Tout-en-un

QCM de préadmissibilité ✔ Connaissances générales,

français, mathématiques,raisonnement logique

Épreuves d’admissibilité ✔ Résumé d’un texte et questions ✔ Option au choix

Épreuve d’admission ✔ Entretien avec le jury

Planningsde révision Cours Annales

corrigéesSujets

gratuits en ligne

Contrôleurdes douanesExterne, catégorie B

CONCOURS2015

CONCOURSFONCTIONPUBLIQUENo1

Vuibert

Concours

FONCTIONPUBLIQUE

Méthode

4e édition

• 3 •

Votre concours, votre métier 5

Partie 1 Épreuve écrite de préadmissibilité

L QCM de connaissances généralesMéthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Annales et sujets inédits corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

L QCM de françaisPlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Annales et sujets inédits corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

L QCM de mathématiques Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

L QCM de raisonnement logiqueMéthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Annales et sujets inédits corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

Partie 2 Épreuves écrites d’admissibilité

L Résumé d’un texte portant sur les questions économiques et sociales Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Sommaire

• 4 •

L Option mathématiquesPlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117

L Option comptabilité privée Planning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169

L Option économie Planning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242

L Option droit Programme de l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310

L Option géographie économique Planning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386

Partie 3 Épreuve orale d’admission

L Entretien avec le juryMéthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 398

• 32 •

Annales et sujets inédits corrigés

QCM n° 3Difficulté ✘✘✘ Durée 15-20 min.

Inédit

Questions! On écrit :A. Ce prétendu médecin est, en fait, un escroc.B. Ce soit-disant chirurgien n’est qu’un généraliste. C. Pourquoi se perd-il toujours en conjecture ?D. Sa cote de popularité est au plus bas.E. Pourquoi ne porterait-il pas une cotte de mailles ?

@ Corneille a écrit une pièce de théâtre intitulée : A. BajazetB. AthalieC. Le CidD. Les Plaideurs

# Il en veut. Le mot souligné est :A. un adverbeB. une prépositionC. un pronomD. un articleE. une conjonction

$ Quelles sont les formes verbales correctes ?A. Il jetteB. Il appelleC. Il interpelleD. Il étiquette

% Qui a écrit Thérèse Desqueyroux ?A. Henry de MontherlantB. François MauriacC. André MalrauxD. Patrick Modiano

^ C’est une personne cyclothymique :A. qui connaît des périodes d’excitation et des périodes de dépression. B. qui est spontanée.C. qui est débonnaire.D. qui étudie les cycles de la lune.E. qui est routinière.

& Quels sont les termes qui sont masculins au singulier, féminins au pluriel ?A. délice

B. amourC. enfantD. orgue

* Consuelo est le personnage éponyme d’un roman de :A. Georges SandB. ColetteC. Nathalie SarrauteD. Céline

( Parmi les propositions suivantes, quel est le nombre exact de verbes mal orthographiés ?agglomérer, agglutiner, aggraver, aggréer, aggré-ger, aggresser, agguicher.A. UnB. DeuxC. TroisD. QuatreE. Cinq

BL Quel est le nom féminin ?A. tentaculeB. ivoireC. abysseD. ébène

BM La pharmacopée est :A. l’ensemble des produits vendus en pharmacie. B. l’ensemble des médicaments.C. le caducée des pharmaciens.D. l’ensemble des étudiants en pharmacie.E. la durée de vie d’un médicament.

BN Qui a créé le personnage du colonel Chabert ?A. André GideB. François MauriacC. Honoré de BalzacD. Colette

BO Quels sont les participes passés incorrects ?A. Elle s’est cassée le poignet lundi dernier.B. Elles se sont engouff rées à sa suite.C. Ils se sont longuement parlé au téléphone.D. Les idioties se sont succédées dans sa bouche.E. De ces textes, il s’en est insp irés.

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QCM 3

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BP Quelles sont les phrases incorrectes ?A. Plus d’un enseignant, plus d’un étudiant sou-haite que ce concours soit annulé.B. Comptes-tu laisser ta chambre telle que ?C. Plus d’une souhaitera se reposer.D. Il est des plus difficile de réussir.E. Telle un fœtus, elle s’est recroquevillée.

BQ Quels sont les termes de couleur incorrects ?A. des chaussettes safrans B. des chaussures marrons C. des ongles pourpresD. des bouches incarnats E. des foulards turquoise

BR Il a plu pendant toute la nuit. Le mot souligné est :A. un adverbeB. une conjonction de coordinationC. une conjonction de subordinationD. une prépositionE. un nom commun

BS Lequel de ces écrivains n’a pas vécu au XXe siècle ?A. Eugène IonescoB. Georges BernanosC. Paul ClaudelD. Arthur Rimbaud

BT Quelles sont les formes verbales correctes ?A. Elle disparaîtB. Manges-en !C. Goûtes-yD. Vas-y

BU Un acronyme est :A. une périphraseB. un poèmeC. un sigleD. une introductionE. un calembour

CL Qui a écrit Du contrat social ?A. François RabelaisB. MontaigneC. Jean-Jacques RousseauD. Montesquieu

CM Quels sont les mots composés correctement orthographiés ?A. des pommes de terreB. des points de vue

C. des chauffes-biberonsD. des coupe-ventE. des libres-services

CN On écrit :A. arborigène B. ragaillardirC. avortif D. pantomine E. dilemme

CO Repérez les phrases incorrectes.A. Ma grand-mère a l’air fatigué.B. Ces vieillards ont l’air bossu. C. Sa tante a l’air déçue.D. Cette fille a l’air enceinte.E. Sa chevelure a l’air gras.

CP Laquelle de ces œuvres n’est pas d’Alexandre Dumas ?A. CaligulaB. PantagruelC. Le Maître d’armesD. Les Trois Mousquetaires

CQ Un parangon est : A. un maîtreB. une terreC. un privilègeD. un modèleE. un chaperon

Corrigé n° 3! A, D et E (soi-disant : adj. invariable ; se perdre en conjectures). @ C (Athalie, Bajazet et Les Plai-deurs sont des tragédies de Racine). # C (pronom adverbial ou personnel). $ A, B, C et D (Certains verbes en -eter, comme jeter, redoublent leur t à l’indicatif présent, au subjonctif présent, à l’impé-ratif présent – 1re et 2e pers. du pluriel exceptées –, à l’indicatif futur simple et au conditionnel pré-sent – à toutes les personnes  ; d’autres, moins nombreux, ne le redoublent pas, apprenez-les  : acheter, bégueter, caqueter, corseter, crocheter, se duveter, fileter, fureter, haleter, racheter). % B. ^ A. & A, B et D (On écrit, par exemple, un amour enfantin, des amours enfantines). * A. ( D (agréer, agréger, agresser, aguicher). BL D. BM B. BN C. BO A, D et E (s’est cassé, se sont succédé, s’en est inspiré  ; retenez que le p. passé des

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QCM 2

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* D. D'un point de vue numérique, les égalités n'on aucun sens, ce qui signifi e qu’il faut chercher autre chose. Le premier terme des égalités est à écrire en lettres et le second terme correspond à la place dans l’alphabet de l’initiale du mot.13 = 20 : 13 commence par un T qui est la 20e lettre de l’alphabet.9 = ? : 9 commence par un N qui est la 14e lettre de l’alphabet.

(  B. Chaque combinaison alphanumérique est composée de quatre chiff res suivis de deux lettres. La somme des deux premiers chiff res

donne la place dans l’alphabet de la première lettre, et la somme des deux derniers chiff res indique celle de la seconde lettre.6392IK : 6 + 3 = 9 et 9 + 2 =11 ; I et K sont respectivement les 9e et 11e lettres de l’alphabet.Selon ce principe, la réponse b devrait avoir comme lettres HK et non HJ.

BL D. Pour chaque fi gure, il y a un trait par- dessus. Ce dernier correspond à un axe de symé-trie, permettant de séparer la fi gure en deux moi-tiés superposables, sauf pour la réponse d. Pour la fi gure d, l’axe de symétrie serait vertical.

QCM n° 2Difficulté ✘✘✘ Durée 15-20 min.

Inédit

Questions! Quel est le nombre manquant ?

FRANÇOIS = 13

JEAN= 6

ALBERT= 10

JACQUES= 11

FLAVIE= ?A. 6B. 8C. 9D. 10E. 13

@ Trouver le nombre manquant :A. 19B. 31C. 38D. 41E. 60

# Quelle figure complète la série ci-dessous ?

?

A.

B.

11

59

52

18

24 16

23 ?

➥

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Annales et sujets inédits corrigés

C.

D.

E.

$ Quel groupe de nombres complète la série ?

1

1

4

8

5

15

3

12

?

?

A. B. C. D. E.

6

30

7

21

2

8

8

48

9

36

% Compléter la série :1 A 3 C 6 F 10 J 15 O ? ?A. 9 EB. 17 RC. 21 UD. 24 LE. 30 T

^ Compléter le tableau :

4 5 7

9 1 6

3 10 ?

A. 2B. 3C. 5D. 6E. 8

& Quel est le nombre manquant ?QUARTIER : 18COMMUNE : 5CANTON : 14DÉPARTEMENT : 20PAYS : ?A. 16B. 3C. 25D. 19E. 12

* Quel est le domino manquant ?

A. B. C. D. E.

( Trouver les nombres qui complètent la série :7 5 10 8 16 14 ? ?

A. 28 26B. 12 22C. 18 36D. 28 30E. 44 42

• 58 •

Méthodologie et

conseils

1. Programme Il n’y a aucun programme clairement identifié pour cette épreuve. On peut par là même supposer que le contenu attendu est proche de celui d’un enseignement, d’économie principalement, en licence 1 et licence 2 en université. Ainsi, pour vous préparer à cette épreuve, vous pouvez travailler sur des ouvrages universitaires de cours, en insistant particulièrement sur les aspects de politique économique ainsi que sur la dimension internationale.

2. Méthode, un travail étape par étape L’épreuve d’admissibilité n° 1 peut également se décomposer en trois parties dis-tinctes, l’ensemble devant être traité en trois heures :

– le résumé d’un texte ;– l’analyse de ce texte à travers des questions posées sur le texte ; plus précisé-ment, deux types de travaux de nature différente peuvent vous être demandés : la définition de quelques mots importants ou d’expressions significatives du texte d’une part et un questionnement directement en rapport avec le texte pour évaluer votre niveau de compréhension du support documentaire d’autre part ;– enfin, l’expression d’un avis personnel sur la thématique soulevée par le texte, à travers la construction d’une réflexion argumentée.Ainsi, comme on le voit, cette épreuve est exigeante, car elle fait appel à des

qualités multiples de la part des candidats :– capacité d’analyse et de synthèse d’un document ;– maîtrise du vocabulaire économique de base ;– aptitude à analyser une phrase « codée » d’un document ;– capacité à développer une argumentation cohérente, convaincante et person-nelle sur un sujet qui peut être relativement « technique ».

Incontestablement, la réussite à cette épreuve exige à la fois une solide prépara-tion et une parfaite maîtrise de la méthode afférente à l’épreuve.

A. Le résumé du texteRésumer un texte n’est pas chose facile, car cela exige au préalable de bien définir ce qu’est véritablement le « résumé ». En réalité, le résumé n’est ni une synthèse, ni une analyse :

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Méthodologie et conseils

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– Le résumé d’un texte reste très fidèle au texte, toujours unique ; il en suit l’ordre, mais présente l’ensemble des idées de manière plus condensée, en ne retenant que le « principal » et en expurgeant l’« accessoire », mais en général en tentant de conserver la structure originale du document. Dans cet exercice, le candidat ne peut ni exprimer ses idées personnelles (il reste « enfermé » dans la logique intellectuelle de l’auteur), ni paraphraser le document, car il pourrait alors contrarier la pensée de l’auteur.– La synthèse d’un texte (ou plus précisément d’un ensemble de textes, c’est-à-dire d’un « dossier documentaire ») conduit le candidat à présenter, visiter, exprimer les pensées contenues dans le(s) document(s) de manière plus « ra-massée », cela sans nécessairement en conserver la (les) structure(s) d’ensemble. Dans un tel exercice, l’objectif est de s’assurer aussi que le candidat peut expri-mer, de manière concise, les idées principales exprimées par l’auteur du (des) document(s).– L’analyse d’un texte, quant à elle, conduit le candidat à prendre du recul par rapport à ce texte, afin d’en d’étudier la structure, la cohérence, la logique in-terne, les transitions entre les différentes idées. Dans une analyse, il s’agit de décrire la façon dont l’auteur du document analyse les idées, caractérise l’écri-ture, le style, et de tenter d’identifier les intentions de l’auteur.Pour réussir cette épreuve, il convient de suivre une méthode rationnelle, qui

consiste à effectuer, dans un premier temps un survol rapide du texte, puis, dans un deuxième temps, une lecture attentive et, enfin, une réflexion plus précise sur le texte proposé.

Le survol du texte : ce survol rapide doit répondre à plusieurs objectifs ; il doit permettre en effet :

– de se faire une idée sur la thématique du sujet : certains sujets sont descriptifs, d’autres techniques, d’autres encore théoriques ; la manière de résumer le docu-ment dépend bien évidemment de sa nature profonde ;– d’effectuer un travail d’identification du texte : ce document est-il économique, réglementaire, technique, journalistique ? Renferme-t-il des données statistiques regroupées sous forme de tableaux, d’histogrammes ? Dispose-t-on de schémas, de dessins ? Quand ce document a-t-il été rédigé et / ou publié ?– d’opérer un premier tri, au sein du texte, entre l’essentiel et l’accessoire.Une lecture attentive, soutenue, du texte : elle doit permettre de rechercher le

plan du résumé. C’est ici que réside la principale difficulté de l’exercice ; le candidat doit en effet pouvoir :

– dégager en quelques secondes la structure du texte, c’est-à-dire repérer l’in-troduction, le développement des principales idées (le « cœur » du document), ainsi que la conclusion ; si le document ne présente pas une structure visuelle, essayez de la retrouver, en hiérarchisant, sur le document lui-même, les parties et les sous-parties ;– résumer en quelques mots la thèse défendue par l’auteur du texte, ainsi que la progression de sa pensée, s’il y en a une ;– sélectionner attentivement les parties essentielles du texte, en s’assurant néan-moins que les idées laissées de côté sont bien marginales dans le traitement du document ;

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Annales

corrigéesSujet n° 1

Difficulté ✘✘✘ Durée 3 heures

Branche des opérations commerciales et d’administration

générale, 2014

Le retour du made in France

Le « made in France » était l’un des thèmes phares de la dernière campagne présidentielle. À l’heure où le taux de chômage grimpe en flèche, la produc-

tion et la consommation locales s’avèrent indispensables pour relancer l’écono-mie du pays, mais pas seulement …

Le « made in France », qu’est-ce que c’est ? Il est actuellement difficile de répondre à cette question tant la frontière entre les entreprises françaises qui fabriquent leurs produits à l’étranger et les sociétés internationales implantées dans l’Hexagone est floue. Ainsi, la Mégane II de Renault, conçue à Curitiba au Brésil, est-elle plus ou moins française qu’une Toyota Yaris construite à On-naing, près de Valenciennes ? Retour sur le phénomène …

« Mode » in FranceLe « made in France » est devenu une mode. Les marques de luxe ne sont

plus les seules à profiter des petites mains françaises : de nouvelles entreprises du textile encouragent l’artisanat national.

Si le coût de fabrication reste plus conséquent dans l’Hexagone que dans les pays du Maghreb ou de l’Asie, les frais de transport, la qualité des finitions et du suivi de production rééquilibrent à peu près le chiffre d’affaires.

Le prêt-à-porter n’est pas la seule branche à pratiquer le chauvinisme. Certains domaines restent l’affaire des Français, comme les cosmétiques, le vin ou le fro-mage. Face à la tendance, d’autres entreprises, installées à l’étranger depuis plus ou moins longtemps, relocalisent une partie de leurs usines sur notre territoire.

C’est le cas de l’enseigne Rossignol qui fabrique désormais ses paires de skis junior à Sallanches en Haute-Savoie, alors qu’elles étaient assemblées il y a quelques années à Taïwan.

Consommer localLa différence de prix entre un produit français et étranger se situe autour de

20 à 25 %. Un écart que le consommateur est prêt à accepter si le résultat est de qualité, surtout dans l’alimentaire. Car consommer local, c’est aussi prendre soin de la planète et de sa santé.

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Sujet 1

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Acheter des aliments fabriqués près de chez soi amène le « locavore » (c’est comme ça qu’on l’appelle) à respecter le cycle des saisons et à limiter l’ajout d’additifs ou de colorants dans sa cuisine.

La demande est telle que les distributeurs y ont vu un nouveau public à cibler. Ainsi, La Fabrique Hexagonale et La Belle Échoppe, par exemple, réunissent sur leur site internet une vitrine de sociétés 100 % françaises, tous marchés confon-dus. Depuis mai 2011, le label Origine France garantie informe le consommateur sur la provenance des produits qu’il achète et valorise les entreprises prônant la production nationale.

La démondialisationLe patriotisme économique est l’une des solutions avancées par les hommes

politiques pour contrer la flambée du chômage. Si davantage de produits étaient fabriqués dans des usines françaises, le pays aurait sans doute besoin de plus de main-d’oeuvre, ce qui relancerait l’économie. Mais pas forcément …

Alors qu’aujourd’hui un salarié français sur quatre travaille pour une société étrangère, il serait dangereux de se passer des avantages de la mondialisation. En effet, de nombreux domaines ne sont pas le fort du pays, notamment l’électronique.

D’autre part, il est important de différencier les termes « fabriqué », « assem-blé » et « conditionné » en France, car l’amalgame est facile et trompeur. Une loi sur un nouvel étiquetage et une meilleure visibilité des origines des composants pourraient bientôt clarifier leurs définitions. Le total « made in France » devra donc attendre…

L’est éclair, publié le 10/01/2013.

Questions! Résumez le texte en 200 mots (un écart de plus ou moins 10 % est toléré). Vous indiquerez à la fin de votre résumé le nombre exact de mots qu’il comprend.

@ Définissez et expliquez les mots ou expressions suivants (soulignés et en gras dans le texte) :- thèmes phares- chauvinisme- prônant- contrer- amalgame.

# Répondez aux questions suivantes :

a) En quoi le « made in France »1 est-il un phénomène de mode ?

b) Quels sont les avantages à produire et consommer localement ?

c) Pensez-vous que l’origine d’un produit est l’un des critères que les consommateurs prennent

en compte en période de crise économique ?

1. Fait en France

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Le cours

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1 | Les politiques économiques de régulation

Les États sont amenés, dans un souci de régulation de l’activité économique, à mettre en place des politiques appropriées. Il convient de traiter des deux grandes politiques, à savoir la politique budgétaire d’une part (1) et la politique monétaire d’autre part (2).

1. La politique budgétaireLa politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l’État (A) comme un ins-trument de régulation conjoncturelle (B). Cependant, l’« arme » budgétaire est au centre de nombreux débats qui en relativisent la portée (C).

A. Le budget de l’État Le budget de l’État, devenu loi de finances initiale une fois voté par le Parlement, présente l’ensemble des recettes et des dépenses des différents ministères pour une année civile. Par son montant, ses orientations et ses applications, le budget de l’État constitue un véritable enjeu politique.

a. Les recettes budgétairesPour l’essentiel, les ressources budgétaires de l’État font partie des prélèvements

obligatoires sur les stocks et les flux de richesses créées. On distingue les prélève-ments fiscaux ou impositions de toutes natures des cotisations sociales qui, elles, offrent un droit à une contrepartie (les prestations sociales). Les prélèvements obli-gatoires par bénéficiaire sont généralement présentés en % du PIB.

Habituellement, on distingue, pour l’ensemble des administrations publiques, trois catégories d’impôts :

– les impôts sur la consommation : on les appelle aussi impôts indirects car ils ne frappent pas directement les revenus ou les patrimoines, mais sont perçus à l’occasion d’actes de vente réalisés par des assujettis ou par des redevables

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1 | Les politiques économiques de régulation

partiels (sur une partie des ventes) ou encore par des redevables bénéficiaires de régime de franchise (forfait de taxe à collecter). En France, les impôts indirects sont d’abord constitués par la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) puis les impôts indirects plus spécifiques ou « accises » (droits de consommation sur les tabacs, les alcools, taxe intérieure sur les produits pétroliers) ; – les impôts sur les revenus : ils comprennent essentiellement les impôts sur les revenus personnels des ménages (salaires ou autres revenus), les plus impor-tants, l’impôt sur le bénéfice des entreprises avec ses conséquences en termes de concurrence fiscale, les retenues à la source et les prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et la taxe sur les salaires ; – les impôts sur la fortune et le patrimoine : il s’agit essentiellement ici de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et des droits de mutation (principale-ment les droits de succession).

b. Les dépenses budgétairesLes dépenses de l’État se répartissent entre les dépenses des services de l’État (ré-munération des fonctionnaires, charges sociales et pensions) et de matériel, les dé-penses d’interventions sociales (concours à la Sécurité sociale, versement du RMI ou de l’allocation pour adulte handicapé), économiques (en faveur de l’emploi, du logement) et les dépenses diverses (subventions aux collectivités locales, actions culturelles et éducatives, formation professionnelle). À ces dépenses s’ajoute la charge de la dette publique.

Depuis le 1er janvier 2006, la loi organique sur les lois de finances, la LOLF, a conduit à réorganiser le budget, et principalement le volet dépenses. Désormais, à une logique de fonctions est substituée une logique de missions et d’objectifs. Dans le cadre de la LOLF, les crédits gouvernementaux sont spécialisés par programmes (au nombre de 120).

c. Le solde du budget La confrontation entre les recettes et les dépenses de l’État permet de dégager un solde, le solde du budget. Lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses, le budget est excédentaire ; à l’inverse, lorsque les recettes sont inférieures aux dé-penses, le budget accuse un déficit, que l’État doit financer ; les modalités de ce financement sont variées.

Le déficit budgétaire se différencie du déficit public, car il n’englobe pas le solde des recettes et des dépenses des collectivités locales et de la Sécurité sociale. Il équivaut au besoin de financement de l’État et se traduit par le montant des emprunts nouveaux qu’il doit contracter au cours de l’année. Les lois de finances peuvent prévoir un déficit et autoriser l’État à emprunter à hauteur de ce besoin de financement.

B. Les mécanismes de la politique budgétaireD’une manière générale, la politique budgétaire recouvre l’utilisation des dépenses et des recettes des administrations publiques pour la régulation du rythme de l’acti-

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Méthodologie et

conseils

1. Présentation de l’épreuveL’épreuve de l’oral de contrôleur des douanes (branche opérations commerciales et surveillance) est constituée d’un entretien avec un jury. Ce dernier va apprécier les motivations et l’aptitude à exercer des fonctions au sein du ministère de l’Économie et des finances et surtout au sein de la douane. L’entretien passe par une introduc-tion consistant en une présentation par le candidat de son parcours.

Le jury, tout d’abord, est constitué en règle générale de 3 à 4 agents des douanes du grade minimum du corps postulé. Cela signifie que le jury sera composé d’agents ayant au moins le grade de contrôleur. Un président de jury (cadre supérieur des douanes) en est le pivot. Les membres du jury sont donc tous fonctionnaires des douanes en activité et viennent de métiers divers (rédacteur, enquêteur, chef de service…) et des deux branches de l’administration (surveillance et opérations commerciales).

L’entretien, ensuite, implique un échange entre le candidat et les membres du jury, qui, tour à tour, vont poser des questions liées soit à l’actualité (économique, sociale, financière), soit aux éléments mis en relief dans la présentation du candidat, soit amenant une réflexion à partir de mises en situation.

Le jury, enfin, s’attache à vérifier l’aptitude du candidat à exercer des fonctions de contrôleur des douanes (quels traits de personnalité, quels qualités ou défauts…). Mais le jury va aussi se pencher sur la motivation du candidat à entrer et dans la fonction publique et dans la douane en particulier (connaît-il l’administration pour laquelle il postule ? A-t-il envisagé toutes les facettes de ses futures fonctions – par exemple l’encadrement d’équipes de travail, les fonctions postées de nuit, a-t-il le goût des chiffres…).

2. Planning de révisionAfin de présenter l’oral avec toutes les chances de son côté, il est nécessaire de se

préparer plusieurs semaines à l’avance. L’exercice de l’entretien est à la fois simple et complexe :

- simple car il dure peu de temps (25 minutes), il ne nécessite pas de révisions intenses et en règle générale les questions de culture générale pure (l’art mo-derne, l’histoire du Moyen Âge, la littérature russe…) sont peu développées. Les jurys s’orientent plus vers la recherche de qualités humaines, d’ouverture d’esprit sur le monde contemporain, de réflexion ou d’analyse par le biais de mises en situation ;

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Méthodologie et conseils

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- complexe car les erreurs à l’oral sont rédhibitoires, les positions annoncées par les candidats sont prises en compte immédiatement, d’où ils doivent être prudents, relativement neutres, réfléchis ou posés dans les réponses. Les candi-dats sont aussi confrontés à un stress important, endogène c’est-à-dire lié à leur personnalité (timidité) ou exogène c’est-à-dire lié à l’environnement (questions déstabilisantes du jury, contexte de l’épreuve) ;Enfin la forme (le non-verbal : attitude, mimiques…) reste un critère de base

dans cette compétition.

L La préparation à l’oral à J-quelques mois.Il est important de ne pas attendre de recevoir les résultats de l’admissibilité pour entreprendre quelques révisions ou un travail de comportement. Les 2 ou 3 mois précédents doivent permettre de s’intéresser aux connaissances nécessaires pour faire face aux jurys (économie, finances publiques, droit de la fonction publique…). Sur un plan plus comportemental, n’hésitez pas à prendre la parole en public en toutes circonstances en veillant à votre vocabulaire, à la clarté de votre discours, à votre gestuelle…

L La préparation à J-1 mois.Apprenez par cœur des points fondamentaux liés aux connaissances inévitables. Créez des fiches pratiques pour intégrer rapidement des informations sur le minis-tère de l’Économie et des finances, sur la DGDDI, sur les métiers de la douane (par exemple quelles sont les taxes perçues par la douane, quelles sont les grandes missions de la douane…)

Continuez à vous entraîner à parler en public. Il est important de limiter au maximum le stress qui arrivera le jour J. Si vous le pouvez, enregistrez-vous (la voix mais aussi l’image) et « regardez-vous parler ». N’hésitez pas à demander conseil à votre entourage (vous voit-on timide, exubérant, agressif, inexpressif ? Tout ce qu’il faudra éviter à l’oral du concours !).

L La préparation à J-1 semaine.La semaine précédant l’oral doit être mise à profit afin de préparer le déplacement (l’oral de contrôleur des douanes se déroule à l’École Nationale des Douanes de Tourcoing – siège de la direction du recrutement). Il convient également de suivre l’actualité récente (lisez la presse, suivez quelques émissions économiques ou poli-tiques…). Il sera enfin opportun de revoir le CV.

3. Conseils pratiquesQuelques points sont à prendre en considération sur la forme à l’oral ; même si « le naturel revient au galop », efforcez-vous de maintenir une tension pendant l’oral, c’est-à-dire gardez à l’esprit pendant cet exercice tous les éléments qui pourraient vous nuire (un stress immaîtrisable, l’oubli de saluer le jury en partant, un com-portement inadéquat, une diction confuse…). C’est la difficulté principale de l’oral que d’être attentif au fond sans négliger à aucun moment de la ½ heure, la forme.

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