Contribution de la Fédération Étudiante Rennaise InterAssociative au projet de fusion entre les universités de Rennes 1 et Rennes 2

Haute-Bretagne

I Formation

1/ Passerelles La réunion des deux universités rennaises permet de créer une université disposant de tous les champs disciplinaires. Il faut que l’ensemble des acteurs soit aujourd’hui vigilant pour en tirer tous les avantages. Pour cela, il faut que soient mis en place de nouvelles formations interdisciplinaires en particulier au niveau master, de nouveaux doubles diplômes ainsi que des UE optionnelles.

1) Formations interdisciplinaires L’université nouvelle est une occasion unique de développer l’offre de formation par la mise en place plus facile de nouvelles formations faisant intervenir les domaines de compétences de plusieurs UFR. Cela a déjà pu être le cas pour le droit et les sciences de l’environnement à l’Université de Rennes 1 mais pourrait être tout à fait approprié pour des formations aujourd’hui séparée dans les deux universités telles que le droit et l’histoire de l’art.

Proposition n°1 : Favoriser la création de formations interdisciplinaires.

2) Double diplômes Les étudiants doivent aujourd’hui pouvoir construire leurs parcours de façon libre. L’université nouvelle doit leur permettre de le faire plus efficacement en leur permettant plus facilement de suivre des double cursus. Cela doit se faire par la possibilité d’aménagement des dates d’examen quand cela est possible. Une meilleure information sur toutes les formations doit être accessibles afin que les étudiants puissent organiser leurs formations de façon optimale en connaissant les horaires, les salles, le contenu approximatif des formations. Pour permettre ces ouvertures de façon optimales, les formations doivent être progressivement accessibles en ligne, par la mise à disposition de contenus, de vidéos du cours ou encore de supports de cours. Cependant, ceux-ci doivent toujours être le pendant de cours magistraux et ne doivent pas servir de palliatif à d’éventuels problèmes de capacité.

Proposition n°2 : Faciliter les doubles parcours pour les étudiants de la future université par des aménagements horaires facilités et un accès facilité aux informations utiles.

Proposition n°3 : Développer l’accès aux cours en ligne sans que cela devienne un palliatif à d’éventuels problèmes de capacité des locaux.

3) Développement des UE optionnelles De même que par les formations interdisciplinaires et les doubles diplômes, les étudiants devraient pouvoir accéder plus facilement à des Unités d’enseignement optionnelles d’une autre discipline enseignée à l’université. Ces unités d’enseignement devront être au choix de l’étudiant parmi d’autres matières de professionnalisation ou d’enseignement de leur discipline. Pour faciliter cela, il faut que les étudiants aient accès facilement à des informations sur les UE, leurs horaires, leur lieu, leurs contenus, leurs pré-requis.

Proposition n°4 : Faciliter l’accès à des UE d’autre disciplines au choix avec d’autres matières, en priorité dans des UE de professionnalisation.

2/ Les langues

1) Le développement des langues adaptées au niveau et au cursus Il est essentiel pour qu’un étudiant puisse avoir une insertion professionnelle réussie que celui-ci acquière des compétences linguistiques adaptées à son domaine d’études. Il faut également que ces langues soient enseignées dans la plupart des cas dans des groupes de niveau. Cela doit être possible pour les langues vivantes principalement demandées par les étudiants (anglais, espagnol et allemand). Il serait souhaitable d’ouvrir progressivement ce statut à d’autres langues, les langues les plus souhaitées par les étudiants étant le chinois, l’italien et l’arabe.

Proposition n°5 : Proposer une offre de langue en adéquation au niveau et à la formation des étudiants

2) Une plus large offre de formation en langues. L’université de Rennes 2 dispose d’un UFR de langues offrant un large choix d’enseignements. Il pourrait être mis à profit afin de permettre aux étudiants qui le souhaitent de choisir une LV1 ou une LV2 dans une offre plus large bien que cet enseignement ne soit disponible que sur un campus et qu’il ne soit pas, comme le sont les langues principalement demandées, dans un enseignement spécifiquement adapté à la formation suivie ou par groupes de niveau.

Proposition n°6 : Permettre aux étudiants de choisir une langue “rare” même si cela nécessite un déplacement.

3) Faciliter l’accès aux certifications en langue Il est de plus en plus souvent nécessaire, pour obtenir un emploi ou entrer dans certaines formations d’obtenir une certification en langues. Or, ces certification sont souvent très chères, ce qui empêche les étudiants d’y avoir accès facilement.

Une solution pourrait être de faire en sorte que la nouvelle université devienne centre d’examen pour ces certifications, permettant à ses étudiants de bénéficier de tarifs préférentiels en particulier pour le TOEIC et le TOEFL, qui sont les certifications les plus souhaitées par les étudiants mais aussi les plus demandées par les professionnels et les établissements d’enseignement supérieur. Proposition n°7 : Permettre un accès plus facile aux certifications en langues en faisant de l’université un centre d’examen, en particulier pour le TOEIC et le TOEFL.

3/ Insertion Professionnelle

1) Un service d’orientation et d’insertion efficace. Il est important, pour répondre au mieux aux demandes des étudiants, que le service d’orientation soit aussi un service d’insertion professionnelle. En effet, un étudiant doit pouvoir être conseillé à la fois sur la formation qui lui permettra d’exercer la profession qu’il souhaite, mais aussi sur le moyen d’atteindre cette formation. Proposition n°8 : La nouvelle université devrait être dotée d’un service unique d’orientation et d’insertion professionnelle efficace.

2) Des services d’orientation et d’insertion professionnelle en ligne Une université doit être dotée d’un annuaire des anciens étudiants facilement accessible et attractif pour les professionnels des secteurs privé et public. En ce domaine, la plateforme Triptyc peut servir d’exemple. Il serait donc important que la nouvelle université conserve celle-ci et la développe. De même, pour permettre une orientation personnelle plus facile et attirer de nouveaux étudiants, en particulier étrangers, il faut que l’information sur les formations présente sur le site internet de l’université devienne exhaustive. Sur le modèle des universités anglo-saxonnes, il faudrait que soient indiqués pour chaque matière les horaires, le nombre d’heure de formation, le lieu, les pré-requis nécessaires, les formations auxquelles elles ouvrent. Proposition n°9 : Une plateforme d’insertion professionnelle permettant l’accès à l’annuaire des anciens et aux CV en ligne (type Tryptik) devrait être mise en place. Proposition n°10 : Mise en place d’une meilleure information sur les formations sur le site internet de l’université (horaires, nombre d’heures, lieu, pré-requis, formations ouvertes par cet enseignement, etc.)

II Services universitaires et vie étudiante

1/ Santé

Il est nécessaire de développer le Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SIMPPS) avec une organisation en Centres de Santé Universitaires (CSU), permettant la consultation facile, rapide et gratuite pour tous les étudiants d’assistante de service social, de psychologue, de médecin, de gynécologue, de personnel infirmier...

Le développement de ces structures permettrait de favoriser l’organisation de campagnes de sensibilisation et d’information des étudiants autour de certaines problématiques de santé comme le VIH et les maladies sexuellement transmissibles.

Proposition n°11 : Développer le SIUMPPS afin de favoriser l’accès aux services sociaux et de santé pour tous les étudiants en développant un CSU central et des services de santé décentralisés (antennes de proximité) sur les campus. L'accessibilité des campus et des bâtiments de vie universitaires pour les personnes handicapées doit être améliorée. Des aménagements adaptés aux étudiants handicapés doivent être disponibles afin de permettre une scolarité optimale. Les outils de communication de l’Université doivent permettre à chacun, malgré son handicap, d’accéder à l’information.

Proposition n°12 : Adapter l’accessibilité à l’ensemble de la vie universitaire pour les étudiants handicapés.

2/ Sport Le Service Interuniversitaire des Activités Physiques et Sportives (SUIAPS) doit pouvoir proposer plus de plages horaires pour les activités existantes afin de s’adapter à la diversité de l’emploi du temps des étudiants.

Proposition n° 13 : Ouvrir plus de plages horaires pour les activités physiques et sportives afin de permettre une meilleure adaptation à la demande et aux emplois du temps des étudiants

3/ Vie étudiante

Le Service d’Aide à la Vie Etudiante (SAVE) doit être étendu à l’ensemble de la future université avec un augmentation de son effectif notamment dans le cadre du développement des opérations de rentrée. Ces opérations de rentrées doivent être pérennisées.

Ce service, tourné vers les étudiants, devrait fonctionner en grande partie sur des emplois étudiants.

Proposition n°14 : Un service dédié à la vie étudiante doit être créé pour la nouvelle université.

Sur le plan de la communication il est nécessaire de réaliser un site internet, qui soit attractif pour les personnes amenées à le consulter : lycéens, étudiants, professionnels… Il doit proposer une présentation des différentes formations proposées par l’université, des matières enseignées, des campus, des lieux de vie étudiante, des services universitaires. Le site doit concentrer ces informations sous la forme d’un véritable guide de l’étudiant interactif et totalement numérique ce qui s’intègre dans une perspective de développement durable.

Proposition n° 15 : Développement d’une communication numérique attractive adaptée à l’évolution des usages numériques centralisant les principales informations relatives à l’université.

A long terme la nouvelle université, regroupant une grande majorité des étudiants de la ville, devrait assurer le développement d’une maison de l’étudiant, regroupant les associations étudiantes, un bureau pour les Vice-Présidents Etudiants, un local d'accès aux élus, une salle de réunion disponible pour les étudiants ou les associations étudiantes. Cette maison de l’étudiant correspondrait à un lieu d’échange et de centralisation de la vie étudiante.

Il faudrait y adjoindre un bar ou une cafétéria afin d’augmenter son attractivité et permettre un échange plus direct.

Proposition n° 16 : S’engager à trouver des financements permettant la création d’une maison de l’étudiant, véritable lieu d’échange, regroupant un accès aux élus, des locaux associatifs, des lieux de réunion et des lieux d’échange tels qu’une cafétéria.

4/ Culture

Le Tambour et le Diapason devraient être gérés en commun dans un soucis de cohérence des programmations. Ceux-ci devraient faire appel le plus possible à des emplois étudiants. Le conseil de gestion de ces structures devrait disposer de sièges étudiants. Les événements culturels devraient s’exporter le plus possibles sur les campus. Proposition n°17 : Former un service culturel gérant le Diapason et le Tambour de façon à ce que leurs programmations se complètent et permettant l’accès à la culture sur les campus.

5/ La mobilité étudiante Une université unifiée se situerait sur divers campus éloignés géographiquement les uns des autres, nécessitant la mise en place de moyens de transports inter-campus efficaces afin de faciliter l’accès aux divers services universitaires. La taille critique d’une université unifiée permettrait de négocier avec les services de l’agglomération pour la mise en place d’un tarif de transport étudiant ou inter-campus avantageux ou des moyens de locomotion innovants entre les campus.

Proposition n°18 : Rechercher des solutions pour mettre en place des transports efficaces et à prix accessibles pour les étudiants entre les campus.

III- Partenariats

1/ Services privés sur les campus Pour que les étudiants puissent voir facilement leurs besoins satisfaits sans avoir à trop s’éloigner des campus, il faudrait que soient mis peu à peu en place des services privés essentiels (cafétérias, lavomatiques, librairies, distributeurs de monnaie) sur les campus.

Ces services pourraient être une source de revenu pour l’université qui mettrait à dispositions des locaux pour exercer ces activités.

Proposition n°19 : Permettre l’accès à des services nouveaux sur les campus (distributeurs de billets, librairies, lavomatiques…)

Proposition n°20 : Extension des horaires d’ouverture des bibliothèques de la nouvelle

université.

2/ Partenariats entre UFR et les écoles La nouvelle université va être amenée à signer des partenariats avec diverses écoles ou divers instituts partenaires. Il est nécessaire qu’une politique soit mise en place sur cette question. Il est premièrement essentiel que les écoles ayant un partenariat avec l’une des deux universités aujourd’hui le conservent avec la nouvelle université. Les partenariats devraient mêler recherche et enseignement, de façon à développer les deux branches et à ce qu’elles se soutiennent l’une et l’autre. Les partenariats de l’université avec des écoles doivent être équitables. C’est-à-dire que, dans la mesure du possible, ils doivent permettre aux étudiants de l’université d’avoir accès à des cours dispensés dans les écoles aussi bien que les étudiants des écoles peuvent avoir accès à des cours à l’université. D’autre part, les conventions signées entre l’université et les écoles partenaires devraient mentionner les coûts d’utilisation des services que l’université met à disposition. Proposition n°21 : Maintenir les partenariats existant entre les universités de Rennes 1 et de Rennes 2 et les instituts et écoles partenaires. Proposition n°22 : Assurer l’équilibre des futurs partenariats par une certaine réciprocité des concessions et une tarification des services mis à disposition par la future université.

IV International L’ouverture à l’international est une des parties essentielles de la création de cette nouvelle université. En effet, l’université réunie de Rennes, atteignant une taille très importante et couvrant l’intégralité des champs disciplinaires, pourra négocier plus facilement des partenariats internationaux profitant aussi bien à la recherche qu’à l’enseignement. Il est donc essentiel que des règles soient posées pour permettre une organisation et un fonctionnement optimaux des partenariats internationaux.

1/ Critères de sélection

La sélection à l’international des étudiants français doit être l’issue d’un processus objectif de sélection. En effet, cela n’est pas un choix fait à la légère par l’étudiant mais une orientation qui aura des conséquences sur la suite de ses études et de sa future carrière. Un départ à l’étranger revêt donc une importance cruciale pour un étudiant. Il faut donc qu’il puisse savoir de façon précise quels sont les critères de départ et que les raisons de son acceptation ou de son refus lui soient communiquées de raison transparente. Pour cela, il serait intéressant que soient mis en place une grille de critères tels que le niveau de langue, le niveau général de l’étudiant, la motivation, la proximité réelle du parcours de l’étudiant et du parcours qu’il envisage de poursuivre à l’étranger… Il pourrait être envisagé de faire intervenir des étudiants dans le processus de sélection, au moins dans la mise en place des critères. Proposition n°23 : Mettre en place une procédure transparente d’admission des étudiants dans les programmes d’échange internationaux.

2/ Centralisation et gestion du service international et des échanges. Les partenariats des universités de Rennes 1 et Rennes 2 doivent être maintenus dans le cadre de la nouvelle université mais doivent être développés. Il serait intéressant que soit étudiée la possibilité de les étendre aux champs disciplinaire de l’une et l’autres des deux universités. La nouvelle université doit servir d’opportunité pour mettre en place de nouveaux partenariats internationaux. Pour ce faire, il est nécessaire que le service international soit un service central afin de tirer le meilleur profit d’une grande université. Celui-ci devra être secondé par des bureaux des affaires internationales implantés dans les UFR pour mieux adapter l’offre. Ceux-ci mettraient en œuvre les directives données par le Service. Il faut, afin que la politique internationale soit le plus possible à l’écoute des étudiants, que les élus étudiants soient mêlés à la politique internationale de l’université en particulier par l’accès de droit des VPE aux instances du service international. En parallèle, les principes guidant la politique internationale doivent être le fait de mettre en place des partenariats équilibrés entre l’université de Rennes et les universités étrangères au niveau du nombre de place disponibles et des conditions d’admission des étudiants.

De même, les partenariats devraient, dans la plupart des cas, profiter à plusieurs composantes et lier enseignement et recherche, de façon à profiter au maximum de la taille critique et des avantages de la nouvelle université. Enfin, pour améliorer l’attractivité de l’université auprès des étudiants étrangers, il serait utile que la signalisation soit multilingue et que soient développés les services d’accueil des étudiants étrangers. Proposition n°24 : Maintenir dans le cadre de la nouvelle université, les partenariats internationaux de Rennes 1 et Rennes 2 tout en cherchant à les développer. Proposition n°25 : Mettre en place un service des affaires internationales centralisé assisté de Bureaux des affaires internationales dans les composantes. Proposition n°26 : Assurer une participation des élus étudiants à la politique internationale de l’université, en particulier des VPE. Proposition n°27 : Faire en sorte que les partenariats futurs soient équitables dans leurs conditions, lient recherche et enseignement et concernent plusieurs domaines.

V Gouvernance de l’université La nouvelle université nécessite une nouvelle gouvernance adaptée à une université profondément pluridisciplinaire et comptant près de 50 000 étudiants. Cela doit conduire à la définition de regroupements de composantes permettant une gestion au plus proche des campus. Il faut, à côté de cela, redéfinir les conditions de la gouvernance de l’université.

1/ La mise en place de regroupements de composantes Pour permettre une meilleure gestion des politiques de l’université, en rendant le centre de décision plus proche des personnels et étudiants et en déchargeant les conseils centraux dans une université de taille importante, il est nécessaire de mettre en place des regroupements de composante. Ces regroupements doivent être gérés par des conseils de regroupement représentatifs des différents corps de l’université, en particulier des étudiants. Cependant, ces conseils de composantes doivent obéir à plusieurs principes. D’une part, c’est regroupements doivent être faits par grands domaines de formations, sans tenir compte des anciennes séparations des universités de Rennes 1 et Rennes 2.

Les compétences qui leurs seront dévolues devront être liées de façon forte aux domaines d’enseignement et ne devront en aucun cas être le prétexte à maintenir un statu quo ante dans l’université fusionnée en transférant des compétences centrales telles que la vie étudiante ou les langues. Proposition n°28 : Mise en place des regroupements de composantes par domaines de formation placés sous la responsabilité d’un conseil représentatif intégrant des élus étudiants. Proposition n°29 : Transférer aux regroupements de composantes des compétences reliées aux domaines d’enseignement

2/ La composition des conseils de l’université. Les conseils d’une université comptant 48 000 étudiants doivent s’attacher à être le plus représentatifs de ceux-ci. Il est donc crucial de faire en sorte que le conseil d’administration de la nouvelle université compte 6 membres étudiants et que la CFVU du CA en compte au moins 14. Il est également essentiel, pour que les étudiants puissent être représentés au mieux et puissent influer sur la politique de l’université que soient nommés parmi les étudiants un Vice-Président Etudiant et un Vice-Président issu des étudiants en charge de la Vie étudiante. Enfin, pour que les étudiants puissent se sentir proches des élus étudiants qui les représentent, il apparaît très important que les élections des élus étudiants se fassent par collèges. Il faudrait, afin de permettre une véritable représentativité qu’existent 5 collèges. Proposition n°30 : Mettre en place 6 sièges étudiants au conseil d’administration et 16 au CAC. Proposition n°31 : Créer un poste de Vice-Président étudiant et un poste de Vice-Président en charge de la vie étudiante, issu des étudiants. Proposition n°32 : Mettre en place 5 collèges au sein des élus étudiants à la CFVU.