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Mars 2013 - N° 30 Pour une collecte plus propre P. 2 LIMEIL- BRÉVANNES Place Jean-Jaurès : une signature urbaine P. 7 DÉVELOPPEMENT DURABLE Des camions 100% électriques P. 4 CONTENEURS ENTERRÉS Créteil, place de l’Abbaye

CONTENEURS ENTERRÉS Pour une collecte plus propre · une centaine de conteneurs qui seront installés, dont une petite trentaine d’ici à la fin de l’année. Les quartiers concernés

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Page 1: CONTENEURS ENTERRÉS Pour une collecte plus propre · une centaine de conteneurs qui seront installés, dont une petite trentaine d’ici à la fin de l’année. Les quartiers concernés

Mars

2013-N°30

Pour une collecteplus propre P. 2

LIMEIL-BRÉVANNES

PlaceJean-Jaurès :une signature

urbaineP. 7

DÉVELOPPEMENTDURABLE

Des camions100%

électriquesP. 4

CONTENEURS ENTERRÉS

Créteil, place de l’Abbaye

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2 PLAINE CENTRALE

Problèmes d’hygiène, d’odeurs, de risques d’in-cendie… Avec la mise en place du tout nou-

veau système de collecte des déchets ménagers,le territoire de Plaine centrale en aura bientôt finiavec les locaux peu sécurisants en sous-sol oules dépôts sauvages près des entrées d’im-meubles ! À terme, 6000 logements vont bénéfi-cier de la mise en place de cuves étanches, de3 à 5 m3, enterrées sous le trottoir, au pied desimmeubles. Il suffira ainsi aux 17 000 habitantsconcernés de glisser leurs emballages ou leurssacs-poubelles dans un “avaloir”, sorte de trappesécurisée, en respectant les consignes de tri.D’ici à la fin 2015, ce sont près de 250 conte-neurs qui seront installés sur le territoire. Quatre-vingt-dix le seront d’ici à la fin 2013 sur la ville deCréteil (place de l’Abbaye, dans les quartiers desMotteaux et de La Habette, et sur une partie dupatrimoine Valophis situé près de la rue Joyen-Boulard). À terme, le nombre de conteneurs enter-rés sur la ville pourrait atteindre 130 cuves,réparties en 52 points de collecte (l’implantation

devrait être étendue à d’autres quartiers, commeaux Petit-Pré-Sablières et dans le futur quar tierGizeh sur le site Pernod). Sur Alfortville, ce sontune centaine de conteneurs qui seront installés,dont une petite trentaine d’ici à la fin de l’année.Les quartiers concernés sont Chantereine et GrandEnsemble. D’ici 2014-2015, Limeil-Brévannesdevrait, quant à elle, disposer de 60 conteneurs,notamment sur le futur quartier Pasteur.

Réduction de la pollutionet du coût de la collecte

Cette solution offre de très nombreux avantages.Tout d’abord, une évidente amélioration du cadrede vie. Ensuite, cela permettra d’optimiser lacollecte des déchets : avec ces nouveaux conte-neurs, Plaine centrale escompte de meilleures per-formances de tri. Autre atout, la baisse du nombrede passages des camions-bennes. En effet, la fré-quence actuelle des collectes est de trois fois parsemaine pour les déchets résiduels, de deux foispour les emballages et d’une fois, tous les 15

jours, pour le verre. Si la collecte du verre devraitrester inchangée, celle des résiduels devrait passerà deux, voire un seul passage hebdomadaire, etautant pour les emballages. Ici, les avantagesattendus sont doubles : d’une part, une réductionde la pollution sonore et atmosphérique et, d’autrepar t, la réalisation d’économies, cette nouvelleforme de collecte requérant les services d’un seultechnicien au lieu de trois pour effectuer les ma-nœuvres. Ces économies seront perceptibles sur lebudget intercommunal : à partir de 200 conteneurs(233 sont prévus sur le territoire de la communautéd’agglomération), le coût de collecte à la tonne estinférieur de 10% à celui de la collecte traditionnelle.Une solution qui complète ainsi la démarche initiéevoilà cinq ans par Plaine centrale, dont l’objectif estd’optimiser les collectes et de réduire les coûts etles émissions de CO2.�

Toutes informations au service Environnement dePlaine centrale : 0 800 138 391 (numéro vert

Des conteneurs enterréspour une collecte plus propre

PROPRETÉ URBAINE

D’ici à la fin 2015, au moins 6000 logements de Plaine centrale devraient bénéficier de bornes enterrées au piedd’immeubles, pour la collecte des déchets. Un système plus pratique, sécurisé et respectueux de l’environnement.

Le 28 janvier dernier, la salle de convivialité du Pôle culturel d’Alfortville étaiten fête ! Au programme : la présentation des vœux du Cecap à près de 150 per-sonnes, dont les 80 entrepreneurs qui composent ce club d’entreprises. Enprésence du président de Plaine Centrale, LaurentCathala, du président du Cecap, Christian Manat, etde nombreuses personnalités, il a été rappelé combienle Cecap œuvrait pour améliorer les services rendusaux entreprises et faciliter leur développement : organi-sation de manifestations thématiques, mise en réseau,soutien au recrutement, mutualisation de formations,conseil en gestion de projets… En neuf ans d’existence,la structure a élargi son champ d’actions, en matière

de développement économique et d’aménagement. Pour 2013 et en collabora-tion avec la communauté d’agglomération, deux actions phares ont été annon-cées : tout d’abord, le rapprochement entre le monde de l’entreprise et les

institutions formant les jeunes. Le Cecap a ainsi récemmentparticipé à des ateliers de travail avec l’Upec, les lycées dePlaine centrale et l’École de la Deuxième Chance. Autre pro-jet à venir, le lancement de l’événement “9 for Partners” quipropose échanges et tables rondes entre les entreprisesdu Cecap et les partenaires clés sur différentes thématiques(export, innovation, aides en période de crise, etc.).2013 apparaît donc d’ores et déjà comme une année fertilepour l’activité économique en Plaine centrale !

territoire

L’“avaloir” de chacun des conteneurs enterrés prêt pour le tri sélectif.

VIE ÉCONOMIQUE

Les vœux du Cecap

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Plaine centrale est très engagée dans le soutienà l’emploi. Le travail réalisé autour de l’inser tion,

l’École de la 2e Chance et le dispositif des contratsd’avenir vont dans ce sens. Avec plus de 2,3 millionsd’emplois en France, soit 10% des emplois salariés,l’Économie sociale et solidaire (ESS) est en plein essor.Plaine centrale s’y investit depuis près de dix ans et ins-crit résolument son action dans cette dynamique. Ainsien 2013, plusieurs projets d’utilité sociale et créateursd’emplois locaux sont à l’étude : une boutique pédago-gique destinée à la formation aux métiers de la vente,une crèche d’inser tion assurant un accompagnementsocioprofessionnel dans le secteur de la Petite Enfanceou encore une future “ressourcerie” solidaire (réutilisa-tion des déchets). À terme, un “village de l’ESS” regrou-pant plusieurs structures est envisagé.

L’antenne du Plie à AlfortvilleElle s’adresse aux demandeurs d’emploi de longue duréeet prend en charge les bénéficiaires isolés du RSA sur lacommune. Elle propose un accompagnement individualiséet global permettant de lever les freins à l’emploi chezles personnes les plus éloignées du monde du travail.

L’École de la 2e Chance à CréteilOuverte fin 2012 à Créteil-Europarc avec un financementde Plaine centrale, l’École de la 2e Chance propose à des

jeunes déscolarisés une formation fondée sur un lienétroit avec le tissu économique local. D’une capacité de170 places par an, le dispositif prévoit l’alternance destages en entreprise, de formations théoriques et d’ac-tivités socioculturelles. Rémunérés comme stagiairesde la formation professionnelle, les jeunes suivent unparcours de six à dix mois. À l’issue de leur formation,plus de 60% d’entre eux trouvent un emploi dans lestrois mois qui suivent. 2013 sera la première annéecomplète de fonctionnement de l’école.

Les emplois d’avenirL’effor t de la collectivité vis-à-vis des jeunes sans di-plôme et sans emploi s’illustre à travers la signaturede 20 contrats d’avenir dans les services communau-taires. Les jeunes concernés bénéficieront d’un tutoratet d’un plan de formation pris en charge par le CNFPT,tout au long du contrat qui peut aller jusqu’à trois ans.La Mission locale, outil territorial soutenu par Plainecentrale qui joue un rôle essentiel pour l’insertion desjeunes (elle en a reçu plus de 3000 en 2012), est aucœur du dispositif. Elle sélectionne les candidats etles suit pendant le contrat.En considérant les trois communes, les organismespublics et les associations par tenaires, ce sont, entout, plus de 120 emplois d’avenir qui seront proposéssur le territoire de Plaine centrale. �

Favoriser toutes les opportunitésEMPLOI

PLAINE CENTRALE 3

ENVIRONNEMENT

Le Planclimat-énergie2013-2015Afin de réduire durablement lesémissions de gaz à effet de serre,un Plan climat-énergie territorialest lancé. Il permettra d’engagerla collectivité dans la réductiondes émissions des gaz à effetde serre (GES) et de définir unprogramme d’actions en partena-riat avec les acteurs locaux.Après la réalisation du bilandes émissions de gaz à effet deserre qui a mis en évidence lespostes les plus émissifs (chauffagedes bâtiments, déplacements desagents et fret), un plan d’actions2013-2015 a été défini.L’objectif est une réduction de 2%des émissions de GES par an. Pourcela, des actions seront menéesdès cette année pour sensibiliserles agents communautaires auxéco-gestes et plus particulièrementà l'éco-conduite, en partenariatavec l’Ademe Île-de-France. Ellespermettront à terme d’adopterun Plan climat-énergie territorialétablissant un programme d’actionspour les prochaines années.

CIRCULATIONS DOUCES

Trois nouvellesliaisonsAfin d’améliorer l’environnementtout en offrant une alternativeau transport automobile en ville,Plaine centrale engagera en 2013les études pour le réaménagementde la passerelle reliant Alfortvilleà Charenton-le-Pont, pour laliaison cyclable entre l’avenuedu Général-de-Gaulle et la rueGustave-Eiffel à Créteil et pourla liaison du chemin du Tertre à lavoie Georges-Pompidou à Limeil-Brévannes. De nouveaux disposi-tifs d’accroche-vélos seront misen place sur le territoire.

Suite à l’enquête de satisfaction réalisée en juin 2011auprès des élèves, des personnels, des enseignants et desfamilles de 24 écoles de Plaine centrale, plusieurs mesuresont été mises en œuvre, en 2012, afin de prendre en compteles observations des utilisateurs et augmenter la qualité desproduits. Une cuisine et des denrées de qualité, et larecherche d’un moindre gâchis ont conduit à revoir la com-position des menus, garants d’une alimentation équilibrée etadaptés aux besoins nutritionnels. Le pain est désormais bioet les produits de meilleure qualité, notamment pour lesviandes, sont privilégiés. L’achat des denrées alimentaires afait l’objet de nouveaux marchés, afin de permettre l’offre de

produits issus de l’agriculture biologique, de l’agriculture rai-sonnée ou de proximité, de produits aussi issus du commerceéquitable ou labellisés. Les prestataires ont été retenus surdes critères de qualité, des critères environnementaux, maisaussi de prix. Ces mesures permettent d’atteindre 20% debio dans les prestations. En 2012, la production s’est élevéeà 2 108 928 repas contre 1 862 542 en 2008, soit une aug-mentation de 246 386 repas représentant une variation de+ 13,3%. Concernant les goûters livrés, on constate uneprogression de + 26%. Ces chiffres illustrent le succès de lapolitique conduite en offrant des menus ajustés aux goûtsdes enfants tout en respectant l’équilibre alimentaire.

Les premiers bénéficiaires des emplois d’avenir ont signé leur contrat le 21 décembre dernier.

territoire

RESTAURATION SCOLAIRE

Augmenter la qualité et l’équilibre alimentaire

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4 PLAINE CENTRALE

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Troisième collectivité d’Île-de-France (aprèsCourbevoie et Neuilly-sur-Seine dans les

Hauts-de-Seine) à s’équiper de camions-bennes100% électriques, Plaine centrale confirme sonengagement en faveur d’un transpor t pluspropre des déchets ménagers. Entrés en servicele 1er janvier dernier, ces véhicules dernièregénération viennent ainsi compléter la flotte descamions-poubelles, entièrement renouvelée il ya un an et demi. Explications de Corinne Daut,directrice de l’Environnement, de l’Hygiène et dela Propreté à Plaine centrale : “Avec le renouvel-lement du marché de collecte en avril 2011, lasociété Sita s’était engagée à changer l’en-semble de son parc de véhicules. Au total, nousdisposons aujourd’hui de 17 véhicules pour lacollecte des déchets ménagers sur le territoire.Parfaitement adaptées à un milieu urbain dense,les quatre nouvelles bennes 100% électriques[dont deux sont affectées à Créteil, une à Limeil-Brévannes et une à Alfor tville] permettent depréserver la santé des populations, en luttantactivement contre les émissions de gaz à effetde serre. Treize autres véhicules à moteurDiesel sont également venus remplacer notreflotte de camions-bennes. Eux aussi contribuentà réduire for tement les pollutions grâce à unfiltre à particules très efficace.”Pour réaliser ce véhicule 100% électrique – unprojet initié il y a quatre ans et dont la concep-tion a requis 18 mois – Sita a fait appel auxFrançais PVI (spécialiste des véhicules élec-triques) et Semat (groupe Zoeller, spécialisédans les véhicules de collecte). De son côté,l’Américain Dow Kokam a fourni les batterieslithium-ion, réputées pour leur grande fiabilitéet longue durée de vie. Résultat : cette bennede collecte d’un nouveau genre constitue uneprouesse technique. D’un poids de 26 tonnes,chacun, ces camions électriques atteignentdes niveaux de per formance et de puissancesimilaires à ceux de leurs homologues à éner-gie fossile, mais sont moins polluants.

“Le vrai challenge technologique réside dansl’interaction entre le châssis, les batteriesélectriques et l’équipement”, ajoute CorinneDaut. Avec huit heures d’autonomie, pour sixheures de recharge, la benne peut ainsi collec-ter 16 tonnes de déchets en deux tournéessur la journée, soit environ 50 kilomètres.“Cette benne évite l’émission de 1300 tonnesde CO2 par camion et par an dans l’atmosphè-re, et réduit de 90% l’empreinte écologique”,se félicite, de son côté, Olivier Bucher t, chefd’agence chez Sita.

Amélioration de la qualité de vieet des conditions de travail

Outre la réduction des émissions de gaz à effetde serre, ce nouveau véhicule a pour avantagede diminuer le bruit engendré par le moteur,mais aussi celui du compactage des neuftonnes de déchets contenus dans une benne,avec pour effet immédiat l’amélioration de laqualité de vie des 153 000 habitants de Plainecentrale. Enfin, les conditions de travail desemployés de Sita sont, elles aussi, amélioréesgrâce aux per fectionnements techniques :cabine de conduite plus vaste pour un meilleurconfor t, pare-brise panoramique, rippers enliaison radio permanente entre eux et avec leconducteur ; en outre le pilotage informatiséde la levée des bacs à bord du camion permetd’établir la traçabilité des opérations et d’optimi-

ser les circuits de collecte. Ce camion ad’ailleurs été pensé pour s’insérer parfaitementdans l’espace urbain, tout en maximisant lasécurité. Le châssis à essieu arrière directeurprésente une excellente maniabil i té pourcirculer en ville et dans des voies exiguës.Chez les rippers, qui sont en train d’apprivoiserleur nouvel outil de travail, la satisfaction est demise. Ainsi que le souligne Julien Monharoul,responsable d’exploitation chez Sita : “Avecl’arrivée de ces nouveaux camions, les rippersbénéficient indéniablement d’un confort de tra-vail très amélioré. La pénibilité est moindre pourtrois raisons essentielles : d’un point de vue so-nore, le camion est très silencieux. C’est doncun grand changement – beaucoup de stress enmoins – pour les gars à l’arrière, qui entendaientle bruit tout au long de la journée. Ensuite, lacabine du chauffeur est plus spacieuse qu’aupa-ravant. Enfin, l’engin est équipé d’une celluleà l’arrière qui détecte la poubelle et s’en ap-proche automatiquement. Cela évite donc auripper toute la manœuvre consistant à accrocherla poubelle pour la faire monter vers la benne.”Si la mise en service des véhicules 100% élec-triques augmentera très légèrement la factureannuelle consacrée à la gestion des déchetspour les collectivités (+ 2,4%), le retour sur inves-tissement ne saurait tarder. Sans oublier surtoutles bénéfices acquis en termes de qualité de vieet de développement durable. �

Des camions 100% électriquespour Plaine centraleLa communauté d’agglomération s’est récemment équipée de quatre camions de collecte des déchets ménagers100% électriques. À la clé : une réduction des émissions de CO2, une réduction du bruit ainsi que l’amélioration desconditions de travail des rippers. Explications.

territoire

Chiffres clésLa benne 100% électrique, c’est :

� Un véhicule “0 émission”.

� 1300 tonnes de CO2, par camion et par an,

en moins dans l’atmosphère.

� Une réduction de l’empreinte écologique de

90% par rapport à un camion Diesel.

� Une autonomie de 8 heures de collecte pour

50 km de parcours, soit 16 tonnes collectées

en 2 tours.

Silencieux, de haute technologie, ce camion-benne 100% électrique évite l’émission annuelle de 1300 tonnes de CO2.

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PLAINE CENTRALE 5

SOCIÉTÉ

Avec une population qui avoisine les 150 000 habitants, Plaine centrales’est dotée en 2011 d’un Observatoire intercommunal de la délinquance.

Ce service de proximité assure le recueil et la transmission des donnéesqui permettent de mieux connaître la situation réelle des faits de délinquance,des incivilités et leur localisation. Au siège de Plaine centrale, un coordina-teur produit des études, réunit des statistiques, tableaux de bord, syn-thèses et car tographies qui fournissent des informations précieusespouvant être exploitées au quotidien. L’ensemble des partenaires locauxconcernés, Police, Éducation nationale, Justice, transporteurs, bailleurs so-ciaux et, bien sûr, municipalités bénéficient d’un accès facilité à toutes lesdonnées nécessaires au suivi de leurs politiques de prévention.Grâce à ce dispositif, c’est une véritable politique de court et long termequi peut être conduite par les villes. Car si les faits marquants de la semaine(faits répétitifs, actes particulièrement graves, incivilités) appellent des ré-ponses immédiates, il n’en demeure pas moins indispensable que soientmenées des études plus poussées pour appréhender les évolutions signifi-catives au niveau de tel ou tel quartier. C’est à cet échelon que se situentl’information intercommunale et la mission de son observatoire.

Une stratégie globaleEn effet, l’enjeu est d’assurer une visibilité harmonisée de la prévention surl’ensemble du territoire afin d’éviter les discontinuités de prise en chargeou des pratiques divergentes. D’autant que, dans un bassin de populationen évolution constante, des ensembles d’habitat se créent, les quartierschangent, les modes de vie évoluent. Les élus, attentifs à ces mutations,peuvent ainsi nourrir une réflexion permanente sur l’utilisation des équipe-

ments ou des transports en commun, par exemple, et, plus généralement,sur toutes les questions liées à la Politique de la ville. La sécurité publiquereste une compétence des villes, mais une vision plus vaste est essentielleà l’harmonie du territoire communautaire. �

Agir pour la préventionL’Observatoire intercommunal de la délinquance met à la disposition des villes, des outils d’information etd’évaluation pour la lutte contre la délinquance. Objectif : une meilleure visibilité sur l’ensemble du territoire.

LOGEMENT SOCIAL

En 2013, la construction de 88 logements sociaux sera achevée à Alfor tville (ruesÉtienne-Dolet et de l’Avenir). À Créteil, Plaine centrale contribuera à la réhabilitation

de 3240 logements acquis par Créteil Habitat et Valophis auprès d’Icade. Limeil-Bré-vannes, connaîtra l’achèvement de la Zac de la Ballastière Sud, le démarrage du pôlePasteur et trois autres opérations, pour la réalisation de 270 logements sociaux. Le parcprivé est également concerné par la contribution communautaire à l’opération d’améliora-tion de l’habitat (Opah), menée par la Ville d’Alfortville et l’État sur le nord de la commu-ne. Enfin, 2013 sera l’occasion pour l’Obser vatoire de l’habitat de produire sespremières évaluations dans le cadre du Programme local de l’habitat de Plaine centrale.

Les rénovationsurbaines

Sur une enveloppe de près de11 millions, les projets d’amé-nagement des communesreprésenteront 4,8 millions. En2013, sont prévus la poursuitede l’aménagement de la ZacChantereine à Alfor tville etl’engagement des aménage-ments de voiries à Limeil-Brévannes. S’agissant de l’habitat, Plaine centrale y consacrera 6,5 mil-lions. En 2013, la commune de Créteil verra la poursuite des réhabilitations et résidentialisationsdu patrimoine du bailleur Efidis dans le quartier des Bleuets et la reconstruction de 70 logements surl’extension de la Zac des Coteaux-des-Sarrazins dans le cadre du Projet de rénovation urbaine desPetit-Pré-Sablières. Enfin, une partie des crédits alloués à Alfortville sera redéployée sur les résiden-tialisations programmées dans le quartier du Grand Ensemble. �

Un soutien actif de la communautéAvec une contribution de plus de 13 millions d’euros depuis 2006, Plaine centrale soutient activement le développementet la réhabilitation du logement social sur tout son territoire.

territoire

Le chantier de la Zac Chantereine à Alfortville.

L’Observatoire intercommunal de la délinquance est au siège de Plaine centrale.

Construction de logements sociaux, rue de l’Avenir à Alfortville.

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Le gouvernement vient de rendre public son projetde loi de l’Acte III de la décentralisation. Celui-ci

apparaît préoccupant pour l’avenir des communes.En forçant toutes les communes de la petite couronne àse réunir en communautés d’agglomération de plus de300 000 habitants, le gouvernement ne privilégie pas laconstitution d’intercommunalités de projets, capablesde mener des actions solidaires décidées avec les ci-toyens. Que penser du sens et de la cohérence d’EPCI(Établissements publics de coopération intercommuna-le) constitués arbitrairement par l’État uniquement pouratteindre ce seuil, faisant fi des volontés des villes decomposer, dans le consensus, des communautés d’ag-

glomération dotées de vrais projets de territoire, res-pectant les spécificités de chaque collectivité dans l’in-térêt des populations ?En créant un nouvel établissement public, la “Métropolede Paris”, où siègeraient uniquement un représentantde la capitale et un de chaque communauté d’agglo-mération, doté de pouvoirs exorbitants en matière dedéveloppement économique, d’aménagement, d’actionsociale, et surtout de logement, c’est vers un nouveaudessaisissement des communes que l’on se dirige.Elles se trouveront, de fait, sous la tutelle de ce nou-veau monstre administratif. Selon nous, le nouvel actede la décentralisation ne constituera une avancée que

s’il respecte les communes, qui doivent être à la basede la construction de projets partagés. Plutôt que lesvider de leur substance, il est essentiel de leur donnerles moyens de remplir pleinement leurs missions etd’assurer les services aux populations. Les communessont le cœur battant de notre République. Elles sont lecreuset historique de traditions et de transformations,de projets et de décisions partagées. Ce projet de loiest trop sérieux pour être adopté sans l’avis descitoyens. Il faut un débat national, nourri par des ren-contres citoyennes au niveau des communes.

� Groupe communiste, républicain et citoyen

Décentralisation : il faut un débat national et citoyen

6 PLAINE CENTRALE

expressions politiques

C’est ce qui pourrait bien arriver si des mesuresd’économies significatives et préventives ne

sont pas prises dans l’ensemble des collectivitésterritoriales du fait de la baisse drastique dessubventions de l’État à ces administrations. Onparle de plusieurs milliards d’euros supprimés.Et pourtant, il n’en sera rien à Plaine centrale. Lesorientations budgétaires n’ont apporté aucunevision d’économies.Aucune baisse des effectifs, au contraire, on créera 20postes d’avenir qui, à terme, seront sûrement pérennisés.

La suppression de la taxe professionnelle largementcompensée par la nouvelle taxe ne suffira pas àmaintenir le budget de la communauté d’agglomé-ration si l’on ne prévoit pas, dès maintenant, unebaisse sérieuse de nos dépenses.Un exemple en matière de dépenses qui pourraitêtre mieux examiné.Achat d’un bibliobus et, sûrement, d’un second pro-chainement pour sillonner nos trois communes etvenir en complément des trois médiathèques.Mais, à Créteil, on fermera la bibliothèque du Centre

ancien pour la déplacer dans un local de 160 m² ache-té par Plaine centrale à la Semic pour 360 000 € et cecoût ne comprend pas les travaux d’aménagement.On peut s’interroger sur de telles dépenses.À un an d’échéances électorales, il ne faudrait pastenter de masquer ce manque de courage politiquenécessaire par simplement une baisse du budgetinvestissement ou en tentant de recourir à l’empruntqui se traduirait en impôt de demain.

� Thierry Hebbrecht - Groupe UMP

La communauté d’agglomération dans la tourmente

L’antenne d’Alfortville du Plan local pour l’insertion et l’emploi (Plie), portéepar l’association Plaine Centrale Initiatives, a été inaugurée par le sénateur-

maire Luc Carvounas, le 1er mars, dans le quartier des Alouettes. Je me félicite del’ouverture de cette structure, née de la volonté des trois villes de notre commu-nauté d’agglomération et de Bonneuil-sur-Marne, car j’ai soutenu la concrétisa-tion de ce dossier au conseil d’administration de Plaine Centrale Initiatives, maiségalement en tant que vice-présidente du conseil général. Chargée de la Préven-tion, de la Protection de l’enfance et de l’adolescence et de la Prévention spéciali-sée, je mesure la nécessité d’un tel équipement, pour les personnes lesplus éloignées de l’insertion, de l’emploi et en grande précarité. À ce titre, j’avaisproposé que la structure prenne en charge la mise en œuvre du RSA, au plusprès des Alfortvillais. Ce partenariat a donc abouti à l’ouverture de cette antenne

réunissant deux assistants sociaux chargés des bénéficiaires du RSA, deux coor-dinateurs de parcours d’insertion ainsi qu’une assistante à l’accueil. En cette pé-riode de crise, les jeunes et les mères isolées sont souvent les publics précaires,qui doivent pouvoir bénéficier de tels dispositifs cofinancés, visant leur inser-tion socioprofessionnelle. Grâce à de tels partenariats, nous soutiendrons, par nospolitiques publiques locales, l’action volontariste du gouvernement pour l’emploi !

Le Plie accueille les Alfortvillais pour les aider dans leurs démarches au 1, rue desAlouettes, uniquement sur rendez-vous. Tél. : 01 43 53 51 44.

� Isabelle Santiago - Groupe socialiste

Le Plie d’Alfortville au service de l’emploi

Les politiques d’inclusion sociale, d’insertion, d’accompagnementà l’emploi et de lutte contre la pauvreté sont au cœur de notre engage-

ment, grâce à nos opérateurs locaux – la Mission locale pour l’emploi desjeunes, le Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi), les entreprises d’in-sertion – et aux actions de lutte contre la pauvreté portées par les asso-ciations locales. Le cofinancement de l’Europe nous est indispensable.Pour la première fois, un diagnostic élaboré avec la Datar et les partenairesde nos territoires avait établi des objectifs cohérents et ambitieux pour les Fondssociaux européens (FSE) 2014/2020, priorisant :- l’emploi et la mobilité professionnelle avec la perspective d’un taux d’emploide 75% (69% actuellement) ;- l’investissement dans l’éducation, les compétences et la formation tout au long de

la vie pour abaisser le taux d’échec scolaire sous les 10% (12,3% actuellement) ;- la promotion de l’inclusion sociale et la lutte contre la pauvreté en réduisantde 20 millions le nombre de pauvres en Europe (avec 20% du budget du FSEconsacrés à cet objectif contre 17% aujourd’hui).Hélas, la pitoyable négociation des États sur le budget européen est une mauvaisenouvelle pour les 25 millions de chômeurs de l’Union européenne. Commentatteindre nos objectifs avec ce budget en baisse ?Espérons que le Parlement européen saura défendre l’intérêt général de tousles Européens plutôt que les intérêts égoïstes de chaque État, par l’adoptiondu Cadre financier pluriannuel du FSE.

� Groupe Europe-Écologie Les Verts

Pour une Europe solidaire !

Notre communauté d’agglomération, créée le 1er

janvier 2001, doit se renforcer si elle veut, nonseulement être un acteur important de la politique dela Métropole parisienne, mais également réaliser deséconomies de moyens en offrant des services de qua-lité à la population.Certes, l’élargissement de la communauté d’agglo-mération et le renforcement de ses compétencesvont très certainement être rendus obligatoires par laprochaine loi relative à la décentralisation.Mais il faut anticiper la réforme, tant dans la recherchede nouveaux membres que dans la création de ser-

vices communs en dehors des compétences transfé-rées. Il faut anticiper sur l’interdiction (ou la pénalisa-tion) qui se profile des mutualisations ascendantesdes services (les services de la commune vers les ser-vices de la communauté) et donc renforcer les servicescommunautaires. Il faudra également, sinon se dirigervers une mutualisation de l’action sociale, savoir coor-donner les actions en matière sociale.Le renforcement de l’intercommunalité doit aboutir àde nouvelles économies de moyens et une politiqueclaire de rationalisation des dépenses et de coordina-tion des interventions financières.

Notre communauté d’agglomération doit se mettreen marche pour ne pas subir la réforme annoncéede l’intercommunalité. Elle doit s’inscrire dans unedémarche dynamique favorisant l’émergence d’éco-nomies pouvant soulager les contribuables subissantune fiscalité locale déjà trop lourde.Élargissement du territoire communautaire, élargisse-ment des compétences, création de services communset mutualisation de services doivent être pour notrecommunauté des objectifs prioritaires pour 2013.

� Jérôme Piton - Groupe MoDem

Renforcer l’intercommunalité

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Page 7: CONTENEURS ENTERRÉS Pour une collecte plus propre · une centaine de conteneurs qui seront installés, dont une petite trentaine d’ici à la fin de l’année. Les quartiers concernés

Renouveler l’attractivité du centre-ville est,depuis de nombreuses années, l’un des

objectifs phares de la politique d’aménagementde Limeil-Brévannes. Inscrite dans le cadre d’unContrat de territoire communautaire, la réhabilita-tion de la place du marché Jean-Jaurès participedonc à cet ambitieux projet. Aujourd’hui, cetteplace, qui marque l’entrée de ville, est entière-ment dédiée à la voiture et ses contours sontprincipalement contraints par le tracé de la routedépar tementale 229. À la croisée des ruescommerçantes du centre-ville, la nouvelle places’ar ticulera autour d’une halle ouver te d’unesuper ficie de 150 m2. Les jours de marché, lesforains disposeront également d’un bâtiment

technique pour entreposer leur matériel et le mar-ché pourra ainsi s’étendre aux abords de la hallesur un espace supplémentaire de 200 m2.Largement ouver te sur l’avenue de Verdun etsur la rue Henri-Barbusse, la place sera entouréede larges trottoirs, surélevée de deux marchespar rapport à la voie de circulation automobile.Marches et pavement seront réalisés avec desmatériaux locaux (calcaire blanc naturel et dallesde grès pour le revêtement du sol). La circulationaux alentours de la place sera, quant à elle, apai-sée : des panneaux de signalisation indiquerontaux conducteurs l’entrée dans le centre-ville etl’obligation de réduire leur vitesse. Les circula-tions douces (piétonne et cycliste), sur et aux

alentours de la place, seront également facili-tées et sécurisées. Un parking de surface arborésera construit afin de répondre aux besoins destationnement liés à l’activité commerçante duquartier.

Un lieu de vie animé et festifVéritable signature visuelle de la place, la halleoffrira par ailleurs une protection en cas d’intem-péries, tout en dégageant la perspective vers leparc de l’hôpital Émile-Roux. Une attention parti-culière sera portée à l’éclairage. La toiture de lahalle comportera de nombreuses ouvertures enverre qui laisseront passer la lumière naturelle,un peu comme à travers les feuilles d’un arbre.En soirée, la place sera éclairée, afin d’en faireun lieu accueillant et sécurisant pour tous.Fête de la musique, marché de Noël, brocanteannuelle… La nouvelle place a également étéconçue pour accueillir les événements organiséspar la Ville et ses par tenaires. Alimentée enélectricité et en eau, elle sera équipée (éclairage,sonorisation...) pour être à même d’accueillirtoutes sor tes de manifestations de plein air.Des bancs seront également installés invitant àla pause et à la rencontre. De vastes jardinièreset des arbres seront plantés, en harmonie avecceux déjà présents dans le parc de l’hôpitalÉmile-Roux. Pendant les jours de marchés, lorsd’événements festifs et culturels, mais aussi auquotidien pour son cadre agréable, la nouvelleplace Jean-Jaurès deviendra un lieu de vie pourtous les Brévannais. Les travaux, dont le montantprévisionnel est estimé à 1,4 million d’eurosfinancés par la communauté d’agglomération,devraient démarrer d’ici 2014. �

Place Jean-Jaurès: une signature urbaineLIMEIL-BRÉVANNES

PLAINE CENTRALE 7

Porté par Plaine centrale, le réaménagement de la place Jean-Jaurès participe à la rénovation du cœur de villebrévannais. Un chantier ambitieux, dont les premiers coups de pioche sont prévus dès 2014. Explications.

En plein centre-ville : une halle ouverte de 150 m2 dédiée au marché.

communes

Éclairée, la place permettra d’accueillir, aux beaux jours, des animations en plein air.

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8 PLAINE CENTRALE

territoire

Europarc14, rue LeCorbusier

94046Créteil cedex

Tél. : 01 41 94 30 00www.agglo-plainecentrale94.fr

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONLaurent Cathala

RÉDACTEUR EN CHEFOlivier Bouard

RÉDACTION GRAPHIQUEValéry Onana

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDominique Vivent

COLLABORATIONSJean-MichelMoglia,Michel Escuriol,

LaëtitiaDoutre, SébastienAndréani,MylèneSacksick

IMPRESSIONETC INN

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Enjeux d’avenirLe développement économique du territoireest un enjeu majeur de la politique de Plainecentrale. Plusieurs projets en témoignent surles trois villes.

À Créteil : boulevard Oudry. Par le biais d’acquisitions fon-cières (six lots de copropriétés sur sept), Plaine centraledéveloppe une stratégie économique boulevard Oudry. Situéà côté du futur centre de recherche d’Essilor International età proximité de la station de métro Créteil-Pointe-du-Lac, cesite offre un potentiel important. Il pourrait accueillir, aprèsdémolition, un nouveau bâtiment à vocation économique, àdominante tertiaire. Une nouvelle liaison urbaine sera étu-diée en 2013 pour favoriser le désenclavement du quartierdu Port et faciliter l’accès vers ce futur ensemble immobilier.

À Limeil-Brévannes : La Ballastière. Plaine centrale est pro-priétaire d’un foncier d’environ dix hectares sur le site dit deLa Ballastière Nord. L’aménagement de ce site reste encoreà définir même s’il est envisagé d’y réaliser un programmemixte avec des logements et un parc d’activités. L’objectifest de lancer un appel à projets auprès de promoteurs pourdévelopper ce parc d’activités qui permettrait d’accueillir etdévelopper des PME-PMI dans un programme mixte d’activi-tés et bureaux adapté à la demande des entreprises.

À Alforville : l’ex-BHV. La communauté d’agglomération inter-vient sur plusieurs sites stratégiques dans le but d’aména-ger ou de renouveler le tissu urbain à vocation économique.Ainsi, après une étude de faisabilité, une programmation aété validée sur le site dit “du BHV” à Alfortville. Ce site en-clavé fera l’objet d’un nouveau franchissement de la Seine.Son réaménagement permettra de lui conserver une voca-tion économique en développant la valeur ajoutée et la den-sité en emplois. Il permettra aussi d’accompagner larénovation du quartier Chantereine avec la création de ter-rains de sports et d’une partie résidentielle. Enfin, Plainecentrale a finalisé les études lancées sur le centre commer-cial du Grand Ensemble. Une restructuration répondant auxattentes des riverains et des commerçants a été proposée.Une première acquisition sera réalisée en 2013 pour per-mettre de maîtriser le foncier. �

À CRÉTEILMARDI 2 AVRIL ET MERCREDI 3 AVRIL

Expositions et animationsHôtel de ville (salons d’honneur), place Salvador-AllendeEntrée libre de 10h à 18h.Permanence Info-énergieDe 15h à 17h30 par un conseiller de l’Agence de l’énergie Val-de-Marne.Conseils gratuits et kitspour économiser l’énergie(dans la limite des stocksdisponibles).Inscriptions :01 58 43 37 32.

SAMEDI 6 AVRIL

Visites guidéesau parc DupeyrouxÀ 14h et 15h45 surinscription auprès du servicedes Parcs et Jardins :01 56 72 14 94 [email protected] à l’entrée duparc, 23, rue des Mèches.

À ALFORTVILLEJEUDI 4 AVRIL

Expositions et animationsSalle de convivialitédu Pôle culturel,parvis des ArtsEntrée libre de 10h à 17h.

SAMEDI 6 AVRIL

Opération “Berges saines”(grand nettoyagede printemps)Rendez-vous à 13hà l’écluse, sous le pontdu Port à l’Anglais.01 58 73 29 00 ou [email protected]

À LIMEIL-BRÉVANNESVENDREDI 5 AVRIL

Animation scolaireÉcole Pablo Picasso de 10h à 17h.Spectacle tout public Chaud devantÀ 20h, salle Barbara, 22, avenue Alsace-LorraineRéservation (avant le 29 mars) au 01 58 43 37 32.Chaud devant est un spectacle clownesque de Pile-Poil et compagnie où se mêlentmagie, chansons, science-fiction et expériences interactives. Les frères Rippetoutassocient art, humour et science pour découvrir tout en s’amusant et répondre à denombreuses questions comme “Les gaz à effet de serre, c’est quoi ?”, “Pourquoi laTerre se réchauffe ?”, “Comment faire de l’électricité avec le vent ?”…

Tous renseignements :01 58 43 37 32 ou [email protected]

rendez-vous

Semaine du développement durableSur Plaine centrale, de nombreuses initiatives sont proposéessur l’énergie et le climat. Toutes les animations sont gratuiteset destinées à tout public.

Le futur centre de recherche d’Essilor International.

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