Consultez le livret « Nos idées pour les Pennes-Mirabeau

SommaireÉdito.........................................................................................................................page 3Développement durable : topo....................................................................pages 4 et 5La démarche de la ville ....................................................................................pages 6 et 7Témoignages sur la participation ................................................................pages 8 et 9Témoignages des agents de la mairie ........................................................pages 10 et 11Présentation des 6 axes / légende du code couleur...........................page 12Axe 1 «Se déplacer autrement» ....................................................................page 13 Diagnostic......................................................................................page 14 Focus, actions n°1 et n°2 ...........................................................page 15 Les autres actions.......................................................................pages 16 et 17 Ça s’est passé ailleurs................................................................page 18Axe 2 «Préserver les ressources»..................................................................page 19 Diagnostic......................................................................................page 20 Focus, action n°7 .........................................................................page 21 Les autres actions.......................................................................pages 22 et 23 Ça s’est passé ailleurs................................................................page 24Axe 3 «Organiser l’habitat autrement»......................................................page 25 Diagnostic......................................................................................page 26 Focus, action n°20 ......................................................................page 27 Les autres actions.......................................................................pages 28 et 29 Ça s’est passé ailleurs................................................................page 30Axe 4 «Favoriser le vivre ensemble»...........................................................page 31 Diagnostic......................................................................................page 32 Focus, actions n°28, n°29 et n°32...........................................page 33 Les autres actions.......................................................................pages 34 et 35 Ça s’est passé ailleurs................................................................page 36Axe 5 «Construire une économie plus verte et plus solidaire».......page 37 Diagnostic......................................................................................page 38 Focus, action n°36.......................................................................page 38 Les autres actions.......................................................................pages 39 et 40 Ça s’est passé ailleurs................................................................page 42Axe 6 «Devenir une collectivité exemplaire».........................................page 43 Diagnostic......................................................................................page 44 Focus, actions n°40 et n°42.....................................................page 44 Les autres actions.......................................................................pages 45 et 46 Ça s’est passé ailleurs................................................................page 48Quizz humoristique sur le développement durable............................pages 50 et 51

Édito

uelle terre allons-nous laisser à nos petits-enfants? Cette question doit être prise encompte par chacune et chacun d’entre nous dans

notre vie quotidienne. Il n'y a qu'à regarder l'actualitéclimatique qui bouleverse notre planète pour comprendrequ'un changement est effectivement à l'œuvre. Notrecommune n'est jamais restée inactive dans ce domaine,notamment en protégeant ses espaces naturels et je tiens àrappeler le combat de 20 ans qui a permis de préserver laforêt des Barnouins. Aujourd’hui, grâce à notre PLU (PlanLocal d’Urbanisme), 50% de notre territoire est protégé. CePLU est aussi le garant d’une ville à dimension humaine quilimite sa population autour de 25000 habitants. Cependant, ilnous faut aller encore plus loin. Nous devons construireensemble une ville véritablement durable.En 2008, vous m’avez élu sur un programme dans lequelfigurait l'élaboration d'un Agenda 21. À l’issue d’une vasteconcertation publique et lors de nombreux ateliers, vous avezexposé vos priorités en matière d’exemplaritéenvironnementale, de solidarité et de développement.Ensemble, nous avons défini 47 actions majeures àentreprendre en faveur de ce développement durable. Ces actions sont formalisées dans ce livret que j’ai la fierté devous présenter au nom de tous les élus de notre équipe. Cespages expliquent ce que nous devons faire, nous municipalité,ce que nous allons demander à nos agents, et bien sûr ce quenous vous incitons à faire. Car ce n'est qu'ensemble que nouspourrons apporter notre pierre à l'édifice qui permettra, nousl'espérons, de préserver notre planète.

Michel AmielMaire des Pennes-Mirabeau

Q

L’AGENDA 21 PENNOIS 3

Protéger notre ville,c'est protéger notre terre

4 L’AGENDA 21 PENNOIS 5L’AGENDA 21 PENNOIS

e développe-ment durable ousoutenable fait

l’objet d’une définition un brin tech-nocratique et obscure, si elle n’estpas éclairée par des informationsconcrètes sur les crises environne-mentale, sociale et économique. Ilprend, en effet, tout son sens à lalumière de la situation planétaireet du contexte local, qui parle à cha-cun de ses habitants. «Le dévelop-pement durable est un développe-ment qui répond aux besoins duprésent sans compromettre la ca-pacité des générations futures à ré-pondre aux leurs», dit la définitiontirée du rapport Brundtland datantde 1987. Ce rapport commandé en1983, par l’Organisation des Na-tions Unies en réponse aux étudesrévélant pour la première fois ladangerosité d’un réchauffement cli-matique en cours, a permis de dé-finir un programme de coopérationinternationale pour faire face à lasituation mise en exergue par le

GIEC (Groupe d'Experts Intergou-vernemental sur l'Évolution du Cli-mat). L’un de ces outils est l’Agenda21 qui s’applique autant à des po-litiques publiques qu’à des struc-tures diverses et variées. L’Agenda21 est une démarche qui a émergélors du Sommet de la Terre à Rioen 1992 et a été adoptée depuispar de nombreuses villes sur cetteplanète. Cet exercice vise à définiravec la population et l’ensembledes partenaires, une politique en-vironnementale, sociale, écono-mique à long terme afin de limiterle réchauffement climatique et sesconséquences, tout en favorisantl’épanouissement des personnes.Le GIEC annonçait cette année unetendance à l'augmentation des tem-pératures de 3,5°C à 5°C à l'horizon2100. Elévation du niveau desmers, perte de biodiversité, limita-tion des ressources, instabilité cli-matique, les conséquences annon-cées sont fort inquiétantes. À lalumière de ces enjeux, sur un terri-

toire qui n’échappera pas à l’aug-mentation des températures et quisubit déjà des pressions environne-mentales fortes, la municipalité adécidé de s’engager dans unAgenda 21 territorial, aidé en celapar l’Agence Régionale Pour l’En-vironnement (ARPE). Après un étatdes lieux de la situation locale, laproduction avec les habitants d’unestratégie et d’un programme d’ac-tions, l’Agenda 21 des Pennes-Mi-rabeau va entrer dans sa phaseopérationnelle. Ce document en ré-vèle la feuille de route, la méthodeet l’ensemble des actions prévues.Ces informations sont aussi re-layées sur le blog réalisé par la mai-rie à cet effet : http://agenda21.les-pennes.fr/. L’Agenda 21 est unedémarche évolutive qui doit senourrir, chemin faisant, des retoursd’expérience et d’idées nouvellesen faveur du bien collectif. Vousêtes donc invités à émettre vos opi-nions et partager vos initiatives. Nevous en privez pas !

L

Ce document est consacré à l’Agenda 21 des Pennes-Mirabeau. Il présentele programme d’actions construit avec les habitants et l’ensemble desacteurs du territoire, en faveur d’un développement durable.

Développement durable : topo

Ces photos de Yann Arthus-Bertrand ont été présentées aux Pennes-Mirabeaulors du forum des associations de 2011 dans le cadre d’une exposition

mise à disposition par l’ARPE PACA.

L'empreinte écologique est uneévaluation de la pression environ-nementale de l'homme sur la na-ture. C'est une mesure qui calculela surface productive nécessaireà une population pour répondreà sa consommation de ressources

et à ses besoins d'absorption dedéchets. Un Français a besoin de4,6 hectares pour maintenir sonniveau de vie. Si tout le mondeconsommait autant, il faudraitdisposer de 2,5 planètes. Mais cesont les Etats-Unis qui détiennent

le record avec 9,4 hectares par ha-bitant. Depuis les années 1980, leshumains consomment plus de res-sources que la planète ne peut enfournir, c’est de ce constat qu’estnée la notion d’un «développe-ment durable».

L’empreinte écologique


La démarche de la Ville...

Pourquoi la démarche Agenda 21est essentielle?L’inaction dans ce domaine coûteraitcher en termes sociaux, environne-mentaux et financiers. Quand on ob-serve par exemple que 76% des trajetsse font en voiture, qu’adviendra-t-ildes personnes pour qui l’augmenta-tion du prix de l’essence commenceraà limiter les possibilités de déplace-ment? On pourrait aussi parler de lafracture énergétique qui touche 13%

des Français. Il faut anticiper lesrisques et l’Agenda 21 est là pour ça.Qu’est-ce qui vous a motivée dansce projet ?On a pu d'abord recenser ce quel’on avait mis en place et c’est ré-jouissant de se rendre compte quel’on fait déjà pas mal de choses. Il ya un socle d’actions qui vont dansle sens d’un développement dura-ble. Ensuite le volet concertationde l’Agenda 21, qui associe les habi-tants et les différents acteurs, m’avraiment passionnée. C’est un grandpas vers la modernité et les nou-veaux modes de gouvernance.

Quel sera votre rôle désormais?Je serai là en priorité pour accom-pagner la mise en œuvre des diffé-rentes actions présentées dans celivret. Je suis une personne res-source pour les services mais aussipour les associations ou les habi-tants qui veulent participer oumonter des projets dans le champdu développement durable. Monrôle sera aussi de maintenir le dia-logue avec la population car unAgenda 21 évolue dans le temps etla concertation doit accompagnercette évolution.

Claire Baillon référente Agenda 21à la Ville des Pennes-Mirabeau

Pourquoi avoir lancé cette dé-marche ?Michel Amiel souhaitait qu'aucours de son deuxième mandat,l’Agenda 21 et donc le développe-ment durable soient au cœur detoutes les décisions, à court et longterme afin de léguer une ville dansle meilleur des états à nos enfants.Un projet tel que Pallières en estun exemple.

Êtes-vous satisfaite du déroule-ment du projet et de l'implicationdes Pennois ?Lorsqu'on est dans l'action, on ai-merait toujours que ça avance plusvite, mais quand on regarde dansle rétroviseur, on constate que l'ona réalisé beaucoup de choses : réu-nions et ateliers avec la populationet le personnel municipal, sémi-naire pour les élus, travail avecl'économe de flux... Les Pennois qui se sont impliquésm'ont impressionnée par la qualitéde leurs propositions et leurconstance.

Êtes-vous confiante dans l'avenir ?Oui, car ce document n'est pas unefin, loin s'en faut. Il n'est pas ques-tion de dire «on pourrait faire ça»,mais «on va faire ça».C'est pour cette raison que nousavons créé un comité de suivi etd'évaluation des actions. Finale-ment, pendant plus de trois ansnous étions dans la préparation,désormais nous allons vraimentêtre dans l'action.

Nathalie Fabre-Montonconseillère municipale déléguée à l’Agenda 21

28 avril 2009La Ville adhère auréseau régional«Territoires dura-bles».

janvier 2010La ville s'associe à un cabinet

d'études spécialisé pour l'aiderà rédiger son Agenda 21.

mars-avril 2010Première réunion de

travail avec les élus etles directeurs des

services municipaux.juin 2011

Vote du diagnosticpar le CM.

Diagnosticmars 2010 à juin 2011Le cabinet d'études réalise un état des lieux eninterrogeant les acteurs du territoire.

novembre 2010Diffusion d'un ques-tionnaire aux agents

municipaux.

1er février 2011Séminaire d'élus pourpartager le diagnostic.

9 mars 2011Partage du diagnosticavec un groupe de 30agents.

Stratégiejuin à sept. 2011Au regard du diagnostic,les élus définissent desaxes stratégiques.

septembre 2011Un groupe de 30agents propose aumaire des actions àmener en interne.

Programme d’actionsseptembre 2011 à novembre 2012Les agents municipaux et les Pennois proposentdes actions. Les élus et les services en étudientla faisabilité et définissent les priorités.

décembre 2012Vote du programmed'actions par le CM.

oct. - nov. 2011Des Pennois proposentplus de 100 actions lorsde trois ateliers auChalet Frédéric Mistral.

2010 2011 20122009 2013

Lancementavril 2009 à mars 2010Le maire et le conseil municipal (CM) décident des’engager dans la démarche.

septembre 2011Vote de la stratégiepar le CM.

septembre 2010Diffusion d'un ques-

tionnaire aux Pennois.

5 avril 2011Réunion publique departage du diagnosticavec les habitants.


Témoignages sur la participation

Marie-OdileJolimaître«J'habite dans le quartierdes Cadeneaux depuis unevingtaine d'années etlorsque j'ai eu connais-sance de cette démarche,j'ai vite été convaincue deson utilité. J’ai logique-

ment eu envie de m'impliquer. Après avoir as-sisté à la réunion publique d’avril 2011 qui pré-sentait les objectifs et l'intérêt d'undéveloppement durable sur notre commune,je me suis sentie encore plus concernée. C'estpourquoi j'ai participé avec entrain aux diffé-rents ateliers qui ont suivi. Le respect de l'en-vironnement est primordial !Aussi, je tiens à remercier le maire pour l'en-gagement de la ville des Pennes-Mirabeau danscette démarche et pour avoir permis aux ci-toyens de s'exprimer, grâce aussi à l'équipe dy-namique des animatrices de l’Agenda 21. Pourautant, même si je suis confiante pour le futurdes actions, je resterai vigilante car il ne fautpas que cette démarche demeure une vitrine.Elle doit se concrétiser».

AlainGuglielmetti«Résidant aux Cardelinesdepuis plus de sept ans eten tant que paysagiste-ur-baniste, je suis naturelle-ment intéressé par la vie dema commune et par lesquestions qui tournent au-tour du développement

durable. J'ai souhaité m'impliquer dans cettedémarche car il n'est pas si fréquent que l'avisde la population soit sollicité. J'ai donc lu lediagnostic dans son entier, proposé des ajuste-ments et assisté à plusieurs rencontres pu-bliques.Personnellement, je trouve dommage quel’Agenda 21 soit engagé après le PLU car cer-taines exigences doivent être transcrites dansce document de planification.Dans le plan d'actions élaboré, j'ai retrouvé despropositions formulées dans les ateliers. Il restecependant nécessaire de prioriser les actions,de les suivre et de les évaluer au regard desquestions soulevées. Il est clair que l'on nepourra pas tout faire en même temps mais pourmoi, l'important est que l'on n'en reste pas àdes vœux pieux».

«Il reste nécessaire de prioriserles actions, de les suivre et de

les évaluer au regard desquestions soulevées».

Alain Guglielmetti

«Je resterai vigilante car il nefaut pas que cette démarchedemeure une vitrine. Elle doit

se concrétiser».Marie-Odile Jolimaître

Mettre en place un développement durable implique d'associer lapopulation à tous les niveaux. Aux Pennes-Mirabeau, les habitants ont pus'exprimer sur l'état des lieux de la commune lors d'une réunion publiqueen avril 2011 et ont pu proposer des actions d'amélioration lors de troisateliers. Deux habitants témoignent.

Témoignages des agents de la mairie

GenevièveFromentinéducatriceà la halte-garderieLa Petite Farandole«Je me suis investie pourdeux raisons principales : masensibilité aux questions de

développement durable et l'envie de travailleravec d'autres services de la Ville. J'ai trouvé lesateliers très intéressants et utiles car très concrets.Par ailleurs, il est rassurant de se rendre comptequ'on n'est pas seule à penser à la protection del'environnement.Je me suis engagée également pour une repré-sentation théâtrale autour de l’Agenda 21 car j'aiété tentée par l'originalité de l'initiative et miseen confiance par Claire Baillon.Désormais, le plus important commence, à savoirla mise en pratique des actions, car il est indis-pensable que les engagements soient tenus».

Les agents des services techniques peu-vent trier leur papier, cette initiative avocation à être généralisée dans tousles services.

Le service des espaces verts économise l'eau, par exemple en recouvrant les massifs debroyat végétal, ce qui retient l'humidité et nourrit le sol.

L'usage des produits d'entretien a étérationalisé : des doseurs distribuent lajuste quantité d'un produit plus respec-tueux de l'environnement.La part des produits bios dans les repas proposés aux enfants à la cantine va être augmentée.

Via des saynètes humoristiques, quatre agents ont illustré à leurs collègues et aux élus ce que sera le développement durable aux Pennes-Mirabeau.

Pourquoi avez-vous souhaité que lepersonnel municipal s'implique dansl’Agenda 21?Nous demandons des efforts auxadministrés, il était donc logiqueque nous-mêmes soyons exem-plaires dans notre implication. C'estpourquoi dès le lancement de la dé-marche, nous avons souhaité queles agents se l'approprient, en orga-nisant des réunions d'informationafin de susciter l'adhésion.

Justement, cette adhésion a-t-elleeu lieu ?Immédiatement, de nombreuxagents du service des Espaces vertsont souhaité s'investir mais aussidu secteur de la petite enfance,des centres aérés. Au bout ducompte, ceux qui ont participé auxateliers et ont fait des proposi-tions, venaient quasiment de tousles services. Et cela a des retom-bées sur l'ensemble du personnelqui se dit prêt par exemple à mieuxgérer ses déchets. L'informations'est donc diffusée et se diffuse.

Vous semblez très attaché à cedocument destiné à la popula-tion.Tout à fait. On est ainsi très prag-matique. Il était important de ré-pertorier les actions et de les pla-cer dans le temps. C'est commecela que nous pourrons arriver aubout de cette démarche. L'écritfacilite la lisibilité des actions.Pour autant, celles-ci ne sont pasfigées, elles pourront être misesen cause afin d'être améliorées.L'essentiel est qu'elles soient réa-lisées.

Jean-Marc Hernandez,directeur général des servicesde la Ville des Pennes-Mirabeau

Guy Lagiercoordonnateurtechniqueau servicedes Espaces verts«Depuis que je suis enfant, jesuis sensible à l'environne-ment. Je ne comprenais pas,

par exemple, pourquoi jetait-on autant de déchets.Et ce n'est sûrement pas un hasard si ma vie pro-fessionnelle s'est orientée vers les espaces verts.M'impliquer dans l’Agenda 21 était logique car ils'agit d'une démarche qui va dans le bon sens. J'aiessayé d'apporter mon énergie et mon expériencedu terrain. J'ai notamment profité des ateliers etdes réunions pour insister sur les dangers du dés-herbant et sur les bienfaits du fauchage tardif.L’Agenda 21 est une belle opportunité pour tou-cher le plus grand nombre, en matière de déve-loppement durable, à la condition d'être clairdans les explications».

L’AGENDA 21 PENNOIS 11L’AGENDA 21 PENNOIS10


Axe 1 :Se déplacer autrementl’Agenda 21 des Pennes-Mirabeau permet

de répondre à un certain nombred'enjeux identifiés comme prioritaires.Les élus se sont réunis pour définir unestratégie en se posant cette question :quelle ville voulons-nous dans 20 ans ?Leur réponse : une ville où l'on peut sedéplacer, habiter, travailler, se promener,vivre ensemble, participer à la viedémocratique, tout en limitant lesdéchets, les consommations d'énergie etd'eau, l'urbanisation, les nuisancessonores et la pollution. De cette visionà long terme ont été extraits six axesstratégiques qui constituent la colonnevertébrale du développement durablede la commune :

Code couleur des six axes :

Se déplacer autrement

Préserver les ressources

Organiser l’habitatautrement

Favoriser le vivreensemble

Construire une éco-nomie plus verte etplus solidaire

Devenir une collecti-vité exemplaire

Diagnostic

La configuration de la ville des Pennes-Mirabeau,constituée de plusieurs centres de vie reliés par desréseaux routiers, sa localisation entre trois grandspôles d’activité et d’emploi rend la voitureomniprésente dans la ville et indispensable pour denombreux Pennois. Le diagnostic mené dans le cadrede l’élaboration de l’Agenda 21 a révélé quel’automobile est utilisée dans 76% des déplacements.Les conséquences sont dommageables à plus d’untitre, comme l’ont exprimé de nombreux administrésdans les enquêtes et rencontres qui ont jalonnél’élaboration de cette démarche. Pollution de l’air,paysages dégradés par des équipements routiersimportants, bruit, embouteillages, stress, accidents ;nombreux sont ceux qui déplorent cette situation.La problématique est complexe, au regard descaractéristiques du territoire : frein à l’usage du vélode par la morphologie du territoire, urbanisationéclatée, absence de desserte en train ou de tramway,

réseau de bus peu attractif... Dans le cadre de sonAgenda 21 et pour répondre aux préoccupations deses administrés, la municipalité a décidé de faire dela mobilité son premier axe d’intervention.L’amélioration des transports constitue, en effet, unenjeu majeur pour l’environnement, le budget desménages et la qualité de vie des individus.Enrichir l’offre de transport collectif, redonner saplace au piéton, diminuer l’impact de la voiture ;autant d’objectifs que s’est fixé la commune desPennes-Mirabeau. Ces objectifs se déclinent à travers six actions à meneravec les partenaires du territoire et les AutoritésOrganisatrices de Transport : Conseil général (CG 13),SMITEEB (Bus de l’Étang), Communauté du Pays d’Aix(CPA).Découvrez le contenu de ces actions pages 15, 16et 17.

En quelques chiffres...uand on est Pennois,l'utilisation de la voi-ture semble être iné-vitable. D'autant quemalgré une amélio-

ration en termes de fréquence debus et de transport à la demande,il reste beaucoup à faire, en parti-culier au niveau des correspon-dances entre Aix et Marseille ou dela desserte de l'Hôpital Nord. Sansparler de la perspective d'une gareSNCF à Plan-de-Campagne qui pa-raît encore bien lointaine...C'est pourquoi, afin qu'inévitablene rime pas avec inéluctable, letransport en commun doit être la

priorité pour aujourd'hui et de-main. Mais que peut faire la Villedes Pennes-Mirabeau quand on saitque les communes n'ont pas decompétence dans ce domaine?Deux solutions : attendre et espérerou soutenir les bonnes initiatives.C'est évidemment la seconde optionqui a été choisie.

Une collabora-tion utile

La commune compte ainsi collabo-rer étroitement à l'étude de restruc-turation que mène le SMITEEB.L'objectif est de redéployer, durantcette année 2013, les lignes ou ser-vices peu fréquentés pour concen-trer les bus sur les zones très peu-plées avec une offre de qualitéaméliorée (bus rapides, fréquents,accessibles aux personnes à mobi-

lité réduite...). Seconde ambition :développer le transport à la de-mande dans les zones peu denses.Cette amélioration de l'offre passeaussi par l'accompagnement et parla mise en place du Bus à haut ni-veau de services (BHNS), prévu pour2015. Ce projet, élaboré par le SMI-TEEB dans le cadre du Grenelle 2,concerne 34000 habitants sur l'axeMarignane-Saint-Victoret-Vitrolles-Les Pennes-Mirabeau. Il permettrades liaisons mieux gérées avec descorrespondances sur une ligne per-formante (rapidité, régularité, fré-quence) grâce à un site propre ouune voie dédiée. Ce qui devraitcontribuer à modifier la vision destransports en commun.Dans un premier temps le BHNS, quise rendra jusqu’aux Pennes, desser-vira notamment le futur quartier du-rable de Pallières. Dans un secondtemps, la ligne pourrait être prolon-gée jusqu'à Plan-de-Campagne.

Q

Face à une voiture bien trop présente, le busest une des solutions majeures pour fluidifierle trafic et réduire l'impact du transportroutier sur l'environnement. Encore faut-ilsoutenir son redéploiement.

Focus

• 166 voitures pour 100 ménages,• 5% des déplacements des Pennois se font en transporten commun,• réduire de 4% le nombre de voitures entre Aix etMarseille suffirait à fluidifier la circulation,• 10% de la population est exposée à une mauvaisequalité de l’air.

Place au bus !Action n°1 :

Accompagner leredéploiement destransports en bus surles Pennes-Mirabeau

Action n°2 :Accompagner la mise enplace du Bus à haut niveaude services (BHNS) qui relieles Pennes-Mirabeau àMarignane

L’AGENDA 21 PENNOIS14 L’AGENDA 21 PENNOIS 15

Pourquoi se déplacer autrement?

17L’AGENDA 21 PENNOIS16 L’AGENDA 21 PENNOIS

Les autres actions

Action n°3 :Favoriser la circulationpiétonne et à vélo

Des bandes cyclables vont êtrecréées lors des rénovations de

voirie et des trottoirs vont êtreaménagés, créés ou sécurisésdans un souci d'accessibilité.La ville sera égalementtraversée par un sentier degrande randonnée le GR®2013.

Action n°4 :

Organiser le dispositif«Marchons vers l'école»

Pourquoi ne pas aller à piedà l'école? «Marchons versl'école» ou «Pédibus», c'estl'accompagnement à piedd'un groupe d'enfants d'une même école par des parentsou des grands-parents, qui,à tour de rôle, jouent lesaccompagnateurs. Une sortede bus... sans bus ! Unebonne solution pour luttercontre la pollution, réduireles problèmes destationnement et améliorerla santé de tous.

Action n°5 :

Installer des points decovoiturage et inciter àl'utilisation de ce dispositif

Le projet est de créer desparkings dédiés, comme celaa été fait avenue de Plan-de-

Campagne, et decommuniquer par unesignalétique appropriée et del'information auxautomobilistes. Un siteinternet bien utile pour co-voiturer :www.autoclubaix.com.

Action n°6 :

Constituer un groupe detravail «mobilité» pouraméliorer les pratiques dedéplacement sur lacommune

La Ville souhaite engagerune réflexion avec différentspartenaires (SMITEEB,CG13, CPA, habitants) surles questions liées autransport : pied, vélo, bus,voiture, accessibilité.

Axe 2 :Préserver les ressources


près avoir mis enplace le premier omni-bus, un hippomobile,au début du XIXe siècle,puis le premier tram-

way moderne de l'hexagone en1985, Nantes confirme le carac-tère innovant de son action en ma-tière de transport et de mobilitédouce. La ville vient en effet de

lancer le premier ticket virtuel.L’usager, muni d’un smartphone,peut dorénavant télécharger l’ap-plication de la Société d’ÉconomieMixte des Transport de l’Agglomé-ration Nantaise, outil numériquequi permet d’avoir accès à touteune palette de services destinés àfaciliter l’utilisation des transportsen commun, l’intermodalité

(l’usage combiné de plusieursmodes de transport) et la fluiditédes déplacements.Avec son seul téléphone, on estdésormais en capacité d’acheterses billets à distance, de les com-poster et attester de leur validité.De nombreux services complé-mentaires sont également dispo-nibles.

A

Ça s’est passé ailleurs...

NantesSe déplacer à l’ère numérique

out comme aux Pennes, lacommunauté d’aggloméra-tion du Pays de Saint-Maloa initié, pour les personnesisolées et sans moyen de

déplacement, un système de trans-port à la demande. Mais le principeest un peu différent : il suffit pourcela d’appeler, la veille, le service deréservation afin que l’on vienne vous

chercher en taxi pour vous déposerdans le centre de vie le plus proche.Le tout, pour le prix d’un ticket debus. Un service essentiel pour lemaintien à domicile des personnesâgées par exemple, qui peuventainsi, pour un coût supportable, allerfaire leurs courses ou se rendre chezle médecin sans dépendre de labonne volonté de leur entourage.

T

Saint MaloLe transport de proximitéà la demande

Bientôt chez nous?

Diagnostic

La préservation des ressources naturelles participeà la qualité du cadre de vie reconnue par de nom-breux Pennois, qui qualifient souvent leur com-mune de «ville à la campagne». Mais c’est un enjeupour la commune à d’autres titres : meilleure qua-lité de l’air, réduction des nuisances sonores et ol-factives, limitation des pollutions, baisse desconsommations énergétiques. Le diagnostic réalisémet en lumière les forces et faiblesses du territoireen la matière. Un habitat très énergivore, car da-tant d’avant les premières réglementations ther-miques, certains bâtiments publics vétustes, unsystème d’éclairage public encore traditionnel, une

zone commerciale (Plan-de-Campagne) quiconsomme en électricité autant qu’une ville de36000 habitants ! De même, le territoire est gour-mand en eau, dont 20% est perdue dans le réseauet il subit une forte pression routière qui contribuelargement aux émissions de gaz à effets de serre.Autant de constats qui ont orienté le programmed’actions (à découvrir pages 21, 22 et 23). Mais, ilest aussi important de rappeler les atouts révéléspar cet état des lieux, comme la présence de zonesnaturelles, la prise en compte de l’étalement urbainet les questions de développement durable dansle nouveau Plan local d’urbanisme.

En quelques chiffres...ah oui ! Le jardin, c'estpas forcément très écolo.Ce n'est pas parce qu'onplante des petites fleurs

et qu'on met du vert partout qu'onest un bon élève du développementdurable. Parfois, bien au contraire...On gaspille de l'eau, on plante desessences qui ont plus à voir avec leclimat du Connemara (c'est quelquepart en Irlande, un coin paumé où ilpleut tout le temps à cause de MichelSardou) qu'avec celui qui règne enMéditerranée. On balance les dé-chets verts un peu n'importe où, depréférence à côté de conteneurs àverre, tout en se disant que

quelqu'un finira bien par les ramas-ser. Sans parler des produits plus oumoins nocifs pour la santé qu'onn'hésite pas à utiliser pour avoir deplus belles couleurs encore... Eh bien,un des objectifs de notre Agenda 21,c'est justement de mettre un frein àces pratiques. D'abord pourquoi est-ce important aux Pennes? Parce quepeu ou prou, l'immense majorité desPennois a un jardin, petit ou grand.Alors qu'est-ce qu'on va faire?D'abord se rendre compte qu'une ac-tion de ce type-là peut marcher. Au-jourd'hui 900 familles pennoises ontadopté le composteur individuel.C'est bien! Comme ça marche, on vaencore appuyer là-dessus, en parte-nariat avec la communauté du Paysd'Aix, bien sûr. On va essayer ausside sensibiliser tout le monde enmontrant, dans des zones tests, quel'on peut laisser pousser un peul'herbe folle sans tout de suite lanoyer de pesticides, dans les cime-tières par exemple. Histoire de serendre compte que ce n'est pas sigrave que cela d'avoir quelques

herbes qui poussent un peu sur lestrottoirs. «Ça préserve la biodiver-sité», comme ils disent. Dans letemps, toutes ces herbes, elles pous-saient et ça n’embêtait pas nosgrands-parents pour autant... etmême ils les mangeaient! Et on peutêtre sûr que ça n’embêtera pas nosenfants (qui adorent ramasser toutce qui pousse). Bon, c'est vrai, nouson aime quand le béton et le gou-dron sont bien propres et bien lisses!Alors évidemment pour faire com-prendre à tout le monde que ce n'estpas si terrible, il faudra commencerpar les enfants à l'école... Ensuite, ilfaudra sensibiliser les grands encommuniquant, en faisant des réu-nions, des événements -pourquoipas une journée des plantes ou uneopération pour apprendre à jardinerau naturel?- Bref, il va falloir fairerentrer certaines choses dans la têtede tous. L'objectif : réduire laconsommation d'eau (c'est bien, çarevient moins cher) et empoisonnerun peu moins la terre. On ne sait ja-mais, elle peut servir un jour.

B

Qu'est ce qui est plusnaturel qu'un jardin ?Rien... Sauf qu’à forcede vouloir faire pous-ser de jolies petites

fleurs en les arrosant de pesticides et de jeterses déchets verts n'importe où on finit par ladétruire, la nature... Et on «emboucane» aussison voisin.

Focus

• 1 770 ha sont boisés, soit 50% de la superficie de lacommune en zone naturelle• 211 litres d’eau par habitant et par jour (la moyennenationale est de 160 litres)

Un jardin plus écolo ?Action n°7 :

Sensibiliser les Pennois àdes pratiques de jardinageplus écologiques


Pourquoi préserver les ressources?

Les autres actions

Action n°10 :

Initier une réflexion sur lescritères environnementauxd'attribution de subventionsaux associations

La Ville souhaite réfléchiravec les associations pourrécompenser celles quiagissent dans le sens dudéveloppement durable.

Action n°11 :Sensibiliser les enfantset les jeunesau développement durable

Action n°14 :Sensibiliser les enfantsau risque de feu

La ville va se doter d'unPlan Éducatif Local en2013, qui intégrera ledéveloppement durable.L'objectif est d'améliorer lesconnaissances des enfants,pour augmenter la prise deconscience de tous. Àchaque âge, les enfantsseront sensibilisés, que cesoit en crèche, à l'école ouen centre aéré.

Action n°13 :

Expérimenter le compostagecollectif

900 composteurs individuelsont déjà été distribués sur lacommune. Ainsi, la ville

souhaite soutenir l'initiative de Pennois résidant enhabitat collectif qui veulenteux aussi valoriser leursdéchets organiques.

Action n°16 :

Intégrer les principes dedéveloppement durabledans l'organisation demanifestations

Un événement sportif ouculturel a nécessairementdes impacts négatifs surl'environnement :production de déchets,émissions de CO2 dues autransport, consommation depapier pour les tracts, etc.Des solutions existent pourles réduire : vaisselleréutilisable, toilettes sèches,éco-communication, achatde produits locaux.

Action n°8 :

Rénover l'éclairage publicdans un souci d'économied'énergie

«Éclairer juste», c'est-à-direapporter la bonne lumière,au bon endroit, au bonmoment ; voilà l'objectif decette action déjà largemententamée. Le plan derénovation s'étalera surquatre ans, avec uninvestissement d'au moins300000€ par an, pourgénérer jusqu’à 40%d'économie d'énergie.

Action n°9 :

Inciter les associationsusagères des bâtimentspublics à descomportements plus économes en énergiepar la signature d'unecharte de bonnes pratiques.

Action n°12 :Accompagner lasimplification du trides déchets ménagers.Depuis 2006, sousl’impulsion de la communeet de la CPA, les Pennoissont passés au tri sélectif. Untri qui se simplifie avec lepassage au biflux.

Action n°15 :Sensibiliser les Pennois auxéconomies d'énergie

Le coût de l'énergie necessant d'augmenter,chacun doit êtreresponsabilisé pour éviter legaspillage. Avec l'appui del'Espace Info Energie (EIE)du Pays d'Aix, des conseilsseront délivrés auxhabitants pour réduire leursconsommationsénergétiques ; des actionsspécifiques seront menéesauprès des populations lesplus fragiles : apprendre àlire sa facture d'électricitéou de gaz, économiserl'énergie par des gestessimples, etc.



Axe 3 :Organiser l’habitat autrement

La question énergétique aété au cœur des débats duGrenelle mettant ainsi enexergue le fort impact del’éclairage public et des en-

seignes lumineuses en France. Cer-taines collectivités se sont emparéesde cette question et ont mis en œu-vre des actions de rénovation de

leurs lanternes ou de suppressionpartielle de l'éclairage. Par exemple,à Lille (Nord), la suppression de1740 «lampes boules» a permis à lacollectivité d'économiser plus de 1,3millions d'euros par an depuis 2004et de réduire sa consommationd'énergie de 34,5 % sur un objectifde 42% d'ici 2012. Autre exemple,

la ville d'Esternay (Marne) expéri-mente l'extinction de son éclairagepublic, à l'exception du centre ville,entre 23 heures et cinq heures dumatin en semaine. Elle espère ainsiendiguer la hausse continue de safacture d'électricité et... donner auxhabitants le loisir d'observer le cielétoilé!

L


Eclairage publicInnovation et bon sens

a commune de Bruz, villede 17000 habitants, si-tuée aux portes de Rennes,a, dès 2009, installé sonpremier composteur en

pied d’immeuble. Depuis l’opéra-tion s’est élargie à d’autres lieuxd’habitat collectif, allant jusqu’àdévelopper l’expérience dans leszones pavillonnaires à la demandedes habitants. La Ville s’attaque

maintenant à la restauration col-lective et à l’installation de cescomposteurs dans les écoles pu-bliques. Une initiative pertinentequi a fait ses petits dans de nom-breuses communes de l’Ouest oùla quantité moyenne de déchets or-ganiques générée est aujourd’huide 130 kg par an et par habitantpour une moyenne nationale éva-luée à 50 kg.

LBruz en Bretagne instaurele compostage collectif

En France, 9 millions de lampes serviraient à éclairer villes et campagnes,ce qui représente 1260 MW (méga watts), soit l'équivalent d'un réacteurnucléaire (chiffres ADEME). La facture est salée, mais l’innovation tech-nique permet aujourd’hui de réduire l’addition et la pollution lumineuse.

Bientôt chez nous?

Diagnostic

Choisir de travailler sur la question de l’habitat ré-pond certes à un enjeu local, mais aussi national. Lesecteur du bâtiment est, en effet, le plus grosconsommateur d'énergie parmi tous les secteurs éco-nomiques, avec 70 millions de tonnes d'équivalentpétrole (ADEME). Ce qui représente 43 % de l'énergiefinale. Les Pennes-Mirabeau n’échappent pas à la rè-gle, d’autant que la problématique environnementalerejoint la question sociale. Aujourd'hui, 3,8 millionsde foyers en France sont en situation de précaritéénergétique, notamment en raison de la hausseconstante des prix de l'énergie. Agir sur le bâti, c’estpermettre à chacun de se chauffer, de faire face àses factures d’électricité et de gaz.L’habitat est un sujet qui pose de nombreuses ques-tions en termes d’accès au logement pour tous, dequalité de vie, mais aussi de santé publique, de pré-servation des ressources et de pouvoir d’achat. Laville des Pennes-Mirabeau, située entre plusieurs

grandes zones d’emploi et deux villes d’importance,subit une forte pression foncière, qui devrait s’ac-centuer avec la croissance démographique observéeet annoncée sur ce périmètre. Cette situation de-mande la création constante de nouveaux logements,la densification de l’habitat pour limiter l’étalementurbain, grand consommateur d’espaces naturels, lacréation de quartiers prenant en compte tous les as-pects d’un développement durable, dont la questionénergétique, qui impose de nouveaux modes deconstruction.Le Grenelle de l’Environnement a, en effet, mis enexergue la nécessité de s’emparer du concept d’«ur-banisation durable» car l’aménagement urbain condi-tionne pour partie la densité de l’habitat, les dépla-cements des populations et l’organisation destransports, la création de ghettos... Cela revient à re-penser la ville de demain ; à découvrir aujourd’huipages 27, 28 et 29.

En quelques chiffres...

éaliser de toutes piècesun nouveau quartierdans une ville n'est pas

une entreprise aisée. C'est pourtantle défi que s'est lancée la Ville desPennes-Mirabeau depuis plusieursannées. Avec un objectif simple,que ce nouvel espace à vivre soitdurable. Ce qui veut dire? Évidem-ment, que son empreinte écolo-gique soit minime grâce aux éco-nomie d'eau et d'énergie, à laréduction des émissions et au trai-tement des déchets. Mais pas quecela. Un quartier à vivre durable-

ment, c'est un quartier qui respiredans toutes ses dimensions. Pourcela, pas question d'empiler les ha-bitations les unes sur les autressans se soucier des espaces, et sur-tout des espaces publics. Ce sonteux (jardins, écoles, crèches, ruescommerçantes, etc.) qui doivent êtreau cœur de l'habitat sans oublierbien sûr les transports collectifs etles modes de déplacement doux (lebon vieux vélo, quoi !). La proximitéentre les habitants et ces espacesest essentielle. Un quartier durable,c'est aussi un quartier mixte socia-

lement. Ni un ghetto pour pauvres,ni un réservoir pour riches. Il fautde tout pour faire un monde doncil faut de tout pour créer un lieu devie. Depuis le logement individuelen passant par le collectif, jusqu'ausocial. Il faut renverser les préjugés,les mettre sens dessus dessous pourcréer quelque chose de neuf, et quile restera longtemps. Compte tenude l'attente des Pennois en matièrede logement, cette action est prio-ritaire et les études se succèdentpour que ce quartier voit le jour.

R

Focus

• 60% des résidences principales sont antérieures à 1975• 1 800 logements à construire en 15 ans pour faire faceaux besoins• 10 demandes de logements sociaux pour 1 libéré• 609 habitants au km2

Pallières 2 :vers unécoquartier !

Action n°20 :

Expérimenter unquartier durable :Pallières 2


Pourquoi organiser l’habitat autrement?

Y a rien à faire ! À unmoment, pour pouvoirloger tous les Pennois,il faut construire desmaisons. Bon, c'est sûrque ça emm... tout le

monde d'avoir de nouveaux voisins. Maisconstruire des maisons avec personne à l'ho-rizon ça va plus pouvoir le faire bien long-temps. Alors autant essayer de construire du-rable et sympa.

Les autres actions

Action n°17 :

Optimiser les réservesfoncières

Pour lutter contre l'étalementurbain, la ville doit se

densifier et tirer parti desespaces urbains non encorebâtis. En privilégiant lesconstructions à proximité despôles de vie, les espacesnaturels et agricoles serontpréservés.

Action n°18 :

Restaurer et valoriser lanature en ville

La nature rend un grandnombre de services, parfoissans qu'il y paraisse, etparticipe à la qualité de vie.Au lieu d'opposer ville etcampagne, il s'agit de lesharmoniser. Cela signifievaloriser les espaces boisés,créer des jardins familiauxou encore accueillirfavorablement la présenced'herbes spontanées dansles espaces urbanisés.

Action n°19 :

Élaborer une charte del'aménagement durablepour toutes les nouvellesconstructions

Les nouvelles constructionsdevront tenir compte desprincipes du développementdurable et proposer desrécupérateurs d’eau depluie, des panneauxsolaires, des matériaux deconstruction locaux, etc.

Action n°21 :

Diversifier l'offre delogements

La ville connaît unecroissance de sa population,il faut donc construire denouveaux logements.L'aménagement doitcependant intégrer desperspectives sociologiques :vieillissement de lapopulation, taille réduite desménages, demande delogements à prix modéré,etc. afin de répondre auxbesoins de tous.


Axe 4 :Favoriser le vivre ensemble

ur ce qui, longtemps, futl’emplacement d’une ca-serne, on retrouve au-jourd’hui, bureaux, com-merces, écoles, logements

et tous les services nécessaires pouréviter les déplacements des habi-tants de ce quartier, pensé pour êtredurable et respectueux de l’environ-nement. De nombreux services, degrands espaces verts et publics,

trois résidences pour personnesâgées et deux pour étudiants mon-trent comment la mixité a orientél’ensemble du projet. Les habitantsont aussi dû apprendre à vivre dansdes logements réclamant certainschangements de comportementpour atteindre les objectifs deconsommation énergétique. Cetemps d’adaptation a été nécessairepour que la technicité mise en œuvre

par les architectes et thermiciens dela construction durable, soit optimi-sée. L’étude qui vient d’être menéeaprès 4 ans d’exploitation des bâti-ments, montre qu’aujourd’hui, l’ob-jectif des 85 kWh consommé par m2

et par an est quasiment atteint. Unrésultat en avance sur son tempspuisque le Grenelle a pour objectif,d’ici 2020, une consommation de150 kWh par m2 et par an.

S

GrenobleLa ZAC de la Bonne, un quartier durable


éduire la consommationdes ressources, limiterles pollutions et favori-ser la biodiversité ur-baine, tel est le chal-

lenge que s’est lancée la ville deToulouse depuis plus de 4 ans. Re-connaître le chant des oiseaux, dé-couvrir la qualité des plantes grassesqui se logent sur les toitures du cen-tre-ville, observer le triton marbréou encore des faucons crécelles ; lamunicipalité a mené de nombreusesinitiatives pédagogiques pour per-

mettre aux habitants de découvrirla nature qui les entoure. En s’enga-geant parallèlement dans de nou-veaux modes de gestion des espacesverts, moins néfastes pour l’environ-nement, elle contribue à mainteniret enrichir cette biodiversité urbaine.Celle-ci se découvre à travers des ba-lades botaniques proposées aux ha-bitants, avec des thématiques suffi-samment variées et à la portée detous, pour attirer le plus grand nom-bre comme : «Découvrir les plantessauvages urbaines qui nous entou-

rent ; leurs utilisations et leurs ver-tus, ce qu'elles nous indiquent sur lemilieu et notre influence sur l'envi-ronnement», ou des promenades lelong de la Garonne à la rencontrede l'ortie, du buddleia, des morelles,du datura, du sureau noir, du raisind'Amérique... De cette démarche estné un observatoire de la biodiversitéauquel les habitants peuvent contri-buer.Pour en savoir plus :www.sauvagesdemarue.fr

R

Toulouse redécouvre la nature en ville

La ville de Toulouse a lancé, depuis 2008, un programme qui a voca-tion à maintenir et réintroduire la nature en ville. Cette initiative aété récompensée cette année par le Prix de la capitale française dela biodiversité des villes de plus de 100 000 habitants.

L’un des premiers éco-quartiers français est né à Grenoble en 2008sous l’impulsion de la municipalité qui a racheté une friche militaireen plein centre-ville, un rectangle de 8,5 hectares. Les premièresévaluations en matière de consommation énergétique montrent lebénéfice de cette nouvelle façon «d’habiter autrement».

Ça s’est passé ailleurs...Bientôt chez nous?

Diagnostic

En 2009, selon l’INSEE, 15,7% des habitants de Pro-vence-Alpes-Côte d’Azur vivent sous le seuil de pau-vreté, ce qui place la région au quatrième rang desrégions métropolitaines par l’importance de son taux.Les Bouches-du-Rhône se caractérisent égalementpar un taux de pauvreté particulièrement élevé(17,1%). La commune des Pennes-Mirabeau est, auregard de ces chiffres, plutôt bien lotie et la munici-palité mène de nombreuses actions en faveur despublics en difficulté. Avec l’Agenda 21, la ville veutaller encore plus loin.En effet, mener une politique de développement du-rable ne se limite pas à un axe environnemental,mais inclut une dimension sociale : emploi, solidarité,services publics, sécurité. Les Pennes-Mirabeau fontpreuve dans ce domaine d’atouts et d’un contexte

plutôt favorable. Ainsi, on observe un niveau de re-venus plutôt élevé, des services de santé adaptés àla demande et complétés par les grands équipementsde Marseille et d’Aix, une vitalité du tissu associatif,une large offre d’activités sportives et socio-cultu-relles, une criminalité moindre qu’ailleurs. Si les ac-tions de la municipalité sont déjà nombreuses, aucœur de sa compétence, elles doivent être poursui-vies voire renforcées, car le sentiment d’insécuritépersiste, le manque de logements sociaux est unfrein à l’accès à un toit pour tous, certains quartiersrestent plus sensibles que d’autres en matière de co-hésion sociale.C’est à ces dysfonctionnents urbains que l’Agenda21 apporte des réponses avec un programme d’ac-tions présenté pages 33, 34 et 35.

En quelques chiffres...ivre ensemble, ce n'estpas simplement parta-ger le même espace,c'est aussi vouloir et

pouvoir se rencontrer. Avec uneespérance de vie qui augmente,les Pennois de plus de 60 anssont de plus en plus nombreux, ilest essentiel de travailler pourleur bien-être et surtout pourqu'ils ne se sentent pas coupésdes générations suivantes. Ilexiste des solutions à mettre enœuvre pour vivre vieux mieux.Dans le cadre de son Agenda 21,la Ville des Pennes-Mirabeau s'en-gage sur une démarche qui per-

met d'en dégager trois diffé-rentes. La première est de pour-suivre la politique de maintien àdomicile des personnes âgées.Comment ? Eh bien, grâce à l'ac-cueil dans les foyers, la distribu-tion de repas à domicile, la télé-assistance, les transports gratuitsà la demande pour les personnesà mobilité réduite, etc. La secondeest de créer des liens entre nosenfants et nos «vieux». Nous al-lons intensifier nos programmesde rencontre intergénérationnels :les élèves se rendant dans lesfoyers ou les personnes âgées ac-cueillies dans les centres aérés ou

en crèche. Et pourquoi ne pas lesfaire jouer et danser ensemble ?Enfin nous nous engageons à fa-voriser les liens des personnesâgées avec leur famille par lebiais de l'outil informatique. Com-ment ? Aussi bien par l'utilisationde notre Espace public numé-rique que par le déploiement d'or-dinateurs dans les lieux dédiésaux seniors. Quand les enfantssont éloignés, pouvoir se servird'une webcam et de Skype pourse voir et se parler, ce n'est pasque du jargon d'informaticien.C'est aussi le début d'un sourire.

V

L'évolution des struc-tures familiales et l'al-longement de la duréede vie contribuent àéloigner jeunes et

vieux. Permettre les rencontres entre les gé-nérations, c'est favoriser la solidarité et l'épa-nouissement de tous. Des actions simples àmettre en œuvre peuvent permettre de ré-duire ce fossé. C'est dans cet esprit que lacommune travaille.

Focus

• Revenu médian par ménage : 2980 euros nets par mois• 13 médecins pour 10 000 habitants• 24% des Pennois sont retraités• 6.5% de logements sociaux

Personnes âgées,un avenir à écrire ensemble

Action n°28 :Poursuivre lapolitique de maintienà domicile despersonnes âgées.

Action n°29 :Créer des liens entre lesenfants et les personnesâgées.


Pourquoi favoriser le vivre ensemble?

Action n°32 :Sensibiliser lespersonnes âgées àl'outil informatique.


Les autres actionsAction n°22 :

Sensibiliser à la sécurité routière

La Ville renforce son action deprévention des accidents de laroute auprès de tous : desélèves de maternelles auxseniors, sans oublier les adolescents du collège.

Action n°25 :

Étendre le dispositif devidéosurveillance

Si les caméras ne remplacentpas l'action des agents depolice, elles sont un outil pour

l'amélioration du cadre de vieet la préservation de latranquillité publique ; leurnombre sera augmenté sur lesgrands axes de circulation.

Action n°23 :

Optimiser la présence despoliciers auprès de la population

Garants du sentiment de sécurité,les policiers doivent continuer àjouer un rôle de proximité auprèsdes Pennois. Des actions deredéploiement sont prévues.

Action n°26 :

Mettre en place des chantiersd'insertion, éducatifs etd'utilité sociale

Avec ses partenaires del'action sociale etprofessionnelle, la Ville

soutient et accompagne deschantiers à destination dejeunes en difficulté ou depersonnes en insertion :débroussailler, remettre enétat un local, poser uneclôture, etc.

Action n°24 :

Poursuivre l'opération«Tranquillité vacances»

Véritable succès auprès desPennois vacanciers, cetteopération a montré sonefficacité et sa pertinence.Partons l'esprit tranquille !

Action n°30 :

Mettre en œuvre la chartehandicap

Un programme de travauxsur plusieurs années est encours pour rendreaccessible la ville auxpersonnes handicapées :adapter la voirie, leséquipements publics, lesfeux tricolores, etc. De plus,des actions desensibilisation des Pennoissont réalisées : Semaine duhandicap, formation dupersonnel municipal chargéde l'accueil, traduction desdiscours en langue dessignes, etc.

Action n°27 :

Favoriser la mobilité despersonnes en difficultésociale et professionnelle.

Action n°33 :

Familiariser la populationavec l'histoire de lacommune et de sonpatrimoine

Valoriser le patrimoine de lacommune passe par plusieurs

actions : l'installation de panneaux identifiant lesendroits remarquables, lerecueil de témoignages desanciens ou encore la diffusionde l'histoire de la communesur le site internet de la ville.

Action n°31 :Développer le service«Entre Pennois»,plateforme d’échangede biens et de services.

37L’AGENDA 21 PENNOIS

Axe 5 : Construire une économieplus verte et plus solidaire

echerche d’emploi,temps partiel, horairesdécalés, pluriactivités,habitats isolés, autant desituations qui imposent

de se déplacer pour avoir accès auxsoins, aux services, à l’emploi, à desloisirs. Que faire quand les trans-ports en commun sont limités, quele pouvoir d’achat ne permet pasl’accès à un moyen de déplace-ment? Pour aider les femmes quisont les premières victimes de laprécarité comme en atteste l’en-

semble des études sur le sujet, l’as-sociation PARI propose des prêtsde véhicules qui normalement nevont pas au-delà de trois mois, letemps de suivre une formation oude s’insérer dans la vie active. Maisavec la crise les demandes se mul-tiplient ainsi que la longévité desprêts. L’ensemble de la flotte de vé-hicules provient de dons privésmême si l’association, à vocationde service public, est soutenue parl’ensemble des collectivités localeset l’Europe.

R


es quantités considéra-bles de matériaux ou pro-duits venant des entre-prises ou des particulierssont chaque jour jetées

alors qu’elles sont réutilisables. Poursoulager l’environnement de ces dé-chets non valorisés, le Parc naturel

régional de la Chevreuse a décidé delutter contre ce gaspillage en met-tant gratuitement à disposition desentreprises du bâtiment et des par-ticuliers une bourse aux matériauxlocaux qui croise les offres et les de-mandes. On y trouve de nombreuxproduits comme des matériaux an-

ciens, des tuiles, des carreaux de sol,des pièces de charpente en bois oumême des grilles, des gardes-corps,des cheminées... Le service est ac-cessible en ligne à l’image d’Entre-Pennois, l’outil qui facilite leséchanges de biens et de services en-tre les habitants du territoire.

D

Bourse d’échangesQuand les déchets des unsfont le bonheur des autres


Cosne-sur-LoireQuand l’accès à la mobilité devient un enjeupour l’insertion professionnelleÀ Cosne-sur-Loire, ville de 12000 habitants située dans la Nièvre, s’estmontée une association ayant vocation à faciliter la mobilité desfemmes en insertion. L’impossibilité de se déplacer est souvent unfrein à l’emploi et à la vie sociale. L’association PARI a relevé le défi.

Le Parc naturel régional de la Haute vallée de la Chevreuse lance lapremière bourse d’échange pour les matériaux, produits de construc-tion et d’aménagement. Une dynamique qui rejoint la philosophie duservice Entre-Pennois.

Bientôt chez nous?

est une question debon sens. Pourquoiconsommer des pro-duits qui viennent

par avion d'Amérique du Sud, si onpeut en cultiver de bons locale-ment? Cela pourrait être simplemais évidemment, ce n’est pas lecas. Alors comment inciter les Pen-nois à consommer une agriculturelocale? D'abord, elle doit exister !Évidemment, c'est bête commechou, mais les terrains agricoles enzone péri-urbaines sont des proiesde choix pour les projets immobi-liers. Pour cela, il est nécéssaired’établir un diagnostic de ce qui

existe. Il ne faut d'ailleurs pas ou-blier que l'agriculture n'est pasqu'une activité économique, elleconstitue également un élément im-portant du cadre de vie et du pay-sage. Aussi, il est important de ré-server des terres agricoles et lesintégrer au PLU de façon à cequ'elles restent des terres agricoles.Une politique de préemption doitêtre mise en place, c'est-à-dire unepolitique d'acquisition foncière quipermette à des agriculteurs de s'ins-taller. Une fois que l'on possède lesterrains, rien n'est terminé. Aucontraire, tout commence : trouverde jeunes agriculteurs et les soute-

nir dans leur installation. Reste en-suite à trouver des débouchés à leurproduction et communiquer sur lescircuits qui existent déjà, par exem-ple les marchés paysans ou lesAMAP (Association pour le Main-tien de l'Agriculture Paysanne). Lacollectivité, elle-même, doit donnerl'exemple. Les cantines scolairesdoivent être en partie approvision-nées de produits de saison et deproximité. Afin de parvenir à ce ré-sultat, il faut qu'apparaissent dansles critères de choix de ces fournis-seurs, des conditions liées au déve-loppement durable.

C’

En maintenant une agriculture locale, onpermet à tous de consommer des produitsregionaux, on garantit de l'emploi sur notreterritoire, on évite les émissions de CO2 et onpréserve la qualité des paysages. Super ! Maiscomment fait-on ?

FocusUne agriculture locale ?

Comment ?Action n°36 :

Développer uneagriculture deproximité

Diagnostic

Ce que l’on nomme «économie verte» tend à trans-former bon nombre de secteurs d’activité en ouvrantde nouvelles perspectives en termes de marchés etde modes de production. Sous la pression duconsommateur de plus en plus demandeur de pro-duits respectueux de l’environnement et de la ré-glementation environnementale qui se renforce, lesentreprises sont amenées à faire évoluer leurs mé-tiers, leurs pratiques. L’économie verte est au-jourd’hui perçue comme une opportunité, avec l’of-fre de nouveaux services favorisant les produitsmoins énergivores, moins polluants et conçus dansle respect des règles sociales et environnementales.

On pourrait citer à titre d’exemple l'isolation desbâtiments, le développement des énergies renouve-lables, l’agriculture biologique, les transports, le tou-risme... La Ville des Pennes-Mirabeau est à l’écoutedes acteurs de la production et de la consommationpour accompagner le commerce local, favoriser ledéveloppement d’activités respectueuses de l’envi-ronnement et l’organisation de circuits courts. À travers l’Agenda 21, elle s’engage à mener un cer-tain nombre d’actions en direction du monde éco-nomique, des petites et grandes entreprises, descommerçants, artisans et zones d’activités. Pro-gramme d’actions à découvrir pages 39, 40 et 41.


• +18% d’entreprises entre 2000 et 2008• 7 600 emplois sur la commune dont 6 000 à Plan-de-Campagne• 101 emplois agricoles directs à temps plein


Pourquoi construire une économieplus verte et plus solidaire?

Les autres actions

Action n°37 :

Desservir les entreprises duterritoire communal par unréseau d'information trèshaut débit performant (fibreoptique)

La fibre optique est unetechnologie pérenne qu'ilconvient de développer aussibien pour les réseauxappartenant à la ville quepour rendre attractif leterritoire.

Action n°39 :

Sensibiliser et inciter lescommerçants à despratiques plus écologiquesdans le cadre de leuractivité

En partenariat avec la CPA,une collecte de cartonsauprès des commerçants aété initiée à la Gavotte.D'autres actions peuventêtre menées pour aller plusloin : suppression des sacs àusage unique, réduction dessur-emballages, etc.

Action n°38 :

Améliorer la gestion desdéchets de chantiers destravaux publics et desbâtiments en organisant leurtri et leur valorisation

Que ce soit pour leschantiers qu'elle réalise elle-même ou par le biaisd'entreprises, la Villesouhaite s'engager dans unemeilleure gestion des déchetsproduits.

Action n°35 :

Réaliser un diagnostic deszones d'activités à lalecture du développementdurable

Les zones d'activités de lacommune (l'Agavon, laTresque, la Billonne, lesJoncquiers) vont faire l'objetd'études pour tendre versdes «zones d'activitésdurables».


Action n°34 :

Contribuer à lamodernisation de la zoned'activités de Plan-de-Campagne dans le sens dudéveloppement durable

Cette action ambitieuse ne

pourra être menée qu'en lienavec les établissements de lazone et les partenairesinstitutionnels. La Ville joueraun rôle d'incitation àl'amélioration dans diversdomaines (transports,pollutions, déchets, éclairage,etc.)

43L’AGENDA 21 PENNOIS

Axe 6 : Devenir une collectivitéexemplaire

est dans le plusgrand espace vert dela ville, que la muni-cipalité souhaite ac-

cueillir des productions agricolesde proximité tout en développantdes activités autour de la natureen ville. La conception du projet abien sûr été soumise aux produc-

teurs actuels péri-urbains qui ontété intégrés dans la démarche.L’initiative répond à de nombreuxenjeux : nourrir la population, li-miter les transports, développerl’emploi, gagner en qualité, main-tenir une activité dont on a peut-être oublié à quelle point elle estessentielle.

Ça s’est passé ailleurs...Développer l’agriculture de proximité

Créteil existe un parcd’activités qui héberge180 entreprises sur unsite de près de 70 hec-tares : la ZAC des Petits

Carreaux. L’ensemble génère 3000emplois. En tant que gestionnaire,la société SOFIBUS s’est lancée dansun programme de gestion durablede la zone. Elle met à la dispositiondes entreprises présentes sur leparc, des services mutualiséscomme le gardiennage et la sécu-rité, l’assurance obligatoire pourchaque locataire (elle a été globali-

sée et est ensuite refacturée au lo-cataire afin d’en limiter le montant).L’entretien des chaudières est as-suré par le gestionnaire. Il est ainsicertain du bon état de ces équipe-ments collectifs. De même la ges-tion des déchets a été mutualiséeavec l’implantation de 15 compac-teurs à déchets. Ce qui a permis demieux répartir les coûts de gestiondes déchets entre les entrepriseset de les sensibiliser plus facile-ment. La société met aussi en placedes mesures incitatives pour la réa-lisation de bâtiments durables ou

le développement des énergies re-nouvelables. Ainsi, dans le cadrede la rénovation d’un bâtiment, unconcours de l’artisan le plus res-pectueux de l’environnement a étélancé. Par ailleurs le gestionnaires’est engagé dans la réalisation denouveaux bâtiments certifiés «Mi-nergie», c’est-à-dire peu consom-mateurs en énergie. Cerise sur legâteau, une politique d’achats éco-responsables pour les fournituresest aujourd’hui partagée par lesdifférentes structures présentessur le site.

À

Une zone d’activité durable, quezako ? Un exemple avec le parc des Petits Carreauxà Créteil


La ville d’Argenteuil s’inscrit dans une gestion durable de ses espacesverts et une forte volonté de protéger la biodiversité. Aujourd’hui,elle va au-delà en s’attaquant à la production agricole urbaine.

Les entreprises produisent des déchets, achètent, transportent, construi-sent ; elles ont donc un impact sur l’environnement. Impact qui peut êtreminoré, tout particulièrement lorsque, installées dans des zones d’activité,elles peuvent mutualiser certaines tâches et certains équipements favo-risant le tri, la mobilité durable et la préservation des ressources.

C’

Bientôt chez nous?

on ça, c'est toujours leplus dur. S'appliquer àsoi, les bons conseils quel'on donne à tout le

monde! Mais on va quand mêmeessayer. D'abord, il s'agit de réduirenotre consommation d'eau etd'électricité. Déjà on a commencéavec nos contrats d'abonnement.Est-ce qu'on est bien sûr que l'onne paye que ce à quoi on estabonné? Et est-ce qu'il y a des en-droits où l’on aurait encore desabonnements et qu'on n'utiliseraitplus, par hasard? Tant qu'on y est,on va regarder si on ne peut pasréduire, par quelques dispositifs lé-

gers ou tout simplement une meil-leure isolation, toutes ces consom-mations. En plus, ce serait pas malde rappeler à tout le monde,qu'éteindre la lumière en partant,c'est pas forcément une option...«Sensibiliser les agents municipauxà la démarche Agenda 21», ça s'ap-pelle. Franchement, ma grand-mèreaurait plutôt dit : «C'est toi qui lespayes les factures ?» Les tempschangent et il faut savoir retrouverun peu de bon sens... Ensuite, nousdevons aussi faire attention à nepas être des pollueurs en puissance.Par exemple, en évitant la diffusionpar le sol des produits chimiquesutilisés pour le nettoyage. Et puis,on n’est pas obligé non plus d'avoirdu gazon partout sur les ronds-points. Les plantes du coin, ça

consomme moins d'eau, forcément.Aussi, parfois, sur les trottoirs, onpeut laisser un peu d'herbe folle(techniquement on dit «herbe spon-tanée») parce que plutôt que dés-herber avec des produits un peuméchants pour la nature, il faudraitarracher les plantes manuellement.Là ce sont tous les Pennois qui ontun rôle à jouer. À la première herbequi pousse pas droit, faut pas for-cément vouloir que tout soit enlevéd'un coup parce que justement, àla main, ça prend plus de temps.C'est possible, mais avec plus degens. Là c'est plutôt les impôts quien prendraient un coup (pas coolnon plus). Bref, être exemplairec'est difficile pour tout le monde.Alors promis, on va faire un effort.Et vous?

B

Consommation d'eau et d'électricité, désher-bage, gestion des déchets, la Ville des Pennes-Mirabeau, comme toutes les autres collectivitésqui s'engagent dans une démarche Agenda 21 sedoit de donner le bon exemple. Ce n'est pas for-cément facile mais les pistes pour y arriver sontlà. Y a plus qu'à...

FocusDur, dur de donner l'exemple!

Action n°40 :

Mettre en œuvre unprogramme de réduction desconsommations d'énergie etd'eau des bâtimentscommunaux

Action n°42 :

Pratiquer une gestionresponsable des espacesverts

Diagnostic

«Faites ce que je dis et ce que je fais», telle est lamaxime revisitée qui pourrait résumer l’enjeu dece sixième axe. Devenir une collectivité exemplaireest certes très ambitieux et cela ne pourra se faireen quelques mois, mais le programme d’actionsélaboré en interne et par les agents montre unepréoccupation forte de protéger les ressources, delimiter les impacts environnementaux et de ren-forcer la gouvernance et le lien avec les habitants.La Stratégie Nationale de Développement Durable(SNDD) met en avant la nécessité pour l'État et lescollectivités territoriales de devenir exemplaires.Par exemple, en mars 2007, l’État lançait son Plannational d’action pour des achats publics durables,

conscient qu’il s’agit d’un formidable moyen pouraider les entreprises à intégrer les critères du dé-veloppement durable dans leurs offres. La com-mande publique représente, en effet, environ 10 %du PIB français. Mais la SNDD va bien au-delà del’achat durable et engage les collectivités à agirsur de nombreux aspects : la consommation d’éner-gie et d’eau, le recyclage des papiers, l’alimentation,les vêtements, les déplacements, les véhicules. Lacommune des Pennes-Mirabeau a associé lesagents municipaux à la production et à la mise enœuvre d’un plan d’actions interne de développe-ment durable.À découvrir pages 45, 46 et 47.


• Les collectivités locales sont responsables de 10% de laconsommation énergétique finale en France et de 12%des émissions de gaz à effet de serre (bâtiments,éclairage, véhicules).• Un employé de bureau consomme 30 à 50 litres d’eaupar jour et produit 100kg de déchets par an, dont 80kgde papier, soit l’équivalent d’environ 30 ramettes.• L’arrosage des espaces verts des collectivités consomme47 millions m3 d’eau par an.


Pourquoi devenir une collectivité exemplaire?

Les autres actionsAction n°44 :

Développer une politiqued'achats responsables

Acheter durable impliqueplusieurs étapes : formationdes acheteurs, écriture desmarchés publics enintégrant des critèresenvironnementaux etsociaux, contrôle et suivides achats réalisés. Lagénéralisation seraprogressive. Par exemple, en2013, la ville n'achètera quedu pain bio.

Action n°45 :

Sensibiliser et former lepersonnel à la mise en œuvrede l’Agenda 21

Les agents ont participé à

l'élaboration de l’Agenda 21,il est nécessaire de lesaccompagner pour réalisertoutes les actions. Desformations spécifiques àchaque métier serontproposées.

Action n°47 :

Mettre en place un comitéd'évaluation et de suivi del’Agenda 21

Pendant les trois prochainesannées, ce comité suivra laréalisation des actions afinde mesurer lesaméliorations dans chaquedomaine.

Action n°46 :

Mettre en place et animerun réseau d'agents-relaisdu développement durable

Une vingtaine d'agents-relais aura pour mission defaire la promotion dudéveloppement durableauprès de leurs collègues etdes usagers, de recueillir etdiffuser les bonnes idées,pour impliquer unmaximum de personnes.

Action n°43 :

Dématérialiser les actesadministratifs pour simplifierles procédures et réduire laconsommation de papier

Les agents municipaux ontété sensibilisés à l'économie

de papier par des gestessimples : imprimer en recto-verso, scanner les documentset les envoyer par mail, etc.Ces éco-gestes serontaccompagnés par la mise enplace de procéduresélectroniques : gestion ducourrier, procès-verbaux.


Action n°41 :

Réhabiliter un bâtimentpublic selon la démarche«Bâtiment DurableMéditerranéen»

Cette démarche deconstruction et de rénovation

prend en compte lesspécificités méditerranéennes :étés chauds, matériauxd'isolation locaux, etc. Unbâtiment sera choisi pourfaire l'objet d'une rénovationqui le rendra moins coûteuxen énergie et plusconfortable.

e pôle de compétitivité ré-gionale BDM a conçu lepremier référentiel deconstruction durable enMéditerranée afin de ré-

pondre aux spécificités climatiquesrégionales. Ce référentiel a permisla réalisation de nombreux bâti-ments sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le respecter, c’est êtresûr d’obtenir un bâtiment très peuconsommateur d’énergie, bien inté-gré dans son environnement et ga-rantissant une bonne qualité de l’airpour la santé des usagers. C’est lechoix que la ville de Fayence a fait.Objectif atteint grâce à toute unesérie de règles respectées par les

concepteurs du centre :- prioriser un terrain orienté au sudpour bénéficier au maximum desapports solaires et optimiser le ren-dement de panneaux photovol-taïques et solaires,- organiser les pièces autour d’unpatio solaire pour profiter d’éclai-rages naturels, faciliter la ventila-tion pour le confort d’été et aug-menter les apports solaires pour leconfort d’hiver,- choisir des matériaux sains pouréviter les émissions de polluants etsi possible des matériaux locauxpour limiter le transport et partici-per au développement de l’écono-mie locale,

- isoler les façades extérieures enpanneaux de fibre de bois et la toi-ture avec des végétaux.

Si ce type de bâtiment reste encoreun peu plus cher à la conceptionqu’un bâtiment traditionnel, il per-met un retour sur investissementplus rapide grâce à la limitation descharges liées à la consommationénergétique, au confort de vie et detravail qu’il offre tout en limitantles émissions de polluants dont lesconséquences sur la santé sont avé-rées et le coût pour la société diffi-cile à estimer.Pour plus d’informations, consultezle site : www.polebdm.eu.

L


Construction publique éco-responsableL’exemple de la ville de Fayence (Var)


Avec 10 enfants en crèche et 10 en halte-garderie, le centre d’accueilde Fayence ne suffisait plus pour répondre aux besoins des familles.Le bâtiment actuel ne pouvant être agrandi, la municipalité a doncprogrammé la création d’un nouveau centre multi-accueil d’une capa-cité de 40 lits. Le bâtiment a été conçu selon la démarche BâtimentDurable Méditerranéen (BDM).

«Voyez-vous, dans la vie, il n'y a pas de solutions.Il y a des forces en marche :

il faut les créer et les solutions les suivent...»Bientôt chez nous? Antoine de Saint-Exupéry

Quizz vous et le développement durable


1. Un kilomètre à pieds...� ça use les souliers� c'est bon pour la santé� c'est bon pour les fauchés

2. Le réchauffement climatique,c'est� génial, l'été toute l'année� un peu inquiétant, mais pas catastrophique� la principale raison de changer nos modes devie

3. Votre véhicule à moteur roule� au pétrole� à l'électricité� à l'huile de friture

4. Vous l'admirez� Vandana Shiva� Yann Arthus-Bertrand� Bill Gates

5. La phrase qui vous inspire� «À l'impossible, nul n'est tenu»� «L'avenir commence aujourd'hui»� «Jouissons sans entrave»

6. Votre animal préféré� le pluvier siffleur, oiseau nicheur en voie de dis-parition� le steack de bœuf saignant� le rat dans Ratatouille

7. Si vous aviez le choix, vous préfère-riez qu'il n'y ait plus� de pétrole� d'épinards en boîte à la cantine� de pluviers siffleurs

8. Vous avez fait un rêve...� vous gagnez votre poids en hamburger� vous gagnez un vélo électrique� nous consommerons 100% d'énergie renouvela-ble en 2014

9. Le must du must� pouvoir faire son potager� pouvoir voyager n'importe où, n'importe quand� pouvoir rafraîchir l'atmosphère de 2°C

10. le geste «développement durable»que vous feriez� un repas végétarien par semaine� une douche par semaine� une connexion internet par semaine

11. Sur votre liste au Père Noël il y avait� l'Ipad 6 � un lombricomposteur� le guide «devenir zen en 10 leçons»

12. Une destination de rêve� Dubaï en jet privé� l'Antarctique en brise glace� l'Ardèche en tandem

Vous avez un maximum de :

� Vous êtes écolo de sourceVous avez installé des toilettes sèches dans votre T3 pour pouvoir disposer d'un compost de qualité. Grâce à cestratagème, la jardinière de votre balcon, transformée pour l'occasion en jardin potager, produira des rutabagasentièrement bios. Vous recyclez l'eau de lavage de la salade pour votre bain et vous l'utilisez ensuite pour nettoyerles sols. Vous partez en vacances uniquement sur des plages de rêve qui viennent d'être victimes d'une maréenoire pour pouvoir procéder à leur dépollution. Vous avez remplacé tous vos auto-bronzants par un pichet dejus de carotte tous les matins au petit-déjeuner. Vous fabriquez vous-même votre lessive avec un verre de cristalde soude, un verre de bicarbonate de soude, un verre de copeaux de savon de Marseille. Félicitations ! Ah votreconjoint vous a quitté-e? Désolé, mais en même temps...

� Vous êtes écolo potableVous êtes bof bof... Entre Claude Allègre et Nicolas Hulot il y a de l'espace alors vous vous y glissez sans trop deremords... Mais un peu quand même. Quand il fait 35°C le 2 janvier, vous vous dites qu'il y a quand même quelquechose à faire pour ne pas que tout cela finisse par sentir le roussi, alors vous descendez jeter les bouteilles dechampagne en verre du 31 décembre au conteneur à verre du coin de la rue. En même temps, quand il fait 12°Cle 5 juin, vous vous dites qu'on nous prend vraiment pour des... avec ces histoires de réchauffement climatique,alors vous partez faire un tour avec votre Hummer H2 et ses 432g de CO2 par km ; y a pas de mal à se faire dubien. Cependant, au fond de vous, il y a une petite voix qui vous chuchote que forcément la terre, c'est petit etqu'entre nous, les Américains et les Chinois on va vraiment finir par faire une grosse bêtise qui ne va pas profiterà nos enfants. Alors petit à petit, vous prenez conscience qu'avec quelques gestes simples et un peu de bonnevolonté, on pourrait peut-être arriver à sauvegarder l'essentiel. Vous vous y mettez donc parfois en rechignantmais toujours en pensant à vos enfants.

� Vous êtes écolo de boudinC'est quoi toutes ces salades qu'on veut nous faire avaler? Sauver la planète, mon œil ! Dans les rayons desupermarché vous cherchez depuis la fin des années 80 un produit aérosol qui porterait la mention «Détruit lacouche d'ozone». Vous lorgnez avec envie sur le W16 de la Bugatti Veyron et ses 574g de CO2 par km, recordabsolu. Vous ne prenez pas le train parce qu'on est bien mieux, tranquille, en voiture et vous projetez de fairedeux fois le tour du monde sans escale à bord d'un bon vieux 747. De toutes façons, si jamais y avait un problèmeun jour avec la planète, c'est quand même pas vous qui pourriez y faire quelque chose. Y a bien quelquesprofesseurs Tournesols un peu foldingues qui vont sortir de derrière les fagots une invention un peu magiquequi fera tourner votre bon vieux moteur diesel à l'huile d'olive non polluante. En plus ce sera parfait pourl'économie locale. Et puis, il paraît que le bétail (les vaches, en grande majorité) produit plus de gaz à effet deserre que le secteur du transport en équivalent CO2. On va quand même pas se mettre aussi à sacrifier toutesnos vaches...

Amusez-vous à tester votre personnalité au regard du développementdurable et découvrez votre profil...

(humoristique)

ContactsClaire Baillon, chargée de mission Agenda 21 04 42 10 61 91Nathalie Fabre-Monton, conseillère municipale Agenda 21 [email protected]

RemerciementsLa ville des Pennes-Mirabeau remercie les habitants qui ont participé à l’élaboration de l’Agenda 21,ses partenaires l’ARPE PACA et la CPA, ainsi que le bureau d’études CAP2D et Hunky Dory.

ConceptionMairie des Pennes-Mirabeau, Pôle Promotion de la ville.Illustrations : Vincent Ringler.

Documents

Consultez le livret « Nos idées pour les Pennes-Mirabeau