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Saison 2016-2017 Concert narratif sous casque - dès 15 ans MAR 7, MER 8 MARS À 19H danbé TEXTE AYA CISSOKO & MARIE DESPLECHIN CRÉATION MUSICALE & SONORE PIERRE BADAROUX & LAURENT SELLIER Renseignements & réservations 04 92 52 52 52 www.theatre-la-passerelle.eu

Concert narratif sous casque - dès 15 ans danbé 2016-17... · Adaptée du texte éponyme de Marie Desplechin et Aya Cissoko (éditions Calmann-Lévy 2011), Danbé retrace le parcours

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Saison 2016-2017

Concert narratif sous casque - dès 15 ans

MAR 7, MER 8 MARS

à 19H

danbétExtE aya cissoko & marie desplechin

cRéAtion MusicAlE & sonoRE pierre badaroux & laurent sellier

Renseignements & réservations

04 92 52 52 52www.theatre-la-passerelle.eu

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Un récit de courage et d’émancipation dans une forme théâtrale inédite et intimiste. Emouvant et vivifiant !

Née en 1978 dans une famille malienne, Aya Cissoko mène une enfance heureuse dans le quartier populaire parisien de Mé-nilmontant, jusqu’à l’incendie criminel de son immeuble, dans lequel elle perd son père et sa petite soeur. Elle a huit ans au moment du drame. Sa mère Massiré, s’opposant à la tradition malienne qui voudrait qu’elle retourne dans son pays, décide de rester en France pour éduquer ses 3 enfants dans le respect du « danbé », la dignité en langue malinké. Aya entame alors sa lutte contre le « drukutu », le malheur, et croise sur sa route le monde de la boxe. Sa force vitale fera d’elle à 21 ans la championne du monde de boxe française et à 24 ans la championne du monde de boxe anglaise.La compagnie (Mic)zzaj a choisi une forme théâtrale et musicale inédite pour nous raconter ce récit de vie émouvant et puissant. Installés sur le plateau, coiffés d’un casque audio, les spectateurs entendent au creux de l’oreille les mots écrits conjointement par Marie Desplechin et Aya Cissoko, et donnés par la comédienne Olivia Kryger. La musique, jouée en direct par Pierre Badaroux et Vivien Trelcat, nous offre de véritables paysages sonores, à base de percussions, cordes et ordinateurs.Récit et sons s’entremêlent pour nous plonger dans l’histoire d’Aya Cissoko. Entre pièce radiophonique et théâtre documentaire, Danbé est une expérience intime unique à vivre, qui met à l’honneur, le courage et la ténacité. On en ressort boosté par la force de cette femme !

Danbe

Distribution

Texte Aya Cissoko & Marie Desplechin (Ed . Calmann-Lévy, 2011)Création musicale et sonore Pierre Badaroux & Laurent Sellier - Adaptation Olivia Kryger

Avec Olivia Kryger (voix parlée), Pierre Badaroux (contrebasse, basse électrique, ukulélé, senza, live electronic, voixparlée) et Vivien Trelcat (guitare, percussions, futujara, live electronic, voix parlée) - Création lumière Frédéric Gillmann

Production : Cie (Mic)zzajCoproduction : La Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Paris ; la Ferme de Bel-Ebat, Ville de Guyancourt

Avec le concours du Théâtre, scène nationale de Mâcon ; du Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque ; de la Traverse, Ville du Bourget-du-Lac ; du Carré Belle Feuille, Ville de Boulogne-Billancourt

Soutien en production : DRAC Rhône-Alpes , Conseil général de Savoie - La compagnie est subventionnée par : DRAC Rhône-Alpes, Conseil départemental de Savoie

Extrait vidéo

https://vimeo.com/55859664

Dossier de presse Danbé

Et aussi

Séances scolaires pour les classes de 3e

Mardi 7 mars à 14h & mercredi 8 mars à 10h

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Conçu autour de la question du sonore, ce spectacle nous donne à entendre, au travers du dispositif d’écoute au casque, un récit et une création musicale et sonore en perpétuelle interaction. Ici, la narration et la composition musicale s’imbriquent pour réaliser une partition de « théâtre sonore », de « musique narrative ». Le dispositif d’écoute, qui devient dispositif scénographique, et la création lumière permettent un abandon total, une plongée entre mots, musique et sons.

Un récit autobiographiqueAdaptée du texte éponyme de Marie Desplechin et Aya Cissoko (éditions Calmann-Lévy 2011), Danbé retrace le parcours d’Aya Cisso-ko, et de ses parents maliens arrivés dans la France des années 70. Témoignage de courage et de ténacité, Danbé pose un regard sur la société française des quarante dernières années, et aborde les questions de l’identité, de l’immigration, de la place des femmes et de leur indépendance. Mais aussi de l’adolescence ; comment se construire avec une double culture, surmonter les deuils fami-liaux et s’inventer sa propre vie.

Une dramaturgie vivanteLe récit, dit au micro, la musique et les sons, jouées en direct, tissent aux oreilles de l’auditeur/spectateur une dramaturgie vivante. Empruntant au théâtre et au concert, Danbé propose finalement une forme de cinéma pour l’oreille. La scénographie du dispositif d’écoute, la création lumière, comme des écrans d’un film imaginaire, la présence de la comédienne et des musiciens, offrent à l’auditeur/spectateur la possibilité d’une déambulation du regard, essentielle sans être contraignante.Car Danbé s’écoute, Danbé se vit de l’intérieur, intimement, dans l’émotion du récit porté par la création musicale, conférant à son caractère autobiographique une dimension universelle.

La création musicaleCréée en direct, elle fait se rencontrer instruments acoustiques et électriques, sons enregistrés, objets sonores, et lutherie électro-nique (pads, contrôleurs, synthétiseurs ...) au service d’une création aux influences musicales multiples, naviguant librement entre musique électroacoustique, concrète, jazz contemporain, formes mélodiques ou improvisées. La production sonore in-fine offre à l’auditeur/spectateur une qualité d’écoute de type discographique. Le dispositif d’écoute au casque permet à l’auditeur/spectateur de s’abandonner entièrement à une écoute rêveuse ou l’infiniment petit est entendu et ou le regard n’est pas obligatoirement sollicité.

note D’intention

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Je garde la nostalgie des journées qui n’en finissent pas, de leur matière légère, cotonneuse, des jeux de cache- cache dans les terrains vagues. Mon enfance est une période d’une extrême douceur. Un an après son mariage, Massiré a donné naissance à son premier fils, Issa. Je suis née un an après, en 1978. La petite fille qui me suit en 1981, porte le nom de Massou. Deux ans plus tard naît un petit garçon, Moussa. Nous vivons tous les six dans quinze mètres carrés, peut- être vingt, au 22 rue de Tlemcen à Paris, à proximité du cimetière du Père- Lachaise. Notre immeuble compte sept étages et quarante- cinq studios. Huit logements par palier, répartis autour de la cage d’un escalier en bois. Nous, c’est le studio 45, au sixième. Même s’ils le voulaient, les habitants du 22 sont trop à l’étroit pour s’ignorer. Personne ne ferme sa porte. Les enfants passent d’un appartement à un autre. Quand Massiré ne peut pas s’occuper de nous, c’est la voisine du cinquième qui nous donne à manger, ou alors celle du premier.

(…)Un de mes oncles m’apprend une comptine que nous braillons en malinké :Ma tô ba bila kouNé ni drukutu kèlè- taDrukutu, drukuta kèlè- taNè ta drukutu ta ka binDrukutun, drukuta ta ka binMa tô ba bila kouLes langues africaines ne sont pas faites pour être écrites. Le rythme n’y résiste pas. Elles existent en relief, prises dans la voix. Apla-ties sur le papier, j’ai l’impression qu’il n’en reste rien. Ici, c’est le cri d’un oiseau, le drukutu, qui donne la cadence. Les conteurs et les chanteurs impriment à leur récit le son de leur sujet. Je suppose qu’ils travaillent comme le faisaient les aèdes, dans un temps indifférent à l’écriture. Cette chanson va traverser avec moi les années qui suivent. Elle dessine l’épure de ce que sera mon existence.Les combats contre le drukutu, qui est l’autre nom du malheur, et les récompenses arrachées à ma mère.

(…)La peine que je suis incapable d’estimer s’inscrit autrement, ailleurs, d’autant plus résistante que je n’ai pas de mots pour la dé-busquer. Commencent les rêves qui m’accompagneront pendant des années. J’y retrouve mon père et ma sœur, nous reprenons notre vie où ils l’ont laissée. Ce ne sont pas des cauchemars mais des rêves assez doux dans lesquels chacun retrouve la place qui est la sienne. Ils me laissent au réveil dans un état de tristesse suffocante. Et puis il y a le corps. Il prend loyalement sa part des tourments de l’âme, il les détourne, il les bricole, il les apaise à sa manière. Je prends l’habitude de m’écorcher les genoux contre un banc de pierre dans la cour de récréation. Je frotte consciencieusement ma peau sur la pierre. Les écorchures se creusent et s’infectent. Cette douleur- là n’est pas une mauvaise douleur. Je m’y retrouve, m’y attache. Mais c’est compter sans Massiré, qui s’aperçoit de mon manège. Elle m’attrape et me gifle. « Ça suffit maintenant ! » Elle n’a pas besoin d’y revenir deux fois, j’ai compris. Ma mère ne veut pas de mes plaies. Je lui fais honte. On n’a pas idée de s’amuser avec la blessure. On la tait. On la tait d’autant mieux que la famille l’attend, l’espère. J’abandonne le banc, mes genoux cicatrisent. J’apprends à respecter le danbé.La traduction la plus approchante du malinké danbé serait le français « dignité ». La dignité est la vertu cardinale, le pivot autour duquel ma mère entend articuler notre existence. Sa propre mère le lui a transmis comme code de conduite. Elle s’y est tenue, nous nous y ferons.

extraits Du texte

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(...)Yves Gardette est un petit homme, sec et autoritaire, qui mène ses enfants comme un troupe de petits soldats. Il présente les disciplines à ma mère et lui demande de choisir. Elle n’hésite pas longtemps. Elle prend tout. Sauf la boxe. La boxe est un sport de garçon. Ce refus, bien entendu, je l’entends comme une invitation. Et je réponds présente : je veux la boxe. De toute façon, c’est le même prix. On ne paie que la licence. J’ai gain de cause. Pour moi ce sera donc judo, tir à l’arc, volley, ping- pong, et boxe fran-çaise (savate). Je commence seule, Issa s’inscrira l’année suivante. Les cours ont lieu le lundi soir et le vendredi soir. Pendant trois ans, nous boxerons sur le sol en ciment du préau. Nous portons des pantalons fuseaux et de petits chaussons. Il faut apprendre à amener le coup, à poser le pied… Tout un enchaînement qui rappelle plus l’art de la danse que le combat. Nous travaillons les fouettés, les chassés, les coups de poing et les revers, en nous déplaçant sur la pointe des pieds. Nous essayons d’atteindre les différentes zones de touche, haute, médiane et basse. Il est interdit de faire mal. A la fin du cours, Yves qui ne plaisante pas avec l’ordre, surveille le rangement des gants et du matériel.

(…)J’attends le cours de boxe, le soir, sous le préau. Yves m’a observée. Il m’a rangée dans la catégorie des doués. Il ne m’en a rien dit. Il a pour principe d’économiser ses compliments. La récompense vient l’année suivante : je rejoins le groupe des garçons. Le niveau est meilleur que celui des filles. Ils sont plus durs, plus violents. J’y retrouve Ali. La règle est la même que chez les filles : c’est toujours de la touche et il est interdit de se faire mal. Mais la touche frappe fort. Pendant l’entraînement, il faut cacher ses larmes. Je m’applique à encaisser.On boxe à cette condition : l’autre ne doit jamais savoir que vous venez de prendre un coup. Quand je m’entraîne, surtout, j’arrête de penser. Je me bats l’esprit aux abonnés absents. Je n’entends plus que mon corps, le tressaillement des muscles. Je m’exerce à tolérer la douleur, à passer les seuils. Ce mal- là, j’en veux bien, je l’ai choisi.

Danbé, d’AYA CISSOKO et MARIE DESPLECHIN, Ed.Calmann- Lévy, 2011

extraits Du texte (suite)

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La Cie (Mic)zzajNée en 2002 sous l’impulsion du compositeur et contrebassiste Pierre Badaroux, (Mic)zzaj s’inscrit dans un croisement des lan-gages et des formes artistiques, dont l’énergie initiale est la musique et le sonore.L’univers musical de la compagnie croise l’improvisation, les formes écrites (jazz contemporain, formes mélodiques, oniriques, répétitives…) et l’électro- acoustique (sons environnementaux, sons abstraits, transformation en temps réel, modes de diffu-sion). La singularité des propositions artistiques, à travers des formes originales et renouvelées, des choix thématiques forts et impliqués, inscrits dans le réel, l’alliance de plusieurs langages artistiques (musique et textes littéraire, poétique, documentaire…), ont permis la rencontre de très nombreux publics ainsi que la reconnaissance de nombreux réseaux professionnels.(Mic)zzaj propose à ce jour des concerts sous casques (L’Histoire de Clara, Danbé, A l’Impossible on est tenu, Sieste sonore), des ciné- concerts, du solo ou quartet (Finis Terrae, Arsenal, L’Homme a la caméra…), un concert documentaire (Clima(x)), des installations photographiques, textuelles et sonores en lien avec un territoire (Les Stéréoscopies sonores) et des projets instrumentaux.

Pierre Badaroux,musicienPierre Badaroux est né en 1969. Il mène un cursus Jazz à l’ENM de Villeurbanne, de Chambéry, et au CNR de Metz.Son désir d’écriture le mène naturellement à créer son premier quartet, IF, dans la mouvance d’un « jazz européen ». Ce travail sera l’une des matières importantes de la résidence qu’il mènera pendant 3 ans avec Catherine Delaunay et Bruno Tocanne avec l’association AGAPES à Lyon, et pendant laquelle il joue avec Louis Sclavis, Régis Huby, Denis Badault, Daunik Lazro, François Raulin, Jean-François Baëz, Lucia Recio...Il entame par la suite un cycle d’écriture mêlant musique écrite, improvisation et musique électro-acoustique pour des projets de cinéma-concert, écrivant pour un quatuor à corde revisité, avec Thierry Balasse, Didier Petit et Olivier Benoit, la musique du film Arsenal d’Alexandre Dovjenko, puis de Finis Terrae de Jean Epstein. Il écrit ensuite une musique pour contrebasse solo et ordinateur pour L’Homme à la camera de Dziga Vertov, puis pour le film Les Aventures du prince Ahmed de Lotte Reiniger, et partage avec Catherine Delaunay la composition pour le court métrage La Fièvre des échecs de Svevolod Poudovkine.Il développe, avec Laurent Sellier, les concerts narratifs sous casques, spectacle à la croisée du concert instrumental, de la pièce radiophonique, et de l’installation sonore. Ils créent ainsi plusieurs spectacles, dont L’Histoire de Clara à partir du texte de Vin-cent Cuvellier, puis Danbé à partir du texte de Aya Cissoko et Marie Desplechin qui tournent dans toute la France. En 2014, il crée Clima(x), un concert documentaire, continuant d’explorer la voie d’une rencontre entre la musique vivante, l’électro-acoustique et la voix parlée.Il écrit par ailleurs pour le théâtre (la Guerre de Robert, texte de Rolande Cause, et Les Juifs, texte de G. E. Lessing, mises en scène d’Olivia Kryger, Une belle histoire, texte de Noëlle Renaude, mise en scène de Thomas Gaubiac), la musique de chan-sons pour Thomas Gaubiac, ainsi que pour des ensembles vocaux, une musique pour une vidéo de l’artiste Blanca Casas-Brulet.Il travaille en trio d’improvisation avec Didier Petit (violoncelle) et Catherine Delaunay (clarinette), et dans les domaines du jazz avec, entre autres, le Grotorkestre, Jean Mereu, Alain Chaleard, Daniel Malavergne, Bruno Angelini, Isabelle Olivier, Da-niel Mille… de la chanson française avec Orphéo Baltazar, anglo-saxonne avec Johan Asherton, de la danse avec la compagnie Thierry Niang, du théâtre pour le spectacle La guinguette a rouvert ses volet (3 nominations aux Molières 2005)...

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Olivia Kryger, comédienneNée en 1969, Olivia Kryger suit le cours du Studio 34, puis soutient une maîtrise d’études théâtrales. Directrice artistique depuis 15 ans de la compagnie Bim Bom Théâtre, elle s’engage dans un travail de troupe comme comédienne et metteur en scène au-tour de projets réunissant des auteurs contemporains et des musiciens-compositeurs. Elle collabore avec la Compagnie Etincelle Théâtre de Karim Houfaïd autour de spectacles et ateliers de théâtre forum, sur les thèmes de l’insertion,la parentalité, la pré-vention de la violence et des conduites à risque, l’audition, la mémoire. Comédienne dans des spectacles du Théâtre Inachevé mis en scène par Micheline Zederman, elle travaille sur des textes de Kleist, Renoir, Grimberg, Aragon, Levin.

Laurent Sellier, musicienNé en 1972, il se forme aux techniques du son et aux musiques électroacoustiques avant d’aborder la composition à partir de 1996. Il compose toujours avec le souci de la narration et du spectacle vivant, et ses musiques trouvent un écho dans le champ du cinéma, de la danse contemporaine ou des arts plastiques. Assistant musical et responsable de la pédagogie à la Muse en Circuit (centre national de création en musique contemporaine) de 2000 à 2007, il continue à développer des collaborations multiples et anime des projets pédagogiques novateurs, notamment l’OrMaDor (Orchestre de Machines et D’ordinateurs) dont la vocation est d’inventer, dans des contextes divers, une manière collective de pratiquer les musiques électroniques.Il a sorti un premier album de chansons intitulé Rien... presque rien.

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« Le concert est organisé avec une parfaite rigueur, le récit sobrement animé de quelques gestes précis, comme on indique une direction. Et le travail du son, en accord avec celui de la voix, est d’une très grande beauté : musique en direct et sons enregistrés permettent à la voix de faire vivre toutes les nuances, et font aussi entrer le spectateur dans une communauté intime unique. La vision naît par l’oreille, vaste et libre. Beauté sans pathos... »THEATRE DU BLOG

« Chaque spectateur écoute en direct et dans l’intimité du casque récit et musique électroacoustique. Outre le talent exception-nel des interprètes (une narratrice et deux musiciens), le dispositif est une expérience unique à vivre .»TELERAMA

« On ressort bouleversé (par son histoire personnelle), transporté (par la forme concert totalement atypique et réussie) et re-boosté (tant cette femme est d’une force mentale et physique incroyable). »THEATRE ET +

la presse en parle

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Hélène DesruesResponsable de la communication

04 92 52 50 [email protected]

contact presse

Billetteriethéâtre la passerelle137 bd Georges Pompidou, Gaptel. 04 92 52 52 52www.theatre-la-passerelle.eu

Mardi 7, mercredi 8 mars à 19h

Tarifs grenatPlein : 22€Réduit : 17€- 26 ans : 12€

Durée : 1h20

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