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Conseil de discipline n°1 - Réponse au Procès-verbal

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Conseil de discipline – Déplacement d'officeRéponse au Procès-verbal du Conseil de discipline du 21 septembre 2001 au Rectorat d'Amiens

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Réponse au Procès-verbal du Conseil de discipline

du 21 septembre 2001 au Rectorat d'Amiens

Tout d'abord, deux questions relatives aux formalités de procédure : 1) Concernant la présidence de la Commission, en dernière minute, Madame

BRUSCHINI, en raison de l'absence du recteur retenu à une réunion ministérielle, décide d'en assurer la présidence. Les textes, prévoyant la parité entre les représentants de l'administration et ceux du personnel sont-ils respectés? D'après les textes, le président du conseil de discipline peut-il appartenir à l'une ou l'autre des deux parties ? ( Ici 19 membres chacune ).

2) Concernant le vote sur le report du conseil de discipline, la présidente précise " que le OUI ira dans le sens du report et que le NON exprimera que l'on est contre le report ". Résultat du vote : 19 OUI, 19 NON. La présidente avait-elle le droit de voter? Le conseil pouvait-il avoir lieu? Puis vient la lecture du rapport disciplinaire : huit ( 8 ) pages remplies de chiffres à ingurgiter d'un seul coup! Officiellement personne ne connaissait le moindre mot du rapport disciplinaire avant sa lecture en séance plénière, exceptés deux représentants syndicaux, Madame REITZMAN de FO et Monsieur CRINCKET du SNALC qui, auparavant, avaient demandé à Monsieur Guy LANDEL son dossier. A l'issue de cette lecture, Madame REITZMAN s'interroge sur le libellé de la convocation adressée à Monsieur LANDEL : les faits reprochés lui permettaient-ils de présenter des observations écrites ? La présidente est convaincue que Monsieur LANDEL est parfaitement informé des faits qui lui sont reprochés. La réponse de la présidente est en dehors du sujet. En effet, d'après les textes officiels, décret n° 99-101 du 11 février 1999, II- PROCEDURE; C- Respect des dispositions applicables et preuve des faits reprochés: " En matière disciplinaire, la charge de la preuve des faits reprochés incombe à l'administration. La procédure disciplinaire ne peut être engagée que sur des faits matériellement établis. Ces faits doivent être précis, circonstanciés et vérifiés. Le lien de causalité entre les faits et la faute doit être clairement démontré. Les pièces contenant les preuves ou des présomptions sérieuses doivent se trouver dans le dossier du fonctionnaire poursuivi." Qu'il s'agisse de la lettre du recteur du 30 mai 2001 où il informait Monsieur Guy LANDEL de sa décision d'engager une procédure disciplinaire à son encontre " en raison de votre comportement et de vos actes contraires aux obligations de fonctionnaire de l'Etat ", ou de la lettre du 29 août 2001 le convoquant devant le conseil de discipline le vendredi 21 septembre "aux fins d'examiner les faits qui vous sont reprochés: Actes contraires aux obligations de fonctionnaire de l'Etat. Manquement à vos obligations de réserve en tant que fonctionnaire de l'Etat ." Dans les deux lettres l'on s'aperçoit que la procédure est totalement arbitraire, non conforme aux textes [ pièces n° 28 et n° 29 ].

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Pour couper court à toute discussion, la présidente propose à l'assemblée d'entendre les cinq témoins cités par l'administration. Il n'y a donc eu aucune discussion sur le contenu du rapport disciplinaire, ce qui est vraiment un comble et une parodie de justice !

Réponse au témoignage de Monsieur JAILIN proviseur du lycée Gay-Lussac de Chauny.

C'est ainsi que dès le premier jour de la rentrée scolaire 2000, le conflit reprend. En octobre 2000, Monsieur LANDEL insulte un collègue devant l'agent de laboratoire. Monsieur JAILIN, propose à Monsieur LANDEL de s'entretenir avec lui. Au cours de cet entretien, Monsieur LANDEL exprime sa lassitude de l'enseignement. Lorsque le proviseur lui soumet l'idée de demander sa mutation, Monsieur LANDEL répond: " Pas question, je suis là pour faire ch… mes collègues". Monsieur JAILIN inverse les rôles, car c'est Monsieur Guy LANDEL, qui le jour de la prérentrée, demande à être reçu par le nouveau proviseur, pour lui exprimer sa volonté de repartir sur de nouvelles bases, suite au départ de Monsieur BOULANGER. Monsieur Guy LANDEL a tout de suite compris que l'année serait difficile car manifestement, il en connaissait plus sur lui que sur l'ensemble des autres professeurs ( le travail de sape et d'intoxication de l'ancien proviseur avait déjà porté ses fruits! ). Concernant octobre 2000, Monsieur Guy LANDEL suppose qu'il s'agit de l'incident avec le responsable de laboratoire. D'après sa lettre au recteur du 13 octobre 2000, l'incident était relaté en ces termes: " Ce mardi 10 octobre, M. LANDEL a insulté gravement M. Rabardeau devant des témoins et surtout devant des lycéens." Un an plus tard, cela devient: " En octobre 2000, Monsieur LANDEL insulte un collègue devant l'agent de laboratoire." En l'espace d'une année, quelques témoins et surtout des lycéens se sont volatilisés dans la nature! De quelle insulte s'agit-il ? De quel agent de laboratoire s'agit-il ? Nul ne le sait. Concernant la fin du témoignage, c'est une pure invention de sa part, cela constitue un faux témoignage très grave. Par la suite, Monsieur LANDEL se livre à des actes de provocation consécutifs à la retenue sur salaire dont il fait l'objet ( 62/30 èmes ramenés à 12/30 èmes ). Il communique dans toute la ville; il alerte la presse. Les actes de provocation ont tout simplement consisté en l'affichage, au laboratoire de physique, du nouvel arrêté rectoral, suite au recours de Monsieur Guy LANDEL devant le Tribunal Administratif d'Amiens. Monsieur Guy LANDEL était satisfait d'avoir récupéré 50 jours de salaire et à l'époque, avait voulu informer ses collègues de sa victoire sur l'arbitraire, l'incompétence, l'injustice et l'abus de pouvoir. Monsieur Guy LANDEL précise qu'à aucun moment il n'a "communiqué dans toute la ville" ni "alerté la presse" à ce sujet, c'est un mensonge de plus. Monsieur Guy LANDEL demande que Monsieur JAILIN apporte des preuves pour le contredire. Le proviseur craint un dérapage sous la forme d'agressions physiques. Le proviseur estime que Monsieur LANDEL ne va pas bien et qu'il lui faudrait une aide extérieure dont l'intéressé ne veut pas.

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Le proviseur ajoute que Monsieur LANDEL est dans une logique qui lui est propre, que les problèmes que rencontre cet enseignant sont connus dans tout le district et que la pression sur les élèves est très forte. Ici, c'est plutôt le proviseur qui dérape dangereusement car ses déclarations constituent une véritable atteinte à la vie privée de Monsieur Guy LANDEL. Ce denier a déjà donné son avis sur les "compétences médicales" du proviseur dans sa lettre réponse du 29 mars 2001. Monsieur Guy LANDEL réfute au docteur-psychologue-proviseur JAILIN le droit d'émettre le moindre avis sur sa santé ou sur sa vie sociale. Monsieur Guy LANDEL demande des explications concernant ces fameux problèmes connus dans tout le district ainsi que la forte pression exercée sur les élèves. Monsieur Guy LANDEL pense que le proviseur affabule ! Monsieur CRINCKET souligne la patience dont a fait preuve le chef d'établissement et lui demande si, de son point de vue, une mutation permettrait à ce collègue de se reprendre. Monsieur JAILIN répond par l'affirmative à condition que cette mutation soit accompagnée d'une aide et d'un suivi. De deux choses l'une : soit Monsieur CRINCKET n'a pas bien lu le dossier que Monsieur Guy LANDEL lui a envoyé, à sa demande, soit sa remarque est ironique. Qualifier de patient le proviseur est assez comique ! En effet, oser envoyer un véritable torchon au recteur ( lettre du 13 octobre 2000 ) après un peu plus d'un mois d'exercice au lycée, sans véritablement connaître Monsieur Guy LANDEL, relève plutôt d'une impatience fébrile à vouloir se débarrasser de lui le plus rapidement possible. Quand on pense que son prédécesseur, Monsieur BOULANGER, avec qui Monsieur Guy LANDEL était en conflit depuis 1994, n'a jamais osé demander sa mutation ! Monsieur COMPAGNON ne comprend pas bien le lien existant entre la retenue à hauteur de 12/30èmes et le comportement de Monsieur LANDEL. Monsieur JAILIN dit qu'il pensait qu'il y aurait eu apaisement mais que ce ne fut pas le cas. Manifestement Monsieur COMPAGNON n'a pas écouté avec attention la lecture de la page 5 du rapport, mais surtout le proviseur, fait une révélation : la retenue de salaire n'était destinée qu'à apaiser Monsieur Guy LANDEL! Avait-elle alors légalement lieu d'être ? Ainsi, aujourd'hui, à 14 heures, Monsieur LANDEL, qui assure ses cours cet après-midi, a agressé une jeune aide de laboratoire stagiaire en la menaçant de faire un rapport sur elle au Recteur. Ce qui est surprenant, c'est que dans l'auditoire, pas une des 38 personnes présentes n'a eu la présence d'esprit ou la curiosité de demander quelques explications complémentaires au proviseur sur cet incident qui venait de se produire 3 heures auparavant au lycée. Monsieur Guy LANDEL apporte des précisions sur cette " agression ": il avait une séance de travaux pratiques avec une classe de Seconde à 13h30. A son arrivée, très peu d'élèves, pas de salle, aucun TP préparé par les agents de laboratoire. Il demande alors des explications à la seule personne présente, à savoir la "jeune aide de laboratoire stagiaire". Elle lui répond que des collègues de physique lui ont appris que Monsieur LANDEL sera absent cet après-midi ! Elle a donc répercuté l'information aux élèves présents qui en ont profité pour s'en aller. Monsieur Guy LANDEL lui demande de lui donner les noms des enseignants qui ont divulgué cette fausse information. Refus catégorique de l'aide de laboratoire. Monsieur Guy LANDEL lui demande alors de venir s'en expliquer à l'administration. Au rez-de-chaussée, ils rencontrent comme par hasard le proviseur. Une discussion s'engage à trois sous le préau.

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Monsieur Guy LANDEL dit au proviseur qu'il veut absolument connaître les enseignants responsables de cet état de fait. Le proviseur coupe court à toute discussion et demande à Monsieur Guy LANDEL de revenir en classe avec ses élèves. Il lui répond que ses élèves sont déjà partis. Malgré tout, Monsieur Guy LANDEL les quitte en disant qu'il ferait un rapport au Recteur, ce qu'il n'a pas fait, d'ailleurs. Ce coup monté, "orchestré" deux heures avant le conseil de discipline, ressemble à une provocation. Cet incident, sans gravité, rapporté par le proviseur sera d'ailleurs largement exploité : cité à deux reprises par Monsieur JAILIN, et ensuite respectivement par l'inspectrice Madame PARENT et Monsieur RABARDEAU, alors qu'aucun des deux n'y a assisté. Monsieur LESCUREUX demande si Monsieur LANDEL était présent lorsqu'il faisait grève des travaux pratiques. " Cela dépendait ", répond le proviseur. Cela dépendait de quoi ? Pour sa part, Monsieur Guy LANDEL affirme avoir toujours été présent et pris en charge ses élèves pendant les 6 mois de grève, sauf bien sûr quand il était absent, pendant les vacances scolaires et les congés de maladie ( c'est une lapalissade qu'il est nécessaire de préciser quand on voit le genre de questions posées et surtout le genre de réponses apportées). Monsieur LESCUREUX, apparemment satisfait par la réponse du proviseur saute du coq à l'âne en posant la question suivante : Monsieur LESCUREUX demande comment a été déterminée la retenue sur salaire. La présidente précise que cette retenue a été calculée sur la base de l'état produit par le chef d'établissement précédent. La présidente vient à la rescousse du proviseur pour répondre à cette question, somme toute assez complexe. Il y a eu dans cette affaire deux arrêtés rectoraux: un premier, en date du 9 mai 2000, stipulant une retenue sur salaire de 62/30èmes ( plus de 2 mois de salaire ), et un deuxième, modifiant le premier, en date du 9 mars 2001, soit 10 mois plus tard, ramenant la retenue sur salaire à 12/30èmes. Examinons en détail pourquoi un tel revirement. Le premier arrêté a été pris suite à deux courriers :

▪ courrier DPE/PE5/4773 du recteur en date du 11 avril 2000 demandant au chef d'établissement ( Monsieur BOULANGER ), de dresser l'état des séances de travaux pratiques non assurées par Monsieur LANDEL.

▪ courrier du chef d'établissement en date du 5 mai 2000. ( Pour le folklore, Monsieur BOULANGER a voulu remettre à Monsieur Guy LANDEL en main propre dans son bureau le dit arrêté. Pour cela, il a d'abord remis, le 19 mai 2000 au matin, à Monsieur DUCROT, agent de laboratoire en physique une enveloppe à lui remettre en main propre dans laquelle il y avait une lettre en date du 18 mai 2000, invitant Monsieur Guy LANDEL à venir dans son bureau le matin même à 11 heures. Monsieur BOULANGER lui a remis l'arrêté dans son bureau, en présence d'un témoin, à savoir Madame RIBEYRON, proviseur-adjointe ). Comme il est écrit dans le rapport disciplinaire en page 5, Monsieur Guy LANDEL saisit le Tribunal Administratif d'Amiens par lettre en date du 14 juin 2000 pour demander :

▪ l'annulation pour excès de pouvoir de l'arrêté en date du 9 mai 2000 ▪ le versement par Monsieur le Recteur de la somme correspondant à 62/30èmes de

son traitement, au titre de dommages et intérêts, ▪ le versement par Monsieur BOULANGER, proviseur du lycée Gay-Lussac de

Chauny de la somme correspondant à 62/30èmes de son traitement, au titre de dommages et intérêts.

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En date du 25 septembre 2000, Monsieur Guy LANDEL adresse une lettre à Monsieur le recteur lui demandant de bien vouloir lui envoyer copies des deux courriers du 11 avril 2000 et du 5 mai 2000 mentionnés ci-dessus. Après plus d'un mois resté sans réponse, le 10 novembre 2000, Monsieur Guy LANDEL saisit la Commission d'Accès aux Documents Administratifs, pour obtenir la communication des deux documents incriminés. La dite commission lui répond, par lettre du 14 novembre 2000, qu'elle rendra son avis dans sa séance du 7 décembre 2000. Le vendredi 24 novembre 2000, le secrétaire du proviseur transmet à Monsieur Guy LANDEL un courrier rectoral avec comme pièces jointes, les deux fameux courriers tant convoités. Monsieur Guy LANDEL tombe des nues en consultant les deux pièces jointes en question, envoyées par Madame LETELLIER, chef de la division des personnels enseignants au rectorat d'Amiens. Manifestement c'était une farce, de bien mauvais goût d'ailleurs. En effet, les deux courriers n'avaient absolument rien à voir avec les documents demandés ( le premier était une lettre du proviseur en date du 5 mai 2000 adressée au rectorat dénonçant une fois de plus le comportement de Monsieur Guy LANDEL et le deuxième était une copie de son tract informant la communauté éducative de sa 17ème semaine de grève au lycée. Rien à voir donc avec le sujet. Immédiatement, Monsieur Guy LANDEL demande au proviseur d'envoyer un fax au rectorat pour demander les bons courriers. Il lui dit que l'affaire sera réglée lundi. Effectivement, le lundi 27 novembre 2000, le proviseur transmet à Monsieur Guy LANDEL un bordereau d'envoi télécopie émanant du rectorat avec le premier document demandé (la lettre du 11 avril 2000), mais pas de lettre du 5 mai 2000 ! Par lettre en date du 28 novembre 2000, Monsieur Guy LANDEL demande au recteur de lui envoyer la réponse du proviseur concernant l'inventaire des séances de travaux pratiques non assurées, pour la période prise en compte, à savoir du 29 novembre 1999 au 5 mai 2000. Par lettre en date du 29 décembre 2000, la CADA informe Monsieur Guy LANDEL en substance: " En réponse à la demande qui lui a été adressée, le recteur de l'académie d'Amiens a informé la commission qu'il vous avait transmis les documents le 21 novembre 2000. " Le 9 janvier 2001, Monsieur Guy LANDEL saisit à nouveau la CADA pour demander le fameux courrier du chef d'établissement en date du 5 mai 2000 établissant l'inventaire des séances de TP non assurées. La CADA lui répond le 11 janvier 2001 qu'elle rendra son avis dans sa séance du 25 janvier 2001. Par lettre en date du 10 janvier 2001, arrivée au lycée le 12 janvier 2001, Madame LETELLIER transmet à Monsieur Guy LANDEL, comme cité : " la copie du courrier de Monsieur le Proviseur du lycée Gay-Lussac de CHAUNY, en date du 25 avril 2000, faisant suite à ma demande en date du 11 avril 2000." Il est précisé: " Il a été tenu compte de vos congés de maladie et autres autorisations d'absence dans le calcul de la retenue, pour service non fait, de 62/30èmes sur votre traitement." Le courrier en question est une lettre de Monsieur BOULANGER adressée à Madame BRUSCHINI, Secrétaire générale d'académie, en date du 25 avril 2000 et non pas du 5 mai 2000, dans laquelle le fameux calcul des 62 jours de grève est assez périlleux à effectuer. Il est écrit: " En réponse à votre lettre du 11 avril, Monsieur Guy LANDEL déclare ne plus assurer ses 6 séances de travaux pratiques hebdomadaires en classe de seconde depuis la semaine du 28 novembre 1999. Il affichait son tract 15ème semaine de grève le 5 avril dernier.

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A noter qu'il a été absent pour raison médicale aux dates suivantes : - du 15/12/1999 au 17/12/1999 - le 14/01999 - le 21/01/2000 - le 25/01/2000 - du 15/03/2000 au 31/03/2000."

Par lettre, en date du 15 janvier 2001, adressée au recteur, Monsieur Guy LANDEL demande une fois de plus des explications, d'ordre mathématique, pour arriver à démontrer la fameuse fraction fatidique 62/30èmes. Par lettre en date du 31 janvier 2001, le recteur écrit à Monsieur JAILIN, nouveau proviseur, la lettre suivante trouvée dans mon dossier à Amiens, le 8 juin 2001:

Afin de me permettre de communiquer au Tribunal Administratif d'Amiens des éléments relatifs à la requête présentée par Monsieur Guy LANDEL, vous voudrez bien me faire parvenir, par retour du courrier :

- un état exhaustif des journées de cours non assurés, au titre des travaux pratiques, entre le 29 novembre 1999 et le 5 mai 2000 ;

- un état exhaustif des journées d'absence pour raison de santé, pendant cette même période." Par lettre en date du 23 février 2001, Monsieur Guy LANDEL saisit la CADA pour obtenir la communication des calculs effectués par le rectorat. Par lettre en date du 27 février 2001, la CADA informe Monsieur Guy LANDEL qu'elle rendra son avis le 22 mars 2001. Par lettre en date du 16 mars 2001, le recteur envoie à Monsieur Guy LANDEL un " arrêté modificatif " en date du 9 mars 2001, ramenant la fraction à 12/30èmes, c'est-à-dire 12 jours de grève au lieu de 62; sacrée différence !!! Par lettre en date du 24 avril 2001, Monsieur Guy LANDEL écrit au recteur pour lui demander le nouvel état des cours de travaux pratiques non assurés, transmis par le nouveau proviseur, Monsieur JAILIN, le 8 février 2001. Devant le mutisme récurrent du rectorat, Monsieur Guy LANDEL écrit une nième fois à la CADA le 28 mai 2001 pour lui demander d'intervenir auprès du rectorat. Réponse lui est donnée qu'un avis sera rendu dans sa séance du 14 juin 2001. Par lettre en date du 8 juin 2001, le recteur envoie à Monsieur Guy LANDEL " la copie du nouvel état des cours de travaux pratiques non assurés, transmis par Monsieur le Proviseur du lycée Gay-Lussac de CHAUNY, le 8 février 2001." Le document fait état d'un historique concernant les congés de maladie de Monsieur Guy LANDEL de 1996 à 2001 et fait l'inventaire des T.P. non assurés, ce qui correspond, en faisant une simple addition, à 22 jours de grève des TP! Par lettre en date du 3 juillet 2001, la CADA écrit à Monsieur Guy LANDEL que suite à sa demande, le rectorat l'a informée qu'il lui avait transmis le document demandé par courrier en date du 8 juin 2001. Résultats :

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9 mai 2000 : arrêté rectoral stipulant une retenue sur salaire de 62/30èmes ( plus de deux mois de salaire ), retenue totalement arbitraire et illégale. 9 mars 2001 : soit 10 mois plus tard, nouvel arrêté rectoral ramenant la retenue sur salaire à 12/30èmes, retenue toujours totalement arbitraire et illégale ! En effet, Monsieur le proviseur-docteur-psychologue-mathématicien JAILIN étant aussi incompétent que son prédécesseur, son état exhaustif, correspondant à 22 journées de grève, transmis au rectorat est encore faux. En ce qui concerne Monsieur Guy LANDEL, il a transmis, en date du 14 juin 2000, son état détaillé des journées de grève des travaux pratiques au Tribunal Administratif, correspondant à 17 jours. Il est quand même regrettable que deux chefs d'établissement scolaire soient incapables de faire un bilan détaillé exact des journées de grève d'un de leurs enseignants. Il est vrai que les journées de grève au lycée Gay-Lussac lancées par les syndicats sont vite comptabilisées, pas besoin d'utiliser la calculette ! Pour arriver à bout de la mauvaise volonté délibérée de l'administration, il aura fallu de la part de Monsieur Guy LANDEL, pas moins de 10 mois de débauche d'énergie, alimentée par 22 échanges de courrier, sans parler du dossier envoyé au Tribunal Administratif d'Amiens ! Monsieur LESCUREUX demande si les craintes de passage à l'acte sont fondées. Le proviseur répond par l'affirmative, en soulignant que Monsieur LANDEL joue beaucoup de sa carrure. Madame REITZMAN demande au proviseur si c'est bien lui qui a demandé une aide psychologique pour Monsieur LANDEL. Monsieur JAILIN répond qu'il a la conviction que ce collègue a réellement besoin de cette aide. Madame REITZMAN se demande si le comité médical départemental était bien adapté dans ce cas. La présidente souligne que la saisine du comité médical départemental était tout à fait normale. Elle précise que cette instance, avant d'émettre un avis, fait elle-même appel à un médecin expert. A la question de Monsieur LESCUREUX, la réponse du proviseur est tout simplement puérile. Les réponses aux questions de Madame REITZMAN dévoilent son incapacité totale à gérer la situation. Monsieur JAILIN encore une fois, se permet de réitérer les propos contenus dans sa lettre-torchon du 13 octobre 2000, portant atteinte à la santé de Monsieur Guy LANDEL. Cette nouvelle stratégie entreprise depuis octobre 2000 n'est que l'aboutissement du complot orchestré par le rectorat, l'ancien proviseur, Monsieur BOULANGER et son successeur Monsieur JAILIN. De 1994 à 2000, du temps du règne de Monsieur BOULANGER, d'autres procédés ont été entrepris pour forcer Monsieur Guy LANDEL à démissionner et à demander sa mutation :

▪ Le proviseur lui attribuait systématiquement chaque année, malgré son refus, toutes les classes à vocation non scientifique, dont les deux Secondes STT ( IGC )

▪ Les " collègues " de physique, très satisfaits de cet état de fait, rentraient à fond dans le jeu du proviseur, faisant passer Monsieur Guy LANDEL pour un marginal, dans le seul but de le dégoûter de l'enseignement à Gay-Lussac. Les exemples ne manquent pas :

▫ En janvier 1999, une pétition des professeurs de Sciences Physiques, contre la réforme des lycées, organisée par le grand manitou syndical, Monsieur BEVIERRE, est adressée au Ministre de l'Education Nationale. Ce "collègue", exclut Monsieur Guy LANDEL de la liste des signataires en omettant volontairement d'apposer son nom en bas de la pétition [ pièce n° 30 ].

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▫ Pour le départ en retraite de l'agent de laboratoire Gilles DUCROT, avec lequel Monsieur Guy LANDEL a travaillé depuis 1987 et qu'il estimait beaucoup d'ailleurs, la bande des 3 témoins a organisé, dans la clandestinité la plus complète à son égard, la collecte pour le cadeau et le pot de départ. ▪ L'ancien proviseur a systématiquement entretenu le climat d'hostilité existant au

laboratoire prenant fait et cause pour l'enseignant qui s'opposait à Monsieur Guy LANDEL ( Voir problème des oscilloscopes ). Il écrivait au recteur que les collègues de physique se plaignaient de Monsieur Guy LANDEL, qu'ils allaient lui écrire, qu'il y avait des plaintes de parents ou d'élèves. Tout cela n'était que de la manipulation ( aucune trace de plaintes de parents, d'élèves ou d'enseignants dans mon dossier consulté au rectorat ! ), dans le seul but de créer des clans et d'avoir à sa botte de serviles serviteurs. Pour illustrer les propos de Monsieur Guy LANDEL, Monsieur BOULANGER n'hésite pas à écrire de véritables mensonges au rectorat pour forcer ce dernier à prendre des mesures radicales à mon égard. Dans son rapport à Madame la Secrétaire Générale du Rectorat d'Amiens, en date du 18 mai 2000, on peut lire : " Je viens d'être saisi, coup sur coup, de deux plaintes, l'une émanant d'un groupe d'élèves, l'autre d'un Collègue, victimes d'agressions verbales de la part de M.Landel ( … ) Il en va de la sécurité des personnels et des élèves." [ pièce n° 31] De même, dans un bordereau d'envoi de télécopie, adressée à Madame la Secrétaire Générale du Rectorat d'Amiens, en date du 25 mai 2000, on peut lire : " Les professeurs de sciences physiques m'ont informé de leur intention d'écrire à M. le Recteur pour se plaindre du comportement de M. LANDEL à leur encontre." [ pièce n° 32 ] Donc n'ayant pas réussi son entreprise de destruction avant son départ à la retraite, Monsieur BOULANGER passa le relais à Monsieur JAILIN, ancien principal du collège Joliot Curie de Tergnier. C'est ainsi que dès la rentrée 2000, le nouveau " proviseur-médecin psychologue ", Monsieur JAILIN ( une nouvelle race de proviseur !), met en place une nouvelle stratégie : "craignant un incident grave ( passage à l'acte physique )", il " sollicite une aide psychologique " ( Voir lettre du 13 octobre 2000 adressé au recteur ), lettre bourrée de mensonges et de propos diffamatoires, ce qui déclenche le harcèlement médical de la part du rectorat pendant toute l'année 2000 / 2001. Madame REITZMAN demande si les collègues de Monsieur LANDEL, autre que ceux de sciences physiques, sont gênés par le comportement de ce dernier. Monsieur JAILIN précise que ces collègues sont las des affichages en salle de professeurs. L'information donnée par le proviseur est un scoop mensonger. A la connaissance de Monsieur Guy LANDEL, aucun collègue ne s'est plaint, sous quelque forme que ce soit, de ses affichages en salle des professeurs. Monsieur JAILIN a une conception assez moyenâgeuse de la démocratie : il préfère que les collègues contemplent les panneaux syndicaux parsemés de vieux papiers publicitaires, jaunis par le temps, totalement désuets et inoffensifs, plutôt que d'être informés des magouilles et injustices existant au lycée, au cas où cela leur donnerait de mauvaises idées. Madame REITZMAN demande de quelle nature sont les insultes. Monsieur JAILIN : c'est un vocabulaire d'insultes, " salopard ", par exemple. A une question qui était posée à Monsieur JAILIN par Monsieur DEGRANDE à propos du matériel, il est écrit en page 9 : " Monsieur JAILIN ne peut témoigner de ce qu'il n'a pas

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vécu." Monsieur Guy LANDEL en conclut aisément que la réponse ci-dessus a deux significations possibles:

▪ soit Monsieur JAILIN a entendu Monsieur Guy LANDEL traiter quelqu'un de " salopard "

▪ soit Monsieur JAILIN a été traité de " salopard " par Monsieur Guy LANDEL. Ces deux cas exposés ne s'étant jamais produits, Monsieur Guy LANDEL accuse ouvertement Monsieur JAILIN de menteur. Monsieur HENICQUE demande si les insultes sont dirigées exclusivement vers les collègues de sciences physiques et quelle est l'attitude de Monsieur LANDEL vis-à-vis des nouveaux collègues. Monsieur JAILIN, à la première question, répond que Monsieur LANDEL n'a pas de contact avec les enseignants des autres disciplines. Quant aux nouveaux collègues, il rappelle qu'une jeune aide de laboratoire stagiaire s'est fait agresser verbalement. Bien que la réponse de Monsieur JAILIN soit un pur mensonge, elle a le mérite de révéler une certitude : il n'y a jamais eu d'insultes proférées à l'égard des centaines de professeurs que Monsieur Guy LANDEL a côtoyés au lycée Gay-Lussac depuis son arrivée en 1987. Par ailleurs, n'ayant aucun problème relationnel avec les nombreux nouveaux collègues, Monsieur JAILIN se rabat une deuxième fois sur l'événement de la journée, à savoir "l'agression" de la jeune aide de laboratoire, seule affaire à se mettre sous la dent ! Monsieur DEGRANDE remarque que la rupture avec les enseignants de sciences physiques intervient à la rentrée 1998 lorsque le responsable du laboratoire refuse de remettre à Monsieur LANDEL du matériel neuf et lorsque ce dernier se rend compte qu'il n'a pas de classe terminale. Monsieur JAILIN ne peut pas témoigner de ce qu'il n'a pas vécu. En revanche, il souligne sa volonté de repartir sur de bonnes bases, tout en rappelant qu'il n'est pas possible de changer complètement les emplois du temps. Malgré cette volonté du proviseur, les agressions verbales reprennent dès le mois d'octobre. Pouvant témoigner de ce qu'il a vécu, Monsieur Guy LANDEL répondra d'abord à Monsieur DEGRANDE que sa remarque comporte quatre ( 4 ) erreurs :

1) il n'y a jamais eu de rupture avec les enseignants de physique mais absence de dialogue avec certains enseignants de physique, en l'occurrence les 3 collègues qui ont osé témoigner contre Monsieur Guy LANDEL en conseil de discipline.

2) Ce n'est pas à la rentrée 1998 que l'irresponsable de laboratoire, Monsieur RABARDEAU interdit à Monsieur Guy LANDEL l'utilisation du même matériel pédagogique que ses autres collègues, mais à partir du 1er décembre 1999.

3) Ce n'est pas du matériel neuf qu'il est refusé à Monsieur Guy LANDEL, mais du matériel déjà en service ( oscilloscopes de marque HAMEG ) utilisé par l'ensemble des professeurs.

4) Le prétexte évoqué concernant la classe terminale est une pure invention de sa part car depuis la rentrée scolaire 1996/1997 jusqu'à celle de 2000/2001, date du départ en retraite de Monsieur BOULANGER, Monsieur Guy LANDEL n'a pas rempli une seule fiche de vœux, sachant à l'avance qu'il n'obtiendrait pas les classes souhaitées.

La deuxième partie de la réponse de Monsieur JAILIN est effarante. En effet, vouloir reprendre à son compte les initiatives d'apaisement de Monsieur Guy LANDEL et ses propres propos est sidérant. Le jour de la prérentrée, sur les conseils de quelques amis, Monsieur Guy LANDEL a demandé à le rencontrer afin de lui exprimer " ma volonté et mon désir de repartir sur de nouvelles bases ".

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Si l'on se réfère à la lettre de Monsieur Guy LANDEL en date du 24 janvier 2001 qu'il lui a adressée en réponse à son projet de notation administrative 2000 / 2001, on peut lire: " Lors de notre entrevue le jour de la prérentrée, vous m'aviez clairement dit que la situation redeviendrait comme avant si j'abandonnais mon système de notation ( moyenne de 18/20 pour toutes mes classes ). Je vous avais répondu que l'ancien proviseur étant parti, je n'avais plus de motif de mécontentement mis à part l'attribution des classes et que par voie de conséquence je revenais à un système de notation normal. Les différents conseils de classe ont confirmé mon désir d'apaisement et mon engagement envers vous comme en témoignent les moyennes de mes classes au 1er trimestre. Ainsi, malgré ma bonne volonté et mon désir de repartir sur de nouvelles bases, je constate que les hommes passent mais que les préjugés persistent. Votre notation, totalement arbitraire, montre clairement votre volonté de me nuire contrairement à ce que vous avez déclaré à mon épouse dans votre bureau la semaine dernière." [ pièce n° 33 ] A l'époque de l'écriture de sa lettre ( 24 janvier 2001 ), Monsieur Guy LANDEL ne connaissait pas encore l'existence de la lettre, ignoble, du 13 octobre 2000 adressée par Monsieur JAILIN à Monsieur le recteur. Maintenant, avec le recul, Monsieur Guy LANDEL s'aperçoit qu'il faut se méfier de la parole de ce proviseur car elle ne vaut rien. Par exemple, oser jurer sur ses enfants, à Mme LANDEL, qu'il ne voulait aucun mal à Mr LANDEL, est une preuve de plus que ce proviseur-médecin psychologue est de mauvaise foi ! " il n'est peut-être pas possible de changer complètement les emplois du temps ", mais par contre, Monsieur Guy LANDEL pense que l'attribution des classes fait partie intégrante des prérogatives d'un chef d'établissement. Le jour de la pré-rentrée 2000 / 2001, Monsieur JAILIN avait prétexté que c'était son prédécesseur, Monsieur BOULANGER, qui avait fait la répartition des classes et qu'il ne pouvait rien changer. S'agissant de la rentrée 2001 / 2002, Monsieur Guy LANDEL pense qu'à son égard, le prétexte avancé en septembre 2000 était tout à fait fallacieux. Qu'on en juge:

1) Fin juin 2001, Monsieur Guy LANDEL remet comme prévu sa fiche de vœux remplie, ce qu'il n'avait pas fait depuis 1996. Les classes souhaitées et demandées sont : 1ère S, Secondes générales, option SES ou SMS, avec la demande particulière : pas de classes de Seconde STT.

2) Le 13 juillet 2001, Monsieur Guy LANDEL reçoit, par courrier, comme tous les autres professeurs, une répartition provisoire du service d'enseignement le concernant, à savoir:

2° 2 ( IGC, anciennement STT ) …………………. 5 heures 2° 3 ( IGC, anciennement STT ) …………………. 5 heures 2° 4 ( Option ARTS ) .…………………………… 5 heures 1 SMS 1 ………………………………………….. 4 heures

soit un total de 19 heures, avec à nouveau les mêmes classes de Secondes qui lui sont attribuées systématiquement depuis de nombreuses années. Monsieur Guy LANDEL anticipe sur la précision apportée par le proviseur: " Monsieur LANDEL a, cette année, une première SMS." On pourrait croire qu'il s'agit d'un petit geste de sa part, mais rassurez-vous, il n'en est rien. L'année précédente, le service d'enseignement de Monsieur Guy LANDEL était le suivant:

2° 2 ( IGC, anciennement STT ) ………………….. 5 heures 2° 3 ( IGC, anciennement STT ) ………………….. 5 heures 2° 4 ( Option ARTS ) ……………………………... 5 heures 1 L1 et 1 L2 ………………………………………. 1,5 heures T L2 et T ES ………………………………………. 2 heures

soit un total de 18,5 heures. Cette année, avec la réforme, la physique a été supprimée en T L et en T ES. De plus, une classe de première littéraire a été supprimée au lycée. En définitive, il ne restait plus que 0,75 heures pour l'unique 1 L, soit un total de 15,75 heures pour 3 classes

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de Secondes et une 1ère L. Un rapide calcul montre qu'il manque 2,25 heures pour obtenir un service complet de 18 heures. Ne pouvant lui donner une 4ème classe de seconde, par exemple la 2° SMS, car les heures supplémentaires sont réservées aux "bons enseignants", et ne voulant absolument pas lui donner une classe à vocation scientifique, restait l'unique solution : lui donner une des deux classes SMS, soit 4 heures, pour faire un total de 19 heures, comme l'année précédente.

3) Le 27 août 2001, Monsieur Guy LANDEL envoie une lettre à Monsieur JAILIN avec copies au recteur et à l'IPR, lui demandant de lui retirer les classes STT, vu le caractère provisoire de la répartition [ pièce n° 34 ]. Aucune réponse de sa part. Le jour de la prérentrée, aucun changement malgré sa demande, alors que pendant une semaine, deux classes de Secondes, non STT ( 2°5 et 2°6 ), n'avaient pas d'enseignants de physique. [ pièce n° 35 ]

La démonstration prouvant que ce proviseur est un personnage menteur et hypocrite n'est plus à faire ! Monsieur MOUSSET demande si la pétition a été signée par des élèves. Le proviseur répond par la négative. Vite informé de l'existence de la pétition dénonçant l'accusation relative à la casse du matériel par les élèves de Monsieur Guy LANDEL, Monsieur Jailin, fervent adepte de la démocratie, dès le début de circulation au lycée de la pétition, le vendredi 4 mai 2001, a réuni, dans la précipitation, sans avertir Monsieur Guy LANDEL, ses deux classes de Seconde 2 et 4 à l'auditorium du lycée, en compagnie de leurs deux professeurs de français. Pour rendre la réunion plus solennelle, y assistaient également la proviseur-adjointe ainsi que le CPE responsable des Secondes. D'après les propos rapportés par les élèves de Monsieur Guy LANDEL en classe le lendemain, le proviseur aurait exercé des pressions sur eux en déclarant:

▪ les élèves qui signeraient la pétition auraient des ennuis, de même que leurs parents ▪ Méfiez-vous de Monsieur LANDEL, c'est un "professeur-provocateur" et un

" manipulateur ", " il vous prend en otages ", ce terme d'otage sera curieusement repris par la suite dans un courrier anonyme de parent d'élève adressé au recteur. Pur hasard ? ou manipulation ?

▪ " La casse du matériel ne vous concerne pas, c'est un problème ancien qui date de l'année dernière"! Il semble difficile, après un tel déploiement de basses manœuvres, de chantage et de menaces, pour des élèves de Seconde, d'apposer leur nom et leur signature sur un document mettant en cause le chef d'établissement [ pièces n° 36 et n° 37 ]. Madame REITZMAN demande si Monsieur LANDEL donnait des devoirs aux élèves pendant la grève des travaux pratiques. Monsieur JAILIN répond que tous les cas de figure se sont produits. Il ajoute que des parents se sont inquiétés lorsque Monsieur LANDEL a fait circuler la pétition. Il est précisé un peu plus haut, sur la même page : "Monsieur JAILIN ne peut pas témoigner de ce qu'il n'a pas vécu." Alors pourquoi témoigne t-il ici, pour raconter des inepties. Qu'il précise alors l'inventaire de " tous les cas de figure " ? Un chef d'établissement se doit pour le moins, d'être précis, rigoureux et de bonne foi ! Concernant " l'inquiétude " des parents à propos de la circulation de la pétition, il s'agit une fois de plus d'un mensonge délibéré, une véritable affabulation, à moins que Monsieur JAILIN ne se considère comme le représentant des parents d'élèves ! L'inquiétude des parents

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se résume en tout et pour tout à une lettre anonyme, en date du 8 mai 2000, lettre qui pour Monsieur Guy LANDEL n'a aucune signification. [ pièce n° 38 ] Madame REITZMAN demande si les parents d'élèves ont manifesté d'autres plaintes. Monsieur JAILIN rappelle que tous les élèves avaient 18 sur 20. A la question posée, le proviseur répond, non seulement tout à fait à côté, ce qu'il fait pour toutes les questions gênantes, mais aussi par un mensonge supplémentaire, ce qui dénote d'un certain mépris pour l'assistance. Monsieur Guy LANDEL met au défi Monsieur JAILIN de prouver ce qu'il bafouille, lui qui a à sa disposition toutes les archives du lycée et du rectorat. Madame REITZMAN demande s'il y a eu dégradation de matériel. La présidente fait observer que le conseil entendra le témoignage du responsable de laboratoire. Madame REITZMAN demande si les élèves ont été sanctionnés pour les dégradations commises. Le proviseur précise que Monsieur LANDEL s'est toujours refusé à gérer ce type de situation. A la question posée par Madame REITZMAN, la présidente intervient pour éviter au proviseur de répondre. Pourtant, dans sa lettre au recteur du 13 octobre 2000, Monsieur JAILIN écrivait que "le matériel est mis à rude épreuve"; devant le conseil, Monsieur JAILIN n'a apparemment pas le courage de réitérer ses propos diffamatoires. Etant donné qu'il ment comme il respire, sa réponse à la deuxième question n'y échappe pas. Il laisse ainsi croire que Monsieur Guy LANDEL refuse de signaler les élèves ayant commis des dégradations. De tels propos sont scandaleux. Monsieur Guy LANDEL rappelle au proviseur que le rôle du professeur n'est pas de sanctionner les élèves, mais d'informer les agents de laboratoire des éventuelles dégradations commises par les élèves lors des travaux pratiques, ce qu'il a toujours fait, soit en remplissant les bons de dégradations quand il y en avait, soit en le signalant aux agents de laboratoire en leur présentant le ou les élèves incriminés. Par contre, c'est le rôle du proviseur de sanctionner les élèves fautifs, comme s'y est engagé Monsieur JAILIN dans ses deux "Notes aux familles " du 8 septembre 2000 et du 10 novembre 2000 sur la détérioration du matériel scientifique, distribuées à des centaines d'exemplaires. Les arguments avancés par le témoin sont totalement mensongers, destinés à rendre Monsieur Guy LANDEL l'unique responsable de la casse de matériel en physique [ Voir dossier sur la casse matériel ci-joint ]. Madame REITZMAN demande à connaître la répartition des classes, le nombre de professeurs, les raisons pour lesquelles Monsieur LANDEL ne voudrait plus de secondes STT. Après que le proviseur a rappelé que la seconde STT était une seconde indifférenciée, la présidente intervient pour souligner que toutes ces questions n'apportent pas un éclairage indispensable au dossier. L'explication donnée par le proviseur vaut son pesant d'or. C'est une lapalissade de dire que la seconde STT est une classe indifférenciée puisque toutes les classes de seconde le sont. Sa réponse malgré tout n'explique pas pourquoi Monsieur Guy LANDEL ne voulait plus de secondes STT. Sitôt les bêtises de Monsieur JAILIN débitées, la présidente intervient, une fois de plus, pour couper court à tout débat, susceptible d'apporter un " éclairage " un peu plus lumineux sur la situation. Considérant que toutes ces questions sont essentielles, Monsieur Guy LANDEL se doit d'y apporter des éléments de réponse, à la place des témoins et de la présidente, Madame BRUSCHINI [ Voir dossier sur la répartition des classes ci-joint ].

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En conclusion, Monsieur Guy LANDEL trouve qu'il est lamentable et dangereux de confier la direction d'un établissement scolaire public à un personnage aussi menteur et de mauvaise foi que Monsieur JAILIN.

Réponse au témoignage de Madame PARENT IPR de Sciences Physiques

Madame PARENT précise qu'elle a découvert le problème à son arrivée dans l'académie et qu'elle a souhaité rencontrer rapidement Monsieur LANDEL. Le jour prévu, Monsieur LANDEL n'étant pas là, une autre date est arrêtée. Au jour dit, Monsieur LANDEL refuse l'inspection, mais parle pendant une heure. Madame PARENT se rend compte que, sur l'enseignement disciplinaire, Monsieur LANDEL est dans l'erreur totale, qu'il perturbe le fonctionnement du laboratoire et qu'il est en opposition avec tout le monde. Il y a beaucoup de mensonges dans si peu de phrases. Si Monsieur Guy LANDEL se réfère à l'unique document écrit de sa main, à savoir le rapport de visite du 3 mars 2000, dont il a pris connaissance le 26 avril 2000, Madame PARENT prétend avoir voulu le rencontrer rapidement dès son arrivée dans l'académie. Ceci est un mensonge délibéré. Il est écrit dans son rapport : " Tenue au courant de ce conflit, dès son origine, par le chef d'établissement et par Monsieur LANDEL, une première inspection a été prévue au début du mois de février, inspection remise puisque le professeur était en congé de maladie à la date fixée. " Il s'agit d'un faux témoignage car il n'y a jamais eu de première inspection programmée par l'IPR, voici pourquoi:

1) Madame PARENT parle de 1ère inspection prévue début février, alors que le seul calendrier prévisionnel d'inspections de Madame PARENT est un document de Monsieur BOULANGER daté du vendredi 21 janvier 2000 programmant des inspections de Madame PARENT pour les 2 et 3 mars 2000.

2) Madame PARENT parle d'inspection remise pour congé de maladie à la date fixée. Encore un mensonge supplémentaire puisqu'au mois de février 2000, Monsieur Guy LANDEL n'a pas pris un seul jour de congé de maladie, preuves à l'appui.

Le 3 mars 2000, jour de la venue de l'inspectrice, Monsieur Guy LANDEL était toujours en grève des travaux pratiques avec ses 3 classes de Seconde. A 9h 30, il surveillait un DS avec la Seconde IV lorsque l'inspectrice est venue le voir. Elle a insisté pour lui parler, ce qu'il a accepté. L'entretien a eu lieu de 11h à 12h et a été cordial et chaleureux, l'inspectrice lui ayant à l'époque laissé une très bonne impression. Monsieur Guy LANDEL ne comprend pas alors ses propos accusateurs inattendus ( erreur totale, perturbation du fonctionnement du laboratoire, opposition avec tout le monde) qu'à aucun moment il ne voit mentionnés dans son rapport de visite, alors qu'elle avait déjà rencontré l'équipe pédagogique la veille, le jeudi 2 mars 2000. La présidente demande à Madame PARENT si elle peut préciser la manière dont se manifeste cette opposition. Madame PARENT dit que Monsieur LANDEL insulte ses collègues devant les élèves et que le matériel est dégradé. Il s'agit là d'accusations très graves, indignes d'une IPR. Comment une personne, qui rencontre Monsieur Guy LANDEL en tout et pour tout une heure , dans un climat emprunt de

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sérénité, peut-elle un an et demi plus tard porter sur lui des accusations gratuites dénuées de tout fondement. La présidente souhaite savoir comment Monsieur LANDEL justifie ces dégradations. Madame PARENT rapporte que Monsieur LANDEL lui a dit qu'il était là pour enseigner et non pour surveiller les élèves. La justification apportée est purement scandaleuse car au cours de l'entretien ce problème n'a, à aucun moment, été abordé et par conséquent Monsieur Guy LANDEL n'a jamais tenu de tels propos; ceux-ci ne peuvent donc provenir que des collègues-témoins qu'elle a rencontrés la veille. Monsieur CRINCKET demande à Madame PARENT si elle a des doutes sur les congés de maladie. Madame PARENT répond par la négative et rappelle qu'un IA-IPR a les cahiers de textes à sa disposition. D'une part, de quel droit peut-on douter des congés de maladie établis par un médecin ? D'autre part, quel lien y a-t-il entre les " doutes " et les cahiers de textes ? Monsieur LESCUREUX demande comment Monsieur LANDEL justifie son refus d'être inspecté. Madame PARENT a trouvé un enseignant qui se considère intouchable et qui estime qu'il est hors du système. Madame REITZMAN a constaté que l'inspection prévue en 1995 n'avait pas eu lieu. Elle demande s'il est constant qu'un inspecteur pédagogique régional revienne. Madame PARENT le confirme en rappelant que l'IA-IPR a le souci de venir en aide à l'enseignant qui rencontre des difficultés. Il paraît ici évident que Madame REITZMAN n'a pas bien écouté la lecture du rapport disciplinaire en début de séance car il est écrit en page 4, sur 7 lignes, concernant l'inspection de 1995: " Monsieur LANDEL est inspecté une première fois, le 20 janvier 1995 par l'Inspecteur d'Académie-Inspecteur pédagogique régional chargé de la discipline. A la suite de cette inspection, la note de 42/60 est attribuée…." Il en est de même des 38 autres personnes présentes car pas une seule n'a relevé l'erreur, pas même l'IPR Madame PARENT, ce qui est un comble ! Manifestement un bon nombre des membres du conseil devaient faire la sieste. Si par contre, Monsieur Guy LANDEL a refusé d'être inspecté le 3 mars 2000, c'est parce qu'il était toujours en grève des TP. Quant à ses déductions d'enseignant intouchable et hors du système, c'est un jugement personnel, accablant, qui n'engage que Madame PARENT. Si dénoncer l'injustice comme Monsieur Guy LANDEL le fait au lycée Gay-Lussac depuis 1994, si dénoncer les privilèges et les magouilles de certains professeurs pour assouvir leur ambition personnelle, etc … , si tout cela s'appelle être hors du système, alors oui il assume à 100% et est fier de l'être. D'ailleurs il l'a fait savoir à plusieurs reprises à l'administration. De plus, si tel que le déclare Madame PARENT, le rôle de l'IA-IPR est de venir en aide à l'enseignant en difficulté, Monsieur Guy LANDEL peut déclarer qu'elle a failli à cette mission puisque les innombrables courriers qu'il lui a adressés sont demeurés sans réponse. Madame PARENT ne s'est déplacée qu'une seule fois pour lui " venir en aide ": il s'agit du 3 mars 2000 uniquement parce qu'elle en avait reçu l'ordre du recteur. En effet, en date du 8 décembre 1999, Monsieur le Recteur lui écrit :

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" Je vous prie de bien vouloir rendre à nouveau visite à cet enseignant et me faire tenir vos conclusions dès qu'il vous sera possible " [ pièce n° 39 ]. Alors que la grève des TP avait déjà commencé, Madame PARENT a daigné " venir en aide " à Monsieur Guy LANDEL 3 ( trois ) mois plus tard ! Jolie performance ! Monsieur FARCE se demande si Monsieur LANDEL peut être violent. Madame PARENT répond que cela lui semble plausible. Comment l'inspectrice peut-elle se permettre de porter un tel jugement sur Monsieur Guy LANDEL alors qu'elle ne l'a rencontré que pendant une heure environ, lors d'un entretien qu'il qualifie de cordial et sincère. Après Monsieur JAILIN, c'est au tour de Madame PARENT de vouloir lui coller l'étiquette d'une personne violente. N'ayant jamais dans sa vie levé le petit doigt sur quelqu'un, Monsieur Guy LANDEL refuse totalement ce qualificatif. Il précise simplement qu'il n'est pas une personne docile, n'en déplaise à l'administration ! Monsieur DEGRANDE a lu dans un contre-rapport produit par Monsieur LANDEL que " l' IA-IPR vient à la commande du Recteur ". Madame PARENT répond qu'elle n'a pas reçu de contre-rapport. Qui a fourni le contre-rapport à Monsieur DEGRANDE ? Encore une fois Madame PARENT ne répond pas à la question posée. D'après le rapport disciplinaire lu en séance, il est fait état en pages 4 et 5 de trois inspections, en réalité deux inspections ont été ordonnées par le recteur:

▪ la première inspection, effectuée en 1995 par l'IPR Monsieur CABARET s'est très bien passée. Ayant été inspecté comme d'ailleurs l'ensemble de ses collègues de l'époque, Monsieur Guy LANDEL, avec tous les enseignants de physique avaient même déjeuné au restaurant avec l'Inspecteur. Les temps ont bien changé depuis !

▪ la deuxième inspection a eu lieu le lundi 23 mars 1998 pour uniquement 3

enseignants : M. DEUVE, Mme DESNOYERS et Monsieur Guy LANDEL. En fait, lors de l'inspection, l'IPR, Monsieur OSTOJSKI avoua à Monsieur Guy LANDEL venir spécialement pour lui. Etant venu sur ordre du recteur dans le seul but de lui nuire, cela s'est vite ressenti vu le caractère entièrement négatif de la visite. En effet, Monsieur OSTOJSKI a reçu de la part du recteur deux lettres lui intimant l'ordre de l'inspecter [ pièces n° 40 et n° 41 ].

▪ la troisième " inspection " de Madame PARENT du 3 mars 2000 a également été

ordonnée par le recteur [ pièce n° 39 ]. Les propos de Madame PARENT sont une fois de plus mensongers car la lettre du recteur citée ci-dessus [ pièce n° 39 ], précise à la fin: " que le dossier de Monsieur LANDEL est à votre disposition auprès des services de la Division des personnels enseignants." Sachant que " le contre-rapport " en question intitulé Réponse au rapport d'inspection, en date du 26 juin 1998 figure dans le dossier de Monsieur Guy LANDEL qu'il a consulté au Rectorat, de deux choses l'une : soit l'IPR a fait son travail correctement en lisant son dossier, soit elle ne l'a pas fait. Dans le premier cas, sa réponse constitue un mensonge délibéré, sous forme de faux témoignage. Dans l'autre cas, c'est une faute professionnelle. Monsieur Guy LANDEL précise que même si elle n'a pas consulté son dossier, Madame PARENT savait qu'en ce qui la concerne, " l'IA-IPR vient à la commande du recteur." Elle a donc menti dans tous les cas de figure, ne serait-ce que par omission. Monsieur CRINCKET demande si Monsieur LANDEL agit différemment selon qu'il s'adresse à un homme ou à une femme.

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Madame PARENT rappelle l'incident de ce jour avec la jeune aide de laboratoire stagiaire. D'une part, la question posée par Monsieur CRINCKET est lamentable. D'autre part, comment Madame PARENT peut-elle témoigner d'un incident mineur qui s'est déroulé trois heures auparavant au lycée Gay-Lussac et auquel elle n'a pas assisté. Une seule personne était au courant de l'incident, il s'agit du témoin n°1: Monsieur JAILIN qui a informé pour la première fois et à deux reprises, lors de son témoignage, les 38 membres du Conseil. Le deuxième témoin, Madame PARENT, ainsi que le troisième témoin, Monsieur RABARDEAU ont tous les deux mis en avant cet incident. Cela démontre à l'évidence la collusion notoire des différents témoins dans leur volonté de nuire à Monsieur Guy LANDEL. Madame REITZMAN s'interroge sur le caractère systématique de la note de 18 sur 20 ; s'agit-il d'une non-évaluation ? Madame PARENT précise qu'il arrivait à Monsieur LANDEL d'indiquer la note que valait réellement le devoir et de faire figurer la note qu'en définitive, soit 18 sur 20. Etant donné que la note systématique de 18/20 n'a jamais existé, la question est erronée; la réponse, l'est aussi. Madame PARENT écrit dans son rapport de visite du 25 avril 2000 concernant l'évaluation de ses élèves : " Monsieur LANDEL attribue la même note sur le bulletin trimestriel à tous les élèves d'une même division ". Sa réponse à Madame REITZMAN va dans le même sens. Tout l'auditoire en conclut aisément que Monsieur LANDEL attribue 18 sur 20 à tous ses élèves. C'est très grave d'entendre des propos diffamatoires sous forme de témoignage en public émanant d'une IPR. Madame PARENT aurait dû consulter les notes des élèves de Monsieur Guy LANDEL aux archives du lycée, avant de prononcer des mensonges. Madame PARENT donne une précision supplémentaire, l'attribution de deux notes : une première indiquant la valeur réelle du devoir et une deuxième, la même pour tout le monde, à savoir 18 sur 20. Cette information ne peut provenir que d'une seule source, à savoir le contre-rapport de Monsieur Guy LANDEL du 26 juin 1998. A l'époque, l'IPR, Monsieur OSTOJSKI avait écrit dans son rapport d'inspection : " Sur les contrôles corrigés des élèves apparaissent trois notes, sans lien clairement mentionné, codifiées avec des couleurs différentes. Cette codification est-elle explicite pour les élèves? L'est-elle pour les parents? Les bulletins trimestriels des classes de seconde qui lui sont confiées attestent de moyenne de classe toute égale à dix-huit sur vingt." La réponse de Monsieur Guy LANDEL dans le contre rapport était alors la suivante, je cite: " Le problème des trois notes s'est vite transformé en problème des deux notes car vers le milieu du premier trimestre, j'ai supprimé les quelques points supplémentaires pour bonne présentation des copies. Au début il y avait effectivement trois notes : une première note sur 20 correspondant au travail purement scientifique d'après mon barème, une deuxième note supérieure à la première dans le cas d'une bonne présentation de l'élève puis enfin une troisième note, la note définitive, supérieure aux deux précédentes pour respecter la devise de mon supérieur hiérarchique, monsieur BOULANGER, proviseur du lycée, je cite :

" JE RAPELLE A M. LANDEL QUE LA NOTATION DOIT SERVIR L'ELEVE ET LA DISCIPLINE ET QUE DANS LE CAS CONTRAIRE ON FAILLIT A SA MISSION." Cette remarque, écrite le 11/03/1995, dans le cadre de la notation administrative 1994/95, a été le motif principal de la procédure judiciaire intentée contre le proviseur devant le Tribunal Administratif d'Amiens. Dans l'attente du jugement, je me conforme à cet ordre en attribuant des bonnes notes à tous les élèves, sans distinction de classe. C'est pour cette raison qu'apparaît une troisième note, très encourageante pour l'élève. Je précise que les

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moyennes de classe sont de dix-huit sur vingt, ce qui ne signifie pas évidemment que tous les élèves ont cette moyenne : la hiérarchie des valeurs est quand même respectée….. En ce qui concerne les parents, apparemment là non plus pas de gros problèmes de compréhension. En effet, lors de la réunion parents-professeurs annuelle, j'ai rencontré quinze familles sur les cent cinquante concernées ( 10% ), parmi lesquelles une seule m'a demandé des explications supplémentaires, soit un pourcentage de 1 %, ce qui représente pour un scientifique une quantité négligeable ! " Monsieur Guy LANDEL en conclut donc que Madame PARENT a bien pris connaissance de son contre-rapport du 26 juin 1998, seul document susceptible de lui avoir révélé l'existence des deux notes attribuées à chaque élève, mais qu'elle a confondu " moyenne de classe " et moyenne par élève. C'est donc un mensonge de plus, sous forme de faux témoignage. A la question de savoir pourquoi les parents se sont si peu manifestés, Madame PARENT répond qu'ils ont craint de le faire. Comment Madame PARENT peut-elle parler au nom des parents ? A t-elle des témoignages de parents pour étayer ses élucubrations ? Dans son dossier qu'il a consulté à deux reprises au rectorat, Monsieur Guy LANDEL n'a trouvé aucune trace de lettres de parents exprimant une quelconque crainte! Enfin qualifier les parents de trouillards, c'est ne leur accorder aucune considération. Monsieur LESCUREUX demande à Madame PARENT si elle a rencontré des situations similaires de non-évaluation et de grève des travaux pratiques. Madame PARENT répond par la négative. En effet, une telle situation doit être unique. Pourquoi ? En voici quelques explications. Monsieur Guy LANDEL a fait une grève des travaux pratiques tout seul, pendant 6 mois, de décembre 1999 à mai 2000, avec ses trois classes de Seconde ( une centaine d'élèves ) dans le je-m'en-foutisme général, alors que l'ensemble du corps enseignant au moins était régulièrement informé ( chaque semaine ) de l'évolution de la situation. Examinons en détail les " réactions " diverses :

■ Aucun enseignant, sur les 130 environ que compte le lycée, n'a apporté le moindre soutien à Monsieur Guy LANDEL, ni n'a manifesté le moindre désaccord. Ce n'était tout simplement pas leur problème ! De toute façon avec les représentants syndicaux dont ils disposent au lycée, ils ont quelques circonstances atténuantes !

■ Aucun des 3 syndicats "présents" au lycée ( FO, SGEN et SNES ) n'a réagi pendant ces 6 mois ! Mutisme total des représentants syndicaux du lycée, ce qui est un comble, d'autant plus que le représentant SNES, syndicat majoritaire au lycée, n'est autre que Monsieur BEVIERRE, l'un des 3 enseignants délateurs.

■ Soutien inconditionnel du proviseur, Monsieur BOULANGER, dès le début décembre 1999, de la décision discriminatoire du responsable de laboratoire de physique, Monsieur RABARDEAU d'interdire à Monsieur Guy LANDEL l'utilisation du même matériel pédagogique que ses autres collègues.

■ Aucun signe de la part de l'inspectrice, Madame PARENT, qui ose préciser que " l'IA-IPR a le souci de venir en aide à l'enseignant qui rencontre des difficultés ", hormis celui de venir inspecter Monsieur Guy LANDEL 3 mois plus tard, le 3 mars, et encore sur ordre du recteur. D'ailleurs elle confirme son inaction quand elle répond par la négative à la question posée par Madame HENICQUE à propos de son rôle de médiateur au sein du conseil d'enseignement.

■ En ce qui concerne les parents d'élèves, ou du moins leurs représentants officiels, à la connaissance de Monsieur Guy LANDEL, un seul courrier émanant de la FCPE, envoyé

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par son secrétaire, Monsieur ORVANE à Monsieur BOULANGER, proviseur du lycée Gay-Lussac [ pièce n° 42 ]. Monsieur JOUNIAUX intervient pour dire que, selon lui, la classe de première SMS n'est pas une classe scientifique. La présidente rappelle à l'intervenant que toutes les filières et niveaux d'enseignement sont respectables. La remarque de Monsieur JOUNIAUX relative à la classe de première SMS semble pour le moins gêner la présidente qui ne répond pas à la question posée mais qui intervient pour couper court à tout débat, ce qu'elle réussit à faire une deuxième fois par la suite, sur le même sujet. En effet, parler de l'attribution des classes en physique au lycée Gay-Lussac de Chauny est un sujet tabou depuis de nombreuses années; Monsieur Guy LANDEL y reviendra ultérieurement suite à la deuxième intervention de la présidente, Madame BRUSCHINI. Pour l'instant, il se bornera à lui poser une seule question, que n'importe laquelle des 37 autres personnes présentes à ce conseil aurait dû lui poser si elles se sentaient un peu plus concernées par ce conseil de discipline, à savoir : Pensez-vous, Madame la Présidente, que la grève des travaux pratiques aurait duré 6 mois si les élèves concernés étaient des élèves de Première S ou de Terminale S ? En réalité, les classes privées de TP étant des classes " respectables " mais non scientifiques ( 2 Secondes IGC, anciennement STT et une Seconde ART ), leur situation n'intéresse personne, ce qui constitue selon Monsieur Guy LANDEL une discrimination indiscutable vis-à-vis de ces élèves "non scientifiques" [ Voir dossier sur la casse du matériel ci-joint ].

Réponse au témoignage de Monsieur RABARDEAU irresponsable de laboratoire

Monsieur RABARDEAU est responsable du laboratoire depuis trois ans. Il déplore devoir travailler dans une incommunicabilité totale avec Monsieur LANDEL. Certes, il fait savoir, dès son arrivée, à Monsieur LANDEL qu'il ne souhaitait pas connaître "ses histoires" et qu'il ne voulait pas cautionner ses démarches personnelles. Ce à quoi Monsieur LANDEL a rétorqué qu'"il se foutait du matériel, que ce n'était pas son problème". Je ne comprends pas pourquoi Monsieur RABARDEAU aurait attendu 1998, année de sa nomination en tant que responsable de laboratoire, pour "faire savoir" à Monsieur Guy LANDEL que ses "histoires" ne l'intéressaient pas, alors qu'il était déjà au lycée en 1994, lorsque les "histoires" de Monsieur Guy LANDEL ont débuté. De plus, ses citations concernant Monsieur Guy LANDEL: " il se foutait du matériel, que ce n'était pas son problème " sont une pure invention de sa part. Monsieur RABARDEAU témoigne de détériorations sur le matériel disproportionnées avec celles constatées habituellement. Qu'il ait constaté telle ou telle détérioration disproportionnée, en tant que responsable de laboratoire, c'est son travail, mais de là à en rendre coupable Monsieur Guy LANDEL, cela est inacceptable. Cela constitue un faux-témoignage que Monsieur Guy LANDEL dénonce avec vigueur. De plus, il demande officiellement des preuves concernant ces accusations [ Voir dossier sur la casse du matériel ci-joint ].

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En 1998, les professeurs décident de ne plus supporter le mépris et les insultes de leur collègue. C'est une fois de plus une affirmation gratuite, dénuée de tout fondement. Pourquoi 1998 ? Quels professeurs ? Quel mépris ? Quelles insultes ? Et enfin de quelle décision s'agit-il ? Monsieur RABARDEAU fait une nouvelle fois remarquer à Monsieur LANDEL les détériorations et lui demande ce qu'il compte faire. Lui ayant fait remarquer les détériorations volontaires sur les oscilloscopes sur lesquels manquaient les cache-bouton rouges, Monsieur RABARDEAU a dû subir les insultes de Monsieur LANDEL, insultes proches de l'acte physique. La "disparition" de 3 minuscules cache-boutons rouges en plastique sur 3 boutons d'oscilloscopes lors d'un TP avec les élèves de Seconde de Monsieur Guy MANDEL, le 26 novembre 1999, est un prétexte de plus pour l'irresponsable de labo de se distinguer. L'accuser ou/et accuser ses élèves, sans preuve, est un véritable scandale. Quant aux " insultes proches de l'acte physique ", elles n'ont pu avoir lieu puisque Monsieur RABARDEAU, contrairement à ce qu'il affirme, n'a pas eu le courage de le dire directement en face de Monsieur Guy LANDEL. Il a dû passer par l'intermédiaire des agents de laboratoire, comme le souligne, à juste titre, l'IA-IPR dans son rapport de visite du 3 mars 2000. Monsieur LANDEL a dit qu' "il se foutait du matériel, que ce n'était pas son problème". Monsieur RABARDEAU semble perdre la mémoire puisqu'il répète le même mensonge. A la fin du mois de mai 2000, les enseignants de sciences physiques écrivent au Recteur pour demander à être entendus. De quels enseignants s'agit-il ? A la même époque, par fax en date du 18 mai 2000, Monsieur BOULANGER écrivait à " Madame le Secrétaire Général ", Madame BRUSCHINI: "Je viens d'être saisi, coup sur coup, de deux plaintes, l'une émanant d'un groupe d'élèves, l'autre d'un Collègue, victimes d'agressions verbales de la part de M. Landel." [ pièce n° 31 ] Le même Monsieur BOULANGER, par télécopie au Rectorat, une semaine plus tard, le 25 mai 2000, écrivait: " Les professeurs de sciences physiques m'ont informé de leur intention d'écrire à M. le Recteur pour se plaindre du comportement de M. LANDEL à leur encontre." [ pièce n° 32 ] Pourquoi ni les deux plaintes ni la lettre ne figurent dans mon dossier ? Beaucoup de questions restent sans réponse. Lorsque Monsieur RABARDEAU fait remarquer à Monsieur LANDEL qu'un de ses élèves avait fait un mélange réactif, il s'entend traiter de "pauvre connard" et de "salopard" devant deux élèves et les aides de laboratoire. Tout cela n'est qu'affabulation de la part de l'irresponsable de labo. A quelle occasion a t-il pu constater que l'hypothétique mélange était réactif ? De quel mélange réactif s'agit-il, peut-on en connaître la composition ? Quant aux témoins en question, où sont-ils ? Pourquoi ne cite-t-il pas les noms des témoins ? Monsieur RABARDEAU ayant enlevé du tableau l'affiche relative à la 22ème ou 23ème semaine de grève des travaux pratiques, il est insulté par Monsieur LANDEL qui lui dit:"je t'emm…" et qui s'approche très près de lui, tout proche de l'acte physique, la scène se déroulant devant une classe et des aides de laboratoire.

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Monsieur RABARDEAU commence par un mensonge. En effet, le dernier tract que Monsieur Guy LANDEL a affiché concerne la 19ème semaine de grève. Si Monsieur RABARDEAU possède des affiches relatives " à la 22ème ou 23ème semaine de grève des travaux pratiques ", il s'agit d'un faux ou alors d'une autre grève ! Quant aux éternels témoins hypothétiques, s'agit-il d'une salle de classe ou d'une classe d'élèves ? Comme par hasard, il y a toujours quelques élèves et des aides de laboratoire qui traînent dans les parages et de surcroît, on ne connaît jamais les noms de ces supposés témoins ! Enfin Monsieur RABARDEAU, tout comme son chef, a l'air réellement obsédé par l'imminence d'un acte physique. Monsieur LANDEL ajoute :" si tu crois que je vais muter, j'en ai encore pour sept ans, je vous ferai ch… jusqu'au bout". Les citations qui sont attribuées à Monsieur Guy LANDEL ne lui ressemblent guère : il est loin d'être un mutant ! Madame CHEVALLIER demande à Monsieur RABARDEAU de préciser en quoi consistait la grève. Monsieur RABARDEAU ne peut pas répondre. Monsieur RABARDEAU était responsable de laboratoire pendant les 6 mois de grève et il est incapable de répondre à la question posée. Cela démontre son manque d'intérêt pour les élèves privés de TP, à tel point qu'il ne connaissait la durée de la grève qu'à 3 ou 4 semaines près ! Monsieur LESCUREUX souhaite avoir des précisions sur les dégradations , lui-même étant responsable du laboratoire dans son établissement. Comment réagissent les autres collègues? Monsieur RABARDEAU dit que les autres collègues ne se comportent pas du tout de la même façon. La réponse n'apporte strictement aucune précision sur les supposées dégradations. En effet, puisqu'elles n'existent pas, il n'a rien à dire. Quant aux réactions des collègues, nous restons sur notre faim. Monsieur LESCUREUX demande à Monsieur RABARDEAU si le précédent responsable avait les mêmes problèmes. Monsieur RABARDEAU répond par l'affirmative. C'est une accusation très grave qui constitue encore un faux témoignage. Monsieur Guy LANDEL n'a jamais eu le moindre problème avec le précédent responsable de laboratoire, Monsieur KARGOL, encore enseignant au lycée, qu'il prend d'ailleurs à témoin. Monsieur LESCUREUX souhaite savoir si d'autres exemples de dysfonctionnements peuvent être cités, l'arrachage des cache-bouton pouvant paraître dérisoire. Monsieur RABARDEAU souligne l'emploi abusif de matières onéreuses telles que le nitrate d'argent, l'éthanol absolu, la poudre de cuivre. Il ajoute que Monsieur LANDEL s'est toujours refusé à remplir l'imprimé prévu en cas de dégradation. Monsieur Guy LANDEL constate, qu'en dehors de l'accusation gratuite des 3 cache-boutons (coût total : 11,03 euros, d'après un devis qu'il a demandé à l'entreprise " MESURE 2000 " ), les dégradations sont inexistantes. Il est accusé, à tort, d'ailleurs pour la première fois, de

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consommer abusivement des produits onéreux ! A sa connaissance, même si cela était vrai, cela n'a rien à voir avec des dégradations ! Concernant la remarque sur le supposé refus de remplir les imprimés prévus en cas de dégradation, encore un mensonge de plus. Monsieur Guy LANDEL précise qu'il a toujours, soit rempli les bons de dégradation, soit signalé l'élève ou les élèves responsable(s) aux agents de laboratoire [ Voir dossier sur la casse du matériel ci-joint ]. Monsieur Guy LANDEL ne dispose malheureusement que de quelques documents concernant ce problème de casse en physique-chimie car l'irresponsable de laboratoire, le 6 décembre 1999, a donné l'ordre aux agents de laboratoire de ne plus montrer les feuilles de matériel cassé à aucun professeur ( surtout Monsieur LANDEL ! ). Cet ordre a été donné dans le seul but de ne pas révéler, d'une part l'ampleur de la casse, mais surtout les auteurs de la casse. La dernière feuille de matériel cassé que Monsieur Guy LANDEL a réussi à photocopier est justement celle correspondant à la deuxième quinzaine de novembre 1999, au cours de laquelle ont justement disparu les fameux 3 petits cache-boutons le 26/11/1999 [ Voir dossier casse du matériel ]. Madame HIROUX souhaite connaître la nature des problèmes rencontrés par Monsieur LANDEL avant 1998. Monsieur RABARDEAU ne peut répondre à cette question. Monsieur DEGRANDE demande s'il y avait des problèmes relationnels entre Monsieur LANDEL et ses collègues, entre 1988 et 1994. Monsieur RABARDEAU parle d'une ambiance délétère. Il rapporte l'incident de ce jour et témoigne de la grande émotion de la jeune aide de laboratoire stagiaire insultée par Monsieur LANDEL. Il considère que la situation est devenue insupportable. A la question posée par Madame HIROUX, Monsieur RABARDEAU prétend qu'il "ne peut répondre", laissant ainsi supposer qu'il n'était pas au courant des problèmes de Monsieur Guy LANDEL avant 1998. Pourtant dès le début de son témoignage, il affirme que " dès son arrivée ( c'est-à-dire en tant que responsable du labo en 1998 ), il "ne voulait pas cautionner" les démarches personnelles de Monsieur LANDEL. Quelle contradiction ! La réponse de Monsieur RABARDEAU à la question posée par Monsieur DEGRANDE est scandaleuse car Monsieur Guy LANDEL affirme qu'avant 1994 il n'y a jamais eu le moindre problème relationnel avec ses collègues de physique et pas même avec Monsieur RABARDEAU, c'est tout dire! A cette époque, il était fréquent d'organiser des repas chez les uns et les autres, un des trois collègues-témoins ayant d'ailleurs pendu la crémaillère chez Monsieur Guy LANDEL en 1991! Parler d'"ambiance délétère" est assez imagée : il devait y avoir au labo de chimie beaucoup de fuites de gaz toxiques ! Monsieur Guy LANDEL n'en est nullement responsable. Enfin le clou de la réponse : les seuls problèmes relationnels entre 1988 et 1994 se résument à réitérer le banal incident avec l'aide de laboratoire qui s'était déroulé 3 heures auparavant, le 21 septembre 2001. Monsieur Guy LANDEL ajoute que les détails apportés sont assez piquants : parler de "grande émotion" ….. "insultée", alors que l'incident n'a pu lui être rapporté que par le proviseur en début de conseil, est franchement comique. Sur ce point, Monsieur Guy LANDEL rappelle à Monsieur RABARDEAU qu'il est vraiment mal placé pour lui donner des leçons. Combien de fois, profitant de son statut d'irresponsable de laboratoire, il a fait fondre en larmes, un agent de laboratoire, en la personne de Colette, par ses remarques acerbes et déplacées. La rigueur de son raisonnement est décidément lamentable et le qualificatif d'irresponsable de laboratoire lui va comme un gant ! Monsieur DEGRANDE souhaite que l'on parle de la répartition des classes car Monsieur LANDEL se dit écarté du pôle scientifique.

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Monsieur RABARDEAU ne peut répondre sur la répartition des classes. Il précise que Monsieur LANDEL est absent au conseil d'enseignement. Il témoigne, par ailleurs, de ce que Monsieur LANDEL s'inspire très largement des travaux pratiques d'un collègue. Concernant la répartition des classes, la réponse de Monsieur RABARDEAU est un véritable mensonge : ce n'est pas qu'il ne peut pas répondre, mais surtout qu'il ne veut pas répondre, la question étant plus qu'embarrassante pour tous les magouilleurs et lèche-bottes de physique, dont Monsieur RABARDEAU fait partie. De quel droit Monsieur RABARDEAU fait-il état des éventuelles absences de Monsieur Guy LANDEL au conseil d'enseignement ? Est-il le porte-parole de l'administration ? Concernant son témoignage sur les travaux pratiques, les propos rapportés sont scandaleux. Le "collègue" en question pourrait témoigner lui-même ! Monsieur Guy LANDEL n'a nullement besoin de s' "inspirer très largement des travaux pratiques d'un collègue" pour faire les travaux pratiques de ses 3 classes de Secondes STT et ART ( 6 TP identiques chaque semaine depuis de nombreuses années ). A la tentative de le discréditer sur le plan relationnel, Monsieur RABARDEAU essaie de semer le doute sur ses capacités professionnelles. Basse manœuvre ! Monsieur DEGRANDE fait remarquer que le courrier des enseignants dont il a été fait état il y a quelques instants ne se trouve pas dans le dossier de Monsieur LANDEL. La présidente le confirme. Les enseignants ont été reçus, à leur demande, par Monsieur SWIETON, directeur des relations et des ressources humaines, et par Madame LETELLIER, chef de la division des personnels enseignants, le 4 juillet 2000. Les enseignants voulaient exprimer littéralement leur " ras le bol ". La présidente confirme qu'il n'y a aucune trace du courrier dans le dossier de Monsieur Guy LANDEL, mais ne donne aucune explication sur son absence. Les enseignants auraient été reçus par deux personnes du rectorat, le 4 juillet 2000. Si tel est le cas, c'est une preuve que le courrier des enseignants serait bien arrivé au rectorat. Alors, pourquoi le courrier est-il absent du dossier de Monsieur Guy LANDEL ? Il y a beaucoup de zones d'ombre dans cette histoire. Bizarre ! Monsieur LESCUREUX voudrait savoir si Monsieur RABARDEAU a ressenti la possibilité d'un affrontement physique de la part de Monsieur LANDEL. Monsieur RABARDEAU témoigne d'un grand état de nervosité observé chez Monsieur LANDEL ( rictus des lèvres notamment ). La question est d'un niveau lamentable; la réponse l'est tout autant. Décidément, dans ce lycée, Monsieur Guy LANDEL constate que beaucoup de personnes ont raté leur vocation. Le médecin-psychologue-proviseur a fait des petits ! On a maintenant à faire à un professeur physionomiste ! Monsieur JOUNIAUX veut revenir sur la notation, notamment sur la pratique consistant à attribuer des notes comprises entre 2,5 et 5,5. Il demande si l'année suivante, lorsque les autres enseignants récupéraient les élèves, ils avaient l'impression que ces derniers en avaient pâti. La présidente intervient pour dire que ce qui est insupportable, c'est la signification d'une telle notation. Monsieur JOUNIAUX reprend la citation du rapport disciplinaire établi par le rectorat en page 6 : " En 1995, à la suite du litige l'opposant au chef d'établissement, Monsieur LANDEL octroie systématiquement des moyennes entre 2,5 sur 20 et 5,5 sur 20 sans distinction. " Ces

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propos du recteur constitue un faux. Ces deux moyennes de 2,5 et 5,5 représentent respectivement les moyennes du 1er trimestre 1994/1995 des classes de 2° 11 ( STT ) et 2° 6. Elles n'ont donc aucun lien avec " le litige l'opposant au chef d'établissement " puisqu'elles sont antérieures au conflit. " Ce qui insupportable " de la part de la présidente, Madame BRUSCHINI, secrétaire générale du rectorat, c'est de ne pas rectifier les erreurs contenues dans la question de Monsieur JOUNIAUX. Il est vrai qu'il semble difficile pour la secrétaire générale du rectorat, de contredire les mensonges écrits dans le rapport disciplinaire, en page 6. Comme à son habitude, en cas de question embarrassante, la présidente intervient pour répondre à la place du témoin. Concernant sa remarque sur la notation, Monsieur Guy LANDEL profite de cette occasion pour lui préciser qu'une "telle notation" était courante jusqu'en 1995 au lycée Gay-Lussac de Chauny. La plupart de ses collègues de physique avaient sensiblement les mêmes moyennes que lui, pour certaines classes, même en classes scientifiques, preuves à l'appui. Pourtant, à aucun moment leur notation n'a été jugée " insupportable ". De même, Madame BRUSCHINI trouve t-elle "insupportable" la signification de la notation des examinateurs au CAPES de Sciences Physiques de 1989 dont Monsieur Guy LANDEL fut lauréat, à savoir :

Dernier admissible : 34 / 200 soit 3,4 / 20. Dernier admis : 114 / 200 soit 5,7 / 20.

Réponse au témoignage de Madame DESNOYERS La présidente demande à Madame DESNOYERS quels sont ses rapports avec Monsieur LANDEL. Madame DESNOYERS dit combien Monsieur LANDEL s'est éloigné de ses collègues, témoigne des propos très agressifs dont elle a été victime, notamment le jour de la pré-rentrée 2000, à propos de la répartition des classes et parle du courrier au Recteur, en désespoir de cause. Effectivement, le jour de la pré-rentrée 2000, au début de la réunion pédagogique de physique, Monsieur Guy LANDEL avait sollicité le soutien de ses collègues pour essayer de demander ensemble au nouveau proviseur, Monsieur JAILIN, de faire un petit effort pour une meilleure justice dans la répartition des classes scientifiques. Devant le refus sans appel, principalement des 3 témoins cités, Monsieur Guy LANDEL a décidé de ne pas participer au conseil d'enseignement et a informé ses collègues qu'il allait immédiatement demander audience au nouveau proviseur, ce qu'il a obtenu. Quant aux " propos très agressifs " supposés et le " courrier adressé au Recteur ", les preuves sont inexistantes. Monsieur CRINCKET demande au témoin si, selon elle, Monsieur LANDEL recherche le conflit. Madame DESNOYERS le pense, rapportant qu'aux dires de Monsieur LANDEL, il ferait tout pour les embêter, dans des termes plus grossiers, précise-t-elle. Madame DESNOYERS aurait dû, pour être plus crédible, préciser les dits termes grossiers. Monsieur LEFEVRE demande si en 1988, ou en 1990, la situation était la même. Madame DESNOYERS répond que cela a dégénéré tout doucement, sans qu'il soit possible de préciser le point de départ.

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A l'instar de ses collègues témoins, Madame DESNOYERS manie bien le mensonge. Elle sait pertinemment que les relations ont commencé à se dégrader en 1995 suite à l'immixtion du proviseur, Monsieur BOULANGER, dans la vie privée de Monsieur Guy LANDEL. Même l'administration l'écrit dans son rapport disciplinaire en page 5 : " Jusqu'en 1995, Monsieur LANDEL ne pose aucun problème dans sa manière de servir. En 1995, le comportement de Monsieur LANDEL commence à se dégrader à la suite de la détérioration des relations entre lui et le proviseur de lycée Gay-Lussac, après un incident d'ordre personnel." Madame HENICQUE demande à Madame DESNOYERS si Monsieur LANDEL assistait aux conseils d'enseignement en 1988. Madame DESNOYERS pense que oui, mais depuis quelques années, il n'y assiste plus. Madame DESNOYERS n'est sûre de rien, est très approximative dans son rôle d'indic. Madame LALOUETTE demande à Madame DESNOYERS si avant la lettre au Recteur, les enseignants ont essayé une médiation. Madame DESNOYERS répond que Monsieur BEVIERRE a essayé sans succès. Tout cela n'est que mensonge. Il n'y a pas eu plus de médiation de Monsieur BEVIERRE que de lettre au recteur, tout cela c'est du pipeau ! Oser parler des médiations de Monsieur BEVIERRE, cela fait franchement rigoler Monsieur Guy LANDEL! Qu'a-t-il essayé ? Monsieur Guy LANDEL reviendra sur les exploits de médiation de ce collègue à propos de son témoignage. Monsieur LESCUREUX demande s'il y a eu menaces et si le témoin a eu peur. Madame DESNOYERS précise qu'à la prérentrée 2000, le ton était impressionnant; elle ajoute que personnellement elle n'a pas eu peur. Le jour de la pré-rentrée, Madame DESNOYERS aurait été victime, de la part de Monsieur Guy LANDEL, " de propos très agressifs " avec un " ton impressionnant ", mais malgré tout, Madame DESNOYERS, " personnellement n'a pas eu peur ". Manifestement Madame DESNOYERS est moins trouillarde que ses autres collègues, proviseur et inspectrice d'académie. Monsieur LESCUREUX demande à Madame DESNOYERS si elle a eu à souffrir des dégradations du matériel. Madame DESNOYERS a constaté que le matériel était endommagé. Elle rappelle que l'enseignant doit être vigilant et qu'il doit surveiller la manipulation des élèves. La réponse de Madame DESNOYERS à Monsieur LESCUREUX est scandaleuse. Dans quelle circonstance a-t-elle constaté cet état de fait ? Par sa réponse hypocrite, elle sous-entend clairement que les dégradations constatées sont le fait uniquement des élèves de Monsieur LANDEL, ce qui est ignoble. Pour qui Madame DESNOYERS se prend-elle pour lui donner des leçons sur son métier d'enseignant ? Elle ferait mieux de surveiller davantage ses élèves en classe, puisqu'ils cassent du matériel, même en Terminale S ! [ Voir dossier sur la casse du matériel ].

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Réponse au témoignage de Monsieur BEVIERRE Monsieur BEVIERRE informe le conseil qu'il va témoigner en son nom mais aussi au nom de deux autres de ses collègues. Il est regrettable pour la franchise des débats de ne pas connaître l'identité des " deux autres collègues ". Ces derniers cautionnent-ils l'ensemble des déclarations du témoin identifié ? Pour Monsieur Guy LANDEL, les témoignages anonymes n'ont aucune valeur si ce n'est de prouver la conspiration à son égard. Il a essayé de parler à Monsieur LANDEL à plusieurs reprises mais il a subi des rebuffades sans nom. L'incommunicabilité est totale. Monsieur LANDEL a affiché une lettre dans laquelle il affirmait que les enseignants de sciences physiques avaient un comportement jubilatoire parce qu'il n'avait pas de classe scientifique. Monsieur BEVIERRE lui a demandé ce que signifiait cette lettre en lui disant qu'il devait régler ses problèmes avec Monsieur RABARDEAU et le proviseur. Pour toute réponse, Monsieur LANDEL lui a lancé " espèce de salopard", devant deux élèves qui passaient. Monsieur Guy LANDEL pense que le témoin fait allusion à sa lettre du 24 janvier 2001 [ pièce n° 33 ], adressée à Monsieur JAILIN, en réponse à son projet de notation administrative 2000/2001, dont l'appréciation générale était: " Retranché dans ses convictions, M. LANDEL s'est coupé de ses collègues et du lycée; le seul moyen d'en sortir serait que vous demandiez votre mutation." Le paragraphe de la lettre de Monsieur Guy LANDEL auquel fait référence Monsieur BEVIERRE est le suivant, je le cite : " comment ne pas se couper de collègues qui lors de la réunion de physique le jour de la prérentrée, quand je les ai informés de l'attribution des classes ( pas une seule heure d'enseignement scientifique dans mon emploi du temps ), jubilaient de pouvoir encore cette année se partager le gâteau scientifique !" L "indifférence " de ses collègues à l'égard de ses problèmes est réelle comme en témoigne la déclaration de Monsieur BEVIERRE: " … lui ( en parlant de Monsieur Guy LANDEL ) disant qu'il devait régler ses problèmes avec Monsieur RABARDEAU et le proviseur." Monsieur Guy LANDEL constate que sur les 5 témoins, 3 disent avoir été traités de " salopard " ( le proviseur Monsieur JAILIN, Monsieur RABARDEAU et Monsieur BEVIERRE ), parfois devant soi-disant des élèves, anonymes, qui passaient par là, comme par hasard ! Concernant l'affirmation du proviseur, c'est purement et simplement scandaleux; il s'agit d'un faux-témoignage, un de plus. En ce qui concerne les relations avec les deux autres "collègues", il est arrivé qu'elles soient parfois tendues vu leurs provocations incessantes en parfaite harmonie avec celles des deux derniers proviseurs : Monsieur BOULANGER et Monsieur JAILIN. Monsieur LESCUREUX demande depuis quand cette situation existe. Monsieur BEVIERRE répond qu'elle a débuté en 1994, depuis l'intervention d'une personne extérieure à l'établissement. A cette époque, Monsieur LANDEL a eu un problème privé avec un marchand de meubles qui a demandé au proviseur d'intervenir auprès de Monsieur LANDEL. Monsieur BEVIERRE a fait savoir à Monsieur LANDEL qu'il désapprouvait cette intervention.

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Il ne s'agit que d'une désapprobation de façade car Monsieur BEVIERRE, pas plus qu'un autre enseignant de physique n'avait à l'époque réprouvé le comportement du proviseur à l'égard de Monsieur Guy LANDEL. Informés par voie d'affichage au laboratoire de physique, les enseignants dans leur ensemble, y compris Monsieur BEVIERRE, avaient rétorqué à Monsieur Guy LANDEL qu'ils ne se sentaient pas concernés, le problème étant d'ordre privé. ( Très bonne excuse pour évacuer le problème ). Monsieur DEGRANDE demande à Monsieur BEVIERRE si Monsieur LANDEL avait eu des classes scientifiques avant l'arrivée de Monsieur BOULANGER. Monsieur BEVIERRE répond que Monsieur LANDEL s'était vu confier une terminale S, ce qui n'a pas contribué à les rapprocher, regrette Monsieur BEVIERRE. Par la suite, Monsieur LANDEL a eu une première SMS qui est une classe à vocation scientifique. Monsieur Guy LANDEL pense que Monsieur BEVIERRE a des problèmes de mémoire ou de mauvaises sources d'information car Monsieur Guy LANDEL n'a jamais eu de Terminale S, que ce soit avant, pendant ou après le règne de ce proviseur. Quant à la première SMS, Monsieur Guy LANDEL n'a vraiment pas eu le temps, en l'espace d'un mois, de s'apercevoir qu'il s'agit, comme le prétend Monsieur BEVIERRE, d'une classe à vocation scientifique. Madame HENICQUE demande à Monsieur BEVIERRE si Monsieur LANDEL a des problèmes avec ses collègues des autres disciplines. Monsieur BEVIERRE s'en est inquiété et il s'est entendu dire par ces collègues qu'ils préféraient ne pas voir Monsieur LANDEL aux conseils de classe. Apparemment, Monsieur BEVIERRE serait le porte-parole de tous les collègues brimés et fort mécontents par la présence de Monsieur Guy LANDEL aux conseils de classe. Il est vrai qu'il se considère, depuis des années, comme le grand manitou syndical au lycée et le bras droit de Monsieur JAILIN, mangeant à l'occasion à tous les râteliers. Mais au fait qui sont ces collègues ? Sont-ils nombreux ? Pourquoi préfèrent-ils ne pas voir Monsieur Guy LANDEL aux conseils de classe ? Pure affabulation de sa part ! Enfin, tout de même, Monsieur Guy LANDEL fait remarquer que Monsieur BEVIERRE se distingue sur un point essentiel par rapport à ses 4 autres collègues témoins: il ne fait aucune allusion à la casse du matériel au laboratoire de physique-chimie, ce qui peut paraître bizarre pour un fieffé menteur et hypocrite comme lui. Il n'en reste pas moins qu'il est partie prenante du raisonnement très simpliste qui est le suivant : il y a de la casse de matériel au laboratoire depuis quelques années; il suffit d'en jeter la responsabilité sur Monsieur LANDEL et le tour est joué. Il n'a fait que dénoncer les " saboteurs " ( selon son expression ) en Conseil d'Administration du 9 novembre 2000, dénonciation qui coïncide avec l'arrivée du nouveau proviseur, Monsieur JAILIN, alors qu'auparavant, il s'était toujours réfugié dans le silence, bien qu'il soit grand manitou syndical au lycée depuis de nombreuses années [ Voir dossier casse du matériel ]. Chacun a son rôle bien défini dans cette mise en scène, l'entente entre les 3 collègues-indics et le proviseur, Monsieur JAILIN, marche à merveille.

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CONCLUSION Il est19h30 et le conseil délibère à huis clos. A la fin des délibérés, la présidente propose aux membres du conseil de voter sur la sanction disciplinaire du déplacement d'office. Un vote à bulletins secrets est demandé. Les bulletins sont comptés: 38 bulletins sont dénombrés. Résultats du vote 35 votes favorables à la sanction 1 vote contre 2 votes blancs La présidente recueille l'avis du conseil sur la publicité de la décision portant sanction et de ses motifs. A l'unanimité le conseil vote en faveur de la non-publicité. La seule préoccupation du rectorat étant de faire partir au plus vite Monsieur Guy LANDEL du lycée Gay-Lussac de Chauny, la sanction disciplinaire du déplacement d'office proposée par la présidente est idéale car c'est la sanction la plus grave du deuxième groupe, dernière sanction pouvant être prise par le recteur seul sans avoir à en référer au ministre de l'éducation nationale. Etant donné le mutisme de la plupart des participants et les questions inappropriées, voire au "ras des pâquerettes" des quelques intervenants, on comprend aisément le vote unanime recueilli, concernant la non-publicité ! Durant plusieurs heures, des professionnels de l'éducation nationale, en l'occurrence les 5 témoins, ont tranquillement procédé à des faux témoignages, au travers de mensonges. Pour illustrer les propos de Monsieur Guy LANDEL, voici un rapide inventaire et un classement des mensonges exprimés de façon délibérée :

1) Monsieur JAILIN : 21 mensonges 2) Monsieur RABARDEAU : 19 mensonges 3) Madame PARENT : 13 mensonges 4) Monsieur BEVIERRE : 8 mensonges 5) Madame DESNOYERS : 4 mensonges.

soit un total de 65 mensonges ! Le titre de SUPER MENTEUR est remporté ( de justesse ) par Monsieur JAILIN, proviseur du lycée Gay-Lussac de CHAUNY ! Ce qui est effrayant, ce n'est pas tant le nombre de mensonges débités en séance plénière ( on s'y attendait, le dossier étant creux ), mais c'est surtout l'absence quasi totale de réactions de la part des 38 personnes invitées au spectacle ! Faire déplacer et réunir pendant plusieurs heures 3 inspecteurs d'académie [ Aisne, Oise, Somme ], 5 IPR, 5 proviseurs de lycée, 3 principaux de collège et 19 représentants syndicaux pour assister à une telle mascarade constitue une atteinte grave à l'image du corps enseignant en général et à celle de l'Education Nationale en particulier. La conclusion proposée par la présidente, sous forme d'avis, est d'un cynisme caractérisé, qu'on en juge:

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" La présidente propose au conseil de rendre l'avis suivant: La majorité du conseil s'étant exprimée pour la sanction disciplinaire du déplacement d'office, le conseil considérant que le comportement de Monsieur LANDEL l'a conduit à des actes contraires à ses obligations de fonctionnaire de l'Etat et au manquement à son obligation de réserve, propose que la sanction disciplinaire du déplacement d'office soit infligée à l'intéressé." Est-il nécessaire de proposer une deuxième fois, sous forme d'avis, que la sanction disciplinaire du déplacement d'office soit infligée à l'intéressé ? Alors que le vote du conseil a eu lieu juste après l'audition des 5 témoins, pour justifier à ses yeux la sanction disciplinaire votée, la présidente arrive à manipuler les 37 membres du conseil en leur faisant signer un avis précisant des faits reprochés qui, à aucun moment n'ont été débattus. En effet, il semble évident que prendre une sanction disciplinaire pour la disparition de 3 petits cache-boutons en plastique rouge et quelques noms d'oiseaux échangés avec deux " collègues " n'aurait pas été crédible. " Les membres du conseil sont invités à venir émarger l'avis ainsi rendu par la commission administrative paritaire académique compétente à l'égard des professeurs certifiés et des adjoints d'enseignement siégeant en formation disciplinaire." Tous les membres du conseil ont-ils émargé l'avis ? Le vote sur le déplacement d'office ayant été anonyme, l'émargement de l'avis proposant que la sanction disciplinaire soit infligée à l'intéressé est-il aussi anonyme ? La présidente, après avoir remercié ( c'est la moindre des choses !!! ) les membres de la commission, lève la séance à 20H30."

Explications sur la répartition des classes en physique à Gay-Lussac Pour mémoire, Monsieur Guy LANDEL rappelle les quatre questions posées aux témoins, ainsi que leurs réponses Question posée au témoin n°1: Monsieur JAILIN, proviseur du lycée : Madame REIZMAN demande à connaître la répartition des classes, le nombre de professeurs, les raisons pour lesquelles Monsieur LANDEL ne voudrait plus de secondes STT. Réponse : Après que le proviseur a rappelé que la seconde STT était une seconde indifférenciée, la présidente intervient pour souligner que toutes ces questions n'apportent pas un éclairage indispensable au dossier. Question posée au témoin n°2 : Madame PARENT, Inspectrice d'académie : Monsieur JOUNIAUX intervient pour dire que, selon lui, la classe de première SMS n'est pas une classe scientifique. Réponse : La présidente rappelle à l'intervenant que toutes les filières et niveaux d'enseignement sont respectables.

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Question posée au témoin n° 3 : Monsieur RABARDEAU, irresponsable de laboratoire : Monsieur DEGRANDE souhaite que l'on parle de la répartition des classes car Monsieur LANDEL se dit écarté du pôle scientifique. Réponse : Monsieur RABARDEAU ne peut répondre sur la répartition des classes. Question posée au témoin n° 5 : Monsieur BEVIERRE Monsieur DEGRANDE demande à Monsieur BEVIERRE si Monsieur LANDEL avait eu des classes scientifiques avant l'arrivée de Monsieur BOULANGER. Réponse : Monsieur BEVIERRE répond que Monsieur LANDEL s'était vu confier une terminale S. BILAN Sur les quatre questions posées, le bilan s'établit comme suit: Question 1 : La présidente, Madame BRUSCHINI, vole au secours du proviseur pour clore le " débat " ! Question 2 : La présidente, Madame BRUSCHINI, ne laisse même pas le temps à l'IPR d'ouvrir la bouche, des fois qu'une inspectrice ne serait pas capable de répondre à cette question d'ordre pédagogique! Question 3 : L'irresponsable de laboratoire justifie bien son titre : il ne peut répondre à la question posée! Question 4 : Monsieur BEVIERRE, lui ne se pose même pas de question : il répond, comme à son habitude, par un mensonge! Vu que tous les témoins ont été incapables ou n'ont pas voulu répondre aux différentes questions posées relatives à la répartition des classes, Monsieur Guy LANDEL se doit d'y répondre à leur place, n'en déplaise à Madame la présidente, Madame BRUSCHINI, qui considère, à tort bien sûr, " que toutes ces questions n'apportent pas un éclairage indispensable au dossier." Monsieur Guy LANDEL s'inscrit en faux sur ces propos mensongers, car en tant qu'ingénieur électricien, il peut certifier que toutes ces questions, non seulement apportent un " éclairage indispensable ", mais encore que cet " éclairage " est très lumineux! Qu'on en juge : Dès 1995, n'ayant pas digéré les critiques justifiées de Monsieur Guy LANDEL à son égard, concernant son immixtion dans sa vie privée, l'ancien proviseur, Monsieur BOULANGER se vengea en lui attribuant exclusivement des classes non scientifiques. Pour exemple, Monsieur Guy LANDEL rappelle la répartition des classes pour l'année suivante, à savoir 1995/1996. Classes souhaitées pour l'année scolaire 1995/96 ( fiche de vœux ) TS ( Terminales scientifiques ) 1 S ( Premières scientifiques ) Secondes générales. Classes attribuées par le proviseur à la rentrée 1995 : Seconde 1 ( Option SMS ) Seconde 3 ( Option STT et Arts ) Seconde 7 ( Option STT ) Premières L et ES ( Option physique ) Terminales ES ( Option physique ) soit exclusivement des classes à vocation non scientifique. Pour information, peuvent être énumérées les différentes "classes scientifiques " existant au lycée pendant l'année scolaire 1995/96 :

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11 classes de seconde " qui doivent normalement concourir à l'orientation en 1ère S " pour reprendre l'expression du proviseur dans sa lettre du 5 janvier 1995, 3 classes de Première S, 3 classes de Terminales S, 1 classe option physique en Première S 1 classe Spécialité physique en Terminale S. soit 8 classes scientifiques et 11 classes de Seconde " devant normalement concourir à l'orientation en 1ère S ", à répartir entre 8 enseignants de physique, soit 7,5 postes ( 1 enseignant à mi-temps ). Or, les 19 " classes scientifiques " ont été réparties en 6,5 postes, soit approximativement 3 " classes scientifiques " par poste, c'est-à-dire par enseignant. Monsieur Guy LANDEL a donc été délibérément exclu du compte. Aucune classe scientifique ne lui a été attribuée. Cette année 1995/96 n'est pas malheureusement une année noire isolée. Mis à part 3 heures d'option de 1ère S en 1996/97, 1997/98 et 1999/2000, le même scénario se répètera jusqu'au 10 octobre 2001, jour de son interdiction de pénétrer à l'intérieur du lycée Gay-Lussac par le proviseur-médecin-psychologue-vigile. En ce qui concerne Monsieur JAILIN, il a poursuivi les procédés de son prédécesseur. Selon son planning sur la répartition des services d'enseignement envoyé aux neuf professeurs de physique le 12 juillet 2001, on peut en déduire : Total volume horaire intitulé HP 150,5 heures Total Terminales S 23 heures Total Premières S 21 heures Total Secondes IESP 41 heures Total Secondes " à vocation scientifique " version M. BOULANGER

35 heures Ce qui fait un total de 120 heures d'enseignement en classes " scientifiques " ou " à vocation scientifique ". Sachant qu'il y a 9 enseignants dont deux à mi-temps, cela fait un total de 8 postes. Si l'on divise ces 120 heures par 8 postes, un rapide calcul donne exactement :

15 heures de classes scientifiques ou à " vocation scientifique " par enseignant ! Par contre, si l'on considère le raisonnement du grand manitou syndical, Monsieur BEVIERRE, qui dans son témoignage affirme que la " première SMS est une classe scientifique ", en y ajoutant la Seconde SMS et les deux Terminales SMS, qui doivent être normalement aussi scientifiques que la première SMS, on arrive à un total de 139 heures de classes scientifiques ou " à vocation scientifique ". Selon cette version, un rapide calcul donne plus de :

17 heures de classes scientifiques ou à " vocation scientifique " par enseignant !!! Dès lors, tout un chacun peut comprendre pourquoi la présidente du conseil de discipline, Madame BRUSCHINI, secrétaire générale du rectorat, avait à cœur de couper court à toute velléité de discussion sur ce sujet.

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Informations sur la casse du matériel au laboratoire de sciences physiques

D'après quatre témoignages sur cinq, Monsieur Guy LANDEL est accusé avec ou sans ses élèves, d'être l'unique casseur au lycée. Cette détérioration se résume en tout et pour tout à la disparition de trois petits cache-boutons rouge en plastique de boutons d'oscilloscopes le 26 novembre 1999. La casse au lycée existe depuis longtemps, de plus, elle est relativement importante, à tel point que Monsieur BOULANGER, l'ancien proviseur, envoyait, au début de chaque année scolaire, une note destinée aux familles, concernant le matériel scientifique détérioré au cours des travaux pratiques [ pièce n° 43 ]. Le 1er décembre 1999, l'irresponsable de laboratoire, Monsieur RABARDEAU, fort de l'appui du proviseur, interdit à Monsieur Guy LANDEL l'utilisation du même matériel pédagogique que tous les autres professeurs. Déjà à l'époque, cela ressemblait à une provocation, une de plus, orchestrée par les 3 collègues témoins et le proviseur, Monsieur BOULANGER. Ce dernier, isolé dans son combat contre Monsieur Guy LANDEL , avait besoin de s'attacher les services de quelques indics en physique. C'est pour cette raison qu'il prend immédiatement fait et cause pour l'irresponsable de labo en écrivant, en guise de conclusion, dans sa lettre du 4 décembre 1999 : " Je ne vois dans vos agissements que la poursuite de votre politique : après vous en être pris à votre hiérarchie, vous attaquez publiquement et injustement un collègue." Malgré tout, Monsieur BOULANGER a deux langages. En effet, le même jour, soit le 4 décembre 1999, il écrit deux lettres :

▪ l'une, à l'encontre de Monsieur LANDEL, où il justifie l'initiative discriminatoire de l'irresponsable de labo, en ces termes : " Constatant des dégradations importantes sur un matériel sensible indispensable aux classes scientifiques de 1ère et terminale, il vous demande par le truchement des garçons de laboratoire d'utiliser un matériel certes ancien mais toujours en service." [ pièce n° 44 ]

▪ l'autre, à destination du recteur, où la formulation diffère quelque peu : "Constatant que les élèves de M. LANDEL cassent beaucoup plus de matériel que la moyenne, consigne a été donnée par le professeur coordinateur de les faire manipuler avec les équipements certes plus anciens, mais toujours en service." [ pièce n° 45 ] Ces deux affirmations écrites par Monsieur BOULANGER sont scandaleuses : elles ne peuvent provenir que d'une dénonciation calomnieuse de l'irresponsable de laboratoire accusant les élèves de Monsieur Guy LANDEL d'être les plus gros casseurs du lycée, alors que l'objet du délit se résume en tout et pour tout à la "disparition" de 3 petits cache-boutons en plastique rouge ! D'ailleurs les élèves de Monsieur Guy LANDEL à l'époque avaient vivement réagi aux accusations du proviseur par des lettres et pétitions spontanées [ pièces n° 46, 47 et 48 ]. Pendant toute la durée de la grève, comme cela a déjà été dit auparavant, il n'y a jamais eu la moindre tentative d'intervention ou de médiation de la part des 4 témoins. L'unique initiative pour aborder le problème de la casse de matériel a été celle de l'irresponsable de labo de convoquer une réunion générale, au labo, le mardi 25 avril 2000, ayant entre autre, comme ordre du jour : " Casse du matériel : chacun essaye de proposer quelque chose pour limiter l'hécatombe " [ pièce n° 49 ]. Il semble extrêmement difficile d'attribuer à Monsieur Guy LANDEL " l'hécatombe ", car officiellement, depuis plus de 8 mois ( de septembre 1999 à avril 2000 ), " l'hécatombe " se résume à la disparition des fameux 3 cache-boutons en plastique rouge ! [ pièce n° 50 ]

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Pour la petite histoire, il semble vraiment difficile d'accuser les élèves de Monsieur Guy LANDEL de " casseurs ", du moins pendant la période des 6 mois de grève des travaux pratiques ! L'arrivée du nouveau proviseur n'apporte aucun changement de stratégie. Il continue avec l'aide de ses 3 indics à faire porter le chapeau de la casse du matériel en physique sur Monsieur Guy LANDEL. En date du 8 septembre 2000, il reprend à son compte la "Note aux familles" sur la détérioration du matériel scientifique en changeant uniquement les dates et les chiffres. Puis le 13 octobre, il envoie sa lettre-torchon au recteur dans laquelle il accuse Monsieur Guy LANDEL en ces termes : " D'autre part, si Monsieur LANDEL a bien repris cours et TP, il n'en reste pas moins vrai que le matériel est mis à rude épreuve." Puis, comme par hasard, alors que le grand manitou syndical ne s'était jamais exprimé sur la question, il sort de sa réserve et intervient peu après au conseil d'administration du lycée, le 9 novembre 2000, sur le thème de la détérioration du matériel scientifique, en ces termes : " M. Bevierre insiste sur la multiplication alarmante depuis 2 ou 3 ans des dégradations volontaires commises en physique. Elles coûtent cher et le comportement de quelques saboteurs compromet les conditions d'enseignement de l'ensemble des lycéens." Il s'agit d'une accusation très grave, exprimée lors d'une réunion officielle. Comment peut-il qualifier ces dégradations de "volontaires" ? A t-il des preuves pour étayer ses accusations ? Il est manifeste que l'irresponsable de laboratoire a une fois de plus failli à sa mission : il n'a pas pu ou pas su identifier les " saboteurs "en l'espace de deux années à la tête du labo [ pièce n° 51 ] Il est alors décidé au CA d'amender le texte original de la Note aux familles en remplaçant "maladresse de l'élève" par "dégradations intentionnelles " [ pièce n° 52 ]. Comme il a été souligné dans la réponse de Monsieur Guy LANDEL au témoignage de Madame DESNOYERS ( la donneuse de leçons ), ses élèves scientifiques de Terminale S participent eux aussi à la dégradation du matériel [ pièce n° 53 et 54 ]. Après avoir pris connaissance le 27 mars 2001, de la lettre-torchon du 13 octobre 2000, Monsieur Guy LANDEL écrit une lettre ouverte à M. JAILIN dénonçant ouvertement ses propos mensongers. N'ayant obtenu aucune réponse, il propose à ses élèves, un texte de pétition à signer, dénonçant les accusations mensongères de Monsieur JAILIN concernant la casse du matériel en physique. Comme il est écrit dans le rapport, aucune suite n'a pu être donnée à cette pétition à cause des manœuvres d'intimidation et de chantage du proviseur à l'égard des élèves.

EPILOGUE Depuis plus d'un an, la méthode adoptée par sa hiérarchie s'apparente à une méthode d'une époque qu'on croyait à jamais révolue : Monsieur Guy LANDEL s'oppose à certaines pratiques du système depuis quelques années, tente de faire valoir ses droits ( ce que dénonce le rectorat ) et de surcroît, s'entête à demeurer dans le même établissement. Pour mettre fin à cette situation, on utilise alors vis-à-vis de Monsieur Guy LANDEL un moyen totalement abject, à savoir tenter d'établir son inaptitude à enseigner. C'est ainsi que depuis octobre 2000, on décide de mettre la machine en marche : diagnostics sur son état de santé établis par les docteurs JAILIN et PARENT, multiples convocations à des rendez-vous médicaux dans des Centres Médico-Psychologiques, organisés par le rectorat.

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Mais étant donné que Monsieur Guy LANDEL ne cède pas, on procède alors à une mesure radicale : le déplacement d'office, suite à un conseil de discipline-mascarade. Pour ces mêmes gens qui ont tenté sans succès de prouver son inaptitude à enseigner, Monsieur Guy LANDEL devient subitement apte à enseigner, et de surcroît dans un collège de ZEP ( Zone d'Education Prioritaire ) avec des heures d'enseignement en SEGPA ( Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté ). QUEL PROCEDE CONTRADICTOIRE ET IGNOBLE !

CHAUNY, le 14 juillet 2002. LANDEL Guy. Professeur Certifié de Sciences Physiques Ci-joint dossier comprenant 54 pièces.