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Conseils généraux

pour bien communiquer et bien écrire

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0BTABLE DES MATIERES

I. MESSAGE ESSENTIEL, 8 QUESTIONS DE REFERENCE, LOI DE PROXIMITE ...................................................................................... 3

II. 3BLA PYRAMIDE INVERSEE ........................................................................... 4

III. FAIRE UN BON TITRE .................................................................................. 6

IV. 4BLES REGLES DE LA COMMUNICATION : avant d’écrire, élaborer une stratégie d’écriture (6 axes) ........................................................................ 7

V. LES CARACTERISTIQUES D’UNE ECRITURE INEFFICACE/EFFICACE 8

37BUne bonne information a 5 qualités 8 43BCe qu’il ne faut pas faire 8 44BCe qu’il faut faire 8

VI. 6B7BINFORMATION D’ACTUALITE, INFORMATION D’ANALYSE .................... 9

19BActualité : je veux apprendre 9 20BAnalyse : je veux comprendre 9

VII. TYPOLOGIE DES TEXTES ET DOCUMENTS ............................................10

VIII. DONNER DU SENS .....................................................................................11

IX. 8BLES NIVEAUX DE LECTURE ......................................................................12

X. 11BLA REDACTION : CONSEILS GENERAUX (5 axes) ..................................13

Aphan

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I. MESSAGE ESSENTIEL, 8 QUESTIONS DE REFERENCE, LOI DE PROXIMITE

DESCRIPTION ANALYTIQUE (PRESENT DANS LE PASSE, ABSTRAIT)

POURQUOI ? (la cause, l’origine, l’enjeu, le contexte, le problème)

Niveau 1 : le contexte global, la situation, la cause historique Niveau 2 : la cause immédiate

DESCRIPTION FACTUELLE (PRESENT, ACTUALITE)

QUI fait QUOI ? (le sujet, l’action : ME)

OU ? QUAND ?

(le lieu, le moment)

COMMENT ? (la manière, la tactique, les moyens,

les principes théoriques, les modalités pratiques)

DYNAMISATION (FUTUR, DEVENIR, POSSIBLE)

POUR QUOI ? (le but, l’objectif, la mission, la vision)

Niveau 1 : l’objectif tactique (question comment) Niveau 2 : l’objectif stratégique

SYNTHESE (PASSE DANS LE PRESENT, TRANSFORMATION, CONCRET)

AVEC QUELS EFFETS ?

(les conséquences, les résultats : exemples concrets, chiffres)

Le « message essentiel » constitue l’appât. Résumer en quelques mots et oralement l’essentiel : principe de la dépêche au téléphone.

La « loi de proximité » ou loi du « mort/kilomètre » (10 000 morts à 10 000

kilomètres = 1 mort à 1 km) est à la fois géographique, affective, temporelle… On s’intéresse plus à ce qui est plus proche.

Aphan

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II. 3BLA PYRAMIDE INVERSEE

SOURCE : Insee, Jean-William Angel (direction des études et des synthèses économiques de l’Insee).

Voici l’adage des bâtisseurs de textes : « Du haut de cette pyramide (inversée), le message essentiel vous contemple. »

14BDroit au but, ou « chaud devant » !

La « pyramide inversée » respecte le principe : droit au but. Les strates basses donnent des informations plus larges et secondaires.

On commence par la fin, par ce que le lecteur doit retenir en priorité (ce qu’on veut qu’il retienne en priorité. On place le message essentiel, la « conclusion », les « résultats » en premier. On finit par le moins important, la périphérie (ex. les sources, la méthode).

Pour un texte d’actualité, c’est le fait marquant. Pour un texte d’analyse, la conclusion d’un raisonnement. On fait goûter le plat, on explique ensuite la recette.

En dernier : le passé (l’information « froide »). Pas de suspense (on n’est pas dans un roman policier). Du moins le suspense n’est pas dans le résultat. Ne pas garder le meilleur pour la fin.

L’article se déroule souvent dans le sens inverse à celui de l’étude qui l’a précédé…

Aphan

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« Quoi de neuf ? »… une légende indienne ?

L’inversion de la pyramide devrait son origine aux Indiens d’Amérique. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, aux Etats-Unis, les journaux utilisaient le télégraphe pour diffuser l’information de villes en villes. La chute d’un poteau, victime de guerriers indiens en colère, interrompait les communications. La multiplication de ces interruptions sonna le glas des reportages chronologiques. On prit l’habitude de commencer les transmissions par la conclusion, réponse à la question de base du journalisme : « Quoi de neuf ? ».

Désormais, toutes les dépêches des agences sont écrites sur ce mode. S’il n’y a plus de télégraphe, la contrainte de temps s’applique toujours au journaliste : celui-ci n’a par exemple que quinze minutes pour rédiger une dépêche à partir des Informations Rapides de l’Insee. Tenu de fournir à ses abonnés l’information essentielle au bout de ce quart d’heure, il rédige d’abord une courte dépêche de quelques lignes. Puis, au fil de la matinée, il la complète, ajoutant des informations de plus en plus détaillées par ordre d’importance décroissante. Exemple du Monde, qui applique exactement cette méthode (annonce express, puis dépêche, puis ajout d’articles).

EXEMPLE : « Au premier trimestre 2023, la croissance du produit intérieur brut français a

été limitée à + 0,2 %, bridée par des investissements toujours en baisse, selon les chiffres publiés jeudi matin par l’Insee. »

Ou « Le produit intérieur brut français a augmenté de 0,2 % au premier trimestre

2023, selon les chiffres publiés jeudi matin par l’Insee. Les investissements toujours en baisse brident la croissance. » Aph

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III. FAIRE UN BON TITRE

21BContenu du titre

Le titre résume l’article. Il donne l’angle. Il doit être à la fois synthétique et précis.

Titre : message essentiel, angle de l’article.

Mettre l’accent sur la nouveauté, la surprise, le paradoxe, distinguer thème et thèse, faire des phrases…

Poser une question.

Utiliser l’interpellation directe. Être vivant.

Utiliser une citation (en exergue). On accorde plus d’attention à ce que quelqu’un a dit !

Le titre peut résumer, ou mettre l’accent sur une information phare : il faut alors sélectionner, faire un choix.

A éviter : reprendre les intitulés des documents sources. Cela introduit une confusion et ne donne pas de valeur ajoutée.

22BTitre informatif, titre incitatif

Informatif : « Georges Simenon est mort » Incitatif : « Maigret casse sa pipe » : « Pour Henri, ils ont bûché comme IV » (20

mn, article qui met en avant les candidats d’origine modeste à la prépa Henri IV)

23BForme du titre

Question (mais à contenu informatif)

Voulez-vous partir à la découverte de Paris ?

Thème/angle

Petite enfance : La Ville de Paris recrute 80 apprentis ; Nucléaire : le Conseil de sécurité s’apprête à voter »

Phrase

EXEMPLE J’avais 20 ans en 44 Dessins de guerre de Jacques Law de Lauriston

Ne pas mettre de ponctuation après un titre.

Aphan

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IV. 4BLES REGLES DE LA COMMUNICATION : avant d’écrire, élaborer une stratégie d’écriture

(6 axes)

Écrire, c’est agir. Avant d’écrire, il faut répondre aux questions essentielles. Pour quoi écrit-on ? Quel est l’objectif de communication ? Quel est l’enjeu ? Qui écrit pour qui ? Qu’a-t-on à dire ? Quels sont les moyens ?

34B1. Pour quoi (l’esprit, la mission, l’objectif de communication)

A court terme et à moyen terme. Informer. Faire connaître. Instruire. Aider à comprendre, à mieux appréhender des sujets difficiles. Sensibiliser, donner envie d’agir, de participer au débat… Faire venir des gens. Convaincre. Relayer et valoriser l’action et la réflexion, le travail d’autres. Fédérer, fidéliser et retenir. Vendre...

35B2. Quoi (l’objet, le thème, le domaine, le problème, le message)

Une actualité. Une analyse. Une interview. Un dossier. Un événement (agenda). Un problème. Quel domaine ? Qu’a-t-on à dire à propos de quoi ? Quel est le message ? En gros et en détail.

3. A qui ? Pour qui ? (la cible)

Collègues ? Hiérarchie ? Professionnels ? Grand public ? Étudiants ? Jeunes ? Public réel, et potentiel. Lecteur captif ? Etc. Il faut cerner son public. Penser toujours au lecteur : il veut du nouveau.

4. Qui (éditeur, producteur)

Identifier l’auteur, l’origine, la source du document. Une personne, un service, un organisme ?

36B5. Enjeu : qualitatif et quantitatif

Politiques, économiques... D’image. L’augmentation du nombre de visiteurs pour un site. Une meilleure information de tous pour un Intranet...

6. Comment (la tactique, la forme, les moyens)

Moyens mis en œuvre pour développer la stratégie (ressources humaines, financières, techniques, contenus). Papier, web ?

Type de texte : communiqué de presse, dossier, note, article, etc.

Comment s’inscrit ce qu’on écrit dans la stratégie globale de communication ?

Avant d’écrire, ne pas écrire !

Aphan

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V. LES CARACTERISTIQUES D’UNE ECRITURE INEFFICACE/EFFICACE

37BUne bonne information a 5 qualités

38BU fraîcheU : elle est exclusive, inédite, de première main, sûre.

39BUpertinente U : elle s’inscrit dans la ligne éditoriale et est adaptée à la cible.

40BUqualifiée U : elle s’appuie sur des sources certifiées.

41BUsignificative U : elle est transformée, anglée, remise en perspective et située dans un contexte, elle ajoute de la valeur à l’information de base.

42BU bien rédigéeU : elle est bien structurée, cohérente, claire, agréable à lire.

43BCe qu’il ne faut pas faire

Vouloir tout dire. Il faut choisir une ligne directrice et s’y tenir.

Structure : noyer le message essentiel ; fausses élégances (mauvais usage des synonymes). Phrases hachées ou enchevêtrées (mélange des fonctions logiques, circonstances, cause, but, etc.). Saupoudrer de gras ou souligné.

Style : abus de substantifs, cascade de génitifs, passif au lieu d’actif. Phrases longues, formules alambiquées, mots de liaisons inutiles.

44BCe qu’il faut faire

Avant : formuler l’objectif de communication et clarifier le message essentiel. Faire un plan avec les grandes idées.

Choisir un angle.

Résumer le texte dans le titre (message essentiel). Droit au but.

Penser au chapô et aux intertitres.

Pyramide inversée : droit au but.

Organiser son texte en paragraphes (une idée par paragraphe), bien séparés par des espaces. Pas trop de paragraphes.

Préférer les verbes aux substantifs, l’actif au passif.

Expliquer les sigles et les mots difficiles.

Respecter le calibrage.

Penser toujours à son lecteur. 5B

Aphan

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VI. 6B7BINFORMATION D’ACTUALITE, INFORMATION D’ANALYSE

19BActualité : je veux apprendre

La première fonction d’un journal est de donner des nouvelles. Quoi de neuf ? Le critère est l’actualité. Ca s’est passé hier ou avant-hier. On met l’accent sur les questions QUI, QUOI, OU, QUAND, COMMENT. Les infos sont éphémères et jetables. Le modèle de base est la série de brèves.

20BAnalyse : je veux comprendre

Dans un journal de type « magazine », on analyse des nouvelles déjà connues. Le critère est la qualification. On met l’accent sur les questions POURQUOI, POUR QUOI, AVEC QUELS EFFETS. On analyse le contexte, les objectifs, etc. Les infos sont archivables. Contextualiser, problématiser, structurer, préciser, illustrer. La nouveauté reste toujours un critère : l’analyse doit être nouvelle. Les trucs : le paradoxe Le document est-il un texte conjoncturel, plutôt factuel ? ou une analyse générale structurelle (thèse, article de fond) ?

Dans le cas 1, insister sur les questions « qui fait quoi ? où et quand ? » (principe de la dépêche). Replacer dans un contexte (dates clés), donner des chiffres.

Dans le cas 2, insister sur les questions « comment, pourquoi, pour quoi ? avec quels effets ? » (principe de l’article).

Dans les deux cas, mettre en premier ce qui est nouveau : création d’un organisme, information d’actualité, approche nouvelle, conclusions originales.

Il s’agit toujours de mise en valeur. Dénicher l’information intéressante, parfois cachée.

Aphan

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VII. TYPOLOGIE DES TEXTES ET DOCUMENTS

45BCourrier interne

46BRapport, dossier

47BCompte rendu de réunion

48BCommuniqué de presse

S’adresse à des journalistes qui apprécieront de pouvoir reprendre le texte... qui sont pressés... Soigner titre, date, réponses aux questions de référence, pyramide inversée, coordonnées des personnes-ressources. Concision : une seule page, de préférence.

49BARTICLES DE PRESSE

50BInformatif

Brève : 300 signes, info brute, sans titre, mots repères, premiers mots en gras

Filet : 600 signes, avec titre

Article : 1 feuillet, 1500 signes

Résumé de rapport, compte rendu

51BCommentaire

Article d’opinion (signé), critique (côté « expert »)

Éditorial (position sur un fait engageant la responsabilité morale, défense d’une idée, éveil des consciences, agitation, profession de foi…)

Chronique (sur un thème, sur l’actu)

Portrait

Tribune (prise de position par un auteur extérieur)

52BFantaisie

Écho, courrier des lecteurs, anecdote, humeur, billet (blog)

53B« Nobles »

Enquête-Dossier : article de fond sur un dossier, plusieurs articles, confrontation, hypothèses, etc.

Reportage : témoignage direct, terrain, contact avec événements et hommes, description cinématographique, images, détails.

Interview.

Aphan

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VIII. DONNER DU SENS

16BRepérer le thème : le sujet général

Les thèmes sont en nombre limité et ce seront un peu toujours les mêmes. Retrouver le thème général. Classer.

Ex : la canicule... le réchauffement climatique... : se rattachent à la problématique de l’écologie.

17BTrouver l’angle

Le rédacteur est comme le photographe qui choisit un cadrage.

Pour trouver l’angle d’un article, se référer aux 8 questions de référence.

Angle « quoi », « comment », « pourquoi », « quels effets »… Quand on traite plusieurs angles, on fait un « dossier ».

Ces angles correspondent à la typologie des différents articles. Question « qui » : portrait. Question « quoi » ou « comment » : zoom ou A la une. Etc.

Ex. la création d’entreprise : le profil des créateurs, son impact sur l’emploi, les secteurs qui sont les plus dynamiques en la matière…

18BDégager une idée directrice, une « thèse »

Un bon texte « se tient », il est cohérent. Il a un fil conducteur, une trame où s’enchaînent les « fils » de l’article (texte = tissu étymologiquement : trame et fils forment la « chaîne »). Un texte raté s’effiloche, part dans tous les sens.

Une idée suffit. Si on en a deux, on écrit un autre texte.

Illustrer avec des exemples et des arguments

Étayer l’idée directrice avec des exemples, des chiffres, des cas concrets, des arguments. Aph

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IX. 8BLES NIVEAUX DE LECTURE

Un texte est d’abord une image : un texte est vu avant d’être lu !

Chaque texte doit donc être traité comme un « micro-contenu », de même qu’un graphique (voire une illustration dans certains cas). Penser « information » à tous les niveaux.

Il faut organiser la lecture, pour guider l’œil du lecteur et faciliter plusieurs modes de lecture, donc plusieurs types de lecteurs : lecture rapide, lecture attentive, lecture approfondie. On va du plus générique au plus précis, au plus profond.

Remarque générale : les niveaux de lecture sont autonomes et non linéaires ! Il ne faut pas enchaîner un texte à partir d’un titre, par exemple.

Faire attention aux pronoms dont on ne sait quel est l’antécédent.

1. Le surtitre 1 ou titre de rubrique : invariable, c’est un repère

Le surtitre 2 ou titre de sous-rubrique : invariable, c’est un repère, idéalement choisi dans une liste prédéfinie, un thesaurus.

2. Le titre de l’article (informatif ou incitatif) 3. Le chapô 4. L’intertitre (seulement pour un texte de plus de 1 000 signes) 5. Le texte 6. Les compléments d’information (liens hypertexte ou notes) en bas de

l’article 7. L’image 8. La signature, la date, le copyright

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Aphan

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X. 11BLA RÉDACTION : CONSEILS GENERAUX (5 axes)

LE « MESSAGE ESSENTIEL » : RESUME, TITRE ET ATTAQUE

Avant de rédiger : résumer en une phrase l’essentiel, le noyau (principe de la dépêche, ou ce qu’on dirait au téléphone si on risquait d’être coupé) : on a le titre. Essayer de le faire à haute voix.

Titre : mettre en valeur l’essentiel, ou mettre l’accent sur un détail significatif. Extraire ce qui est nouveau. Être dynamique, vivant, utiliser des verbes, éventuellement sous forme de question. Pas de sigle dans un titre, sauf s’il est très connu. Titre incitatif, titre informatif.

« Droit au but » ! Mettre en valeur ce qui est nouveau, intéressant. A tous les stades, il faut accrocher le lecteur, relancer son attention.

Après avoir rédigé l’article : résumer en quelques phrases chaque paragraphe : on a le chapô.

LE PLAN : LES « 8 QUESTIONS » ET LA « PYRAMIDE INVERSEE »

Importance de la préparation. Ne pas écrire, formuler ses idées oralement. Car « la qualité d’un article est

largement déterminé avant que la première ligne ait été écrite. » Mettre à plat l’information. Répondre aux 8 questions : 4 de base, qui (sujet,

événement, fait), quoi (action, situation…), où, quand ? 4 complémentaires, comment (moyens et manière), pourquoi (cause), pour quoi (but), avec quels effets (conséquences, résultats) ?

Donner une orientation. Répondre aux questions : « Quel thème ? quel angle ? » (façon d’aborder le problème) ou « Quel est le problème ? Quelle est la réponse ou solution proposée ? » (très utile pour des textes d’analyse). Quel est le contexte ? Faire un tri, sélectionner ce qui est significatif.

Préférer le plan « pyramide inversée » au plan chronologique : mettre le contexte en dernier et-ou en encadré.

Plan descriptif-analytique : fait, causes-conséquences, principe-application, théorie-pratique, problème-solution, etc.

Un texte est une démonstration, pas un patchwork d’éléments disparates. Lorsqu’on rédige : jeter ses idées sur le papier sans se censurer. Mieux vaut

corriger ensuite que chercher tout de suite la bonne formulation. Séparer les paragraphes pendant la rédaction, pour être sûr de séparer les

idées. Mieux vaut d’ailleurs les laisser séparés pour la lecture.

LE CORPS DU TEXTE : ATTAQUE, CHUTE, VENTRE

L’ « attaque » (le « lead ») : les premiers mots d’une phrase, a fortiori d’un texte sont déterminants. Ils doivent être dynamiques, vivants, porteurs de sens.

la « chute » : fin, ouverture, boucle, exemple, perspective… Le « ventre » : milieu d’une phrase, d’un texte : ce n’est pas là que doit se

trouver l’info essentielle, sinon elle est noyée dans le « gras ». Un axe par paragraphe et une idée par phrase. Le « chaud » et le « froid ». Actualité récente, actualité plus ancienne.

Aphan

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LE STYLE : DYNAMIQUE, PRECIS, CONCIS, CONCRET

Dynamiser le texte : en décrochant l’information essentielle (structure prédictive ou proleptique, consistant à placer le complément avec le sujet et le verbe), en préférant l’actif au passif, les verbes aux substantifs, les phrases courtes et bien articulées (relire à haute voix).

Dynamiser le texte : en cassant le rythme par une phrase courte, ou par une phrase longue. Contre le ronron !

Fluidité : Regrouper les idées, soigner les enchaînements Concision : Attention aux cascades de relatives et conjonctives. Traquer les

répétitions, gênantes dans des textes courts. Alléger au maximum en retirant toutes les formules inutiles « on constate que… »… Dégraisser ! L’info, rien que l’info… Adopter, parfois, la phrase nominale.

Clarté : Préférer l’actif au passif, les verbes aux substantifs. Rigueur et précision des termes utilisés : c’est la somme de ces petits efforts

qui va faire la valeur ajoutée du texte. Être concret, illustrer, donner des exemples. Ne pas chercher à être exhaustif.

LE STYLE : LES PRINCIPAUX DÉFAUTS ET PIÈGES À ÉVITER

Éviter la langue de bois : l’une de ses caractéristiques est de multiplier par deux ou par trois le nombre de mots qui expriment une idée quelconque.

Éviter les tournures passives. Préférer le bon vieux sujet-verbe-complément. Éviter les mots en -tion, -ement, -isme. Éviter les cascades de génitifs (compléments de nom). Attention aux adverbes et aux adjectifs inutiles. Attention aux ruptures de construction (anacoluthes). Exemple : « Recrutée à

l’INRA en 1984, les quatre dernières années ont été particulièrement riches en évolution professionnelle… ».

+++ : LOI DE PROXIMITE, PEDAGOGIE, SENS, NIVEAUX DE LECTURE

La « loi de proximité » spatiale, temporelle, affective et psychologique, etc. La France, les dates récentes à favoriser, l’avenir proche, les grands sujets qui passionnent...

Critères d’intérêt : la nouveauté, le conflit, le paradoxe, l’insolite, l’utile, le point sur (épargne au lecteur des recherches), le vécu… Il faut créer l’actualité !

Donner du sens : expliquer les sigles, replacer dans un contexte, etc. Partir du principe que le lecteur ne connaît rien.

Ne pas penser, être sûr ! Creuser l’information, enquêter à la source, vérifier, téléphoner…

Extraire des dates, des chiffres (encadrés). S’affranchir des mots et des phrases des textes originaux : reformuler ! Soigner les repères. Ménager et distinguer les niveaux de lecture. Une bonne information est pertinente (conforme à la cible et à la ligne

éditoriale) et qualifiée (transformée, sélectionnée). En conclusion : le bon article est celui qui rend le lecteur plus intelligent.

Aphan

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QUELQUES CHIFFRES

Dans un journal, 80 % de l’info est dans la titraille. Les titres sont 5 fois plus lus que les textes. Le taux de lecture baisse jusqu’à 50 mots, mais ne baisse pas au delà de 50

jusqu’à 500 mots. Présentation : 8 à 10 mots par ligne. 79 % des internautes lisent en diagonale, 16 % lisent mot à mot. On lit en moyenne 25 % moins vite à l’écran que sur papier.

Aphan

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