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Paris, 10 septembre 2019 FEDERATION FRANCAISE DU BATIMENT 33 avenue Kléber 75784 PARIS Cedex 16 Téléphone : 01 40 69 51 00 Télécopie : 01 45 53 58 77 Conjoncture à début septembre 2019 Le logement neuf recule depuis le début de l’année, les permis et les ouvertures de chantier abandonnant 5,0 % et 4,1 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019. Pour autant, la fin de l’année s’annonce mieux orientée, compte tenu d’une amorce de reprise qui se dessine sur le segment de l’individuel d’une part, les ventes en diffus progressant de 4,7 % depuis le début de l’année et les permis affichant une petite hausse de 1,3 % sur les trois derniers mois, et d’une stabilité sur le premier semestre de la commercialisation dans le collectif d’autre part. Il faut y voir les effets bénéfiques d’une large ouverture du crédit immobilier, notamment en faveur des ménages modestes évincés du marché suite à la dégradation de l’environnement institutionnel en 2018. Le non résidentiel neuf affiche, quant à lui, des tendances favorables. Les surfaces autorisées et commencées, hors locaux agricoles, progressent respectivement de 15,6 % et 4,7 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019. L’accélération des permis sur les trois derniers mois (+23,0 %) devrait dynamiser plus encore l’activité sur le second semestre. Quant à l’amélioration-entretien, après une chute d’activité (-2,3 %) au premier trimestre 2019 par rapport au même trimestre de 2018, l’inflexion de tendance observée au deuxième trimestre (+0,5 %) et les perspectives assez bien orientées pour les prochains mois laissent envisager, là encore, une deuxième partie d’année bien meilleure. En conséquence, eu égard également aux carnets de commandes toujours bien garnis, l’activité bâtiment s’afficherait a minima en hausse de 1,3 % en volume sur l’ensemble de l’année 2019. Du côté des effectifs, de l’ordre de 25 000 postes, y compris intérim en équivalent-emplois à temps plein, seraient créés. Par ailleurs, à l’échelon national, la situation financière des entreprises de bâtiment semble s’améliorer un peu, avec un récent redressement des trésoreries et des marges. Toutefois, cette évolution s’explique pour partie par le double effet non pérenne du versement du CICE au titre de 2018 et de la mise en place des baisses de charges qui l’a remplacé dès le début 2019.

Conjoncture à début septembre 2019Paris, 10 septembre 2019 FEDERATION FRANCAISE DU BATIMENT 33 avenue Kléber 75784 PARIS Cedex 16 Téléphone : 01 40 69 51 00 – Télécopie :

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Paris, 10 septembre 2019

FEDERATION FRANCAISE DU BATIMENT 33 avenue Kléber 75784 PARIS Cedex 16 Téléphone : 01 40 69 51 00 – Télécopie : 01 45 53 58 77

Conjoncture à début septembre 2019

Le logement neuf recule depuis le début de l’année, les permis et les ouvertures de

chantier abandonnant 5,0 % et 4,1 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet

2019. Pour autant, la fin de l’année s’annonce mieux orientée, compte tenu d’une

amorce de reprise qui se dessine sur le segment de l’individuel d’une part, les

ventes en diffus progressant de 4,7 % depuis le début de l’année et les permis

affichant une petite hausse de 1,3 % sur les trois derniers mois, et d’une stabilité

sur le premier semestre de la commercialisation dans le collectif d’autre part. Il faut

y voir les effets bénéfiques d’une large ouverture du crédit immobilier, notamment

en faveur des ménages modestes évincés du marché suite à la dégradation de

l’environnement institutionnel en 2018.

Le non résidentiel neuf affiche, quant à lui, des tendances favorables. Les surfaces

autorisées et commencées, hors locaux agricoles, progressent respectivement de

15,6 % et 4,7 % en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019. L’accélération

des permis sur les trois derniers mois (+23,0 %) devrait dynamiser plus encore

l’activité sur le second semestre.

Quant à l’amélioration-entretien, après une chute d’activité (-2,3 %) au premier

trimestre 2019 par rapport au même trimestre de 2018, l’inflexion de tendance

observée au deuxième trimestre (+0,5 %) et les perspectives assez bien orientées

pour les prochains mois laissent envisager, là encore, une deuxième partie d’année

bien meilleure.

En conséquence, eu égard également aux carnets de commandes toujours bien

garnis, l’activité bâtiment s’afficherait a minima en hausse de 1,3 % en volume sur

l’ensemble de l’année 2019. Du côté des effectifs, de l’ordre de 25 000 postes, y

compris intérim en équivalent-emplois à temps plein, seraient créés.

Par ailleurs, à l’échelon national, la situation financière des entreprises de bâtiment

semble s’améliorer un peu, avec un récent redressement des trésoreries et des

marges. Toutefois, cette évolution s’explique pour partie par le double effet non

pérenne du versement du CICE au titre de 2018 et de la mise en place des baisses

de charges qui l’a remplacé dès le début 2019.

Page 2: Conjoncture à début septembre 2019Paris, 10 septembre 2019 FEDERATION FRANCAISE DU BATIMENT 33 avenue Kléber 75784 PARIS Cedex 16 Téléphone : 01 40 69 51 00 – Télécopie :

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1. Le contexte macro-économique et macro-financier

La croissance française, moins sensible au commerce mondial que plusieurs de ses voisins,

résiste à +1,3 % hors effet prix en glissement annuel sur le premier semestre 2019. On

relève même une petite accélération à +1,4 % au deuxième trimestre 2019 par rapport au

deuxième trimestre 2018 (cf. graphique 1).

En détail, la consommation des ménages a retrouvé un peu de vigueur à +1,3 % en

glissement annuel sur trois mois à fin juin 2019, contre +1,1 %, +1,0 % et +0,9 % sur deux,

trois et quatre trimestres. Les mesures fiscales en faveur du pouvoir d’achat des ménages

entrées en application au début de l’année commencent donc à faire sentir leurs effets. De

plus, le recul du taux de chômage depuis trois trimestres consécutifs et la persistance d’une

inflation contenue d’environ 1,2 % depuis janvier contribuent également à soutenir la

consommation. En revanche, l’investissement de ces mêmes ménages reste à la peine, à

+0,9 % depuis le début de l’année, après respectivement +2,0 % et +6,6 % en 2018 et 2017.

Graphique 1 – Le PIB et ses composantes

Source : FFB à partir de l’Insee, Comptes de la Nation

Quant à l’investissement des administrations publiques, il accélère franchement à +3,8 % au

premier semestre 2019 par rapport au premier semestre 2018, sans doute en lien avec

l’échéance des municipales de mars 2020. Enfin, sur la même période, la dynamique

d’investissement des entreprises ne se dément pas, avec un rythme soutenu de +4,0 %.

D’ailleurs, on relève que les intentions d’investissement des industriels restent très bien

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PIB Dépenses de consommation des ménages

Dépenses des administrations publiques Investissement des entreprises non financières

Investissement des ménages Investissement des administrations publiques

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orientées sur l’ensemble de l’année, à +6,4 % en valeur attendu fin juillet 2019 (cf. graphique

2), bien que cette prévision ait été abaissée de 4,9 points par rapport à il y a trois mois.

Graphique 2 – Évolutions (en valeur) des montants d’investissement prévus

dans l’industrie

Source : Insee, enquête trimestrielle sur les investissements dans l’industrie

Dans le même temps, l’environnement macro-financier n’a cessé de s’améliorer, alors que le

consensus de place tablait sur une stabilisation fin 2018. Ainsi, depuis la fin juin 2019, la

France emprunte à taux négatif sur les marchés jusqu’à dix ans ; très récemment, c’est aussi

devenu le cas des emprunts jusqu’à quinze ans. En conséquence, selon l’observatoire Crédit

Logement/CSA du financement des marchés résidentiels, les taux des crédits immobiliers

aux particuliers ont encore abandonné dix points de base au cours de l’été pour s’établir à

1,19 % en moyenne sur les mois de juillet et août, hors coût des assurances et des sûretés

(cf. graphique 3). De plus, les durées se stabilisent à un niveau historiquement haut de 228

mois en moyenne depuis le printemps. Quant au niveau d’apport personnel, il ressort en

baisse de 6,9 % en glissement annuel sur huit mois à fin août 2019.

Bien que moins documentées, des évolutions similaires semblent affecter le marché du

crédit aux entreprises (baisse des taux et durées à l’origine historiquement longues,

notamment).

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Prévision en avril N Prévision en juillet N

Prévision en octobre N Estimation en janvier N+1

Réalisation constatée en avril N+1 Réalisation constatée en juillet N+1

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Graphique 3 – Taux et durées des crédits immobiliers aux particuliers (hors coût des

assurances et des sûretés)

Source : Observatoire Crédit Logement/CSA du financement des marchés résidentiels

2. Les marchés du bâtiment

2.1 Le logement neuf

2.1.1 Les ventes

Depuis le début de l’année, les ventes en individuel diffus se redressent progressivement

sous l’effet de la détente du marché du crédit (cf. supra). Ainsi, d’après les données du

Markemétron, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019, la hausse se lit à +4,7 %,

après un recul de 11,2 % en 2018. On constate même une vive accélération de la

progression sur trois mois, avec +11,3 % (cf. graphique 4).

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Taux des prêts du secteur bancaire Durée des prêts du secteur bancaire

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Graphique 4 – Ventes de maisons individuelles en secteur diffus

Source : CGI Bâtiment/Caron Marketing, Markemétron

Pour ce qui concerne les ventes des promoteurs, elles continuent de résister à -0,7 % en

glissement annuel sur le premier semestre 2019, malgré une baisse de 3,3 % sur le seul

deuxième trimestre 2019 (cf. tableau 1). Toutefois, des disparités s’observent selon les

zones de financement : sur l’ensemble du premier semestre, les ventes chutent de 23,7 %

en B2 et C, alors qu’elles stagnent en A-Abis (-0,2 %) et progressent de façon soutenue en

B1 (+7,7 %).

Tableau 1 – Évolutions (en %, en glissement annuel) de la promotion immobilière

Ventes Mises en vente

Sur un trimestre (2019 T2 / 2018 T2) -3,3 % -14,8 %

Sur deux trimestres (2019 T1 → 2019 T2 / 2018 T1 → 2018 T2) -0,7 % -22,1 %

Sur trois trimestres (2018 T4 → 2019 T2 / 2017 T4 → 2018 T2) -0,9 % -18,9 %

Sur un an (2018 T3 → 2019 T2 / 2017 T3 → 2018 T2) -2,2 % -14,4 %

Source : Ministère de la transition écologique et solidaire (MTES) / Commissariat général au développement durable (CGDD) / Service de la donnée et des études statistiques (SDES), Enquête

sur la commercialisation des logements neufs (ECLN)

Quant aux mises en vente, elles s’effondrent de 22,1 % au premier semestre 2019 par

rapport au premier semestre 2018. Si la chute s’avère, là encore, la plus marquée pour les

zones B2 et C, à -43,6 %, elle s’établit toutefois à -24,5 % en A-Abis et à -10,0 % en B1. En

revanche, le mouvement se tasse, à -14,8 % en glissement annuel sur trois mois à fin juin

2019, et continuerait à ralentir sur la fin 2019 selon les enquêtes d’opinion de l’Insee dans la

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promotion immobilière. De fait, les perspectives de mises en chantier s’y redressent

progressivement grâce à l’accession. D’ailleurs, la proportion de promoteurs désirant mettre

à l’étude de nouveaux programmes immobiliers renoue avec de hauts niveaux (64,9 % à fin

juillet 2019, contre 60,2 % à fin avril 2019 et 57,7 % à fin janvier 2019, cf. graphique 5).

Graphique 5 – Souhaits de mise à l’étude de nouveaux programmes par les

promoteurs

Source : Insee, enquête trimestrielle de conjoncture dans la promotion immobilière

À l’échelon infra-national, en glissement annuel sur trois mois à fin juillet 2019, toutes les

régions enregistrent une progression de leurs ventes en individuel diffus (cf. carte 1a). Les

plus fortes hausses (au-delà de 15 %), se lisent en Occitanie, Centre-Val de Loire,

Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Bretagne.

Concernant les ventes des promoteurs, en glissement annuel au premier semestre 2019,

une bande qui va de la Normandie à Bourgogne-Franche-Comté, puis remonte vers le

Grand-Est, fait mieux que résister, avec des hausses comprises entre 2,8 % et 9,8 % (cf.

carte 1b). En revanche, le reste du territoire s’inscrit en baisse, singulièrement les façades

atlantique et méditerranéenne.

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Cartes 1a et 1b – Évolutions régionales (en %, en glissement annuel) des ventes de

logements neufs

Source : CGI Bâtiment/Caron Marketing, Markemétron ; MTES/CGDD/SDES, ECLN

2.1.2 La construction

La construction de logements neufs continue de reculer depuis le début de l’année. Ainsi, en

glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019, les autorisations et mises en chantier

abandonnent respectivement 5,0 % et 4,1 % (cf. tableau 2), sans véritable changement de

rythme depuis un an.

Toutefois, sur la période récente, en glissement annuel sur trois mois à fin juillet 2019,

l’individuel semble retrouver quelques couleurs. De fait, on relève un tassement du rythme

de baisse de ses ouvertures de chantier (-2,5 %) et surtout une petite hausse de ses permis

(+1,3 %), cohérente avec la progression des ventes en individuel diffus depuis le début de

l’année, comme mentionné précédemment. Cela augure donc d’un deuxième semestre

mieux orienté sur ce segment, d’autant plus qu’il bénéficierait des probables anticipations,

par les établissements de crédit et les ménages, de la suppression prévue du PTZ dans le

neuf en zones B2 et C, terres traditionnelles de maisons individuelles.

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Tableau 2 – Évolutions (en %, en glissement annuel) du logement neuf1

Individuel Collectif Ensemble

Sur trois mois (mai 2019 → juil. 2019 / mai 2018 → juil. 2018)

Autorisations +1,3 % -8,1 % -4,2 %

Mises en chantier -2,5 % -8,7 % -6,1 %

Sur six mois (fév. 2019 → juil. 2019 / fév. 2018 → juil. 2018) Autorisations +0,0 % -8,9 % -5,1 %

Mises en chantier -3,6 % -5,4 % -4,6 %

Sur sept mois (jan. 2019 → juil. 2019 / jan. 2018 → juil. 2018)

Autorisations -1,5 % -7,7 % -5,0 %

Mises en chantier -3,8 % -4,4 % -4,1 %

Sur neuf mois (nov. 2018 → juil. 2019 / nov. 2017 → juil. 2018) Autorisations -2,9 % -8,7 % -6,2 %

Mises en chantier -5,8 % -5,8 % -5,8 %

Sur un an (août 2018 → juil. 2019 / août 2017 → juil. 2018) Autorisations -3,7 % -8,0 % -6,2 %

Mises en chantier -5,9 % -3,9 % -4,8 %

Source : FFB d’après MTES/CGDD/SDES, Sit@del2

Reste qu’en glissement annuel sur douze mois à fin juillet 2019, treize ex-régions sur vingt-

deux affichent à la fois des baisses de leurs autorisations et mises en chantier.

Cartes 2a et 2b – Évolutions régionales (en %, en glissement annuel) sur douze mois

à fin juillet 2019 des permis et des mises en chantier de logements

Source : MTES/CGDD/SDES, Sit@del2

1 En nombre de logements en date réelle estimée (DRE), y compris construction sur existant, en France entière.

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2.2 Le non résidentiel neuf

Le non résidentiel neuf ressort mieux orienté que le logement neuf depuis le début 2019.

Hors locaux agricoles, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019, les surfaces

autorisées et commencées s’affichent en progressions respectives de 15,6 % et 4,7 % (cf.

tableau 3), les secondes commençant enfin à profiter de la bonne tenue des premières.

Toutefois, de fortes disparités perdurent entre segments. Ainsi, les bâtiments industriels et

assimilés ressortent largement en tête, leurs surfaces autorisées et mises en chantier

s’affichant en hausses respectives de 30,6 % et 20,5 %, portés par les bâtiments logistiques

(respectivement +53,0 % et +34,6 %). Suivent, loin derrière, les bureaux, dont les surfaces

autorisées progressent (+6,8 %), mais les surfaces commencées se stabilisent tout juste

(+0,2 %). Quant aux commerces et bâtiments administratifs, ils restent déprimés.

Tableau 3 – Évolutions (en %, en glissement annuel) du non résidentiel neuf2

(hors locaux agricoles)

Bâtiments industriels

et assimilés

Bureaux Commerces Bâtiments administratifs

Total

Sur trois mois (mai 2019 → juil. 2019 / mai 2018 → juil. 2018) Autorisations +30,7 % +26,7 % +5,8 % +18,3 % +23,0 %

Mises en chantier +19,2 % +11,1 % -1,8 % -9,8 % +6,9 %

Sur six mois (fév. 2019 → juil. 2019 / fév. 2018 → juil. 2018) Autorisations +29,4 % +9,8 % +0,8 % -1,5 % +14,8 %

Mises en chantier +20,9 % -5,2 % -7,0 % -9,0 % +4,2 %

Sur sept mois (jan. 2019 → juil. 2019 / jan. 2018 → juil. 2018)

Autorisations +30,6 % +6,8 % +2,6 % +1,6 % +15,6 %

Mises en chantier +20,5 % +0,2 % -7,7 % -10,6 % +4,7 %

Sur neuf mois (nov. 2018 → juil. 2019 / nov. 2017 → juil. 2018) Autorisations +27,1 % +4,6 % -4,9 % +1,0 % +11,9 %

Mises en chantier +13,0 % +0,7 % -12,3 % -9,7 % +1,2 %

Sur un an (août 2018 → juil. 2019 / août 2017 → juil. 2018) Autorisations +13,6 % +4,8 % -10,9 % -2,9 % +4,6 %

Mises en chantier -0,3 % +5,9 % -16,4 % -9,5 % -4,0 %

Source : FFB d’après MTES/CGDD/SDES, Sit@del2

Par ailleurs, il faut à nouveau souligner le grand écart entre permis et mises en chantier (cf.

graphique 6). Il s’observe depuis 2010, mais connaît une nouvelle accélération sur les sept

2 En m² de surface de plancher en date de prise en compte (DPC), y compris construction sur existant, en France entière.

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premiers mois de 2019 et sort de sa marge d’erreur. En conséquence, les chiffres officiels de

mises en chantier sous-estiment très probablement la réalité.

Graphique 6 - Rapport entre surfaces autorisées et surfaces commencées des

bâtiments non résidentiels neufs (hors locaux agricoles)

Source : FFB d’après MTES/CGDD/SDES, Sit@del2

Un peu plus de la moitié des ex-régions voient leurs surfaces autorisées progresser en

glissement annuel sur douze mois à fin juillet 2019 (cf. carte 3a). Par ailleurs, sur la même

période, les surfaces commencées baissent sur un croissant joignant les Pays de la Loire à

l’ex-Midi-Pyrénées, si l’on excepte l’ex Basse-Normandie et l’ex-Languedoc-Roussillon (cf.

carte 3b).

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Cartes 3a et 3b – Évolutions régionales (en %, en glissement annuel) sur douze mois

à fin juillet 2019 des surfaces autorisées et commencées de bâtiments non

résidentiels neufs (hors locaux agricoles)

Source : MTES/CGDD/SDES, Sit@del2

2.3 L’amélioration-entretien

L’activité en amélioration-entretien s’est contractée de 0,8 % en glissement annuel sur le

premier semestre, hors effet prix, avec toutefois un début de reprise depuis le printemps.

Ainsi, selon les résultats de l’enquête du réseau des CERC, après un premier trimestre

particulièrement mauvais à -2,3 % (cf. graphique 7), le deuxième trimestre marque une

inflexion de tendance avec une petite hausse de 0,5 % par rapport au deuxième trimestre

2018, bénéficiant d’abord au logement (+0,5 %).

Sur le champ des seuls travaux de rénovation énergétique, on observe un redressement de

0,4 % au deuxième trimestre 2019 par rapport au deuxième trimestre 2018 (cf. graphique 8),

avec toutefois de fortes disparités entre logement quasi-stable (+0,2 %) et non résidentiel

assez dynamique (+2,7 %).

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Graphique 7 – Évolutions (en %, en volume, en glissement annuel) de l’activité

d’amélioration-entretien par segment

Source : FFB/Réseau des CERC

Graphique 8 – Évolutions (en %, en volume, en glissement annuel) de l’activité de

rénovation énergétique par segment

Source : FFB/Réseau des CERC

Concernant les perspectives du troisième trimestre, les soldes d’opinion tirés des enquêtes

Insee et du réseau des CERC indiquent que l’activité resterait assez bien orientée.

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Logement Non résidentiel Ensemble

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Logement Non résidentiel Ensemble

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À l’échelon infra-national, toutes les régions, hormis l’Île-de-France, ont vu leur activité

augmenter au deuxième trimestre 2019 par rapport à la même période un an auparavant (cf.

carte 4a). Quant aux perspectives, elles ressortent les plus favorables dans la moitié nord de

la France, si l’on excepte la Bretagne et l’Île-de-France (cf. carte 4b).

Cartes 4a et 4b – Tendances du marché de l’amélioration-entretien

Source : FFB/Réseau des CERC

2.4 Le bâtiment

En synthèse, la hausse des ventes dans l’individuel diffus et la stabilisation de celles des

promoteurs, le léger redressement des permis dans l’individuel, la forte progression des

surfaces autorisées de bâtiments non résidentiels et une activité plutôt mieux orientée en

amélioration-entretien, tout cela dans un contexte macro-économique et macro-financier

assez porteur, conduisent à réviser à la hausse la prévision d’activité bâtiment de la FFB

pour l’année 2019.

D’ailleurs, les carnets de commandes dans le bâtiment ressortent toujours bien garnis,

particulièrement pour les entreprises de plus de dix salariés à 8 mois à fin août 2019 et

même à 9,1 mois pour le seul gros œuvre (cf. graphique 9).

Notre nouveau scénario table donc sur une poursuite de l’amélioration des tendances

observées au premier semestre. L’activité bâtiment s’inscrirait alors en augmentation de

1,3 % en volume en 2019, a minima. Elle pourrait même progresser un peu plus fortement

sous l’effet d’anticipations des ménages avant dégradation de l’environnement institutionnel

au 1er janvier 2020 (suppression du PTZ neuf en zones B2 et C, net élagage du CITE lors de

sa transformation en prime).

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En détail, le logement neuf (+0,2 %) et l’amélioration-entretien (+0,3%) se maintiendraient

globalement, alors que le non résidentiel neuf (+6,4 %) progresserait quasiment au même

rythme qu’en 2018.

Graphique 9 – Carnets de commandes des entreprises de bâtiment

Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans le bâtiment ; FFB

3. L’appareil de production

3.1 L’emploi

Environ 33 000 postes, dont 28 000 salariés, auraient été créés dans le bâtiment sur les six

premiers mois de 2019 par rapport à la même période un an auparavant, soit une hausse de

2,7 %. Le rythme de hausse semble s’être stabilisé en glissement annuel au deuxième

trimestre, soit +2,7 % également (cf. graphique 10).

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Plus de dix salariés - bâtiment Plus de dix salariés - gros œuvre Artisans

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Graphique 10 – Niveaux d’emploi salarié et intérimaire dans le bâtiment

Source : FFB d’après Ministère du travail, DARES

Quant aux perspectives d’emploi déclarées par les chefs d’entreprise, elles s’améliorent

chez les artisans et restent orientées positivement pour les plus de dix salariés (cf. graphique

11), malgré des difficultés de recrutement qui perdurent (cf. graphique 12).

Graphique 11 – Opinions des chefs d’entreprise sur les perspectives d’emploi

dans le bâtiment

Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans le bâtiment et enquête trimestrielle de conjoncture dans l’artisanat du bâtiment

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Plus de 10 salariés Artisans

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Graphique 12 – Part des entreprises déclarant des difficultés de recrutement

dans le bâtiment

Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans le bâtiment et enquête trimestrielle de conjoncture dans l’artisanat du bâtiment

En conséquence, de l’ordre de 25 000 postes devraient voir le jour dans le bâtiment en 2019

en moyenne annuelle, correspondant à une hausse de 2,1 %.

3.2 La démographie des entreprises

L’appareil de production de la construction conserve sa dynamique (cf. graphique 13). Ainsi,

en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2019, les créations, avec ou sans micro-

entrepreneurs, s’affichent en progression de près de 14 %. De plus, en glissement annuel

sur cinq mois à fin mai 2019, les défaillances reculent de 4,3 %, après la petite et temporaire

hausse de 1,8 % observée au second semestre 2018 par rapport au second semestre 2017.

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Gros œuvre - plus de 10 salariés Second œuvre - plus de 10 salariés

Ensemble - plus de 10 salariés Artisans

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Graphique 13 – Créations et défaillances d’entreprises dans la construction

Source : Insee ; Banque de France

3.3 La situation financière des entreprises

Après une amélioration au premier trimestre 2019, les trésoreries ressortent globalement

stables chez les artisans comme chez les entreprises de plus de dix salariés au deuxième

trimestre 2019 (cf. graphique 14). Cette évolution plutôt favorable depuis le début de l’année

tient compte du double versement du CICE au titre des salaires 2018 et de la baisse de

charges 2019 qui l’a remplacé.

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Créations hors micro-entrepreneurs Défaillances

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Graphique 14 – Opinions des chefs d’entreprise sur la trésorerie dans le bâtiment

Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans le bâtiment et enquête trimestrielle de conjoncture dans l’artisanat du bâtiment

Enfin, les marges dans la construction connaissent une première inflexion positive après

quatre trimestres de baisse. Une fois corrigé de la rémunération du travail des chefs

d’entreprise non salariés, l’indicateur se lit en hausse d’1,1 point par rapport au premier

trimestre 2019 pour s’établir à 25,6 % (cf. graphique 15). Même s’il convient de rester

prudent, il semblerait que l’activité, toujours porteuse, se répercute enfin plus favorablement

dans les comptes des entreprises.

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Plus de dix salariés Artisans

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Graphique 15 – Taux de marge (EBE / valeur ajoutée) corrigé de la rémunération des

chefs d’entreprise non salariés

Source : FFB à partir de l’Insee, Comptes de la Nation

D’ailleurs, l’évolution assez favorable des perspectives de prix déclarées par les chefs

d’entreprise du bâtiment de plus de dix salariés (cf. graphique 16) milite en ce sens.

Graphique 16 – Opinions des chefs d’entreprise de plus de dix salariés sur les

perspectives de prix dans le bâtiment

Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans le bâtiment

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Bâtiment Gros œuvre