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11 juillet 2019

Conférence de presse de la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées (SEMARM), a donné une conférence de presse mardi 9 juillet sur la prise en charge des blessés dans les armées et sur le Service national universel (SNU).

Retour sur le Service national universel Au cours de cette conférence de presse, Geneviève Darrieussecq est également revenue sur la phase de préfiguration du SNU à laquelle ont participé plus de 2 000 volontaires dans 13 départements du 16 au 28 juin.

Geneviève Darrieussecq a rappelé que, pour le ministère des Armées, « les enjeux fixés ont été atteints » : les notions de cohésion et d’engagement ont été transmises à la jeunesse. La formation des encadrants et des cadres du SNU a également été « une phase très réussie ». Le module « Défense et mémoire nationales », a permis de sensibiliser les participants aux questions de sécurité, de défense et de mémoire. Il a été jugé satisfaisant par 90% d'entre eux. Certains points restent à renforcer, comme la sensibilisation aux enjeux cyber. Geneviève Darrieussecq a rappelé qu'une évaluation du dispositif SNU est menée en ce moment par l’Institut de la jeunesse et de l’éducation populaire. Elle proposera des améliorations à conduire dans le cadre de la montée en puissance du SNU. Les résultats seront présentés en septembre à Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.

Le soutien du ministère aux blessés des armées Au cours de la conférence de presse, la SEMARM est revenue sur le dispositif de soutien aux blessés du ministère des Armées. Depuis leur prise en charge médicale sur les théâtres d’opérations jusqu’à leur réinsertion professionnelle, le

ministère assure l’accompagnement de ses blessés et de leur famille sur le long terme. Cet engagement traduit la volonté et le devoir de reconnaissance de la Nation envers les militaires blessés dans l’accomplissement de leur mission, avec un dispositif de prise en charge « de plus en plus élaboré, et qui a pour but d'apporter une réponse personnelle pour chaque homme et chaque femme ayant connu une blessure physique ou psychique ».

Le soutien apporté aux blessés mobilise de nombreux acteurs au sein du ministère. L'accompagnement est notamment assuré par le Service de santé des armées, les unités d'appartenance des blessés (leurs camarades et le commandement), mais aussi l'Institut national des Invalides, les cellules d’aide aux blessés de chacune des armées, l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, l'action sociale des armées, le tissu associatif, l'Agence de reconversion de la défense ou encore le Centre national des sports de la défense.

Concernant la prise en charge des blessés psychiques, la SEMARM a confirmé la poursuite de la politique ministérielle en faveur des militaires blessés souffrant d’un trouble psychique post-traumatique. Cet engagement s’est traduit par un plan d’actions spécifique renouvelé en 2015. La SEMARM a souligné les points suivants :

le maintien de l’effort sur les actions de prévention et d'information données aux militaires, ainsi que sur la formation et la sensibilisation des cadres ;

le renforcement du nombre de psychologues au sein du SSA et sur les théâtres d’opération ; la prise en charge, si besoin, des consultations pour les familles des blessés ; le retour à une activité professionnelle via le réseau Défense mobilité.

Plus d'informations sur https://www.defense.gouv.fr/blesses Revoir la conférence de presse

Déplacement de la ministre des Armées en République centrafricaine Florence Parly, ministre des Armées, s'est rendue lundi 8 juillet en République centrafricaine (RCA).

La ministre a assisté à la prise de commandement par la France de la mission EUTM-RCA (European Union Training Mission), le général de brigade Eric Peltier succédant au général portugais Herminio Maio. Aux côtés de Marie-Noelle Koyara, ministre de la Défense de la République centrafricaine, et de Gomes Cravinho, ministre de la Défense du Portugal, la ministre des Armées a témoigné de l’appui déterminé de l’Union européenne et de la France à soutenir la montée en puissance des forces armées centrafricaines, condition sine qua non à toute restauration durable de l’autorité de l’Etat.

Florence Parly s’est également entretenue avec le président Faustin Archange Touadéra et son homologue Marie-Noëlle Koyara pour évoquer la situation sécuritaire et les efforts de la communauté internationale, sous l’égide de l’ONU et de l’Union africaine. Les échanges ont porté sur les démarches entreprises par la France auprès de l’ONU pour assouplir l’embargo sur les armes et faciliter l’équipement des forces armées centrafricaines chargées de restaurer l’autorité de l’État partout dans le pays. L'aide militaire bilatérale a également été au cœur des discussions.

Au bilan, l’engagement militaire de la France est significatif : 300 militaires français sont actuellement déployés en République centrafricaine, au sein de l’EUTM RCA, de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine) ou dans des missions de coopération.

Plus d'informations dans le communiqué de presse.

Le porte-avions Charles de Gaulle et son escorte de retour à Toulon Florence Parly a salué, dimanche 7 juillet, le retour à Toulon du porte-avions Charles-de-Gaulle et de son escorte après quatre mois de mission.

Partis de Toulon le 5 mars dernier, les quelques 3 000 marins du groupe aéronaval, composé du porte-avions Charles-de-Gaulle, des frégates Forbin, Latouche-Tréville et Provence, du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne, et d’un sous-marin nucléaire d’attaque, ont conduit la mission Clemenceau qui les a menés jusque dans la zone indopacifique.

Au cours de ce déploiement, le groupe aéronaval a contribué à la protection des Français en rejoignant la coalition internationale de lutte contre Daech dans le cadre de l’opération Inherent Resolve. Il a également montré son savoir-faire en matière d’opérations aéromaritimes en s’entraînant avec de nombreux partenaires dans les zones parcourues : Australie, Egypte, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Singapour.

Données clés :

• 125 jours de mission • 2 744 catapultages d’aéronef

• 36 000 milles nautiques parcourus, soit plus d’une fois et demi le tour de la Terre • 29 interactions avec 18 pays différents

• 7 navires de combats étrangers de 6 nationalités différentes intégrés au groupe aéronaval • 83 ravitaillements à la mer avec 19 bâtiments de 11 nationalités

Plus d'informations dans le communiqué de presse.

Adieu aux armes du général d'armée Jean-Pierre Bosser, chef d’État-major de l’armée de Terre Florence Parly, ministre des Armées a présidé jeudi 11 juillet la cérémonie d’adieu aux armes du général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’État-major de l’armée de Terre.

En présence de nombreuses autorités civiles et militaires, dont Jean-Yves le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, le général d’armée François Lecointre, chef d’État-major des armées et l’amiral Bernard Rogel, chef d’État-major particulier du Président de la République, représentant le chef de l’État, la ministre a rendu un hommage fort à celui qui a commandé l’armée de Terre pendant cinq années.

Depuis le 1er septembre 2014, le général d’armée Jean-Pierre Bosser a conduit les principales réformes stratégiques de l’armée de Terre. Dans son éloge, la ministre des Armées a rendu hommage à ses 40 années passées au service des femmes et des hommes de l’armée de Terre, au service de la France, soulignant son esprit audacieux et visionnaire.

Initiateur du modèle d’organisation de l’armée de Terre « Au contact » présenté le 28 mai 2015, ses cinq années de commandement ont été marquées par la place centrale accordée à l’innovation et au renforcement de la présence des forces terrestres sur le territoire national. Inlassablement à la recherche des meilleures conditions d’exercice du métier des armes, il est un des moteurs du programme SCORPION, et un ambassadeur de ce qu’il a nommé l’« esprit guerrier », socle de traditions et de valeurs essentielles de l’âme de l’armée de Terre. Avec le souci constant de ses soldats, partageant avec la ministre la volonté d’une armée de Terre à « hauteur d’homme », le général d'armée Bosser a eu, tout au long de son mandat, une attention toute particulière pour les militaires blessés ainsi que pour les familles de soldats morts en opération.

Le général d'armée Bosser quittera ses fonctions au soir du 30 juillet prochain. Son successeur, le général de corps d’armée Thierry Burkhard, actuel général inspecteur de l’armée de Terre, bénéficie de toute la confiance de la ministre pour faire fructifier et poursuivre les efforts et les réformes engagées par le général d'armée Bosser.

Retrouvez le communiqué et le discours sur https://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse

12 juillet : lancement du sous-marin de type Barracuda Suffren (Cherbourg). 12 juillet : signature du contrat d’objectifs et de performance du musée de l’Armée à l'Hôtel national des

Invalides (Paris). 14 juillet : défilé annuel sur le thème « Agir ensemble », à l'occasion de la fête nationale. Pour retrouver toutes

les informations concernant le 14 juillet 2019. Jusqu'au 28 juillet : exposition « Picasso et la guerre », au musée de l'Armée (Paris). Jusqu'au 29 septembre : exposition « Eisenhower - de Gaulle, de l'amitié à l'alliance, dans la paix et dans la

guerre », au musée de l'Armée (Paris). Accès libre. Jusqu'au 31 décembre : exposition « Raymond Depardon 1962 - 1963, photographe militaire », au musée

national de la Marine à Toulon (Var).

MINISTÈRE

Réception du 2e MRTT Phénix Mardi 2 juillet, la Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 2e avion ravitailleur multi-rôles A330-MRTT Phénix (MultiRôle Transport Tanker) sur la base aérienne 125 d’Istres.

Avec trois mois d’avance sur le calendrier initial, cet avion a été livré à l’armée de l’Air avec une première aptitude EVASAN (évacuation sanitaire) pour atteindre une pleine capacité opérationnelle à l’automne. Celle-ci permettra

l’aéromédicalisation d’une dizaine de blessés très graves ou le convoyage médical de 40 blessés légers nécessitant moins d’assistance médicale.

Le MRTT Phénix s’appuie sur la base d’un avion de ligne Airbus A330 militarisé pour répondre aux missions qui lui sont confiées : mise en œuvre de la composante aérienne de la dissuasion, contribution à la posture permanente de sûreté, projection de forces et de puissance ainsi que transport médicalisé en cas d’évacuation sanitaire d’urgence.

Grâce sa polyvalence, le MRTT Phénix remplace deux flottes distinctes sur l’ensemble de ce panel de missions : la flotte actuelle de ravitaillement en vol et celle de transport stratégique de personnel et de fret.

La loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit l’accélération de la modernisation des équipements des forces et notamment, des avions ravitailleurs. Elle a pour effet d’avancer d’ici à 2023, soit deux ans plus tôt que prévu, la livraison de 12 avions et de créer les conditions pour porter la flotte à 15 appareils dans les années qui suivent.

Plus d'informations dans la fiche LPM et dans la fiche technique de l'A330 Phénix.

Les nouvelles ambitions du ministère en matière d’innovation

Concilier innovation « planifiée » permettant de préparer les programmes et systèmes militaires de demain, et innovation « ouverte » tirant parti du foisonnement issu du monde civil, identifier les ruptures à venir, et accepter la prise de risque sont autant de défis que le ministère des Armées doit aujourd’hui relever pour permettre aux forces de conserver leur supériorité opérationnelle et préserver l’autonomie stratégique de la France. Afin de satisfaire ces ambitions issues de la revue stratégique de défense de 2017 et déclinées dans la loi de programmation militaire 2019-2025, le Document d'orientation de l'innovation de défense (DOID) fixe les objectifs et les principaux enjeux du ministère des Armées en matière d’innovation, et ce quel que soit son champ d’application : capacitaire, soutien, santé, administratif… Il précise les leviers de transformation à mettre en œuvre ainsi que les défis d’agilité et d’audace qu’il convient de relever.

Réalisé par l’Agence de l'innovation de défense en collaboration avec les armées et services, le DOID constitue le document fondateur dans le domaine de l’innovation de Défense, il a vocation à être actualisé chaque année.

Retrouvez ici le Document d'orientation de l'innovation de défense

Des missiles français en Libye : pour nos forces locales, pas pour les milices locales

Des articles de presse ont fait état de missiles « Javelin » repérés en Libye qui appartiendraient à la France. Ces missiles trouvés à Gharyan appartiennent effectivement aux armées françaises, qui les avaient achetés aux Etats-Unis. Nous l’avons confirmé à nos partenaires américains. Voici les faits.

Ces armes étaient destinées à l’autoprotection d’un détachement français déployé à des fins de renseignement en matière de contre-terrorisme. Endommagées et hors d’usage, ces munitions étaient temporairement stockées dans un dépôt en vue de leur destruction. Elles n’ont pas été transférées à des forces locales. Détenues par nos forces pour leur propre sécurité, ces armes n’étaient pas concernées par les restrictions d’importation en Libye. Il n’a jamais été question ni de vendre, ni de céder, ni de prêter ou de transférer ces munitions à quiconque en Libye.

La France soutient depuis longtemps la lutte de toutes les forces régulières engagées contre le terrorisme, en Libye, aussi bien en Tripolitaine qu’en Cyrénaïque, et plus largement au Sahel.

La France n’a pris qu’un seul parti, c’est celui de lutter contre le terrorisme. Il y a eu pas moins de neuf attaques de Daech en Libye depuis janvier 2019. La Libye, est à moins de 2000 kilomètres de Paris, et 1000 kilomètres d’Ajaccio. Le ministère des Armées compte parmi ses missions cardinales, la protection des Français et ne reste pas inactif face aux menaces de groupes terroristes comme Daech ou Al Qaida.

ARMÉE DE TERRE

Favoriser l’innovation au profit de l’armée de Terre : le Battle-Lab Terre Depuis le 1er juillet, l’armée de Terre est entrée dans une phase de mise en œuvre de son dispositif d’innovation en s’appuyant sur des services déjà existants et de nouvelles entités. Parmi elles, le Battle-Lab Terre implanté à Satory au sein de la section technique de l’armée de Terre (STAT) depuis le début de l’été.

Afin de mieux intégrer les innovations, qu’elles naissent en interne (développées par les soldats) ou en externe (par des entreprises civiles), l’armée de Terre a adopté une nouvelle organisation s’inscrivant pleinement dans le dispositif ministériel. Pour stimuler les énergies et conseiller les innovateurs, l’armée de Terre a opté pour la mise en place d’un référent « innovation » dans chaque formation. Un réseau qui sera coordonné et animé par le Battle-Lab Terre afin de faire remonter les projets et d’en superviser les expérimentations.

Le Battle-Lab Terre n’a pas uniquement vocation à développer les idées en interne, son objectif essentiel est de créer des liens entre tous les acteurs de l’innovation (internes et externes : industriels, start-ups, centre de recherches, grandes écoles, universités…).

In fine, il crée les conditions pour faire émerger les idées, les accompagner et lancer les projets avec l’aide de ses partenaires.

Cette nouvelle organisation promeut et favorise l’innovation en apportant, au bon moment, une aide aux projets émergeants. Une démarche qui s’inscrit dans la dynamique du programme SCORPION, en participant au développement de projets assurant une amélioration des capacités des forces terrestres dans le cadre de l’infovalorisation et du combat collaboratif.

Plus qu’un processus, innover est un état d’esprit qui nécessite une organisation adaptée au sein de l’armée de Terre.

MARINE NATIONALE

Le plus jeune passager d’un hélicoptère de la Marine nationale vient de naître !

Et son record n’est pas près d’être battu ! Le jeudi 4 juillet, à 03h55, le détachement de la Flottille 35F basé à Tahiti reçoit un appel du Centre Opérationnel de Tahiti pour une mission d’évacuation médicale. Une femme enceinte doit être évacuée vers le Centre hospitalier de Polynésie française de Taaone.

Peu après l’appel, l’équipe médicale d’alerte est embarquée à bord du Dauphin N3+ de la Marine nationale puis prend en charge la patiente dès l’arrivée de l’hélicoptère à Bora-Bora. Le Dauphin redécolle et après seulement 7 minutes de vol, le bébé décide de naître. L’accouchement a alors lieu à bord de l’hélicoptère Dauphin N3+ de la Marine nationale et en plein vol ! La mission est alors adaptée, et c’est accompagnés des cris du nouveau-né que les pilotes de la Marine déposent la jeune maman et son bébé au dispensaire de Raiatea.

Le 10 juin dernier, la Flottille 35F, qui vient de fêter ses 40 ans d’existence, s’était déjà illustrée, cette fois-ci par son détachement de La Rochelle. L’équipage du Dauphin avait sauvé une femme enceinte à bord d’un voilier au large des côtes dans des conditions climatiques difficiles.

Même si ces actes ne sont pas banals, ils n’ont rien de rare pour ces marins. Rien qu’au cours de l’été 2018 par exemple, 24 personnes avaient été secourues par les hélicoptères de la Marine nationale.

Tout au long de l’année, ces marins, comme d’autres en mer, sous la mer, dans les airs ou sur la terre, veillent à la protection et à la sécurité des Français 24 heures sur 24. La Flottille 35F compte, elle, 170 marins du ciel et dispose de détachements et d’hélicoptères sur les trois façades maritimes métropolitaines (Hyères, La Rochelle, Le Touquet) ainsi qu’en Polynésie française. Son savoir-faire dans le domaine du secours maritime permet à ses équipages de porter secours à 200 personnes en moyenne chaque année. Ce jeune passager sait donc qu’il peut dormir tranquille : ses anges-gardiens veillent.

ARMÉE DE L'AIR

14 Juillet : ultime répétition pour les aéronefs de l’armée de l’Air Ce jeudi 11 juillet, en présence de Florence Parly, ministre des Armées, s’est déroulée l’ultime répétition du défilé aérien du 14 Juillet. Cette répétition permet aux leaders de chaque patrouille d’avions et d’hélicoptères de s’entrainer à défiler dans l’axe des Champs-Élysées.

Le défilé est coordonné depuis le sommet de l’Arc de Triomphe par un poste de commandement, de conduite et de coordination dirigé par le général commandant en second le commandement de la Défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Il mettra en œuvre 64 avions (chasse, transport, et formation) dont 49 de l’armée de l’Air, et 40 hélicoptères dont 4 de l’armée de l’Air, aux côtés des aéronefs de l'armée de Terre, de la Marine nationale et d'un avion de la Direction générale de l'armement (DGA).

Cette année, huit avions et neuf hélicoptères étrangers prendront également part au défilé aérien, en l’honneur du thème de cette édition 2019 : « Coopérations militaires européennes ». Nouveauté également à souligner pour cette édition : la première participation du C160 Gabriel de l’Escadron électronique aéroporté 1/54 « Dunkerque », composante stratégique du renseignement aéroporté, dans le bloc « renseignement » ; le Pilatus PC-21, nouvel aéronef de formation des pilotes de chasse de l’armée de l’Air, dans le bloc « formation et entrainement » ; et l’A330 MRTT Phénix, pour la première fois aux couleurs de l’armée de l’Air, dans le bloc « projection de puissance ».

Pour rappel, un Dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) mis en œuvre par le CDAOA sera activé dans le cadre du 14 Juillet. Ce dispositif, intégré à la Posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A), renforcera spécifiquement la protection de l’espace aérien parisien au-dessus et autour des Champs-Élysées. Commandé depuis le Centre national des opérations aériennes (CNOA) de Lyon Mont-Verdun, le dispositif reposera sur un déploiement conséquent, pendant plusieurs jours, de personnels (plus de 400 aviateurs) et de matériels (plus de 180 tonnes), dont des moyens de surveillance et d’intervention.

Vous pouvez dès à présent consulter le dossier de presse de l’armée de l’Air en cliquant ici.

Le point de situation hebdomadaire des opérations est disponible ici. Au sommaire :

TERRITOIRE NATIONAL : renforcement de Sentinelle, opération Hephaïstos

CTF473 - MISSION CLEMENCEAU : fin de mission pour le groupe aéronaval

CHAMMAL : situation militaire du théâtre, activités de

la force

RCA : prise de commandement de l'EUTM RCA

BARKHANE : situation militaire du théâtre, inauguration de la base opérationnelle avancée temporaire de

Gossi, point de situation dans le Liptako-Gourma

Contact presse opérations et CEMA : 09 88 68 28 65 / 09 88 68 28 66 - emapresse@gmail.com

Produit par le bureau porte-parole de la Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD) Directrice de la publication : Yasmine-Eva Farès-Emery

Rédacteurs en chef : CC Marie-Christine Berthellet, Chloé Ruard Rédacteurs : Caroline Azzuro, Céline Gentilhomme, CNE Gaëlle Rothureau, Ninon Aiguesvives

CONTACTS PRESSE : 09 88 67 33 33 ou presse@dicod.defense.gouv.fr

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