1
10 h 50 Durée : 7 minutes UNE ETUDE EXPLORATOIRE SUR LES MODALITES DE COMMUNICATION EN SENOLOGIE DANS LES PAYS EUROPEENS B BARREAU (1 ), S TASTET (2) (1) PARIS - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE Objectifs : Apprécier les différences de prise en charge dans la com- munication radiologue-patiente en sénologie. Matériels et méthodes : Un questionnaire de 68 items (réponses type Likert et questions ouvertes) est envoyé à 160 membres d'une société savante (EUSOBI). Ces items explorent la prise en charge et la communication avec les patientes. Des différences de moyenne et des statistiques descriptives ont été utilisées pour l'analyse des répon- ses. Résultats : Soixante deux radiologues ont répondu. La prise en charge est comparable dans les différents pays, excepté pour le temps d'annonce du diagnostic. Le temps moyen est de 9 mn pour une mam- mographie normale (1 à 120 mn), de 10 mn pour une anomalie béni- gne (1 à 120 rnn) et de 23 mn pour une lésion maligne (3 à 240 mn). Cette différence s'explique par l'organisation de la santé publique, de la médecine et du contexte culturel. Les radiologues de Grande-Bre- tagne consacrent peu de temps aux patientes mais reçoivent une for- mation médicale continue sur l'annonce d'une mauvaise nouvelle (75 %) et utilisent toujours le mot cancer » au cours de l'entretien. A contrario, les radiologues des pays méditerranéens ont des entre- tiens longs, prononcent rarement le mot « cancer » et sont peu formés à la communication. Conclusion : Si la relation médecin-patient est multifactorielle et complexe, les pratiques de communication tendent à uniformiser le discours selon les recommandations internationales. Elles sont pré- établies selon les critères de la culture occidentale, nonobstant diver- ses modalités existent. Mots clés : Audit - Système d'information 11 ho0 Durée : 7 minutes CONTROLE DE QUALITE INTERNE D'UNE SALLE DE MAMMOGRAPHIE NUMERISEE : ROLE DES MANIPULATEURS X GALUS, A NOËL J STINÈS, K ROUHARD VANDCEUVRE- LÈS- NANCY - FRANCE Objectifs : Vérifier le maintien à niveau des réglages de référence d'une installation de mammographie numérique et appréhender les dérives de fonctionnement. Matériels et méthodes : Depuis 2004 le service de radiodiagnostic du centre Alexis Vautrin est équipé d'un mammographe numérique Mamrnomat novation DR Siemens et d'un reprographe laser Drystar 4500 Agfa. Un contrôle qualité de la chaîne d'imagerie a été mis en oeuvre progressivement. Il comporte quotidiennement le contrôle des conditions d'interprétation : le réglage de la console d'interprétation par l'analyse d'une mire intégrée au système numérique, la calibration du reprographe par l'analyse d'une mire SMPTE ainsi que la valida- tion d'une chek-list des conditions d'ambiance. Hebdomadairement les manipulateurs radiographient un objet-test MTM 100 afin d'éva- luer la qualité image. Le service effectue dans le même temps une évaluation de la modification dans le temps du rapport signal sur bruit de l'image obtenue. Résultats : Ces vérifications, prises en charge par les manipulateurs, permettent de s'assurer de la constance de la qualité de l'image et de prévenir les dérives. L'évaluation du rapport signal sur bruit permet d'évaluer la réponse du détecteur numérique. Conclusion : Ce protocole, établi par l'unité fonctionnelle de physi- que de l'imagerie du Centre Alexis Vautrin, est mis en oeuvre par les manipulateurs et s'inscrit dans une démarche d'assurance qualité dans laquelle l'établissement est très engagé. Mots clés : Mammographie - Contrôle de qualité - Normes 11 h 10 Durée : 7 minutes CONTRIBUTION DE L'IMAGERIE (( FREQUENCY COMPOUNDING bb ET HARMONIQUE EN ECHOGRAPHIE MAMMAIRE INTERVENTIONNELLE Objectifs : Comparer l'échographie fondamentale, « frequency com- pounding » et harmonique en échographie mammaire intervention- nelle. Matériels et méthodes : Cent quatre procédures échoguidées (aspi- rations à l'aiguille fine, et biopsies) ont été évaluées. Pour chaque procédure, une image était obtenue avec chaque technique (fonda- mentale, compounding 10, compounding 14 et imagerie harmonique). Quatre paramètres ont été évalués indépendamment par deux obser- vateurs : visibilité de la lésion, visibilité de l'aiguille, visibilité de la lésion et de l'aiguille, et qualité de l'image. Résultats : L'imagerie compounding à 10 MHz améliorait significa- tivement la qualité de l'image (p < 0,001). L'imagerie harmonique et compounding 14 amélioraient (non significativement et significative- ment) la visualisation des lésions dans les seins graisseux (p = 0,13, p = 0,006). Aucune technique n'était plus performante que l'imagerie conventionnelle pour la visualisation de l'aiguille et la visualisation de l'aiguille et de la lésion. L'imagerie harmonique était significati- vement moins performante que l'imagerie fondamentale dans ces deux secteurs (p < 0,001). Conclusion : L'imagerie harmonique peut améliorer la visualisation de lésions dans des seins graisseux. Elle est par contre moins perfor- mante que l'imagerie conventionnelle dans la visualisation des aiguilles. L'imagerie << frequency compounding » améliore la qualité de l'image, mais a un impact limité en échographie interventionnelle. Le meilleur compromis est représenté par l'imagerie conventionnelle. Ces résultats sont dépendants du type d'appareil utilisé dans cette étude. Mots clés : Echographie, technologie 11 h20 Durée : 7 minutes ELASTOGRAPHIE EN ECHOGRAPHIE DU SEIN : GADGET OU OUTIL DIAGNOSTIQUE A TARDIVON, A WYLER, C EL KHOURY, F THIBAULT, B BARREAU PARIS - FRANCE Objectifs : Evaluer l'élastographie-US dans la caractérisation des nodules mammaires. Matériels et méthodes : L'élasto-US (appareil Hitachi, score de 1 à 5, 1-3 = bénin et 4-5 = malin) a été évaluée dans 60 lésions mammai- res chez 50 patientes. Les résultats ont été comparés à ceux des caté- gories Bi-Rads-échographie et aux résultats des prélèvements percutanés. Il y a eu 2 échecs d'évaluation (n = 58). Résultats : Les prélèvements ont retrouvé 26 cancers (16 ACR5, 9 ACR4 et 1 ACR 3), 2 lésions frontières (2 ACR4) et 30 lésions bénignes (1 ACR5, 13 ACR4 et 16 ACR2-3). Les lésions classées ACR5 (17 lésions, 16 cancers, 1 lésion bénigne) avaient un score élasto de 4-5 dans 88 % (1 faux positif) et un score 2 dans 22 % (2 faux négatifs). Les lésions classées ACR 4 (24 lésions, 9 cancers, 13 lésions bénignes, 2 frontières), avaient un score élasto de 4-5 dans 33 % (2 faux positifs) et un score 1-3 dans 67 % (2 faux négatifs). Toutes les lésions classées ACR 2-3 (17 lésions dont 1 cancer) avaient un score élasto de 1 à 3 (1 faux négatif). Conclusion : L'élastographie est un outil diagnostique utile qui devrait permettre de diminuer le taux de prélèvements bénins inutiles. Mots clés : Echographie, technique d'exploration

Controle de qualite interne dâune salle de mammographie numerisee : role des manipulateurs

  • Upload
    k

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Controle de qualite interne dâune salle de mammographie numerisee : role des manipulateurs

10 h 50 Durée : 7 minutes

UNE ETUDE EXPLORATOIRE SUR LES MODALITES DE COMMUNICATION EN SENOLOGIE DANS LES PAYS EUROPEENS B BARREAU (1 ), S TASTET (2) (1) PARIS - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE

Objectifs : Apprécier les différences de prise en charge dans la com- munication radiologue-patiente en sénologie. Matériels et méthodes : Un questionnaire de 68 items (réponses type Likert et questions ouvertes) est envoyé à 160 membres d'une société savante (EUSOBI). Ces items explorent la prise en charge et la communication avec les patientes. Des différences de moyenne et des statistiques descriptives ont été utilisées pour l'analyse des répon- ses. Résultats : Soixante deux radiologues ont répondu. La prise en charge est comparable dans les différents pays, excepté pour le temps d'annonce du diagnostic. Le temps moyen est de 9 mn pour une mam- mographie normale (1 à 120 mn), de 10 mn pour une anomalie béni- gne (1 à 120 rnn) et de 23 mn pour une lésion maligne (3 à 240 mn). Cette différence s'explique par l'organisation de la santé publique, de la médecine et du contexte culturel. Les radiologues de Grande-Bre- tagne consacrent peu de temps aux patientes mais reçoivent une for- mation médicale continue sur l'annonce d'une mauvaise nouvelle (75 %) et utilisent toujours le mot cancer » au cours de l'entretien. A contrario, les radiologues des pays méditerranéens ont des entre- tiens longs, prononcent rarement le mot « cancer » et sont peu formés à la communication. Conclusion : Si la relation médecin-patient est multifactorielle et complexe, les pratiques de communication tendent à uniformiser le discours selon les recommandations internationales. Elles sont pré- établies selon les critères de la culture occidentale, nonobstant diver- ses modalités existent.

Mots clés : Audit - Système d'information

11 ho0 Durée : 7 minutes

CONTROLE DE QUALITE INTERNE D'UNE SALLE DE MAMMOGRAPHIE NUMERISEE : ROLE DES MANIPULATEURS X GALUS, A NOËL J STINÈS, K ROUHARD VANDCEUVRE- LÈS- NANCY - FRANCE

Objectifs : Vérifier le maintien à niveau des réglages de référence d'une installation de mammographie numérique et appréhender les dérives de fonctionnement. Matériels et méthodes : Depuis 2004 le service de radiodiagnostic du centre Alexis Vautrin est équipé d'un mammographe numérique Mamrnomat novation DR Siemens et d'un reprographe laser Drystar 4500 Agfa. Un contrôle qualité de la chaîne d'imagerie a été mis en œuvre progressivement. Il comporte quotidiennement le contrôle des conditions d'interprétation : le réglage de la console d'interprétation par l'analyse d'une mire intégrée au système numérique, la calibration du reprographe par l'analyse d'une mire SMPTE ainsi que la valida- tion d'une chek-list des conditions d'ambiance. Hebdomadairement les manipulateurs radiographient un objet-test MTM 100 afin d'éva- luer la qualité image. Le service effectue dans le même temps une évaluation de la modification dans le temps du rapport signal sur bruit de l'image obtenue. Résultats : Ces vérifications, prises en charge par les manipulateurs, permettent de s'assurer de la constance de la qualité de l'image et de prévenir les dérives. L'évaluation du rapport signal sur bruit permet d'évaluer la réponse du détecteur numérique. Conclusion : Ce protocole, établi par l'unité fonctionnelle de physi- que de l'imagerie du Centre Alexis Vautrin, est mis en œuvre par les manipulateurs et s'inscrit dans une démarche d'assurance qualité dans laquelle l'établissement est très engagé.

Mots clés : Mammographie - Contrôle de qualité - Normes

11 h 10 Durée : 7 minutes

CONTRIBUTION DE L'IMAGERIE (( FREQUENCY COMPOUNDING bb ET HARMONIQUE EN ECHOGRAPHIE MAMMAIRE INTERVENTIONNELLE

Objectifs : Comparer l'échographie fondamentale, « frequency com- pounding » et harmonique en échographie mammaire intervention- nelle. Matériels et méthodes : Cent quatre procédures échoguidées (aspi- rations à l'aiguille fine, et biopsies) ont été évaluées. Pour chaque procédure, une image était obtenue avec chaque technique (fonda- mentale, compounding 10, compounding 14 et imagerie harmonique). Quatre paramètres ont été évalués indépendamment par deux obser- vateurs : visibilité de la lésion, visibilité de l'aiguille, visibilité de la lésion et de l'aiguille, et qualité de l'image. Résultats : L'imagerie compounding à 10 MHz améliorait significa- tivement la qualité de l'image (p < 0,001). L'imagerie harmonique et compounding 14 amélioraient (non significativement et significative- ment) la visualisation des lésions dans les seins graisseux (p = 0,13, p = 0,006). Aucune technique n'était plus performante que l'imagerie conventionnelle pour la visualisation de l'aiguille et la visualisation de l'aiguille et de la lésion. L'imagerie harmonique était significati- vement moins performante que l'imagerie fondamentale dans ces deux secteurs (p < 0,001). Conclusion : L'imagerie harmonique peut améliorer la visualisation de lésions dans des seins graisseux. Elle est par contre moins perfor- mante que l'imagerie conventionnelle dans la visualisation des aiguilles. L'imagerie << frequency compounding » améliore la qualité de l'image, mais a un impact limité en échographie interventionnelle. Le meilleur compromis est représenté par l'imagerie conventionnelle. Ces résultats sont dépendants du type d'appareil utilisé dans cette étude.

Mots clés : Echographie, technologie

11 h20 Durée : 7 minutes

ELASTOGRAPHIE EN ECHOGRAPHIE DU SEIN : GADGET OU OUTIL DIAGNOSTIQUE A TARDIVON, A WYLER, C EL KHOURY, F THIBAULT, B BARREAU PARIS - FRANCE

Objectifs : Evaluer l'élastographie-US dans la caractérisation des nodules mammaires. Matériels et méthodes : L'élasto-US (appareil Hitachi, score de 1 à 5, 1-3 = bénin et 4-5 = malin) a été évaluée dans 60 lésions mammai- res chez 50 patientes. Les résultats ont été comparés à ceux des caté- gories Bi-Rads-échographie et aux résultats des prélèvements percutanés. Il y a eu 2 échecs d'évaluation (n = 58). Résultats : Les prélèvements ont retrouvé 26 cancers (16 ACR5, 9 ACR4 et 1 ACR 3), 2 lésions frontières (2 ACR4) et 30 lésions bénignes (1 ACR5, 13 ACR4 et 16 ACR2-3). Les lésions classées ACR5 (17 lésions, 16 cancers, 1 lésion bénigne) avaient un score élasto de 4-5 dans 88 % (1 faux positif) et un score 2 dans 22 % (2 faux négatifs). Les lésions classées ACR 4 (24 lésions, 9 cancers, 13 lésions bénignes, 2 frontières), avaient un score élasto de 4-5 dans 33 % (2 faux positifs) et un score 1-3 dans 67 % (2 faux négatifs). Toutes les lésions classées ACR 2-3 (17 lésions dont 1 cancer) avaient un score élasto de 1 à 3 (1 faux négatif). Conclusion : L'élastographie est un outil diagnostique utile qui devrait permettre de diminuer le taux de prélèvements bénins inutiles.

Mots clés : Echographie, technique d'exploration