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confi-danse n°4

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Le numero 4 du magazine de la confédération nationale de danse

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Le printemps arrive, le printemps de la danse est là avec

l’éclosion des concours et l’émergence des

lauréats des sélections des Régions.

C’est également avec l’Ascension, le Concours

National qui cette année est organisé à Biarritz par

la Région Bordeaux-Aquitaine.

La CND est toujours vigilante concernant la défense de

la profession, soucieuse de l’intérêt des enseignants, in-

tervenants et danseurs afin de les aider à être entendus

auprès des pouvoirs publics.

Les difficultés dues à la crise et au pouvoir d’achat obli-

gent les familles à réduire les dépenses sur les activités

des enfants et notamment des jeunes.

Les missions de la CND ne sont pas encore touchées

et nous espérons que dans l’avenir, nos jeunes fran-

çais pourront toujours en matière de pratique amateur,

fréquenter les établissements chorégraphiques.

L’espoir, l’espérance, la solidarité sont des valeurs qui

sont celles qui conduisent les responsables de la CND

à cette unité afin de préserver les relations humaines,

familiales et conviviales.

La CND est une grande famille qui sera toujours à

l’écoute des générations qui par la pratique de l’Art

Chorégraphique trouveront équilibre et sérénité.

Le Président National

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Confi-danseRoute de la césarde13480 CABRIESTel : +33(0)9 61 03 59 65Fax : +33(0)4 42 64 19 11E : [email protected] www.confi-danse.com

Numéro 04 Mai 2009

Directeur de la publicationNicolas PerrotGraphisme /MaquetteDamien FournierPhoto couvertureMatthieu PicciModèle couvertureLaure GeorgesPhotographe Jérôme, Julien, Remi Dallaporta (sud reportage)Matthieu PicciPublicité Nicolas Perrot

Merci pour votre soutient, sympathie et votre collaboration :Yvon Strauss, Maïthé Vestri, tous les prési-dents de région ainsi que leurs collaborateurs, les bénévoles de la CND, les adhérents de la CND, Sud reportage, Youssef, Coralie, fanny, Marie-claire, Hervé, Loriane, Matthieu, Noémie, Lois, La famille à Dam’s, Chëby, Reno, Marie-Paule, Djef, Céline, Gilles, Jony, Liam, Nolan, Patrice, Martine CC, Christelle p, Virginie V, Maurice….

Confi-danse est un magazine gratuit, éditée par la SARL « APICOM » route de la césarde 13480 Cabries(France).La rédaction n’est pas responsable des textes et des photos publiées, qui en-gagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Les documents ne sont pas rendus et leur envoi implique l’accord de leurs auteurs pour leur publication. Toute reproduction de texte sans l’accord expresse de l’éditeur est interdite.

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9L’actu des régionswww.confi-danse.com

ANNE MARIE PORRAS a toujours su ce qu’elle vou-lait faire de sa vie : dès l’âge de 6 ans elle affirmait que son avenir serait dans la danse. Elle s’est don-née les moyens d’assouvir ses désirs mais aussi ses plaisirs. Un enseignement de plusieurs années, plu-sieurs spécialisations auprès de Maitres de Danse aux USA ont tracé son chemin. : classique, mod-erne, jazz, danse ethnique, tous les courants ont fructifié ses attentes. Une fois professeur, Anne ma-rie Porras enseigne en Allemagne et Bruxelles, puis l’envie de fonder son propre centre prend le dessus, sa passion, UNE DANSE DU MONDE , elle crée EPSEDANSE .Le reflet de cette école : tous les cou-rants sont représentés. Cinq ans après, elle fonde sa compagnie qui s’enrichit au fil du temps, suces-sion de belles histoires, de renc ontres, d’échanges sans cesse renouvelés. La danse est toute sa vie quel qu’en soit le courant et d’où qu’il provienne. Se prendre à toutes les inspirations, se parer de la nature, source inépuisaable, avec une règle : rien ne va de soi et rien n’est jamais acquis. Le travail se règle chaque jour comme du papier à musique sans perdre l’essentiel : LA JOIE DU MOUVEMENT, la projection dans l’espace, aller à l’intérieur de soi, canaliser les énergies, palper la joie, le souffle dans un univers poétique empreint de mystères. Elle s’est donnée des ailes et déterminée à tirer du bonheur de tout, son espace est une danse physique et engagée dans une vi-talité contagieuse et une détermi-nation qui ne cessera jamais.

Confédaration Nationale de Danse

Confédération Nationale de DanseHôtel de ville - 13510 EGUILLES - FRANCE

secrétariat : 04.42.92.55.07 - fax : 04.42.77.84.39direction : 06.09.97.14.45

Entrée dans la danse dès son enfance et après un parcours de gymnaste à un haut niveau, Josyane Bardot s’est consacrée à sa passion : la danse. Les rencontres humaines et artistiques avec de grands artistes, chorégraphes, et pédagogues tels que parmi d’autres, Yuriko, Betty Jones, Matt Mattox, Patrice Valéro, Anne Marie Porras, Peter Goss lui permettent de se perfectionner en danse jazz et moderne. Elle sera attirée par la suite par la danse contemporaine, le contact improvisation et se formera à ces techniques. Elle danse en compag-nie, puis crée une École de danse à Issoudun dans l’Indre avant de prendre la direction de l’École mu-nicipale de danse de Clermont Ferrand. Au-delà de ses fonctions institutionnelles elle s’investit particu-lièrement dans le soutien à la reconnaissance de la danse hip hop à travers des actions valorisant les jeunes et la créativité de ce mouvement culturel. En 1988, elle met en place en Auvergne l’une des premières Fédérations Régionales et participe en 1990 avec Monsieur Yvon Strauss à la création de la Confédération Nationale de Danse. Convaincue que toute pratique artistique et plus particulière-ment la danse participe à la construction de la per-sonnalité de l’individu, à son épanouissement, à sa relation au monde et aux autres, Josyane Bardot s’implique avec dynamisme et enthousiasme dans

la promotion et le rayonnement de la danse, à Clermont-Ferrand, dans sa région en Auvergne et au sein de la Confédération Na-tionale de Danse.

JOSYANE BARDOT ANNE MARIE PORRAS

Les Vices-Presidentes de la Conférération Nationale de Danse

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Présidente CND AQUITAINEEvelyne BOISSOLLES24 Av Saint-Armand33200 [email protected]

Aquitaine

Notre concours régional s’est déroulé comme chaque année à l’Espace Culturel du Pin Galant, près de Bordeaux. 664 passages et près de 900 danseurs nous ont fait l’honneur de rejoindre notre Confédération pour se mesurer artistiquement de-vant un jury particulièrement attentif et surpris par le niveau des candidats de la Région Aquitaine. 200 premiers prix ont été distribués qui vont à présent affronter l’épreuve reine du Concours National que nous avons le plaisir d’organiser en 2009.

Le concours national se déroulera, ainsi que nous l’avions annoncé, dans la belle Ville de Biarritz. D’ores et déjà, nous remercions les partenaires qui nous ont réservé lors de l’annonce de notre projet, un accueil des plus chaleureux ; bon présage pour l’organisation du concours, qui se tiendra donc au Théâtre de la Gare du Midi, les 21 – 22 et 23 mai prochains. Trois journées qui devraient s’annoncer des plus chargées, puisque tous les premiers prix de chaque région de France et Outre Mer, ainsi que de Belgique, d’Espagne, semblent bien décidés à nous rejoindre et faire que ce concours soit plus que jamais, le rassemblement de jeunes danseurs bien décidés à défendre les couleurs de leurs régions, de leurs écoles de danse, et de recueillir les récom-penses de leur travail. Une équipe de près de 100 bénévoles a été constituée, et sera à la disposition des danseurs, des jurés, des Présidents de Ré-gions et des accompagnants pour faire de ce con-cours une belle aventure. Le Ballet Biarritz Thierry Malandain nous fera l’honneur de deux spectacles. L’association Handidanse nous rejoint également cette année. Elle présentera des candidats dans le cadre de son propre concours qui se tiendra le jeudi 21 mai. Un spectacle sera aussi offert par cette organ-isation, afin de démontrer que son propos artistique rejoint tout à fait celui des danseurs valides.Outre la Ville de Biarritz et les Ballets Biarritz, notre projet est

soutenu par d i f f é ren t s partenaires, tels que la Caisse des Dépôts et C o n s i g -n a t i o n s , et vient d’obtenir le prix de la

Fondation Sociétariat Banque Populaire. De nom-breux prix spéciaux seront attribués et outre la Coupe du Président de la CND, un trophée sera re-mis par M. Thierry Malandain.Enfin, notre site internet http://confederaquitaine.free.fr est à la disposition de tous les participants afin qu’ils y trouvent tous les renseignements con-cernant les accès, les hébergements possibles, les horaires de passage, le programme du concours.Ce concours National 2009 est pour notre région, un challenge extrêmement motivant que nous espérons relever grâce au soutien et à l’engagement de tous nos bénévoles, de tous les participants et partenaires. D’avance, un grand Merci à tous.

La Présidente Evelyne BOISSOLLES

La région Aquitaine acceuillera le concours national

© Sud Reportage

© Sud Reportage

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Auvergne

Présidente CND AUVERGNEJosyane BARDOT47 av Jean Jaurés63500 [email protected]

C’est le Printemps de la Danse dans notre région depuis le 22 mars, jour du premier spec-tacle au profit de l’association RETINA, à cette occasion les écoles se sont mobilisées et ont présenté 34 ballets, le pub-lic nombreux a pu apprécier les différentes créations interpré-tées par des danseurs de tout âge et de tout niveau. Cette manifestation s’est déroulée avec succès grâce au soutien

de la ville de THIERS, permettant à l’association RETINA de bénéficier de l’intégralité de la recette et de la bonne volonté des danseurs et professeurs de notre Région.

Comme pour toutes les autres régions notre con-cours organisé les 4 & 5 avril, est un temps fort, qui permet aux écoles et aux danseurs de montrer l’aboutissement de leur travail personnel et collectif, devant un jury de professionnel de la Danse. Cette année davantage de passages, de nouvelles écoles, et une nouvelle organisation.,36 premiers Prix se di-rigeront vers BIARRITZ les 21.22 et 23 mai.

Le stage de Pâque qui a commencé le 6 avril n’a pas donné de répit à 157 danseurs assidus jusqu’au 9 avril 2009, les professeurs et chorégraphes invités sont : Jacques BEGON, Natacha CROUZET, Daniel

HEULINE et Thierry LAFFONT.Les Rencontres Dansées ont eu lieu le 10 avril à la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand, c’est dans un esprit de partage que ce déroulent celles-ci, chacun rivalise pour se surpasser et offrir à tous, parents et amis, le meilleur de lui-même.

20ans d’âge pour notre fédération et toujours cet engouement des professeurs, danseurs et des bé-névoles pour que la DANSE vive et anime notre ter-ritoire.A tous MERCI et rendez vous dans un an.

Le Printemps de la Danse

Bretagne

Présidente CND BRETAGNENicole LEQUAY12 rue Georges Caldray56000 [email protected]

Une règion qui se porte bien.Plus de 863 candidats ont participè au concours CND et PETIT’S ETOILES: 752 Passages de nombreux solos et groupes ont ete primès, 761 prix participeront au concours na-tional.Un grand merci à notre Président National qui avait fait le déplacement en qualitè d’observateur, un merci tout special a tous nos benèv-oles qui se mobilisent pour que tout se passe dans les meilleures conditions.Cette année encore nous avons le plai-sir d’offrir a tous nos candidats un stage qui se deroulera les 3et 4 Juillet.

Présidente CND BRETAGNENicole LEQUAY

© Sud Reportage

© Sud Reportage

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12 L’actu des régions www.confi-danse.com

Présidente CND BourgogneRachel BEUQUE-MIGUET19 rue des Chenevières21850 St [email protected]

Bourgogne

Notre 6ème Concours Régional s’est très bien déroulé, les 21 et 22 février 2009, au Palais des Congrès, à Dijon. Les candidats, le public et le jury ont été heureux de ce moment partagé de danse.L’organisation remercie tout le monde et donne ren-dez-vous à tous pour l’année prochaine.

6ème Concours Régional

Franche-Comté

Présidente CND Franche ComtéLydiane GAVANDCentre Social2 rue de Pavigny39000 [email protected]

C’est avec une certaine appréhension que nous avons organisé notre deuxième concours, en faisant le choix du prestigieux Théâtre de Dole. Et c’est avec fierté que nous pouvons dire qu’il à été un réel succès ! Nous avons pratique-ment rempli la salle et le spectacle proposé était à la hauteur de ce lieu historique magnifique.Le concours D’ans’Am a permis la remise d’un premier Prix à l’unanimité et de cinq premiers Prix.Le concours C.N.D. quant à lui, a permis deux pre-miers Prix avec félicitation du jury, dont un à une jeune candidate malentendante présenté par l’association « Handidanse National », dont la prestation remar-quable a ému l’ensemble des personnes présentes à ce concours. Ont été décernés également deux premiers Prix à l’unanimité et quatorze premiers Prix.Environ 130 jeunes danseurs et danseus-es sont venus d’une dizaine d’écoles répar-tis dans les 4 départements de notre région.

Pour donner de la vie à cet article, j’ai imaginé in-terviewer Camille Bouniol, présentée par l’école de Carole Jacquot à Belfort, dont le talent déjà affirmé l’année dernière avec deux premiers Prix, s’est vu confirmer cette année avec un premier Prix en clas-sique, et un premier Prix avec félicitations du jury en contemporain. Mais la modestie de cette adolescen-te de 15 ans n’a d’égale que son talent, et son joli minois ne m’a renvoyé qu’un regard interrogateur en réponse à mes questions ! Comme si son travail était une évidence ! Elle m’a seulement confessé prendre confiance en elle en passant sur scène.

La danse à ce niveau de réussite n’est donc pas source

de prétention, mais bien accomplissement de soi.Aussi souhaitons-nous à chacune et chacun de nos candidats de se sentir en harmonie avec nos objectifs : partager une passion grandiose en toute simplicité!

Photo: Jean Marc Baudet

Bilan positif

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Guyane

GuadeloupeLe 3ème concours Inter Caribéen ainsi que la 18ème édition du concours région-al se sont déroulés le 9 avril 2009 au Centre culturel Sonis de Pointe à pitre.Ce sont 78 passages pour 108 candidats qui ont vécu leur passion devant un Jury notoire composé de Mme Elisabeth Ruimi de Midi Pyrénées, Mme Betty Bylon de Martinique et de Madame Denise Jefferson directrice de la célèbre école d’ Alvin Ailey de New York qui est d’ailleurs notre marraine depuis 18 ans. Malgrè les difficultés vécues sur la Guade-loupe pendant plus de 2 mois, les élèves ont réussi à conquérir le jury par leur travail, 9 premiers prix dont 1 à l’unanimité et 1 avec félicitations du jury ont été attribués au concours Inter Caribéen,19 pre-miers prix dont 3 premiers prix avec félicitations et 5 à l’unanimité ont été décernés au concours régional.Dores et déjà , les danseurs qui iront représenter la Guadeloupe à Biarritz le week end de l’ascension, continuent à travailler d’arrache pied afin de revenir avec le maximum de premiers prix sur leur île para-disiaque.Nous leur souhaitons bonne chance. Lydia DESHAUTEURSPrésidente CND Guadeloupe

Présidente CND GuadeloupeLydia DESHAUTEURSn°16 rue de la clinique97110 POINT-A-PITRE [email protected]

La 17e édition du Concours régional de danse s’est déroulée au Palais Régional Omnisports Georges Théolade le 05 avril 2009. Forts des résultats ob-tenus au fil des ans, plus d’une centaine de dan-seurs amateurs ont tenu à y participer. En effet, les guyanais ne regardent plus les concours comme des points inaccessibles et c’est maintenant avec un esprit de compétition qu’ils affrontent cette manifestation.S’il fallait en effet traverser le jardin de la vie de la Confédération, on pourrait déceler sur le sol telles des brindilles poussées par le vent, les traces des nombreuses difficultés qu’elle a vécues. Mais cette 17e édition n’est-elle pas la preuve de sa ténacité malgré les tempêtes, la pluie et le vent qui l’ont secouée et la secouent encore. Si le roseau ploie sous les intempéries, il se redresse toujours dès qu’il voit poindre à l’horizon un petit rayon de soleil. Avec ses 17 ans, la CND se résout à aban-donner sa condition d’adolescente pour affronter le carrefour qui mène à la vie d’adulte, et même si la route est encore longue pour atteindre le but fixé, il est important de regarder toujours vers l’avant et de se laisser envahir par la soif d’acquérir les valeurs fondamentales indispensables à l’équilibre humain.

Le point de mire des danseurs cette année est la scène du théâtre de Biarritz où doivent se con-fronter tous les lauréats de toutes les régions de France et d’outre-mer dans différentes disciplines telles que le classique, le jazz, le contemporain, le hip hop, le caractère et autres styles.

Les résultats obtenus prouvent que les danseurs en Guyane ont un véritable potentiel puisque 45 premiers prix ont été attribués dont 6 avec félicita-tions du jury et 13 à l’unanimité.

Jeanine Vérin Présidente de la CND Guyane

17ème Concours Régional

1er pix autre style cyrielle et mahélys

Présidente CND GuyaneJeanine VERIN13 lot Achée97300 CAYENNE [email protected]

Bourgogne

Présidente CND Franche ComtéLydiane GAVANDCentre Social2 rue de Pavigny39000 [email protected]

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14 L’actu des régions www.confi-danse.com

Président CND CorseJean-Pierre LAMPERTI16 parc Impérial20600 [email protected]

CorsePlus de 600 participants venant de toute la Corse, ainsi qu’une délégation Italienne ont participé aux 8èmes Concours régional de la CND/Fédération Corse de la Danse et aux Rencontres Européennes les 21 et 22 mars 2009 au théâtre de Bastia.La manifestation a été un énorme succès avec 2000 personnes réunies durant le weekend. Grâce aux soutiens de nombreux partenaires, en particulier de la Ville de Bastia et la Collectivité Territoriale de Corse, de l’équipe du théâtre municipal, d’un grand nombre de bénévoles et des professeurs des écoles de danse, les «Rencontres Européennes de la Danse et concours régional de la CND» est l’une des plus importantes manifestations insulaires.

Le jury était composé de Madame Emmanuelle HEY-ER (Présidente du jury), Madame Sophie BELMON-TE, Monsieur Frédéric TAILHAN, Monsieur Michael BODIE et Madame Maithé VESTRI (observatrice).La manifestation a été clôturée par un spectacle autour de la « Mort du cygne » inspiré d’une idée originale du Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois , TROIS C-L (Direction: Bernard Baumgarten): www.danse.lu.Quatre artistes internationaux ont revisité le célèbre solo qu’Anna Pavlova créa en 1905, en coopération avec Michel Fokine.

Natalia GRINUYK (Allemagne/Moldavie), soliste au théâtre de Trèves, présentera la version originale

sur une musique de Saint Saens.(Chorégraphie: Michel Fokine Musique: Camil Saint-Saëns).

Gianfranco CELESTINO (Italie/Luxembourg), « Le Cygne est mort, vive le Cygne ! » : Un petit jeu en solo qui explore maintes manières que l’on peut uti-liser pour tuer le cygne et éventuellement …lui re-donner vie juste après ! ... Et si le cygne ne voulait pas mourir? (Chorégraphie et danse : Gianfranco Celestino, Dramaturgie : Sascha Ley,Collage musi-cal : Sascha Ley et Gianfranco Celestino).Nono BATTESTI (France/Belgique) apporte son re-gard de danseur et chorégraphe Hip Hop à la ver-sion originale. Fernando MEDINA GALLEGO (Espagne/New York), formé au Rudra Béjart Lausanne, danseur aux Ballets de Victor Ullate (espagne), Basel Ballet (Suisse), Ballet de L’Opera de Nice et aux Ballets Trocadéro (Monte Carlo, New York) a présenté la célèbre version des ballets du Trocadéro (Costume: Mike Gonzales).

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15L’actu des régionswww.confi-danse.com

Corse

La Fédération Corse de la Danse organisera son stage international du 4 au 10 juillet 2009 à Bastia.

Les professeurs seront:Christian POGGIOLI (Classique): Professeur international et ex-soliste de Maurice BEJART. Ancien éleve de l’Opéra de Paris, après une carrière à l’étranger (Teatro di Pal-ermo, Teatro Communale di Firenze, Teatro di To-rino, Ballet de Flandres), cet ex Soliste de Béjart se consacre à l’enseignement depuis 1996. Christian POGGIOLI est professeur au Centre de Danse In-ternational de Jazz Ricks Odums et à l’Espace Plé-iade SADOK KECHNA ET RAZA HAMMADI.

Sylvie GOUTTEFARDE (JAZZ): Formée chez Rick Odums et Vendetta Mathea, elle est diplômée d’Etat depuis 2003 et professeur au Centre de Formation Professionnelle Vendetta MATHEA. Rigoureuse et très attachée à la tech-nique (préservation du corps), Sylvie, en enseignant le Jazz veut mettre en évidence le rapport à la mu-sique, les relations aux énergies et incite à conduire au mieux ses inspirations pour trouver l’expression juste.

NONO BATTESTI (HIP HOP): Professeur de hip-hop, breakdance et atelier choré-graphique chez “Passionata DanceStudio” “Artendance” “Expression” “Les 3 Clefs” (Belgique). Professeur de hip-hop lors de stages in-ternationaux et dans des stages en Belgique pour Artendance, Fedasil, le C.L.L. Demi finaliste du “Top model France 2005” pour M6Fondateur de “la Cie Dessources”.

Jean-Claude BOUTET (YOGA): Diplomé sivananda. Formation yoga égyptien, chi-nois et indien.Durant le stage il abordera la respiration consciente et la perception corporelle, ainsi que l’observation et l’orientation du mental, ainsi que le développement de l’état d’attention à celui de concentration.

Toutes les informations et la brochure du stage sont téléchargeables sur le site: www.cnd.info

Infos:

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16 L’actu des régions www.confi-danse.com

Paris / Ile-de-FranceLes concours régionaux se sont déroulés les 21 et 22 Mars pour le Classique et les 28 et 29 Mars pour le Jazz, Contemporain, Autres styles et Hip-Hop.

Les professeurs de Paris – Ile de France ont été au rendez-vous et l’affluence à ces concours confirme le succès de la région.Attention !!! Nous tenons à rappeler aux professeurs qui n’assistent pas aux assemblées générales que la durée des variations dans certaines catégories ont changé et que malgré une date limite annon-cée pour les inscriptions (et cela vaut surtout pour le Classique) nous avons un quota à ne pas dépasser, cela veut dire qu’il faut inscrire vos élèves le plus tôt possible car les places sont limitées et nous ne pourrons pas prendre plus de candidats que nous ne le pourrons. Avis pour l’année prochaine.Les concours se sont très bien passés. Le concours classique a présenté 464 passages et a été jugé par : Floriane BLITZ, Sophie MARQUET, Christian POGGIOLI et Virginie ROUSSELIERE Le concours Jazz a comporté 267 passages qui ont été jugés par Nadir BENBELAID, Salem HAMMADI, Raynald DESTRE et Emmanuelle FAUCHOIS.A l’issue de ces épreuves 179 Premiers Prix pour toutes les catégories ont obtenu le sésame pour partir au National à Biarritz pendant le week-end de l’Ascension. Nous leur souhaitons BONNE CHANCE et attendons d’eux qu’ils défendent glo-rieusement les couleurs de notre région

Marie-Hélène LEVANPrésidente de la CND - PARIS

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17L’actu des régionswww.confi-danse.com

Floriane nous enchante avec ses variations depuis 2002. C’est toujours avec plaisir que nous la sollicitons et avec au-tant de plaisir qu’elle accepte de se voir confier la délicate mission de créer une variation pour les épreuves imposées chaque année. Ses qualités techniques et artistiques ne sont plus à démontrer et sa

participations dans de nombreux jurys régionaux et nationaux lui permettent d’apprécier jusqu’au bout les résultats de son travail. Nous lui laissons la pa-role pour mieux faire connaissance….« J’ai été formée à l’école de danse de l’Opéra de Paris durant 7 ans, puis engagée au Ballet du Rhin, au Ballet du Nord (à l’époque Compagnie Balan-chinienne) et ma carrière s’est poursuivie au Bal-let du XXème Siècle de Maurice Béjart. J’ai eu la chance de travailler les « Mirages » avec Serge Lifar et Yvette Chauviré. L’apprentissage de ces différents styles me permet aujourd’hui d’en faire la synthèse auprès de mes élèves en développant leurs qualités artistiques. Je suis passionnée par l’enseignement et la chorégraphie. Je travaille dans un conservatoire avec des amateurs mais aussi avec des pré-professionnels à l’Académie Interna-tionale de la Danse à Paris. J’ai eu la chance de retrouver Maurice Béjart en étant répétitrice pour lui dans le cadre du CFA de l’école (pour le Sacre du Printemps, Zarathoustra et Boléro). ,Actuelle-ment, je prépare une chorégraphie pour le Théâtre du Chatelet car nous fêtons les 35 ans de l’école.Parallèlement, je suis très heureuse d’avoir croisé le chemin de la Confédération Nationale de Danse. En effet, depuis 2002, je participe à des stages et à des jurys. C’est toujours avec plaisir car nous sommes accueillis toujours très chaleureusement ! J’admire beaucoup tous les organisateurs de ces concours qui demandent une énorme préparation et je rends hommage aux professeurs d’écoles privées qui se donnent corps et âmes à leurs élèves. Ces jeunes progressent vraiment avec ces concours ; je m’en rends compte en revenant parfois d’une année sur l’autre participer aux jurys. Ils se mesurent un peu aux autres et cela les prépare aussi aux challenges qu’ils auront à se donner plus tard dans la vie. »« Bon courage à tous pour le National, allez au tra-vail, tirez vos pointes, surtout prenez du plaisir et transmettez-le… »

Paris / Ile-de-France

Présidente CND Paris-Ile-de-FranceMarie Hélène LE VAN37 rue Désiré Richebois94120 Fontenay sous [email protected]

MICHELE RANDON, UN PROFESSEUR EMBLEMATIQUE DE PARIS-ILE DE France.

Michèle transmet sa Passion de la Danse Classique depuis 32 ans au Club Chevry 2 de Gif sur Yvette. C’est tout naturellement qu’elle fait participer tous les ans ses meilleurs élèves au concours de la CND. Elle peut puiser dans son « vivier » de 150 élèves dont 3 garçons. Cette année Timothée et Morgane se présenteront au concours d’entrée à l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris. De son école, Michèle est fière d’avoir permis à plusieurs passionnés d’en faire leur métier :-Caroline Thièvre, diplômée d’état, est devenue professeur.-Nina Bergère, diplômée de l’école de danse Prin-cesse Grace de Monaco a dansé 4 ans à l’Opéra du Caire et est actuellement professeur à Toulon.-Clara Zagdoun, diplômée du CNSMD de Paris et passion-née de danse contemporaine, a travaillé avec différents chorégraphes et interprété de nombreuses pièces.-Grégory Mislin après l’école de danse de l’Opéra de Paris est aujourd’hui danseur à l’Opéra de Munich.-Marie-Agnès Sadras s’est spécialisée dans la danse flamenco et se produit avec la compagnie Santirès dans le monde entier.Au dernier concours régional, Michèle a présenté 23 élèves et a obtenu :-3 premiers prix à l’unanimité du jury-4 premiers prix-11 seconds prixEt 5 troisièmes prix.Tous les espoirs sont maintenant aux premiers prix sélectionnés pour le concours national.Nous croisons les doigts pour eux…Michèle Randon « Une école de vie et une passion pour toute la vie »

FLORIANE BLITZ LUMINEUSE CHORE-GRAPHE POUR LES VARIATIONS CLAS-SIQUE DE LA CND

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18 L’actu des régions www.confi-danse.com

Nord-Pas-de-CalaisReunion

Présidente CND ReunionChantal BROWN42 av du Général de Gaulle97425 LES AVIRONS/ILE DE LA [email protected]

Le premier trimestre de l’année 2009 a été très dansant pour la Région Réunion. Après avoir fait les stages de préparation dans chaque école de danse, la FRD a organisé ses 2 plus grandes manifestations :

13 et 14 mars : 12é Concours Régional de DanseLe jury composé de C. Vlassi - L. Pissarenko - A.M.Porras - B.Agati - Ana Sanchez et J.P.Chandler et J.Guidat a attribué 54 premiers PRIX sur les 267 passages qui ont été présentés par plus de 300 danseurs .Tous les styles étaient représentés : Danse Clas-sique - Jazz - Contemporaine - Flamenco - Orien-tale - Claquettes - Hip Hop et autres styles . Mais seuls , 35 premiers prix partiront au Concours Na-tional de Biarritz .

L. Pissarenko

Ana Sanchez

C. Vlassi

A.M.Porras

B.Agati

J.P.Chandler

les professeurs réunionnais

16 au 20 mars : 7é Stage Régional de DanseAyant fait venir ces prestigieux professeurs, la FRD a profité de leur présence pour enchaîner ses mani-festations sur un grand stage de danse au Village Corail de St Gilles : tous les cours ont été donnés de 8h30 à à 20H30 dans 2 grands chapiteaux installés sur le terrain de football et dans une grande salle de conférence .La centaine de stagiaires en internat et la cinquan-taine d’externes ont été enchantés de tous les cours durant ce stage très familial qui s’est terminé en apothéose avec un grand spectacle offert aux 500 spectacteurs venus voir le travail des stagiaires .Les actions de la saison 2008 /2009 : stage de Co-médie Musicale - Danse en Région - Concours et Stage régionaux se termineront par l ‘organisation du Concours National à Biarritz .La FRD félicite tous les professeurs de Danse réunionnais qui donnent leur temps et leur pas-sion à tous ces élèves pour leur transmettre avec beaucoup de patience, leur passion commune : LA DANSE .

Chantal BrownPrésidente de la FRD

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19L’actu des régionswww.confi-danse.com

Présidente CND Nord-pas-de-CalaisFrançoise MAISONNAVE-VIZOR189 av Anatole France59410 [email protected]

Nord-Pas-de-CalaisEn attendant la finale nationale...Les 28 et 29 mars, le Théâtre d’ANZIN a accueil-li grâce au soutien de la municipalité le concours régional de la Confédération Nationale de Danse (CND) pour la 9ème édition. Les 600 candidats sont venus de toute la région (Valenciennes et les com-munes avoisinantes, bien sûr, mais aussi Amiens, Arras, Aulnoy-Aymeries, Béthune, Boulogne, Cour-rières, Dunkerque, Lens, Lille, Saint-Quentin, Saint-Omer…). Toutes les disciplines étaient représentées : Danse Classique, Danse Jazz, Danse Contempo-raine et Hip-Hop. La première journée fut consacrée à la danse classique et contemporaine, pour le lendemain laisser la place aux autres disciplines. Le Jury réuni pour ces deux jours était composé de personnalités de renommée internationale. Il s’agissait de : mesdames Isabelle RIDDEZ et Domi-nique DESESSART, et de messieurs Andrej ZIEM-SKI, Ray MORVAN, et Dominique LISETTE. A leur côté, Jean-Pierre LAMPERTI, Président de Région, veillait au bon déroulement du concours en qualité d’observateur.Tous s’accordèrent à souligner l’excellent niveau des candidats dans leur ensemble, avec une mention spéciale pour la nouveauté de cette an-née : l’accueil, sous l’impulsion de monsieur Yvon STRAUSS, Président National, du concours « Han-didanse ». Les prestations de groupes de candidats souffrant de handicaps impressionnèrent tout le

monde par leur haute tenue. Une preuve de plus de l’extraordinaire apport que peut générer la danse en tant que moyen d’expression…Françoise MAISON-NAVE-VIZOR, présidente de la région, procéda à la clôture de ce concours en félicitant tous les lauréats, c’est-à-dire 62 premiers Prix, dont 9 groupes et 3 duos, et plus particulièrement ceux qui doivent gra-vir des montagnes de difficultés pour accéder à cet art merveilleux qu’est la Danse…

Lorraine

Présidente CND LorraineArmelle GABRIEL45 rue de Saint-Mihiel55200 [email protected]

Jury invité: Mme Cristina HAMEL, Mr Léonid PIS-SAENKO, Mf Patrick SALLIOT, en classiqueMr Olivier COSTE jury jazz et danse contemporaine, Mr Anthony CHARUEL jury Hip Hop.Observatrice nationale Mme Chantal BROWN.

le concours s’est déroulé le dimanche 29 mars - salle des Roises à Commercy, une dizaine d’écoles de danse de toute la lorraine sont venues participer.

Tous les premiers prix se sont vu remettre un stage de danse : stage de l’été de la danse à Commercy - stage Ocoste à Valence, stage de Toulouse - stage de Biarritz - stage de Voiron -

Félicitation à tous nos candidats pour leurs résultats - et bonne chance à toutes les médailles d’or pour le concours national à Biarritz.

Bilan du coucours

Manon Gabriel

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Pays de la Loire

Président CND Pays de la LoireEmile FREBZARDBP 4304349017 Angers cedex [email protected]

CYCLE DANSE ETUDES : LA PERVERIE

C’est dès l’âge de 6 ans que Morgane et Solène MI-CHEL ont souhaité s’initier à la danse à Guérande mais ce n’est, respectivement, qu’à partir du CM1 et de la 6ème qu’elles ont intégré le cycle danse-études de la Perverie à Nantes. L’objectif de ce cy-cle est d’accueillir garçons et filles, du CE1 jusqu’à la Terminale, possédant les qualités physiques req-uises pour la danse, même si leur niveau technique n’est pas très élevé, et de les amener à progresser rapidement. Ainsi, la pratique s’intensifiant et leur passion pour la danse grandissant, les deux sœurs, encadrées par une équipe pédagogique et artistique de professeurs en danse classique, contemporaine, jazz, coordonnée par Jean-Paul THUAL (professeur de danse classique), ont élargi leur formation en suivant différents stages de danse proposés par la structure de la Perverie ou extérieurs, pendant les vacances scolaires. Dès 2003, elles ont participé chaque année aux concours régionaux des Pays de Loire organisés dans le cadre de la Confédération Nationale de Danse en danse classique, contem-poraine, de caractère et quelquefois en jazz. Leurs classements leur ont donné à chaque fois la chance de pouvoir danser aux différents concours nation-aux de cette même confédération et de parcourir l’hexagone de Clermont-Ferrand à Niort en passant par Charleville-Mézières, Carcassonne ou Valenci-ennes.En plus des cours de danse, des stages et des concours, le cycle-danse études de la Perverie leur

a offert la possibilité de rencontrer et participer aux spectacles d’autres écoles de danse, à des journées à Paris et spectacles à l’Opéra Garnier ou Bastille et au spectacle de fin d’année de l’Ecole de DanseToutes ces expériences, l’encadrement de leurs professeurs, leur motivation et leur travail les a conduit a souhaité auditionner pour entrer dans les Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique et de Danse (CNSMD) pour pra-tiquer la danse au plus haut niveau et tenter d’en faire leur métier et de vivre de leur passion.Morgane a intégré le CNSMD de Paris en 2007 à 14 ans et Solène le CNSMD de Lyon la même année à 16 ans. Depuis presque 2 ans, elles y pousuivent des études supérieures en danse parallèlement à leurs études secondaires (Morgane est aujourd’hui en classe de seconde et Solène a obtenu son bac-calauréat ES en juin 2008). Ces formations intenses et très sélectives de 4 à 5 années les conduiront, d’une part, à l’obtention de l’EAT (partie théorique du diplôme de professeur de danse), d’une licence Art et Spectacle en partenariat avec des Univer-sités de Paris et de Lyon et surtout, à pratiquer l’art de la danse à travers la France, l’Europe et à l’international : c’est tout le mal qu’on leur souhaite.

Association Art Danse et Culture : Jocelyne MICHEL 06.29.95.61.20

La fédération régionale des Pays de la Loire a organisé son 8ème concours régional les 21 et 22 Mars 2009. Cette édition marque le succès grandissant de ce concours avec près de 2000 personnes réunies.C’est la ville de la Ferté-Bernard, dans la Sarthe, qui a accueilli cet événement, afin de rendre hommage à la plus fervente participante de ce concours. Depuis 13 ans, Carole Gouvazé, professeur de danse à Espace Musique et Mouvement, participe activement à la présentation de ses jeunes danseurs. Ce fut l’occasion pour M. Grelier, maire de la Ferté Bernard, de lui remettre la médaille de la ville, ainsi qu’au président de la FRD des Pays de la Loire, M. Emile Frbezar. Bérangère Chauviré, Nadeja Loujine et Bernard Estrabaut, jury de cette édition sous le regard observateur de Nicole Lequay, ont eu le plaisir d’évaluer près de 400 candi-dats et d’attribuer 69 premiers prix. Les compagnies Alea et CEPA nous ont également fait l’honneur de nous présenter leurs créations. Classique, jazz, contemporain, hip hop et danse de caractère ont largement été représentés pour la plus grande satisfaction du public. Ce concours, victime de son succès, est maintenant à la recherche d’une salle qui saura accueillir ses nombreux participants et spectateurs pour l’édition de 2010. Organisée avec le soutien de tout ses bénévoles et de nombreux sponsors et partenaires, cette 8ème édition confirme la motivation des écoles de danse, conservatoires et MJC à promouvoir l’enseignement chorégraphique en pays de la Loire.

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Pays de la Loire

compagnie CEPA

Jury 2009

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Solène MICHEL lors d’un spectacle annuel du cycle Danse-Etudes de la Perverie

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Morgane MICHEL lors d’un specta-cle annuel du cycle Danse-Etudes de la Perverie

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Languedoc Roussillon

Présidente CND Languedoc-RoussillonOdile CALS-CAU

96 rue du 4 Septembre11000 Carcassonne

[email protected]

Samedi 4 et Dimanche 5 avril au théâtre de Carcas-sonne s’est déroulé le concours régional. Tous les styles étaient représentés, de l’imposé au libre, les danseurs ainsi que leurs professeurs nous ont of-fert un superbe weekend de Danse. Nous tenons à remercier tous ces élèves qui ont dansé avec leur cœur et malgré des résultats qui n’ont pas été tou-jours à la hauteur de leur espérance, nous tenons à les féliciter. Nous souhaitons bonne chance aux 1ers prix qui vont défendre notre région à Biarritz avec tout le succès qu’ils méritent. Odile Cals Cau présidente et Hubert Astruc Vice- Président

Bilan du concours régional.

Présidente CND Midi-PyrénéesElisabeth RUIMI8 bld des Minimes31200 [email protected]

Midi-Pyrénées

Record d’affluence en terme d’adhésions: 620 can-didats 43 professeurs et 410 passages dans tous les styles. Notre région prend de l’ampleur et nous en sommes très heureux. Félicitations aux 37 1er prix et à leurs professeurs qui représenteront notre région au concours national à Biarritz.Une fois de plus nous prendrons en charge l’inscription du concours national et nous récompen-serons tous les adhérents par un stage très bientôt nous l’espérons.Merci à tous les bénévoles qui ont aidé à l’organisation du concours.Merci à tous les professeurs et les élèves pour leur participation.Bonne chance à tous pour Biarritz et à l’an prochain pour une autre fête de la danse.

Le concours a eu lieu les 21 et 22 mars au théâtre Altigone (St-Orens).

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MODULE 1LE RAPPORT A LA MUSIQUE (30 heures) du 01 AU 05 SEPTEMBRE 2009

Public : Enseignants en danse et en musique, toute personne concernée par la relation musique et danse.Intervenants : Sophie Rousseau et Romain Panassié

MODULE 2ANALYSE FONCTIONNELLE DU CORPS DANS LE MOUVEMENT DANSE (30h)

Deux jours de séminaire « Fenêtres sur l’Analyse Fonctionnelle du Corps dans le Mouvement Dansé » LES 24 ET 25 OCTOBRE 2009

Stage, 3 jours d’approfondissement sur des thématiques ciblées les 26, 27 ET 28 OCTOBRE 2009.On peut choisir le séminaire ou le stage de trois jours ou les deux.

Intervenants : les diplômés en AFCMD de l’association « Accord Cinétique »

MODULE 3PEDAGOGIE DU DEVELOPPEMENT TECHNIQUE (30 h) du 15 AU 19 FÉVRIER 2010

Public : professeurs de danse jazz, contemporain, classique et hip hop.Intervenants : Classique : Françoise Beghin et Nathalie Aubin (CO3), Contemporain : Agnès Bretel et Marion

Muzac (CO3), Jazz : Patricia Karagozian (10-12 ans), Hip hop : Sébastien Lefrançois (10-12 ans)

MODULE 4DANSE ET RYTHME (30 h) du 22 AU 26 FÉVRIER 2010

Public :Professeur de danse jazz, claquettes et hip hop, danseurs professionnels, percussionnistes, toute personne concernée par le rythme corporel.

Intervenante : Leela Petronio

MODULE 5PEDAGOGIE DE L’EVEIL ET DE L’INITIATION (30 heures) du 12 AU 16 AVRIL 2010

Public : Prof de danse toute discipline, prof de formation musicale.Intervenante : Sherry Sable

La formation continue est un droit. Vous pouvez choisir un ou plusieurs modules.Le financement peut être entièrement pris en charge par les organismes paritaires collecteurs

agréés comme UNIFORMATION pour les associations. Les détails des contenus et des tarifs sont sur notre site : www.cesmd-toulouse.fr.

Le CESMD forme au diplôme d’Etat de professeur de danse, il est désigné par le Ministère de la Culture comme opérateur de la VAE

Contactez-nous !!

PROGRAMME DE FORMATION

CONTINUE DANSE

CESSION 2009/2010

CESMD12, place saint Pierre-31000 Toulouse

téléphone fi xe : 05 62 27 67 96 - portable : 06 20 76 44 [email protected]

Présidente CND Midi-PyrénéesElisabeth RUIMI8 bld des Minimes31200 [email protected]

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PacaLa région Provence Alpes Côtes d’Azur a proposé aux adhérents pro-fesseurs et élèves des stages gratu-its avec des intervenants tels que Madame Christina HAMEL, Natacha CROUZET et Miguel NOSIBOR.

En matière de stage, une nouveauté demandée par les participants du Conseil d’Administration sur le terrain de l’analyse du mouvement dansé, c’est Ma-dame Odile CAZES qui a assumé et mené à bien cette mission suivie par 15 professeurs provenant des départements qui constituent la Région PACA.

Nous évoquons également l’organisation des deux concours de région dont le premier a été program-mé au Théâtre Jules Verne à Bandol et le second qui traditionnellement se déroule le week-end de Pâques à Aix-en-Provence.

Nous tenons à remercier l’équipe d’encadrement de 25 bénévoles qui assument une difficile tâche au combien déterminante pour la réussite des con-cours.

Nous sommes fiers de l’implication des professeurs de la région PACA qui n’hésitent pas à s’investir pour leurs élèves et la promotion de leur école dans les concours où chacun et chacune observe l’évolution incontestable de l’Art Chorégraphique dans notre région. Merci et félicitations à ces enseignants et à leurs élèves.

Le Bureau :Yvon STRAUSS,Gilbert CHIARAMONTE, Maïthé VESTRI, Kristel SANCHEZ

Président CND PACA Yvon STRAUSSHôtel de ville 13510 [email protected]

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Picardie

Président CND PicardieJohann PRUDHOMME24 rue Grande rue02800 [email protected]

Après notre concours régional 2009, le samedi 14 mars à l’Espace Culturel Charles POETTE de l’HOLNON (02760), où 5 premiers prix ont été attribués sur 35 passages, notre région a poursuivi ses objectifs et a organisé pendant les vacances de Pâques (du 27 avril au 1er mai 2009) son 1er stage de Danse au Studio de Danse Sylvaine POLARD de Saint-Quentin (02100) (cf : ci-dessous : interview Sylvaine POLARD). A l’honneur pour l’enseignement du Jazz : Bruno Agati, pour le Classique : Philippe ANOTA et pour le Hip Hop : Afid ZEKHNINI. La CND Picardie reste active et continue le développement de ses activités avec passion, dynamisme, dé-termination et reprogramme un stage multi-danse du 26 au 31 octobre 2009 (vacances de la Toussaint 2009) dans les mêmes locaux. Mais aussi des stages sur un week-end dans différentes écoles de la région. En étude actuellement, un festival de Danse pour tous les passionnés dans un esprit à la fois amateur ou professionnel mais surtout de convivialité. Ce moment devra être pour tous l’occasion de découvrir un pan-orama d’inspiration corporelle exhaustif.La CND Picardie est à l’écoute de tous et attend observations et propositions pour engager de nouvelles actions.

Le studio qui a accueilli le stage de Pâques est une école de Danse spécialisée en Modern’Jazz sous la direction de Sylvaine POLARD, ex-danseuse du C.I.D. de Paris de la « Sorbonne Danse », diplômée du Cursus Universitaire en Danse Paris IV, diplômée d’Etat par le ministère de la Culture pour l’enseignement du Jazz et du Contempo-rain. (ci-contre en photo avec Clémence, 1er prix concours national Dijon 2008).

C’est le week-end du 27 et 28 juin 2009 au Splendid de Saint-Quentin que l’école fêtera ses 20 ans en présentant son gala annuel. Pour dire qu’en vingt années, le professeur principal de l’école, Sylvaine POLARD a transmis son savoir faire, a appris à de nombreux élèves les bases académiques du modern’jazz, a étudié toutes ces tech-niques et en a fait un « brassage » de façon à garder le « meilleur des 3 mondes ». Elle a même créé une charade qui peut-être deviendra un jour célèbre :

Mon premier apporte la rigueur académique (classique)Mon second apporte la liberté du corps (modern’Jazz)Mon troisième apporte la liberté de création (contemporain)Mon tout est la DANSE telle que je conçois !

Ce que pense Sylvaine du concours régional en Picardie : elle a apprécié l’accueil chaleureux de l’ensemble des membres de la CND Picardie , l’organisation et le suivi du concours et a aimé la rencontre avec le jury à la fin du concours. Ce qui motive Sylvaine sont les liens de convivialité et les contacts hors concours que la région peut offrir

Studio de Danse Sylvaine POLARD à Saint-Quentin

Concours régional 2009 et stages.

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Présidente CND PicardieNicole SUISSEARDRA Beaumont(chez nicole Suisse)01240 La Chapelle-du-Chatelard04.74.42.83.47nicole.suisse@club-internet.fr

Rhône Alpes15 ANS APRES …40 adhésions formaient la structure CND … Il y a 15 ans.Aujourd’hui, 800 adhésions sont le bilan d’une ré-gion dynamique où la danse est en plein essor.1999 : 1 concours proposé. Depuis, 2 concours par an – dont un réservé aux amateurs avec des variations libres et le concours régional - sélection pour le concours national CND.Les nombreux professeurs adhérents représentent aujourd’hui, tous les départements de cette vaste région.Cette année encore, les 2 concours, devenus un événement culturel incontournable, furent un suc-cès, tant par l’excellent travail présenté par les can-didats que par l’organisation bien rodée de toute l’équipe de la CND Rhône-Alpes qui n’a pas changé depuis le début de l’aventure.Nicole Suisse, présidente de la région, est très heu-reuse de constater que, grâce aux concours, une belle progression technique et artistique est notable pour l’ensemble des candidats.75 candidats individuels et plusieurs duos et groupes représenteront la région au concours na-tional à Biarritz. Mais les concours n’ont pas été les seules manifestations proposées. 3 stages ont été organisés, en invitant tour à tour, Renaud Suisse, Marlène et Christophe Zimmlinghaus, et également Christian Poggioli, Ray Morvan et Camille Cals, trois chorégraphes des variations du concours CND permettant ainsi aux jeunes adhérents de profiter des conseils pour le travail des variations.L’objectif de la CND Rhône-Alpes : Toujours plus de manifestations à proposer – à noter que l’année prochaine, le « Danse en Région » retrouvera sa place – et poursuivra ses efforts pour inviter de nou-veaux professeurs à nous rejoindre pour partager notre passion « la danse ».

CND Rhône-Alpes : présidente Nicole SuisseVice-présidente : Marie-Christine Favre

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Un premier prix avec félicitation du jury a été attribué à Céline SEMPIANA dans la catégorie Handicap Auditif (région Franche Conté).Un premier prix avec félici-tation du jury a été attribué Sandrine DIDIER, Michèle AMIEL, Stéphane LE BON dans la catégorie Handicap Moteur (région Nord Pas de Calais).Un premier prix a été attribué à Virginie VANDEZANDE et Frédérique JOYE dans la catégorie Déficience Intellectuelle(région Nord Pas de Calais).Un premier prix avec félici-tation du jury a été attribué à Orane DARCHE et Manon BAL dans la catégorie Handicap Moteur (région Provence Alpes Côte d’Azur).

Orane DARCHE et Manon Ba Sandrine DIDIER, Michèle AMIEL, Stéphane LE BON

HandidanseDes danseurs en situation de handicap en concours et démonstrations de danse cette première année dans les régions : Franche comté, Midi pyrénnées, Ile de France, Nord Pas de Calais, Rhône Alpes, Provence Alpes Côte d’Azur.

HANDIDANSE NATIONAL20 rue du Général de Gaulle59225 CLARY03.27.76.59.1806.89.79.30.76handidansenational.comhandidanse.stephanie@orange.fr

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Agenda 2009A écouter depuis le 8 Janvier 2009 sur IDFM 98.0/ radio Enghien « Des fourmis dans les jambes » en direct le deuxième jeudi de chaque mois de 17h à 18h . L’émission est présenté par GAELLE PITON.

MAI25 avril au 20 mai : Avis de turbulences 4 à l’étoile du nord 16 rue Georgette Agutte Paris 18 01 42 26 47 479 mai : Battle of the Year au Zénith sud de Montpellier1 mai au 5 juin : Rencontres chorégraphiques in-ternationales de Seine-Saint-Denis tel : 01 55 82 08 01 www.rencontreschoregraphiques.com16 et 17 mai : Stage de danse contemporaine avec Corinne Lanselle au centre Mondap’Art tel : 06 75 22 83 6121, 22, 23, et 24 mai : Stage de l’ascension FEELING DANCE STUDIO / tel : 01 49 42 04 04 www.feelingdance.fr21, 22 et 23 mai : Concours National de la Confé-dération, à la Gare du Midi « Biarritz »25 mai : stage avec Alain Gruttadauria à Scéne for-mations Lyon / tel04 72 65 09 68

JUIN 27 juin : Audition d’entrée à EPSEDANSE21 juin : Fête de la danse à Sanary spectacle gratuit sur le port, présentation du travail de jeunes compagnies29 juin au 9 juillet : Stages nouveaux débutants FEELING DANCE STUDIO tel : 01 49 42 04 04 www.feelingdance.fr

JUILLET : 10 au 14 juillet : Stages FEELING DANCE STUDIO tel : 01 49 42 04 04 www.feelingdance.fr

19 au 25 juillet : REZO DANSE « Rencontre Interna-tionales de PAU » / tel : 09 70 44 55 44 18 et 19 juillet : Stage formation EAT classique et jazz avec Natacha Crouzet à EPSEDANSE tel : 04 67 92 89 5820 au 24 juillet : Stage de classique et de jazz avec Natacha Crouzet à EPSEDANSE tel : 06 13 24 89 7418 au 25 juillet : stage de dans en Italie les Baladines tel : 01 47 91 48 246 au 14 juillet, du 17 au 25 juillet et du 27 au 4 aout : Stage de danse à Cannes à l’école supérieure de danse Rosella Hightower / tel : 04 93 94 79 803 au 10 juillet : stage de danse à L’Espace Pléiade le Majestique à Vichy / tel : 04 70 98 50 7514 juillet : audition rentée 2009 cycle Préprofes-sionnel à Cannes à l’école supérieure de danse Rosella Hightower / tel : 04 93 94 79 8015 juillet : Audition rentrée 2009 cycle danse-Etudes à Cannes à l’école supérieure de danse Rosella Hightower / tel : 04 93 94 79 80Du 14 au 25 juillet : « Les nuits de la danse » sur la scène des Terrasses de Monte-Carlo à Monaco tel : +377 98 06 28 56

AOUT :3 au 7 aout : Stage International de danse d’Aix en Provence / tel : 04 42 30 58 9710 au 22 aout : 34éme Stage International de Châ-teauroux / tel : 02 54 27 49 1610 au 15 aout : 21 éme stage international de danse de Voiron 16 au 21 aout : Stage International de danse Puzlier Haute Savoie Joëlle Batal : 04 50 75 30 2229 Aout : Audition d’entrée à EPSEDANSE

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HISTORIQUE Habilité en 1996 par le Ministère de la Culture, le centre de formation « Espace Pleiade de la danse ballet jazz de Paris » instaure dès ses débuts un cursus d’études chorégraphiques très rapidement reconnu par les professionnels et les institutions comme un apprentissage de qualité. Pour permettre aux élèves d’être en relation per-manente avec le milieu professionnel et pour nour-rir leurs réflexions sur les différents aspects de l’éducation et de la création artistique, l’Espace Pleiade réalise depuis ses débuts un partenariat de création et de diffusion avec le Ballet Jazz Art (Raza Hammadi) et la Compagnie Résonance (Kada Ghodbane), compagnie de renommée Internation-ale. Cette dynamique favorise l’insertion profession-nelle des élèves que nous recevons en formation, car telle est notre démarche depuis plus de dix ans afin d’assurer la formation de nouvelles généra-tion d’artistes chorégraphiques, de professeurs de danse et favoriser l’émergence de nouveaux talents. Par la suite ,l’ouverture d’un centre Espace Pléiade dans la ville de Vichy, décidée dès l’année 2003, a principalement été motivée par le souhait de créer en région Auvergne un pôle, exigent et ambitieux, dédié à la formation chorégraphique en particulier, et aux arts de la danse en général.

Depuis septembre 2006, et grâce au partenariat avec le conservatoire à rayonnement départemen-tal, et des différentes collectivités et institutions cul-turelles concernées, l’ESPACE PLEIADE propose à Vichy un parcours de formation complet à tous les jeunes danseurs qui souhaitent exercer le métier d’enseignant dans le secteur de la danse ou bien une carrière artistique au sein d’une compagnie

chorégraphique. Le centre de formation ESPACE PLEIADE de Vichy est habilité par le Ministère de la Culture et de la Communication depuis février 2008 pour la préparation au Diplôme d’Etat de profes-seur de danse option jazz

FORMATIONSLe domaine de danse que privilégie le centre ES-PACE PLEIADE est la danse jazz. La danse jazz occupe en France la première place par le nombre de pratiquant ; de même qu’elle rassemble le plus de candidats à la préparation au Diplôme d’Etat de professeur de danse. Les responsables péda-gogiques de l’ESPACE PLEIADE font partie des « chefs de file » de la danse jazz en France et se sont donc tournés naturellement vers la formation et la transmission de cette discipline.

ESPACE PLEIADECentres de formation Paris et Vichy

Les Centresde Formationen France

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Le projet pédagogique du centre de formation ESPACE PLEIADE Vichy, s’articule autour de l’éducation artistique, de la formation profession-nelle artistique et technique permanente au titre de la formation initiale (stage de danse) et de la forma-tion professionnelle continue (post bac), destinée aux adultes et aux jeunes gens engagés dans la vie active ou qui s’y engagent. L’insertion professionnelle des étudiant(e)s en for-mation à l’ESPACE PLEIADE Vichy est l’une des préoccupations majeures de l’équipe pédagogique. Le centre de formation apporte un soutien à la mise en place de dispositifs d’insertion professionnelle, d’une part par le biais des compagnies profession-nelles qui sont affiliées au centre de formation, et d’autre part grâce à la notoriété de l’établissement qui se positionne en tant que pôle ressources ré-gionales de jeune professeurs de danse diplômés.

Les différents cursus de la formation profession-nelle continue propose aux étudiant(e)s un parcours complet leur permettant de : -perfectionner son potentiel technique -compléter sa formation par l’apprentissage de com-pétences transversales -approfondir sa culture chorégraphique et artistique à travers un apport théorique essentiel pour com-prendre son métier et faire évoluer sa pratique. -Une préparation pour les métiers de la danse (dan-seurs, chorégraphes etc…) -Préparer un Diplôme d’Etat (Bac + 2) de professeur de danse afin de sortir d’un parcours professionnel avec un diplôme permettant d’enseigner la danse.

D’autres offres de formation sont proposées afin de prendre en compte la diversité des publics et des demandes : -stages de danse (différentes disciplines) -formation continue pour professeurs de danse -entraînement régulier du danseur

ESPACE PLEIADE-De la danse jazz et contemporaine

-Remise à niveau et préparation à l’EAT

-Formation à la scène des danseurs artistes

interprètes

-Préparation au diplôme d’état de professeur

de danse option Jazz

PROFESSEURS -INTERVENANTS Sadok KHECHANA (Directeur pédagogique – professeur de danse jazz) Raza HAMMADI (Directeur artistique – professeur de danse jazz) Kada GHODBANE (chorégraphe) Lenka GRAIL (professeur de danse classique)François BINTNER (professeur de formation musicale)Soahanta DE OLIVEIRA (professeur d’anatomie – AFCMD)Marie-Reine GREC (professeur d’Histoire de la Danse)Clausia DAMASIO (professeur d’Eveil-Initiation)Yvonne PAIRE (professeur d’Anatomie)

ESPACE PLEIADE - Le Majestic(Etablissement de Vichy)17-19 rue du Pontillard03200 VICHYTel.: 04 70 98 50 75 / Fax : 04 70 97 95 38 [email protected]

ESPACE PLEIADE - Ballet Jazz de Paris(Etablissement de Paris)o.e.p.f.5-7 rue du Moulin Vert 75014 PARISTel.: 01 45 40 44 66 / Fax : 01 45 40 49 [email protected]

http://espacepleiade.vichy.free.fr

Direction Administrative : Yoann DEVUN

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CHOREIA CENTRE DES ARTS VIVANTS Paris Centre pluridisciplinaire Danse, Musique, Théâtre, Chant et Comédie musicale

Martine bonjour, pouvez-vous nous présenter le centre et son équipe ?Bonjour, je vais vous présenter l’école CHROREIA qui a été fondée en 1989 puis habilitée en 1992 et le centre des arts vivants. Au niveau de l’équipe péda-gogique, je suis la responsable des formations DE et des danseurs ainsi que du département pluridisci-plinaire, danseurs, chanteurs, comédiens. J’exerce aussi les fonctions de directrice artistique et péda-gogique. Danseuse, chorégraphe en jazz, je suis diplômée du CA depuis 1999. Pourquoi avoir passé ce CA ? C’est surtout par conviction première, à partir du moment où j’étais responsable de centre, d’élèves en formation DE, il me semblait normal d’acquérir ce diplôme, et en même temps de tenter l’expérience de me trouver en danger et d’être jugée par un jury. L’équipe s’est enrichie de plusieurs professeurs tels que Bruce Taylor ou Alain Gruttadauria qui venaient ponctuellement et de Patrice Valero qui est resté de plus en plus. Laurence Fanon intervenait en danse Classique et en pédagogie, Yanon Lastrides venait en danse contemporaine de part ses apports plutôt constructifs, elle est restée dans l’équipe. Jean-Marc Boitière intervenait aussi en danse contemporaine et a contribué à l’obtention de l’habilitation en danse contemporaine en 1993. En 1997 le projet est né de monter un centre du théâtre de la danse et du chant, de trouver des locaux pour organiser librement les cursus de formation comme je l’entendais et avec l’accord de l’équipe pédagogique. Le centre des « Arts Vivants “, a ouvert ses portes en octobre 1999. L’école comptait déjà une équipe et une centaine d’élèves ce qui était une valeur sûre. Ce centre est ouvert tant aux amateurs qu’aux préprofessionnels. Toutes les disciplines de danse, chant, théâtre y sont proposées, mais ça reste néanmoins très distinct de l’école de formation. Je voulais que les 2 structures soient distinctes car les objectifs sont très différents. Patrice Valero, qui est aussi associé, travaille en codi-rection. CHOREIA continue de se développer grâce à ses nouveaux locaux et à un grand nombre de stu-dios. D’autre part grâce à des rencontres de profes-seurs, nous avons pu diversifier les formations pluri-disciplinaires de danseurs, chanteurs, comédiens aux comédies musicales. Le centre a eu l’opportunité de s’enrichir de professeurs renommés en chant comme Pierre-Yves Duchaine et Richard Cross. On repère à chaque fois un ou deux élèves en formation chez nous qui ont un petit truc en plus, et à qui nous pro-posons des cours dans l’école de formation ou dans

le centre des arts vivants. Ce fut le cas de Julie Sicar, par exemple. L’équipe péda-gogique de formation est composée à 80% des membres issus de l’école

Quelle est la ligne artistique que vous suivez à Choréïa et au Centre ? Quelles valeurs artistiques défendez-vous ?Elles sont complètement liées à des valeurs hu-maines, et sont prioritairement basées sur le respect de chacun. On a actuellement 200 élèves. Nous con-sidérons que se sont 200 individus avec des idées, des défauts, des points forts en termes de danse, de chant, de comédie. Dans le cadre de la forma-tion en danse, certains arrivent convaincus d’être plus orientés par exemple vers la danse contempo-raine, comme pour Fanny Bonnaure (couverture du magasine). J’étais persuadée qu’elle avait plus une sensibilité jazz que contemporaine. Certains sont en dualité avec tout ça, mais se sont les individus qui comptent. Nous essayons tout en respectant l’autonomie de chacun, de les aider à prendre con-science des responsabilités qu’incombent à chaque artiste et à chaque pédagogue. Nous cherchons à les amener à développer leurs qualités et à faire en sorte qu’elles s’épanouissent. Nous les orientons vers une prise de conscience des exigences du métier, vers un apprentissage du travail en groupe afin de créer des émulations pour développer une dynamique commune. Nous leur donnons différents thèmes de travail qu’ils choisissent en groupe et ils ont 10, 20, 30 minutes de création à mettre en place, lesquelles sont présentées devant un jury de professeurs in-vités, lors des journées portes ouvertes. Parmi eux, deux coups de cœur participeront au spectacle de fin d’année. Sur scène ils apprennent à gérer tout ça aussi, à laisser libre cours à leur créativité. Voila donc les valeurs que nous essayons de défendre.

Il y a des formations qui sont propres à Choréïa CE-CAC et DECAC. Comment les intégrez-vous ? Quel est le plus de ces formations ? Où conduisent ces formations ?Ce sont des formations pluridisciplinaires, danseurs chanteurs comédiens. Elles conduisent éventuelle-

MARTINE CURTAT-CADET : directrice artistique et pédagogique:

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ment vers la comédie musicale sous quelque forme qu’elle soit. Au niveau de la formation, les cursus du-rent 3 ou 4 ans, en fonction de l’évolution de chacun. Ces formations sont le fruit d’une conviction person-nelle et aussi un vécu. Il y a 25 ans, quand je me formais en tant que danseuse professionnelle, les danseurs prenaient des cours de chant, parce que dans le métier bien qu’étant engagé en tant que dan-seur, il fallait être un artiste complet. Donc je voulais créer un lieu avec une équipe pédagogique adaptée et revenir à ces valeurs là. Cette décision n’est pas forcément liée à l’essor des comédies musicales, en 1999, comme « Notre Dame de Paris », Il s’agit de quelque chose qui a toujours été présent dans ma tête. C’est vrai que 3 années ne sont pas suffisantes à une formation complète de l’artiste, mais on lui donne néanmoins tous les outils pour qu’il puisse continuer à évoluer au fil des rencontres, des contrats qu’on lui propose. Ceux qui ont suivi tout le cursus appren-nent à gérer aussi l’après-formation : ils en ont peur, ils ne savent pas ce qu’ils doivent faire, comment le faire. Nous sommes heureux de constater que beau-coup travaillent maintenant et ils vivent de cette profession. Par exemple, certains ont eu l’opportunité de rejoindre des spectacles musicaux comme dans « Cabaret », « Grease », et « le Roi Lion ». Certains aussi ont enregistré des disques donc en tant de chanteur « pur », d’autres se sont tournés vers les médias ou les spectacles pour enfants. Tous ont fait leur choix. Le constat, en toute sincérité, est positif, parce que çà travaille ! Ils reviennent nous voir parce qu’ils ont trouvé chez nous une deuxième maison, des liens affectifs se sont créés. Ils sont toujours les bienvenus. Parmi eux, il y en a eu un qui a fait la Star Académie, il est allé loin et a fait la tournée. Il en a bavé, il était fatigué, et à sa sortie, il est revenu nous voir, et nous l’avons aidé à se reconstruire. Quelles sont les plus de votre formation au DE ? Comment se passe cette formation ? Quel est le déroulement du cycle de formation entre la pédago-gie et le reste ? Le diplôme d’état a évolué. Il nous a fallu recadrer les choses en y ajoutant des préparations danseurs qui peuvent aller vers une préparation à l’EAT. Les entrées dans l’école se font sur auditions. En fonction de leur niveau, on poursuit les formations de base en danse classique, contemporaine et jazz, dans ce qui est spécifique à la préparation DE. A un moment nous sommes amenés à faire le choix de préparer ou de présenter des gens qu’on pense prêt. A partir de la 3ème année, la préparation aux épreuves de l’Examen d’Aptitude Technique (EAT) est assurée. Le fait de voir nos élèves au quotidien nous permet d’apprécier leurs qualités techniques et artistiques. Mais ces qualités ne sont pas suffisantes pour l’EAT, L’aspect psychologique est aussi important car ils sont jugés sur 10 mn et ce n’est pas facile. Donc

pour amener tout çà, nous avons mis en place un cours de théâtre, afin de travailler sur le sens artis-tique, sur les émotions, sur l‘oral. Ils doivent être capables d’expliquer, en trois phrases, leurs moti-vations, les raisons pour lesquelles ils présentent l’EAT : Il s’agit du type de questions formulées par le jury. Ce sens même de l’improvisation commence à être intégré et mainte-nant ils sont demandeurs. J’ai deux classes de 40 élèves pour les cours de pédagogie et c’est énorme. L’école fête ses 20 ans cette année. Là, ses valeurs se pérennisent, elles sont justes. Ce qu’on a con-struit devient concret. Notre carte de visite se fait par le bouche à oreille, preuve de la qualité de la formation pédagogique. C’est très important. Toutes nos formations sont basées sur l’écoute et le dia-logue, mais sans perdre de temps. Nous avons une équipe solide et présente.

Martine merci beaucoup et au plaisirOui au plaisir, et une bonne continuité dans l’évolution de Confi-Danse et merci pour cette bonne dynamique que vous créez également.

Les formations du centre CHOREIA-Formations Artistiques professionnelles :1er cycle : formation au certificat d’études chorégraphiques et artistiques(CECAC)2éme cycle : formation au diplôme d’études chorégraphiques et artistiques(DECAC)

-Formations danseurs : Formation jeunes danseurs, Formation Artistique danseurs

-Diplôme d’état de professeur de danse : Formation théorique, Formation Pédagogique

Choreia4, rue Bréguet75011 PARISTel : 01 55 28 84 00Email : [email protected] : www.lecentredesarts.com

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Scène Formations Un lieu d’échange et de création à Lyon

Bonjour Christelle, présentez-nous Scène Formation?Scène Formations est un centre artistique spécial-isé en danse modern’ jazz, créé en 1994 par Dany Morsilli, la directrice artistique. Je suis moi même directrice du centre, épaulée par une équipe de professeurs en modern’ jazz, classique, claquettes et théâtre pour les stages. Des intervenants comme Vincent Ansart, Patrice Valero, Bruce Taylor et Alain Gruttadauria viennent depuis 4 ans en professeurs invités du lundi. Le centre s’est développé autour de différents projets, la formation open pour tous, en-fants et adultes, la formation auprès des scolaires, la formation danse étude qui est une vocation depuis le début du centre, ainsi que la formation au diplôme d’état et aux métiers de la scène. Nous avons com-mencé avec 5, 6 élèves danse études au départ, et on a atteint aujourd’hui des formations avec une soixantaine d’élèves. Le centre se compose de 3 studios de danse de 120m2 environ chacun et d’une médiathèque.

Il y a une orientation vers la scène, comment or-ganisez-vous ce travail ?Le travail s’oriente sur 2 compagnies modern’ jazz qui comportent chacune 10 à 20 élèves. Une sélec-tion est faite chaque année. Pour la Cie Ados, qu’on appelle « La petite verrière », on travaille sur une chorégraphie présentée en fin d’année ou lors des portes ouvertes. Le but est d’avoir toujours quelque chose de prêt à montrer. Un professeur chorégraphe est alloué toute l’année à ce travail, avec des ateliers. Les élèves varient dans la compagnie selon leur implication, leurs qualités artistiques et techniques, c’est comme cela que nous les sélectionnons. Pour la compagnie ados-adulte, « La verrière » compte 18 danseurs apprentis ou en fin de section danse-études et on essaie de les aider à trouver chacun leur place. Cette année la compagnie est intervenue en janvier lors de la fête de l’entreprise, il y avait 3000 spectateurs et la pièce a été diffusée sur la chaine de la télévision locale. C’était une des plus grandes scènes d’Europe et une expérience formi-dable pour les danseurs. Le but c’est d’être prêt et disponible. Il a aussi dans le centre des cartes blanches, des portes ouvertes, c’est aussi leur ap-prendre ce que c’est que de se conformer aux exi-gences d’ un chorégraphe.

Au niveau des chorégraphies et des créations, qui s’occupe de tout çà dans ces deux compagnies ?Dans le centre nous avons deux professeurs régu-liers, Sophie Blanchet s’occupe de la compagnie

« La pe-tite ver-rière » et Fran-ç o i s

Huchard, cette an-née, gère la deux-i è m e . D’au t res c h o r é -g r a p h e s sont inter- v e n u s par le passé, notamment Rick Odums. Notre objec-tif est de voir s’insérer notre travail dans une saison culturelle. D’autres professeurs venus de différents univers sont aussi intervenus. Cela fait partie du rêve et c’est aussi un moteur pour les élèves, car le travail de chorégraphie est complètement ouvert à d’autres horizons.

Existe-t-il des passerelles entre les formations et les compagnies ?Il y a un lien évident. Néanmoins, le passage d’une compagnie à l’autre n’est pas restreint aux élèves de la formation. Il arrive que des élèves issus des cours de danse open présentent des aptitudes inté-ressantes susceptibles de convenir au chorégraphe. En effet en fonction de la chorégraphie, il sait que ses choix vont se porter sur certaines personnes, en fonction des besoins physiques et des qualités d’interprétation nécessaires. Ces choix sont sou-vent effectués parmi les élèves de la section danses études car ils sont très disponibles. Quels sont les moyens proposés aux élèves pour les sensibiliser à la culture et à l’art en général ?La démarche est déjà présente dans les cours. Nos professeurs ont tous un passé artistique. Je leur de-mande d’y faire référence aussi souvent que pos-sible. Ce sont des passerelles qui se font dans un cours. Par exemple, Dominique Lainé ou Thierry Allard, en danse classique, ont travaillé à l’Opéra de Lyon avec des chorégraphes comme Maggy Marin ou Mats Ek. Ainsi ils utilisent leurs acquis et expérience pour les dispenser à nos élèves. On fait souvent référence aux « Grands de la danse », il faut que les élèves sachent qui ils sont et qu’ils acquièrent une culture de danse. En dehors des cours, nous avons des moments privilégiés. Autour

Christelle POIRIER directrice administrative du centre:

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d’une vidéo, d’une interprétation, de thèmes ou de périodes de danse, nous essayons, au travers de discussions de leur insuffler l’envie d’en connaitre d’avantage et par la même, d’enrichir par eux-mêmes leurs connaissances. La ville de Lyon a une richesse à ce niveau là. On a la Maison de la danse avec un fond de vidéos énorme mises à la dispo-sition du public. Le Centre Nationale de la Danse est aussi riche d’informations. Dans leur cursus, les élèves sont aussi amenés à réaliser des exposés vidéo, des analyses d’œuvres, des décryptages, ou des synthèses historiques.

De quelle façon intègre-t-on la formation danse étude ? La formation danse étude s’intègre à partir d’une évaluation de niveau et non pas d’une audition. On prend les élèves même au niveau débutant. La plupart des élèves reçus ont une base de modern’ jazz avec une ambition de devenir professeur de danse. On met en place pour l’année un panel de 10 cours hebdomadaires composés d’une base modern’jazz et classique, claquettes américaines et atelier d’improvisation. Après ils ont la possibilité d’y adjoindre d’autres disciplines comme les pointes, la barre à terre, le street jazz. Nous ne faisons pas du tout de danse contemporaine dans le lieu. Bien qu’il soit évident qu’un danseur a besoin de voir ce qu’il se passe en danse contemporaine, du fait de la présence d’élèves avec un niveau débutant nous préférons privilégier en premier lieu la mise en place des bases techniques. Celui qui va arriver avec un niveau intermédiaire va pouvoir intégrer un autre degré de la formation. Le travail peut durer 3, 5 voir 6 ans pour aller jusqu’à l’EAT. Existe-t-il des possibilités d’horaires aménagés ?Nous travaillons avec deux établissements sco-laires, un privé et un public. Les cours commencent habituellement vers 15h30.

La formation DE : Pour vous quels sont les pré-requis essentiels pour accéder à cette formation et pour acquérir le DE de professeur de danse ?Souvent nous avons des élèves qui arrivent avec la volonté de devenir professeur et qui désirent con-naitre la voie à suivre. Les parents recherchent quelque chose de diplômant pour l’enfant. Mais ce n’est pas un diplôme comme les autres. Plusieurs années de travail son nécessaires pour acquérir une maturité. Le parcours idéal est d’être danseur et ensuite professeur. Mais il y a beaucoup de gens malheureusement qui ne passent pas par la case du danseur. Ils veulent devenir professeur en passant leurs UV sans avoir acquis l’expérience suffisante. Ce manque d’expérience est très flagrant quand, après avoir réussi les UV théoriques, les futurs pro-fesseurs sont, pour l’UV de pédagogie, confrontés

à des groupes d’enfants et à des élèves de tout niveau. Ainsi, certains élèves arrivent à avoir leurs premières UV à 19 ans à cet âge là on n’est pas suffisamment mature pour être professeurs. Les difficultés vont se révélées au fur et à mesure, donc il me semble que les qualités requises sont, entre autres, la maturité et l’expérience. Il ne faut pas se précipiter sur le diplôme, il est impératif d’être prêt techniquement, artistiquement et intellectuellement avant. Le danseur doit comprendre la danse, avoir confiance en lui, accepter le regard de l’autre : Non seulement pour le jour où il sera devant plusieurs examinateurs dans un lieu inconnu mais aussi pour plus tard. Nous travaillons aussi dans ce sens avec des examens réguliers, avec un regard extérieur, un travail de présentation de chorégraphie devant des professionnels qui vont donner des retours. Ce tra-vail s’effectue dés le premier niveau. Tout danseur est amené à se présenter à des auditions, d’où la nécessité de les y préparer le mieux possible !

SCENE FORMATIONS : -Centre habilité par le ministère de la culture-Des formations professionnalisantes : formation au diplôme d’état et préparation au métier de la scène-Des classes danse études-Des cours tout public-Deux compagnies

Scène formations58 rue Magenta69100 VilleurbanneTel : 04 72 65 09 68 / FAX : 04 78 68 90 24E-mail : [email protected]

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STUDIOS DU COURSFormations au diplôme d’état d’enseignement de la danseOrientation professionnelle du danseur, cours, stageset ateliers à Marseille.VIRGINIE VERDEUIL directrice:

Bonjour Virginie, quelles formations sont propo-sées au Studios du Cours ?La formation la plus ancienne et celle pour laquelle nous sommes habilités par le Ministère de la Cul-ture est la formation au Diplôme d’Etat de Profes-seur de Danse. Nous sommes habilités pour les 3 techniques : Jazz, Classique et Contemporain. Les Studios du Cours ont obtenu en janvier 2009 , une attestation de Qualité du Conseil Régional dans le cadre du Programme Régional de Formation .Cette démarche nous a permis de questionner et de consolider notre savoir depuis 15 ans:- prendre en compte l’évolution des élèves, des « élèves » issus pour la plupart des pratiques ama-teurs.- interroger le « référentiel » existant depuis la créa-tion du diplôme et proposer des ressources péda-gogiques complémentaires.- prendre en compte la spécificité de l’enseignement de la danse tel qu’il est pratiqué aujourd’hui , les dif-férents lieux ( géographiques et statutaires) de cette pratique, les croisements culturels, techniques et publics qui font la richesse des propositions péda-gogiques et artistiques de notre époque.Par ailleurs cette attestation consolide notre parte-nariat auprès du Conseil Régional, très actif dans l’accompagnement de la formation professionnelle , ce qui permet un accés gratuit au D.E pour un cer-tain nombre de personnes.

Quelles autres formations ?Lorsque le D.E a été mis en place , le public concerné était constitué en grande partie de danseurs profes-sionnels et d’amateurs « très éclairés ». Aujourd’hui , grâce ou à cause de la reconnaissance apportée par ce diplôme à l’enseignement de la danse , le public est plus jeune, issus de pratiques diverses , n’a pas toujours une culture générale et artistique suffisante pour aborder les programmes du D.E, n’a pas la formation technique requise pour se position-ner en tant que formateur . Prenant en compte ces observations , les Studios du Cours ont mis en place un cycle de formation préalable au D.E ou permettant à l’élève de réfléchir à son orientation professionnelle :

FORMATION ORIENTATION PROFESSIONNELLE DU DANSEURC’est un cursus proposant à l’élève danseur d’acquérir les savoir faire nécessaires à une pra-tique artistique confirmée , fondée sur une culture générale et une formation technique solide.Ce cycle permet l’orientation vers une formation professionnelle supérieure (via l’Examen d’Aptitude Technique), vers la scène , vers d’autres métiers liés au spectacle vivant. Nous ne proposons pas une formation qualifiante, mais un enjeu essentiel dans le projet de structuration des cursus proposés au titre de la formation initiale (repérée à ce jour com-me insuffisante). Il s’agit d’offrir les mêmes chances au public issu des pratiques amateurs qu’à celui des conservatoires.D’autre part , la nécessité de concevoir des ensei-gnements transversaux, notamment entre musique et danse comme nos tutelles nous y encouragent , nous invitent à travers des projets pédagogiques orientés vers l’échange et le partage au service de l’Art, à concrétiser cette complémentarité dans les enseignements dispensés au sein des Studios du Cours, ceci à différents niveaux :- une collaboration active entre musiciens et danseurs pour les Formations musicales et pédagogiques, dans le cadre du Diplôme d’Etat d’enseignement de la danse.- une intégration forte des principes rythmiques dans certains cours techniques de danse.- l’engagement permanent d’un musicien accompa-gnateur dans les murs.- un partenariat avec la Cité de la Musique de Marseille, en vue de développer des projets pédagogiques associant formation musicale et rythme du corps.- un projet de formation continue pour danseurs et musiciens (Rythme du corps et Relation musique et danse).

MATIERES EN MOUVEMENTSCe projet a pour objet de :- Fédérer des établissements d’enseignements ar-tistiques,- Proposer des programmes de formations contin-ues, dédiés à la rencontre entre des individus curieux de s’inscrire dans une démarche d’ouverture.- Réunir un nombre sans cesse croissant de dan-seurs et musiciens professionnels autour des per-

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sonnalités, artistes pédagogues qualifiés.- Mettre en jeu des expériences transversales axées sur la rencontre entre les phénomènes musi-caux, rythmiques et corporels, les forces créatrices et expressives qui en découlent et les outils péda-gogiques qu’elles proposent.- doit permettre aux participants de question-ner la place du corps dans leurs pratiques afin d’appréhender et apporter à leur tour, au plus grand nombre, des éclairages pédagogiques transversaux dans leurs enseignements. Les Studios du Cours ont pour objectif de s’inscrire, en premier lieu, dans une démarche de collaboration et de mise en réseau d’établissements d’enseignements artistiques et de création et souhaitent développer une collaboration évolutive et durable, notamment avec:La Cité de la musique de MarseilleL’association Meaari, Cie Geneviève Sorin Qui dans l’équipe « des Studio du Cours » ?Nous avons une équipe administrative cohérente , polyvalente , participant à la création et la mise en oeuvre des projets artistiques et pédagogiques. A mon poste de direction administrative s’adjoignent : Marie Verdeuil coordinatrice pédagogique, Yette Resal conseillère artistique et pédagogique. Nath-alie Perasso chargée du développement des projets et de la démarche qualité. Jean baptiste Dorvault administrateur. Les équipes pédagogiques, sont constituées par des enseignants , artistes de renommé et notre par-ticularité et de proposer un double regard lors des formations pédagogiques du DE . Ainsi , les forma-teurs sont en Classique: Nathalie Rossi et Claire Roucolle , en Jazz: Babeth Angelvin et Magali Coz-zolino, en Contemporain: Yette Resal et Marie Ver-deuil et toute une équipe de professeurs pour les UV théoriques.

Que proposent les Studios du Cours en dehors des formations ?Accueil de Compagnies en résidenceLes Studios du Cours ont toujours privilégié des out-ils et des espaces de créations pour les danseurs fidèles à l’idée qu’enseignement et créativité doivent tisser des liens permanents. Nous offrons ainsi un lieu de travail et un soutien logistique aux jeunes compagnies.Cette année , la Cie Alokapari danse traditionnelle du nord de l’Inde et création choré-graphique «Bollywood», et Karine Ghalmi danse orientale avec une écriture chorégraphique contem-poraine. A voir…Cours, stages, rencontres, conférencesNous avons la chance de rencontrer ou côtoyer des êtres passionnants riches d’expériences diverses, qui nous amènent toujours à réfléchir et nourrir une pensée vivante sur la transversalité artistique.Artistes précieux et pédagogues exceptionnels, les

Les Studios du CoursAu cœur de la cité phocéenne, près du vieux-port, Les Studios du Cours vous accueillent, dans 300 m² : 2 salles de danse, une médiathèque, une cafétaria... et vous proposent :-Une formation au diplôme d'Etat de Professeur de danse (en contemporain, jazz et classique)-Cours, ateliers et stages pour les danseurs profes -sionnels et pré-professionnels-Des soirées.-L'accueil de compagnies.-De Port et d'Autre ... Fête de la Danse.

Les Studios du Cours30, cours d’Estienne d’Orves13001 MarseilleTel :04 91 33 12 23- tel/Fax :04 91 33 63 59e-mail : [email protected]

Studios du Cours invitent régulièrement certaines de ces personnalités à transmettre leurs travaux sous forme de stages, conférences ou rencontres.Merci pour votre accueil Virginie!

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CESMDLe Centre d’études supérieures musique et danse de Poitou-Charentes

Le Centre d’études supérieures musique et danse de Poitou-Charentes (CESMD) est un étab-lissement d’enseignement supérieur sous tutelle de l’État (Ministère de la culture et de la commu-nication). Il est habilité à délivrer le Diplôme d’État qui permet d’enseigner dans les établissements d’enseignement artistique publics, associatifs et privés. Il dispense une formation de danseur inter-prète avec le cycle d’enseignement supérieur en danse jazz (CESDJ).

Formation au diplôme d’État de professeur de danseUn diplôme d’État est obligatoire pour enseigner la danse classique, la danse contemporaine et la danse jazz. (loi du 10 juillet 1989). La formation au diplôme d’État de professeur de danse comprend 600 heures de formation réparties en quatre unités de valeur (UV) capitalisables : (an-nexe I de l’arrêté du 11 avril 1995)- Formation musicale - 100 h- Histoire de la danse - 50 h- Anatomie physiologie - 50 h- Pédagogie - 400 h- Autres activités - 400 h (Cours techniques, ateliers d’improvisation et de composition, cours de méth-ode Feldenkraïs, classes d’application pédagogique, stages pratiques en tutorat, scènes ouvertes pour la présentation de projets personnels, recherches documentaires, conférences…)Total des heures de cours : 1 000 heures

Pour s’inscrire à la session 2009-2011, se reporter à l’encart ci-contre.

Cycle d’Enseignement Supérieur en danse jazz, formation professionnelle d’artiste interprèteL’objectif de ce cycle supérieur est de contribuer à l’essor de la danse jazz par la formation de danseurs de haut niveau, capables de participer de manière exigeante et authentique au développement de leur art. Lieu de transition, d’expérimentation, de recherche et de questionnement, passage vers la vie professionnelle, la formation est élaborée afin de susciter en priorité la créativité et l’ouverture vers différents domaines artistiques.Des cours quotidiens et intensifs développent les

éléments techniques indispensables au service de la pensée chorégraphique et de l’écriture spécifique à la danse jazz. L’histoire de l’art, la culture choré-graphique et musicale sont abordées de manière théorique et pratique. Des cours de composition, des ateliers d’improvisation sollicitent et encour-agent le goût de la recherche et de l’inventivité.En deuxième année, la pratique de la scène est l’axe primordial de la formation. Un spectacle composé de créations inédites et d’œuvres du répertoire est diffusé en et hors région. Les différents cadres de représentation permettent aux futurs professionnels de se familiariser avec les problématiques du spec-tacle ; de développer la réactivité, l’autonomie, les qualités d’interprétation et le sens de l’engagement du groupe face à l’oeuvre chorégraphique.Un examen final permet l’obtention du certificat d’études supérieures en danse jazz.La formation dure deux années et comprend 1500h de cours.

Renseignements et coordonnées : se reporter à l’encart ci-contre.

CESMDProgramme des études, principaux contenus:-Cours techniques danse jazz et disciplines com plémentaires-Ateliers d’improvisation-Cours de composition et de répertoire-Analyse fonctionnelle du corps dans le mouv- ment dansé-Méthode Fendenkraïs-Histoire de l’art, culture chorégraphique-Écriture du mouvement-Culture et formation musicale-Pratique théâtrale, scénographie, spectacles et performances

www.cesmd-poitoucharentes.org

CESMD de Poitou-Charentes Département formation continue10 rue de la tête noireBP 15 - 86001 POITIERS cedexTél: [email protected]

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STAGE INTERNETIONAL D’AIX EN PROVENCE

Le hip hop est au rendez-vous !L’association fusion organise du 3 au 7 aout un stage international au CREPS d’Aix en Provence, dans un cadre idyllique. Les organisateurs ont fait appel à de grands professeurs et chorégraphes en modern’ jazz, contemporain, classique, hip hop, break dance et expression scénique. Ils ont tous répondu présent pour se rendez-vous de danse, de partage et d’échange. Pendant une semaine, professeurs, dan-

seurs, chorégraphes et élèves seront réuni pour vivres ensemble une même passion : la danse.Les cinq salles, 13 professeurs de danse se partagent l’affiche de cette semaine de stage .Coup de project-eur sur le plateau Hip hop.

Lisa BrasileDébute par la danse clas-sique, le modern jazz et le contemporain à l’école de danse Arabesque, en 1990 à Livourne. En 2002, elle intègre la formation de MC hip hop à Florence, avec Marisa Ragazzo et Omid

Ighani, suite à laquelle elle obtient le diplôme de MC Hip Hop Instructor. En septembre 2005, elle devi-ent professeur de formation à l’Opus Ballet où elle enseigne Hip Hop et Videodance. Avec Endro Bar-toli, ils contribuent au développement des stages hip hop et videodance dans toute l’Italie. Depuis 2005, elle fait partie de la compagnie Da Cru Hip Hop Dance Company, dirigée par Marisa Ragazzo et Omid Ighani.

Bruce YkanjiFigure emblématique de la danse hip hop, danseur de MC Solaar en 1997, il crée la compagnie Ikanji en 1998 avec laquelle il enchaîne les festivals dans toute l’Europe. En 2000, il intègre la comédie musicale Les dix com-mandements dont il participe à la chorégraphie. En 2002, il met en place l’événement Juste De-

bout qui rassemble plus de 40 000 personnes chaque année et devient le chorégraphe d’Urban Peace. En 2003, il crée un projet personnel, Evolution. Il est considéré comme une encyclopédie de la danse hip hop. Les techniques, les styles, les créateurs n’ont pas de secret pour lui. Dans ses cours, on y retrouve tous les courants et toutes les techniques du hip hop, qu’il associe à un enseigne-ment gai et tonique.

JuniorIl commence avec le Break Dance en 1997. Il se fait un nom en Grande-Bretagne en finissant 1er par équipe à la Breizh Battle. Il va ensuite sur Paris et ren-contre le groupe Wanted Posse qu’il intègre immé-

diatement. Il s’impose très vite grâce à son style, sa puissance et son originalité. Il remporte plusieurs victoires : champion de France et du monde en équipe à la Battle of the Year, deuxième place au B-boy Park au Japon, vainqueur de l’émission té-lévisée Incroyable Talent. Il participe à la pièce de théâtre La chauve-souris interprétée par l’Opéra de Paris et part en tournée internationale avec le groupe Wanted Posse.

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TROIS CYCLES

-1ér cycle : Acquisition des techniques de bases

-2éme cycle : Maitrise des techniques de bases

-3éme cycle : Préparation à la scène, insertion pro fessionnelle

Centre de formation professionnelle pour danseurs

CHOREMEUne ouverture artistique pour mieux se rencontrer, s’enrichir et évoluer.Une formation structurée pour mieux s’ouvrir, apprendre et s’épanouir.

Directrice artistique : Vanessa DarrasBonjour Vanessa, je voudrais savoir de quelle façon on intègre le centre CHOREME ?On intègre le centre de formation sur audition. Il faut envoyer un CV et une lettre de motivation, et en-suite on reçoit la convocation. Il y aura cette année une audition au mois de juin et une au mois de Sep-tembre. Elle se déroule avec deux cours de danse, une barre classique et un cours de jazz, le jury est composé en général par l’équipe pédagogique per-manente, le directeur pédagogique et la directrice artistique et un intervenant qui viendra dans l’année. C’est M. Rick Odums qui a fait l’audition et qui a fait faire l’évaluation du mois de décembre, et il revient pour la dernière évaluation des élèves à la fin de l’année.

Pour ces élèves qui intègrent la formation, comment se passe le cursus au sein du Centre, comment sont aménagés les cycles ? En fonction du niveau des danseurs nous les inté-grons dans un cycle 1, 2. C’est ce que nous avons fait depuis l’ouverture de Choreme. Ils y a des cours techniques tous les jours : barre à terre, classique, jazz et contemporain. Il y a des ateliers pour les cycles 2, des cours de culture artistique, des cours d’anatomie, de musique et musicologie. Il y a des stages aussi des cours de kinésiologie, d’histoire de la danse. On veut essayer d’apporter à ces futurs danseurs professionnels une ouverture d’esprit et bien sur une connaissance de la culture de la danse avec une grand « D ».

Donc ,quel est le but de cette formation, où veux-tu emmener tes élèves ?Chaque danseur et chaque danseuse est unique, il a un corps, une personnalité qui correspond à dif-férents ou à un seul chorégraphe. En fonction de la morphologie de l’élève et de sa personnalité, on es-saie d’orienter les élèves vers des chorégraphes ou des compagnies différentes, on essaie de les ouvrir à plein de choses: ça c’est le premier point. De plus il ne faut pas les lâcher dans la nature en disant “’vous êtes prête’, on fait un accompagnement pour chaque élève .

Donc il y a plusieurs intervenants dans ton cursus, quel rôle jouent-ils dans ton Centre, ont-ils des con-signes précises ou leur fais-tu confiance chacun avec leur personnalité ?Cette année il y a eu Rick Odums, Wayne Barbaste, Miguel Nosibor et Stéphane Frati. Je leur laisse li-bre cours à ce qu’ils ont envie de faire, par rapport à leur personnalité, leur vécu, et leur expérience. Ce sont de grands messieurs de la danse. . C’est vrai qu’aujourd’hui dans Choreme il y a un petit plus dans le jazz. Mais l’année prochaine par rapport à tout avec Alexandra Clément qui s’occupe du clas-sique on va essayer d’ouvrir un cursus classique, car on a une demande par rapport à l’IDRA. J’espère aussi ouvrir un cursus un peu plus développé sur le contemporain, mais aujourd’hui dans le Sud il n’y a pas trop de demande.

Merci Vanessa et à très bientôt.

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Portrait croisé Rick Odums et Wayne Barbaste, intervenant au centre Chorem

Le centre Chorème revendique son appartenance à la filiale artistique jazz, que pensez-vous apporter sur ce point et quels sont vos objectifs ?R.O : Je pense avoir apporté les fondamentaux et les caractéristiques jazz avec cependant un échauffement à la barre qui est inhabituel en jazz, un travail sur l’improvisation et l’écoute musicale et des ateliers chorégraphiques plus un certain regard sur la culture jazzW.B : Je pense avoir apporté un rapport à la culture jazz, des portes entre tradition et modernité. Mon objectif a été de faire passer les notions de compo-sition avec un travail basé autour de ça, donner des outils de construction.

Que pensez-vous de l’ouverture d’un centre comme CHOREME dans le sud ?R.O : C’est une bonne chose, une structure informa-tive, technique, stylistique et culturelle, bon pour l’art et le modern’ Jazz.W.B : C’est courageux, intéressant, nous avons be-soin de ces lieux pour confronter les jeunes avec la création. C’est un lieu d’accompagnement pour les jeunes, lieu de ressources pour les chorégraphes, d’enrichissement pour le paysage chorégraphique.

Quelles sont vos motivations ? Que retrouvez-vous par rapport à votre propre centre ?R.O : Une bouffée d’air frais, on découvre des talents, du potentiel. Il y a aussi des rencontres curieuses l’aperçu d’éventuels futurs élèves.W.B : c’est tout d’abord une initiative de Vanessa, j’étais déjà intervenu dans l’école c’est une conti-nuité, pour moi c’était une évidence de revenir.

Envisagez-vous de revenir ?R.O : Le travail est amorcé, il faut une suite, aller au bout de la démarche. La danse est une raison d’être, toute possibilité d’échanges et de construc-tion sont positives, ça me renouvelle, m’inspire et me rassure sur les générations à venir.W .B : Je reviendrais avec plaisir, j’ai besoin de plus de temps.

Interview réalisé avec la participation de mesdemoiselles Touzac Nina et Bourjala Marie

Centre choreme 6 Bld Frédéric Mistral 83140 Six Fours04 94 07 30 51 /06 81 13 09 47E-mail :[email protected]

Wayne Barbaste

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PATRICE VALERODanseur, Professeur et chorégraphe de talent

Pourrais-tu nous décrire ton parcours en tant que danseur ?Avant d’arriver dans la danse j’étais dans la mu-sique. J’ai commencé le conservatoire de musique à 8 ans avec option piano, mais mes parents vou-laient que je fasse de l’accordéon ! Il n’y en avait pas à cette époque là, donc j’ai choisi le piano ! Suite à cela, le piano m’avait vouté le dos, ce qui m’a contraint à faire du sport. Comme je n’étais pas très sportif, deux copines de lycée qui devaient faire un spectacle de danse, où il manquait un gar-çon, m’ont proposé d’intégrer leur projet pour qu’il y ait au moins un garçon dans leur spectacle de fin d’année. Tout cela m’a bien plu d’être projeté sur scène et comme j’avais l’oreille musicale, cela m’a permis de sauver les meubles au point de vue tech-nique. L’année suivante j’ai travaillé un an à l’école de danse de Manosque. Le spectacle avait été vu par Pedro Consuegra, qui était maître de ballet et chorégraphe à l’opéra de Marseille. Il m’a engagé à l’opéra pour un an. Ensuite j’ai obtenu une bourse chez Mme Rosella Hightower dans son école à Cannes où j’ai suivi des cours de jazz, de classique et de moderne.

Tu as touché aux 3 disciplines, suite à des envies ou des sollicitations ?J’ai plusieurs cordes à mon arc, je suis musicien, j’ai fait une année aux beaux arts, j’ai toujours baigné

dans le monde artistique, donc pour moi être dan-seur c’est un tout. J’ai commencé par la danse clas-sique ce qui m’a beaucoup aidé, pour avoir un bon bagage technique. Lorsque j’étais chez Rosella j’ai suivi un stage avec Peter Goss. Il m’a engagé dans sa compagnie, et je me suis dirigé vers une écriture contemporaine. J’ai suivi Peter à Paris, et c’est à ce moment que j’ai fais du jazz. Tout fait partie de la danse, c’est être danseur d’une manière générale. On me proposait du mouvement, avec une écri-ture et une spécificité particulière, c’était je que je voulais, c’était « danser ». Je n’ai pas fait un choix technique.

Durant tes années de danseur, quels professeurs et chorégraphes ont étaient influents ?J’ai travaillé avec beaucoup de chorégraphes. Je peux en citer deux. Peter Goss, qui pour moi est un grand maître en tant que chorégraphe et surtout en tant que pédagogue. Redah qui a donné un tournant au jazz en France. Notre génération a bé-néficié d’une médiatisation grâce à Redah. Il a était le premier à mettre des ballets sur scène, derrière les chanteurs. Grace à cela, on nous connaissait en tant que danseur. Pour certains, on était le danseur de Vanessa Paradis, pour d’autre celui de Charles Aznavour. On avait une véritable autonomie dans les ballets, avec lui, la chorégraphie avait une place essentielle dans les spectacles.

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Tu es passé de danseur à professeur, donnes-nous les détails de cette transition ?Avant tout, j’ai choisi ce métier pour être danseur. Le professorat à l’époque ne me parlait pas. Je pensais que cela arriverait beaucoup plus tard. Il s’est avéré que Redah était très pris par la télé, avec les chan-teurs. Il faisait beaucoup d’évènementiel, donc il était souvent absent. Alors, il m’a demandé de don-ner des cours à sa place, grosse frayeur ! J’ai donc remplacé Redah. Les danseurs m’ont trouvé très pédagogue, ils aimaient le personnage et ce que je leur proposait. Ensuite, j’ai enseigné dans des écoles pluridisciplinaires. La base pédagogique de mon travail, est faite sur une forme de musicalité, ce qui a apporté une qualité et une couleur dans mon enseignement.

Tu es intervenant dans les centres de formation pour les diplômes d’état et les CA, Mais tu as aussi participé à leurs développements ?Quand le Ministère a mis en place les centres de formation, dans le but de faire un diplôme d’état de professeur de danse,ils ont fait appel à des per-sonnes qui avaient une certaine notoriété, et j’ai eu la chance dans faire parti. Donc, j’ai apporté ma contribution pour son développement. Au départ, nous étions tous en réflexion sur comment mettre en place une formation ? Car il fallait former péda-gogiquement et techniquement les futurs profes-seurs. Les élèves étaient des danseurs, mais ils voulaient aussi devenir professeurs. Par la suite, des centres ont été habilités par le ministère de la culture et on a fait appel à des professeurs dont moi.

Dans les stages nationaux et internationaux, com-ment abordes-tu les élèves, que mets-tu en évi-dence ?Un stage se déroule sur un temps très court, contrai-rement à une formation qui peut se passer sur 2 ou 3 ans, voire plus. On a un contenu bien précis, qui dure entre 2 jours et une semaine. Un stage c’est un entrainement pour le danseur avant tout. On est là pour leur donner une ouverture, ou des paramètres pour leur enseignement. C’est pour ces danseurs et professeurs qui participent, une sorte de formation continue. Les stages, c’est comme de la nourriture, on en a besoin, et moi je me nourris essentiellement avec la scène.

Ensuite, des compagnies t’ont sollicité en tant que chorégraphe, de quelle manière as-tu abordé ces travaux et cette nouvelle expérience ?Les premières demandes que j’ai reçu en tant que chorégraphe, n’étaient pas de France, mais de Su-isse (Zurich). J’allais souvent en stage là-bas, et ils aimaient beaucoup l’écriture que je proposais. Ils m’ont demandé de leur monter une pièce. A la

suite de cette une création, ils m’ont proposé de revenir durant 3 années. Pour moi, la chorégraphie au début, c’était comme un laboratoire, j’essayais des choses, mais vraiment, je ne peux pas dire que je suis chorégraphe. J’avais des choses à dire et c’était pour moi une autre facette de la danse, que je ne connaissais pas. Au départ, je suis interprète au service des autres. J’ai été enseignant par la suite, mais là la chorégraphie, c’est mon monde person-nel et privé, que je mets en scène. Je me dévoile encore plus en tant que chorégraphe, qu’en tant que pédagogue.

Au-delà de ces sollicitations, à quel moment tu t’es décidé à créer ta compagnie ?L’accueil du public, a été décisif pour moi. J’ai tou-jours été dans le doute, je le suis encore, et le fait que le public, ait tout de suite accepté mon travail de chorégraphe, m’a rassuré. Je crée pour le public, non pas pour moi. On sait que le travail va être vu, et que la critique sera présente. Cet accueil m’a con-forté dans cette voie, puis m’a emmené dans des univers différents. Lorsque j’ai des commandes bien précises, de compagnies existantes, je dois alors travailler dans un certain thème musical, ou alors sur un propos bien précis. Ce que je ne fait pas dans ma compagnie, où je suis dans mon propre univers. Je peux aborder les thèmes qui m’importent, et les retranscrire tel que je le souhaite.

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Quelles sont tes influences autres que la danse ?Je suis quelqu’un de très curieux naturellement. Je crois que la vie apporte beaucoup de choses et pas que pour la danse. Je suis intéressé par tous les domaines artistiques à commencer par la musique. Je suis passionné de peinture, de théâtre, d’opéra. Un artiste doit avoir une vision étendu du monde qui l’entoure, de rester en éveil. Aller voir une exposition, un concert ou un spectacle, amène de l’inspiration pour un chorégraphe.

Quel artiste, peintre ou écrivain t’inspire ?Mes années d’arts plastiques, m’ont rendu pas-sionné par toute l’époque impressionniste, car cela repose sur des sensations, ce n’est pas quelque chose de bien défini, comme le graphisme. Par con-tre ce sont des états de sensibilité, c’est ce qui m’a tout de suite parlé. Ce qui n’empêche pas d’aimer d’autres peintres comme Van Gogh, Echer, Klimt…

Si on te demandait de te projeter, qu’on ne te don-nait aucune limite, où aimerais-tu aller ?La danse pour moi, une vie n’y suffira pas ! Il faud-rait que je prolonge ma vie, pour trouver tout ce que la danse peut proposer. J’en ai fait un petit tour, et j’espère en profiter encore longtemps pour explorer toutes les facettes que la danse apporte. Donc, si j’avais plus de temps, je crois qu’être musicien m’aurait bien plu. Mais cela demande aussi beau-coup travail. J’aurais aimé être peintre aussi, mais

Patrice Valero Danseur1976-1977 : Danseur à l’Opéra de Marseille1981-1982 : Danseur à l’Alcazar de Paris1982 : Danseur soliste de la compagnie « Hanu-man Danse Théâtre » direction Poumi Lescaut1982-1984 : Danseur soliste de la « Off Jazz Danse Compagny » direction Gianni Loringett1983 : Danseur de la Compagnie José Caze-neuve1985-1989 : danseur soliste de la compagnie « Friends » direction Redha1987-1992 : danseur soliste de la compagnie Peter Goss1990 : Danseur de la compagnie Charles Cré-ange2006 : Danseur soliste de la compagnie « Cie Grégoire &Co » direction Sylvie Lequéré2007: Danseur de la compagnie Patrice Alzetta2008 : Danseur soliste de la compagnie « L’Estampe » Nathalie Pubellier

c’est pareil, la peinture demande une vie pour y ar-river ! J’ai fait le choix d’être danseur, rester artiste dans un autre domaine.

Patrice merci pour les lecteurs de confi danse.

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Juste debout 2009 Paris Bercy

Cette huitième édition du Juste Debout, ren-contre par excellence des passionnés de hip hop, s’est déroulée avec grand succès le 1er mars dernier à Paris Bercy, réunis-sant plus de douze mille personnes.

Après deux mois de sélections dans de nombreux pays comme le Japon, le Brésil, l’Allemagne, la Su-isse… tous s’étaient donnés rendez-vous pour les phases finales de cette rencontre. C’est dans cinq disciplines du hip hop debout que les danseurs ont pu s’exprimer : le Popping, la House Dance, Le Hip hop, le Locking et l’Expérimental. Cet événement hors norme nous a tenu en haleine pendant 1O heu-res de spectacle. Les danseurs, dans un face à face deux contre deux, nous ont fait la démonstration de leur travail, « ambiancé » par des DJ spécialistes de chaque discipline. C’est sous l’œil attentif et expéri-menté d’un jury d’exception, composé des grands noms du hip hop tels les américains Wicway Shal et Tony Gogo et les français Régis Turchy et El Fonky Juice, que ces épreuves finales se sont déroulées. Comme à son habitude, le public s’est exprimé activement tout au long de la journée, saluant des personnalités comme Salah ou les Twins de Sar-celle, mais les chouchous de cette édition resterons les deux petits japonais, Maika et Kazane qui ont conquis, grâce a leur technique et leur présence, le cœur du public et du jury, en accédant à la finale du concours Hip hop. Ils seront devancés par les fran-çais DY et Steeve, mais nous garderons néanmoins un œil sur eux dans les années à venir.On aura apprécié l’excellent niveau technique et artistique des danseurs japonais qui ont gagné les finales de Locking avec le groupe Shulle et de Pop-ping avec Kite et Fishboy. Un coup de cœur spécial pour la catégorie Expérimental qui a révélé, cette année, le français Nicolas Fayol. L’Expérimental fait appel à toutes les nouvelles influences, c’est l’art d’improviser et de ressentir la musique.Messieurs ! Vous n’étiez pas les seuls à concourir !

Les filles n’ont pas démérité, elles étaient représen-tées dans toutes les catégories. Des salles de danse annexes à la scène étaient mises à disposi-tion de tous. Moments de démonstration, de part-age, d’échange de technique ou de simple envie de danser, saluons cette excellente initiative. La soirée fut ponctuée de shows avec le très apprécié Lilou des Pokémons crew, le groupe de jeunes tal-ent venu du japon « les enfants du soleil levant»… Pari encore gagné pour Bruce Ykanji et l’équipe du Juste Debout.

www.juste-debout.com

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Les muscles sont constitués d’un nombre donné de fibres : les fibres d’actine et de myosine. Ces fibres ne peuvent que grossir ou diminuer de volume en fonction de leur utilisation. En cas de traumatisme, la zone lésée est remplacée par un tissu cicatriciel. Les faisceaux de fibres, à chaque extrémité du muscle, se réunissent en tendons qui s’accrochent solidement aux os. Tout muscle est entouré d’une gaine fibreuse : l’aponévrose, qui permet aux muscles de glisser les uns contre les autres. Le sport provoque de nombreux bouleversements, au niveau du muscle et dans l’organisme entier. L’entraînement sportif modifie sensiblement la fibre muscu-laire, tant au niveau de la force de contraction et de décontraction que de la récupération.

La contraction des fibres nécessite la présence d’un carburant spécial, l’ATP. Mais celui-ci s’épuise très vite, en une ou deux secondes. Si l’effort musculaire continue, il faut que l’organisme puisse fournir immédiatement de l’ATP, à partir d’autres voies métaboliques, donc d’autres sources d’énergie. La première réserve est constituée par une molécule présente dans le muscle, la créatine-phosphate, qui se dégrade facilement en ATP, et constitue en quelque sorte le deuxième réservoir. Mais celui-ci va s’épuiser vite également, en cinq ou six secondes. C’est cette réserve que l’athlète consomme lors des efforts violents et courts, comme un sprint. Si l’effort continue, il faut que le muscle ait accès à une source d’énergie plus durable. Celle-ci est constituée par le glucose et le glycogène, qui est la forme sous laquelle est stockée le glucose à l’intérieur de l’organisme, notamment dans le foie. Lorsque l’effort persiste, le muscle a recours au glycogène, qui, à la suite de nombreuses réactions enzymatiques, se dégrade et forme une nouvelle source de carburant, et donc d’énergie, pour le muscle. En se dégradant, le glycogène donne nais-sance à deux composés, l’acide pyruvique et l’acide lactique. Cette voie métabolique s’ouvre très rapide-ment, car il ne faut que quelque secondes pour que les précédentes s’épuisent. Ce deuxième réservoir est utilisé pour les efforts de moyenne durée, par exemple une course de quatre cents mètres.

L’aérobie et l’anaérobie

Ces deux premières sources d’énergie, employées pour les efforts courts et intenses, n’ont pas besoin d’oxygène pour se mobiliser. On dit qu’elles sont anaérobies. Un effort plus prolongé, qui dure plus de quarante secondes, use d’une troisième voie métabolique qui, elle, exige de l’oxygène, et est appelée, pour cette raison, aérobie.

L’effort musculaire s’accompagne aussi de profonds changements hormonaux, participant eux aussi à la réalisation de la performance. -Le métabolisme de l’eau et du sel : la première modification hormonale a pour rôle de diminuer les pertes en eau et en sel. L’effort entraîne une sudation importante, il est donc indispensable de supprimer partiellement les pertes au niveau du rein : l’aldostérone (hormone sécrétée par la glande surrénale) et la vasopressine. Au cours de l’effort, ces deux hormones sont sécrétées en plus grande quantité et limitent les pertes en eau et en sel.

-De multiples hormones interviennent, soit pour faci-liter la mobilisation des stocks de glycogène du foie, soit pour favoriser sa dégradation au niveau de la fibre musculaire, comme le glucagon, l’adrénaline, l’hormone de croissance ou encore le cortisol. La testostérone, hormone masculine, sécrétée en plus grande quantité au cours de l’effort, ne participe pas à la dégradation des molécules destinée à fournir de l’énergie, mais à la construction de protéines qui vont constituer les muscles.

-Les endorphines : un aspect nouveau des change-ments hormonaux provoqués par le sport a été mis en évidence au début des années quatre-vingts avec la découverte des endorphines. Il s’agit

Santé

Les muscles

Les carburants du Muscle Ce troisième réservoir, auquel l’on recourt pour les efforts longs, comme les courses de fond ou le mar-athon, naît de la combustion de l’acide pyruvique et des acides gras, en provenance des graisses ac-cumulées dans l’organisme. Les acides aminés et les protéines sont très peu utilisés comme source d’énergie. Le muscle dispose ainsi d’un équipe-ment énergétique sophistiqué, adapté à la nature de chaque effort musculaire, fonctionnant un peu comme une automobile qui aurait en permanence à sa disposition des carburants différents selon l’effort demandé (démarrage, course en ville, parcours long, etc.)

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2 – séparer la chev-elure en 2 grandes mèches.Puis, pren-dre au fur et à mesure des petites mèches de l’extérieur de la partie droite pour les amener à l’intérieur de la partie gauche et inversement des mèches de l’extérieur de la partie gauche vers l’intérieur de la partie droite.

d’hormones sécrétées par le cerveau, dont le nom évoque la morphine parce qu’elles auraient un rôle anti-douleur et parce qu’elles induiraient, comme la véritable morphine, un phénomène de dépendance. Ces endorphines expliqueraient par exemple pourquoi le sportif de haut niveau supporte facile-ment la douleur au cours de l’exercice, et pourquoi l’exigence d’entraînement est une véritable toxi-comanie : les sportifs surentraînés ont souvent un besoin irrépressible de faire du sport, avec une es-calade fréquente dans la “ dose “ qu’ils s’octroient chaque jour. En fait, il y aurait une véritable dépen-dance au sport due à l’endorphine, qui obligerait le sportif à rechercher jour après jour l’état dans lequel il peut obtenir la meilleure sécrétion de cette hormone cérébrale. D’autre part, ces endorphines joueraient un rôle sur la régulation d’autres hor-mones de l’organisme, l’hormone de croissance, et la testostérone, dont la concentration sanguine tend à s’abaisser, ainsi que les hormones hypophysaires, responsables chez la femme du cycle menstruel.

Effort musculaire : d’où vient la fatigue ?

L’effort musculaire conduit à plus ou moins long terme à un état particulier, la fatigue. On ne con-naît pas encore exactement toutes les origines de la fatigue musculaire, mais elle est sans doute due à l’association de plusieurs facteurs. En effet, l’effort musculaire entraîne : une utilisation accrue de glycogène, qui peut sus-citer un état d’hypoglycémie ; une consommation accrue de lipides, qui conduit à l’accumulation de produits de dégradation, les corps cétoniques ; une perte importante d’eau et d’électrolytes, par la sueur, entraînant une forte baisse du volume san-guin ; une baisse du pH sanguin ; des lésions microscopiques des fibres musculaires. La fatigue est le résultat de tous ces phénomènes, en particulier dans les efforts de longue durée (mar-athon, cyclisme, natation). Dans les efforts de courte durée, ceux qui font inter-venir surtout la voie anaérobie, l’origine de la fatigue serait différente. Elle serait due à l’accumulation d’acide lactique dans les fibres. Cette accumulation d’acide lactique pourrait être à l’origine de crampes, de sensations de fatigue, de douleurs abdominales ou encore de troubles digestifs. Mais la fatigue pourrait provenir d’autres sourc-es. Elle pourrait être due aussi à l’accumulation d’ammoniaque, issue de la dégradation des proté-ines, et toxique pour le système nerveux central.

EsthétiqueTresse en épi

1 - Crêper la chev-elure, pour avoir un support.

3 – Ainsi de suite, jusqu’à l’obtention de la tresse, puis la finir avec un élastique.

4 - Agrémenter la coiffure à sa guise, comme ici avec des plumes.

Conseil : Garder la tresse plutôt souple et pas trop serrée. Cette coiffure s’adapte sur cheveux longs, dé-gradés et pas trop épais.

Liste de matériel- 1 peigne à queue- brosse à chignon- petits élastiques- brillantine en spray- laque - crochets à chignon – petit invisible

Coiffeuse : Lauriane PedrosaModèle : Marie-Claire Bonati

Hervé GloaguenDocteur en médecine généraliste

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