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Congrès APE (SOFPEL) 2012 : résumés des communications 401 Discussion et conclusion.— Les résultats révèlent une flexibilité des mécanismes de pondération sensorielle des jeunes et âgés en faveur des informations haptiques dans la posture assise. Ils suggèrent que la SH diminue l’activité musculaire et le poids attribué aux autres retours sensoriels. Cette étude permet d’envisager des applica- tions potentielles vers les assistances haptiques qui diminueraient la fatigue musculaire et possiblement les douleurs lombaires dans des positions assises prolongées. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.046 CO46 Effet d’un entraînement cognitif sur le contrôle postural chez la personne âgée L. Borel a,, M. Michel a , J. Léonard a , P. Jimeno b , M. Dumitrescu a , B. Alescio-Lautier a a Laboratoire de neurosciences intégratives et adaptatives, UMR 7260, CNRS/Aix-Marseille université, Marseille, France b Cabinet de kinésithérapie, 6, boulevard Sakakini, Marseille, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Borel) Mots clés : Posture ; Équilibre ; Capacités attentionnelles ; Entraînement cognitif individualisé Introduction.— Le vieillissement du système postural ne résulte pas uniquement de l’altération avec l’âge des fonctions senso- rielles et motrices régulant l’équilibre. Le vieillissement cognitif, et notamment la baisse des capacités attentionnelles, est un facteur important que révèle le paradigme de double tâche. Dans ce para- digme, les ressources attentionnelles doivent être partagées afin de réaliser correctement les tâches posturales et cognitives. Nous faisons l’hypothèse qu’un entraînement spécifique de l’attention et de son contrôle permettrait, par une meilleure gestion simultanée des deux tâches, d’améliorer les capacités d’équilibration chez le sujet âgé. Sujets et méthode.— Les performances posturales et cognitives d’un groupe de sujets (77 ± 5 ans, n = 8) ayant bénéficié d’un entraîne- ment attentionnel ont été évaluées avant et après entraînement et comparées à celles d’un groupe de sujets non entraînés (74 ± 4 ans, n = 9). Notre paradigme repose sur une simple tâche posturale (évaluée en conditions statique et dynamique), une simple tâche cognitive (mémorisation visuospatiale) et une double tâche posturo- cognitive. Résultats.— Les résultats préliminaires révèlent une amélioration des performances posturales des sujets entraînés, en double tâche posturo-cognitive et en simple tâche posturale, tandis que les capa- cités d’équilibration demeurent inchangées chez le groupe non entraîné. Discussion et conclusion.— Nous faisons l’hypothèse que l’amélioration des capacités posturales résulterait d’un trans- fert des bénéfices de l’entraînement vers le contrôle postural. L’augmentation de la vitesse de traitement et une meilleure capa- cité de décision des sujets entraînés permettrait de sélectionner et de traiter plus rapidement les informations sensorielles et perceptives qui participent au contrôle postural. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.047 CO47 Contrôle du centre de masse lors de pointage de tout le corps chez le sujet jeune et âgé sain M. Casteran a,, T. Pozzo a,b,c , E. Thomas a a Cognition, action et plasticité sensorimotrice, Inserm U1093, université de Bourgogne, Dijon, France b Italian Institute of Technology, Genova, Italie c IUF, Université de Bourgogne, Dijon, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Casteran) Mots clés : Équilibre ; Vitesse ; Centre de masse ; Centre de pression ; Contrôle moteur Introduction.— Les centres de masse (CoM) et de pression (CoP) permettent de représenter l’équilibre d’une personne lors de mou- vements. Nous avons étudié leur relation et leur contrôle durant un mouvement alliant équilibre et obligation focale chez différentes populations. Sujets et méthode.— Un groupe de sujets jeunes et un de sujets âgés sains d’au moins 65 ans ont réalisé des mouvements de pointage de cibles placées en avant et en contrebas à trois vitesses (lente, naturelle, rapide) sur deux distances (15 % et 30 % de leur taille sur les axes antéropostérieur et vertical). Le CoM a été calculé par un modèle rigide à huit segments validé précédemment par Stapley et al. (1999). Nous avons analysé le CoM en réalisant le rapport entre le déplacement vertical (Vert) et le déplacement antéropostérieur (Ap) du CoM (R vAp = Vert/Ap). Résultats.— R vAp n’était pas constant au cours du mouvement. Celui-ci variait selon une forme de « V » chez l’ensemble des par- ticipants. De plus, les moments où R vAp devenait inférieur à —1 et était minimum se trouvaient décalés dans le temps en fonction de la vitesse du mouvement. Enfin des régulations au cours du mouve- ment étaient visibles sur R vAp et peuvent être mise en relation avec le CoP. Discussion et conclusion.— La forme de R vAp serait due à la vitesse verticale du CoM qui a un profil habituel de « Bell-shaped » et à la vitesse AP du CoM qui reste constante. De plus, l’ensemble de ces régulations s’opérerait dans le but de maintenir l’équilibre lors du mouvement. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.048 CO48 Impact d’une tâche cognitive sur la posture du sujet âgé dépressif comparé au sujet âgé non dépressif M. Casteran a,, E. Thomas a , P. Manckoundia a,b a Cognition, action et plasticité sensorimotrice, Inserm U1093, université de Bourgogne, Dijon, France b Service de médecine interne gériatrie, hôpital de Champmaillot, CHU de Dijon, Dijon, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Casteran) Mots clés : Posture ; Dépression ; Double tâche ; Centre de pression ; Chute Introduction.— Le syndrome dépressif est un facteur de risque de chutes, il serait associé à une perturbation posturale en station debout et à des modifications de la marche. De plus, chez le sujet âgé (SA), la tache cognitive aggrave l’instabilité posturale. Qu’en est-il pour le sujet dépressif ? Sujets et méthode.— Deux groupes de SA âgés d’au moins 75 ans, l’un non-dépressif (SAND) et l’autre dépressif (SAD) non traité, ont réalisé six tests de posturographie statique dont trois en simple tâche (ST) et trois autres en double tâche (DT) sur une durée de 30s. La DT consistait à citer des villes, des fleurs et compter à rebours de cinq en cinq à partir de 100. La surface et la longueur du centre de pression des pieds (CPP) ont été enregistrées. Résultats.— Cette étude retrouvait une augmentation tant de la longueur que de la surface du CPP de la ST à la DT chez les SAND. Il existait aussi une augmentation de la longueur et de la surface du CPP en ST entre les SAND et les SAD. Enfin, chez le SAD, il n’a pas été retrouvé de différence entre la ST et la DT concernant la longueur et la surface.

Contrôle du centre de masse lors de pointage de tout le corps chez le sujet jeune et âgé sain

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Congrès APE (SOFPEL) 2012 : résumés des communications

Discussion et conclusion.— Les résultats révèlent une flexibilité desmécanismes de pondération sensorielle des jeunes et âgés en faveurdes informations haptiques dans la posture assise. Ils suggèrent quela SH diminue l’activité musculaire et le poids attribué aux autresretours sensoriels. Cette étude permet d’envisager des applica-tions potentielles vers les assistances haptiques qui diminueraientla fatigue musculaire et possiblement les douleurs lombaires dansdes positions assises prolongées.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.046

CO46Effet d’un entraînement cognitif sur le contrôlepostural chez la personne âgéeL. Borel a,∗, M. Michel a, J. Léonard a, P. Jimeno b,M. Dumitrescu a, B. Alescio-Lautier a

a Laboratoire de neurosciences intégratives et adaptatives, UMR7260, CNRS/Aix-Marseille université, Marseille, Franceb Cabinet de kinésithérapie, 6, boulevard Sakakini, Marseille,France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (L. Borel)

Mots clés : Posture ; Équilibre ; Capacités attentionnelles ;Entraînement cognitif individualiséIntroduction.— Le vieillissement du système postural ne résultepas uniquement de l’altération avec l’âge des fonctions senso-rielles et motrices régulant l’équilibre. Le vieillissement cognitif, etnotamment la baisse des capacités attentionnelles, est un facteurimportant que révèle le paradigme de double tâche. Dans ce para-digme, les ressources attentionnelles doivent être partagées afinde réaliser correctement les tâches posturales et cognitives. Nousfaisons l’hypothèse qu’un entraînement spécifique de l’attention etde son contrôle permettrait, par une meilleure gestion simultanéedes deux tâches, d’améliorer les capacités d’équilibration chez lesujet âgé.Sujets et méthode.— Les performances posturales et cognitives d’ungroupe de sujets (77 ± 5 ans, n = 8) ayant bénéficié d’un entraîne-ment attentionnel ont été évaluées avant et après entraînement etcomparées à celles d’un groupe de sujets non entraînés (74 ± 4 ans,n = 9). Notre paradigme repose sur une simple tâche posturale(évaluée en conditions statique et dynamique), une simple tâchecognitive (mémorisation visuospatiale) et une double tâche posturo-cognitive.Résultats.— Les résultats préliminaires révèlent une améliorationdes performances posturales des sujets entraînés, en double tâcheposturo-cognitive et en simple tâche posturale, tandis que les capa-cités d’équilibration demeurent inchangées chez le groupe nonentraîné.Discussion et conclusion.— Nous faisons l’hypothèse quel’amélioration des capacités posturales résulterait d’un trans-fert des bénéfices de l’entraînement vers le contrôle postural.L’augmentation de la vitesse de traitement et une meilleure capa-cité de décision des sujets entraînés permettrait de sélectionneret de traiter plus rapidement les informations sensorielles etperceptives qui participent au contrôle postural.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.047

CO47Contrôle du centre de masse lors de pointage detout le corps chez le sujet jeune et âgé sainM. Casteran a,∗, T. Pozzo a,b,c, E. Thomas a

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IUF, Université de Bourgogne, Dijon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (M. Casteran)

ots clés : Équilibre ; Vitesse ; Centre de masse ; Centre deression ; Contrôle moteurntroduction.— Les centres de masse (CoM) et de pression (CoP)ermettent de représenter l’équilibre d’une personne lors de mou-ements. Nous avons étudié leur relation et leur contrôle durant unouvement alliant équilibre et obligation focale chez différentesopulations.ujets et méthode.— Un groupe de sujets jeunes et un de sujets âgésains d’au moins 65 ans ont réalisé des mouvements de pointagee cibles placées en avant et en contrebas à trois vitesses (lente,aturelle, rapide) sur deux distances (15 % et 30 % de leur tailleur les axes antéropostérieur et vertical). Le CoM a été calculé parn modèle rigide à huit segments validé précédemment par Stapleyt al. (1999). Nous avons analysé le CoM en réalisant le rapport entree déplacement vertical (�Vert) et le déplacement antéropostérieur�Ap) du CoM (RvAp = �Vert/�Ap).ésultats.— RvAp n’était pas constant au cours du mouvement.elui-ci variait selon une forme de « V » chez l’ensemble des par-icipants. De plus, les moments où RvAp devenait inférieur à —1 ettait minimum se trouvaient décalés dans le temps en fonction dea vitesse du mouvement. Enfin des régulations au cours du mouve-ent étaient visibles sur RvAp et peuvent être mise en relation avec

e CoP.iscussion et conclusion.— La forme de RvAp serait due à la vitesseerticale du CoM qui a un profil habituel de « Bell-shaped » et à laitesse AP du CoM qui reste constante. De plus, l’ensemble de ceségulations s’opérerait dans le but de maintenir l’équilibre lors duouvement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.048

O48mpact d’une tâche cognitive sur la posture duujet âgé dépressif comparé au sujet âgé nonépressif. Casteran a,∗, E. Thomas a, P. Manckoundia a,b

Cognition, action et plasticité sensorimotrice, Inserm U1093,niversité de Bourgogne, Dijon, FranceService de médecine interne gériatrie, hôpital de Champmaillot,HU de Dijon, Dijon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (M. Casteran)

ots clés : Posture ; Dépression ; Double tâche ; Centre deression ; Chutentroduction.— Le syndrome dépressif est un facteur de risque dehutes, il serait associé à une perturbation posturale en stationebout et à des modifications de la marche. De plus, chez le sujetgé (SA), la tache cognitive aggrave l’instabilité posturale. Qu’enst-il pour le sujet dépressif ?ujets et méthode.— Deux groupes de SA âgés d’au moins 75 ans,’un non-dépressif (SAND) et l’autre dépressif (SAD) non traité, ontéalisé six tests de posturographie statique dont trois en simpleâche (ST) et trois autres en double tâche (DT) sur une durée de 30s.a DT consistait à citer des villes, des fleurs et compter à rebourse cinq en cinq à partir de 100. La surface et la longueur du centree pression des pieds (CPP) ont été enregistrées.ésultats.— Cette étude retrouvait une augmentation tant de la

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l existait aussi une augmentation de la longueur et de la surfaceu CPP en ST entre les SAND et les SAD. Enfin, chez le SAD, il n’aas été retrouvé de différence entre la ST et la DT concernant laongueur et la surface.