BerliozSymphonie fantastique

Les concerts Opus sont le rendez-vous de la musique et

de l’histoire. Orchestre symphonique, narration et docu-

mentaire audiovisuel immergent le spectateur en 1830.

À Paris, l’instauration de la monarchie de Juillet précède

de peu la création de la Symphonie fantastique. À l’ins-

tar d’Hernani pour le théâtre, cette œuvre fait entrer

la musique symphonique française dans le romantisme

musical.

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CONCERT EN FAMILLE · 2018-11-22 · la mer orchestre national de metz david reiland, direction laetitia chassain, livret et coordination artistique sylvie debrun, comÉdienne didier