ConstruIsons ENSEMBLE paysagère Mérignac... · ConstruIrE lE PaysaGE DE DEMaIn FavorIsEr la bIoDIvErsItE sur lE tErrItoIrE. le document ci-après est le résultat des investigations

Juin 2011 - Diagnostic et enjeux

la CHARTE PAYSAGèRE

CONSTRUISONSENSEMBLE

de MéRIGNAC

diAGNoSTiC ET ENJEUXPHASE 1

Juin 2011

Charte Paysagère de MérignacJuin 2011 - Diagnostic et Enjeux

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Introduction Géologie Espaces privés Espaces publicsEspaces naturels et agricoles

Evolution du territoire

Composantes du paysage

Carte des perceptions

Entitéspaysagères Enjeux

IntroDuCtIon

I CaraCtérIstIquEs GéoloGIquEs

II CaraCtérIstIquEs urbaInEs Et EvolutIon Du tErrItoIrE

III EntItés PaysaGèrEs

Iv tyPoloGIEs DEs EsPaCEs naturEls Et aGrIColEs a caractéristiques hydrologiques et zones humides b ambiances végétales et occupation des sols non bâtis C boisements D prairies et pâtures E surfaces agricoles

v tyPoloGIEs DEs EsPaCEs PrIvés a jardins et autres espaces privés b zones industrielles et d’activités

vI tyPoloGIEs DEs EsPaCEs PublICs a parcs et autres espaces publics b voiries

vII CoMPosantEs Du PaysaGE

vIII CartE DEs PErCEPtIons

IX EnJEuX

bIblIoGraPhIE

annEXEs a trois milieux remarquables b valeur écologique des essences d’arbres plantées à Mérignac C exemples d’oiseaux remarquables D inventaires écologiques E contributions de la population à la charte F étude de cas : 3 jardins particuliers à Mérignac

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SoMMAiRE


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Sous forme de fiches de recommandations, constituées d’informations utiles et pratiques à l’usage des acteurs publics et privés, la Charte paysagère a pour but de :

LA CHARTE PAYSAGEREdE MERiGNAC

une phase de diAGNoSTiC ET ENJEUX

qui permet de mieux connaître les paysages variés de la Commune, de comprendre leurs fondements et les mutations en cours, de recenser le réseau hydrographique et d’intégrer l’aspect environnemental. Cette phase présente les enjeux majeurs de préservation et de valorisation.

Elle résulte de la volonté de la ville de Mérignac de poursuivre son engagement en faveur de la biodiversité et de la qualité paysagère du territoire communal. Elle est l’aboutissement d’une démarche volontaire et d’un engagement public.Elle traduit l’émergence d’une politique partagée en matière de paysage.

la charte paysagère de Mérignac est un outil de référence, un document stratégique, issu d’une réflexion collective de l’ensemble des acteurs publics et privés. C’est un projet paysager, qui englobe le territoire communal, espaces publics et espaces privés.

A l’inverse d’un document d’urbanisme, la Charte paysagère n’est pas « opposable au tiers » et n’a donc pas de valeur réglementaire. Toutefois, elle est un outil pour l’intégration de nouvelles dispo-sitions paysagères et environnementales dans le Plan Local d’Urbanisme et en général, pour tout projet ayant un impact sur le paysage.

LA CHARTE PAYSAGèRE ENTRE dANS LE PLAN d’ACTioN dE L’AGENdA 21 dE LA ViLLE dE MéRiGNAC.

la Charte paysagère est à la disposition :

IDEntIFIEr Et CaraCtErIsEr lEs PaysaGEs DE la CoMMunE PrEsErvEr Et valorIsEr lEs PaysaGEs IDEntItaIrEs ConstruIrE lE PaysaGE DE DEMaIn

FavorIsEr la bIoDIvErsItE sur lE tErrItoIrE.

le document ci-après est le résultat des investigations réalisées sur le terrain et la synthèse des études mises à disposition par la ville de Mérignac.

C’est une étude de diagnostic environnemental et paysager, une première étape dans l’élaboration de la Charte paysagère. Cette étude fait partie de la phase « Diagnostic et Enjeux ».Elle définit les enjeux majeurs de préservation et de valorisation en matière de paysage et d’environnement.

une phase oUTiLSqui met en exergue le projet paysager et réalise les « boîtes à outils » applicables aux espaces public et privé, mises à la disposition de la Ville et de la population mérignacaise (en particulier auprès des demandeurs de permis de construire).

Elle est élaborée en deux phases :

DE la CoMMunE

DEs ProFEssIonnEls DEs sECtEurs DE L’AménAgEmEnT, dE LA ConSTrUCTion ET dU tourIsME

DE la PoPulatIon Et DEs assoCIatIons


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GéoLoGiqUESCARACTéRiSTiqUES

Sables argileux, graviers et galets

Argiles des «mattes», dépôts récents des ruisseaux sables des landes

tErrassEs PlanEs Montant ProGrEssIvEMEnt vErs l’ouEst quElquEs «rElIEFs» Dus auX vallons DEs ruIssEauX

CoMMEnt tIrEr PartI DEs CaraCtérIstIquEs DE l’assIEttE Du tErrItoIrE CoMMunal? quEllE GEstIon a MEttrE En PlaCE Pour rEGulEr lEs EauX DE surFaCE ?

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la Grave

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Pendant des millions d’années, la garonne a déposé des alluvions, galets, graviers, argiles et sables sous la forme de différentes terrasses :

- la «terrasse supérieure» : résultat des dépôts de graviers et de sables très argileux, parfois cimentés par des oxydes de fer (constituant des alios), elle se situe à l’ouest des quartiers Capeyron, Pichey et Chemin Long. Ces matériaux ont fait l’objet d’exploitations importantes. on y retrouve des landes humides, boisements et prairies parcourus d’un réseau de fossés.

- la «terrasse moyenne» : elle résulte des dépôts de graves propices à la vigne s’étendant du Grand-louis à Pique-Caillou. quelques poches de sable ont été exploitées par la verrerie d’arlac.

- la «terrasse inférieure» : issue du retrait de la Garonne pendant la période glaciaire, elle est constituée de nouveaux dépôts situés entre la voie ferrée et les boulevards. ils seront creusés ensuite par les trois ruisseaux principaux qui font réapparaître les calcaires et faluns du tertiaire, au niveau du Parc Bourran, avenue des Eyquems, domaine de Chêne Vert, zones urbanisées depuis longtemps.

stagnation des eaux et mise en place d’un réseau de fossés de drainage

la terrasse «moyenne» : les graves et la vigne

la terrasse «supérieure» : les landes humides

Un TErriToirE à ChEVAL EnTrE LA VALLéE dE LA gAronnE ET LES SABLES dES LAndES, CArACTériSé Par unE suCCEssIon DE tErrassEs CrEuséEs Par troIs valléEs PrInCIPalEs.

les petites vallées créent des variations dans la t o p o g r a p h i e plutôt plane de la commune

la terrasse «inférieure» : l’urbanisation ancienne

Calcaires gréseux, argiles

lEGEnDE :

Sables peu argileux, galets et graviers argiles et calcaires lacustres

sables argileux à graviers colluvionnés épars Calcaire à astéries

staGnatIon DEs EauX Dans lEs arGIlEs PlanEs

atouts / PotEntIalItEs :

EnJEuX :

Extrait de la carte géologique au 1/1 000 000

ContraIntEs / MEnaCEs :

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URBAiNES éVoLUTioNCARACTéRiSTiqUES ET dU TERRiToiRE

tissu d’échoppes et de maisons

Mérignac est devenue la troisième ville d’aquitaine. Elle n’était qu’un village en lisière de la grande lande. le développement de la ville est avant tout lié à l’aéronautique. l’urbanisation répond à la demande : échoppes d’ouvriers, grands ensembles de résidences collectives, lotissements résidentiels. les différentes ambiances sont le reflet de l’histoire sociale, démographique et économique de la commune.

Centre ville

tissu de maisons récentes - lotissements


tissu de maisons discontinu

Juxtaposition de lotissements et immeubles

Grands ensembles

une urbanisation concentrique organisée entre le centre ancien de bordeaux et la rocade

Zone d’activités et commer-ciales

Grands équipements

Grands ensembles - habitat collectif

lEGEnDE


Zone d’activités et commer-ciales - Zone industrielle

Zone de projetsJuxtaposition de lotissements et immeubles

Equipements

Extrait du Plu de la Cub

Mérignac avant le XIXème siècle :le territoire se caractérise par la grande lande et quelques hameaux vignerons. les ruisseaux principaux servent de voie de communication.

Mérignac au début du XXème siècle :La campagne domine, mais les villégiatures apparaissent. le territoire est drainé par un réseau de fossés.

Mérignac dans la seconde moitié du XXème siècle :l’accélération de la croissance urbaine est considérable, c’est la période des grands projets urbains. la campagne est en déclin.

Mérignac au début du XXIème siècle :la commune est urbanisée pour la moitié de son territoire. la loi sru et les préconisations du Plu encadrent mieux le développement de la commune, mais créent de nouvelles contraintes (loi sru).

bâti

lEGEnDE

terres agricoles

terres viticoles

réseau hydrologique

boisements

landes

traCEs DE l’hIstoIrE arChItECturalE Et véGétalE EnCorE MarquéEs unE urbanIsatIon réCEntE Plus rEsPECtuEusE Du ContEXtE PaysaGEr

CoMMEnt «ré-InvEntEr» la PlaCE Du véGétal Dans lE tIssu urbaIn DE DEMaIn ? CoMMEnt ConsErvEr Et MEttrE En valEur lEs traCEs DE l’hIstoIrE EnCorE PrésEntEs ? CoMMEnt DéFInIr unE voCatIon CohérEntE DEs EsPaCEs sylvIColE Et aGrIColE En vuE DE rECoMPosEr lEs DIMEnsIons Du PaysaGE CoMMunal DE DEMaIn ?

unE DEnsIFICatIon urbaInE néCEssaIrE MaIs laIssant PEu DE PlaCE au véGétal DEs ParCEllEs aGrIColEs souMIsEs à unE FortE PrEssIon FonCIèrE DEs aMénaGEMEnts PaysaGErs DésaFFECtés Dans lEs oPératIons anCIEnnEs

EnJEuX :


atouts / PotEntIalItés :

les traces de l’histoire : alignements de platanes majestueux, vestiges de beaux domaines, fossés et haies, vestiges du parcellaire agricole et du drainage des terres

Activités agricoles en déclin, grignotées par l’urbanisation

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PAYSAGèRESENTiTéS

le bocage forestier et la lisière habitée

CaraCtéristiques de Chaque entité :

- le bocage forestier et la lisière habitée : entité encore très largement dominée par les boisements. Elle est caractérisée par une implantation humaine ponctuelle s’insérant dans le cadre naturel.

- les reliques bocagères et prairies habitées : entité struc-turée par l’ancienne trame bocagère dans laquelle se sont insérées des constructions. Elle est caractérisée par une ambiance ouverte, un relief plat favorisant l’implantation de constructions de grandes dimensions (ZAC, Zi).

- le vignoble urbain : entité marquée par la présence de la vigne, un relief plus accidenté et une confrontation directe du vignoble et de l’habitat.

- la ville de l’urbain bordelais : entité caractérisée par une forte densité de constructions traditionnelles telles que les échoppes laissant peu de place au végétal et rattachée direc-tement au tissu urbain bordelais.

- la ville de l’urbain mérignacais : entité marquée par une juxtaposition de constructions hétérogènes présentant une surface importante de jardins privés et ponctuée de larges respirations vertes constituées par les parcs. le relief est valloné à l’approche des tracés des anciens cours d’eau.le bocage forestier et la lisière habitée

le vignoble urbain

reliques bocagères et prairies habitées

la ville de l’urbain mérignacais

la ville de l’urbain bordelais

Entités du grand territoire : habitat sous les pins (les landes), vignoble urbain, archipel urbain, ville des marais, ville constituée, couronne urbaine

l’urbain bordelais

lEGEnDE

les reliques bocagères et prairies habitées l’urbain mérignacais

le vignoble urbain


CInq GranDEs EntItés PaysaGèrEs IDEntIFIablEs Et bIEn CaraCtérIséEs

CoMMEnt s’aPPuyEr sur lEs CaraCtérIstIquEs DE ChaquE EntIté PaysaGèrE ?

CoMMEnt InsCrIrE l’aMénaGEMEnt urbaIn Dans un ContEXtE PaysaGEr DéFInI ?

unE lIsIbIlIté lIMItéE notaMMEnt Dans lEs sECtEurs où unE urbanIsatIon non MaîtrIséE banalIsE lEs EsPaCEs

EnJEuX :



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TYPoLoGiESBoiSEMENTSPAGE 10

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dES ESPACES «NATURELS» ET AGRiCoLES

BoCAGES ET PRAiRiES ViGNoBLE

RéSEAUHYdRoGRAPHiqUE

Boisement résiduel en zone d’habitat, milieu semi-ouvert

milieu fermé, forêt girondine à dominante de pins

Pinède quadrillée par les routes, les pistes forestières et les fossés

trame bleue en zone résidentielle : Les ontines, Les Eyquems

Trame bleue en forêt : Les ontines, beutre

variation dans la perception selon le stade d’évolution des pins

Ponctuation bleue en lotissement : les Eyquems

ouverture structurée de l’espace, le vignoble dans la ville

Cloisonnement de l’espace

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Mérignac dispose encore d’espaces caractéristiques des milieux naturels préexistants et travaillés par l’homme. Ces typologies identitaires et les essences adaptées qui y sont liées pourront être réutilisées, mises en valeur, réhabilitées car garantes d’une grande qualité paysagère.... Ces typologies constituent les réponses «traditionnelles» adaptées aux contraintes du territoire afin de l’exploiter ou non, au mieux de ses possibilités et font le plus souvent appel au bon sens. les milieux sont détaillés ci-après.

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Cours d’eau

la commune de Mérignac est traversée par 6 cours d’eau principaux :• Le Peugue, • Les ontines, • Le ruisseau d’hestigeac, • Le ruisseau de magudas, • Le ruisseau du haillan,• La devèze

Ces cours d’eau traversent successivement des secteurs publics (parcs, tronçons busés en milieu urbain...) et privés. Ainsi, selon leur localisation, l’entretien des berges est à la charge de la commune ou des propriétaires riverains. le sud-ouest de la commune est caractérisé par la présence d’un réseau de fossés importants dont certains semblent en eau une grande partie de l’année.

les trois principaux cours d’eau qui traversent la commune d’ouest en est (Le Peugue, les ontines, la devèze) se caractérisent par un taux d’artificialisation important, principalement dans les zones urbanisées à l’est de la commune. Les tronçons busés, notamment, représentent

une grave atteinte écologique. En effet, ils ne permettent pas la présence d’une vie aquatique (faunistique ou floristique) ou la circulation des espèces, en raison de l’absence de lumière et de substrat favorables sur de longs linéaires. De plus, les eaux sont altérées par des rejets provenant des habitations et des voiries. De nombreux seuils font obstacle à la continuité écologique dans les parties présentant un lit naturel. Enfin, les berges subissent un entretien souvent excessif qui ne permet pas l’installation d’une végétation rivulaire intéressante. Ce phénomène est accentué par le passage d’engins d’entretien lourds qui compactent et dégradent les berges. La présence d’habitations, parfois au plus près des berges, détériore également la qualité de ces cours d’eau (rejets, espèces allogènes envahissantes, dépôts, artificialisation des berges…).

d’autres petits cours d’eau urbains sont également présents, mais aujourd’hui presque entièrement canalisés ou busés : Le renard et le Caudéran, affluents de la devèze, le Bijou. Leur trace est difficilement repérable sur le terrain.

A l’inverse, les petits cours d’eau périphériques à l’ouest et au nord de la commune (le ruisseau d’hestigeac, le ruisseau de magudas, le ruisseau du haillan) présentent un profil naturel

et semblent avoir conservé une bonne qualité écologique. Ils possèdent une rispisylve (boisement rivulaire) sur la majorité de leur linéaire ainsi qu’une végétation aquatique bien présente (Callitriche sp., Apium sp., myosotis des marais…).

Le réseau de fossés au sud-ouest de la commune constitue, avec les haies et les prairies de pâture, un système bocager plus ou moins humide, d’une grande valeur écologique. des dysfonctionnements sont toutefois observés ces dernières années. En effet, la pression de l’urbanisation et l’augmentation des débits ruisselés, mais également le manque d’entretien, notamment en secteurs privés, entraînent des débordements en période pluvieuse.

l’ensemble des cours d’eau représente dans tous les cas des habitats avec un potentiel écologique majeur. En effet, ils sont susceptibles d’accueillir une faune remarquable, souvent rare et protégée, et plus particulièrement des libellules et batraciens.

Au niveau des cinq principaux cours d’eau, traversant la commune de mérignac, 63 % du linéaire présentent un profil naturel et 42 % présentent un aspect artificialisé (dont 38 % sont busés et 4 % canalisés).

aménagement des berges par les habitants au plus près du lit mineur (les ontines)

les ontines canalisées

rejet des eaux de drainage des habitations voisines (Peugue)

rejet en provenance des quartiers riverains (Peugue)

seuil - obstacle à la continuité écologique

sol dégradé par le passage d’engins lourds - berges tondues - abscence de ripi-sylve

bassin privé de rétention des eaux

boisement humide (sources du ruisseau du haillan)

bas marais

HYdRoLoGiqUESCARACTéRiSTiqUES

trame bleue en zone résidentielle : Les ontines, Les Eyquems

Trame bleue en forêt : Les ontines, Beutre

HUMidESET zoNESA

Zones humides

Plus de la moitié des zones humides ont disparu en France entre 1940 et 1990 (rapport Paul bernard – 1994). En 100 ans c’est l’équivalent de 3 fois la superficie de la Corse en zones humides qui a disparu et ce phénomène s’est accéléré ces dix dernières années.aujourd’hui celles-ci sont protégées au titre de plusieurs lois : • Loi « développement des territoires ruraux » 2005-157 du 23 février 2005,• Procédure de déclaration ou d’autorisation au titre de la loi sur l’eau (art r 214-1 du C.E.),• Politique d’opposition à déclaration - Cadrage régional aquitain,• …la commune de Mérignac possède diverses zones humides de valeurs écologiques souvent très importantes mais souvent méconnues des habitants et de la ville. sur la commune de mérignac, elles sont menacées par l’expansion urbaine et la baisse de l’activité agricole, pourtant indispensable au maintien des prairies humides.

Parmi celles-ci, on distingue :

- un boisement marécageux les sources du ruisseau du haillan naissent au sein d’un boisement marécageux de bouleaux pubescents et de sous bois à molinie. Cette vaste

zone humide possède une importante valeur écologique et est susceptible d’accueillir une faune remarquable, rare et protégée. Le Fadet des Laîches, par exemple, est un papillon protégé à l’échelle internationale, européenne et nationale, qui affectionne particulièrement les prairies humides à molinie. Sur le terrain, il a été constaté la présence de Tritons palmés et des traces de mustélidés (probablement Marte ou Fouine).

- Des bas marais. Ce type de zone humide se rencontre notamment dans le Parc du tenet. Il forme un complexe de plusieurs groupements végétaux composés de roselières, de cariçaies et de mégaphorbiaies. Cet ensemble présente globalement une richesse spécifique très forte, tant au niveau floristique que faunistique (avifaune et invertébrés). on peut y rencontrer la couleuvre à collier ainsi que de nombreux oiseaux et micro-mammifères qui y trouvent refuge.

- Des prairies humides. Au sud ouest de la commune, on rencontre des prairies de pâture humides. Parmi les trois types de prairies , mésophiles, méso hygrophiles et hygrophiles, ce sont ces dernières qui renferment généralement la plus grande biodiversité. Ces milieux accompagnés de fossés et de haies, s’apparentent à des secteurs bocagers, et possèdent un fort potentiel alimentaire. Ils sont susceptibles d’accueillir une faune diversifiée, rare et protégée dont : o L’avifaune : milan noir, Chevêche d’Athéna, Pie-

grièche écorcheur, Torcol fourmilier etc, o Des mammifères tels que la Genette et les Chauves souris, o de nombreux reptiles, amphibiens et insectes.

- la lande à molinie et fourrés humides. un secteur de lande à molinie a été constaté en limite ouest de l’aéroport. Cet habitat bien que courant au sein des vastes espaces de pinèdes possède une forte valeur écologique car il est susceptible, notamment, d’accueillir le Fadet des Laîches, papillon protégé.

- les mares forestières. Au sein des massifs boisés, des mares forestières ont été repérées. Ces habitats ont souvent une diversité spécifique limitée, mais possèdent un grand intérêt pour certaines espèces inféodées à ce type de milieu telles que les larves de salamandre ou les tritons.

- Plan d’eau divers. D’autres plans d’eau sont répartis sur la commune et sont représentés par des gravières, bassins d’étalement et bassin de stockage. Souvent artificialisés et très entretenus, ces plans d’eau possèdent une moindre valeur écologique. Toutefois, ils peuvent être des sites de repos et d’alimentation pour l’avifaune, et plus particulièrement pour les anatidés (canards), mais aussi pour les odonates (libellules et demoiselles) et les reptiles.


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dES CoUrS d’EAU PrinCiPAUx, En miLiEU UrBAin, dégrAdéS ET ArTiFiCiALiSéS un aCCès auX Cours D’Eau DIFFICIlE DEs ConstruCtIons anCIEnnEs Et réCEntEs au Plus Près DEs bErGEs DEs tronçons busés Et urbanIsés DIFFICIlEMEnt réaMénaGEablEs DEs ZonEs huMIDEs souvEnt MéConnuEs DEs ProJEts urbaIns FaIsant PrEssIon sur CErtaInEs ZonEs huMIDEs unE DéPrIsE aGrIColE MEnaçant la PérEnnIté DEs PraIrIEs huMIDEs.


EnJEuX :


CommEnT miEUx ConnAîTrE, VALoriSEr ET ProTégEr LES diFFérEnTES ZonES huMIDEs Du tErrItoIrE ? quEllE GEstIon hyDraulIquE MEttrE En PlaCE Pour GérEr lEs DysFonCtIonnEMEnts obsErvés au nIvEau DEs Fossés au suD-ouEst DE la CoMMunE ? quEllEs aCtIons MEnEr Pour aMElIorEr la qualIté PhysIquE Et ChIMIquE DEs Cours D’Eau ?

LeGende

Cours d’eau

Fontainieu

la fontaine

DE PEtIts Cours D’Eau PérIPhérIquEs DE bonnE qualIté un résEau DEnsE DE Fossés au suD-ouEst la PrésEnCE DE ZonEs huMIDEs réPartIEs PonCtuEllEMEnt sur l’EnsEMblE Du tErrItoIrE DEs tronçons DE Cours D’Eau aPPartEnant au DoMaInE PublIC En domAinE PriVé, oBLigATion dES rIvEraIns D’EntrEtEnIr lE Cours D’Eau DE noMbrEusEs ZonEs huMIDEs sItuéEs dAnS dE VASTES ESPACES BoiSéS, PrAiriAUx oU Dans DEs ParCs urbaIns ProtéGés


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VéGéTALES SoLS NoN BâTiSAMBiANCES ET oCCUPATioN dES

les landes et boisements de pins

les prairies et les reliques bocagères

le vignoble de Pessac léognan

Les zones humides, les ruisseaux

les parcs publics

Grand territoire

les jardins de particuliers

«Paysagement» ponctuel

les parcs des grands ensembles

lEGEnDE

Chêne vert

les lagunes

la luzerne

les landes

Jolibois

les pins

La forêt

les herbiers


un PaysaGE boIsé DE qualIté quI ContrastE avEC l’urbanIsatIon DE vastEs EsPaCEs où lEs CoMPosantEs PrInCIPalEs Du PaysaGE sont rElatIvEMEnt hoMoGènEs DE noMbrEuX EsPaCEs PublICs ProtéGés DE vastEs EsPaCEs boIsés Classés (EbC)

CoMMEnt PrésErvEr l’IDEntIté DE ChaquE unIté DE PaysaGE ? CoMMEnt FavorIsEr la bIoDIvErsIté DE ChaCunE DE CEs unItés ? CoMMEnt ConsErvEr la MosaïquE DE MIlIEuX quI CaraCtérIsE la CoMMunE ?

DEs ZonEs urbanIséEs FortEMEnt MInéralIséEs quI MEttEnt En PérIl lEs ContInuItés véGétalEs unE PrEssIon urbaInE IMPor-tantE sur CErtaIns sECtEurs DEs tEMPêtEs suCCEssIvEs MEnaçant lE MassIF boIsé unE DéPrIsE aGrIColE MEnaçant lEs EsPaCEs PraIrIauX.


EnJEuX :


l’occupation des sols révèle la présence de milieux naturels et semi-naturels diversifiés. la composition végétale est intimement liée à la situation géographique de la commune, à savoir : à l’ouest des boisements dominés par les pins maritimes et les forêts mixtes, à l’est une agglomération dense dans la continuité du centre ville de Bordeaux, entre les deux, une zone intermédiaire avec une urbanisation plus diffuse et des habitats naturels constitués de prairies et de boisements de feuillus plus caractéristiques des terrains alluvionnaires et des graves du Médoc.

outre la valeur écologique de ces milieux, qui sera décrite par la suite, le territoire de la commune de mérignac se situe dans une zone de glissement et de rencontre de plusieurs ambiances végétales :

- La forêt exploitée et la lande humide : caractérisée par une grande étendue plane, humide et sableuse, recouverte de boisements de pins - les prairies et les reliques bocagères : induisent un cloisonnement de l’espace de grande qualité paysagère - le vignoble : situé en milieu urbain, il constitue un véritable tableau vivant qui agrémente le cadre de vie - Les zones humides, les ruisseaux : une niche de biodiversité et de paysage caractéristique - les parcs : véritables poumons verts pour le citadin, ils offrent des ambiances diverses, naturels, soignés, d’apparat... - les voiries : des guides de lectures, parfois difficiles à identifier - Les espaces privés, jardins et grands ensembles : des ponctuations vertes indispensables à l’équilibre urbain.

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BoiSEMENTSCARACTéRiSTiqUES dES

les boisements naturels ou semi naturels (hormis ceux inclus dans les parcs) se concentrent principalement au nord et à l’ouest de la commune, en périphérie du tissu urbain formé par l’agglomération bordelaise. ils occupent une superficie d’environ 880 ha (18 % de la surface communale) et sont composés par ordre d’importance : de boisements mixtes (feuillus et conifères), de forêts de feuillus divers, essentiellement dominés par le chêne et de pinèdes.

Les tempêtes de 1999 et de 2009 ont modifié la composition des boisements en supprimant une partie des pinèdes pures au profit des boisements mixtes et des forêts de feuillus plus favorables à la biodiversité. la valeur environnementale des boisements a été sensiblement améliorée. les bois de feuillus regroupent une plus grande diversité faunistique (en particulier l’avifaune) que les parcelles d’exploitation forestière du pin maritime. Toutefois, les pinèdes peuvent fournir des habitats d’espèces favorables à certains oiseaux patrimoniaux :

- les Pics : ils se nourrissent des insectes présents sous l’écorce des pins. aux espèces communes comme

le Pic vert (Pic viridis), peuvent s’ajouter des espèces plus patrimoniales comme le Pic noir (Dryocopus martius) et le Torcol fourmilier (Jynx torquilla),- L’Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europeaeus), oiseau insectivore affectionnant les secteurs de lisières forestières où il s’alimente,- les passereaux : deux espèces patrimoniales sont potentiellement présentes sur le site, notamment au niveau des secteurs ouverts à semi-ouverts de landes, la Fauvette pitchou (Sylvia undata), l’Alouette lulu (Lullula arborea),- les rapaces : le Circaète Jean-le-blanc (Circaetus gallicus), se nourrissant principalement de serpents et de lézards, potentiellement présent au sein des vieux massifs forestiers, mais également la Buse variable (Buteo buteo), le Milan noir (Milvus migrans) et le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus).

la périphérie communale est composée d’une mosaïque de boisements très variés. les boisements de feuillus et dans une moindre mesure les boisements mixtes et de pins peuvent abriter une faune très diversifiée d’insectes, d’oiseaux, d’amphibiens et de mammifères.

boisement de bouleaux

Boisement de chênes et de charmes

boisement de feuillus divers(seuls les boisements d’une superficie supérieure à 1,5 ha ont été recensés)

boisement de pins

boisement mixte

lEGEnDE

boisement résiduel en zone d’habitat, milieu semi-ouvert

les boisements de pins, bien que moins intéressants d’un point de vue écologique, constituent un paysage boisé identitaire propre à l’ouest de la commune. les boisements de feuillus recouvraient initialement le territoire et ceux qui persistent apportent de la variété de coloris et de textures.

Pinède quadrillée par les routes, les pistes forestières et les fossés

variation dans la perception selon stade d’évolution des pins

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lEGEnDE

boisements existants

Espaces boisés Classés (EbC)

La commune dispose d’une superficie boisée encore importante (18% de la superficie communale), en particulier au nord et au sud de la commune où les espaces naturels sont encore bien présents. Au coeur des zones urbaines (à l’est de la commune), on retrouve, en plus des parcs, une multitude de petits boisements, répartis de façon homogène.

Une bonne partie de ces boisements est déjà protégée au titre d’Espaces Boisés Classés (EBC), en particulier dans les zones urbaines.

deux continuités écologiques se dessinent, au nord et au sud de la commune où les boisements sont en nombre et superficie importants. mais cette continuité est en partie fragilisée par l’absence de protection de certains boisements.

DEs boIsEMEnts DIvErsIFIés sItués En PérIPhérIE DE la CoMMunE unE auGMEntatIon DEs boIsEMEnts DE FEuIllus Générant unE Plus FortE valEur éColoGIquE un résErvoIr DE bIoDIvErsIté Pour la FaunE Et unE oPPortunIté Pour ProtéGEr L’AViFAUnE, PArFoiS rArE dE nomBrEUx ESPACES PUBLiCS ProTégéS, DE vastEs EsPaCEs boIsés Classés EbC.

quE ProPosEr Pour rEnForCEr lEs ContInuItés éColoGIquEs ? CoMMEnt PrésErvEr DEs «ZonEs taMPons» Et ContEnIr l’urbanIsatIon Dans lEs lIMItEs aCtuEllEs ? CoMMEnt FavorIsEr la DIvErsIFICatIon ForEstIèrE tout En PrésErvant lE PaysaGE IDEntItaIrE DE la PInèDE?

diSPAriTion dES PinèdES, PAySAgE IDEntItaIrE DE l’ouEst DE la CoMMunE MItaGE Par l’urbanIsatIon DEs tEMPêtEs suCCEssIvEs MEnaçant lE MassIF boIsé

EnJEuX :




13






PRAiRiES ET PâTURESCARACTéRiSTiqUES dES

l’ensemble des surfaces prairiales recouvre environ 550 ha de la superficie communale (16 %).leur valeur et leur intérêt écologique varient en fonction de leur caractéristique : prairies de fauche/pâturées, prairies mésophiles/méso hygrophile/humide et de leur gestion : intensité de pâturage, nombre de fauche par an, pelouse entretenue…la majeure partie est constituée de surfaces enherbées essentiellement concentrées au sein de l’aéroport. Toutefois, au sud (coulée verte) et au nord de la commune sont présentes des prairies de pâture et de fauche de valeur environnementale potentiellement forte.- les prairies de pâture sont essentiellement occupées par des chevaux mais également par des bovins et plus ponctuellement par des moutons. de manière générale, le pâturage s’accompagne d’une augmentation de la biodiversité. Cependant, les équins, très sélectifs, laissent beaucoup de refus et entraînent la formation de friches. Ces dernières, même si elles possèdent une valeur écologique,

participent à la fermeture et à l’homogénéisation des milieux.- les prairies de fauche sont des milieux également très riches en biodiversité. Toutefois, leur valeur dépend de leur gestion. En effet, des fauches tardives et peu fréquentes permettent aux plantes de fleurir et de monter en graines, et aux insectes, par exemple, de réaliser l’ensemble de leur cycle de développement.

Selon, le recensement général Agricole, le cheptel de bovins à fortement diminué entre 1979 et 2000 (baisse de 85 % des effectifs) alors que celui des équins a progressé (augmentation de 60% des effectifs). on assiste au passage d’une agriculture d’élevage professionnel à une agriculture de loisirs (chevaux).Ces données témoignent d’une déprise agricole sur le territoire qui s’accompagne de la disparition des milieux prairiaux de pâture et de fauche et par conséquent de la perte d’habitats à forte valeur écologique.

Prairie entretenue par des tontes fréquentes

Prairie entretenue par la tonte

Prairie naturelle

Prairie pâturée par des bovins

Prairie pâturée par des moutons

Prairie pâturée par des chevaux

Prairie pâturée lEGEnDE

unE DIvErsIté DE PraIrIEs à FortE valEur éColoGIquE unE rElIquE DE traME boCaGèrE Pouvant êtrE réGénéréE

CommEnT PréSErVEr, VoirE mETTrE En VALEUr, LE PAySAgE BoCAgEr Dans lE CaDrE DE la CouléE vErtE ? quEllE PolItIquE DE GEstIon MEttrE En oEuvrE Pour aMElIorEr lEs qualItés PaysaGèrE Et EnvIronnEMEntalE DEs MIlIEuX PraIrIauX ? CoMMEnt EnDIGuEr la DéPrIsE aGrIColE ?

DEs PraIrIEs En réGrEssIon En raIson DE la DéPrIsE aGrIColE la MoItIé DE la surFaCE PraIrIalE oCCuPéE Par l’aéroPort unE PrEssIon FonCIèrE IMPortantE l’EXPansIon Du PâturaGE équIn

EnJEuX :



reliques bocagères et prairies

Traditionnellement, les prairies de pâture étaient entourées de haies bocagères. aujourd’hui à l’état de reliques, ces haies d’une grande qualité paysagère, confèrent à l’espace un aspect soigné et rappellent le passé agricole de la commune. l’aéroport constitue une vaste clairière, mettant en valeur par contraste les boisements de pins sombres.

d


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SURfACES AGRiCoLESCARACTéRiSTiqUES dESCARACTéRiSTiqUES dES

la commune de Mérignac possède peu d’espaces agricoles. En effet, mises à part les prairies de pâture permanente, seules quelques parcelles cultivées pour le maïs grain et l’ensilage sont présentes, principalement au sud-ouest de la commune ainsi que des vignobles au sud-est de la commune. la déprise agricole et la pression urbaine constatées sur la commune ont généré une diminution des surfaces cultivées (plus de 400 % depuis 1979).Ces milieux ont en général une faible valeur écologique. Toutefois, celle-ci dépend du mode de gestion des cultures (intensive, raisonnée, biologique) et de l’utilisation plus ou moins importante d’intrants (engrais, produits phytosanitaire). Ainsi au sein des cultures céréalières, par exemple, on peut

rencontrer des espèces messicoles intéressantes telles que le Coquelicot, la matricaire, l’Œillet des champs ou le Bleuet. la tulipe de vigne (tulipa sylvestris) peut coloniser les vignobles mais également d’autres terres cultivées telles que les champs de céréales et les vergers. de manière générale, les zones de cultures peuvent être des zones d’alimentation pour les macros mammifères (chevreuils, sangliers…) ainsi que pour de nombreux passereaux qui se nourrissent des graines délaissées. Etant donnée la période des inventaires réalisés, aucune de ces espèces n’a pu être rencontrée.

Culture de maïs

Prairie pâturée par des bovins

Prairie pâturée par des chevaux

vignes enherbées

lEGEnDE

un vIGnoblE PrésErvé PartICIPant à l’anCraGE loCal DE l’IDEntIté CoMMunalE

quEl avEnIr Pour l’aGrICulturE à MérIGnaC ? CoMMEnt tIrEr PartI DEs CoMPosantEs aGrIColEs Pour valorIsEr lE PaysaGE CoMMunal ? CoMMEnt FavorIsEr la bIoDIvErsIté au sEIn DEs EsPaCEs aGrIColEs Et vItIColEs ?

PEu D’EsPaCEs aGrIColEs sur la CoMMunE valEur éColoGIquE DéPEnDantE Du MoDE DE GEstIon

EnJEuX :



les parcelles de vignes encore en production sont rares à l’échelle communale. Cependant, il s’agit de vignes d’Appellation d’origine Contrôlée (AoC) qui participent à l’image de la commune et l’ancrent dans le paysage local et identitaire des Graves.

ouverture structurée de l’espace, le vignoble dans la ville

E


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TYPoLoGiESESPACES PRiVéS d’HABiTATioN

dES ESPACES PRiVéS

ESPACES CoMMUNS CoLLECTifS

zAC ET zi

Echoppe sur rue1

1

2

2

Echoppe avec recul sur rue

Pavillon

lotissement avec maisons mitoyennes

Immeuble d’activités récent

Entrepôt ou bâtiment ancien

Maison insérée dans un boisement existant

aire de stationnement

Petit immeuble, jardins partagés

Grand ensemble

Immeuble/ruisseau

habitation/ruisseau

33

4

4

5

5

le tissu urbain de Mérignac est assez hétéroclite et des typologies traditionnelles identitaires du périurbain girondin cotoient des lotissements banalisant l’espace. les typologies de bâti sont le reflet des choix politiques et les constructions successives inscrivent les différentes périodes de constructions dans le territoire communal. la place laissée au végétal est intimement liée aux choix architecturaux et urbanistiques. Ces différents espaces sont caractérisés par des choix de végétaux plus horticoles et liés à l’usage du lieu et du goût des propriétaires. Les milieux artificiels créés sont détaillés ci-après.

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6

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8

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7

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9

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11

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PAGE 12

PAGE 16V


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JARdiNS ET ESPACES PRiVESCARACTéRiSTiqUES dES

la qualité environnementale des jardins d’accompagnement des habitations privées est fortement dépendante des sensibilités écologiques des personnes qui y résident. Toutefois, de manière générale, on peut citer les observations suivantes : - La grande diversité des espèces floristiques plantées procure une ressource en nectar et pollen, en abondance et sur une large période, pour les insectes pollinisateurs, - De plus en plus de jardins possèdent des petits points d’eau. la lPo (ligue de Protection des oiseaux) précise que même un mini-point d’eau de 1m sur 2m et de 50cm de profondeur joue aussi un rôle écologique intéressant. En effet, il est nettement plus utile d’avoir de nombreux petits points d’eau que de créer une mare de grande taille. Et ce, afin d’assurer une connexion entre différentes zones humides de plus grande ampleur et d’endiguer leur isolement progressif. (source « Municipalité et protection de la nature » - lPo loire Atlantique), - les jardins sont des lieux de refuge et d’alimentation privilégiés pour de nombreux passereaux. de plus, la nourriture qu’ils y trouvent l’hiver, complétée par les apports de certains habitants, leur permet de passer plus aisément cette période difficile. divers petits mammifères trouvent également refuge dans les jardins (hérissons, mulots, écureuils…).

En revanche, l’utilisation de produits phytosanitaires est souvent largement employée dans les jardins privatifs avec

un risque important d’impacter l’entomofaune ainsi que tout le reste de la chaîne alimentaire.la plantation d’espèces allogènes, privilégiée par de nombreux mérignacais, possède certes un intérêt esthétique (subjectif), mais n’induit que peu d’intérêt écologique. de même, les haies monospécifiques, souvent appelées «mur végétal», composées essentiellement de laurier palme, de cyprès et de thuya, ne participent pas à l’identité paysagère du territoire communal.

Espèces allogènes plantées par des habitants le long du Peugue

haie monospécifique et barrière empêchant la circulation de la microfaune

Point d’eau et petit boisement au sein d’un quartier

quartier avec un ensemble de haies monospécifiques de laurier-palme

unE GranDE DIvErsIté FlorIstIquE sourCE DE nECtar Pour DE noMbrEuX InsECtEs PollInIsatEurs un résEau DE PEtIts PoInts D’Eau au rôlE éColoGIquE sIGnIFICatIF DEs lIEuX DE rEFuGE Et D’alIMEntatIon Pour DE noMbrEuX PassErEauX

CoMMEnt IntéGrEr lEs JarDIns Et EsPaCEs PrIvés CoMME éléMEnts ConstItutIFs DE la traME vErtE DE la CoMMunE CoMMEnt IMPulsEr unE DéMarChE qualIté Pour LES JArdinS ET ESPACES PriVéS, PErmETTAnT dE VALoriSEr l’IDEntIté PaysaGèrE CoMMunalE ? CoMMEnt FavorIsEr la bIoDIvErsIté Dans lEs JarDIns ? CoMMEnt sEnsIbIlIsEr Et InCItEr lEs habItants au rEsPECt DE l’EnvIronnEMEnt ? CoMMEnt ConCIlIEr CroIssanCE urbaInE Et PrésErvatIon DEs éCosystèMEs ?

unE qualIté EnvIronnEMEntalE DEs JarDIns DéPEnDantE DE la sEnsIbIlIté DEs ProPrIétaIrEs un EMPloI souvEnt EXCEssIF DE ProDuIts PhytosanItaIrEs la PlantatIon D’EsPèCEs alloGènEs Et DE haIEs MonosPéCIFIquEs à FaIblE valEur EnvIronnEMEntalE

EnJEuX :



A l’échelle de la parcelle privée, le végétal contribue à la qualité des tissus bâtis denses en améliorant le confort de vie en milieu urbain. C’est un élément qui structure l’espace et notamment la haie qui matérialise le traitement d’une limite et qui identifie des fonctions privatives. le traitement paysager de la parcelle privée contribue à l’identification de la commune. les jardins privés mérignacais sont largement influencés par leur environnement immédiat : proches d’un bois ils sont eux-mêmes boisés, proches de l’hyper-centre bordelais, les parcelles sont plus petites et les jardins sont souvent de simples cours, en lotissement, les jardins sont traités de manière très inégale mais la haie monospécifique, véritable mur végétal reste souvent la norme.

Petit immeuble accompagné de jardins partagés

Pavillon

Maison insérée dans un boise-ment existant

Echoppe avec recul sur rue

Grand ensemble



Grands ensembles - habitat collectiflEGEnDE


Juxtaposition de lotissements et immeubles

Espaces boisés Classés

Entrées possibles du milieu naturel en milieu urbain

A


17






zoNES iNdUSTRiELLES ET CoMMERCiALESCARACTéRiSTiqUES dES

les zones industrielles représentent des secteurs très urbanisés où la multiplication du bâti, des routes et des parkings laissent peu de place au végétal. Ainsi, de manière générale, l’intérêt écologique de ces secteurs est très faible. les quelques zones enherbées présentes sont souvent entretenues de manière très rase et ne permettent donc pas à une faune ou une flore spécifique de se développer. d’autres secteurs sont même dégradés par des écoulements ou le dépôt de déchets divers.Toutefois, ponctuellement, des efforts ont été réalisés, et des îlots de biodiversité ont été constatés : bassins de retenue des eaux pluviales aménagés, alignements d’arbres, massifs etc.

Espace enherbé tondu très ras

bassin de stockage des eaux pluviales non valorisé

Zones industrielles / d’activités / commerciales

bassin de retenue des eaux de ruissellement bien aménagé

secteur dégradé en arrière d’une zone industrielle

Plantation assez dense d’arbres de haute tige réalisée aux abords d’un parking

lEGEnDE

PrEsEnCE PonCtuEllE DE quElquEs îlots DE bIoDIvErsIté DE GranDs EsPaCEs non VALoriSéS (PArkingS, VoiriES) à ForTS PotEntIEls

CoMMEnt sEnsIbIlIsEr Et InCItEr lEs EntrEPrEnEurs au rEsPECt DE l’EnvIronnEMEnt ? CoMMEnt CréEr DEs ContInuItés PaysaGèrE Et éColoGIquE EntrE lEs MIlIEuX naturEls Et lEs ZonEs InDustrIEllEs ?

PEu DE PlaCE résErvéE au véGétal DEs EsPaCEs vErts non EntrEtEnus Et DEs véGétauX sEnEsCEnts quElquEs sECtEurs DéGraDés quI MEnaCEnt DE sE transForMEr En FrIChE DEs Intérêts éColoGIquEs ParFoIs DIvErGEnts DEs Intérêts éConoMIquEs DEs EntrEPrIsEs

EnJEuX :



la qualité paysagère des zones industrielles et commerciales anciennes est moindre, le minéral domine, l’automobile y est reine : larges voiries, aires de stationnement imperméabilisées. les nouvelles opérations situées au nord et au sud de la commune prennent en compte le contexte paysager local dans lequel elles tentent de s’insérer et apportent des réponses mieux adaptées au territoire. Cependant, les délaissés qui bordent les zones d’activités ne bénéficient pas de traitements qualitatif et environnemental.

Immeuble d’activité récent Entrepôt ou bâtiment ancien

aire de stationnement

Entrées possibles du milieu naturel en zone industrielle

B


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TYPoLoGiESPARCS dES ESPACES PUBLiCS

VoiRiES

AUTRES ESPACES

Espace de prestige «à l’ancienne» (Parc de Bourran, Parc du Vivier)

Espace à gestion extensive, la végétation spontanéee peut s’y exprimer (Parc de Tenet, Parc de Bourran, Parc du Vivier)

Espace naturel aménagé (Parc de Beaudésert, Parc du luchey)

terrain de sport

aire de jeux

Espace naturel sauvage, seule la flore natu-relle s’y développe (Parc de Beaudésert, Parc du Luchey, Bois du Burck, Parc du Château)

axe de liaison intercom-munal (piste cyclable)

Entrée de ville

Coeur d’îlot résidentiel

rue identitaire de quartier

1

2

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4

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8

7

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1011

la ville de Mérignac est caractérisée par la présence d’un grand nombre de parcs aux caractéristiques très typées et diversifiées qui génère une partie de la richesse du patrimoine végétal et paysager de la commune. Les typologies de voies, ruelles, voies de desserte locale ou intercommunale sont très variées et laissent plus ou moins de place au végétal. quelques très beaux alignements accompagnent certains axes. les entrées de ville sont peu repérables et mises en valeur. les états écologique et paysager de ces espaces sont décrits ci-après.

1

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3

4 56

8

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Espace soigné (Parc de Bourran, Parc du Vivier)

PAGE 18 Vi


19






PARCS ET ESPACES PUBLiCSCARACTéRiSTiqUES dES

boisement de feuillus et arbre mort conservé dans le Parc de tenet

Cèdre remarquable dans le Parc de tenet

Chêne âgé

Prairie naturelle du Parc du luchey

Zone humide du Parc de tenet

verger du Parc du luchey

lEGEnDE

la commune de Mérignac possède neuf parcs dont sept éco-certifiés, c'est-à-dire qu’ils bénéficient de la certification « ECoCErt référentiel Eve » qui vise à favoriser des pratiques de gestion des espaces verts en adéquation avec les principes du développement durable : • non polluantes, • favorables à la biodiversité végétale et animale, ainsi qu’à l’activité biologique des sols, • économes en eau et en énergie.

Ces parcs ont fait l’objet de diverses études qui permettent d’avoir de bonnes connaissances sur leur valeur écologique. de manière générale, quelque soit leur composition floristique, ils représentent des îlots de biodiversité dans des secteurs très urbanisés servant de refuges, de zones de reproduction et d’alimentation pour une faune très variée : oiseaux, insectes et petits mammifères principalement. Plus dans le détail, la valeur écologique de chaque parc dépend : - de sa gestion : espaces entretenus, tondus etc, ou espaces rustiques à caractère champêtre… - de sa composition floristique : espèces horticoles, allogènes ou espèces champêtres locales.

les parcs possèdent également de nombreux « arbres remarquables ». Ceux-ci se distinguent par leur rareté, leur âge, leur forme particulière et/ou leur originalité par rapport au milieu dans lequel ils s’intègrent. néanmoins, certains spécimens offrent, dans leurs cavités et anfractuosités, des refuges pour l’avifaune, mais aussi pour les chiroptères et certains insectes et possèdent ainsi une grande valeur environnementale.

DE noMbrEuX ParCs ouvErts au PublIC DEs ParCs Gérés sElon lEs PrInCIPEs Du DévEloPPEMEnt DurablE un PatrIMoInE PaysaGEr IMPortant DEs îlots DE bIoDIvErsIté Dans un tIssu urbaIn DEs arbrEs rEMarquablEs à FortE valEur PatrIMonIalE Et ParFoIs éColoGIquE

CoMMEnt ContInuEr Et aMélIorEr l’EFFort DE GEstIon DIFFérEnCIéE DEs EsPaCEs PublICs ? CoMMEnt oFFrIr l’aCCès à DEs EsPaCEs VErTS PUBLiCS à ToUS LES hABiTAnTS, dAnS tous lEs quartIErs ? CoMMEnt ConCIlIEr FréquEntatIon DEs ParCs Et ConsErvatIon D’unE FortE bIoDIvErsIté ? CoMMEnt InstaurEr DE nouvEllEs ContInuItés éColoGIquEs sur lEs EsPaCEs PublICs ?

CErtaIns quartIErs sont MoIns Pourvus En ParCs ou EsPaCEs PublICs lEs ContInuItés éColoGIquE ET PAySAgèrE EnTrE LES PArCS, LES EsPaCEs PublICs Et lEs EsPaCEs PrIvés n’EXIstEnt Pas touJours

EnJEuX :



Espace à gestion extensive, la végétation spontanée peut s’y exprimer (Parc de Tenet, Parc de Bourran, Parc du vivier)

non évaluée

Espace soigné (Parc de Bourran, Parc du vivier)

Espace naturel sauvage, seule la flore naturelle s’y développe (Parc de Beaudésert, Parc du Luchey, Bois du Burck, Parc du Château)

A


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VoiRiESCARACTéRiSTiqUES dES

voie de desserte échelle communale

voie de desserte échelle locale Echangeur

Mérignac est caractérisée par un réseau de voies quadrillant l’espace urbain intérieur à la rocade et contraint par l’enclave de l’aéroport à l’ouest. les voies principales et traversantes sont réparties de manière concentrique par rapport au centre de bordeaux et la rocade constitue une entrée importante dans la commune. Des voies à grande circulation provenant du centre de bordeaux relient Mérignac aux landes puis à l’océan.le maillage routier est dense à l’approche du centre de bordeaux et se desserre à proximité de la rocade et des zones d’activités.Mérignac est traversée par une voie ferrée liant la gare de bordeaux au Médoc. une nouvelle gare a ouvert à arlac assurant une liaison avec le tramway, une station de vélo en libre service et un parking-relais. le tramway traverse la commune en passant par le centre-ville et devrait à terme desservir les quartiers du nord et du côté ouest de la rocade.

la rocade constitue une rupture physique dans le territoire mérignacais. Cependant, elle est assez bien intégrée visuellement de par son encaissement et la présence d’une végétation dense.

La circulation dans mérignac : voies principales, transports en commun, maillage de quartier

l’identité paysagère des voiries

Chemin d’accès piétonnier dans un lotissement

mérignac est située à l’ouest de la CUB, desservie par la rocade et traversée de voies est/ouest importantes

voie peu qualitative dans la zone d’activités

Desserte de lotissement très minéralisée

tramway et stations

tracé futur du tramway

lEGEnDE

lEGEnDE

voie de desserte échelle intercommunaletrain et gare

voie de desserte échelle départementale

voie de desserte échelle nationale seuils urbains

voie plantée ou bordée de végétation

Voie plutôt minéralisée

voie peu caractérisée

Extrait Plu

les voiries communales sont souvent accompagnées d’arbres d’alignement, d’essences diverses. Ces plantations comportent un grand nombre d’espèces allogènes à faible valeur écologique. Certaines d’entre elles sont même considérées aujourd’hui comme envahissantes (Erable négundo, robinier faux acacia, Cerisier tardif…). Toutefois, elles peuvent avoir une grande valeur écologique car elles représentent souvent de rares lieux de refuge, repos et nourrissage en milieu urbain. Cette valeur est fortement dépendante des essences plantées, mais également des techniques d’entretien, de l’âge et de l’état sanitaire des arbres.

le tableau en annexe récapitule la valeur écologique potentielle d’un alignement d’arbres présent sur la commune, en fonction des essences qui le compose. un MaIllaGE routIEr DEnsE

unE oFFrE DE transPorts DIvErsIFIéE unE roCaDE bIEn IntéGréE DEs EssEnCEs varIéEs D’arbrEs D’alIGnEMEnt ConstItuant DEs lIEuX DE rEFuGE Et DE nourrIssaGE Pour la FaunE

DE noMbrEusEs voIrIEs a PotEntIEl PaysaGEr

un Plan DE PlantatIon DéJà En Cours

CoMMEnt IntéGrEr lEs voIrIEs Dans la traME vErtE ? CoMMEnt DonnEr unE IDEntIté PaysaGèrE auX voIEs struCturantEs ? CoMMEnt CaraCtérIsEr lEs sEuIls urbaIns ? CoMMEnt aCCoMPaGnEr lE DévEloPPEMEnt Du traMway Et IntéGrEr son traCé auX aMénaGEMEnts PaysaGErs ? CoMMEnt IntéGrEr lEs voIrIEs Dans un ProGraMME D’aMélIoratIon DE la qualIté EnvIronnEMEntalE ?

DEs voIEs PrInCIPalEs PEu valorIséEs DEs sEuIls urbaIns PEu IDEntIFIablEs DEs voIrIEs PEu qualItatIvEs Et PEu aCCEssIblEs auX PIétons Dans lEs ZonEs D’aCtIvItés DE GranDEs surFaCEs IMPErMéalIséEs unIquEMEnt DéDIéEs à l’autoMobIlE un GranD noMbrE D’EssEnCEs alloGènEs

EnJEuX :



B


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CoMPoSANTES dU PAYSAGE

Parcs

Espaces privés participant à la trame verte

Cette carte illustre la synthèse de l’analyse objective. les composantes identitaires des paysages de Mérignac forment une vaste transition entre la forêt atlantique, à l’ouest, et la ville de Bordeaux, à l’est. Elles mêlent des formes urbaines courantes avec les vestiges de la trame végétale des parcelles agricoles et viticoles antérieures à l’expansion du tissu urbain de mérignac. La commune bénéficie de deux grandes «pénétrantes vertes», une située en limite nord du territoire, l’autre en limite sud. C’est la coulée verte au sud, formée d’espaces naturels et agricoles qui constitue le principal «poumon vert» à l’échelle du territoire communal.

la zone urbaine est ponctuée d’espaces privés et de parcs créant de multiples poches de verdure dissociées les unes des autres. Les fils d’eau sont discontinus, difficilement identifiables et marquent peu le territoire. la rocade constitue une rupture des continuités tout en offrant des surfaces végétalisées importantes. le paysage très ouvert de la zone aéroportuaire contribue à l’impression de clairière forestière et met en valeur le paysage de bocage.

Paysage de bocage forestier et de prairies

réseau de parcs publics

Jardins privés participant à la trame verte

Paysage ouvert de l’aéroport

Fils d’eau

Grandes composantes du paysage bordelais : forêt de pins, zones viticoles, vallée de la garonne, coteau

Paysage viticole des Graves

Coupure physique de la rocade

Paysage de bocage forestier et de prairies

lEGEnDE

Fils d’eau

Paysage ouvert de l’aéroport

Paysage viticole

Coupure de la rocade

seuil de transition

accroche des paysages naturels à la ville


unE IMPréGnatIon FortE Du GranD PaysaGE Dans lE tErrItoIrE CoMMunal DEs CaraCtérIstIquEs loCalEs EnCorE MarquéEs un MaIllaGE D’EsPaCEs vErts Et DE JarDIns PrIvés IMPortants DEs arbrEs rEMarquablEs PrésErvés

CoMMEnt PrésErvEr DE la PrEssIon urbaInE lEs EsPaCEs naturEls Et aGrIColEs En tant quE «PouMon vErt» Et valorIsEr lE PaysaGE DE lIsIèrE ? PEut-on EnCaDrEr lE DEvEnIr DE l’aéroPort Et l’IntéGrEr auX traMEs vErtE Et blEuE ? CoMMEnt équIlIbrEr l’EsPaCE PublIC PaysaGEr En FonCtIon DEs PolarItés DE quartIErs DIsPErséEs ? CoMMEnt MEttrE En PlaCE unE GEstIon GlobalE EntrE CoMMunEs lIMItroPhEs Pour valorIsEr lEs traMEs vErtE Et blEuE ?

unE traME blEuE MorCElléE Et PEu MIsE En valEur DEs ParCs InéGalEMEnt réPartIs EntrE quartIErs DEs ConnECtIons éColoGIquEs PEu établIEs

EnJEuX :



Au sein de la commune, un maillage de trames vertes bien défini se situe en périphérie nord, ouest et sud. Ces trames sont constituées d’une mosaïque de boisements divers et de prairies et s’étendent en dehors des limites communales. Au centre et à l’ouest de la commune, on observe un mitage de réservoirs biologiques constitués principalement par les parcs et autres espaces publics. néanmoins, leur localisation dans un contexte très urbanisé ne permet pas de définir des corridors écologiques les reliant entre eux.

les trames bleues sont très peu présentes sur la commune de Mérignac. seuls les petits ruisseaux du nord et de l’ouest (Le haillan, le magudas et l’hestigeac) assurent une véritable continuité. Toutefois, de faibles linaires sont présents sur mérignac. En effet, ces cours d’eau prennent leur source à proximité des limites communales et s’écoulent en direction des communes voisines.

Vii


22






dES PERCEPTioNSCARTE

la carte des perceptions est une cartographie mentale et subjective filtrée à travers le ressenti d’une ou plusieurs personnes professionelles lors de l’arpentage du territoire de Mérignac.

Elle ne tient pas compte des proportions réelles du territoire.

Elle s’est enrichie des divers témoignages des Mérignacais.

CLairière Lumineuse

Chambres véGétaLes

Chambres véGétaLes

str

uC

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atio

nb

an

aLi

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humidité

respiration

peiG

né

enChevêtrement

struCturation

Viii


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ENJEUXCARTES dE SYNTHèSE dESIDEntIFIEr Et CaraCtérIsEr lEs PaysaGEs DE la CoMMunE

PrésErvEr Et valorIsEr lEs PaysaGEs IDEntItaIrEs ConstruIrE lE PaysaGE DE DEMaIn Pour un DévEloPPEMEnt DurablEFavorIsEr la bIoDIvErsIté sur lE tErrItoIrE

iX

Il s’agit notamment de veiller à conforter le maillage des trames verte et bleue, à une échelle communale et intercommunale, propice au développement de la biodiversité. Il convient aussi de préserver la qualité environnementale des espaces naturels existants.

Les activités humaines (sylviculture, agriculture, viticulture) ont façonné des paysages qui aujourd’hui contribuent à l’identité de la commune de mérignac. A ce titre, il convient de veiller à leur préservation et leur valorisation.

les paysages - et les éléments qui les composent - forment le cadre de vie des habitants de Mérignac et contribuent à la qualité de vie sur la commune. un des objectifs de la commune est d’identifier et de caractériser les paysages afin qu’ils enrichissent tout projet.

la connaissance des paysages permet de construire un projet commun, une vision partagée du développement de mérignac et d’anticiper sur les projets à venir afin de les intégrer à un projet global.

Préserver la valeur paysagère des espaces naturels, agricoles et sylvicoles

Préserver la valeur paysagère des espaces viticoles

accompagner le développement des espaces adjacents au tramway

Favoriser l’intégration architecturale et paysagère des voies structurantes

identifier, qualifier et valoriser les seuils urbains


24






Favoriser la création de nouvelles liaisons paysagère et écologique

Créer de nouveaux espaces verts

Préserver et conforter la zone tampon environnementale

Préserver la valeur environnementale des espaces verts publics

Favoriser l’intégration paysagère et environnementale des espaces privés

Favoriser l’intégration paysagère et environnementale des nouveaux projets

Favoriser l’intégration paysagère et environnementale de l’espace de l’aéroport

rétablir des connexions intercommunales pour les trames verte et bleue

ENJEUXCARTES dE SYNTHèSE dESiX


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Allogène : en écologie, se dit d’un organisme vivant, animal ou végétal, dont la présence dans un milieu est récente.

Anatidés : famille d’oiseaux, de l’ordre des palmipèdes, à laquelle appartient notamment le canard.

Bovin : espèce herbivore ruminante comprenant la vache, le taureau, le veau, le bœuf, la génisse, le broutard et le taurillon.

Cariçaie : groupement végétal de milieux humides dominé par des espèces du genre Carex.

Chiroptères : L’ordre des chiroptères (Chiroptera) regroupe des mammifères volants, communément appelés chauves-souris.

Commensal : un organisme commensal est un organisme qui vit aux dépens d’un autre mais qui ne lui cause pas de dommage.

diversité spécifique : ce paramètre rend compte du nombre d’espèces différentes rencontré dans un écosystème donné.

Equin : Espèce herbivore comprenant le cheval (étalon, jument, poulain) et l’âne.

Entomofaune : l’entomofaune est la partie de la faune constituée par les insectes

Espèce inféodé : une espèce inféodée à un organisme ou à un milieu est une espèce qui est liée très fortement à cet organisme ou ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci.

Espèces messicoles : une plante messicole est une plante qui littéralement “habite dans les champs” (du latin messis : «moissons» et colerer : «habiter»). Elles sont liées aux moissons et donc commensales des champs de céréales principalement.

hygrophile : se dit d’une espèce demandant à être abondamment et régulièrement alimentée en eau.

Mégaphorbiaie : Formation végétale de hautes herbes se développant sur des sols humides et riches.

mésophile : se dit d’une plante terrestre ayant des exigences moyennes vis-à-vis de l’humidité du sol, lequel ne doit être ni trop sec, ni trop humide.

Méso-hygrophile : se dit d’une plante terrestre se développant dans les milieux peu humides à humides.

mustélidés : Les mustélidés (du latin mustela signifiant belette) sont des prédateurs, d’une taille allant de 20 cm à 1 m, avec un corps allongé et des pattes courtes. ils possèdent des glandes sécrétrices développées (de chaque côté de l’anus) qui peuvent dégager une odeur musquée en cas d’attaque. divisée en plusieurs sous-familles, la famille des mustélidés comprend 55 espèces telles que blaireaux, belettes, fouines…

odonate : insecte de l’ordre des odonata qui regroupe les libellules (anisoptera) et les demoiselles (Zygoptera)

Passereaux : membres d’un ordre de petits oiseaux à quatre doigts, dont un tourné vers l’arrière, comportant plus de 12 000 espèces comme le moineau, l’hirondelle ou le rossignol.

rgA (recensement général Agricole) : Le recensement général Agricole (rgA) est une enquête réalisée selon une périodicité décennale qui permet de mettre à jour les connaissances du secteur agricole sur un très large éventail de thèmes : connaître le nombre d’exploitations, la répartition des surfaces exploitées, l’importance de l’élevage, le niveau d’équipement des exploitations, le nombre de personnes qui vivent de l’agriculture ou qui en tirent un revenu de complément, l’emploi agricole… Toutes ces données sont disponibles à une échelle communale, provinciale.

ripisylve : La forêt riveraine, rivulaire ou ripisylve (étymologiquement du latin ripa, « rive » et sylva, « forêt ») est l’ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau, ou zone riparienne, la notion de rive désignant l’étendue du lit majeur du cours d’eau non submergée à l’étiage.

roselière : formation végétale de milieux humides dominée par les roseaux

Seuil urbain : zone de transition entre deux entités identifiables (une entrée de ville par exemple)

Tissu urbain : désigne le système complexe et évolutif constitué (entre autres) du parcellaire, du réseau viaire et du bâti.

BiBLioGRAPHiE

topo guide – le Parc de bourran – ville de Mérignactopo Guide – le bois du burck – ville de Mérignactopo Guide – le Parc de tenet – ville de Mérignacle Code verte de la ville de Mérignactravaux de réhabilitation du bassin de bourran – lyonnaise des Eaux France – rivière Environnement – septembre 2007Parc du Vivier - Caractérisation herpétofaune, odonates et Lépidoptères, inventaire et préconisations de gestion – Association Cistude nature – Juillet 2010Plan de Gestion – Parc du luchey – Centre technique de l’Environnement – ville de MérignacParc du luchey – Potentialités écologiques et orientations de gestion et de valorisation – CrEn aquitainerecensement des alignements d’arbres – ville de MérignacPlan Prévisionnel de Plantation 2010/2014 – ville de MérignacPlaquette – randonnée pédestre dans le quartier de bourranville – ville de Mérignac Inventaire botanique sur quatre lieux de la commune – association l’ortiePréservation et mise en valeur de la coulée verte de Mérignac/Pessac – 2007 – Communauté urbaine de bordeaux – a’urbarecensement Général agricole (rGa) – aGrEstEregistre parcellaire graphique anonyme – asP (agence de services et de Paiement)agence de l’Eau adour Garonne ingénieries Eau – Agriculture – et Territoire, numéro spécial 2000Carte géologique de la France 1/50 000 – bordeaux – Xv-36 – brGMCarte topographique 1/25000-bordeaux-15360- série bleue-1994Plan guide de l’aéroparc- Communauté urbaine de bordeaux- a’urba-Juin 2008Plan local d’urbanisme de la Communauté urbaine de bordeaux-Juillet 2006Plan paysage de la ville de Mérignac – a’urba- mars 2004origine et Essor des quartiers de Mérignac – Ginette et Pierre Gillard – décembre 2009agenda 21 de la ville de Mérignac

Crédit photographique : artline et simethis

LEXiqUE


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3 - lEs PraIrIEs DE PâturE

1 - lEs sourCEs Du haIllan

2 - MosaïquE DE lanDE à MolInIE Et DE Fourrés

MiLiEUX REMARqUABLESAANNEXES TRoiS

Prairie humide

Damier de la succise

Prairie mésophile

le ruisseau du haillan prend sa source dans un boisement au nord de la commune. A cet endroit, l’étalement et la stagnation des eaux forment une mosaïque de zones humides à forte valeur environnementale. Ainsi, on distingue un boisement de bouleaux verruqueux et chèvrefeuille des bois ainsi qu’une prairie humide à scirpe et baldelie fausse renoncule, entourée d’une ceinture de lande à molinie. l’état de conservation de ce milieu est très bon avec notamment l’absence d’espèces allogènes et envahissantes. la richesse faunistique associée à ces milieux est également très riche. Il a ainsi été observé une avifaune très diversifiée (Pouillot véloce, Troglodyte mignon, rossignol philomèle, Pouillot de Bonelli ), des traces de mustélidé, des Tritons palmés, des grenouilles rousses etc. la valeur de ce milieu est renforcée par sa situation au coeur d’une zone industrielle.

a l’ouest de l’aéroport s’est développé un habitat correspondant à une mosaïque de lande à molinie, de fourrés à brande et de boisements pionniers de bouleaux, ajoncs nains et chênes. Ces milieux sont assimilables à des zones humides grâce notamment à la présence de la molinie bleue et de la bruyère à quatre angles.l’enjeu environnemental est fort car ils constituent l’habitat privilégié, par exemple, de la Fauvette pitchou (oiseau) et du Fadet des Laîches (papillon), espèces d’intérêts communautaires. La faune observée y est très dense et diversifiée : avifaune (Tarier pâtre, hypolais polyglotte, Milan noir - espèce d’intérêt communautaire, Pouillot véloce), Libellule (Crocothemis écarlate), reptile (Lézard des murailles), papillons (Damier de la succise - espèce d’intérêt communautaire, la Cuivré fuligineux), etc.

Au sud ouest de la commune, on rencontre des prairies de pâture au niveau d’hydromorphie varié. bien que les prairies les plus humides renferment, en général, la plus grande biodiversité, la rencontre de plusieurs types de prairie sur un secteur restreint de la commune apporte une valeur écologique importante. En effet, chacune possède une flore et une faune associée différente.de plus, ces milieux, accompagnés de fossés et de haies, s’apparentent à des secteurs bocagers et possèdent un fort potentiel alimentaire. Ils sont susceptibles d’accueillir une faune diversifiée, rare et protégée dont :

- l’avifaune : milan noir, Chevêche d’Athéna, Pie-grièche écorcheur, Torcol fourmilier etc, - des mammifères tels que la Genette et les Chauves souris, - de nombreux reptiles, amphibiens et insectes.


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recensement réalisé à partir de l’inventaire des alignements d’arbres effectué par la commune en 2007-2008

En fonction des essences composant ces alignements, leur valeur écologique peut être plus ou moins importante. Le tableau ci-contre récapitule la valeur écologique potentielle d’un alignement d’arbres présent sur la commune, en fonction des essences qui le compose.

Plusieurs espèces participent en particulier à l’identité paysagère de la commune de Mérignac : les boisements de pins qui annoncent les landes à l’ouest du territoire ; mais également les boisements de feuillus, principalement le frêne et le chêne.

*Envahissante : espèce allogène considérée comme envahissante,*Faible : espèce allogène adaptée (refuge nourriture) à une faune très peu variée, *moyenne : espèces d’origine française mais en dehors de son aire de répartition sur la commune de mérignac, espèce hybride ou horticole ayant toutefois une valeur de refuge ou d’alimentation non négligeable, *Forte : espèce locale adaptée à une faune très diversifiée.

ANNEXESdES difféRENTES ESSENCES d’ARBRES

VALEUR éCoLoGiqUE

PLANTéES SUR LA CoMMUNE

Charme commun pyramidaltilleul argenté

Chêne pédonculé

Frêne commun

hêtre commun

bouleau verruqueux

Merisier

espèce valeur*hêtre commun FortePrunus sp. ForteMalus sp. ForteCharme commun pyramidal Forte

tilleul argenté ForteFrêne commun ForteChêne pédonculé Fortebouleau verruqueux ForteMerisier FortePin parasol MoyenneErable sycomore pourpre MoyenneErable plane Moyennetilleul à grande feuille MoyennePlatane commun MoyenneChêne vert MoyenneCerisier à fleur Moyennearbre de Judée MoyennePoirier d’ornement MoyenneCerisier à grappes Moyennearbre aux 40 écus Faiblemarronnier à fleur rouge FaiblePeuplier de simon FaibleCopalme d’amérique FaibleMurier platane FaibleCyprès d’Italie Faiblelilas des Indes FaibleFrêne à fleurs FaibleMagnolia à grandes fleurs Faible

Paulownia tomenteux FaibleMarronnier d’Inde Faiblenoyer d’amérique FaibleCyprès de leyland FaibleCyprès de Provence FaiblePommier du Japon Faible

espèce valeur*Cèdre du liban Faiblesavonnier Faibleorme résistant FaibleChêne des marais FaibleErable de David FaibleFévier d’amérique FaibleCatalpa de Caroline FaibleMicocoulier de Provence Faibletulipier de virginie FaiblePin noir d’autriche FaiblePalmier FaibleErable negundo Envahissanterobinier faux acacia EnvahissanteCerisier tardif Envahissante

B


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- les Pics : ils se nourrissent des insectes présents sous l’écorce des pins. Aux espèces communes comme le Pic vert (Pic viridis), peuvent s’ajouter des espèces plus patrimoniales comme le Pic noir (dryocopus martius) et le Torcol fourmilier (Jynx torquilla),- l’Engoulevent d’Europe (Caprimulgus europeaeus), oiseau insectivore affectionnant les secteurs de lisières forestières où il s’alimente,- les passereaux : deux espèces patrimoniales sont potentiellement présentes sur le site, notamment au niveau des secteurs ouverts à semi-ouverts de landes, la Fauvette pitchou (Sylvia undata), l’Alouette lulu (Lullula arborea),- les rapaces : le Circaète Jean-Le-Blanc (Circaetus gallicus), se nourrissant principalement de serpents et de lézards, potentiellement présent au sein des vieux massifs forestiers, mais également la Buse variable (Buteo buteo), le milan noir (Milvus migrans) et le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)

Liste d'espèces Avifaune

Nom vernaculaire Nom scientifique

Liste rouge des oiseaux nicheurs de

France métropolitaine

Liste rouge mondiale de

l'IUCN

Nationale (Article)

Convention de Bonn sur les espèces migratrices (Annexe)

Convention de Berne (Annexe)

Directive Oiseaux (Annexe)

Alouette lulu Lullula arborea LC LC Article 3 - III IBuse variable Buteo buteo LC LC Article 3 II III -

Circaète Jean-Le-Blanc Circaetus gallicus LC LC Article 3 - III IEngoulevent d'Europe Caprimulgus europaeus LC LC Article 3 - II I

Faucon crécerelle Falco tinnunculus VU LC Article 3 II III -Fauvette pitchou Sylvia undata LC NT Article 3 II II I

Milan noir Milvus migrans LC LC Article 3 II III IPic noir Dryocopus martius LC LC Article 3 - III IPic vert Picus viridis LC LC Article 3 - II -

Torcol fourmilier Jynx torquilla NT LC Article 3 - II -

Protection

ANNEXESoiSEAUX REMARqUABLES

EXEMPLES d’

PRéSENTS oU PoTENTiELLEMENT PRéSENTS dANS LES BoiSEMENTS oU EN LiSièRE

le tableau suivant présente les statut de protection de ces différentes espèces :

Fauvette pitchoubuse variable Circaète Jean-le-blanc Faucon crécerelle Pic vert torcol fourmilier Pic noir

Milan noir

alouette lulu

Engoulevent d’Europe

C


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ANNEXES ECoLoGiqUESiNVENTAiRESd


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ANNEXES ECoLoGiqUESiNVENTAiRES

Zone 5

Cet habitat est fortement dégradé par la présence d’espèces allogènes envahissantes (Erable négundo, robinier Faux-acacia). Toutefois, sa situation en zone urbaine et la strate herbacée très diversifiée en font un milieu refuge important. Une avifaune très diversifiée a notamment été constatée.

Flore

Boisement à Erable négundo, Robinier Faux-Acacia et Chêne pédonculé

Erable négundo acer negundo robinier Faux-acacia robinia pseudoacacia Chêne pédonculé Quercus robur

En sous bois

ortie dioïque urtica dioica silène dioïque silene dioica sureau hièble sambucus ebulus ronce rubus sp. herbe à robert Geranium robertianum Gaillet gratteron Galium aparine avoine avena sp.

Avifaune

rouge gorge familier Mésange bleue Mésange charbonnière Merle Moineau domestique Pie bavarde tourterelle turque Pic vert hypolais polyglotte Grimpereau des jardins troglodyte mignon geai des chênes Fauvette à tête noire Gobemouche gris Verdier d'Europe

ajonc nain ulex minorajonc d’Europe ulex europaeus saule roux salix atrocinerea Chêne pédonculé Quercus roburCallune Calluna vulgaris brande Erica scoparia Fougère aigle Pteridium aquilinum

Avifaune

tarier pâtre rossignol Pigeon hypolais polyglotte Milan noir (espèce protégée d’intérêt communautaire) Pouillot véloce

Reptiles et batraciens

lézard des murailles

Entomofaune

Crocothemis écarlate Damier de la succise (espèce protégée d’intérêt communautaire) Cuivré fuligineux

Zone 3

Il s’agit d’une prairie humide pâturée. le surpâturage constaté au moment de la visite de terrain (mai 2011) n’a pas permis d’identifier une flore diversifiée. néanmoins, ce type d’habitat, en raison de la diversité et de la rareté des espèces floristiques et faunistiques qu’il peut accueillir, possède un intérêt écologique fort.

Flore

Prairie humide pâturée

Silène fleur de coucou Silene flos-cuculi Flouve odorante anthoxanthum odorathum Jonc sp Juncus sp. Potentille dressée Potentilla erecta laiche sp. Carex sp.

Avifaune

Etourneau sansonnet Pie bavarde Pigeon ramier Corneille noire

Zone 4

Il s’agit d’une prairie mésophile pâturée. le surpâturage constaté au moment de la visite de terrain (mai 2011) n’ont pas permis d’identifier une flore diversifiée. Ce type de prairie, plus courant que les prairies humides, possèdent un intérêt écologique moyen à fort.

Flore

Prairie mésophile pâturée

Zone 1

le site se trouve dans un bon état de conservation. on constate l’absence d’espèces allogènes et/ou envahissantes.les enjeux environnementaux sont forts compte tenu de la localisation à proximité de milieux urbanisés.

Flore

Boisement de bouleaux verruqueux et Chèvrefeuille des bois

Poirier sauvage Pyrus piraster Molinie bleue Molinia caerulea bourdaine Frangula dodonei Jonc diffus Juncus effusus Canche flexueuse deschampsia flexuosa tremble Populus tremula Chêne pédonculé Quercur robur houx Ilex aquifolium mélique uniflore melica uniflora bouleau verruqueux betula verrucosa Chèvrefeuille des bois lonicera peryclimenum

Au cœur de ce boisement, on rencontre une clairière formant une prairie humide à scirpe et baldellie fausse renoncule. Celle-ci est entourée d’une ceinture de Landes à molinie.

Avifaune

Pouillot véloce troglodytes mignon Mésange charbonnière rossignol philomèle Coucou gris rouge gorge Pigeon ramier Pouillot de bonelli

Reptiles et batraciens

lézard des murailles Grenouille agile triton palmé

Mammifère

Fécès de Marte ou de fouine

Zone 2

il s’agit d’une mosaïque de lande à molinie, fourré à brande et boisement pionnier de bouleaux, ajoncs nains et chênes. Cette zone humide possède un enjeu environnemental fort. Elle est notamment susceptible d’accueillir la Fauvette pitchou (avifaune d’intérêt communautaire) et le Fadet des Laîche (papillon d’intérêt communautaire).

Flore

Fourré humide prè-forestier à Brande, Molinie et Pin maritime

bruyère à quatre angles Erica tetralix

Potentielle dressée Potentilla erecta Cirse des champs Cirsium arvense achillée millefeuille achillea millefolium

Avifaune

buse variable Pie bavarde geai des chênes Pigeon ramier Corneille noire

Entomofaune

Cuivré fuligineux


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ANNEXES dE LA PoPULATioNCoNTRiBUTioNS à LA CHARTE

un constat

la commune de Mérignac offre un cadre de vie agréable à ses habitants. néanmoins, face à l’étalement urbain, la déprise agricole, la pression foncière, ... la commune voit la qualité de son cadre de vie se dégrader et perdre son identité de ville «verte».

dans le cadre de l’élaboration de la charte paysagère de mérignac, une procédure de concertation des habitants et des acteurs du territoire a été lancée afin de recueillir leur ressenti et leurs avis, suivant différentes thématiques de lecture.

le but de cette procédure était d’impliquer les habitants dans l’élaboration de cette charte et donc de participer à l’avenir de leur territoire.

De cette concertation est ressorti à la fois une analyse de dysfonctionnements actuels et des attentes fortes de la part des habitants par rapport au cadre de vie mérignacais.

La vision de meriGnaC des habitants

mots - CLes issus des Contributions

des éléments identitaires

Mérignac présente des éléments qui sont le fondement de son identité :

- les forêts de chênes et de pins qui la recouvrent en partie- les domaines viticoles- les espaces de «nature» en ville

des attentes

Les habitants ont formulé des attentes, à la fois par rapport à l’existant mais également par rapport à l’avenir de la commune : préserver le cadre de vie des mérignacais, renforcer la présence de la nature en ville, créer des lieux de mixité et de lien social (jardins familiaux par exemple), créer un réseau de cheminements piétonniers, préserver les espaces naturels de la commune.

UN CAdRE dE ViE MENACé ETALEMENT URBAiN PoUMoN VERTdENSifiCATioN URBAiNE

idENTiTé VéGéTALELA NATURE EN ViLLECHEMiNEMENTS doUX

Parc du Château

vignobles en hiver

vignobles en automnele pin de la Glacière (aujourd’hui disparu) Chemin des Dogues Prairie de Cipolli

terrains de Cipolli Jardins familiaux de Mérignac (beaudésert)Jardins familiaux de Mérignac (beaudésert) Espace naturel rue du Général de Castelnau

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ANNEXES3 JARdiNS PARTiCULiERS

iLLUSTRATioNS

à MéRiGNAC


Ce type d’habitat pavillonnaire se révèle d’un aspect très minéral et compact depuis la rue. Mais chaque habitation possède en réalité une petite parcelle de terrain en arrière cour. Ces jardins, peu visibles, ont un faible impact paysager mais constitue néanmoins un atout social pour l’habitant, dans un cadre très urbanisé.

La faible taille de ces jardins limite la diversité des habitats et donc leur intérêt écologique. de manière générale, leur composition se résume à un carré de pelouse, un ou deux arbres fruitiers ou quelques massifs de fleurs ou d’arbustes ornementaux. Toutefois, la multiplicité des petits jardins crée un réseau intéressant pour les insectes pollinisateurs et les passereaux qui trouvent dans ces milieux, refuge, chaleur et nourriture toute l’année. En revanche, ils s’avèrent inaccessibles pour la petite faune terrestre, l’avifaune inféodée aux grands espaces, et nombreux insectes qui ne peuvent y accomplir l’ensemble de leur cycle de développement.

qUARTiER dE LA GLACiERERUE dE L’iNdUSTRiE

depuis la rue, un jardin peu visible : quelques plantations, une haie monospécifique

En arrière cour, un jardin qui se dévoile : massifs, arbres fruitiers, plantations...

f


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iLLUSTRATioNS

à MéRiGNAC


Perception du jardin depuis la rue

le jardin devant la maison Présence d’arbres majestueux

le jardin à l’arrière de la maison haies monospécifiques en façade

qUARTiER dU CHEMiN LoNGRUE dU CLoS dU PiN VERT

Ces jardins privés ont une plus grande influence sur le paysage puisqu’ils s’inscrivent dans un tissu urbain moins dense. du fait de leur végétation, ils ont un impact visuel fort. Les jardins sont notamment visibles depuis la rue et la présence d’arbres de taille adulte renforce leur lisibilité.

La taille plus importante des jardins (souvent supérieure à 200 m²) donne la possibilité de présenter une multitude de micro-habitats au sein d’une même parcelle. on peut ainsi y trouver des zones enherbées, de nombreux arbres fruitiers et d’ornement, des massifs fleuris, un point d’eau (bassin, mare), un potager. Certains habitants disposent également des mangeoires et des cabanes à oiseaux, des abris à insectes etc. de plus, la taille de ces jardins favorise l’installation de divers aménagements qui permettent de limiter l’impact de l’urbanisation sur l’environnement : composteur, récupérateur d’eau, arrosage automatique par « goutte à goutte » etc.

Cette diversité favorise la présence d’une faune nombreuse et variée eu sein de secteurs fortement urbanisés.

Toutefois, on constate une importante hétérogénéité dans la qualité environnementale des jardins. Ainsi, les simples parcelles enherbées, entourées de haies monospécifiques sont encore très présentes voir omniprésentes dans certains quartiers.


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iLLUSTRATioNS

à MéRiGNACCes habitations se situent au cœur ou en périphérie immédiate de milieux naturels (bocage, boisement). Les jardins, souvent de grandes superficies, s’inscrivent dans l’environnement naturel immédiat des boisements dominés par les chênes et les pins. Au niveau des habitations les plus isolées, la limite entre milieu naturel et jardin privé est parfois confuse. Concernant leur composition, les jardins intègrent des arbres existants, utilisent des espèces locales (entre autres) et privilégient l’aspect naturel (massifs composites, prédominances des courbes...), reprenant les caractéristiques du jardin anglais. ils favorisent également des méthodes de gestion douces : paillage au pied des massifs, compostage des déchets... .

C’est au sein de ce type de jardin que les interactions faunistiques et floristiques entre milieux naturels et jardins privés sont les plus importantes. Cette situation peut induire des incidences environnementales positives et négatives :

- Cette interaction entre le milieu naturel et le jardin privé participe à la sensibilisation des habitants à l’environnement. de plus, elle démontre, dans certains cas, la possibilité d’une cohabitation harmonieuse et respectueuse entre une urbanisation raisonnée et les milieux naturels.

- En revanche, ces habitations diffuses peuvent être perçues comme un mitage des milieux naturels. En effet, elles rompent la continuité de ces grands espaces sur lesquels elles gagnent peu à peu du terrain. les incidences négatives sont d’autant plus importantes dans le cas de la création d’habitat pavillonnaire (caractérisé par des espaces hétérogènes avec une forte présence de pelouse et haies monospécifiques). Enfin, ces jardins sont souvent la porte d’entrée aux espèces floristiques (mais également faunistiques) invasives dans l’environnement.


Arbres anciens préexistants (pin et chêne)

Paillage au pied des massifs

Des massifs hétérogènes et en courbes

qUARTiER dE BEUTRERUE dU MERLE

le jardin privilégie la combinaison de plusieurs strates (arborée, arbustive et herbacée) ainsi que de nombreuses espèces florifères.

Les limites du jardins sont définies par des haies composites et denses favorisant la présence d’une biodiversité et l’insertion dans le paysage environnant.

Documents

ConstruIsons ENSEMBLE paysagère Mérignac... · ConstruIrE lE PaysaGE DE DEMaIn FavorIsEr la bIoDIvErsItE sur lE tErrItoIrE. le document ci-après est le résultat des investigations