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LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie EDITION N5461 DIMANCHE 5 MARS 2017- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM CONVENTION SONELGAZ-BNA Le Pen refuse de se rendre la convocation des juges Accorder davantage d’intØrŒt l’histoire de la RØvolution (P19) Le redØmarrage du haut fourneau n2, relancera la production Le relogement change la vie de milliers de familles ! COMPLEXE SIDRURGIQUE DEL HADJAR (P4) (P24) Les abonnØs pourront rØgler leurs factures en utilisant leur CIB Les citoyens algØriens pourront dØsormais rØgler leurs factures d’ØlectricitØ et de gaz en utilisant leur carte interbancaire (CIB) par internet; cette procØdure permettra aux abonnØs du groupe Sonelgaz, d’Øviter de se dØplacer aux bureaux de ce groupe pour acquitter leurs factures. En effet, la Banque nationale d’AlgØrie (BNA) et le groupe Sonelgaz signeront aujourd’hui une convention de partenariat pour le paiement Ølectronique des factures au profit des abonnØs de Sonelgaz, travers les quatre (4) sites web des SociØtØs de distribution de BNA ou via les Terminaux de paiement Ølectronique (TPE) mis leur disposition au niveau des guichets des agences Sonelgaz travers le territoire national, a indiquØ hier un communiquØ de la BNA. (P24) (Lire en Page 3) ! 60 ¨ME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE BEN M’HIDI ! ORAN ! ENQU˚TE SUR L’AFFAIRE DE SES ASSISTANTS PARLEMENTAIRES

CONVENTION SONELGAZ-BNA - lemaghrebdz.com1429).pdf · lents qui ont balayØ la rØgion et fait tomber des branches sur les lignes, a indi- ... zones d’influences dans le conti-

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L es opérations de reloge-ment dans le nouveaupôle urbain de Belgaïd

à Oran-Est ont changé la vie demilliers de familles oranaisesqui, pendant des décennies,habitaient des logements décla-rés précaires et des quartiersdéfavorisés, à la merci desintempéries, des effondrementset de l'insalubrité.De l'aveu même des famillesrelogées, leur vie, marquée jus-que-là par la précarité et l'incer-titude, a pris un tournant décisifleur permettant aujourd'hui defaire de nouveaux projets et demieux appréhender l'avenir."Mon relogement à Belgaïd acomplètement changé ma vie etcelle de ma famille. Mêmenotre façon de penser a changé.Aujourd'hui, de nouvelles pers-pectives s'offrent à nous. Desprojets que nous avions enter-rés refont surface.Notre avenir se dessine mieux",confie Tewfik, 38 ans, ensei-gnant de son état, relogé dansun F3 neuf à Belgaïd, il y a prèsde deux années, avec sa mère,son épouse et ses deux enfants."Nous vivions dans la promis-cuité, dans deux petites cham-bres et une petite cuisine dansun vieux haouch, à Sidi El-Houari, qui avait plus d'un siè-cle d'âge. Les sanitaires étaientcollectifs. Les effondrementsavaient commencé depuis quel-ques décennies et notre vie a étéun véritable calvaire, car nousvivions dans la peur d'être ense-velis sous les décombres",raconte Tewfik.Pour lui, les horizons étaientincertains. Il ne pouvait se pro-jeter dans l'avenir. "Nous ne

pensions pas à autre chose.Nous n'achetions pas de meu-bles et nous ne voulions pasrenouveler quoi que se soit.Seul un nouveau logementdécent pouvait changer toutcela. Et c'est arrivé !", se réjouitTewfik.Houari, Mohamed et Djamel,respectivement infirmier,maçon et ouvrier menuisier,étaient les voisins de Tewfik àSidi El-Houari et ils le restent àBelgaïd, car ils habitent lemême immeuble, dans des F3également. A Sidi El-Houari, ilsn'habitaient pas la même vieillebâtisse, mais leurs vies étaientpresque identiques. Ils vivaientles mêmes appréhensions, lesmêmes peurs, les mêmes pers-pectives incertaines et le chan-gement, disent-ils, ne pouvaitprovenir que d'un relogement.

UNE NOUVELLE VIEDANS LA SÉRÉNITÉ

Après leur relogement et lechangement radical survenudans leurs vies et les sentimentsde joie et de bonheur qui endécoulent, les habitants desnouvelles cités de Belgaïd enta-ment leur nouvelle vie avecsérénité.Au début, ces relogés ontéprouvé des difficultés, duesnotamment au manque de com-merces et de transports, mêmesi le nouveau pôle urbain estdoté de diverses commodités,dont particulièrement les éta-blissements scolaires etbureaux de poste." Au départ, il n'y avait aucuncommerce dans les cités et letransport était plutôt rare.L'approvisionnement et les

déplacements étaient de vérita-bles casse-têtes. Nous devionsfaire pas mal de chemin jusqu'àl'ancien douar de Belgaïd ou àBir El Djir pour faire nosemplettes quotidiennes. Lestaxis et autres transporteursclandestins avaient du pain surla planche", se souvient Tewfik,ajoutant que le soir, après le tra-vail, il revenait chez lui les brasremplis de sacs de victuailles.Néanmoins, petit à petit, leschoses ont commencé à chan-ger. Les commerces ont com-mencé à "pousser" comme deschampignons. "De nombreuxmagasins d'alimentation géné-rale ont ouvert leurs portes,ainsi que des marchands delégumes, des boulangeries, dessupérettes, des salons de coif-fure et même un supermarché",se réjouissent Tewfik et ses voi-sins, ajoutant que des lignes detransport urbain relient, désor-mais, les nouvelles cités deBelgaïd à Bir El-Djir, au centre-ville et d'autres quartiers de laville. Quant aux relogés, ils ontpris leurs marques dans leurs

nouvelles cités. Ils ont de nou-velles habitudes et ont tissé denouveaux liens avec leurs nou-veaux voisins venus d'autresquartiers d'Oran. Ils ont noué denouvelles amitiés et adopté unnouveau style de vie."Nous ne sommes pas dépay-sés. Beaucoup de nos anciensvoisins habitent, aujourd'hui,les mêmes cités. Nous neregrettons pas notre ancienquartier, car nous y avons vécude longues années difficiles",indiquent Tewfik et ses voisins.Près de 6.000 familles issues dedifférents sites précaires d'Oranont été relogées, ces deux der-nières années, au nouveau pôleurbain de Belgaïd dont 650familles de Sidi El-Houari, 315d'Ibn Sina, 300 de la rue deMostaganem (secteur El Amir),200 familles de Fillaoucen (ex-St Pierre) au secteur El Amirégalement, 189 autres famillesde ce même quartier, ainsi que2.700 et 1.430 des Planteurs(Ras El Aïn).

Kamel N.

ENVIRON 3.000 FOYERS étaient privés d'électricité enAuvergne samedi dans la matinée à la suite des vents vio-

lents qui ont balayé la région et fait tomber des branches sur les lignes, a indi-qué Enedis dans un communiqué.

LE CHIFFRE DU JOUR

3 000

D ans ce domaine, l'aideau développement estdéfinie comme un "

transfert des pays développésvers les pays en voie de dévelop-pement ". Or la réalité enAfrique permet d'affirmer quel'aide accordée par les paysdéveloppés n'a jamais été untransfert sans condition des res-sources financières. Il se posealors le problème de l'ambiguïtéet de la confusion du concept quiest de nature à susciter diversmalentendus et à multiplier lesincompréhensions dans les rela-tions internationales, ou si l'onveut, entre les nations et les peu-ples. Cela amène selon diversesappréciations du sujet, de viderle concept à l'aide de son ambi-guïté et de sa confusion ; c'estaussi dire qu'il faut démystifierl'aide conçue comme un moyennormal et indispensable dudéveloppement des pays afri-cains. L'examen de l'aide publi-que octroyée aux pays africainsau cours des dernières décennies

permet d'affirmer encore qu'elledemeure tout de même très fai-ble par rapport aux besoins del'Afrique.Quelle est donc, en définitive, lacontribution de l'aide au déve-loppement ? Quel intérêt réell'aide représente-t-elle ? En plusdes considérations évoquées ci-dessus, il faut, dans l'apprécia-tion tant du volume que de l'effi-cacité de l'aide, tenir compte dessorties de profits. Par ailleurs, dans son utilisation,l'aide a généralement servi àacheter des biens et à payer desservices en provenance des paysdonateurs. Elle n'est généralement pas don-née aux pays qui pratiquent unepolitique de nationalisation ni àceux qui ne sont pas en mesurede payer leurs dettes, ou simple-ment aux pays auprès desquelsles investisseurs étrangers ontformulé des réclamations queles institutions internationalesd'aide considèrent comme justi-fiées. Et c'est souvent aux pays

dont les politiques, tant inté-rieure qu'extérieure, le traite-ment des investissements privésétrangers, le service de la detteet les politiques d'exportationsont jugés désirables ou accepta-bles par les pays développés oules institutions qui dispensentl'aide, c'est-à-dire aux pays quine représentent pas une menacepour leurs intérêts que, l'aide estaccordée. En réalité donc, toutcela signifie que l'aide est uninstrument de préservation dusystème capitaliste de dévelop-pement dans les pays du Tiers-Monde. Tel est son rôle général.Elle sert aussi à créer des systè-mes socio-économiques que lespays donateurs estiment solides,désirables et capables de résisterà l'assaut des changementsnationalistes ou révolutionnai-res. Il a été constaté dans certainspays que l'aide a été octroyée àla condition que ces pays intro-duisent des réformes dans le sys-tème agraire, dans le système

fiscal, dans le système de l'édu-cation, afin de prévenir les situa-tions nationalistes ou révolution-naires potentielles. Dans lamesure où cette aide ne profitepas beaucoup au développementde l'Afrique, mais rapporte énor-mément aux pays donateurs, ilfaut dire qu'elle porte biencurieusement son nom. Voilàpourquoi les sociétés africainesmettent en cause aujourd'hui, deplus en plus, les intentions del'aide et ses motivations. Et celasur la base de l'expériencevécue� A partir du moment où une assis-tance financière remboursable, àdes taux d'intérêt plus ou moinsjustes, est consentie aux pays envoie de développement en géné-ral et à l'Afrique en particulier,même si l'on veut que ce soit unecontribution au financement deson développement, il ne s'agitpas d'une aide mais d'un place-ment� Non seulement l'aide-placement n'a pas particulière-ment consolidé l'indépendance

des économies africaines, niapporté une contribution remar-quable au développement, maisde surcroit, elle a aggravé ladépendance économique despays assistés. D'une manièregénérale, l'aide-placement aservi à assurer le maintien deszones d'influences dans le conti-nent, mais n'a pas été qualitati-vement et quantitativementcapable de transformer les éco-nomies africaines pour satisfaireles besoins croissants des peu-ples� L'ambiguïté voulue de la notionactuelle de l'aide au développe-ment est une des raisons de l'in-justice et de la fausseté des rela-tions internationales actuelles,de la méfiance entre les nationset les peuples et l'iniquité de lacoopération internationale� Ladémystification nécessaire del'aide au développement appelleaussi celui du concept actuel dela coopération internationale,tout aussi ambigu.

B. C.

Post scriptum

Par B. Chellali

L'aide au développement : une des raisons de l'injusticeet de la fausseté des relations internationales

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

ORAN

Le relogement change la viede milliers de familles

60ÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DEBEN M'HIDI

Accorder davantaged'intérêt à l'histoire

de la RévolutionLE MINISTRE des Moudjahidine, TayebZitouni, a insisté vendredi à Oum El Bouaghisur l'importance d'accorder davantage d'inté-rêt à l'histoire de la Révolution nationale et satransmission aux générations montantes."Il appartient d'accorder davantage d'intérêt àl'histoire de la Révolution nationale, son écri-ture sur la base des témoignages des moudja-hidine encore en vie et sa transmission, entoute objectivité et fidélité, aux générationsmontantes pour s'inspirer des leçons de sacri-fices suprêmes consentis pour la patrie", aaffirmé M. Zitouni, au cours de la cérémoniede commémoration officielle du 60ème anni-versaire de la mort du martyr-symbole, LarbiBen M'hidi. Devant la stèle commémorativeérigée à la mémoire de ce héros de la guerrede libération nationale, au douar Kouahi, levillage qui a vu naître le martyr, non loind'Ain M'lila,le ministre qui était accompagnédu secrétaire de l'Organisation nationale desmoudjahidine (ONM), des autorités localesciviles et militaires, des moudjahidine, demembres de la famille du chahid a soulignéque l'enseignement et la transmission entoute objectivité et fidélité de l'histoire de laRévolution libératrice aux générations mon-tantes contribueront à leur donner la capacitéde faire face aux difficultés et à relever lesdéfis. "Le sourire que ce héros de l'Algériecombattante avait gardé pendant qu'il étaitmenotté et entouré des ses tortionnaires, cesourire qui illuminait son visage au momentde son exécution dans la nuit du 3 au 4 mars1957, doit être un exemple pour les jeunesgénérations car cela reste un message d'es-poir pour une Algérie forte et un peuple uni etserein", a appuyé le ministre desMoudjahidine. M. Zitouni a également saluéle rôle des éléments de l'Armée nationalepopulaire (ANP) et tous les corps de sécuritépour la protection du pays et la préservationde sa stabilité rappelant aux citoyens, d'autrepart, l'importance de participer massivementaux prochaines élections législatives pourcontrecarrer les complots ourdis contre lanation. Les festivités commémorant le 60èmeanniversaire de la mort du martyr Larbi BenM'hidi (1923-1957) ont débuté jeudi à OumEl Bouaghi, en présence du ministre desMoudjahidine, avec un colloque national surle héros de la lutte pour l'indépendance orga-nisé à l'université qui porte son nom avec laparticipation de plusieurs historiens, univer-sitaires et moudjahidine.

M. O.

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5461 DIMANCHE 5 MARS 2017- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

CONVENTION SONELGAZ-BNA

Le Pen refuse de se rendre

à la convocation des juges

Accorder davantage d'intérêtà l'histoire de la Révolution

(P19)

Le redémarrage du hautfourneau n°2, relancera

la production

Le relogement change lavie de milliers de familles

! COMPLEXE SIDÉRURGIQUE D�EL HADJAR

(P4) (P24)

Les abonnés pourront régler leursfactures en utilisant leur CIB

Les citoyens algériens pourront désormais régler leurs factures d'électricité et de gaz en utilisant leur carte interbancaire(CIB) par internet; cette procédure permettra aux abonnés du groupe Sonelgaz, d'éviter de se déplacer aux bureaux de

ce groupe pour acquitter leurs factures. En effet, la Banque nationale d'Algérie (BNA) et le groupe Sonelgaz signerontaujourd'hui une convention de partenariat pour le paiement électronique des factures au profit des abonnés de Sonelgaz,à travers les quatre (4) sites web des Sociétés de distribution de BNA ou via les Terminaux de paiement électronique (TPE)

mis à leur disposition au niveau des guichets des agences Sonelgaz à travers le territoire national, a indiqué hier uncommuniqué de la BNA.

(P24)

(Lire en Page 3)

! 60ÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE BEN M'HIDI

! ORAN

! ENQUÊTE SUR L'AFFAIRE DE SES ASSISTANTSPARLEMENTAIRES

Edité par la SARLMaghreb Presse

Éditionau capital

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TÉLÉVISION LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 23

Argo21h00

Acteurs : Ben Affleck (TonyMendez) Bryan Cranston (JackO'Donnell) Alan Arkin (LesterSiegel) John Goodman (JohnChambers) Victor Garber (KenTaylor) En 1979, durant la révolution ira-nienne, l'ambassade américaine àTéhéran est prise d'assaut. Sixemployés parviennent à s'échapper. Ilsse réfugient chez l'ambassadeur cana-dien. Tony Mendez, agent de la CIAspécialiste de l'exfiltration, tente detrouver un plan pour les sauver. Il al'idée de faire passer les employéspour des techniciens de cinéma venusen repérage en Iran pour tourner unfilm de science-fiction.

SSelection du jourelection du jour

Les enquêtes de Morse 20h55

Réalisé par : Ashley PearceActeurs : Shaun Evans (EndeavourMorse) Sara Vickers (Joan Thursday)Roger Allam (Fred Thursday) DanielAttwell (Mick Mitchell) KatherineKingsley (Mona Davies) Au Lovelace College, une équipe de cher-cheurs a inventé une machine capable deréfléchir. Baptisée « Jason », elle va êtreutilisée par le Pr Amory pour battre auxéchecs le professeur russe YuriGrandenko. Pendant ce temps, Morse etThursday apprennent qu'un chercheur aété retrouvé noyé.

Championnat deFrance Ligue 1 20h45

L'enquête corse 20h55

Engagés dans la course au titre, les Monégasques doivent gérer uncalendrier chargé par les coupes nationales et la Ligue des Champions.Les coéquipiers de Kylian Mbappé doivent se méfier des Nantais quiont marqué les esprits en s'imposant notamment contre Marseille (3-2)lors de la 25e journée. Les Canaris, emmenés notamment par Diego car-

los ou MariuszStepinski, ont encorebesoin de points pourassurer leur maintienviennent donc enPrincipauté avec l'ob-jectif de ramener lepoint du match nul. Ducôté, de l'ASM, l'en-traîneur LeonardoJardim pourrait ména-ger certains cadres quiont déjà beaucoup jouéà l'instar de BernardoSilva, Radamel Falcao,ou encore Fabinho.

Zone interdite21h00

Présenté par : Ophélie MeunierNaguère rattaché aux marins, aux soldats ou aux « bad boys », le tatouage s'est,depuis plusieurs années, considérablement démocratisé. Qu'il s'agisse d'inscrireun signe distinctif, un souvenir, une inscription, un visage... sur la peau, il séduitaussi bien les filles que les garçons. Un tatouage en entraînant un autre, cettepratique est même devenue une addiction pour certains, chaque centimètre depeau devant être recouvert. En France, aux Etats-Unis ou au Japon, rencontreavec des adeptes et des tatoueurs, dont certains sont devenus des stars.

Réalisé par : Gordon LonsdaleActeurs : Emily Deschanel (Temperance «Bones» Brennan) David Boreanaz (Seeley Booth) TJ Thyne(Jack Hodgins) Michaela Conlin (Angela Montenegro) Paula Newsome (Kelly Bessette) Alors qu'ils enquêtent sur la mort d'un homme survenue dans son appartement de façon inexpliquée,Booth et Bones réfléchissent à leur avenir. Tandis que l'agent du FBI a reçu une proposition de l'arméepour partir en Afghanistan pendant un an, Bones s'intéresse de près à une découverte majeure en matièred'anthropologie, qui a eu lieu en Indonésie. De son côté, Jack doit faire ses preuves auprès du pèred'Angela.

Bones20h50

Réalisé par : Alain BerberianActeurs : Christian Clavier (Rémi François dit Jack Palmer) Jean Reno (Ange Leoni)Caterina Murino (Léa Leoni) Didier Flamand (Dargent) Pierre Salasca (Matéo) Jack Palmer, détective privé parisien, est chargé par un notaire de retrouver le bénéficiaire d'un héri-tage. Il s'agit d'un Corse nommé Ange Leoni. Palmer se rend sur l'île, où il comprend rapidementque sa mission sera plus délicate qu'il ne l'imaginait. La loi du silence règne et tout le monde seméfie de cet inconnu curieux venu du continent, d'autant que Leoni s'avère être un chef indépendan-tiste recherché par la police !

Q uinze Jordaniens condamnés à mortpour "terrorisme" et divers crimesont été pendus samedi à l'aube en

Jordanie, une rare exécution de masse dansce royaume frappé par des attentats san-glants en 2016.La dernière exécution de masse en Jordanieremontait à décembre 2014 quand onzehommes condamnés à mort pour des crimessans lien avec la politique ou le terrorismeavaient été pendus. Il s'agissait alors des pre-mières exécutions de ce type depuis 2006.Cité par l'agence Pétra, Mahmoud al-Momani, le porte-parole du gouvernement etministre d'Etat pour l'Information, a préciséque les quinze condamnés avaient été exécu-tés à la prison de Souaga, à 70 km au sudd'Amman.Dix d'entre eux avaient été reconnus coupables "d'être membres d'une cellule terroriste"responsable de plusieurs attaques dont celles "contre les bureaux des renseignementsgénéraux en Jordanie, contre des membres des forces de sécurité, des touristes et contrel'ambassade de Jordanie à Bagdad en 2003", a-t-il ajouté.Le porte-parole fait notamment allusion à une attaque en 2006 contre des touristes dansun amphithéâtre romain d'Amman, qui avait tué un Britannique, à celle de juin derniercontre les services de renseignement au nord d'Amman (5 morts) et à l'assassinat en sep-tembre devant un tribunal d'Amman de l'écrivain chrétien Nahed Hattar, qui était jugépour une caricature jugée offensante vis-à-vis de l'Islam.Les cinq autres Jordaniens condamnés à mort avaient été reconnus coupables de "crimeshorribles dont des viols".Selon des sources judiciaires, 94 personnes condamnées à la peine capitale, la plupartpour des affaires de crime ou de viol, attendent toujours dans les couloirs de la mort.

VOLKSWAGEN

1200 décèsprématurés dusaux véhicules

truqués

M ille deux cents décèsprématurés en Europe :tel sera l'impact sani-

taire des émissions polluantes liéesau scandale Volkswagen, selonune étude scientifique parue ven-dredi.Les émissions polluantes supplé-mentaires émises par les véhiculesVolkswagen truqués vendus enAllemagne de 2008 à 2015, entraî-neront 1 200 décès prématurésdans ce pays et chez ses voisins,selon une étude parue vendredi."Les chercheurs estiment que1200 personnes en Europe mour-ront prématurément, pouvant per-dre jusqu'à dix ans de vie, du faitdes émissions générées en excès"par rapport aux émissions atten-dues, souligne le MassachusettsInstitute of Technology (MIT), quia pris part à cette étude, parue dansEnvironmental Research Letters.Les chercheurs se sont penchés surl'impact sanitaire lié aux 2,6 mil-lions de véhicules concernés, ven-dus en Allemagne à cette périodesous les différentes marques dugroupe (VW, Audi, Skoda, Seat).

TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 5 Mars 2017

ATLETICO MADRID

Fernando Torres estsorti de l'hôpital

T ouché à la boîte crânienne lors d'unchoc violent avec Alex Bergantinos, cejeudi face à La Corogne, Fernando

Torres avait été hospitalisé dans la foulée etgardé en observation. L'attaquant est finale-ment sorti vendredi soir, après des examens quise sont révélés rassurants.Les images étaient impressionnantes, mais ilsemble finalement que Fernando Torres a eu dela chance. Victime d'un traumatisme crânien etévacué sur civière ce jeudi lors du déplacementde l'Atletico Madrid à La Corogne, "El Niño"est sorti de l'hôpital ce vendredi dans la jour-née, et a dans la foulée tweeté un message ras-surant sur sa santé : "Merci beaucoup à tous devous être inquiétés pour moi et merci pour vosmessages de soutien. Ça seulement été unefrayeur. J'espère revenir très vite."

ETATS-UNIS

Oprah Winfrey dans la course à la Maison-Blanche en 2020 ?

L a célèbre animatrice s'est amusée d'une éventuelle candidature àl'élection présidentielle américaine lors d'une interview� " Jepensais que je n'avais pas assez d'expérience, que je n'en savais

pas assez, et maintenant je me dis� Oh� Oh ! " Ce ne sont que quel-ques mots, lâchés par Oprah Winfrey, interviewée mercredi par le mil-liardaire David Rubenstein sur la chaîne américaine Bloomberg, mais ilsfont depuis le tour des réseaux sociaux sous les hashtags #Oprah2020 ou#OprahForPresident.Invitée à se prononcer sur une éventuelle candidature à la présidence deEtats-Unis, la célèbre animatrice télé, l'une des personnalités les plusconnues, aimées et influentes des Etats-Unis selon l'institut Gallup, alaissé entendre qu'elle pourrait prétendre à la Maison-Blanche.Si Oprah Winfrey a d'abord répondu n'avoir " jamais envisagé que ceserait même une possibilité ", l'animatrice a fait savoir, dans un souriremalicieux et avec l'air d'une personne chez qui une idée vient soudaine-ment de jaillir, que l'idée d'être un jour présidente des Etats-Unis ne luisemblait plus incongrue.

MUR DE TRUMP

Un élu mexicain enjambe la frontière

"B onjour les amis et les amies. Je suis assis sur le mur quilonge la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Icic'est le Mexique, ici, ce sont les États-Unis (...) Le mur fait

environ 9 ou 10 mètres de haut, mais j'ai pu l'escalader et m'asseoir ici.Et là je peux sauter très facilement de l'autre côté!". Les premières secon-des de la vidéo publiée par Braulio Guerra, un élu mexicain, sur soncompte Twitter, sonnent comme une provocation. Pourtant, le but du représentant n'est pas tant de narguer des gardes-fron-tières américains, par ailleurs totalement absents, mais de dénoncer"l'inutilité totale et l'absurdité du mur" que le président Donald Trumpveut construire le long de la frontière. D'autant que ce dernier coûteraitdes milliards de dollars -entre 8 et 12 selon Trump, entre 21 et 38 selondes experts- dénonce encore l'élu.Passer par-dessus un mur, "c'est tellement facile, ça montre à quel pointce projet est inutile, comme la rhétorique politique de Donald Trump",s'amuse Braulio Guerra. Il en profite pour proposer ses solutions, inspi-rées de "l'alliance pour le progrès" mise en place par l'ex-présidentKennedy: une meilleure coopération, plus d'échanges, le nivellement desstandards de qualité de vie et donc plus d'emplois, de meilleures rela-tions, etc.

JORDANIE

15 condamnés pour "terrorisme" et crimes pendus

"GHOST RECON WILDLANDS"

Le jeu vidéo provoque un incidentdiplomatique

G host Recon Wildlands va-t-il faire des dégâts entre la France et la Bolivie ?L'ambassadeur de France a été convoqué par les ministres boliviens des Affairesétrangères et de l'Intérieur, mercredi 1er mars. Ces derniers lui ont remis une let-

tre, destinée à l'éditeur français de jeu vidéo, Ubisoft."La Bolivie représentée dans Ghost Recon Wildlands est sous la férule d'un gouvernementcorrompu qui a recruté les forces de l'Unidad pour contrôler la population et mater toutsigne de révolte", explique en effet Ubisoft sur le site web consacré à son nouveau jeu.Le chef de la diplomatie bolivienne s'est plaint, dans un communiqué, que le jeu d'actionprésente son pays "comme un pays de narcos". Son collègue de l'Intérieur a lancé une miseen garde : les autorités boliviennes se réservent "le droit de faire usage de toutes les actionslégales" contre le jeu, qui doit sortir mardi 7 mars.

DÉTENTE22 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

Les citoyensalgérienspourrontdésormais réglerleurs facturesd'électricité etde gaz enutilisant leurcarteinterbancaire(CIB) par internet;cette procédurepermettra auxabonnés dugroupe Sonelgaz,d'éviter de sedéplacer auxbureaux de cegroupe pouracquitter leursfactures.

E n effet, la Banque natio-nale d'Algérie (BNA) etle groupe Sonelgaz

signeront aujourd'hui uneconvention de partenariat pour lepaiement électronique des factu-res au profit des abonnés deSonelgaz, à travers les quatre (4)sites web des Sociétés de distri-bution de BNA ou via lesTerminaux de paiement électro-nique (TPE) mis à leur disposi-tion au niveau des guichets desagences Sonelgaz à travers le ter-ritoire national, a indiqué hier uncommuniqué de la BNA.La mise en �uvre de cetteconvention, eu égard au volumeimportant des transactionsescomptées, donnera certaine-ment "un nouvel élan" et une"large dimension" au paiementélectronique en Algérie, estimecette banque publique.Cette action s'inscrit dans le pro-cessus de relance de la dynami-que de développement desmoyens de paiement électroni-que, engagé depuis octobre der-nier sous l'égide du ministère desFinances et le pilotage du minis-tère délégué chargé de l'écono-mie numérique et de la moderni-sation des systèmes financiers.Cette opération viendra s'ajouter

à d'autres actions similairesconcrétisées précédemment parles banques avec d'autres grandsfacturiers tels que AlgérieTélécom, Air Algérie, Mobilis, laSociété des eaux et d'assainisse-ment d'Alger (SEAAL),l'Algérienne des eaux (ADE).A travers cette démarche, quivise la promotion et la générali-sation auprès de l'ensemble descitoyens de nouveaux instru-ments de paiement sécurisés,s'inscrit dans le cadre des objec-tifs stratégiques des pouvoirspublics visant la consolidationdu processus de réforme et demodernisation du système ban-caire et financier, note la mêmebanque.Pour sa part, Sonelgaz indiqueque ses sociétés de distributionont décidé de s'orienter vers lepaiement par carte CIB commenouveau mode de règlement,après avoir franchi l'étape dupaiement par encaissement auxbureaux de Poste dans le but dediversifier et de moderniser lesmodes de règlement des factures.Parmi les autres actions desti-nées à moderniser ses presta-tions, ce groupe énergétiquepublic rappelle, dans un commu-niqué, le remplacement desanciens compteurs par des

compteurs électriques intelli-gents qui permettent la relève àdistance des index de consom-mation pour les abonnésmoyenne tension.Quant aux abonnés basse ten-

sion, la technologie utilisée est leTerminal de saisie portable(TSP) qui permet d'éviter toutedifficulté ou erreur de relève,explique le communiqué.

Hamza B.

LE MAGHREB du 5 Mars 2017- 3NATIONCONVENTION SONELGAZ-BNA

Les abonnés pourront régler leursfactures en utilisant leur CIB

LA CCONJONCTUREde Nabil Benbachir

Une équation de crise à écrire

C omment écrire l'équation de sortie de crise quand lanature de cette dernière ne fait pas le consensus.Crise économique ? Pour les uns, ceux qui sont

proches du pouvoir, il n'y a pas de crise, il y a seulement leprix du pétrole qui a chuté durablement. En attendant unenouvelle envolée, nous allons diversifier l'économie. Crisepolitique alors ? Jamais. Où voyons-nous une telle crise ?Les partis politiques s'organisent sans faire l'objet d'ingé-rence de la part du pouvoir. Ils sont libres de leurs propos,ils participent à toutes les compétitions électorales. Ils siè-gent dans les deux Chambres du parlement et légifèrentsans entrave aucune.a Alors où est cette crise ? Quelle est sa nature ? On dit que l'islamisme politique est profondément enracinédans les pays musulmans, y compris le nôtre.son rejet l'estégalement, et autant profondément. Il s'ensuit que l'équationdu pouvoir demeure pratiquement "irrésolvable" dans sadimension " équilibre ". Quelles réformes politiquesseraient possibles devant les " inconcilliations " et d'aprèsce qui est devenu très apparent, à savoir que le hasard desurnes contribuerait à davantage déséquilibrer les pays ara-bes du fait que dans ces derniers la " stabilité " connue à cejour n'est obtenue que par l'emploi des moyens de forcedans une logique de gestion répressive ?Il y en a qui parlent de déclin du mouvement islamiste alorsqu'il n'existe aucune tradition d'évaluation des rapportsd'opinion autant par les urnes toujours manipulées que parles sondages. Ce ne sont pas tellement les rapports d'opinionqui comptent, mais les rapports de force et ceux-ci ne sontpas à mesurer par le nombre mais par leurs déterminations. Les équipes d'hommes qui s'étaient succédé au pouvoir dansles pays arabes n'avaient pas eu le souci de transformationsjuridico-politiques qui inscrivent le processus des mutationspolitiques et sociales dans la perspective de réduction desespaces d'irréconciliables. La priorité était accordée plutôtaux obstacles de toute nature à mettre en place et aux mani-pulations à entreprendre pour que ne soit jamais construitela passerelle qui mène vers de véritables alternances. Quel cadre théorique de fonctionnement de l'Etat serait-ilpossible de construire pour produire des simulations dansla recherche des conditions de moindre précarité de l'équili-bre dans les variables instabilité politique, insécurité etincertitude? Dans quelles mesures les urnes pourraient-ellesproduire un environnement politique (politico-religieuxplutôt), qui favorise les tolérances ou du moins qui créeraitles conditions de la moindre instabilité ?Qui conduira le processus de transition quand les popula-tions manifestantes réclament le départ de tout le régime ouplutôt de tout le système au lieu d'un compromis qui tiennecompte des rapports de force?

N. B.

MODERNISATION DES ÉTABLISSEMENTS TOURISTIQUES

Plus de 100 milliards de DAmobilisés pour cette opération

U ne enveloppe de plus de100 milliards de DA aété mobilisée, pour une

opération de rénovation et demodernisation de 70 établisse-ments hôteliers et thermaux àl'échelle nationale, a affirmé àHammam Righa (Aïn Defla), lePDG du Groupe "hôtellerie, tou-risme et thermal" qui mène l'opé-ration, Bounafaâ Lazhar."La modernisation de ces struc-tures permettra d'optimiser leurspotentialités et, par ricochet,contribuer au développementlocal", a indiqué M. Bounafaâ enmarge de la visite d'inspectioneffectuée par le wali de AïnDefla, Benyoucef Azziz, à la sta-tion thermale de la ville.En effet, plus de 100 milliardsDA ont été mobilisés pour cetteopération, a précisé M.Bounefaâ, faisant état de l'achè-vement de l'opération de moder-nisation de 17 hôtels (sur un totalde 19) du Sud ainsi que celle des

hôtels El Aurassi et El Djazaïr(ex-Saint Georges).Le gros du travail concerne, àl'heure actuelle, les grands hôtelsurbains afin de les mettre auxnormes internationales, a-t-ilsoutenu, assurant toutefois quel'objectif de son organisme restefocalisé sur le "thermal et lesbains traditionnels". S'agissant de la station thermalede Hammam Righa, le mêmeresponsable a indiqué que celle-ci fait l'objet d'une opération demodernisation de la station decaptage ainsi que de la stationthermale afin qu'elle puisse jouerun plus grand rôle en matière detourisme climatique.Des circuits pour les randonnéespédestres sont prévus à la faveurde la nouvelle configuration dela station, a-t-il expliqué, faisantremarquer que l'opération d'amé-nagement s'attelle à mettre enévidence les aspects liés à l'arti-sanat de la région. Une enve-

loppe financière de près de 4milliards de DA a été mobiliséepour l'opération de modernisa-tion de la station thermale deHammam Righa, a-t-il faitsavoir, se félicitant de la cadencede l'exécution des travaux."Si le même rythme de travail estmaintenu, il est fort probable quele colloque organisé annuelle-ment par la wilaya de Aïn Deflasur le rite malékite soit abrité,l'année prochaine, par cette sta-tion", a-t-il prédit.De son côté, le wali de Aïn Deflaa affirmé que le développementde la région de Hammam Righaest tributaire de la "bonne santé"de la station thermale, instruisantles élus locaux à prendre à-bras-le-corps le volet environnemen-tal."Il est clair que l'amoncellementdes ordures ne peut que nuire àl'image de marque de la stationet, partant, influer sur son attrac-tivité", a-t-il fait remarquer,appelant à la mise en valeur desinnombrables atouts de larégion.Situé au milieu du mont Zaccaret réputé par la qualité de soneau thermale connu pour le trai-tement des maladies dermatolo-giques, le complexe deHammam Righa, inauguré en1976 n'a, depuis, connu aucuneopération de réhabilitation.Auparavant, le wali de Aïn Deflas'est rendu aux communes deKhémis Miliana et Aïn Defla oùil s'est notamment enquis del'état d'avancement des projetsde réalisation de logementssociaux locatifs.

Salim H.

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 21SPORTSLIGUE 1 MOBILIS

L'ES Sétif confirme,la JS Kabylie sombre

L'ES Sétif, largevainqueur du RC

Relizane (3-1) a creusél'écart à cinq points

sur son dauphin l'USMBel-Abbès, vendredi en

ouverture de la 22ejournée du

championnat de Ligue1 Mobilis, marquée

également par lalarge victoire du MO

Béjaïa contre la JSKabylie (3-0) dans lederby de la Kabylie.

L' Aigle noir, pour-tant sur une trèsbonne lancée

depuis le retour du coachKheïredine Madoui, a com-mencé par se donner une bellefrayeur, en concédant l'ouver-ture du score devant Zidane(10'), avant de se ressaisir en2e mi-temps et de l'emporterfinalement (3-1), grâcenotamment à Khouthir-Ziti(49'), Tembeng (61') et Aït-Ouamar (64'). Un succès quipermet à l'ESS de rester entête du classement, avec 41

points, en attendant de connaî-tre les résultats de ses concur-rents directs pour le leader-ship, notamment, l'USM Bel-Abbès, qui se déplace samedichez la JS Saoura, et surtout leMC Alger et l'USM Alger, quis'affrontent également samedidans le grand derby algérois.

La JS Kabylie, mal inspi-rée depuis l'entame de la sai-son, tant à domicile qu'à l'ex-térieur, a pris une véritabledéculottée chez la lanternerouge, le MO Béjaïa, ayantremporté ce derby kabyle (3-0), grâce notamment àBelkacemi (56') et

Benmellouka (67'), aumoment où le 3e but a été ins-crit contre son camp par ledéfenseur KoussaïlaBerchiche (87'). Une victoirede prestige pour la Soummam,mais surtout d'espoir pour lesCrabes, qui se relancent deplus belle dans la course aumaintien, car ne comptantplus que cinq longueurs deretard sur le premier club nonrelégable, le CS Constantine,tout en ayant deux matchs enretard. A la JSK, en revanche,plus rien ne va. Le club resteavant dernier du classement,avec 18 points. Les Canaris

comptent trois matchs enretard, certes, mais leur inca-pacité à engranger des points,même à Tizi-Ouzou, n'estguère rassurant. Un passage àvide que semble traversermême le MC Oran, ayantéchappé de justesse à ladéfaite à domicile face au CABatna. Le match s'est soldépar un nul vierge, mais lafaute au défenseur batnéenRéda Babouche, ayant raté unpenalty à la 50e minute et quiaurait pu offrir au club desAurès une précieuse victoireen déplacement. Le CAB secontente ainsi de la 11e place,avec 22 points, au moment oùle club d'El Hamri rétrogradeà la 5e place, avec 31 unités.Les autres matchs de cette 22ejournée sont prévus samedi,avec à l'affiche un duel ausommet entre l'USM Alger etle MC Alger qui s'affrontent àpartir de 17h45 au stade du 5-Juillet. Le DRB Tadjenanetrecevra l'USM Harrach et leCR Belouizdad sera en dépla-cement chez les Sanafir du CSConstantine. Le NA HusseinDey accueillera l'OlympiqueMédéa, et la JS Saoura l'USMBel-Abbès.

SELON GULF BUSINESS Ryad Mahrez, 32e

homme le pluspuissant du monde

arabe en 2016L' international algérien de Leicester

City Ryad Mahrez est le 32ehomme le plus puissant du monde arabeen 2016, selon le classement publié par lemagazine Gulf Business. Meilleur joueurde la Premier League anglaise en 2016,le footballeur algérien avait largementcontribué à la consécration historique desFoxes en championnat. Une saison richeponctuée par le titre du meilleur joueurafricain de l'année décerné par laConfédération africaine de football(CAF). Le classement annuel établi parle magazine Gulf Business prend enconsidération le capital financier, le capi-tal humain, le plan d'expansion ainsi quela gloire personnelle. C'est le princesaoudien Al-Walid ben Talal benAbdelaziz Al Saoud, n°1 de la KingdomHolding Company, qui arrive en tête dece classement. A noter la présence dansle Top 20 du président du Paris saintGermain, Nasser al-Khelaïfi qui est le17e homme le plus puissant du mondearabe. Patron du PSG depuis 2011, leQatar exerce aussi les fonctions depatron du groupe beIN Media, qui arécemment racheté les studios Miramax,ainsi que de président de la Fédérationqatarienne de tennis. Toutes ces activitéslui permettent d'être la troisième person-nalité la plus influente de son pays, der-rière deux compatriotes évoluant dans lesdomaines du pétrole et des compagniesaériennes.

LIGUE 1

Lyon arrache le nul et laisse Bordeaux à distance (1-1) B ordeaux et Lyon se sont quittés sur

un match nul (1-1) en ouverture dela 28e journée de L1 vendredi soir.

Les Girondins ont longtemps mené auscore après l'ouverture du score de Vada,mais Mammana a permis aux Lyonnaisd'égaliser à dix minutes de la fin. Au clas-sement, c'est le statu quo entre les deuxéquipes, toujours séparées par quatrepoints, aux 4e et 5e places.

Entre deux des équipes les plus enforme de cette année 2017, le choc espéré,vendredi en ouverture de la 28e journée,n'a pas livré une orgie de buts. Mais, aumoins, l'intensité et le rythme étaient euxau rendez-vous. Bordeaux a eu beauouvrir le score en début de match parVada (16e), l'égalisation de Mammanadans le dernier quart d'heure (79e) estméritée pour des Lyonnais qui ont tenu leballon quasiment tout le match. L'entréeen jeu de Mathieu Valbuena a été décisive

pour l'OL.

UN BUT HORS-JEU, UN PENALTYOUBLIÉ

Entre deux équipes en très grandeforme depuis le début de l'année, l'entamea été très intéressante. A la 8e minute,Kamano s'est mis en évidence d'unefrappe lointaine avant que Lacazette nemanque l'ouverture du score dans unangle, il est vrai, très fermé. L'attaquantlyonnais n'a trouvé que le petit filet exté-rieur de Carrasso (10e). Son face à face,Valentin Vada ne s'est lui pas fait prierpour le gagner d'une frappe maligne dugauche entre les jambes de Lopes (16e).Le milieu des Girondins avait été parfaite-ment lancé en profondeur par Kamanodans le dos de la défense. Parfaitementoui, mais en position de hors-jeu aussi...

Lyon a réagi en monopolisant le ballondans un match très engagé (cinq cartons

jaunes avant la pause, neuf au total) maissans pouvoir se créer de véritables occa-sions, si ce n'est cette frappe du gauche deMemphis Depay dans la surface, déviéeen corner par Carrasso (28e). La fin de lapremière période a été marquée par unpenalty refusé à Malcom, pourtant vic-time d'un tacle à retardement de Diakhabyen pleine surface alors que le Brésilienavait réussi son crochet (39e). Il a finale-ment écopé d'un carton pour simulation.

LOPES ÉVITE LE BREAK,VALBUENA DISTRIBUE LE

CAVIARLa pluie tombant fort sur Bordeaux, le

déchet technique s'est fait plus présent auretour des vestiaires. Il a même falluattendre l'heure de jeu pour voir un peud'action avec l'entrée en jeu de MathieuValbuena et un sauvetage de Diakhabydevant son gardien sur une frappe de

Kamano dans la surface (60e). Lyon, tou-jours aussi à l'aise, a continué à tenir leballon mais c'est Laborde qui a obligéLopes à une belle parade (67e) sur unefrappe dans un angle fermé. Le portierlyonnais a permis aux siens d'y croire etune bonne dizaine de minutes plus tard, ila vu son travail récompensé. Au secondpoteau, Emmanuel Mammana a parfaite-ment senti le coup sur un coup franc par-faitement distillé par Valbuena et égaliséde la tête (79e). Lyon y a cru jusqu'au boutsans pouvoir aller chercher la victoire faceà un Bordeaux regroupé.

L'essentiel est cependant sauf : les qua-tre points d'écart entre les deux équipes aucoup d'envoi sont maintenus. L'OLregarde désormais vers la Ligue Europa etla Roma jeudi. Bordeaux poursuit de soncôté sa belle série en 2017 et n'a toujourspas perdu contre une autre équipe que lePSG.

BOXE

Djamel Dahou revient en force et met KO le Mexicain Acosta

L e boxeur professionnelalgérien Djamel Dahoua effectué un retour

époustouflant à la compétitionaprès deux ans et demi d'ab-sence pour blessure en rempor-tant son combat contre leMexicain Alexis Acosta,dimanche matin à Mexico.Dahou a mis KO son adver-saire au troisième round, dansle combat de la ''revanche",comme l'ont surnommée lesMexicains après la victoire del'Algérien face à leur compa-triote Daniel Valenzuela, battupar KO au premier round, endécembre 2014 à Bordj BouArréridj. Lequel combat avaitpermis à Dahou de s'adjuger letitre de champion du mondeprofessionnel espoirs de la

catégories des welters. La vic-toire de Mexico est la dou-zième avant la limite de l'en-

fant de Tiaret âgé de 24 ans, quiaura gagné les quatorze com-bats professionnels qu'il a dis-

putés. Dahou a néanmoinsperdu tous ses titres pour êtreresté inactif pendant plus de

deux années à cause d'uneméchante blessure contractéeaux Etats Unis.

COUPE NATIONALE MILITAIRE DE BOXE À GUELMALa 5ème RM remporte le trophée

L' équipe de la cinquième Région militairechahid "Zighoud Youcef" a remporté

vendredi la Coupe nationale militaire de boxede la saison sportive 2016-2017, organisée àl'école des sous-officiers de l'intendance"Sadik Bourideh" de Guelma. Les pugilistes dela 5ème RM ont décroché la première placeavec cinq médailles en or, une médaille enargent et une en bronze. La deuxième place aété décrochée par la 1ère RM qui a récoltédeux médailles d'or, trois en argent et deux enbronze. La 4ème RM et le commandement dela garde républicaine partagent la troisièmeplace avec une médaille en or et trois enbronze. Cette compétition entamée le 27

février dernier organisée par le service régionaldes sports militaires de la 5ème RM avec laparticipation des arbitres de la Fédération algé-rienne de boxe a été marquée par une organisa-tion "excellente" et un "haut niveau compéti-tif", selon les techniciens présents à ces joutes.Au cours de la cérémonie de clôture de cettecoupe, le sélectionneur national de l'équipenationale militaire de boxe militaire, BrahimBéjaoui a déclaré à l'APS que cette compéti-tion, où le challenge était "rude" a permis dedécouvrir de nouveaux boxeurs qui vont ren-forcer l'équipe nationale militaire qui s'est fixéepour objectif, le podium de la prochaine couped'Afrique. De son côté, l'entraîneur de l'équipe

de boxe de la 5ème RM, Kenzi Abdelhadi aestimé que le niveau des combats disputés était"très élevé", signalant que parmi les boxeursqui ont pris part à cette compétition, plusieursd'entre eux, ont participé également aux com-pétitions militaires, mondiales, africaines etarabes. La coupe nationale militaire de boxe avu la participation de 92 pugilistes dans dixcatégories de poids allant des moins de 49 kgaux plus de 91 kg issus de seize équipes repré-sentants entre autres, les six régions militaires,les commandements de forces aériennes etmaritimes, la gendarmerie nationale, la garderépublicaine et les forces de la défenseaérienne territoriales.

NATION4 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

COMPLEXE SIDÉRURGIQUE D�EL HADJAR

Le redémarrage du haut fourneau n°2,relancera la production

Arrêté depuisseptembre 2015pour entretien etmodernisation, lecomplexesidérurgiqueSider El Hadjar(Annaba)s'apprête àredémarrer lehaut fourneaun°2 et à yrelancer laproduction decette installationstratégique, a-t-on appris de lacellule decommunicationdu complexe.

L ancé dans le cadre duplan d'investissementengagé par les pouvoirs

publics au profit de cette impor-tante base industrielle, le projetde modernisation et de réhabili-tation du haut fourneau afficheun taux d'avancement des tra-vaux de 99 %, a indiqué la mêmesource. Le plan d'investissement

a été lancé suite au recul desniveaux de production annuelle à300.000 tonnes d'acier liquide ducomplexe ayant conduit à la rési-liation de l'accord de partenariatavec le groupe ArcelorMittal(plus grand producteur d'acier aumonde avec 96,1 millions detonnes produites en 2013) et lareprise par l'Etat de la totalité ducapital du complexe, désormaisfiliale du groupe public Imetal,a-t-elle rappelé.Dans cette première phase, l'opé-ration de réhabilitation aconcerné l'unité de préparationde matières premières et agglo-

méré, le haut fourneau n°2,l'aciérie à oxygène n°1, la cen-trale à oxygène, les installationsénergétiques et le réseau delogistique pour une enveloppefinancière de 430 millions dedollars, note encore la mêmesource. L'objectif de cette phaseest, ajoute-t-on, de porter lacapacité de production du com-plexe à 1,2 million de tonnesvers 2017-2018. Mobilisant untotal de 720 millions de dollars,le plan d'investissement prévoit,dans sa seconde phase, d'autresopérations de modernisationappelées à élever la production

vers 2020 à 2,2 millions tonnesd'acier liquide, selon la mêmesource qui indique que ce mêmeplan prévoit un programme deformation et de recyclage de 553travailleurs du complexe.Le complexe Sider El Hadjar quis'étend sur 830 hectares, emploieactuellement 4.100 travailleurs.Ses premières installations etunités remontent à 1969.Il est à mentionner que l'idée decréation d'un grand pôle indus-triel de sidérurgie à Annaba étaitprévue dans le plan deConstantine de 1958, où laSociété Bônoise de Sidérurgie

(SBS) a été créée avec pour mis-sion de réaliser un haut-fourneauainsi que ses annexes, mais n'apas été réalisé. La Société natio-nale de sidérurgie (SNS) a étécréée le 3 septembre 1964, char-gée de la construction duComplexe sidérurgique d'ElHadjar qui a été inauguré le 19juin 1969. Courant 1983, larestructuration de l'industriealgérienne donne naissance àl'entreprise nationale Sider quidevient Groupe Sider en 1995,pour passer de l'entreprise admi-nistrée à l'Entreprise publiqueéconomique (EPE/SPA) avec unplan de redressement en 1999,donnant naissance à 25 entrepri-ses industrielles autonomes(filiales). En janvier 2001, un partenariatentre LNM (Inde) et Sider(Algérie) a donné naissance àIspat Annaba. Le complexe d'ElHadjar avait été cédé à Mittal en2001, qui détenait 70% et 30%par l'Etat algérien à travers Sider.Par la suite, courant 2013, poursauver l'unique complexe sidé-rurgique du pays employant5000 personnes d'une cessationd'activité, il a été décidé par legouvernement de reprendre lecontrôle, le groupe public Sideraugmentant sa participation dansAMA de 30% à 51% avec unplan d'investissement de 763millions de dollars (565 millionsd'euros) destiné au complexesidérurgique de Annaba et auxmines de l'Ouenza et deBoukhadra.

Khadidja M.

L' Algérie est une républiquemultipartite où le président estélu au suffrage populaire, c'est

ce qu'a indiqué le département d'Etat amé-ricain dans son rapport, tout en précisantque la révision de la Constitution opéréeen 2016 a limité à deux le nombre demandats présidentielsLe département d'Etat américain a louévendredi les réformes politiques menéesen Algérie, mettant en exergue la révisionde la Constitution et la création de lahaute instance de surveillance des élec-tions.Dans son rapport annuel 2016 sur l'exer-cice des droits de l'Homme dans lemonde, publié vendredi à Washington, ledépartement d'Etat souligne à ce titre lacréation de la haute instance de surveil-lance des élections, prévue par laConstitution, pour veiller à la transpa-

rence et à la probité des élections.Evoquant les élections présidentielles de2014, le département d'Etat constatequ'elles se sont déroulées dans la transpa-rence, citant en cela les constats établispar les différentes missions d'observationdes Nations unies, de la Ligue arabe, del'Union africaine et de l'Organisation de lacoopération islamique.En matière de libertés et de respect de l'in-tégrité des personnes, le rapport note l'ab-sence en 2016 d'homicides arbitraires etillégaux et de disparitions forcées.En 2016 "aucune disparition motivéepolitiquement n'a été signalée", souligneencore le département d'Etat.Le rapport atteste, par ailleurs, que lesconditions d'incarcération en Algérierépondent parfaitement aux normes inter-nationales en vigueur. En outre, le gou-vernement a consacré des centres spécifi-

ques pour les jeunes prisonniers de moinsde 27 ans, modernisé son système de clas-sification des détenus et a autorisé leComité international de la Croix-Rougeet les observateurs locaux des droits del'Homme à visiter régulièrement des éta-blissements pénitenciers et des centres dedétention, précise-t-il.En septembre 2016, le Comité internatio-nal de la croix rouge a visité 32 centres dedétention représentant un tiers de la popu-lation carcérale et il a également rencon-tré des détenus arrêtés dans des affairesliées à la sécurité.Le rapport relève que les autorités ontappliqué correctement les procéduresrelatives aux mandats et aux assignationsà comparaître, notant que la police enAlgérie ne peut convoquer un suspect àcomparaître qu'avec un mandat délivrépar le procureur de la République et demême ne peut procéder à une arrestationque si elle est témoin de l'infraction.Le document a mis en exergue la révisiondu code pénal en 2015 qui a fixé lesconditions de prolongation de la détentionprovisoire. Citant des représentants de laCommission nationale consultative depromotion et de protection des droits del'homme, le département d'Etat constateque les modifications apportées au codepénal ont permis de réduire le recours à ladétention provisoire.

LA LIBERTÉ DE LA PRESSECONSACRÉE DANS LA

CONSTITUTIONLe rapport note, par ailleurs, que la libertéde la presse est consacrée dans la

Constitution et permet aux medias des'exprimer librement et même de critiquerles politiques du gouvernement.Les organisations de la société civile, l'op-position et les différents partis politiquesaccèdent aux médias et les utilisent pourexprimer leurs points de vue. Les inter-nautes exercent leurs droits à la libertéd'expression en ligne, y compris par lebiais de forums, des réseaux sociaux etde courriers électroniques.Dans le domaine de la lutte contre lacorruption, le document indique que legouvernement a soumis aux tribunauxde grandes affaires de corruption, dontles procès ont entraîné des dizaines decondamnations à l'encontre de nom-breux fonctionnaires d'entreprisespubliques accusés de malversations.Se référant aux chiffres communiquésen octobre dernier par le ministère de laJustice, le département d'Etat précise queprès de 987 fonctionnaires du secteurpublic ont été accusés dans des affairesliées à la corruption.Le rapport revient également sur lesefforts déployés par le gouvernement enmatière de respect des normes de tra-vail, de protection de l'enfance, de lalutte contre le trafic des personnes et dela prise en charge des personnes attein-tes du sida.Le document souligne également lesactions de l'Algérie envers les réfugiés.Le gouvernement assure la protectionaux réfugiés sahraouis ainsi qu'à d'autresréfugiés menacés à leur retour au paysd'origine, note le rapport.

Mourad N.

DROITS DE L'HOMME DANS LE MONDE

L'Algérie sur la bonne voie

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 5CONTRIBUTIONFONDÉ SUR LA FINANCE ISLAMIQUE, IL SERA LANCÉ PAR LE MINISTÈRE DES FINANCES ALGÉRIEN :

Quel sera l'impact du lancement d'un nouvelemprunt obligataire sans intérêt ?

Le ministre desFinances aannoncé lelancement d'unnouvel empruntobligataire d'État,prévu d'ici le moisde mai prochain,selon l'agenceAPS, emprunt quine sera pasassorti de tauxd'intérêt.

J e viens de réaliserentre le 27/28février 2017 uneinterview auprèsd'un échantillon de100 personnes la

majorité des commerçants fortu-nés : allez-vous placer votreargent en emprunt obligataire àun taux d'intérêt zéro : laréponse a été à 95% NON, étantinquiet du retour de l'inflation,certains préférant se conformerà la finance islamique qui est lepartage équitable des profits.Cela corrobore l'étude menéepar l'institut américain Gallup en2015 pour le compte de laBanque mondiale et consacrée àla place de la finance islamiquedans quatre pays de l'Afrique duNord (Algérie, Maroc, Tunisie etEgypte) où la finance islamiqueest loin de bénéficier de la préfé-rence des populations de larégion comme on pourrait lepenser. La question qui se posepour l'Algérie, est ce qu'aprèsl'impact mitigé de l'empruntobligataire passé, le ministèredes Finances a-t- il tenu comptede la nouvelle réalité sociologi-que de l'Algérie?

1.- Quels sont les fonde-ments de la finance islamique ?Apparue en 1975 à Dubaï avecla Dubai Islamic Bank, cettefinance impose le respect de plu-sieurs principes religieux fonda-mentaux dans l'Islam, selon denombreux jurisconsultes et théo-logiens, la finance islamique, enaccord avec le droit musulmanest fondée sur l'interdiction destransactions tant civiles quecommerciales faisant recours à

l'intérêt (ribâ) l'assimilant àl'usure, ou à la spéculation(maysir) insistant sur la respon-sabilité sociale de l'investisse-ment, liant étroitement la renta-bilité financière d'un investisse-ment avec les résultats du projetconcret associé, le principe soli-daire de l'obligation de partagesdes profits et des pertes. L'islaminterdit les transactions tant civi-les que commerciales faisantrecours à l'intérêt (ribâ) ou à laspéculation (maysir). Lafinance islamique est fondée surles principes de la loi islamiquequi imposent justice, équité ettransparence se distinguantainsi des pratiques financièresconventionnelles par uneconception différente de lavaleur du capital et du travailmettant en avant l'éthique et lamorale. Au point de vue des opé-rations commerciales, les pluscourantes sont la Mourabahaou vente avec bénéfices : l'em-prunteur ou la banque achète lamarchandise ou le produit aufournisseur à la suite de l'ordred'un client pour les revendre aumême client avec une marge debénéfice fixée à l'avance. L'Ijaraou commission similaire au cré-dit bail ou leasing. La banqueachète la marchandise ou autresbiens, les louant ensuite auclient qui devient propriétairede ces biens quand il a fini derembourser la somme qui seraéchelonnée dans le temps et ver-sée sur un compte épargne, leclient payant une location. LeTaajir, location ou leasing signi-fie que la banque achète leséquipements matériaux et lesmet à la disposition d'un entre-preneur contre une rémunérationfixée à l'avance. Le clientdevient propriétaire de la mar-chandise ou véhicule au termedu remboursement. Nous avonsle Bai Mouajjal ou vente repor-tée signifiant que la banqueachète des équipements/maté-riaux pour les revendre à termeau co- contractant sur la based'un contrat à moyen terme sou-vent pratiqué dans les opéra-tions d'export-import, la banqueachetant des marchandises à unimportateur pour les revendre àun exportateur. -La Moucharakaest une participation d'une ban-

que au capital d'un projet, cha-que partie recevant les bénéficesproportionnellement à sonapport. La Moudaraba est unfinancement de fiducie, qui estune contribution au fonds deroulement, la banque participantà un projet par une injection decapital. Le partage des bénéfi-ces est convenu entre les parties,et les pertes sont supportées parle fournisseur des fonds, sauf s'ily a faute, négligence ou viola-tion des conditions acceptées parla banque. le Takaful ou assu-rance Halal est basée sur la coo-pération mutuelle, la responsabi-lité, l'assurance, la protection etl'assistance entre des partici-pants. Et enfin le Sukuk qui cor-respond au placement islamiquedans des obligations donnant àl'acheteur l'accès à une part del'actif et ainsi des profits qu'ilrecevra au lieu des intérêts.

2.- La finance islamique sechiffre à 700 milliards de dollarssur le marché mondial en 2008,1300 milliards en 2011 et unactif total dépassant 2 000 mil-liards de dollars, selon le rap-port annuel de l'Islamic FinanceNews. Plus de 40 millions depersonnes dans le monde sontactuellement clientes d'une ban-que islamique. Ce secteurdevrait se situer entre 3000 à4000 milliards de dollars en2020, selon des experts. Il fau-drait relativiser ce montant de lafinance islamique par quelquesdonnées internationales. Ainsi leproduit intérieur mondial en2015 est estimé à 73 434 mil-liards de dollars américains.Selon les résultats de l'enquêtetriennale BRI 2016 (TriennialCentral Bank Survey), levolume mondial des opérationsde change atteignait, en avril2016, 5 000 milliards de dollarsen moyenne par jour soit pourune année plus de 1500.000milliards de dollars. Selon lesdonnées de l'OMC, la valeur endollars courants des exportationsmondiales de marchandises binequ'ayant diminué de 14% en2015, représente 16 000 mil-liards de dollars. Que représentele montant par rapport à la Chinequi en 2016, les réserves dechanges ,malgré un recul de 320

milliards de dollars dispose de3.011 milliards de dollars, lesplus importantes réserves dechange du monde. Enfin il fautse méfier d'un indicateur moné-taire global car selon le GlobalWealth Report du Credit SuisseResearch Institute, les troisquarts de la population adultemondiale occupent l'écheloninférieur de la pyramide desrichesses. Les 3,5 milliardsd'adultes dont la fortune est infé-rieure à 10 000 dollars représen-tent 2,4% de la richesse mon-diale. En revanche, les 33 mil-lions de millionnaires représen-tent moins de 1% de la popula-tion adulte, mais possèdent 46%de la fortune des ménages. Où sesituent ces avoirs de la financeislamique ? L'Iran détient envi-ron 40% des avoirs des banquesislamiques, l'Arabie saoudite12% et la Malaisie 10%.Globalement, les banques isla-miques sont situées à 60% dansle Golfe persique, à 20% en Asiedu Sud et à 20% dans le reste dumonde. Les banques islamiquesont su éviter les pires consé-quences de la crise financière de2008 parce qu'elles n'étaient pasexposées aux " subprimes " etaux créances toxiques et qu'ellesont maintenu un lien fort avecl'économie réelle". La force dela finance islamique provient dufait qu' "elle ne traite pas les pro-duits dérivés et ne s'adonne pas àla spéculation", "Avec de gran-des réserves de fonds propres etde liquidités, les banques islami-ques sont mieux outillées pourrésister aux chocs du marché",estime de son côté le FMI. Maisle secteur a toutefois lourde-ment souffert de l'effondrementde l'immobilier et d'autres sec-teurs économiques dans le Golfependant la deuxième phase de lacrise. Entre 2017/2020, le sec-teur de la finance islamiquedevrait faire face à trois défismajeurs : la baisse des prix dupétrole, les changements rapidesde la régulation financière mon-diale et la fragmentation du mar-ché. Ainsi, le marché mondialdes sukuk a baissé en 2015 enraison de l'interruption des émis-sions de la banque Negara (ban-que centrale malaisienne) quiavait émis 50 milliards de sukuk

en 2014 et représentait près de50 % du marché. En 2016, lesémissions de sukuk devraient sesituer dans une fourchette com-prise entre 50 à 55 milliards dedollars, toujours selon l'agencede notation Standard and Poor's,alors qu'elles représentaient 63,5milliards en 2015 et 116,4 mil-liards en 2014. En 2015, dansles six pays du Conseil de coo-pération du Golfe (ArabieSaoudite, Bahreïn, Emirats ara-bes unis, Koweït, Oman etQatar), les émissions d'obliga-tions conventionnelles fondéessur l'intérêt ont augmenté de 140% à 58 milliards de dollars, alorsque les sukuk reculaient de 22 %à 18 milliards de dollars.

3.-Ce qui m'amène à rappelerles six conditions pour touteréussite d'un emprunt obliga-taire national avec ou sans inté-rêt devant méditer les échecspassés comme les mesures tantde l'obligation de paiement parchèques que de l'invitation naïvede déposer l'argent de la sphèreinformelle au niveau des ban-ques algériennes, qui ont ignoréle fonctionnement de la sociétéalgérienne.

-Premièrement, éviter l'illu-sion de croire que la réussite decet emprunt sera l'�uvre d'entre-preneurs privés localisées dansla sphère réelle qui dans leurmajorité sont endettées vis-à-visdes banques. devant concerneruniquement les entrepreneursprivés qui n'ont pas de découvertvis à vis des banques, certainspouvant jouer sur la distorsiontaux d'intérêt banques/taux del'emprunt se livrant à des actesspéculatifs.. Les plus grossesfortunes en Algérie ne sont pasforcément dans la sphère réellemais au niveau de la sphèreinformelle notamment mar-chande avec une intermédiationinformelle à des taux d'usure. Iciexiste des données contradictoi-res, le Premier ministre annon-çant pour 2014, 37 milliards dedollars et le nouveau ministredes Finances dans plusieursdéclarations publiques avant sanomination entre 40/50 milliardsde dollars. Selon DeborahHarold, enseignante américainede sciences politiques à l'univer-sité de Philadelphie et spécia-liste de l'Algérie, se basant surdes données de la banqued'Algérie, l'économie informellebrasserait 40/50 % de la massemonétaire en circulation soit62,5 milliards de dollars soitplus de deux à trois fois le chif-fre d'affaires de toutes les gran-des entreprises du FCE réunies.Ces données sont corroboréespar un document du Ministèredu commerce algérien de 2012pour qui existeraient 12.000sociétés écrans avec une transac-tion qui a voisiné en 2012 51milliards d'euros soit 66 mil-liards de dollars au cours del'époque.

-Deuxièmement, rétablir laconfiance supposant un Etat deDroit et une bonne gouvernance.On n'impose pas par lacontrainte des mesures, mais derétablir la confiance sanslaquelle aucun développementn'est possible.

Dr AbderrahmaneMEBTOUL, Professeur des

Universités Expertinternational en management

stratégique

AFRIQUE20 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

RWANDAL'épouserwando-

britanniqued'un opposantdétenue par la

policeL' épouse rwando-britannique

d'un membre de l'oppositionrwandaise en exil, portée disparuedepuis deux semaines au Rwanda,est aux mains de la police rwan-daise qui l'accuse de "crimes gra-ves", ont annoncé vendredi lapolice et son mari. Les autoritésrwandaises "ont reconnu détenirViolette et semblent l'accuser detravailler avec des criminels", adéclaré Faustin Rukundo, époux deViolette Uwamahoro, assurant tenircette information des autorités bri-tanniques.

Le porte-parole de la policerwandaise, Theos Badege, a ren-voyé à ses déclarations au journalpro-gouvernemental en ligne KTPress. Il y indique que MmeUwamahoro a été arrêtée à la suited'informations faisant état de sonimplication "dans des activités cri-minelles constituant des crimesgraves, y compris des tentatives derecruter des personnes dans unréseau criminel". Selon M.Rukundo, qui dément toutes lesaccusations portées à l'encontre deson épouse, les autorités rwandai-ses avaient précédemment démentila détenir. Violette Uwamahoro, quipossède la double nationalité rwan-daise et britannique et vit depuis2004 en Royaume Uni, n'avait plusdonné signe de vie depuis le 14février, alors qu'elle se trouvait auRwanda pour assister aux obsèquesde son père. Son époux est un cadredu Congrès national Rwandais(RNC), parti d'opposition en exilformé par d'anciens proches du pré-sident rwandais Paul Kagame etque Kigali qualifie de "terroriste".

Resté au Royaume Uni, M.Rukundo, avait dénoncé dans lapresse britannique l'"enlèvement"de son épouse par les services derenseignement rwandais, et l'avaitlié à ses propres activités politi-ques. Il assure que sa femme n'estpas engagée politiquement. TheosBadege a démenti les accusationsd'enlèvement et assuré que leRoyaume Uni "était informé par lebiais des canaux officiels" de ladétention par la police de MmeUwamahoro, sans préciser la datede son arrestation. Un porte-paroledu ministère britannique desAffaires étrangères a indiqué àl'AFP que Londres fournissait "uneassistance à une Britannique et à safamille à la suite de son arrestationau Rwanda" et était en contact avecles autorités rwandaises. Dans uncommuniqué publié vendredi,Human Rights Watch (HRW) aappelé les autorités à "promptementprésenter Violette Uwamahorodevant un juge et l'inculper d'uneinfraction crédible, ou la libérer" etdénoncé "une tendance de déten-tions au secret au Rwanda ces der-nières années, concernant souventdes personnes soupçonnées de liensavec des opposants au gouverne-ment". Pour que la présidentielled'août 2017 soit crédible, "lescitoyens rwandais devront pouvoirêtre en mesure de participer au pro-cessus électoral sans craindre queleurs proches disparaissent ousoient détenus au secret s'ils osentparler", a estimé Ida Sawyer, direc-trice pour l'Afrique centrale de l'or-ganisation de défense des droits del'Homme.

RDC

Reddition d'un député gourou aprèsdes accrochages à Kinshasa

La police congolaise aannoncé avant-hier la

reddition aprèsplusieurs heures

d'accrochages àKinshasa d'un député,

gourou d'une sectepolitico-religieuse ayant

appelé à l'insurrectionen République

démocratique duCongo (RDC) contre le

président Joseph Kabila.

"N e Muanda Nsemiet son épouseviennent de se

rendre à la police", a déclaré lecolonel Rombaut-PierrotMwanamputu, porte-parole dela police congolaise.

Dans l'après-midi, de nou-veaux accrochages avaient eulieu autour du domicile dudéputé Ne Muanda Nsemi,chefde la secte Bundu DiaKongo(BDK). Plusieurs dizai-nes de policiers antiémeutes,armés de fusils d'assaut, encer-claient sa résidence, mais sespartisans affirmaient qu'il ne setrouvait pas à l'intérieur."Honorable Ne Muanda Nsemi,laissez sortir les femmes et lesenfants", criait un policier àl'aide d'un porte-voix. Prèsd'une dizaine d'hommes allaientet venaient au deuxième étagede cette résidence inachevée,lançant des pierres sur les poli-ciers. Selon plusieurs témoinsde ce quartier du nord-est deKinshasa, la police avait aupa-ravant ouvert le feu plusieursfois sur le bâtiment. Depuisdeux semaines, la police tentaitde déloger les occupants retran-chés dans cette résidence, poury mener une "perquisition"."L'opération est en cours (...) ily a de la résistance mais nouscomptons finir le travail et libé-rer toutes les personnes au plustard demain (samedi) matin.Cette histoire a trop traîné",avait déclaré le colonelMwanamputu. L'officier arefusé de donner immédiate-ment le bilan global de l'opéra-tion. Originaire du Kongo-cen-tral (ouest de la RDC) et députéde Kinshasa, Ne Muanda Nsemia appelé récemment sur internetà l'insurrection contre le pouvoirde M. Kabila, à qui il dénie la

nationalité congolaise. BunduDia Kongo ("Royaume duCongo" en kikongo) prône larestauration du royaume Kongo,qui a connu son apogée au XVIesiècle et dont l'autorité s'éten-dait sur l'actuel Kongo-centralet des territoires aujourd'hui enAngola, au Congo-Brazzavilleet au Gabon. En 2008, la secteavait été visée par une violenteopération militaire, après avoirmené une série d'attaques contredes agents de l'État et avoirappelé la population locale àchasser de la province les "non-originaires". Jamais arrêté, NeMuanda Nsemi avait amorcé unrapprochement avec M. Kabilaà partir de fin 2015. Il a fait bru-talement volte-face dans un cli-mat de tensions politiques liéesau maintien au pouvoir du chefde l'État au-delà du terme de sonmandat, échu le 20 décembre.Depuis janvier, ses adeptes ontété à l'origine de plusieurs atta-ques meurtrières dans le Kongo-central.

DES REVENUS MINIERSDE L'ETAT VERSÉS À UN

PROCHE DE KABILAL'ONG britannique Global

Witness a accusé vendredi legéant minier suisse Glencored'avoir versé plus de 75 millionsde dollars à un homme d'affairesisraélien proche du présidentcongolais Joseph Kabila, audétriment de la principalesociété publique minière deRDC. Dans une enquête, GlobalWitness "a découvert que de

2013 à 2016, Katanga Mining,société cotée à la bourse deToronto et détenue majoritaire-ment par Glencore, a adressédes +pas de porte+ et d'autrespaiements d'un total de plus de75 millions de dollars US à lasociété Africa Horizons, déte-nue par Dan Gertler et enregis-trée dans les îles Caïmans", écritl'ONG dans un rapport. "Envertu du contrat initial, ces paie-ments auraient dû être effectuésà la Gécamines (Générale descarrières et des mines, ndlr)",écrit Global Witness. Cetteaccusation s'est ajoutée auxrévélations de l'ONG de novem-bre sur des versements desroyalties de la Gécamines aumilliardaire israélien DanGertler, homme d'affaires pro-che de M. Kabila. Glencore ajustifié ces versements en décla-rant dans un communiqué que"les paiements de pas de portepour 2013, 2014, 2015 et 2016 àAfrica Horizons InvestmentLimited ont été effectuésconformément à l'instruction depaiement de Gécamines" et "desaccords tripartites de royaltiesentre KCC (Kamoto CopperCompagny), Gécamines etAHIL". "Il est scandaleux queGlencore ait effectué des paie-ments à un ami du présidentcongolais accusé de pots-de-vinet de corruption et qu'elle n'aitpas informé ses actionnaires oule public de ces transactions",s'insurge l'ONG britannique.Fleurette Group, holding deDan Gertler, propriétaire de

Africa Horizons, a dénoncévendredi dans un communiquéles "fausses allégations" deGlobal Witness, qu'elle accusede "ne pas comprendre ou igno-rer les fondements économi-ques" de l'accord avecGécamines. Cette société assureavoir payé au total plus de troismilliards de dollars en importsen RDC et que les paiements àAfrica Horizons ordonnés parGécamines l'ont été dans lecadre du remboursement d'unprêt de 196 millions de dollarsde Fleurette à la compagniepublique congolaise. Fleurettesouligne par ailleurs avoir enre-gistré, au moment du rachat(pour 905 millions d'euros) enfévrier par Glencore de ses partsdans deux mines en RDC (dontcelle de Katanga mining), "uneperte de 190 millions de dollars,en plus de la perte de l'accord deroyalties". Global Witness asouvent accusé le magnat israé-lien Dan Gertler d'avoir acquisdans des conditions opaques desconcessions minières en RDC,l'un des pays les moins dévelop-pés de la planète en dépit de sesimmenses ressources naturelles.

A la crise économique etsociale en RDC s'ajoute la crisepolitique aggravée par le main-tien au pouvoir de M. Kabila, àqui la Constitution interdit de sereprésenter et dont le mandat aéchu le 20 décembre. Un accordpassé entre pouvoir et l'opposi-tion pour cogérer le pays avantdes élections prévues d'ici la finde l'année est au point mort.

KÉNYA

Le Président promet de renforcerla réponse à la sécheresse

L e président kényan Uhuru Kenyattaa promis vendredi de renforcer lesmesures de réduction de la séche-

resse afin de garantir une assistance opti-male à tous les individus touchés.

M. Kenyatta a ajouté que l'aide en nour-riture et en eau, la commercialisation dubétail et les programmes de transfert deliquidités sont constamment renforcés poursoutenir les Kényans et les aider à venir àbout des conditions actuelles difficiles.

"Je saisis cette opportunité pour assureraux Kényans que le gouvernement fait toutce qu'il peut pour faire en sorte que les per-sonnes dans le besoin reçoivent l'assistance

nécessaire", a-t-il déclaré à Nairobi lorsd'une remise de dons de la part des EmiratsArabes Unis (EAU) pour soutenir les mesu-res de réduction de la sécheresse.

La sécurité alimentaire devrait se dété-riorer dans de nombreuses régions duKenya, l'agence météorologique du paysayant prédit en février de faibles pluies dansla période allant de mars à mai. Le pays del'Afrique de l'Est a déclaré l'état de catastro-phe nationale en février, invitant la commu-nauté internationale à aider à lutter contrecette situation.

Le président a remercié les partenairesétrangers et locaux qui ont répondu à l'appel

à l'aide lancé par le gouvernement. Le gou-vernement a déjà doublé les aides pour cou-vrir 3 millions de personnes, a-t-il faitsavoir.

M. Kenyatta a souligné que son gouver-nement a également augmenté l'approvi-sionnement en eau par camion citerne dansles 23 régions arides et semi-arides les plustouchées du pays.

Le président a récemment demandé quetous les efforts d'aide soient regroupés ausein du ministère de la Décentralisation afind'assurer la synergie dans la distributiond'aide aux Kényans dans le besoin.

6 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017 CONTRIBUTION

Lorsqu'un Etat veut imposerdes règles qui ne correspondentpas au fonctionnement réel de lasociété, celle -ci enfante ses pro-pres règles qui lui permettent defonctionner qui ne sont pas cellescodifiées par l'Etat, beaucoupplus solides car le contrat repo-sant sur la confiance entre l'of-freur et le demandeur Il s'agitd�éviter les erreurs des décrets de2005 et 2011 d'imposer le chèquequi n'ont jamais vu le jour, deséparer la fonction bancaire ducontrôle fiscal qui ne devra sefaire qu'après une exécution judi-ciaire (cas de recyclage de l'ar-gent de la drogue par exemple)pour la vérification des comptes,les contrôleurs fiscaux ou servi-ces de sécurité n'ayant pas à s'im-miscer dans la gestion bancairenormale. L'insertion de la sphèreinformelle au sein de la sphèreréelle implique la refonte du sys-tème financier, la dynamisationde la bourse des valeurs, et ladélivrance des titres de propriétés(réactualisation et informatisa-tion du cadastre) qui auront unimpact important sur les rentréesfiscales futures.

-Troisièmement, le taux d'in-térêts ou le taux de profit partagépréconisé par la finance islami-que doit être supérieur au tauxd'inflation, réel et non fictif cor-rigé par les prix des produits sub-ventionnés. Le taux d'inflationofficiel entre 1989 et août 2016 aété le suivant : 17,87% en 1989 ;25,88% en 1991 ; un pic de31,68% en 1992 ; 21,9% en 1995; 5% en 1998. En 1999 : 4/2% ;en 2000 : 2% ; 2001 et 2002 : 3%; en 2003 : 3,5% ; en 2004 : 3,1%; en 2005 1,9% ; en 2006 : 3% ;en 2007 : 3,5% ; en 2008 : 4,5%en 2009, 5,7% en 2010, 5% ; en2011, 4,5%, en 2012, 8,9%, en2013, 3,3%, en 2014, 2,9%, en2015, 6,7% en 2016 et 8,1% enjanvier 2017. Avec un processusinflationniste accéléré, les ména-ges se réfugient dans l'achat dedevises fortes, de l'or ou de l'im-mobilier afin de préserver le pou-voir d'achat de leur épargne. Carc'est faire �uvre d'infantilité d'in-voquer le nationalisme économi-que. Ce qui est enseigné en pre-mière année d'économie, toutentrepreneur qu'il soit chinois,américain, européen, algérien ouarabe est mu par la seule logiquedu profit. Comme tout consom-mateur est rationnel et se prému-nit contre la détérioration de sonpouvoir d'achat. L'économie demarché ne signifie pas anarchiemais un rôle stratégique à l'Etatrégulateur chargé comme un chefd'orchestre, de concilier les coûtssociaux et les coûts privés.

-Quatrièmement, éviter l'illu-sion monétaire, inefficace sansréformes structurelles. Dans uneéconomie productive, toute déva-luation du dinar aurait dû entraî-ner une dynamisation des expor-tations hors hydrocarbures. Orle dérapage du dinar a eu unimpact à la fois sur l'inflationimportée, renforçant la méfianceen la monnaie et donc les coûtsde production des entreprisespubliques et privées dont le tauxd'intégration ne dépasse pas 15%et sur le pouvoir d'achat desménages dont les besoins dépen-dent à 70% de l'extérieur, undinar dévalué de 30% du fait destaxes fiscales arrivant auxconsommateurs avec une aug-mentation de plus de 50%. Lacotation officielle dudinar/1970/février 2017 est lasuivante : 1970 : 4,94 dinars undollar 1980, 47,68 dinars un dol-lar 2001, 72,64 dinars un dollar-

77,55 dinars un dollar-2013,79,38 dinars un dollar-2014,99,50 dinars un dollar en 2015, le28 février 2017 - 109,92 dinarsun dollar et 117,06 dinars uneuro. Le taux sur le change dumarché parallèle Port Saïd/Algerest de un Euro vente 187 dinarsun Euro- achat 186 dinars unEuro - un Dollar US -vente 175dinars un Dollar, et dans certai-nes régions approchant 200dinars un euro. Les réserves dechange tiennent la valeur dudinar. On peut établir un coeffi-cient de corrélation entre la cota-tion du dinar, le niveau des réser-ves de change provenant deshydrocarbures et l'évolution desrecettes des hydrocarbures pourun taux d'environ 70%, 30%étant dues aux phénomènes spé-culatifs et aux sections horshydrocarbures bien que limitées,réserves qui tiennent la valeur dudinar algérien . Avec une dimi-nution des réserves de changeinférieures à 20 milliards de dol-lars, pouvant tendre vers zérohorizon 2018/2019 au rythme dela dépense publique actuelle, lacotation du dinar s'établirait àentre 200/250 dinars un euro aucours officiel et plus de 300dinars un euro sur le marchéparallèle.

-Cinquièmement, cet empruntdoit s'inscrire dans le cadre d'uneplus grande rigueur budgétaire,évitant de dépenser sans compteret une moralité sans faille deceux qui dirigent la Cité.Comment demander aux algé-riens de souscrire des empruntsalors que certains font fuir leurscapitaux. En effet, l'emprunt obli-gataire de l'Etat, comme je l'aisuggéré au gouvernement plus detrois ans est une dette garantiepar l'Etat mais supportée par lesgénérations futures. La questionqui se pose la suivante suscitantla méfiance : face à l'importancedu déficit budgétaire, cetemprunt concerne les dinars encirculation n'a t-il pas pour but decombler le déficit budgétaire

-Sixièmement, et comme syn-thèse, comme condition de laconfiance avoir une véritablestratégie tenant compte tant desmutations internes que des muta-tions mondiales, en ce mondeinstable et en perpétuel change-ment. Il ne faut pas se tromper destratégie par des mesuresconjoncturelles de court terme.L'essentiel pour l'insertion de lasphère informelle au sein de lasphère réelle implique avant toutd'abord d'avoir une vision cohé-rente et transparente de la politi-que socio-économique, tout

changement dans l'arsenal juridi-que ayant un impact négatif surceux qui investissement à moyenet long terme.

4. . L'Algérie ne doit pas seberner d'illusion de ses réservesde change qu'elle peut épuiser aubout de 3/4 années en cas d'uncours inférieur à 60 dollars doitfaire plus pour diversifier sonéconomie et sortir de sa dépen-dance vis-à-vis des hydrocarbu-res. Dès lors, les mesures duministère des finances de vouloirintégrer le capital argent de lasphère informelle au sein de lasphère réelle avec le retour del'inflation ont eu un impactlimité pour ne pas dire nul. C'estque pour se prémunir contre l'in-flation, et donc la détériorationdu dinar algérien, l'Algérien neplace pas seulement ses actifsdans le foncier, l'immobilier oul'or. Dans la perspective d'unechute des revenus pétroliers,mais achètent les devises sur lemarché informel.( voir étude duprofesseur AbderrahmaneMebtoul " Essence de la sphèreinformelle au Maghreb et com-ment l'intégrer à la sphère réelle "Institut Français des RelationsInternationales - IFRI- (Paris-Bruxelles décembre 2013--60pages). Je viens de réaliser entrele 27/28 février 2017 une inter-view auprès d'un échantillon de100 personnes la majorité descommerçants fortunés : allez-vous placer votre argent enemprunt obligataire à un tauxd'intérêt zéro : la réponse a été à95% NON, les 5% préférant enmajorité se conformer à lafinance islamique qui est le par-tage équitable des profits. Celacorrobore l'étude menée parl'institut américain Gallup en2015 pour le compte de laBanque mondiale et consacrée àla place de la finance islamiquedans quatre pays de l'Afrique duNord (Algérie, Maroc, Tunisie etEgypte) et un pays du Moyen-Orient, le Yémen. Ainsi, lafinance islamique est loin debénéficier de la préférence despopulations de la région Afriquedu Nord comme on pourrait lepenser. Selon les résultats decette étude, moins de 3% desadultes dans les pays étudiésconsomment des produits et ser-vices bancaires conformes à lacharia : 3% en Algérie et enEgypte, 2% en Tunisie et 1% auMaroc et au Yémen. L'étude del'institut Gallup impute la faibleconsommation des services ban-caires islamiques aux bas taux debancarisation de la région

Afrique du Nord-Moyen-Orientqui restent parmi les plus faiblesau monde (17% en moyenne), unargument qui, d'après certainsexperts, est loin d'être convain-cant. Et pour cause. Au Maroc eten Tunisie, les taux de bancarisa-tion dépassent 60%. Cela n'a pasempêché une stagnation de l'utili-sation des services financierscompatibles avec la loi islami-que. En Algérie, les deux ban-ques islamiques El Baraka Banket Al Salam Bank détiennent 15 à17% des 13% des parts de mar-ché que se disputent les 22 ban-ques privées activant en Algérie.Toutefois il y aurait lieu d'éclair-cir le Les intervenants le cadrejuridique qui défini clairementce modèle bancaire Après l'im-pact mitigé, selon les proposd'ailleurs du gouverneur de labanque d'Algérie de l'empruntobligataire passé, le Ministèredes Finances a tenu compte de lanouvelle réalité sociologique del'Algérie ? Cependant il fautnuancer car le ministre desfinances a précisé qu' il n'existepas de banques islamiques et debanques non islamique ", soute-nant qu' " il y a des banques sou-mises à un système bancaireinternational et qui peuvent pro-poser des services avec ou sansintérêts en matière d'épargne "Cela dit, le ministre des Financespréfère parler de financement "participatif " plutôt qu'islamique", car si ces produits ne sont pasrémunérés par des intérêts, ilsseront fondés sur les rendementsdes projets qui seront financés.L'objectif est de parvenir à récu-pérer l'argent qui circule hors cir-cuit bancaire. Or, si les sixconditions mises en relief précé-demment ne sont pas remplies, jedoute du succès de cet emprunt.Le salut de l'Algérie pour éviterun retour au FMI entre2018/2019 réside en en la néces-saire retour à la confiance Etat-citoyens, la maitrise des équili-bres macro-économiques etmacro-sociaux fondés sur labonne gouvernance et le primatde l'économie de la connaissancetenant compte de la quatrièmerévolution économique mon-diale. Les réserves de changeactuelles d'environ 114 milliardsde dollars sont une une richessevirtuelle provenant des hydrocar-bures qu'il s'agira de transformeren richesses réelles. Ceux quidonnent des leçons de nationa-lisme doivent savoir qu'à l'avenirl'amélioration du pouvoir d'achatet le véritable nationalisme desAlgériens, quelque soit le niveaude responsabilité, se mesurera

par leur contribution à la valeurajoutée interne. Que l'on évitedes discours contraires à la réa-lité. Ce ne sont pas des assiettesde terrain sans âmes qui font unezone industrielle. Que le Ministrede l'industrie visite les nouvelleszones industrielles et contraire-ment à son discours euphorique,il constatera qu'elles sont enmajorité non opérationnelles enraison de la faiblesse des utilités( route au sein de ces zones etroutes reliés aux grands axes,égouts, téléphone, électricité -eau ) nécessaires à leur fonction-nement . En plus d'une visionmécanique dépassée des années1970/1980, en 2017/2018, lemontant de sorties de devisesrubrique matière premières desnombreuses unités d'assemblagede voitures risque de rejoindre lemontant passé de 4/5 milliardsde dollars /an contribuant à labaisse des réserves de change. A-t-on évalué, loin d'un saupou-drage industriel sans objectifsstratégiques la balance technolo-gique et devises, les capacités desunités de sous traitance qui pourleur rentabilité suppose des uni-tés de 100.000/150.000 unités/an,sem blable, mémé dans le plasti-que et les capacités d'absorptioninterne forcément limités du faitde la détérioration du pouvoird'achat ? Par ailleurs, les expor-tations à un coût/qualité selon lesnormes internationales serontdifficiles pour ne pas direimpossible en raison, de nouvel-les filières automobiles au niveaumondial dès 2020 qui connaîtrad'importantes mutations, de lafaiblesse des capacités et d'un fai-ble taux d'intégration. . Entretemps certains opérateurs, je neleur en veut pas car tout entrepre-neur est mu par la logique duprofit maximum à court terme, laresponsabilité en incombant àl'Etat de réguler, auront réalisésdes profits colossaux pour avoirbénéficié de subventions suppor-tés par le trésor public et qui ris-quent de fermer . .Aussi, sans undiscours de vérité, d'une réorien-tation urgente de la politiquesocio-économique actuelle,notamment industrielle tenantcompte de la quatrième révolu-tion économique mondiale et lamobilisation de la population,autour d'un large front nationaltenant compte des différentessensibilités, supposant unegrande moralité de ceux qui diri-gent la Cité, condition du réta-blissement de la confiance,aucun développement de sortiede crise n'est possible. [email protected]

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 19INTERNATIONALAUX ETATS-UNIS Merkel etTrump serencontrerontce mois L a chancelière allemande

Angela Merkel prévoitde rencontrer le présidentaméricain Donald Trump le14 mars à Washington, a-t-on appris vendredi auprèsd'une source gouvernemen-tale allemande.

"Une telle planificationest en cours", a dit cettesource.

"Nous ne démentons pascela. Plus d'informationsseront communiquées aumoment opportun", a indi-qué pour sa part le porte-parole de la chancelière,Steffen Seibert.

La chancelière allemandeet le président américain sesont parlé une fois au télé-phone depuis la prise defonction de Donald Trumpfin janvier, et l'annonce dela date de la première ren-contre entre ces deux diri-geants au style et aux idéestrès différents était atten-due.

Mme Merkel a par lepassé critiqué certaines despositions du milliardaireaméricain, qualifiant parexemple d'antimusulmanson décret destiné à limiterl'immigration vers les Etats-Unis.

Elle a aussi mis en gardecontre la tentation du pro-tectionnisme, se lançantnotamment en février àMunich, devant le vice-pré-sident Mike Pence, dans unplaidoyer contre le repli sursoi. Donald Trump a luivivement critiqué MmeMerkel pour sa décision"catastrophique" d'ouvrirson pays à des centaines demilliers de demandeursd'asile en 2015 et 2016. Il aaussi accusé l'Allemagne de"dominer" l'Union euro-péenne et souhaité que d'au-tres pays suivent l'exempledu Royaume Uni et sortentde l'UE. Par ailleurs, fin jan-vier, un des conseillers deDonald Trump, PeterNavarro, a accusé Berlin"d'exploiter" d'autres paysde l'Union européenne et lesEtats-Unis avec un euro"grossièrement sous-éva-lué", rendant ses produitsartificiellement plus compé-titifs.

N.Z.

ENQUÊTE SUR L'AFFAIRE DE SES ASSISTANTS PARLEMENTAIRES

Le Pen refuse de s'y rendreà la convocation des juges

Marine Le Pen a étéconvoquée par les juges

d'instruction en vued'une possible mise en

examen dans l'enquêtesur l'affaire de ses

assistantsparlementaires

européens, a-t-on apprisvendredi de l'un de ses

avocats, Me MarcelCeccaldi.

M ais la candidate duFront national à laprésidentielle a fait

savoir dans un courrier envoyéaux magistrats qu'elle ne répon-drait pas à cette convocationavant la fin de la campagne, a-t-il précisé. "Bien entendu, elle nes'y rendra pas", a-t-il dit en rap-pelant que Marine le Pen bénéfi-ciait de son immunité parlemen-taire de député européen, quiinterdit toute mesure coercitive.Marine Le Pen, qui réfute lessoupçons d'emplois fictifs, avaitdéjà refusé en février de répon-dre à une convocation d'un ser-vice de police, précisant qu'ellene se rendrait à aucune convoca-tion jusqu'aux législatives des 11et 18 juin. Me Marcel Ceccaldivoit dans la démarche des jugesune nouvelle preuve de "l'intru-mentalisation de la justice à desfins politiques" et annonce quesa cliente portera plainte pourviolation du secret de l'instruc-

tion. "La fuite sur la convocationdes juges a été organisée. Elle nepeut provenir que du parquet oudu magistrat instructeur", a-t-ildit. En tête dans la plupart desintentions de vote pour le pre-mier tour de la présidentielledevant Emmanuel Macron etFrançois Fillon (LesRépublicains), Marine Le Pen avu sa campagne perturbée parplusieurs révélations judiciaires.

L'information judiciaire surles assistants parlementaires duFN au Parlement européen,ouverte en décembre dernier parle parquet de Paris, a ainsi connuune forte accélération depuis lami-février. Le siège du FN à

Nanterre a fait l'objet d'une per-quisition. La chef de cabinet deMarine Le Pen, Catherine Griset,et son garde du corps, ThierryLégier, ont été placés en garde àvue le 22 février. Tous deux sontsoupçonnés d'avoir été employésfictivement à Bruxelles et d'avoiren réalité travaillé pour le FN àparis. A l'issue de sa garde à vue,Thierry Légier a été relâché sansqu'il soit présenté à des jugesd'instruction "en l'état". MaisCatherine Griset a de son côtéété mise en examen pour receld'abus de confiance. Le 25février, le Monde a révélé lamise en examen pour "abus debiens sociaux" de Frédéric

Chatillon, un proche de MarineLe Pen et dirigeant d'une sociétéprestataire du FN, dans une autreenquête, portant sur le finance-ment du parti. Sa société, le partiet son trésorier Wallerand deSaint-Just sont aussi renvoyés encorrectionnelle dans le cadred'un autre dossier, portant cettefois-ci sur le financement descampagnes du FN en 2014 et2015. La présidente du FN et sonpère Jean-Marie Le Pen sontégalement visés par une enquêtepréliminaire ouverte en janvier2016 par le parquet nationalfinancier pour déclarationinexacte de patrimoine.

Nawel Z.

SELON CAZENEUVE

Athènes a une "volonté politique"L a Grèce et ses bailleurs de fonds ont

la volonté de conclure l'examen encours des réformes engagées par

Athènes dans le cadre du plan de renfloue-ment décidé à l'été 2015, a déclaré vendredile Premier ministre français BernardCazeneuve, en déplacement à Athènes.

La Grèce et ses partenaires ont la "volontépolitique" d'aboutir, a-t-il dit à l'issue d'unerencontre avec son homologue grec AlexisTsipras, ajoutant croire à des "résultats posi-tifs" et de bons compromis politiques "dansun avenir proche".

Tsipras a dit qu'il était tout à fait "faisa-ble" de parvenir à un compromis d'ici au 20mars, date de la prochaine réunion des minis-tres des Finances de la zone euro(Eurogroupe).

Il a réaffirmé qu'Athènes voulait une

"solution globale", qui comporterait desmesures d'allègement de la dette à mettre en�uvre une fois éclusées les dernières aides.

Les discussions entre le gouvernementgrec et les experts de la Commission euro-péenne, du Mécanisme européen de stabilité(MES), du Fonds monétaire international(FMI) et de la Banque centrale européenne(BCE) piétinent depuis des mois en raison deretards pris par certaines réformes et de dés-accords entre les bailleurs de fonds eux-mêmes sur la participation du FMI au troi-sième plan de sauvetage, d'un montant de 86milliards d'euros.

L'incertitude entourant ces discussions aravivé les craintes d'une nouvelle crise finan-cière dans la zone euro, alors que les nerfsdes investisseurs sont déjà mis à l'épreuvepar les prochaines échéances électorales aux

Pays-Bas, le 15 mars prochain, en France(avril-mai) puis en Allemagne (septembre).

La Grèce n'a pas besoin d'emprunter avantle début du troisième trimestre mais si lestranches d'aide ne lui sont pas allouées entemps voulu, elle risquera de faire défaut surses remboursements en juillet, à hauteur de7,5 milliards d'euros.

Les institutions européennes estimentqu'Athènes parviendra à atteindre son objec-tif d'un excédent primaire de 3,5% du produitintérieur brut - qui exclut le service de ladette - en 2018.

Le FMI, qui n'a toujours pas décidé s'ilparticiperait au troisième plan de sauvetage,juge que la Grèce n'y parviendra pas sansmesures d'allègement de la dette et sans seserrer encore la ceinture.

Ikram A.

ÉCOSSE

Le SNP cache la vérité selon May

L a Première ministre bri-tannique Theresa May adénoncé vendredi

l'"obsession" pour l'indépen-dance de l'Écosse du parti natio-naliste écossais SNP au pouvoirà Édimbourg, dans son discoursd'ouverture du congrès du particonservateur écossais àGlasgow.

"Nous savons que le SNPn'arrêtera jamais de travestir lavérité pour dénigrer notreRoyaume-Uni et pousser sonobsession d'indépendance", a-t-elle dit dans une charge violente

contre le parti de la Premièreministre écossaise NicolaSturgeon.

"Les habitants de l'Écosseméritent un Premier ministreconcentré sur leurs priorités" et"pas un nationalisme borné", aencore déclaré Mme May, citantl'éducation, la santé, la justice etl'amélioration du niveau de vie.

Mardi, Nicola Sturgeon avaitestimé qu'un nouveau référen-dum d'indépendance serait "légi-time" voire "nécessaire" face auBrexit dont l'Écosse ne veut paset au refus de Londres d'impli-

quer le parlement régional écos-sais dans les négociations de sor-tie de l'Union européenne. 62%des Écossais avaient voté pourrester dans l'UE alors que 52%de l'ensemble du Royaume-Uniavait choisi la sortie, lors duréférendum du 23 juin 2016.

Les analystes s'attendent à ceque la dirigeante écossaisedévoile ses plans pour l'organisa-tion d'un nouveau référendum,après celui de septembre 2014qui avait échoué, lors du congrèsdu SNP les 17 et 18 mars.

Le gouvernement britannique

pourrait rejeter cette demandemais cela ne ferait qu'accentuerles tensions avec Edimbourg.

Mme Sturgeon a réponduvendredi à Mme May en dénon-çant "l'intransigeance" de sonparti conservateur, qui refuseselon elle le dialogue sur leBrexit.

Son bras droit AngusRobertson, vice-président duSNP, a fustigé "l'obsession" dugouvernement pour "un Brexitdur qui menace directement lesemplois et les moyens de subsis-tance" des Ecossais.

"Nous avons le devoir dedéfendre l'Ecosse et de proposerun projet pour protéger nos inté-rêts vitaux", a-t-il ajouté.

Face aux attentes écossaises,Mme May a réaffirmé vendredique son gouvernement allaitnégocier avec Bruxelles "dansl'intérêt de toutes les composan-tes du Royaume-Uni", soitl'Angleterre, l'Irlande du Nord, lepays de Galles et l'Écosse.

"Nous quittons l'UE commeune nation unie", a-t-elleaffirmé.

I.A.

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 7RÉGIONSTLEMCEN

Appel à lacréation d'un

système efficacede prise encharge des

malades atteintsde cancer

L es participants à la rencon-tre nationale sur les centres

anti-cancer (CAC), dont les tra-vaux ont pris fin jeudi àTlemcen, ont appelé à "la créa-tion d'un système efficace deprise en charge des maladesatteints de cancer, à travers unplan efficient et un réseau visantà faciliter l'accès du patient auxsoins".

Lors de cette rencontre, pré-sidée par le ministre de la Santé,de la Population et de la réformehospitalière, AbdelmalekBoudiaf avec la participation decadres du secteur, il a été préco-nisé de tenir des "réunions deconcertation pluridisciplinaires"au niveau des CAC, qui doiventêtre réglementées et organiséespour la définition d'une stratégiede soin, en tenant compte desavis des différents spécialistes.

Les intervenants ont appeléles directeurs et les gestionnai-res des CAC à travers le terri-toire national à "élaborer un car-net de santé qui définit le par-cours thérapeutique du patient,dès le diagnostic de la maladiejusqu'à l'étape des soins,incluant, outre la chaîne dessoins coordonnés indiqués aumalade, les rendez-vous de cha-que stade, les données relativesau médecin traitant et au corpssoignant de référence ainsi queles associations auxquelles lemalade peut recourir". Outrel'importance de la relance et dela redynamisation "des cellulesd'écoute et d'accompagnementet l'orientation des maladesatteints de cancer", ils ontappelé les CAC à assumer plei-nement leur rôle en matièred'expertise, de recherche et deniveau de prise en charge, souli-gnant la nécessité d'ouvrir unservice d'hémophilie au niveaude tous les CAC et de releverleurs capacités et potentialités.

A cet effet, l'appellation deCAC a été modifiée en "centrede lutte contre le cancer", avecl'approbation du ministre detutelle. Le ministre de la Santé ainsisté, dans son allocution declôture, sur l'importance de lut-ter contre le phénomène depanne des équipements médi-caux, appelant les gestionnairesà assumer leur responsabilités àtravers la formation de techni-ciens et la garantie des pièces derechange nécessaires pour éviterun éventuel arrêt des activitésdes services de radiothérapie oude chimiothérapie. M. Boudiafs'est enquis de la situation desdifférents centres de lutte contrele cancer, à travers les interven-tions des directeurs des CAC,avant d'effectuer, en compagniedu wali de Tlemcen, SaciAhmed Abdelhafid, une visiteau Centre hospitalo-universi-taire de Tlemcen et de se rendreà la daïra de Chetouane, pourinspecter le chantier du futurCAC.

S.S.

CONSTANTINE

25 herboristeries poursuiviesen justice en 2016

Vingt-cinq procès-verbaux assortis

de poursuitesjudiciaires ont été

dressés, durantl'exercice 2016, à

l'encontre depropriétaires

d'herboristeriesde la wilaya de

Constantine, pour"diverses

infractions", a-t-onappris jeudiauprès des

services de ladirection ducommerce.

D étaillant ces "infra-ctions", AbdelhakimMerad, responsable de

la communication au sein decette direction a indiqué, àl'APS, que les opérations decontrôle menées par les servi-ces concernés ont relevé, aucours de l'année précédente, 28infractions portant notammentsur la vente de produits péri-

més, le manque d'hygiène etdes défauts d'étiquetage et defacturation.

Cette même source a préciséque 109 interventions, ciblantdes herboristeries, durant cettemême période, ont été effec-tuées par cinq (5) brigades decontrôle et de la répression desfraudes de la direction du com-merce de la wilaya deConstantine.

Selon M. Merad, ces mêmesbrigades ont procédé égalementà la saisie de 612,5 kg de pro-duits "non conformes", pour unmontant estimé à plus de 4,5millions de dinars, faisantsavoir que les produits saisis

présentaient soit un défautd'étiquetage, soit avaientdépassé la date de péremption.

Procédant en outre à la fer-meture de 3 herboristeries en2016, pour "activité en dehorsdu registre de commerce etdéfaut d'hygiène", ce mêmeresponsable a précisé que lesservices de la direction du com-merce sont appelés, par ail-leurs, à "durcir" leurs opéra-tions de contrôle durant l'année2017.

Visant à effectuer descontrôles mensuels et réguliersau niveau des herboristeries,ces opérations s'inscrivent dansle cadre d'un "programme

annuel" établi par le ministèredu Commerce, qui dénote"l'importance" accordée à cetype de commerces, a-t-on sou-ligné.

De son côté, AbdelkrimRebbouh, président du bureaude Constantine du syndicatnational des pharmaciens d'of-ficines (Snapo) a considéré quele cas des herboristeriesrequiert de la "persévérance"en matière de contrôle, lequeldevrait être effectué de manière"ininterrompue".

Proposant des traitements, àbase de plantes, de produits debeauté naturels, ainsi que destisanes et des compléments ali-mentaires pour "fortifier lecorps", des commerçantss'adonnent à des activitésautres que celles inscrites dansleur registre de commerce, a-t-on indiqué.

Conformément aux normesédictées par le ministère duCommerce, une herboristeriecommercialise des plantesnaturelles non toxiques, frai-ches ou séchées, sans que celase traduise par des dépasse-ments à travers, notamment lavente de préparations et com-positions médicinales, l'élabo-ration de diagnostics ainsi quela commercialisation de pro-duits vantant des vertus théra-peutiques avérées, a-t-on noté.

K.M.

DJELFA

Plus de 1.800 secouristes de proximitéformés

P lus de 1.800 secouristes de proximitéont été formés à Djelfa, depuis le lan-cement d'un programme de la

Direction générale de la Protection civile, a-t-on appris, mercredi, auprès du directeurlocal du secteur, le lieutenant-colonel,Laataoui Rachid.

"Un intérêt suprême est conféré, par laDG de la protection civile, à ce programme

national de formation de secouristes bénévo-les, qui se poursuit toujours, au profit descitoyens des deux sexes", a indiqué le res-ponsable en marge de la célébration de laJournée mondiale de la protection civile,coïncidant avec le 1er mars de chaque année.

Il a souligné que le programme en ques-tion vise à inculquer aux concernés "les ges-tes de base des premiers secours, ainsi que

différents réflexes d'assistance de proximitésusceptibles d'être adoptés dans différentsdomaines d'intervention".

Aussi, le lieutenant-colonel, LaàtaouiRachid n'a pas manqué de souligner, à l'occa-sion de cette Journée mondiale de laProtection civile, abritée par la maison de laculture, Ibn Rochd, les "efforts consentis auprofit du secteur en matière de modernisationdes moyens d'intervention en son sein, pouren améliorer le rendement".

Il a cité, à titre indicatif, la création der-nièrement d'une brigade cynotechnique, des-tinée aux recherches dans les décombres,dans l'attente, a-t-il dit, de la mise en placed'une autre unité pour les interventions dansles lieux difficiles d'accès.

Le responsable a, également, soulignél'importance dévolue aux centres avancés,créés dernièrement au niveau de nombreuxpoints de la RN1, mettant en exergue leurrôle dans la promptitude des interventions,dans les accidents, et partant dans la réduc-tion des victimes de la route.

Un phénomène dans lequel la wilaya deDjelfa a occupé, en 2016, la première placenationale avec 116 personnes mortes dansdes accidents de la route.

L'opportunité, marquée par la présencedes autorités locales civiles et militaires, adonné lieu à la distribution de cadeaux sym-boliques à trois (3) retraités du secteur, dontl'ex-chef de l'unité principale de la protec-tion civile, le capitaine, Aissa Alia, en recon-naissance de son parcours irréprochable dansce corps constitué, depuis qu'il l'a rejoint en1977.

S.M.

OUM EL BOUAGHI

Le tournage du film sur le chahidLarbi Ben M'hidi achevé

L e ministre desMoudjahidine, Tayeb

Zitouni, a affirmé jeudi àOum El Bouaghi que letournage du film sur LarbiBen M'hidi, réalisé parBachir Derrais, est achevé.

S'exprimant au coursd'un point de presse, tenu enmarge d'une visite de travaildans la wilaya d'Oum ElBouaghi, à l'occasion de lacommémoration du 60èmeanniversaire de la dispari-tion de ce héros et symbole,le ministre a indiqué que lefilm, retraçant des pans deparcours militaire et politi-que, est actuellement enphase de traitement et d'as-

semblage.M. Zitouni, a précisé,

dans ce contexte, que lefilm sera projeté le 5 juilletprochain, à l'occasion desfestivités du 55ème anniver-saire de l'Indépendancenationale et de la fête de lajeunesse.

Le ministre desMoudjahidine a, par ail-leurs, abordé d'autres voletsnotamment les dossiers ensuspens avec la France, àleur tête celui des archives,de même qu'il a évoqué letravail entrepris avec lesconsulats pour la restitutionde ces archives ainsi que lesouvrages et les revues qui

ont traité la Révolutionalgérienne.

S'agissant de l'écriture del'Histoire, Tayeb Zitouni aaffirmé qu'il existe des ate-liers de travail regroupantplusieurs secteurs, à l'instarde ceux de l'enseignementsupérieur et de la recherchescientifique, de la culture,des affaires religieuses et del'éducation nationale, ajou-tant que le ministère desMoudjahidine va octroyerau secteur de l'éducation 10millions de livres pourenseigner aux élèves l'his-toire du pays, écrite par desplumes algériennes.

L.M.

18 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017 INTERNATIONALÉTATS-UNIS

Yellen (Fed) évoque une haussede taux en mars

La Réserve fédéralerelèvera probablement

ses taux d'intérêt cemois-ci puis à nouveaud'ici la fin de l'année, a

fortement laisséentendre vendredi Janet

Yellen, dont le discoursn'a fait que confirmer le

scénario anticipé par lesinvestisseurs.

L a présidente de la Fed aévoqué à l'appui de sonpropos un contexte éco-

nomique en partie libéré descraintes qui ont amené la banquecentrale américaine à maintenirle coût du crédit à un niveauquasi-nul pendant une décennie.

"Lors de notre réunion cemois-ci, le comité examinera sil'emploi et l'inflation continuentd'évoluer conformément à nosanticipations, auquel cas un nou-vel ajustement du taux des fondsfédéraux serait probablementapproprié", a dit Janet Yellendevant l'Exécutives Club deChicago. Ces propos vont dansle sens de ceux tenus en milieude semaine par plusieurs autresresponsables de la Fed, qui ontdéjà évoqué une possible haussede taux lors de la prochaine réu-nion du comité de politiquemonétaire les 14 et 15 mars pro-chains. Pour les observateurs, ledoute n'est plus permis et, sur lemarché des contrats à terme, lestraders estiment désormais à86% la probabilité d'un resserre-ment monétaire en mars contre35% mardi, selon le baromètreFedWatch de CME Group.

"Je pense qu'une hausse detaux fait bien plus que figurer surla table. Je pense que c'est uneaffaire entendue", dit ChuckCarlson, directeur générald'Horizon Investment Services.Janet Yellen a aussi déclaré quele rythme du resserrement moné-taire aux Etats-Unis devrait êtreplus rapide cette année qu'en2015 et 2016, deux années aucours desquelles la Fed n'a à cha-que fois relevé ses taux qu'à uneseule reprise.

Lors de son dernier tour devis monétaire en décembre 2016,la Fed avait évoqué trois haussesde taux cette année.

LA FED NE SEDÉTERMINE PAS ENCOREEN FONCTION DE TRUMP

Les déclarations de JanetYellen ont à peine fait réagir lesmarchés actions mais, commeelles ne font que confirmer lescénario déjà prévu, elle ont enrevanche affaibli le dollar, vic-time de prises de bénéfices. Lebillet vert a cédé environ 0,7%face à un panier de devises deréférence (.DXY) et il estremonté à 1,06 dollar pour uneuro.

"Il y a beaucoup d'élémentspositifs désormais intégrés dansles valorisations sur le marché etje pense que nous allons proba-blement assister à des prises debénéfices. Je pense donc quenous allons voir le dollar faiblir àpartir de maintenant", commenteDouglas Borthwick, directeurexécutif chez ChapdelaineForeign Exchange.

Janet Yellen a souligné quel'objectif de la Fed en termesd'emploi était largement atteintet que l'inflation se redressait.

"Dans l'ensemble, les pers-pectives en faveur d'une pour-suite de la croissance économi-que modérée semblent encoura-geantes, particulièrement parceque les risques émanant del'étranger semblent s'être quel-que peu amenuisés", a-t-elle dit.Les chiffres de l'inflation publiés

mercredi montrent que les prix àla consommation ont enregistréen janvier leur plus forte pro-gression mensuelle en quatreans, avec une hausse de 1,9% surun an quand l'objectif de la Fedest de 2%. Le prochain rapportmensuel sur l'emploi aux Etats-Unis sera publié le 10 mars. Lesdernières données placent le tauxde chômage à 4,8%. Les respon-sables de la Fed ont constaté unrenforcement de l'optimisme desentreprises et des investisseursdepuis la victoire de DonaldTrump à l'élection présidentielledu 8 novembre aux Etats-Unis.Janet Yellen a déclaré vendredique la Fed se déterminait pourl'instant en fonction de l'état desanté de l'économie américaineet non pas des éventuelles mesu-res que prendra le nouveau prési-dent américain, qui a promisbaisses d'impôts, dérégulation etrelance budgétaire. "Pour lemoment, il y a beaucoup d'incer-titudes sur les changements depolitique qui seront mis en�uvre (...) Nous devrions fairepreuve de patience pour attendrede voir ce qu'il se passe", a dit laprésidente de la Fed.

L'ACTIVITÉ DESSERVICES AU PLUS HAUT

DEPUIS 2 ANSLa croissance du secteur des

services a été plus soutenue

qu'on ne s'y attendait en févrieraux Etats-Unis, alors que leséconomistes anticipaient unestagnation, montrent vendrediles résultats de l'enquête men-suelle de l'Institute for SupplyManagement (ISM) auprès desdirecteurs d'achats.

L'indice ISM des services estressorti à 57,6 le mois derniercontre 56,5 en janvier et alorsque les économistes interrogéspar Reuters attendaient enmoyenne un indice de 56,5.

L'indice est au plus hautdepuis octobre 2015.

Le sous-indice de l'activitédans les services est en hausse, à63,6 contre 60,3 en janvier, auplus haut depuis février 2011, etcelui de l'emploi progresse légè-rement, à 55,2 contre 54,7.

L'indice des nouveauxcontrats s'est lui aussi amélioré,passant à 61,2 contre 58,6 endécembre, au plus haut depuisaoût 2015, alors que la compo-sante des prix payés par les pres-tataires de services a fléchi à57,7 contre 59,0 en janvier, cequi était son plus haut niveaudepuis avril 2014.

Par ailleurs, l'indice PMIMarkit du secteur des servicesest ressorti en baisse en février, à53,8 en version définitive, contreune première estimation à 53,9 et55,6 en janvier.

Mustapha S.

CHINE

Le budget militaire en hausse "d'environ 7%"en 2017

L es dépenses chinoises de Défensevont augmenter "d'environ 7%" en2017, a indiqué samedi une res-

ponsable du Parlement, une hausse simi-laire à celle de l'an dernier (7,6%) pour ledeuxième budget militaire mondial. Cetteestimation de croissance a été faite parMme Fu Ying, porte-parole del'Assemblée nationale populaire (ANP),chambre d'enregistrement législative durégime communiste.

L'annonce a lieu tous les ans débutmars à la veille de l'ouverture de la ses-sion annuelle du Parlement chinois, maisintervient cette année quelques jours

après l'appel du président américainDonald Trump à augmenter massivement(près de 10%) les dépenses militaires desEtats-Unis, déjà les plus importantes dumonde. La hausse chinoise représente unestabilisation après la croissance de l'anpassé, qui avait porté le budget militaireofficiel à 954 milliards de yuans (132 mil-liards d'euros). Des analystes asiatiqueset occidentaux estiment toutefois que lesdépenses réelles de l'armée chinoise sontplus importantes. Le budget militaire dePékin est scruté avec attention par ses voi-sins asiatiques, notamment en raison del'affirmation de ses prétentions en mer de

Chine méridionale.Interrogée sur la menace militaire que

pourrait représenter la Chine, Mme Fu arejeté toute critique. "Ces 10 dernièresannées ont eu lieu de nombreux conflits etde guerres dans le monde, qui ont entraînéd'innombrables morts et blessés (...)Lesquels ont été le fait de la Chine?",s'est-elle interrogée. "La Chine n'a jamaisnui à aucun pays".

Si la Chine a multiplié par 10 son bud-get de la Défense en 15 ans, il reste cepen-dant loin derrière celui des Etats-Unis.L'armée américaine bénéficie de 604,5milliards de dollars (575 milliards d'eu-

ros), d'après l'Institut international pourles études stratégiques (IISS), basé àLondres.

Les dépenses militaires de Pékin sonttoutefois nettement plus importantes quecelles de la Russie (3e budget mondialavec 56 milliards d'euros), l'Arabie saou-dite (54,1), le Royaume-Uni (49,9) ouencore la France (44,9), selon la mêmesource.

L'armée chinoise, dont les troupes ontété réduites de moitié depuis les années80, reste la première du monde en termesd'effectifs (2 millions) - OTAN exclue.

Kamel A.

ZONE EUROL�accélération

de lacroissance se

confirmeL a croissance de l'activité

dans la zone euro enfévrier a atteint son rythme leplus fort en près de six ans, sou-tenue par une demande inté-rieure et des exportations soli-des, montrent vendredi lesrésultats définitifs de l'enquêtemensuelle Markit auprès desdirecteurs d'achats. Les créa-tions d'emploi ont elles aussiprogressé, à leur rythme le plusrapide depuis presque unedécennie. L'indice PMI compo-site - considéré comme un bonindicateur de la croissance glo-bale - a augmenté à 56,0 enfévrier, inchangé par rapport àl'estimation "flash", contre 54,4en janvier. Il s'agit de son plushaut niveau depuis avril 2011.Cette solide progression, pour-rait dissiper les doutes sur unecroissance irrégulière dans lazone euro. Si elle se maintient,la croissance économique pour-rait atteindre 0,6% au premiertrimestre, selon Markit. Ce tauxserait supérieur à celui de 0,4%anticipé par les économistesinterrogés par Reuters le moisdernier. "Les chiffres définitifsdes PMI donnent une imagepositive de l'économie de lazone euro qui commence àfonctionner à plein régime. Lacroissance s'est accélérée dansles quatre plus grands pays enfévrier, ce qui suggère unereprise de plus en plus durableet solide", a commenté ChrisWilliamson, chef économisted'IHS Markit. "Cette améliora-tion générale rend les indicesPMI de la zone euro compati-bles avec une croissance duPIB de 0,6% au premier trimes-tre. Le marché du travail com-mence également à se dévelop-per, les créations d'emploiayant atteint leur rythme le plusrapide en presque une décen-nie." La composante de l'em-ploi a augmenté à 53,8 enfévrier, contre 53,4 le mois pré-cédent, son plus haut niveaudepuis octobre 2007. Les entre-prises ont également augmentéleur prix au rythme le plusrapide depuis presque six ans.L'indice PMI des services agrimpé à 55,5 contre 53,7 enjanvier, en légère baisse parrapport à l'estimation flash(55,6). K.A.

EMPLOI

ArchitecteSociété : Société privéeLieu : Algérie, ALGER

Fonction : Tourisme / Sports / LoisirsNombre de poste : 1

Type de contrat : indifférentRéférence : Emploipartner.com-2182

Architecte

Exigences du poste:"Diplôme universitaire dans le domaine."Une expérience réussie dans un poste similaire."Maîtrise parfaite de l'Arabe et du français .

Vos qualités:"Grande disponibilité."Bon contact humains."Une personnalité fléxible, organisé.

Qualités requises :"Expérience dans le domaine."Motivé bon communicateur et apte à travailler en équipe."Présentable et excellent sens de la communication.

RESPONSABLE DE DÉVELOPPEMENT RETAILSociété : Société privéeLieu : Algérie, ALGER

Fonction : Commerce / Distribution / VenteNombre de poste : 1

Type de contrat : indifférentRéférence : Emploipartner.com-2181

RESPONSABLE DE DÉVELOPPEMENT RETAIL

Exigences du poste:"De formation commerciale supérieure."Solide expérience de la vente."Bonne connaissance des circuits de distribution."La maîtrise des outils du retailer.

Compétences:"Excellente connaissance de la politique commerciale etmerchandising de l'établissement."Capacité à élaborer et à mettre en �uvre des plans d'ac-tion commerciaux et organisationnels."Maîtrise du mode de fonctionnement d'un magasin, desprocédures afin de pouvoir développer la performance del'organisation et faire progresser les équipes."Bonne connaissance de la gamme de produits de l'éta-blissement, de son marché, de la concurrence."Capacité à analyser, synthétiser et exploiter des indica-teurs économiques et commerciaux, de mesure de la per-formance économique des magasins."Connaissances en droit du travail, en législation com-merciale, en réglementation hygiène et sécurité.

Vos qualités:"Grande disponibilité,"Bon contact humain,"Une personnalité flexible, organisée,"Sensibilité marketing,

DEMANDES D'EMPLOI :H. 26 ans, célibataire, habitant à

Aïn Benian, Master, diplômé en Géniecivil/Ingénierie de la construction, 1 and'exp. véhiculé, cherche emploi.

Tél : 0791 96 45 04 ----------------------------------------Homme marié, résidant à Sidi

M'hamed, D.E.S. en Biologie optionbiologie de comportement, 8 ansd'exp. véhiculé, cherche emploi dansle domaine.

Tél : 0552 10 35 64 ----------------------------------------Homme, 32 ans, marié, habitant à

Bordj el Kiffan, diplômé en électromé-canique, Electromécanique, 10 ansd'exp., véhiuclé, cherche emploi.

Tél : 0675 41 11 10----------------------------------------H. 29 ans, célibataire, habitant à

Boumerdès, ingénieur d'Etat enconstruction métallique délivré par i'institut national de génie mécanique(INGM) de Boumerdès, 05 ans d'exp,cherche emploi dans le domaine.

Tél : 0552 27 35 17 ----------------------------------------H. 26 ans, résidant à El-

Mohammadia, TS en ressourceshumaines, CMTC, CMP, 5 ans d'exp,possède permis de conduire chercheemploi dans le domaine.

Tél : 0550 08 43 99----------------------------------------H. 45 ans, habitant à Bouzareah, un

ingénieur en électricité ayant 20 ansd'exp. dans le domaine, véhiculé, cher-che emploi.

Tél : 0552 26 58 96----------------------------------------Femme mariée, 30 ans, agent de

facturation habitant à Chéraga, cherche emploi dans le domaine.

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Homme, célibataire, 43 ans, rési-dant à Bab Ezzouar, aide-comptable,cherche emploi le soir comme vendeurdans un magasin, préparateur de com-mandes pharmaceutiques ou autres.

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garde malade ou femme de ménagecouchante.

Tél : 0782 92 91 54----------------------------------------H. 33 ans, célibataire, habitan à

Hussein-Dey, niveau BAC, techniciensystèmes d'alarme, caméra de surveil-lance, courant faible, possède permisde conduire, cherche emploi.

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Centre, Master Professionnel HSE,exp : 8 ans, véhiuclé, cherche emploi.

Tél : 0661 28 83 75----------------------------------------H. 27 ans, célibataire, résidant à

Bab Ezzouar, niveau terminal, véhi-culé, cherche emploi comme chauf-feur-livreur.

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Safir. Kouba. Rubrique EmploiFax: (021) 29.71.86 - E-mail : [email protected]

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RUBRIQUE EMPLOI

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 -17ÉNERGIE8 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

GRÂCE AU DOLLAR

L'or noir achève la semaine sur une bonnenote

Les cours dupétrole ont

monté vendredi,profitant d'un

affaiblissementdu dollar, mais

signaient au finalune nouvelle

semainehésitante dans

un contexted'interrogations

sur lesperspectives de

réduction del'offre.

L e prix du baril de "lightsweet crude" (WTI),référence américaine du

brut, a gagné 72 cents à 53,33dollars sur le contrat pour livrai-son en avril au New YorkMercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du barilde Brent de la mer du Nord apris 82 cents à 55,90 dollars surle contrat pour livraison en maià l'Intercontinental Exchange(ICE). "Les marchés pétroliersont observé des échanges tran-quilles dans ce qui s'apparentaitsurtout à un prudent rééquili-brage après leur chute de jeudi",a écrit Tim Evans, de Citi. Lemarché a perdu plus d'un dollarle baril jeudi sous le coup demultiples éléments jugés demauvais augure pour une réduc-tion marquée de l'offre mon-diale, que ce soit en Russie,dans l'Organisation des paysexportateurs de pétrole (Opep)ou aux Etats-Unis. "Je ne pensepas qu'il se passe grand-choseaujourd'hui: on récupère justeun peu de ce que l'on a perduhier", a résumé Bart Melek, deTD Securities. "C'est un petitrebond, c'est tout."

Au final, les cours signentune légère baisse hebdomadaireet, au-delà, restent au niveauauquel ils évoluent depuis la fin2016, à une cinquantaine de dol-lars le baril. Dans ce contextehésitant, "un affaiblissement dudollar (...) a contribué à soutenirle marché", a estimé M. Evans.

Le billet vert, dont la forcepèse sur les échanges pétrolierscar ils sont libellés en monnaieaméricaine, a perdu du terrainsur fond de prises de bénéficesalors même que Janet Yellen,présidente de la Réserve fédé-rale, a confirmé que la banquecentrale envisageait de releverses taux ce mois-ci, une pers-pective a priori favorable audollar.

VIOLENCES LIBYENNES "La force du dollar devrait

bientôt redevenir d'actualitépuisque une hausse des taux enmars semble de plus en plus unechose certaine", a relativisé dansune note Matt Smith, deClipperData, évoquant aussil'effet négatif de doutes sur le

bon respect des accords de bais-ses de l'offre entre grands paysproducteurs. Ces accords sontentrés en vigueur le 1er janvieret impliquent notamment lesmembres de l'Opep mais deschiffres publiés cette semainen'ont pas suffi à rassurer totale-ment les investisseurs car c'estl'Arabie saoudite, membredominant du cartel, qui sembleassumer à elle seule la plusgrande partie de ces baisses deproduction. En ce qui concernel'Opep, les cours ont tout demême pu bénéficier vendredi"des violences en Libye et durisque de perdre de pétrole debonne qualité", a avancé Mike

Lynch, de Strategic Energy &Economic Research.

Des groupes armés ont lancévendredi une nouvelle offensivecontre la région pétrolière deLibye, membre de l'Opep maisexemptée d'abaisser sa produc-tion à cause de sa guerre civile,pour tenter de reconquérir desinstallations passées sous lecontrôle d'autorités basées dansl'est du pays.

Par ailleurs, le marché n'a passemblé pâtir de l'annonce d'unenouvelle hausse du nombre depuits en activité aux Etats-Uniscette semaine, selon undécompte établi par le groupeprivé Baker Hughes, même si

cela semble confirmer la reprisedurable de la production améri-caine. En fin de compte, pour lemarché, "le plus gros problème,c'est de savoir si certains inves-tisseurs ne vont pas perdre leurappétit à l'achat après avoir mul-tiplié les paris en hausse alorsque le marché n'a fait que stag-ner", a conclu M. Evans. "Lemarché semble fragile et vulné-rable", a-t-il conclu.

REBOND EN ASIELes cours du pétrole rebon-

dissaient vendredi en Asie sousl'effet d'achats à bon compteaprès une nette baisse due auxcraintes de remontée des taux

d'intérêt américains et à desdonnées sur la production russe.

Vers 03h00 GMT, le baril delight sweet crude (WTI), réfé-rence américaine du brut, pourlivraison en avril, prenait 13cents à 52,74 dollars dans leséchanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référenceeuropéenne, pour mai, gagnait13 cents à 55,21 dollars. Laveille, les cours avaient terminéen forte baisse, les investisseursanticipant une hausse prochainedes taux d'intérêt par la Réservefédérale américaine qui auraitpour effet de renforcer le dollar.

Toute remontée du dollarrenchérit les achats de brut pourles investisseurs munis d'autresdevises, le baril étant libellé enmonnaie américaine.

Mais "la goutte d'eau qui afait déborder le vase, c'est lesinformations selon lesquelles laRussie n'a réduit sa productionque de 100.000 barils sur sonquota de 300.000" prévu par lesaccords de réduction conclus fin2016 par l'Organisation des paysexportateurs de pétrole (Opep),en son sein et avec d'autres pro-ducteurs, a déclaré JeffreyHalley, analyste chez OANDA.

"De la part du plus grand pro-ducteur du monde, à plus de 11millions de barils par jour, c'estun lamentable effort pour res-pecter" les accords, a-t-il ajouté.Les investisseurs qui tenaientbon dans l'espoir de voir lescours grimper "ont avalé ner-veusement leur salive, clignédes yeux et sont partis en cou-rant".

Farida B.

EMISSIONS DE CO2

La guerre des grammes fait rage dansl'automobile

M oteurs améliorés, pièces allégées,accessoires mis au régime et solu-tions innovantes: la guerre de la

réduction des émissions de CO2 fait ragedans l'automobile à l'approche d'échéancesréglementaires et dans le contexte de récentsscandales. Les organisateurs du salon deGenève, qui ouvre ses portes mardi auxmédias pour deux jours avant le grandpublic, veulent promouvoir les voituresémettant moins de 95 grammes de CO2 parkilomètre, le niveau d'émission que devrontatteindre en moyenne les gammes européen-nes début 2021, contre 130 g en 2015. Si lesconstructeurs ne parviennent pas à 95 g, cequi correspond à une consommation de 4,1litres d'essence ou de 3,6 litres de gazole aux100 km, ils devront s'acquitter de 95 eurospar voiture et gramme de CO2 excédentaire,des pénalités potentielles de dizaines de mil-lions d'euros. Complication, le scandaleVolkswagen de triche aux émissions a donnéle signal d'un durcissement des procéduresd'homologation européennes, mais aussid'une chute des ventes de voitures diesel,"certainement plus rapide que les construc-teurs ne l'auraient pensé", indiqueChristophe Aufrère, vice-président chargé dela stratégie technologique de l'équipementierFaurecia. Or, souligne-t-il, "un diesel émetenviron 15% de moins de CO2 par kilomè-tre. S'il y a 30% de diesel vendus en moins,cela veut dire globalement 5% d'émissionssupplémentaires" qu'il faut compenser.

Et "chaque gramme de CO2 gagné, c'est

beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argentinvesti, et de plus en plus difficile", remarqueFlavien Neuvy, directeur de l'observatoireCetelem de l'automobile. "Les solutions sontde plus en plus chères", confirme MarcCharlet, directeur général du pôle de compé-titivité automobile français Mov'eo: "il y aun vrai enjeu compétitif derrière, avec uneconcurrence féroce". Les dépenses de recher-che et développement du secteur explosent.Elles ont "quasiment doublé en une décen-nie", révèle Rémi Cornubert, du cabinet ATKearney, selon qui "plus de 50% des dépen-ses de R et D des constructeurs sont impo-sées par les mises aux normes".

12 KILOS POUR UN GRAMME Mais Laurent Burelle, P-DG de l'équipe-

mentier Plastic Omnium, assure qu'"il y aencore beaucoup de grammes à aller cher-cher, par l'électronique, par les matériaux,par le design, par l'aérodynamique...". Mêmeoptimisme de Guillaume Devauchelle, direc-teur de l'innovation et de la recherche scien-tifique chez Valeo, équipementier qui vientde relever ses objectifs vu notamment le suc-cès de ses produits visant à réduire les émis-sions: "les sources de gain sont théorique-ment infinies", dit-il. Valeo, comme d'autres,�uvre à l'hybridation via des alterno-démar-reurs et des compresseurs électriques qui évi-tent de trop solliciter le moteur thermiquehors de ses conditions optimales de fonction-nement, comme dans les bouchons et enphase d'accélération. Pour sa part, Faurecia,

qui fabrique entre autres des sièges et desplanches de bord, travaille depuis dix ans surla réduction des masses, en optimisant l'ar-chitecture des pièces et leur méthode de sou-dure ou en utilisant des matériaux innovants,tels les composites dont il s'efforce d'abaisserle coût. "On a réduit de 20% nos masses cescinq dernières années, et on a comme objec-tif de gagner encore 20% supplémentaires" àhorizon 2021, témoigne M. Aufrère. Au-delàde l'électrification et de l'allègement, "il fautaller chercher les grammes dans tous lescoins de la voiture, et notamment dans leséquipements", dit M. Devauchelle: climati-sation plus efficace, car "c'est le deuxièmeconsommateur (d'énergie) après le moteur"ou ampoules à LED, cinq fois moins gour-mandes que celles à filament. Faureciaconçoit des lignes d'échappement combinantplusieurs fonctions de filtration et allégées. Ildéveloppe même un dispositif pour récupérerleur énergie thermique, sur le principe de laturbine à vapeur. Reste à savoir selon M.Devauchelle, combien le client final est prêtà payer pour une diminution de consomma-tion.

Mais, témoin de l'urgence du sujet,"aujourd'hui les constructeurs sont d'accordpour payer de l'allègement, ce qui n'était pasle cas avant", remarque M. Aufrère, évo-quant un budget de "deux à quatre euros dukilo gagné" alors que réduire la masse d'unevoiture de 10 à 12 kilos permet de grappillerun gramme de CO2.

Siham S.

ESPACE PRATIQUE16 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

Au départ d�Oran Alicante 14h45Bruxelles 09h00Casablanca 07h45Djeddah 17h00Lyon 08h50Marseille 09h00 - 12h45 Oujda 08h00 - 18h25Paris Orly 08h30 Toulouse 09h00 Au départ d�Annaba Lyon 11h00Marseille 08h00Paris 23h00 Au départ de Sétif Lyon 09h 30 - 14h 40 Paris Orly 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille 10h30 Paris 10h15Au départ de Béjaïa Marseille 08h30 Paris 09h20lyon 13h30Au départ de Biskra Paris 10h10Au départ de Constantine Marseille 08h00 - 12h30Paris 13h00lyon 07h50Nice 07h55Mulhouse 10h15 Tunis 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45Au départ deTamanrasset Paris Orly 02h45

LIGNES INTÉRIEURES

Alger vers :

Annaba:07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35Constantine:07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00- 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:10-20:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:45-19:00 - 20:45

Rome vers :Alger 13h40

Rimini vers : Alger 11h00

Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00

Barcelone vers :Alger 19h05

Alicante vers :Oran 16h45

Caire vers :Alger 15h30

London vers : Alger 14h05

Casablanca vers :Alger 11h40 Oran 09h10

Oudjda vers :Alger 18h15 - 18h35

Dubai vers :Alger 03h05

Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45

Tunis vers :Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35

HORAIRE DES VOLS VOYAGES

Alger vers :Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30-Lyon 09h50 Marseille 11h30

Au départ d�Alger

11:30 Marseille MRS12:00 Paris ORY12:00 Paris PAR14:05 Casablanca CMN14:40 Montréal YUL15:40 Bordeaux BOD16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS19:15 Bamako BKO20:00 Istanbul IST07:35 Paris PAR07:35 Paris CDG08:00 Nice NCE09:20 Casablanca CMN09:30 Le Caire CAI09:50 Lyon LYS10:05 Bruxelles BRU10:15 Paris PAR10:15 Paris CDG10:30 Francfort FRA10:30 Milan MXP10:30 Milan MIL

Urgences

SAMU : (021) 23.50.50Protection civile : (021) 71.14.14Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53Gendarmerie : (021) 76.41.97Centre antipoison : (021) 96.49.63Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62Dépannage électricité : (021)68.55.00Service des eaux : (021) 67.50.30TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201

AU DÉPART D�ALGERN° Train Départ Destination21 05:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1023 05:50:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)23 05:55:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)25 06:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1025 06:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)TA 06:35:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)AC 06:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)27 06:50:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)22 06:52:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1022 07:00:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1027 07:10:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)29 07:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)24 07:18:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)102 07:23:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)31 07:30:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1024 07:30:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)26 07:36:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)33 07:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)28 07:48:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)30 07:53:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1029 07:55:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1026 07:58:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1082 08:03:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)32 08:08:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)35 08:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)34 08:21:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1031 08:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1028 08:35:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1084 08:39:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1033 09:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1030 09:09:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)39 09:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)36 09:12:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)38 09:28:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)18 09:42:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)41 09:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1032 09:50:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)40 09:56:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1035 10:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1083 10:15:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)

AU DÉPART DE CONSTANTINEN° Train DÉPART DESTINATIONAT 02:51:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECA 06:40:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB406 07:02:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB407 08:12:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETC 09:28:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEB4104 09:44:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEBS 09:58:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINEMC 11:11:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEAC 13:30:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECM 13:40:00 CONSTANTINE TEBESSACT 14:05:00 CONSTANTINE BATNA M'SILASB 14:48:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB4244 15:15:00 CONSTANTINE BATNA M'SILAB418 15:20:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB419 16:32:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETA 21:54:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER

AU DÉPART D�ORANDÉPART ARRIVÉE

ORAN - ALGER06H25 11H3008H00 13H0512H30 17H3615H00 19H00

ALGER - ORAN06H25 11H3008H00 12H0012H30 17H3615H00 19H00

ORAN - TLEMCEN07H35 09H5612H50 15H1216H30 18H51

TLEMCEN - ORAN05H50 08H0910H30 12H4915H30 18H57

ORAN - MAGHNIA12H50 16H22

MAGHNIA - ORAN04H45 08H09

ORAN - SBA17H15 18H38

SBA - ORAN06H15 07H31

HÔTEL SHERATON*****021 37 77 77

HÔTEL EL-DJAZAIR*****021 23 09 33/37

HÔTEL EL-AURASSI*****021 74 82 52

HÔTEL SOFITEL*****021 68 52 10/17

HÔTEL MERCURE****021 24 59 70/85

HÔTEL HILTON*****021 21 96 96

ORANSHERATON ORAN HOTEL *****

Tél : 213 41 59 01 00 -Fax :41 59 01 01ROYAL HOTEL*****

Tél : 213 41 39 31 44 Fax : 41 39 94 80ANNABA

HÔTEL SABRI****Tél: 213.38.80.61.61-Fax:38.80.62.05

HÔTEL SEYBOUSE****Tél: 213 38 86 24 26-Fax : 38 86 83 37

CONSTANTINEHOTEL PANORAMIQUE****

Tél :213 31 94 24 77-Fax:031 94 99 56HOTEL CIRTA*****

213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28

Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67

TELS

D�A

LGE

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SE

RVA

TIO

NS

HORAIRES DES TRAINS

Dimanche : 6 DjoumadaThani 1438FEDJR : 05h56DOHR : 13h01ASSAR : 16h12Maghreb : 18h44ICHA : 20h02

HORAIRES DES

PRIÈRES

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 9AUTOALFA ROMEO STELVIO

Un très plaisant SUVAvec son premier

SUV le Stelvio, AlfaRomeo a réussi

ce qu'on attendaitde lui. Ce modèlesurélevé se révèle

presque aussiagréable à

conduire que laberline Giuliadont il dérive.

Q ue ce trajet entre l'aéro-port de Zurich et Saint-Moritz me paraît inter-

minable ! L'organisation d'AlfaRomeo ayant eu l'idée saugrenuede nous faire rouler en convoi, ilnous faut suivre les lents minibusqui ouvrent la route. Pourtant, jesuis assis à l'arrière d'une GiuliaVeloce qui pourrait virevolter surles petites routes de montagne.Et Franco, mon chauffeur italienpour ce transfert, semble luiaussi bouillir d'impatience. Illaisse un peu de champ libre àchaque sortie d'épingle pourpouvoir profiter de l'accélérationet du caractère de propulsionassez marqué de la berline.

De mon côté, j'apprécie l'ha-bitabilité des plus convenables,l'insonorisation plutôt soignée etle confort de suspension remar-quable. Sans conteste, AlfaRomeo est parvenu à offrir à saGiulia un niveau de raffinementéquivalent à celui des berlineshaut-de-gamme de la concur-rence. A une différence près : auvolant d'une Audi A4, d'uneBMW Série 3 ou d'une VolvoS60, Franco n'aurait pas autanttrépigné. Il aurait sombré dansune douce léthargie consécutiveau train de sénateur qu'on luiimpose, sans regretter de ne pou-voir exploiter "la meccanicadelle emozioni".

Lors des derniers kilomètresavant Saint-Moritz, la neigetombe à gros flocons. Leschasse-neige n'ayant pas eu letemps de passer, la progressionse fait encore plus lente. Malgréles pneus hiver et la transmissionintégrale, je sens l'arrière de laGiulia Veloce se déhancher àchaque sortie de virage.Etonnant. La transmission AlfaRomeo Q4 ne serait-elle pasoptimale sur terrain difficile ?J'ai hâte de le vérifier en prenantles commandes du Stelvio quidispose de la même mécanique :le SUV italien va-t-il se ranger àl'opinion de la majorité et misersur une stabilité à toute épreuvesur terrain glissant, doubléed'une neutralité rassurante ?

AU VOLANT DE L'ALFAROMEO STELVIO

Vient enfin le moment tantattendu. Le Stelvio au volantduquel je me suis installé s'appa-rente fort à une version surélevéede la Giulia Veloce dans laquellej'ai été conduit la veille. Mêmechâssis, trains roulants très pro-ches (seules les jambes de forceà l'avant ont été rallongées),même transmission intégrale etmême quatre-cylindres Diesel de210 ch. Beaucoup d'élémentssont communs entre la berline etle SUV, y compris l'empattement(distance entre les roues avant et

arrière).La route nous emmène vers le

Col de Bernina, le plus haut desAlpes à rester ouvert toute l'an-née. En cette saison, le bitume yest recouvert de neige.L'occasion rêvée de comprendrela logique de la gestion de latransmission intégrale. Commechez BMW, elle donne prioritéau train arrière, le couple étantrenvoyé vers les roues avant parle biais d'un embrayage, unique-ment lorsque le besoin s'en faitsentir. Voilà donc qui expliqueles dérives de notre Giulia de laveille. Heureusement, elles serévèlent aussi prévisibles quefaciles à contrôler. Le transfertde couple sur les quatre rouesn'est pas aussi imperceptible queles ingénieurs de la marque veu-lent bien nous le faire croire,mais l'ensemble se révèle plutôtefficace, même s'il apparaît illu-soire de suivre une Subaru ouune Audi Quattro sur ce terrain.En tout cas, l'ensemble apparaîtsuffisamment sécurisant.

Le quatre-cylindres Dieseloffre quant à lui une belle santé.Les 210 ch sont réellement pré-sents et son allonge permet dedoubler sans crainte. La consom-mation apparaît correcte, sansplus, avec une moyenne auxenvirons de 8,0 l/100 km. Onconnaît plus feutré sur le seg-ment mais, globalement, le

niveau sonore se révèle accepta-ble aux régimes usuels. Ce, d'au-tant plus que la boîte automati-que à huit rapports d'origine ZFse révèle parfaitement gérée. Ils'agit d'ailleurs de la seule trans-mission disponible sur l'AlfaRomeo Stelvio, quelle que soit lamotorisation.

L'ALFA ROMEO STELVIOESSENCE MANQUE D'UN

"CUORE SPORTIVO"Après cette ronde enneigée,

vient le temps pour nous dechanger de monture et de route.Nous décidons de nous penchersur l'autre motorisation disponi-ble au lancement, le quatre-cylindres essence de 280 ch.Livré sur la version de lancementdénommée Stelvio First Edition,il s'agit d'un version plus pousséedu bloc de 200 ch inauguré par laGiulia l'an passé.Techniquement, seule la gestionélectronique diffère entre lesdeux versions de ce moteur d'unecylindrée de 2,0 litres.

Sans surprise, il affiche doncun caractère semblable. Assezvigoureux, il offre des relancesen ligne avec la puissance indi-quée. Mais son caractère par troplinéaire déçoit un peu ; le tempsdu "cuore sportivo" et des 4-cylindres Twin Spark rageurs estmalheureusement révolu.Heureusement, là encore, l'ex-

cellence de la boîte permet deretrouver le sourire. En modemanuel, chaque pichenette d'uncôté ou de l'autre du volant setraduit par un changement derapport instantané, ponctué d'unelégère secousse en conduitedynamique. Un petit artifice quiest vraiment là pour l'ambiance,cette transmission se révélantparfaitement policée en conduitecoulée.

Sur ce versant sud de la mon-tagne, le soleil a frappé et nouspouvons enfin profiter de lacetsrevêtus de bitume vif. C'est l'oc-casion ou jamais de vérifier si leStelvio tient les promesses de sas�ur Giulia. Les virages s'en-chaînent avec bonheur, la direc-tion très directe aidant à s'ins-crire sans délai. L'inertie sembleabsente, et c'est en grande partiegrâce à une masse relativementbien contenue, de 1.660 kg. C'est75 kg de moins qu'un Mercedes-Benz GLC équivalent et 100 kgde moins qu'un Jaguar F-Pace.Pourtant, ce dernier fait appelune structure entièrement en alu-minium, alors que le Stelvioréserve ce matériau aux seulsouvrants.

L'agilité est donc de mise, eton retrouve le comportementenjoué de la Giulia. Le Stelvioobéit au doigt et à l'�il, se placeà volonté en jouant de l'accéléra-teur et ne souffre guère des revê-

tements inégaux. Seul regret :comme sur la Giulia, il estimpossible de déconnecter l'ESP.On aurait pourtant envie d'allerplus loin ! A première vue donc,Alfa Romeo semble avoir réussilà où Jaguar a échoué avec le F-Pace, décevant comparé à uneXE, la berline dont il dérive qui,elle, s'avère très agréable surpetite route. Il faudra bien sûr unessai plus prolongé pour validerces premières impressions. Maisil semble possible d'aller cher-cher les Porsche Macan etMercedes-Benz GLC sur le ter-rain du dynamisme.

Pas de compromis donc sur ceStelvio ? C'est à voir. Car si l'agi-lité nous a semblé très proche decelle de la Giulia, c'est au niveaudu confort que le SUV AlfaRomeo perd quelques plumes.Lors de traversées de village eneffet, les trépidations nous ontsemblé plus nombreuses. Est-cedû aux tarages du suspensionsplus fermes, qui doivent compo-ser avec un centre de gravité plusélevé ? Ou aux jantes de 20 pou-ces qui équipaient notre modèled'essai ? Difficile à dire maiscela confirme une fois de plusqu'un SUV doit nécessairementfaire quelques sacrifices sur laplan dynamique par rapport àune berline.

Comme nous l'espérionsdonc, le Stelvio sait jouer de sescharmes pour séduire. Ce pre-mier SUV est parvenu à se révé-ler comme une vraie AlfaRomeo. En toute logique, la fini-tion est un peu moins léchée quesur un Audi Q5 ou un Mercedes-Benz GLCmais elle se révèleassez proche d'un Jaguar F-Pace.Correct donc, même si perfecti-ble dans le détail. On lui par-donne bien volontiers, puisqueles tarifs sont assez nettementinférieurs à ceux de la concur-rence de ces trois références,auxquelles on peut ajouter lePorsche Macan et le BMW X3.L'avantage est entre 2.500 � et5.000 � pour l'italien. Le ticketd'entrée paraît pour l'instantassez élevé, puisqu'il est de49.200 � en Diesel 210 ch, fini-tion Super. L'arrivée attenduedes motorisations d'entrée degamme (essence 200 ch et Diesel180 ch) permettra de rendre leStelvio plus accessible.

Renault renouvelle son CapturA près quatre ans de

bons et loyauxservices, le

Renault Captur a droità un restylage de cir-constance. Ainsi, cepetit crossover espèredemeurer en tête desventes. C'est peu direque le RenaultCaptur fait un carton.Avec 215.670 unitésécoulées en Europe l'andernier, ce modèle est un desfers de lance de la gamme Renault et sembles'être durablement installé à la tête des petitscrossovers. Il a ainsi détrôné son cousin leNissan Juke, relégué aux seconds rôles sonplus sûr rival le Peugeot 2008 (qui a dûsubir un lifting avant lui) et n'a pas paruinquiété par l'arrivée du pourtant séduisantFiat 500 X. Aujourd'hui tout de même, leLosange a jugé bon de remettre à jour cephénomène, avec un restylage somme toutedes plus légers. Comme la Clio dont ildérive, le Renault Captur séduit principale-

ment grâce à son style. Pas ques-tion donc de dénaturer les

lignes mises au pointpar l'équipe deLaurens van denAcker, qui ral-lient tant de suf-frages. Lesm o d i f i c a t i o n s

sont doncréduites au

maximum etc o n c e r n e n t

principalement la faceavant. Le bouclier est ainsi totalement nou-veau, et intègres des feux diurnes à diodesen forme de C, qui encadrent les antibrouil-lards. Le dessin interne des phares est égale-ment revu : désormais le jonc chromé de lacalandre se prolonge en leur centre. Enhaut-de-gamme, il est possible de choisir denouveaux phares à diodes. Voilà un nouveauvisage qui rappelle le Renault Kaptur, cou-sin russe du Captur qui repose sur une basede Dacia Duster.

MODIFICATIONS COSMÉTIQUESPOUR LE RENAULT CAPTUR

Du Kaptur, le Captur reprend également lesjantes, d'un nouveau modèle, ainsi que les feuxarrière. Ceux-ci intègrent une signature lumineuse,éclairée de jour comme de nuit. Un autre empruntrusse concerne le sabot façon aluminium intégréau bouclier arrière. La liste des nouveautés esthé-tique se poursuit par la possibilité de disposer enoption d'un toit vitré panoramique fixe, unique-ment en combinaison avec les carrosseries bicolo-res.

Deux nouvelles teintes font d'ailleurs leurapparition au nuancier : l'Orange Atacama, quiillustre ces colonnes et le Bleu Océan. Enfin, le toitpeut désormais être gris platine, alors que sixpacks de personnalisation peuvent être choisis. Al'heure où nous écrivons ces lignes, Renault n'a pasencore dévoilé les nouveautés techniques de ceCaptur qui sera présenté au Salon de Genève.Celles-ci devraient être des plus modérées, sachantque la gamme de motorisations est déjà à la page.On peut donc s'attendre à trouver en essence letrois-cylindres 0.9 TCe de 90 ch et le quatre-cylin-dres 1.2 TCe de 120 ch. En Diesel, le 1.5 dCidevrait toujours être décliné en 90 ch et 110 ch.

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LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 15IMMOBILIER10 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017 AGRICULTUREBÉJAÏA

13 éleveurs au 1er salon dela cuniculture

U ne vingtaine d'exposants, dont13 éleveurs de lapins ont pris

part, au 1er salon de la cuniculturede la wilaya de Béjaïa, a indiqué ledirecteur des services agricoles dela wilaya, Makhlouf Laib.

L'organisation de cette manifes-tation économique vise à "sensibili-ser le plus de monde autour de l'in-térêt de ce créneau, fortement ren-table et ne nécessitant pas de lourdsinvestissements", a expliqué M.Laib. Parmi les participants figu-rent aussi des équipementiers et descommerçants de produits prophy-lactiques, d'hygiène et d'alimentsde bétail, ainsi que des institutionsspécialisés dans les micros-crédits,à l'instar de la CNAC et l'Ansej.

Etaient également présentes desstructures de formation, notammentl'INRA (institut national de recher-che agronomique) de Oued-ghirdont la réunion se veut une "occa-sion d'impliquer tous les acteursdans la relance de la filière".

Pratiquée à large échelle, dansun mode d'autoconsommation dansl'arrière pays, notamment dans leszones montagneuses, l'activitéd'élevage, a perdu du terrain cesdernières décennies au point defaire du lapin un produit rare.

A titre d'exemple, à Béjaïa, ils nesont que quelques vendeurs bienconnus à le présenter, du reste, defaçon irrégulière sur leur étal. Cequi tranche franchement avec lestraditions culinaires locales, qui fai-saient de la viande de ce mammi-fère un produit prisé.

Depuis quelques mois, néan-moins, il revient certes timidementmais de façon palpable sur le mar-ché. Et pour cause. Une vigoureusecampagne de sensibilisation y estmenée pour le valoriser mais aussipour capter les jeunes agriculteurs àrevenir sur le créneau.

"L'activité est source de substan-tiels revenus, elle n'est pas très pre-nante, elle est peu exigeante enmain d'�uvre et n'appelle pas à unapport important de capitaux. C'estdu presque tout bénef", a soulignéM. Laib, qui relève qu'une lapinepeut assurer jusqu'à dix portées paran et un poids de 80 kg de viande.

A l'évidence, l'activité est por-teuse d'un potentiel réel qui nedemande qu'à être valorisée. Lesprofessionnels l'ont bien comprise,en mettant sur pied leur propreassociation et beaucoup déjà�uvrent dans le sens de la créationd'une coopérative, pour augmenterla production et améliorer les ven-tes.

La problématique est posée,ouvertement à l'occasion, de cesalon, avec son corollaire la misesur pied préalable d'un abattoir,pour régler leur problème d'abat-tage, de découpe et de conditionne-ment.

Etalée sur trois jours, la mani-festation prévoit, en appui de sonaspect commercial et festif, desconférences spécialisées, animéespar des experts et des réunions deconcertations pour aller vers unenouvelle stratégie devant aiguillon-ner rapidement la valorisation dulapin.

Un grand nombre de visiteurs aafflué dès son ouverture vers lesdifférents stands. Et parmi eux ontété aperçu nombre de restaurateurset de gestionnaires d'hôtels, visible-ment intéressés de "passer com-mande pour peu qu'il y'ait régula-rité dans les approvisionnements",a confié l'un deux.

Ahmad L.

MÉDÉA

Des investissements agricoles sur10.000 hectares en cours d'étude

Le ministre del'Agriculture, du

Développement rural etde la Pêche, Abdesslam

Chelghoum, a indiquéjeudi que des dossiers

d'investissementagricole sur une

superficie de 10.000hectares dans la wilaya

de Médéa sont à l'étudepar les services de

wilaya et d'autres sonten cours de réalisation.

R épondant à une questionorale du membre duConseil de la nation,

Belkacem Kara, lors d'uneséance plénière présidée parAbdelkader Bensalah, présidentdu Conseil, M. Chelghoum aprécisé qu'une surface de plus40.000 hectares avait été déga-gée comme terrains destinés àêtre mis en valeur pour être, parla suite, distribués aux investis-seurs.

Le ministre a égalementrévélé, que dans le cadre du plangouvernemental 2015-2019,d'autres objectifs y avaient étéinscrits dans la wilaya, commel'extension des périmètres irri-gués, à travers la réalisationd'un barrage d'une capacité de28 millions m3, pour irriguerplus de 2.000 hectares, ainsi quela réalisation en cours d'uneplate-forme logistique de froid àBéni Slimane.

Outre la réalisation d'uneunité de traitement de semen-ces, réceptionnée en 2016, desunités de collecte et de stockage

de semences ont été réalisées àAin Boucif et Chellala Adraoua.

La wilaya de Médéa a égale-ment bénéficié, dans le cadre duplan national de développementagricole, lancé en 2000, de plusde 5.000 exploitations agricolespour un montant dépassant les400 milliards de centimes, cequi a permis de doubler la pro-duction dans la région.

Concernant une autre ques-tion du même sénateur, portantsur la cession par les services dela tutelle de la ferme pilote " SiHmamou", située à Benchicao,M.Chelghoum a assuré que sondépartement n'avait pas cédécette ferme, et que pour lesbesoins de relance des fermespilotes et d'exploitation opti-male de leur capacité de produc-tion, un contrat de partenariatavait été conclu avec une S.a.r.lsise à Boufarik (wilaya deBlida), en vue de créer unesociété mixte en 2013.

Quand au montant d'investis-sement dans ladite ferme, il aété fixé à 436 millions de dinarspour les besoins de relance etd'augmentation des surfacesarboricoles et vignobles, la réa-lisation de (2) unités d'élevagede volailles, fourniture de res-sources hydriques, apiculture,mécanisation de l'agriculture etréalisation de chambres froides.

Mais le coût de réalisationdes investissements a dépassé lemontant initialement convenupour atteindre 1,5 milliard dedinars du fait de la mise envaleur de quelque 300 hectaresd'arbres fruitiers, de la réalisa-tion de deux puits profonds, del'acquisition de 49 unités méca-niques et de la réalisation d'unréseau de transfert des eaux plu-viales sur 2 kilomètres.

Trois ans après la conclusiondu partenariat, "la ferme estdevenue un véritable modèle".Les techniques modernes qui y

sont utilisées ont permis d'ac-croître son rendement agricoleet de créer des emplois, a-t-ildit, précisant que le nombred'employés est passé de 41 per-sonnes avant le partenariat à175 éléments après.

A une question du sénateurAbbas Bouamama sur la réin-scription de la réalisation depuits dans le périmètre deTakbalt dans la wilaya d'Illizi etle volume de la production enre-gistré dans ce périmètre par rap-port aux autres périmètres, leministre a fait savoir que lessites de forage de puits avaientété déterminés au niveau localaprès la constatation sur le ter-rain par les spécialistes.

Ce périmètre qui compteparmi les anciens disposentd'importantes capacités qui enfont un pôle agricole majeure àIllizi, a-t-il ajouté.

Selon les chiffres présentéspar le ministre, la surface arabledans la wilaya ne dépasse guère2.300 hectares, dont un tiersdans la commune d'Illizi (778hectares), le périmètre deTakbalt représentant un tiers decette superficie.

Ce périmètre compte 17.000palmiers produisant 1.100 quin-taux de dattes, soit 48 % de laproduction de la communed'Illizi, 1.371 agrumes, 1.728oliviers et d'autres légumes.

Le ministre a souligné qu'iln'était pas possible d'inscrire denouveaux projets (forage depuits et aménagement de nou-veaux périmètres) au regard dela conjoncture financièreactuelle.

Lakhdar B.

FRANCE

De la viande fraîche, de l'éleveur à nosboîtes aux lettres

D es agriculteurs se lancent dans l'ex-pédition en direct de viande fraîcheau consommateur dans l'espoir de

mieux valoriser leurs produits que dans lesgrandes surfaces, utilisant de nouveauxmodes de livraison ultra rapide et unedemande accrue pour les courses en ligne."Avec la vente directe, on peut valoriser leproduit économiquement mais c'est aussiplus intéressant pour le consommateur qui ygagne en traçabilité et en qualité", expliqueAntoine Pineau, un éleveur du Maine-et-Loire qui exploite avec son père Eric uneferme de 150 vaches charolaises en modeextensif. "On croit beaucoup avec mon pèreau circuit court", raconte Antoine, rencontréau salon de l'Agriculture qui se terminedimanche à Paris. Eric vend de la viande à laferme depuis 15 ans, et depuis 5 ans il faitdes livraisons à domicile une fois par mois àses clients parisiens qui ont commandé laviande sur internet. Mais depuis le lance-ment en 2016 du nouveau service de LaPoste Chronofresh, qui permet de d'envoyerdes produits alimentaires en respectant lachaîne du froid, "nous faisons des envoisdans la France entière", raconte Antoine.Même constat pour le responsable du siteTerre de viande qui permet depuis 2010d'acheter et de se faire expédier de la viandevenant directement de chez les éleveurs decette coopérative située en Vendée, qui réa-lise 500.000 euros de chiffre d'affaires

annuel. Avant, pour que la viande reste fraî-che, "il fallait des emballages isothermescoûteux", raconte Christophe Menoret.Aujourd'hui, avec l'arrivée de Chronofresh,"les choses sont plus régulières et structu-rées, on n'a plus besoin de ces emballagesisothermes qui avaient un impact environne-mental énorme". Il constate que les livrai-sons de "colis frais à domicile commencentà devenir monnaie courante" pour lesconsommateurs français. La coopérative adonc décidé de dédier un atelier de découpeet d'emballage à la vente directe. Le bâti-ment en construction devrait être fini en juinet permettra l'embauche de 6 à 8 personnes.

FAVORISER LE DIALOGUELes agriculteurs, qui souhaitent se passer

d'intermédiaires pour augmenter leurs mar-ges, ont bénéficié du développement ducommerce en ligne et des nouveautés auniveau livraison puisqu'il est aujourd'huipossible de commander de la viande en ligneà un éleveur et de la recevoir directementchez soi le lendemain de son expédition. En2016, 4% des achats de produits frais et degrande consommation (alimentaire +hygiène-beauté) ont été réalisés en ligne,drive inclus, contre 7% pour le commerce dedétail hors alimentaire, un écart qui se res-serre, selon les chiffres de la Fevad, la fédé-ration professionnelle de l'e-commerce.L'accélération de ce marché attire également

de nouveaux acteurs qui ont compris lebesoin des éleveurs de vendre au prix justetout en favorisant le dialogue entre deuxmondes qui ne communiquaient plus direc-tement. Ainsi, Roger Mecheri, ancien dePaypal, a lancé, avec un spécialiste de l'in-ternet et un éleveur, la place de marchéOkadran qui met en relation éleveurs etgrand public et propose un service clé enmain aux éleveurs en échange d'une com-mission sur les ventes. "Grâce à un question-naire, on guide l'éleveur pour créer sa page",explique M. Mecheri. "On fournit les photoset on accompagne la description de l'éle-vage. Okadran gère toute la logistique, leconditionnement, le bon d'enlèvement et lesuivi des commandes, ainsi que le paiementet le marketing". En revanche, il ne s'occupepas de la fixation des prix. Ce sont les éle-veurs qui doivent l'établir et ils ont souventtendance à le sous-estimer au premier abord,car "cela fait 30 ou 40 ans qu'on leurdemande constamment de baisser les prix",côté grossistes, raconte M. Mecheri. Lancé àl'été 2016, Okadran rassemble aujourd'hui550 éleveurs et compte 800 clients "fidèleset réguliers", selon le co-fondateur. Il ditrecevoir des retours enthousiastes des éle-veurs qui réalisent des ventes dans toute laFrance grâce au site, mais leur recommandecependant "de ne pas compter sur nous à100%, de garder plusieurs canaux de vente".

L.D.

ENTREPRISES LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 11

TOSHIBAUne potentielle

cession desappareils

Landis+GyrT oshiba envisage une potentielle

cession de deux milliards de dol-lars (1,9 milliard d'euros) des appareilsde mesure Landis+Gyr, après unecharge de dépréciation de 5,9 milliardsd'euros annoncée sur ses actifs nucléai-res aux Etats-Unis, a appris Reuters detrois sources proches du dossier.

Le groupe japonais a engagé UBSpour explorer des options de vente oud'introduction en bourse de ses partsdans la société basée en Suisse et l'opé-ration pourrait avoir lieu dès la fin del'été, ajoute-t-on de même source.

Dans un communiqué, Toshiba dit"étudier toutes les options pour renfor-cer la profitabilité et sa base de capital,mais aucune décision n'a été prisequant à la vente de parts ou des IPOd'activités individuelles".

Toshiba a acquis Landis+Gyr en2011 pour 2.3 milliards de dollars,conjointement avec le groupe publicInnovation Network Corporation ofJapan (INCJ), qui en détient les 40%restants.

R.E.

BOEING1.880 adhérents deSeattle acceptent

un départvolontaire

L e syndicat des techniciens et ingé-nieurs de Boeing a annoncé jeudi

que 1.880 adhérents de la région deSeattle avaient accepté un départvolontaire.

Le Wall Street Journal rapportait unpeu auparavant que le constructeuraéronautique anticipait 1.500 départsvolontaires dans le cadre d'un pro-gramme de réduction des coûts de sadivision d'aéronautique civile.

"Les réductions de postes résulte-ront d'un non pourvoi aux postesvacants, d'un programme de départsvolontaires et, dans certains cas, delicenciements secs", a dit un porte-parole de Boeing, ajoutant que la divi-sion aviation civile réduisait ses coûtset adaptait ses effectifs à la situation dumoment.

La division de l'aéronautique civileavait dit en décembre que des postesseraient supprimés en 2017. Elle a déjàréduit ses effectifs de 8% en 2016, lavigueur du dollar entravant la vented'avions à l'extérieur des Etats-Unis.La division employait 74.634 person-nes au 23 février. L'action Boeing a ter-miné en baisse de 0,5% à 182,99 dol-lars à Wall Street.

K.H.

GEMALTO

Les programmesgouvernementaux pour soutenir

le chiffre d'affairesGemalto compte

notamment en2017 sur les

programmesgouvernementaux

et la demandeen protectiondes donnéespour soutenir

son chiffred'affaires et

améliorerencore sa

marge.

L e spécialiste de lasécurité numériqueconfirme dans un com-

muniqué, viser pour 2017 unbénéfice opérationnel comprisentre 500 et 520 millions d'eu-ros, un objectif abaissé enoctobre par son nouveau direc-teur général Philippe Vallée,par rapport à une prévision ini-tiale de 660 millions.

Mais Gemalto actualiserases perspectives pour 2017une fois finalisée l'acquisitiondu pôle de gestion d'identité del'américain 3M, attendue aupremier semestre et prévuepour être relutive.

Après avoir échoué à rache-ter Morpho, le pôle d'identitéet de sécurité de Safran,Gemalto avait annoncé endécembre son projet d'acquisi-tion de la filiale de 3M pour850 millions de dollars (quel-que 810 millions d'euros) afinde se renforcer dans la biomé-

trie."Il est fort peu probable que

nous annoncions un dealM&A important dans les 6-12mois qui viennent", a ditPhilippe Vallée à des journa-listes.

"Ma priorité n'est pas derechercher activement de nou-veaux dossiers de M&A maisd'intégrer les équipes, de lafaçon la plus efficace possible,de Cogent", l'activité rachetéeà 3M.

Gemalto propose un divi-dende de 0,50 euro par actionau titre de 2016 contre 0,47euro pour 2015.

Gemalto, qui présenteravers la fin 2017 un nouveauplan stratégique pluriannuel,devrait notamment bénéficiercette année du développementdu paiement, qui a contribuéen 2016 à la croissance de sonchiffre d'affaires de 1,2% àchange constants, à 3,127 mil-liards d'euros, au-dessus du

consensus Thomson ReutersI/B/E/S (3,115 milliards).

Gemalto, dont le rythme decroissance s'est accéléré auquatrième trimestre à 3% àchange constants, a atteintavec un an d'avance le milliardd'euros de chiffre d'affairesdans les plates-formes logi-cielles et services, qui repré-sente désormais un tiers dutotal contre 19% en 2013.

La baisse de son chiffred'affaires dans les cartes SIMtraditionnelles devrait en outreralentir aux alentours de 5%après une chute de 19% en2016 liée notamment à la fer-meture de l'application depaiement mobile Softcard auxEtats-Unis à la suite de sonrachat par Google.

Les cartes eSIM devraientmonter en puissance commerelais de croissance, notam-ment aidé par l'accord annoncéen février avec Microsoft dansla gestion de ces cartes sou-

dées dans les mobiles et com-patibles avec toutes les mar-ques.

"les incertitudes sur lacadence d'adoption de la eSIMcouplées au déploiement desplates-formes chez les opéra-teurs et leur désengagementprogressif des cartes SIMamovibles pourraient entraînerune certaine volatilité des per-formances", prévient CM-CIC, qui salue les signesd'amélioration quant à la dyna-mique globale du groupe.

Son bénéfice opérationnel,en hausse de 7% à 453 mil-lions, a également dépassé leconsensus (416 millions),améliorant sa marge d'environun point à 14,5%.

Le groupe a également aug-menté l'an passé sa margebrute de 1,5 point de base,pour l'amener à un record de40,5%, contre 29,6% lors de lacréation du groupe en 2006.

A.F/Z.

CGG

Restructuration de la dette C GG a annoncé vendredi la

restructuration de sa dette de 2,3milliards de dollars, affecté par la

réduction drastique des investissementsdes majors pétrolières après plusieursannées de forte baisse des cours du brut.

Le spécialiste des services et équipe-ments géophysiques, qui a achevé l'andernier le volet industriel de sa restructu-ration, a demandé au tribunal de com-merce de Paris la nomination d'un manda-taire ad hoc afin de l'aider à négocier avecses créanciers, essentiellement des fondsdétenus par Goldman Sachs, Och-Ziff ouencore Templeton.

CGG veut convaincre ces derniersd'accepter de convertir en actions la dettenon sécurisée (près de 1,9 milliard de dol-lars) ainsi que l'extension des échéancesde la dette sécurisée.

A 11h25, le titre chute de 5,95% à 8,38euros, plus forte baisse de l'indice SBF120 (-0,09%), après avoir touché en débutde matinée un plus bas historique à 7euros, en raison de l'effet fortement dilutifde ce projet de conversion de la dette encapital et de résultats annuels jugés déce-vants. Le titre subit depuis deux ans unedescente aux enfers.

CGG a accusé en 2016 une perte nettede 577 millions de dollars après 184 mil-

lions de charges de restructuration et dedépréciations d'actifs, et une perte opéra-tionnelle de 213 millions sur la base d'unchiffre d'affaires en recul de 43% à1.195,5 millions de dollars.

"Au vu de nos résultats du quatrièmetrimestre et du fait de conditions de mar-ché qui restent difficiles, nous anticiponspour 2017 des résultats d'exploitation trèssimilaires à ceux de 2016 avec néanmoinsune génération de cash moins favorable",a déclaré Jean-Georges Malcor, le direc-teur général de CGG, cité dans le commu-niqué de résultats.

"Dans cet environnement, et comptetenu d'une reprise de marché décalée dansle temps, nos résultats ne devraient pasnous permettre de générer le cash-flownécessaire au service de la dette actuelledans les années à venir", a-t-il ajouté.

Le groupe a achevé l'an dernier un plande restructuration industrielle drastique,qui s'est traduit par la réduction de 18 àcinq navires de sa flotte, la baisse de plusde 75% des coûts de structure de sa divi-sion marine et la division par deux deseffectifs. Un temps convoité par Technipqui a depuis fusionné avec le groupe amé-ricain FMC, CGG se dit ouvert à desalliances, à condition qu'elles reposent surune logique industrielle.

"Nous sommes prêts à regarder toutesles solutions si elles font du sens indus-triel", a déclaré lors d'une conférence télé-phonique Jean-Georges Malcor, souli-gnant toutefois qu'il ne croyait pas beau-coup à une consolidation du secteur.

F.R.

LOCKHEED MARTIN Des discussions avec plusieurs

gouvernements pour l'achat des F-35L ockheed Martin a

annoncé vendredi êtreen discussions avec lesgouvernements espagnol,suisse et belge pour l'achatde ses avions de chasse F-35.

Après plusieurs diffi-cultés et des retards dans laproduction, de nouveauxcontrats européens pour-raient permettre de réduirele coût de l'avion. Le F-35compte pour le momentonze pays clients dont les

Etats-Unis."Nous parlons à plu-

sieurs autres pays - laSuisse, la Belgique,l'Espagne", a déclaré à desjournalistes le directeur duprogramme F-35, JeffBabione, à l'occasion dusalon de l'aéronautiqued'Avalon, en Australie.

Selon une autre per-sonne au fait du dossier, laFinlande fait égalementpartie de ces discussions.

Babione a ajouté que

les pays ayant déjà passédes contrats pour le F-35(Etats-Unis, Australie,Danemark, Italie, Pays-Bas, Norvège, Turquie,Royaume-Uni, Japon,Corée du Sud) devaientcommencer à passer com-mande en bloc, au-delà deleurs engagementsannuels, afin d'aider legroupe à tenir son objectifde coût de 80 millions dedollars d'ici 2020.

A.F/Z.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

LIBYE Un importantsite pétrolier

entre les mainsdes groupesislamistes

D es groupes islamistes sesont emparés d'un impor-

tant site pétrolier dans le nord-est de la Libye, a indiqué samediun responsable militaire. LesBrigades de Défense deBenghazi (BDB) "sont arrivéesjusqu'à l'aéroport principal deRas Lanouf", a indiqué le colo-nel Ahmad al-Mismari, porte-parole des forces loyales auxautorités non reconnues baséesdans l'est de la Libye. "Lesassaillants étaient équipés detanks modernes et d'un radarpour neutraliser (notre) armée del'air", a ajouté le colonelMismari. Mais "la bataille conti-nue" et "la situation dans la zonedu Croissant pétrolier demeuresous (notre) contrôle", a dit leporte-parole des forces com-mandées par le maréchal contro-versé Khalifa Haftar.

Ces dernières avaient pris lecontrôle en septembre des quatreprincipaux sites pétroliers dupays -Zoueitina, Brega, RasLanouf et Al-Sedra-, qui assu-raient l'essentiel des exporta-tions libyennes d'or noir.

Mais les BDB, alliées à destribus de l'est libyen, ont lancévendredi une offensive pour ten-ter de reconquérir ces installa-tions pétrolières.

Le gouvernement d'unionnationale (GNA), installé àTripoli (ouest) et dont l'autoritéest contestée par le maréchalHaftar a affirmé dans un com-muniqué "n'avoir aucun lienavec l'escalade militaire qui sedéroule dans la région duCroissant pétrolier".

Depuis la chute en 2011 deMouammar Kadhafi, qui dirigeala Libye d'une main de fer pen-dant 42 ans, le pays est déchirépar les rivalités entre ses mili-ces, mais aussi entre ses dizainesde tribus, composantes essen-tielles de la société.

Rida I.

115 migrantsclandestins

sauvés L a marine libyenne a sauvé

vendredi 115 migrants clan-destins dont l'embarcation avaitcoulé non loin de la côte mais 25personnes sont portées dispa-rues. Le canot pneumatique asombré vers 03h00 du matinjuste au large de Tajoura, à l'estde Tripoli, parce qu'il était sur-chargé et prenait l'eau, a expli-qué un porte-parole de lamarine. La Libye est devenue laporte d'entrée des candidats àl'exil, en provenance surtout del'Afrique subsaharienne, quicherchent à rejoindre l'Europeau péril de leur vie.L'Organisation internationalepour les migrations (OIM)estime que plus de 4.500 onttrouvé la mort en tentant la tra-versée de la Méditerranée en2016. Il y a une dizaine de jours,les corps de 74 migrants avaientété découverts sur une côte del'ouest du pays. Selon la garde-côte libyenne, des passeursavaient dérobé le moteur de leurembarcation.

R.I.

TUNISIE-ALLEMAGNE

L'économie et l'immigration au centre de la visite de Merkel

A l'occasion de la visiteen Tunisie de la

Chancelière allemande,Angela Merkel, l'Union

Tunisienne de l'Industrie,du Commerce et de

l'Artisanat (UTICA) et laChambre tuniso-

allemande de l'Industrieet du Commerce (AHK

Tunisie) ont organiséconjointement une table

ronde au sujet dedifférents thèmes

économiques.

L es dix entreprises partici-pantes à la délégationéconomique qui a accom-

pagné la Chancelière ont discutéavec leurs homologues tunisiens,en présence la Chancelière alle-mande et du Chef duGouvernement tunisien YoussefChahed, les défis économiques etle potentiel de coopération éco-nomique entre l'Allemagne et laTunisie. Hela Cheikhrouhou,ministre de l'Energie, des Mineset des Energies renouvelables, aprofité de la rencontre pour faireun point sur les avancées auniveau de la réalisation des pro-jets dans le domaine énergétiqueet de l'importance de l'énergierenouvelable pour le développe-ment des structures économiquesen Tunisie.

La Présidente de l'UTICA,Mme Ouided Bouchamaoui asouligné dans son allocation l'im-portance de cette réunion, quipourrait donner une impulsionaux relations économiques entrel'Allemagne et la Tunisie aucours de la prochaine étape. Lesrelations économiques tuniso-allemandes s'appuieraient sur unebase solide, qui aidera à dévelop-per une coopération accrue dansle futur, selon MmeBouchamaoui. Raouf BenDebba, Président de l'AHKTunisie a, quant à lui, donné unaperçu sur les chiffres clés de cesrelations économiques: En effet,en 2016, le volume commercialentre l'Allemagne et la Tunisies'élevait à plus de trois milliards

d'euros, avec un excédent com-mercial pour la Tunisie d'environ250 millions d'euros.Actuellement, 250 entreprisesallemandes seraient implantéesen Tunisie, employant un total de55 000 personnes.

250 MILLIONS D'EUROSPOUR PROMOUVOIR LE

DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE

L'Allemagne accordera 250millions d'euros pour promouvoirle développement économique enTunisie et la création d'un pôledestiné à renforcer les compéten-ces des jeunes.

Cette décision a été annoncéeà l'issue de l'entretien du chef dugouvernement Youssef Chahedavec la chancelière allemandeAngela Merkel, vendredi après-midi à la Kasbah. L'entretienChahed-Merkel a porté égale-ment sur la coopération bilatéraleau plan sécuritaire et économi-que, l'échange d'expérience enmatière d'organisation des élec-tions municipales et le renforce-ment de la décentralisation. Lechef du gouvernement a relevé, àcette occasion, la solidité desrelations de coopération et d'ami-tié entre la Tunisie et l'Allemagneainsi que la concordance despoints de vue autour des ques-

tions d'actualité tels que le déve-loppement, la stabilité, la sécu-rité, la lutte contre le terrorismeet le renforcement des capacitésentrepreneuriales des jeunes. Lachancelière allemande a soulignéla disposition de son pays à aiderla Tunisie pour relever les défiséconomiques, se félicitant de lacompétence et des potentialitésdes jeunes tunisiens dans diverssecteurs. Elle a annoncé l'ouver-ture, dans la période à venir, d'unbureau de formation des jeunesen chômage dans les spécialitésdemandées en vue de promou-voir leurs chances sur le marchéde l'emploi.

UN NOUVEL ACCORD SURL'IMMIGRATION

L'Allemagne et la Tunisie ontannoncé vendredi la signatured'un nouvel accord sur l'immigra-tion, lors d'une visite de la chan-celière Angela Merkel à Tunis,quelques semaines après les cris-pations autour du cas d'AnisAmri, l'auteur présumé de l'atten-tat de Berlin. "Cette convention(...) a été signée hier" (jeudi) parles deux pays.

Elle "va satisfaire la Tunisie etva satisfaire l'Allemagne", adéclaré le président tunisien BéjiCaïd Essebsi lors d'une confé-rence de presse commune avec

Mme Merkel. L'accord ne porte"pas atteinte à la souveraineté dela Tunisie ou d'un autre pays", a-t-il assuré. La chancelière a deson côté indiqué que ce nouvelaccord prévoyait notamment queles demandes d'identification parBerlin des Tunisiens déboutés deleur demande d'asile devrontrecevoir une réponse "sous 30jours". Cette question était auc�ur de la controverse sur le dos-sier du Tunisien Anis Amri, l'au-teur présumé de l'attaque du 19décembre contre un marché deNoël à Berlin (12 morts).

Les autorités tunisiennesavaient été accusées d'avoir blo-qué durant une partie de l'année2016 son rapatriement. Ellesavaient plaidé leur bonne foi,relevant que les procéduresd'identification étaient longues etnécessaires. L'accord "concerneenviron 1.500 Tunisiens", dont letitre de séjour a été refusé parl'Allemagne, et "des mesuresseront prises dans les consulatstunisiens en Allemagne pouraider à leur identification", a pré-cisé M. Caïd Essebsi. Après sonentretien avec le chef de l'Etattunisien, Angela Merkel devaitprononcer un discours devant leParlement, puis rencontrer desacteurs économiques.

Samia S.

DÉPARTEMENT D'ETAT AMÉRICAIN

Le trafic de drogue représente 23%du PIB du Maroc

L e trafic de drogue a représenté prèsde 23% du PIB du Maroc en 2016,soit l'équivalent de 23 milliards de

dollars, a indiqué jeudi le département d'Etataméricain.

"La production totale de cannabis auMaroc en 2015-2016 est estimée à 700 ton-nes métriques, ce qui, potentiellement équi-vaut à 23% du PIB marocain estimé à 100milliards de dollars", souligne le départe-ment d'Etat dans son rapport 2017 sur le tra-fic de drogue et la criminalité financière dansle monde.

Le rapport précise que le Maroc, premierproducteur et exportateur de Cannabis aumonde, est devenu un pays de transit impor-tant de Cocaïne provenant de l'Amérique dusud en direction de l'Europe.

Les deux saisies record de cocaïne opé-rées en 2016 (1.230 kg et 250kg) illustrentl'énorme trafic de drogues dures au Maroc.

Le département d'Etat relève que le gou-vernement marocain a "reconnu ses limites"en matière de lutte contre la drogue. La situa-tion a été rendue difficile par "les rivalitésexistantes entre les agences marocaines char-gées de l'application de la loi" qui ont provo-qué un "chevauchement des mandats enmatière de lutte contre la drogue".

Devant l'incapacité du gouvernement àlutter contre ce fléau qui a pris des propor-tions importantes, plusieurs observateurs dela société civile au Maroc ont préconisé lacréation d'une agence de lutte contre le traficde stupéfiants.

Le rapport précise que l'administrationaméricaine chargée de la lutte contre la dro-gue (DEA) a ouvert en février dernier àRabat son premier bureau régional enAfrique mais l'absence d'un accord bilatérald'extradition rend la tache difficile à DEA.

Au Maroc, 19.000 personnes sont en

détention pour des affaires liées au trafic dedrogue, soit 25% du nombre des détenusdans ce pays, selon le rapport.

Le département d'Etat s'inquiète de l'am-pleur du blanchiment d'argent au Maroc issudu trafic de cannabis et du transit de lacocaïne destinée à l'Europe.

Les fonds sont facilement blanchis grâceaux transactions immobilières et l'acquisitionde produits de luxe comme les bijoux ou lesvéhicules haut de gamme, précise le rapport.

Les banques offshore situées dans la zonefranche de Tanger sont devenues un véritabletrou noir de la finance marocaine. Le dépar-tement d'Etat cite des rapports de l'Unitémarocaine du traitement du renseignementfinancier (UTRF) qui ont confirmé l'utilisa-tion de cette zone franche dans le blanchi-ment d'argent.

R.I.

ENTREPRISES LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 11

TOSHIBAUne potentielle

cession desappareils

Landis+GyrT oshiba envisage une potentielle

cession de deux milliards de dol-lars (1,9 milliard d'euros) des appareilsde mesure Landis+Gyr, après unecharge de dépréciation de 5,9 milliardsd'euros annoncée sur ses actifs nucléai-res aux Etats-Unis, a appris Reuters detrois sources proches du dossier.

Le groupe japonais a engagé UBSpour explorer des options de vente oud'introduction en bourse de ses partsdans la société basée en Suisse et l'opé-ration pourrait avoir lieu dès la fin del'été, ajoute-t-on de même source.

Dans un communiqué, Toshiba dit"étudier toutes les options pour renfor-cer la profitabilité et sa base de capital,mais aucune décision n'a été prisequant à la vente de parts ou des IPOd'activités individuelles".

Toshiba a acquis Landis+Gyr en2011 pour 2.3 milliards de dollars,conjointement avec le groupe publicInnovation Network Corporation ofJapan (INCJ), qui en détient les 40%restants.

R.E.

BOEING1.880 adhérents deSeattle acceptent

un départvolontaire

L e syndicat des techniciens et ingé-nieurs de Boeing a annoncé jeudi

que 1.880 adhérents de la région deSeattle avaient accepté un départvolontaire.

Le Wall Street Journal rapportait unpeu auparavant que le constructeuraéronautique anticipait 1.500 départsvolontaires dans le cadre d'un pro-gramme de réduction des coûts de sadivision d'aéronautique civile.

"Les réductions de postes résulte-ront d'un non pourvoi aux postesvacants, d'un programme de départsvolontaires et, dans certains cas, delicenciements secs", a dit un porte-parole de Boeing, ajoutant que la divi-sion aviation civile réduisait ses coûtset adaptait ses effectifs à la situation dumoment.

La division de l'aéronautique civileavait dit en décembre que des postesseraient supprimés en 2017. Elle a déjàréduit ses effectifs de 8% en 2016, lavigueur du dollar entravant la vented'avions à l'extérieur des Etats-Unis.La division employait 74.634 person-nes au 23 février. L'action Boeing a ter-miné en baisse de 0,5% à 182,99 dol-lars à Wall Street.

K.H.

GEMALTO

Les programmesgouvernementaux pour soutenir

le chiffre d'affairesGemalto compte

notamment en2017 sur les

programmesgouvernementaux

et la demandeen protectiondes donnéespour soutenir

son chiffred'affaires et

améliorerencore sa

marge.

L e spécialiste de lasécurité numériqueconfirme dans un com-

muniqué, viser pour 2017 unbénéfice opérationnel comprisentre 500 et 520 millions d'eu-ros, un objectif abaissé enoctobre par son nouveau direc-teur général Philippe Vallée,par rapport à une prévision ini-tiale de 660 millions.

Mais Gemalto actualiserases perspectives pour 2017une fois finalisée l'acquisitiondu pôle de gestion d'identité del'américain 3M, attendue aupremier semestre et prévuepour être relutive.

Après avoir échoué à rache-ter Morpho, le pôle d'identitéet de sécurité de Safran,Gemalto avait annoncé endécembre son projet d'acquisi-tion de la filiale de 3M pour850 millions de dollars (quel-que 810 millions d'euros) afinde se renforcer dans la biomé-

trie."Il est fort peu probable que

nous annoncions un dealM&A important dans les 6-12mois qui viennent", a ditPhilippe Vallée à des journa-listes.

"Ma priorité n'est pas derechercher activement de nou-veaux dossiers de M&A maisd'intégrer les équipes, de lafaçon la plus efficace possible,de Cogent", l'activité rachetéeà 3M.

Gemalto propose un divi-dende de 0,50 euro par actionau titre de 2016 contre 0,47euro pour 2015.

Gemalto, qui présenteravers la fin 2017 un nouveauplan stratégique pluriannuel,devrait notamment bénéficiercette année du développementdu paiement, qui a contribuéen 2016 à la croissance de sonchiffre d'affaires de 1,2% àchange constants, à 3,127 mil-liards d'euros, au-dessus du

consensus Thomson ReutersI/B/E/S (3,115 milliards).

Gemalto, dont le rythme decroissance s'est accéléré auquatrième trimestre à 3% àchange constants, a atteintavec un an d'avance le milliardd'euros de chiffre d'affairesdans les plates-formes logi-cielles et services, qui repré-sente désormais un tiers dutotal contre 19% en 2013.

La baisse de son chiffred'affaires dans les cartes SIMtraditionnelles devrait en outreralentir aux alentours de 5%après une chute de 19% en2016 liée notamment à la fer-meture de l'application depaiement mobile Softcard auxEtats-Unis à la suite de sonrachat par Google.

Les cartes eSIM devraientmonter en puissance commerelais de croissance, notam-ment aidé par l'accord annoncéen février avec Microsoft dansla gestion de ces cartes sou-

dées dans les mobiles et com-patibles avec toutes les mar-ques.

"les incertitudes sur lacadence d'adoption de la eSIMcouplées au déploiement desplates-formes chez les opéra-teurs et leur désengagementprogressif des cartes SIMamovibles pourraient entraînerune certaine volatilité des per-formances", prévient CM-CIC, qui salue les signesd'amélioration quant à la dyna-mique globale du groupe.

Son bénéfice opérationnel,en hausse de 7% à 453 mil-lions, a également dépassé leconsensus (416 millions),améliorant sa marge d'environun point à 14,5%.

Le groupe a également aug-menté l'an passé sa margebrute de 1,5 point de base,pour l'amener à un record de40,5%, contre 29,6% lors de lacréation du groupe en 2006.

A.F/Z.

CGG

Restructuration de la dette C GG a annoncé vendredi la

restructuration de sa dette de 2,3milliards de dollars, affecté par la

réduction drastique des investissementsdes majors pétrolières après plusieursannées de forte baisse des cours du brut.

Le spécialiste des services et équipe-ments géophysiques, qui a achevé l'andernier le volet industriel de sa restructu-ration, a demandé au tribunal de com-merce de Paris la nomination d'un manda-taire ad hoc afin de l'aider à négocier avecses créanciers, essentiellement des fondsdétenus par Goldman Sachs, Och-Ziff ouencore Templeton.

CGG veut convaincre ces derniersd'accepter de convertir en actions la dettenon sécurisée (près de 1,9 milliard de dol-lars) ainsi que l'extension des échéancesde la dette sécurisée.

A 11h25, le titre chute de 5,95% à 8,38euros, plus forte baisse de l'indice SBF120 (-0,09%), après avoir touché en débutde matinée un plus bas historique à 7euros, en raison de l'effet fortement dilutifde ce projet de conversion de la dette encapital et de résultats annuels jugés déce-vants. Le titre subit depuis deux ans unedescente aux enfers.

CGG a accusé en 2016 une perte nettede 577 millions de dollars après 184 mil-

lions de charges de restructuration et dedépréciations d'actifs, et une perte opéra-tionnelle de 213 millions sur la base d'unchiffre d'affaires en recul de 43% à1.195,5 millions de dollars.

"Au vu de nos résultats du quatrièmetrimestre et du fait de conditions de mar-ché qui restent difficiles, nous anticiponspour 2017 des résultats d'exploitation trèssimilaires à ceux de 2016 avec néanmoinsune génération de cash moins favorable",a déclaré Jean-Georges Malcor, le direc-teur général de CGG, cité dans le commu-niqué de résultats.

"Dans cet environnement, et comptetenu d'une reprise de marché décalée dansle temps, nos résultats ne devraient pasnous permettre de générer le cash-flownécessaire au service de la dette actuelledans les années à venir", a-t-il ajouté.

Le groupe a achevé l'an dernier un plande restructuration industrielle drastique,qui s'est traduit par la réduction de 18 àcinq navires de sa flotte, la baisse de plusde 75% des coûts de structure de sa divi-sion marine et la division par deux deseffectifs. Un temps convoité par Technipqui a depuis fusionné avec le groupe amé-ricain FMC, CGG se dit ouvert à desalliances, à condition qu'elles reposent surune logique industrielle.

"Nous sommes prêts à regarder toutesles solutions si elles font du sens indus-triel", a déclaré lors d'une conférence télé-phonique Jean-Georges Malcor, souli-gnant toutefois qu'il ne croyait pas beau-coup à une consolidation du secteur.

F.R.

LOCKHEED MARTIN Des discussions avec plusieurs

gouvernements pour l'achat des F-35L ockheed Martin a

annoncé vendredi êtreen discussions avec lesgouvernements espagnol,suisse et belge pour l'achatde ses avions de chasse F-35.

Après plusieurs diffi-cultés et des retards dans laproduction, de nouveauxcontrats européens pour-raient permettre de réduirele coût de l'avion. Le F-35compte pour le momentonze pays clients dont les

Etats-Unis."Nous parlons à plu-

sieurs autres pays - laSuisse, la Belgique,l'Espagne", a déclaré à desjournalistes le directeur duprogramme F-35, JeffBabione, à l'occasion dusalon de l'aéronautiqued'Avalon, en Australie.

Selon une autre per-sonne au fait du dossier, laFinlande fait égalementpartie de ces discussions.

Babione a ajouté que

les pays ayant déjà passédes contrats pour le F-35(Etats-Unis, Australie,Danemark, Italie, Pays-Bas, Norvège, Turquie,Royaume-Uni, Japon,Corée du Sud) devaientcommencer à passer com-mande en bloc, au-delà deleurs engagementsannuels, afin d'aider legroupe à tenir son objectifde coût de 80 millions dedollars d'ici 2020.

A.F/Z.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

LIBYE Un importantsite pétrolier

entre les mainsdes groupesislamistes

D es groupes islamistes sesont emparés d'un impor-

tant site pétrolier dans le nord-est de la Libye, a indiqué samediun responsable militaire. LesBrigades de Défense deBenghazi (BDB) "sont arrivéesjusqu'à l'aéroport principal deRas Lanouf", a indiqué le colo-nel Ahmad al-Mismari, porte-parole des forces loyales auxautorités non reconnues baséesdans l'est de la Libye. "Lesassaillants étaient équipés detanks modernes et d'un radarpour neutraliser (notre) armée del'air", a ajouté le colonelMismari. Mais "la bataille conti-nue" et "la situation dans la zonedu Croissant pétrolier demeuresous (notre) contrôle", a dit leporte-parole des forces com-mandées par le maréchal contro-versé Khalifa Haftar.

Ces dernières avaient pris lecontrôle en septembre des quatreprincipaux sites pétroliers dupays -Zoueitina, Brega, RasLanouf et Al-Sedra-, qui assu-raient l'essentiel des exporta-tions libyennes d'or noir.

Mais les BDB, alliées à destribus de l'est libyen, ont lancévendredi une offensive pour ten-ter de reconquérir ces installa-tions pétrolières.

Le gouvernement d'unionnationale (GNA), installé àTripoli (ouest) et dont l'autoritéest contestée par le maréchalHaftar a affirmé dans un com-muniqué "n'avoir aucun lienavec l'escalade militaire qui sedéroule dans la région duCroissant pétrolier".

Depuis la chute en 2011 deMouammar Kadhafi, qui dirigeala Libye d'une main de fer pen-dant 42 ans, le pays est déchirépar les rivalités entre ses mili-ces, mais aussi entre ses dizainesde tribus, composantes essen-tielles de la société.

Rida I.

115 migrantsclandestins

sauvés L a marine libyenne a sauvé

vendredi 115 migrants clan-destins dont l'embarcation avaitcoulé non loin de la côte mais 25personnes sont portées dispa-rues. Le canot pneumatique asombré vers 03h00 du matinjuste au large de Tajoura, à l'estde Tripoli, parce qu'il était sur-chargé et prenait l'eau, a expli-qué un porte-parole de lamarine. La Libye est devenue laporte d'entrée des candidats àl'exil, en provenance surtout del'Afrique subsaharienne, quicherchent à rejoindre l'Europeau péril de leur vie.L'Organisation internationalepour les migrations (OIM)estime que plus de 4.500 onttrouvé la mort en tentant la tra-versée de la Méditerranée en2016. Il y a une dizaine de jours,les corps de 74 migrants avaientété découverts sur une côte del'ouest du pays. Selon la garde-côte libyenne, des passeursavaient dérobé le moteur de leurembarcation.

R.I.

TUNISIE-ALLEMAGNE

L'économie et l'immigration au centre de la visite de Merkel

A l'occasion de la visiteen Tunisie de la

Chancelière allemande,Angela Merkel, l'Union

Tunisienne de l'Industrie,du Commerce et de

l'Artisanat (UTICA) et laChambre tuniso-

allemande de l'Industrieet du Commerce (AHK

Tunisie) ont organiséconjointement une table

ronde au sujet dedifférents thèmes

économiques.

L es dix entreprises partici-pantes à la délégationéconomique qui a accom-

pagné la Chancelière ont discutéavec leurs homologues tunisiens,en présence la Chancelière alle-mande et du Chef duGouvernement tunisien YoussefChahed, les défis économiques etle potentiel de coopération éco-nomique entre l'Allemagne et laTunisie. Hela Cheikhrouhou,ministre de l'Energie, des Mineset des Energies renouvelables, aprofité de la rencontre pour faireun point sur les avancées auniveau de la réalisation des pro-jets dans le domaine énergétiqueet de l'importance de l'énergierenouvelable pour le développe-ment des structures économiquesen Tunisie.

La Présidente de l'UTICA,Mme Ouided Bouchamaoui asouligné dans son allocation l'im-portance de cette réunion, quipourrait donner une impulsionaux relations économiques entrel'Allemagne et la Tunisie aucours de la prochaine étape. Lesrelations économiques tuniso-allemandes s'appuieraient sur unebase solide, qui aidera à dévelop-per une coopération accrue dansle futur, selon MmeBouchamaoui. Raouf BenDebba, Président de l'AHKTunisie a, quant à lui, donné unaperçu sur les chiffres clés de cesrelations économiques: En effet,en 2016, le volume commercialentre l'Allemagne et la Tunisies'élevait à plus de trois milliards

d'euros, avec un excédent com-mercial pour la Tunisie d'environ250 millions d'euros.Actuellement, 250 entreprisesallemandes seraient implantéesen Tunisie, employant un total de55 000 personnes.

250 MILLIONS D'EUROSPOUR PROMOUVOIR LE

DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE

L'Allemagne accordera 250millions d'euros pour promouvoirle développement économique enTunisie et la création d'un pôledestiné à renforcer les compéten-ces des jeunes.

Cette décision a été annoncéeà l'issue de l'entretien du chef dugouvernement Youssef Chahedavec la chancelière allemandeAngela Merkel, vendredi après-midi à la Kasbah. L'entretienChahed-Merkel a porté égale-ment sur la coopération bilatéraleau plan sécuritaire et économi-que, l'échange d'expérience enmatière d'organisation des élec-tions municipales et le renforce-ment de la décentralisation. Lechef du gouvernement a relevé, àcette occasion, la solidité desrelations de coopération et d'ami-tié entre la Tunisie et l'Allemagneainsi que la concordance despoints de vue autour des ques-

tions d'actualité tels que le déve-loppement, la stabilité, la sécu-rité, la lutte contre le terrorismeet le renforcement des capacitésentrepreneuriales des jeunes. Lachancelière allemande a soulignéla disposition de son pays à aiderla Tunisie pour relever les défiséconomiques, se félicitant de lacompétence et des potentialitésdes jeunes tunisiens dans diverssecteurs. Elle a annoncé l'ouver-ture, dans la période à venir, d'unbureau de formation des jeunesen chômage dans les spécialitésdemandées en vue de promou-voir leurs chances sur le marchéde l'emploi.

UN NOUVEL ACCORD SURL'IMMIGRATION

L'Allemagne et la Tunisie ontannoncé vendredi la signatured'un nouvel accord sur l'immigra-tion, lors d'une visite de la chan-celière Angela Merkel à Tunis,quelques semaines après les cris-pations autour du cas d'AnisAmri, l'auteur présumé de l'atten-tat de Berlin. "Cette convention(...) a été signée hier" (jeudi) parles deux pays.

Elle "va satisfaire la Tunisie etva satisfaire l'Allemagne", adéclaré le président tunisien BéjiCaïd Essebsi lors d'une confé-rence de presse commune avec

Mme Merkel. L'accord ne porte"pas atteinte à la souveraineté dela Tunisie ou d'un autre pays", a-t-il assuré. La chancelière a deson côté indiqué que ce nouvelaccord prévoyait notamment queles demandes d'identification parBerlin des Tunisiens déboutés deleur demande d'asile devrontrecevoir une réponse "sous 30jours". Cette question était auc�ur de la controverse sur le dos-sier du Tunisien Anis Amri, l'au-teur présumé de l'attaque du 19décembre contre un marché deNoël à Berlin (12 morts).

Les autorités tunisiennesavaient été accusées d'avoir blo-qué durant une partie de l'année2016 son rapatriement. Ellesavaient plaidé leur bonne foi,relevant que les procéduresd'identification étaient longues etnécessaires. L'accord "concerneenviron 1.500 Tunisiens", dont letitre de séjour a été refusé parl'Allemagne, et "des mesuresseront prises dans les consulatstunisiens en Allemagne pouraider à leur identification", a pré-cisé M. Caïd Essebsi. Après sonentretien avec le chef de l'Etattunisien, Angela Merkel devaitprononcer un discours devant leParlement, puis rencontrer desacteurs économiques.

Samia S.

DÉPARTEMENT D'ETAT AMÉRICAIN

Le trafic de drogue représente 23%du PIB du Maroc

L e trafic de drogue a représenté prèsde 23% du PIB du Maroc en 2016,soit l'équivalent de 23 milliards de

dollars, a indiqué jeudi le département d'Etataméricain.

"La production totale de cannabis auMaroc en 2015-2016 est estimée à 700 ton-nes métriques, ce qui, potentiellement équi-vaut à 23% du PIB marocain estimé à 100milliards de dollars", souligne le départe-ment d'Etat dans son rapport 2017 sur le tra-fic de drogue et la criminalité financière dansle monde.

Le rapport précise que le Maroc, premierproducteur et exportateur de Cannabis aumonde, est devenu un pays de transit impor-tant de Cocaïne provenant de l'Amérique dusud en direction de l'Europe.

Les deux saisies record de cocaïne opé-rées en 2016 (1.230 kg et 250kg) illustrentl'énorme trafic de drogues dures au Maroc.

Le département d'Etat relève que le gou-vernement marocain a "reconnu ses limites"en matière de lutte contre la drogue. La situa-tion a été rendue difficile par "les rivalitésexistantes entre les agences marocaines char-gées de l'application de la loi" qui ont provo-qué un "chevauchement des mandats enmatière de lutte contre la drogue".

Devant l'incapacité du gouvernement àlutter contre ce fléau qui a pris des propor-tions importantes, plusieurs observateurs dela société civile au Maroc ont préconisé lacréation d'une agence de lutte contre le traficde stupéfiants.

Le rapport précise que l'administrationaméricaine chargée de la lutte contre la dro-gue (DEA) a ouvert en février dernier àRabat son premier bureau régional enAfrique mais l'absence d'un accord bilatérald'extradition rend la tache difficile à DEA.

Au Maroc, 19.000 personnes sont en

détention pour des affaires liées au trafic dedrogue, soit 25% du nombre des détenusdans ce pays, selon le rapport.

Le département d'Etat s'inquiète de l'am-pleur du blanchiment d'argent au Maroc issudu trafic de cannabis et du transit de lacocaïne destinée à l'Europe.

Les fonds sont facilement blanchis grâceaux transactions immobilières et l'acquisitionde produits de luxe comme les bijoux ou lesvéhicules haut de gamme, précise le rapport.

Les banques offshore situées dans la zonefranche de Tanger sont devenues un véritabletrou noir de la finance marocaine. Le dépar-tement d'Etat cite des rapports de l'Unitémarocaine du traitement du renseignementfinancier (UTRF) qui ont confirmé l'utilisa-tion de cette zone franche dans le blanchi-ment d'argent.

R.I.

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 7RÉGIONSTLEMCEN

Appel à lacréation d'un

système efficacede prise encharge des

malades atteintsde cancer

L es participants à la rencon-tre nationale sur les centres

anti-cancer (CAC), dont les tra-vaux ont pris fin jeudi àTlemcen, ont appelé à "la créa-tion d'un système efficace deprise en charge des maladesatteints de cancer, à travers unplan efficient et un réseau visantà faciliter l'accès du patient auxsoins".

Lors de cette rencontre, pré-sidée par le ministre de la Santé,de la Population et de la réformehospitalière, AbdelmalekBoudiaf avec la participation decadres du secteur, il a été préco-nisé de tenir des "réunions deconcertation pluridisciplinaires"au niveau des CAC, qui doiventêtre réglementées et organiséespour la définition d'une stratégiede soin, en tenant compte desavis des différents spécialistes.

Les intervenants ont appeléles directeurs et les gestionnai-res des CAC à travers le terri-toire national à "élaborer un car-net de santé qui définit le par-cours thérapeutique du patient,dès le diagnostic de la maladiejusqu'à l'étape des soins,incluant, outre la chaîne dessoins coordonnés indiqués aumalade, les rendez-vous de cha-que stade, les données relativesau médecin traitant et au corpssoignant de référence ainsi queles associations auxquelles lemalade peut recourir". Outrel'importance de la relance et dela redynamisation "des cellulesd'écoute et d'accompagnementet l'orientation des maladesatteints de cancer", ils ontappelé les CAC à assumer plei-nement leur rôle en matièred'expertise, de recherche et deniveau de prise en charge, souli-gnant la nécessité d'ouvrir unservice d'hémophilie au niveaude tous les CAC et de releverleurs capacités et potentialités.

A cet effet, l'appellation deCAC a été modifiée en "centrede lutte contre le cancer", avecl'approbation du ministre detutelle. Le ministre de la Santé ainsisté, dans son allocution declôture, sur l'importance de lut-ter contre le phénomène depanne des équipements médi-caux, appelant les gestionnairesà assumer leur responsabilités àtravers la formation de techni-ciens et la garantie des pièces derechange nécessaires pour éviterun éventuel arrêt des activitésdes services de radiothérapie oude chimiothérapie. M. Boudiafs'est enquis de la situation desdifférents centres de lutte contrele cancer, à travers les interven-tions des directeurs des CAC,avant d'effectuer, en compagniedu wali de Tlemcen, SaciAhmed Abdelhafid, une visiteau Centre hospitalo-universi-taire de Tlemcen et de se rendreà la daïra de Chetouane, pourinspecter le chantier du futurCAC.

S.S.

CONSTANTINE

25 herboristeries poursuiviesen justice en 2016

Vingt-cinq procès-verbaux assortis

de poursuitesjudiciaires ont été

dressés, durantl'exercice 2016, à

l'encontre depropriétaires

d'herboristeriesde la wilaya de

Constantine, pour"diverses

infractions", a-t-onappris jeudiauprès des

services de ladirection ducommerce.

D étaillant ces "infra-ctions", AbdelhakimMerad, responsable de

la communication au sein decette direction a indiqué, àl'APS, que les opérations decontrôle menées par les servi-ces concernés ont relevé, aucours de l'année précédente, 28infractions portant notammentsur la vente de produits péri-

més, le manque d'hygiène etdes défauts d'étiquetage et defacturation.

Cette même source a préciséque 109 interventions, ciblantdes herboristeries, durant cettemême période, ont été effec-tuées par cinq (5) brigades decontrôle et de la répression desfraudes de la direction du com-merce de la wilaya deConstantine.

Selon M. Merad, ces mêmesbrigades ont procédé égalementà la saisie de 612,5 kg de pro-duits "non conformes", pour unmontant estimé à plus de 4,5millions de dinars, faisantsavoir que les produits saisis

présentaient soit un défautd'étiquetage, soit avaientdépassé la date de péremption.

Procédant en outre à la fer-meture de 3 herboristeries en2016, pour "activité en dehorsdu registre de commerce etdéfaut d'hygiène", ce mêmeresponsable a précisé que lesservices de la direction du com-merce sont appelés, par ail-leurs, à "durcir" leurs opéra-tions de contrôle durant l'année2017.

Visant à effectuer descontrôles mensuels et réguliersau niveau des herboristeries,ces opérations s'inscrivent dansle cadre d'un "programme

annuel" établi par le ministèredu Commerce, qui dénote"l'importance" accordée à cetype de commerces, a-t-on sou-ligné.

De son côté, AbdelkrimRebbouh, président du bureaude Constantine du syndicatnational des pharmaciens d'of-ficines (Snapo) a considéré quele cas des herboristeriesrequiert de la "persévérance"en matière de contrôle, lequeldevrait être effectué de manière"ininterrompue".

Proposant des traitements, àbase de plantes, de produits debeauté naturels, ainsi que destisanes et des compléments ali-mentaires pour "fortifier lecorps", des commerçantss'adonnent à des activitésautres que celles inscrites dansleur registre de commerce, a-t-on indiqué.

Conformément aux normesédictées par le ministère duCommerce, une herboristeriecommercialise des plantesnaturelles non toxiques, frai-ches ou séchées, sans que celase traduise par des dépasse-ments à travers, notamment lavente de préparations et com-positions médicinales, l'élabo-ration de diagnostics ainsi quela commercialisation de pro-duits vantant des vertus théra-peutiques avérées, a-t-on noté.

K.M.

DJELFA

Plus de 1.800 secouristes de proximitéformés

P lus de 1.800 secouristes de proximitéont été formés à Djelfa, depuis le lan-cement d'un programme de la

Direction générale de la Protection civile, a-t-on appris, mercredi, auprès du directeurlocal du secteur, le lieutenant-colonel,Laataoui Rachid.

"Un intérêt suprême est conféré, par laDG de la protection civile, à ce programme

national de formation de secouristes bénévo-les, qui se poursuit toujours, au profit descitoyens des deux sexes", a indiqué le res-ponsable en marge de la célébration de laJournée mondiale de la protection civile,coïncidant avec le 1er mars de chaque année.

Il a souligné que le programme en ques-tion vise à inculquer aux concernés "les ges-tes de base des premiers secours, ainsi que

différents réflexes d'assistance de proximitésusceptibles d'être adoptés dans différentsdomaines d'intervention".

Aussi, le lieutenant-colonel, LaàtaouiRachid n'a pas manqué de souligner, à l'occa-sion de cette Journée mondiale de laProtection civile, abritée par la maison de laculture, Ibn Rochd, les "efforts consentis auprofit du secteur en matière de modernisationdes moyens d'intervention en son sein, pouren améliorer le rendement".

Il a cité, à titre indicatif, la création der-nièrement d'une brigade cynotechnique, des-tinée aux recherches dans les décombres,dans l'attente, a-t-il dit, de la mise en placed'une autre unité pour les interventions dansles lieux difficiles d'accès.

Le responsable a, également, soulignél'importance dévolue aux centres avancés,créés dernièrement au niveau de nombreuxpoints de la RN1, mettant en exergue leurrôle dans la promptitude des interventions,dans les accidents, et partant dans la réduc-tion des victimes de la route.

Un phénomène dans lequel la wilaya deDjelfa a occupé, en 2016, la première placenationale avec 116 personnes mortes dansdes accidents de la route.

L'opportunité, marquée par la présencedes autorités locales civiles et militaires, adonné lieu à la distribution de cadeaux sym-boliques à trois (3) retraités du secteur, dontl'ex-chef de l'unité principale de la protec-tion civile, le capitaine, Aissa Alia, en recon-naissance de son parcours irréprochable dansce corps constitué, depuis qu'il l'a rejoint en1977.

S.M.

OUM EL BOUAGHI

Le tournage du film sur le chahidLarbi Ben M'hidi achevé

L e ministre desMoudjahidine, Tayeb

Zitouni, a affirmé jeudi àOum El Bouaghi que letournage du film sur LarbiBen M'hidi, réalisé parBachir Derrais, est achevé.

S'exprimant au coursd'un point de presse, tenu enmarge d'une visite de travaildans la wilaya d'Oum ElBouaghi, à l'occasion de lacommémoration du 60èmeanniversaire de la dispari-tion de ce héros et symbole,le ministre a indiqué que lefilm, retraçant des pans deparcours militaire et politi-que, est actuellement enphase de traitement et d'as-

semblage.M. Zitouni, a précisé,

dans ce contexte, que lefilm sera projeté le 5 juilletprochain, à l'occasion desfestivités du 55ème anniver-saire de l'Indépendancenationale et de la fête de lajeunesse.

Le ministre desMoudjahidine a, par ail-leurs, abordé d'autres voletsnotamment les dossiers ensuspens avec la France, àleur tête celui des archives,de même qu'il a évoqué letravail entrepris avec lesconsulats pour la restitutionde ces archives ainsi que lesouvrages et les revues qui

ont traité la Révolutionalgérienne.

S'agissant de l'écriture del'Histoire, Tayeb Zitouni aaffirmé qu'il existe des ate-liers de travail regroupantplusieurs secteurs, à l'instarde ceux de l'enseignementsupérieur et de la recherchescientifique, de la culture,des affaires religieuses et del'éducation nationale, ajou-tant que le ministère desMoudjahidine va octroyerau secteur de l'éducation 10millions de livres pourenseigner aux élèves l'his-toire du pays, écrite par desplumes algériennes.

L.M.

18 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017 INTERNATIONALÉTATS-UNIS

Yellen (Fed) évoque une haussede taux en mars

La Réserve fédéralerelèvera probablement

ses taux d'intérêt cemois-ci puis à nouveaud'ici la fin de l'année, a

fortement laisséentendre vendredi Janet

Yellen, dont le discoursn'a fait que confirmer le

scénario anticipé par lesinvestisseurs.

L a présidente de la Fed aévoqué à l'appui de sonpropos un contexte éco-

nomique en partie libéré descraintes qui ont amené la banquecentrale américaine à maintenirle coût du crédit à un niveauquasi-nul pendant une décennie.

"Lors de notre réunion cemois-ci, le comité examinera sil'emploi et l'inflation continuentd'évoluer conformément à nosanticipations, auquel cas un nou-vel ajustement du taux des fondsfédéraux serait probablementapproprié", a dit Janet Yellendevant l'Exécutives Club deChicago. Ces propos vont dansle sens de ceux tenus en milieude semaine par plusieurs autresresponsables de la Fed, qui ontdéjà évoqué une possible haussede taux lors de la prochaine réu-nion du comité de politiquemonétaire les 14 et 15 mars pro-chains. Pour les observateurs, ledoute n'est plus permis et, sur lemarché des contrats à terme, lestraders estiment désormais à86% la probabilité d'un resserre-ment monétaire en mars contre35% mardi, selon le baromètreFedWatch de CME Group.

"Je pense qu'une hausse detaux fait bien plus que figurer surla table. Je pense que c'est uneaffaire entendue", dit ChuckCarlson, directeur générald'Horizon Investment Services.Janet Yellen a aussi déclaré quele rythme du resserrement moné-taire aux Etats-Unis devrait êtreplus rapide cette année qu'en2015 et 2016, deux années aucours desquelles la Fed n'a à cha-que fois relevé ses taux qu'à uneseule reprise.

Lors de son dernier tour devis monétaire en décembre 2016,la Fed avait évoqué trois haussesde taux cette année.

LA FED NE SEDÉTERMINE PAS ENCOREEN FONCTION DE TRUMP

Les déclarations de JanetYellen ont à peine fait réagir lesmarchés actions mais, commeelles ne font que confirmer lescénario déjà prévu, elle ont enrevanche affaibli le dollar, vic-time de prises de bénéfices. Lebillet vert a cédé environ 0,7%face à un panier de devises deréférence (.DXY) et il estremonté à 1,06 dollar pour uneuro.

"Il y a beaucoup d'élémentspositifs désormais intégrés dansles valorisations sur le marché etje pense que nous allons proba-blement assister à des prises debénéfices. Je pense donc quenous allons voir le dollar faiblir àpartir de maintenant", commenteDouglas Borthwick, directeurexécutif chez ChapdelaineForeign Exchange.

Janet Yellen a souligné quel'objectif de la Fed en termesd'emploi était largement atteintet que l'inflation se redressait.

"Dans l'ensemble, les pers-pectives en faveur d'une pour-suite de la croissance économi-que modérée semblent encoura-geantes, particulièrement parceque les risques émanant del'étranger semblent s'être quel-que peu amenuisés", a-t-elle dit.Les chiffres de l'inflation publiés

mercredi montrent que les prix àla consommation ont enregistréen janvier leur plus forte pro-gression mensuelle en quatreans, avec une hausse de 1,9% surun an quand l'objectif de la Fedest de 2%. Le prochain rapportmensuel sur l'emploi aux Etats-Unis sera publié le 10 mars. Lesdernières données placent le tauxde chômage à 4,8%. Les respon-sables de la Fed ont constaté unrenforcement de l'optimisme desentreprises et des investisseursdepuis la victoire de DonaldTrump à l'élection présidentielledu 8 novembre aux Etats-Unis.Janet Yellen a déclaré vendredique la Fed se déterminait pourl'instant en fonction de l'état desanté de l'économie américaineet non pas des éventuelles mesu-res que prendra le nouveau prési-dent américain, qui a promisbaisses d'impôts, dérégulation etrelance budgétaire. "Pour lemoment, il y a beaucoup d'incer-titudes sur les changements depolitique qui seront mis en�uvre (...) Nous devrions fairepreuve de patience pour attendrede voir ce qu'il se passe", a dit laprésidente de la Fed.

L'ACTIVITÉ DESSERVICES AU PLUS HAUT

DEPUIS 2 ANSLa croissance du secteur des

services a été plus soutenue

qu'on ne s'y attendait en févrieraux Etats-Unis, alors que leséconomistes anticipaient unestagnation, montrent vendrediles résultats de l'enquête men-suelle de l'Institute for SupplyManagement (ISM) auprès desdirecteurs d'achats.

L'indice ISM des services estressorti à 57,6 le mois derniercontre 56,5 en janvier et alorsque les économistes interrogéspar Reuters attendaient enmoyenne un indice de 56,5.

L'indice est au plus hautdepuis octobre 2015.

Le sous-indice de l'activitédans les services est en hausse, à63,6 contre 60,3 en janvier, auplus haut depuis février 2011, etcelui de l'emploi progresse légè-rement, à 55,2 contre 54,7.

L'indice des nouveauxcontrats s'est lui aussi amélioré,passant à 61,2 contre 58,6 endécembre, au plus haut depuisaoût 2015, alors que la compo-sante des prix payés par les pres-tataires de services a fléchi à57,7 contre 59,0 en janvier, cequi était son plus haut niveaudepuis avril 2014.

Par ailleurs, l'indice PMIMarkit du secteur des servicesest ressorti en baisse en février, à53,8 en version définitive, contreune première estimation à 53,9 et55,6 en janvier.

Mustapha S.

CHINE

Le budget militaire en hausse "d'environ 7%"en 2017

L es dépenses chinoises de Défensevont augmenter "d'environ 7%" en2017, a indiqué samedi une res-

ponsable du Parlement, une hausse simi-laire à celle de l'an dernier (7,6%) pour ledeuxième budget militaire mondial. Cetteestimation de croissance a été faite parMme Fu Ying, porte-parole del'Assemblée nationale populaire (ANP),chambre d'enregistrement législative durégime communiste.

L'annonce a lieu tous les ans débutmars à la veille de l'ouverture de la ses-sion annuelle du Parlement chinois, maisintervient cette année quelques jours

après l'appel du président américainDonald Trump à augmenter massivement(près de 10%) les dépenses militaires desEtats-Unis, déjà les plus importantes dumonde. La hausse chinoise représente unestabilisation après la croissance de l'anpassé, qui avait porté le budget militaireofficiel à 954 milliards de yuans (132 mil-liards d'euros). Des analystes asiatiqueset occidentaux estiment toutefois que lesdépenses réelles de l'armée chinoise sontplus importantes. Le budget militaire dePékin est scruté avec attention par ses voi-sins asiatiques, notamment en raison del'affirmation de ses prétentions en mer de

Chine méridionale.Interrogée sur la menace militaire que

pourrait représenter la Chine, Mme Fu arejeté toute critique. "Ces 10 dernièresannées ont eu lieu de nombreux conflits etde guerres dans le monde, qui ont entraînéd'innombrables morts et blessés (...)Lesquels ont été le fait de la Chine?",s'est-elle interrogée. "La Chine n'a jamaisnui à aucun pays".

Si la Chine a multiplié par 10 son bud-get de la Défense en 15 ans, il reste cepen-dant loin derrière celui des Etats-Unis.L'armée américaine bénéficie de 604,5milliards de dollars (575 milliards d'eu-

ros), d'après l'Institut international pourles études stratégiques (IISS), basé àLondres.

Les dépenses militaires de Pékin sonttoutefois nettement plus importantes quecelles de la Russie (3e budget mondialavec 56 milliards d'euros), l'Arabie saou-dite (54,1), le Royaume-Uni (49,9) ouencore la France (44,9), selon la mêmesource.

L'armée chinoise, dont les troupes ontété réduites de moitié depuis les années80, reste la première du monde en termesd'effectifs (2 millions) - OTAN exclue.

Kamel A.

ZONE EUROL�accélération

de lacroissance se

confirmeL a croissance de l'activité

dans la zone euro enfévrier a atteint son rythme leplus fort en près de six ans, sou-tenue par une demande inté-rieure et des exportations soli-des, montrent vendredi lesrésultats définitifs de l'enquêtemensuelle Markit auprès desdirecteurs d'achats. Les créa-tions d'emploi ont elles aussiprogressé, à leur rythme le plusrapide depuis presque unedécennie. L'indice PMI compo-site - considéré comme un bonindicateur de la croissance glo-bale - a augmenté à 56,0 enfévrier, inchangé par rapport àl'estimation "flash", contre 54,4en janvier. Il s'agit de son plushaut niveau depuis avril 2011.Cette solide progression, pour-rait dissiper les doutes sur unecroissance irrégulière dans lazone euro. Si elle se maintient,la croissance économique pour-rait atteindre 0,6% au premiertrimestre, selon Markit. Ce tauxserait supérieur à celui de 0,4%anticipé par les économistesinterrogés par Reuters le moisdernier. "Les chiffres définitifsdes PMI donnent une imagepositive de l'économie de lazone euro qui commence àfonctionner à plein régime. Lacroissance s'est accélérée dansles quatre plus grands pays enfévrier, ce qui suggère unereprise de plus en plus durableet solide", a commenté ChrisWilliamson, chef économisted'IHS Markit. "Cette améliora-tion générale rend les indicesPMI de la zone euro compati-bles avec une croissance duPIB de 0,6% au premier trimes-tre. Le marché du travail com-mence également à se dévelop-per, les créations d'emploiayant atteint leur rythme le plusrapide en presque une décen-nie." La composante de l'em-ploi a augmenté à 53,8 enfévrier, contre 53,4 le mois pré-cédent, son plus haut niveaudepuis octobre 2007. Les entre-prises ont également augmentéleur prix au rythme le plusrapide depuis presque six ans.L'indice PMI des services agrimpé à 55,5 contre 53,7 enjanvier, en légère baisse parrapport à l'estimation flash(55,6). K.A.

6 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017 CONTRIBUTION

Lorsqu'un Etat veut imposerdes règles qui ne correspondentpas au fonctionnement réel de lasociété, celle -ci enfante ses pro-pres règles qui lui permettent defonctionner qui ne sont pas cellescodifiées par l'Etat, beaucoupplus solides car le contrat repo-sant sur la confiance entre l'of-freur et le demandeur Il s'agitd�éviter les erreurs des décrets de2005 et 2011 d'imposer le chèquequi n'ont jamais vu le jour, deséparer la fonction bancaire ducontrôle fiscal qui ne devra sefaire qu'après une exécution judi-ciaire (cas de recyclage de l'ar-gent de la drogue par exemple)pour la vérification des comptes,les contrôleurs fiscaux ou servi-ces de sécurité n'ayant pas à s'im-miscer dans la gestion bancairenormale. L'insertion de la sphèreinformelle au sein de la sphèreréelle implique la refonte du sys-tème financier, la dynamisationde la bourse des valeurs, et ladélivrance des titres de propriétés(réactualisation et informatisa-tion du cadastre) qui auront unimpact important sur les rentréesfiscales futures.

-Troisièmement, le taux d'in-térêts ou le taux de profit partagépréconisé par la finance islami-que doit être supérieur au tauxd'inflation, réel et non fictif cor-rigé par les prix des produits sub-ventionnés. Le taux d'inflationofficiel entre 1989 et août 2016 aété le suivant : 17,87% en 1989 ;25,88% en 1991 ; un pic de31,68% en 1992 ; 21,9% en 1995; 5% en 1998. En 1999 : 4/2% ;en 2000 : 2% ; 2001 et 2002 : 3%; en 2003 : 3,5% ; en 2004 : 3,1%; en 2005 1,9% ; en 2006 : 3% ;en 2007 : 3,5% ; en 2008 : 4,5%en 2009, 5,7% en 2010, 5% ; en2011, 4,5%, en 2012, 8,9%, en2013, 3,3%, en 2014, 2,9%, en2015, 6,7% en 2016 et 8,1% enjanvier 2017. Avec un processusinflationniste accéléré, les ména-ges se réfugient dans l'achat dedevises fortes, de l'or ou de l'im-mobilier afin de préserver le pou-voir d'achat de leur épargne. Carc'est faire �uvre d'infantilité d'in-voquer le nationalisme économi-que. Ce qui est enseigné en pre-mière année d'économie, toutentrepreneur qu'il soit chinois,américain, européen, algérien ouarabe est mu par la seule logiquedu profit. Comme tout consom-mateur est rationnel et se prému-nit contre la détérioration de sonpouvoir d'achat. L'économie demarché ne signifie pas anarchiemais un rôle stratégique à l'Etatrégulateur chargé comme un chefd'orchestre, de concilier les coûtssociaux et les coûts privés.

-Quatrièmement, éviter l'illu-sion monétaire, inefficace sansréformes structurelles. Dans uneéconomie productive, toute déva-luation du dinar aurait dû entraî-ner une dynamisation des expor-tations hors hydrocarbures. Orle dérapage du dinar a eu unimpact à la fois sur l'inflationimportée, renforçant la méfianceen la monnaie et donc les coûtsde production des entreprisespubliques et privées dont le tauxd'intégration ne dépasse pas 15%et sur le pouvoir d'achat desménages dont les besoins dépen-dent à 70% de l'extérieur, undinar dévalué de 30% du fait destaxes fiscales arrivant auxconsommateurs avec une aug-mentation de plus de 50%. Lacotation officielle dudinar/1970/février 2017 est lasuivante : 1970 : 4,94 dinars undollar 1980, 47,68 dinars un dol-lar 2001, 72,64 dinars un dollar-

77,55 dinars un dollar-2013,79,38 dinars un dollar-2014,99,50 dinars un dollar en 2015, le28 février 2017 - 109,92 dinarsun dollar et 117,06 dinars uneuro. Le taux sur le change dumarché parallèle Port Saïd/Algerest de un Euro vente 187 dinarsun Euro- achat 186 dinars unEuro - un Dollar US -vente 175dinars un Dollar, et dans certai-nes régions approchant 200dinars un euro. Les réserves dechange tiennent la valeur dudinar. On peut établir un coeffi-cient de corrélation entre la cota-tion du dinar, le niveau des réser-ves de change provenant deshydrocarbures et l'évolution desrecettes des hydrocarbures pourun taux d'environ 70%, 30%étant dues aux phénomènes spé-culatifs et aux sections horshydrocarbures bien que limitées,réserves qui tiennent la valeur dudinar algérien . Avec une dimi-nution des réserves de changeinférieures à 20 milliards de dol-lars, pouvant tendre vers zérohorizon 2018/2019 au rythme dela dépense publique actuelle, lacotation du dinar s'établirait àentre 200/250 dinars un euro aucours officiel et plus de 300dinars un euro sur le marchéparallèle.

-Cinquièmement, cet empruntdoit s'inscrire dans le cadre d'uneplus grande rigueur budgétaire,évitant de dépenser sans compteret une moralité sans faille deceux qui dirigent la Cité.Comment demander aux algé-riens de souscrire des empruntsalors que certains font fuir leurscapitaux. En effet, l'emprunt obli-gataire de l'Etat, comme je l'aisuggéré au gouvernement plus detrois ans est une dette garantiepar l'Etat mais supportée par lesgénérations futures. La questionqui se pose la suivante suscitantla méfiance : face à l'importancedu déficit budgétaire, cetemprunt concerne les dinars encirculation n'a t-il pas pour but decombler le déficit budgétaire

-Sixièmement, et comme syn-thèse, comme condition de laconfiance avoir une véritablestratégie tenant compte tant desmutations internes que des muta-tions mondiales, en ce mondeinstable et en perpétuel change-ment. Il ne faut pas se tromper destratégie par des mesuresconjoncturelles de court terme.L'essentiel pour l'insertion de lasphère informelle au sein de lasphère réelle implique avant toutd'abord d'avoir une vision cohé-rente et transparente de la politi-que socio-économique, tout

changement dans l'arsenal juridi-que ayant un impact négatif surceux qui investissement à moyenet long terme.

4. . L'Algérie ne doit pas seberner d'illusion de ses réservesde change qu'elle peut épuiser aubout de 3/4 années en cas d'uncours inférieur à 60 dollars doitfaire plus pour diversifier sonéconomie et sortir de sa dépen-dance vis-à-vis des hydrocarbu-res. Dès lors, les mesures duministère des finances de vouloirintégrer le capital argent de lasphère informelle au sein de lasphère réelle avec le retour del'inflation ont eu un impactlimité pour ne pas dire nul. C'estque pour se prémunir contre l'in-flation, et donc la détériorationdu dinar algérien, l'Algérien neplace pas seulement ses actifsdans le foncier, l'immobilier oul'or. Dans la perspective d'unechute des revenus pétroliers,mais achètent les devises sur lemarché informel.( voir étude duprofesseur AbderrahmaneMebtoul " Essence de la sphèreinformelle au Maghreb et com-ment l'intégrer à la sphère réelle "Institut Français des RelationsInternationales - IFRI- (Paris-Bruxelles décembre 2013--60pages). Je viens de réaliser entrele 27/28 février 2017 une inter-view auprès d'un échantillon de100 personnes la majorité descommerçants fortunés : allez-vous placer votre argent enemprunt obligataire à un tauxd'intérêt zéro : la réponse a été à95% NON, les 5% préférant enmajorité se conformer à lafinance islamique qui est le par-tage équitable des profits. Celacorrobore l'étude menée parl'institut américain Gallup en2015 pour le compte de laBanque mondiale et consacrée àla place de la finance islamiquedans quatre pays de l'Afrique duNord (Algérie, Maroc, Tunisie etEgypte) et un pays du Moyen-Orient, le Yémen. Ainsi, lafinance islamique est loin debénéficier de la préférence despopulations de la région Afriquedu Nord comme on pourrait lepenser. Selon les résultats decette étude, moins de 3% desadultes dans les pays étudiésconsomment des produits et ser-vices bancaires conformes à lacharia : 3% en Algérie et enEgypte, 2% en Tunisie et 1% auMaroc et au Yémen. L'étude del'institut Gallup impute la faibleconsommation des services ban-caires islamiques aux bas taux debancarisation de la région

Afrique du Nord-Moyen-Orientqui restent parmi les plus faiblesau monde (17% en moyenne), unargument qui, d'après certainsexperts, est loin d'être convain-cant. Et pour cause. Au Maroc eten Tunisie, les taux de bancarisa-tion dépassent 60%. Cela n'a pasempêché une stagnation de l'utili-sation des services financierscompatibles avec la loi islami-que. En Algérie, les deux ban-ques islamiques El Baraka Banket Al Salam Bank détiennent 15 à17% des 13% des parts de mar-ché que se disputent les 22 ban-ques privées activant en Algérie.Toutefois il y aurait lieu d'éclair-cir le Les intervenants le cadrejuridique qui défini clairementce modèle bancaire Après l'im-pact mitigé, selon les proposd'ailleurs du gouverneur de labanque d'Algérie de l'empruntobligataire passé, le Ministèredes Finances a tenu compte de lanouvelle réalité sociologique del'Algérie ? Cependant il fautnuancer car le ministre desfinances a précisé qu' il n'existepas de banques islamiques et debanques non islamique ", soute-nant qu' " il y a des banques sou-mises à un système bancaireinternational et qui peuvent pro-poser des services avec ou sansintérêts en matière d'épargne "Cela dit, le ministre des Financespréfère parler de financement "participatif " plutôt qu'islamique", car si ces produits ne sont pasrémunérés par des intérêts, ilsseront fondés sur les rendementsdes projets qui seront financés.L'objectif est de parvenir à récu-pérer l'argent qui circule hors cir-cuit bancaire. Or, si les sixconditions mises en relief précé-demment ne sont pas remplies, jedoute du succès de cet emprunt.Le salut de l'Algérie pour éviterun retour au FMI entre2018/2019 réside en en la néces-saire retour à la confiance Etat-citoyens, la maitrise des équili-bres macro-économiques etmacro-sociaux fondés sur labonne gouvernance et le primatde l'économie de la connaissancetenant compte de la quatrièmerévolution économique mon-diale. Les réserves de changeactuelles d'environ 114 milliardsde dollars sont une une richessevirtuelle provenant des hydrocar-bures qu'il s'agira de transformeren richesses réelles. Ceux quidonnent des leçons de nationa-lisme doivent savoir qu'à l'avenirl'amélioration du pouvoir d'achatet le véritable nationalisme desAlgériens, quelque soit le niveaude responsabilité, se mesurera

par leur contribution à la valeurajoutée interne. Que l'on évitedes discours contraires à la réa-lité. Ce ne sont pas des assiettesde terrain sans âmes qui font unezone industrielle. Que le Ministrede l'industrie visite les nouvelleszones industrielles et contraire-ment à son discours euphorique,il constatera qu'elles sont enmajorité non opérationnelles enraison de la faiblesse des utilités( route au sein de ces zones etroutes reliés aux grands axes,égouts, téléphone, électricité -eau ) nécessaires à leur fonction-nement . En plus d'une visionmécanique dépassée des années1970/1980, en 2017/2018, lemontant de sorties de devisesrubrique matière premières desnombreuses unités d'assemblagede voitures risque de rejoindre lemontant passé de 4/5 milliardsde dollars /an contribuant à labaisse des réserves de change. A-t-on évalué, loin d'un saupou-drage industriel sans objectifsstratégiques la balance technolo-gique et devises, les capacités desunités de sous traitance qui pourleur rentabilité suppose des uni-tés de 100.000/150.000 unités/an,sem blable, mémé dans le plasti-que et les capacités d'absorptioninterne forcément limités du faitde la détérioration du pouvoird'achat ? Par ailleurs, les expor-tations à un coût/qualité selon lesnormes internationales serontdifficiles pour ne pas direimpossible en raison, de nouvel-les filières automobiles au niveaumondial dès 2020 qui connaîtrad'importantes mutations, de lafaiblesse des capacités et d'un fai-ble taux d'intégration. . Entretemps certains opérateurs, je neleur en veut pas car tout entrepre-neur est mu par la logique duprofit maximum à court terme, laresponsabilité en incombant àl'Etat de réguler, auront réalisésdes profits colossaux pour avoirbénéficié de subventions suppor-tés par le trésor public et qui ris-quent de fermer . .Aussi, sans undiscours de vérité, d'une réorien-tation urgente de la politiquesocio-économique actuelle,notamment industrielle tenantcompte de la quatrième révolu-tion économique mondiale et lamobilisation de la population,autour d'un large front nationaltenant compte des différentessensibilités, supposant unegrande moralité de ceux qui diri-gent la Cité, condition du réta-blissement de la confiance,aucun développement de sortiede crise n'est possible. [email protected]

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 19INTERNATIONALAUX ETATS-UNIS Merkel etTrump serencontrerontce mois L a chancelière allemande

Angela Merkel prévoitde rencontrer le présidentaméricain Donald Trump le14 mars à Washington, a-t-on appris vendredi auprèsd'une source gouvernemen-tale allemande.

"Une telle planificationest en cours", a dit cettesource.

"Nous ne démentons pascela. Plus d'informationsseront communiquées aumoment opportun", a indi-qué pour sa part le porte-parole de la chancelière,Steffen Seibert.

La chancelière allemandeet le président américain sesont parlé une fois au télé-phone depuis la prise defonction de Donald Trumpfin janvier, et l'annonce dela date de la première ren-contre entre ces deux diri-geants au style et aux idéestrès différents était atten-due.

Mme Merkel a par lepassé critiqué certaines despositions du milliardaireaméricain, qualifiant parexemple d'antimusulmanson décret destiné à limiterl'immigration vers les Etats-Unis.

Elle a aussi mis en gardecontre la tentation du pro-tectionnisme, se lançantnotamment en février àMunich, devant le vice-pré-sident Mike Pence, dans unplaidoyer contre le repli sursoi. Donald Trump a luivivement critiqué MmeMerkel pour sa décision"catastrophique" d'ouvrirson pays à des centaines demilliers de demandeursd'asile en 2015 et 2016. Il aaussi accusé l'Allemagne de"dominer" l'Union euro-péenne et souhaité que d'au-tres pays suivent l'exempledu Royaume Uni et sortentde l'UE. Par ailleurs, fin jan-vier, un des conseillers deDonald Trump, PeterNavarro, a accusé Berlin"d'exploiter" d'autres paysde l'Union européenne et lesEtats-Unis avec un euro"grossièrement sous-éva-lué", rendant ses produitsartificiellement plus compé-titifs.

N.Z.

ENQUÊTE SUR L'AFFAIRE DE SES ASSISTANTS PARLEMENTAIRES

Le Pen refuse de s'y rendreà la convocation des juges

Marine Le Pen a étéconvoquée par les juges

d'instruction en vued'une possible mise en

examen dans l'enquêtesur l'affaire de ses

assistantsparlementaires

européens, a-t-on apprisvendredi de l'un de ses

avocats, Me MarcelCeccaldi.

M ais la candidate duFront national à laprésidentielle a fait

savoir dans un courrier envoyéaux magistrats qu'elle ne répon-drait pas à cette convocationavant la fin de la campagne, a-t-il précisé. "Bien entendu, elle nes'y rendra pas", a-t-il dit en rap-pelant que Marine le Pen bénéfi-ciait de son immunité parlemen-taire de député européen, quiinterdit toute mesure coercitive.Marine Le Pen, qui réfute lessoupçons d'emplois fictifs, avaitdéjà refusé en février de répon-dre à une convocation d'un ser-vice de police, précisant qu'ellene se rendrait à aucune convoca-tion jusqu'aux législatives des 11et 18 juin. Me Marcel Ceccaldivoit dans la démarche des jugesune nouvelle preuve de "l'intru-mentalisation de la justice à desfins politiques" et annonce quesa cliente portera plainte pourviolation du secret de l'instruc-

tion. "La fuite sur la convocationdes juges a été organisée. Elle nepeut provenir que du parquet oudu magistrat instructeur", a-t-ildit. En tête dans la plupart desintentions de vote pour le pre-mier tour de la présidentielledevant Emmanuel Macron etFrançois Fillon (LesRépublicains), Marine Le Pen avu sa campagne perturbée parplusieurs révélations judiciaires.

L'information judiciaire surles assistants parlementaires duFN au Parlement européen,ouverte en décembre dernier parle parquet de Paris, a ainsi connuune forte accélération depuis lami-février. Le siège du FN à

Nanterre a fait l'objet d'une per-quisition. La chef de cabinet deMarine Le Pen, Catherine Griset,et son garde du corps, ThierryLégier, ont été placés en garde àvue le 22 février. Tous deux sontsoupçonnés d'avoir été employésfictivement à Bruxelles et d'avoiren réalité travaillé pour le FN àparis. A l'issue de sa garde à vue,Thierry Légier a été relâché sansqu'il soit présenté à des jugesd'instruction "en l'état". MaisCatherine Griset a de son côtéété mise en examen pour receld'abus de confiance. Le 25février, le Monde a révélé lamise en examen pour "abus debiens sociaux" de Frédéric

Chatillon, un proche de MarineLe Pen et dirigeant d'une sociétéprestataire du FN, dans une autreenquête, portant sur le finance-ment du parti. Sa société, le partiet son trésorier Wallerand deSaint-Just sont aussi renvoyés encorrectionnelle dans le cadred'un autre dossier, portant cettefois-ci sur le financement descampagnes du FN en 2014 et2015. La présidente du FN et sonpère Jean-Marie Le Pen sontégalement visés par une enquêtepréliminaire ouverte en janvier2016 par le parquet nationalfinancier pour déclarationinexacte de patrimoine.

Nawel Z.

SELON CAZENEUVE

Athènes a une "volonté politique"L a Grèce et ses bailleurs de fonds ont

la volonté de conclure l'examen encours des réformes engagées par

Athènes dans le cadre du plan de renfloue-ment décidé à l'été 2015, a déclaré vendredile Premier ministre français BernardCazeneuve, en déplacement à Athènes.

La Grèce et ses partenaires ont la "volontépolitique" d'aboutir, a-t-il dit à l'issue d'unerencontre avec son homologue grec AlexisTsipras, ajoutant croire à des "résultats posi-tifs" et de bons compromis politiques "dansun avenir proche".

Tsipras a dit qu'il était tout à fait "faisa-ble" de parvenir à un compromis d'ici au 20mars, date de la prochaine réunion des minis-tres des Finances de la zone euro(Eurogroupe).

Il a réaffirmé qu'Athènes voulait une

"solution globale", qui comporterait desmesures d'allègement de la dette à mettre en�uvre une fois éclusées les dernières aides.

Les discussions entre le gouvernementgrec et les experts de la Commission euro-péenne, du Mécanisme européen de stabilité(MES), du Fonds monétaire international(FMI) et de la Banque centrale européenne(BCE) piétinent depuis des mois en raison deretards pris par certaines réformes et de dés-accords entre les bailleurs de fonds eux-mêmes sur la participation du FMI au troi-sième plan de sauvetage, d'un montant de 86milliards d'euros.

L'incertitude entourant ces discussions aravivé les craintes d'une nouvelle crise finan-cière dans la zone euro, alors que les nerfsdes investisseurs sont déjà mis à l'épreuvepar les prochaines échéances électorales aux

Pays-Bas, le 15 mars prochain, en France(avril-mai) puis en Allemagne (septembre).

La Grèce n'a pas besoin d'emprunter avantle début du troisième trimestre mais si lestranches d'aide ne lui sont pas allouées entemps voulu, elle risquera de faire défaut surses remboursements en juillet, à hauteur de7,5 milliards d'euros.

Les institutions européennes estimentqu'Athènes parviendra à atteindre son objec-tif d'un excédent primaire de 3,5% du produitintérieur brut - qui exclut le service de ladette - en 2018.

Le FMI, qui n'a toujours pas décidé s'ilparticiperait au troisième plan de sauvetage,juge que la Grèce n'y parviendra pas sansmesures d'allègement de la dette et sans seserrer encore la ceinture.

Ikram A.

ÉCOSSE

Le SNP cache la vérité selon May

L a Première ministre bri-tannique Theresa May adénoncé vendredi

l'"obsession" pour l'indépen-dance de l'Écosse du parti natio-naliste écossais SNP au pouvoirà Édimbourg, dans son discoursd'ouverture du congrès du particonservateur écossais àGlasgow.

"Nous savons que le SNPn'arrêtera jamais de travestir lavérité pour dénigrer notreRoyaume-Uni et pousser sonobsession d'indépendance", a-t-elle dit dans une charge violente

contre le parti de la Premièreministre écossaise NicolaSturgeon.

"Les habitants de l'Écosseméritent un Premier ministreconcentré sur leurs priorités" et"pas un nationalisme borné", aencore déclaré Mme May, citantl'éducation, la santé, la justice etl'amélioration du niveau de vie.

Mardi, Nicola Sturgeon avaitestimé qu'un nouveau référen-dum d'indépendance serait "légi-time" voire "nécessaire" face auBrexit dont l'Écosse ne veut paset au refus de Londres d'impli-

quer le parlement régional écos-sais dans les négociations de sor-tie de l'Union européenne. 62%des Écossais avaient voté pourrester dans l'UE alors que 52%de l'ensemble du Royaume-Uniavait choisi la sortie, lors duréférendum du 23 juin 2016.

Les analystes s'attendent à ceque la dirigeante écossaisedévoile ses plans pour l'organisa-tion d'un nouveau référendum,après celui de septembre 2014qui avait échoué, lors du congrèsdu SNP les 17 et 18 mars.

Le gouvernement britannique

pourrait rejeter cette demandemais cela ne ferait qu'accentuerles tensions avec Edimbourg.

Mme Sturgeon a réponduvendredi à Mme May en dénon-çant "l'intransigeance" de sonparti conservateur, qui refuseselon elle le dialogue sur leBrexit.

Son bras droit AngusRobertson, vice-président duSNP, a fustigé "l'obsession" dugouvernement pour "un Brexitdur qui menace directement lesemplois et les moyens de subsis-tance" des Ecossais.

"Nous avons le devoir dedéfendre l'Ecosse et de proposerun projet pour protéger nos inté-rêts vitaux", a-t-il ajouté.

Face aux attentes écossaises,Mme May a réaffirmé vendredique son gouvernement allaitnégocier avec Bruxelles "dansl'intérêt de toutes les composan-tes du Royaume-Uni", soitl'Angleterre, l'Irlande du Nord, lepays de Galles et l'Écosse.

"Nous quittons l'UE commeune nation unie", a-t-elleaffirmé.

I.A.

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 5CONTRIBUTIONFONDÉ SUR LA FINANCE ISLAMIQUE, IL SERA LANCÉ PAR LE MINISTÈRE DES FINANCES ALGÉRIEN :

Quel sera l'impact du lancement d'un nouvelemprunt obligataire sans intérêt ?

Le ministre desFinances aannoncé lelancement d'unnouvel empruntobligataire d'État,prévu d'ici le moisde mai prochain,selon l'agenceAPS, emprunt quine sera pasassorti de tauxd'intérêt.

J e viens de réaliserentre le 27/28février 2017 uneinterview auprèsd'un échantillon de100 personnes la

majorité des commerçants fortu-nés : allez-vous placer votreargent en emprunt obligataire àun taux d'intérêt zéro : laréponse a été à 95% NON, étantinquiet du retour de l'inflation,certains préférant se conformerà la finance islamique qui est lepartage équitable des profits.Cela corrobore l'étude menéepar l'institut américain Gallup en2015 pour le compte de laBanque mondiale et consacrée àla place de la finance islamiquedans quatre pays de l'Afrique duNord (Algérie, Maroc, Tunisie etEgypte) où la finance islamiqueest loin de bénéficier de la préfé-rence des populations de larégion comme on pourrait lepenser. La question qui se posepour l'Algérie, est ce qu'aprèsl'impact mitigé de l'empruntobligataire passé, le ministèredes Finances a-t- il tenu comptede la nouvelle réalité sociologi-que de l'Algérie?

1.- Quels sont les fonde-ments de la finance islamique ?Apparue en 1975 à Dubaï avecla Dubai Islamic Bank, cettefinance impose le respect de plu-sieurs principes religieux fonda-mentaux dans l'Islam, selon denombreux jurisconsultes et théo-logiens, la finance islamique, enaccord avec le droit musulmanest fondée sur l'interdiction destransactions tant civiles quecommerciales faisant recours à

l'intérêt (ribâ) l'assimilant àl'usure, ou à la spéculation(maysir) insistant sur la respon-sabilité sociale de l'investisse-ment, liant étroitement la renta-bilité financière d'un investisse-ment avec les résultats du projetconcret associé, le principe soli-daire de l'obligation de partagesdes profits et des pertes. L'islaminterdit les transactions tant civi-les que commerciales faisantrecours à l'intérêt (ribâ) ou à laspéculation (maysir). Lafinance islamique est fondée surles principes de la loi islamiquequi imposent justice, équité ettransparence se distinguantainsi des pratiques financièresconventionnelles par uneconception différente de lavaleur du capital et du travailmettant en avant l'éthique et lamorale. Au point de vue des opé-rations commerciales, les pluscourantes sont la Mourabahaou vente avec bénéfices : l'em-prunteur ou la banque achète lamarchandise ou le produit aufournisseur à la suite de l'ordred'un client pour les revendre aumême client avec une marge debénéfice fixée à l'avance. L'Ijaraou commission similaire au cré-dit bail ou leasing. La banqueachète la marchandise ou autresbiens, les louant ensuite auclient qui devient propriétairede ces biens quand il a fini derembourser la somme qui seraéchelonnée dans le temps et ver-sée sur un compte épargne, leclient payant une location. LeTaajir, location ou leasing signi-fie que la banque achète leséquipements matériaux et lesmet à la disposition d'un entre-preneur contre une rémunérationfixée à l'avance. Le clientdevient propriétaire de la mar-chandise ou véhicule au termedu remboursement. Nous avonsle Bai Mouajjal ou vente repor-tée signifiant que la banqueachète des équipements/maté-riaux pour les revendre à termeau co- contractant sur la based'un contrat à moyen terme sou-vent pratiqué dans les opéra-tions d'export-import, la banqueachetant des marchandises à unimportateur pour les revendre àun exportateur. -La Moucharakaest une participation d'une ban-

que au capital d'un projet, cha-que partie recevant les bénéficesproportionnellement à sonapport. La Moudaraba est unfinancement de fiducie, qui estune contribution au fonds deroulement, la banque participantà un projet par une injection decapital. Le partage des bénéfi-ces est convenu entre les parties,et les pertes sont supportées parle fournisseur des fonds, sauf s'ily a faute, négligence ou viola-tion des conditions acceptées parla banque. le Takaful ou assu-rance Halal est basée sur la coo-pération mutuelle, la responsabi-lité, l'assurance, la protection etl'assistance entre des partici-pants. Et enfin le Sukuk qui cor-respond au placement islamiquedans des obligations donnant àl'acheteur l'accès à une part del'actif et ainsi des profits qu'ilrecevra au lieu des intérêts.

2.- La finance islamique sechiffre à 700 milliards de dollarssur le marché mondial en 2008,1300 milliards en 2011 et unactif total dépassant 2 000 mil-liards de dollars, selon le rap-port annuel de l'Islamic FinanceNews. Plus de 40 millions depersonnes dans le monde sontactuellement clientes d'une ban-que islamique. Ce secteurdevrait se situer entre 3000 à4000 milliards de dollars en2020, selon des experts. Il fau-drait relativiser ce montant de lafinance islamique par quelquesdonnées internationales. Ainsi leproduit intérieur mondial en2015 est estimé à 73 434 mil-liards de dollars américains.Selon les résultats de l'enquêtetriennale BRI 2016 (TriennialCentral Bank Survey), levolume mondial des opérationsde change atteignait, en avril2016, 5 000 milliards de dollarsen moyenne par jour soit pourune année plus de 1500.000milliards de dollars. Selon lesdonnées de l'OMC, la valeur endollars courants des exportationsmondiales de marchandises binequ'ayant diminué de 14% en2015, représente 16 000 mil-liards de dollars. Que représentele montant par rapport à la Chinequi en 2016, les réserves dechanges ,malgré un recul de 320

milliards de dollars dispose de3.011 milliards de dollars, lesplus importantes réserves dechange du monde. Enfin il fautse méfier d'un indicateur moné-taire global car selon le GlobalWealth Report du Credit SuisseResearch Institute, les troisquarts de la population adultemondiale occupent l'écheloninférieur de la pyramide desrichesses. Les 3,5 milliardsd'adultes dont la fortune est infé-rieure à 10 000 dollars représen-tent 2,4% de la richesse mon-diale. En revanche, les 33 mil-lions de millionnaires représen-tent moins de 1% de la popula-tion adulte, mais possèdent 46%de la fortune des ménages. Où sesituent ces avoirs de la financeislamique ? L'Iran détient envi-ron 40% des avoirs des banquesislamiques, l'Arabie saoudite12% et la Malaisie 10%.Globalement, les banques isla-miques sont situées à 60% dansle Golfe persique, à 20% en Asiedu Sud et à 20% dans le reste dumonde. Les banques islamiquesont su éviter les pires consé-quences de la crise financière de2008 parce qu'elles n'étaient pasexposées aux " subprimes " etaux créances toxiques et qu'ellesont maintenu un lien fort avecl'économie réelle". La force dela finance islamique provient dufait qu' "elle ne traite pas les pro-duits dérivés et ne s'adonne pas àla spéculation", "Avec de gran-des réserves de fonds propres etde liquidités, les banques islami-ques sont mieux outillées pourrésister aux chocs du marché",estime de son côté le FMI. Maisle secteur a toutefois lourde-ment souffert de l'effondrementde l'immobilier et d'autres sec-teurs économiques dans le Golfependant la deuxième phase de lacrise. Entre 2017/2020, le sec-teur de la finance islamiquedevrait faire face à trois défismajeurs : la baisse des prix dupétrole, les changements rapidesde la régulation financière mon-diale et la fragmentation du mar-ché. Ainsi, le marché mondialdes sukuk a baissé en 2015 enraison de l'interruption des émis-sions de la banque Negara (ban-que centrale malaisienne) quiavait émis 50 milliards de sukuk

en 2014 et représentait près de50 % du marché. En 2016, lesémissions de sukuk devraient sesituer dans une fourchette com-prise entre 50 à 55 milliards dedollars, toujours selon l'agencede notation Standard and Poor's,alors qu'elles représentaient 63,5milliards en 2015 et 116,4 mil-liards en 2014. En 2015, dansles six pays du Conseil de coo-pération du Golfe (ArabieSaoudite, Bahreïn, Emirats ara-bes unis, Koweït, Oman etQatar), les émissions d'obliga-tions conventionnelles fondéessur l'intérêt ont augmenté de 140% à 58 milliards de dollars, alorsque les sukuk reculaient de 22 %à 18 milliards de dollars.

3.-Ce qui m'amène à rappelerles six conditions pour touteréussite d'un emprunt obliga-taire national avec ou sans inté-rêt devant méditer les échecspassés comme les mesures tantde l'obligation de paiement parchèques que de l'invitation naïvede déposer l'argent de la sphèreinformelle au niveau des ban-ques algériennes, qui ont ignoréle fonctionnement de la sociétéalgérienne.

-Premièrement, éviter l'illu-sion de croire que la réussite decet emprunt sera l'�uvre d'entre-preneurs privés localisées dansla sphère réelle qui dans leurmajorité sont endettées vis-à-visdes banques. devant concerneruniquement les entrepreneursprivés qui n'ont pas de découvertvis à vis des banques, certainspouvant jouer sur la distorsiontaux d'intérêt banques/taux del'emprunt se livrant à des actesspéculatifs.. Les plus grossesfortunes en Algérie ne sont pasforcément dans la sphère réellemais au niveau de la sphèreinformelle notamment mar-chande avec une intermédiationinformelle à des taux d'usure. Iciexiste des données contradictoi-res, le Premier ministre annon-çant pour 2014, 37 milliards dedollars et le nouveau ministredes Finances dans plusieursdéclarations publiques avant sanomination entre 40/50 milliardsde dollars. Selon DeborahHarold, enseignante américainede sciences politiques à l'univer-sité de Philadelphie et spécia-liste de l'Algérie, se basant surdes données de la banqued'Algérie, l'économie informellebrasserait 40/50 % de la massemonétaire en circulation soit62,5 milliards de dollars soitplus de deux à trois fois le chif-fre d'affaires de toutes les gran-des entreprises du FCE réunies.Ces données sont corroboréespar un document du Ministèredu commerce algérien de 2012pour qui existeraient 12.000sociétés écrans avec une transac-tion qui a voisiné en 2012 51milliards d'euros soit 66 mil-liards de dollars au cours del'époque.

-Deuxièmement, rétablir laconfiance supposant un Etat deDroit et une bonne gouvernance.On n'impose pas par lacontrainte des mesures, mais derétablir la confiance sanslaquelle aucun développementn'est possible.

Dr AbderrahmaneMEBTOUL, Professeur des

Universités Expertinternational en management

stratégique

AFRIQUE20 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

RWANDAL'épouserwando-

britanniqued'un opposantdétenue par la

policeL' épouse rwando-britannique

d'un membre de l'oppositionrwandaise en exil, portée disparuedepuis deux semaines au Rwanda,est aux mains de la police rwan-daise qui l'accuse de "crimes gra-ves", ont annoncé vendredi lapolice et son mari. Les autoritésrwandaises "ont reconnu détenirViolette et semblent l'accuser detravailler avec des criminels", adéclaré Faustin Rukundo, époux deViolette Uwamahoro, assurant tenircette information des autorités bri-tanniques.

Le porte-parole de la policerwandaise, Theos Badege, a ren-voyé à ses déclarations au journalpro-gouvernemental en ligne KTPress. Il y indique que MmeUwamahoro a été arrêtée à la suited'informations faisant état de sonimplication "dans des activités cri-minelles constituant des crimesgraves, y compris des tentatives derecruter des personnes dans unréseau criminel". Selon M.Rukundo, qui dément toutes lesaccusations portées à l'encontre deson épouse, les autorités rwandai-ses avaient précédemment démentila détenir. Violette Uwamahoro, quipossède la double nationalité rwan-daise et britannique et vit depuis2004 en Royaume Uni, n'avait plusdonné signe de vie depuis le 14février, alors qu'elle se trouvait auRwanda pour assister aux obsèquesde son père. Son époux est un cadredu Congrès national Rwandais(RNC), parti d'opposition en exilformé par d'anciens proches du pré-sident rwandais Paul Kagame etque Kigali qualifie de "terroriste".

Resté au Royaume Uni, M.Rukundo, avait dénoncé dans lapresse britannique l'"enlèvement"de son épouse par les services derenseignement rwandais, et l'avaitlié à ses propres activités politi-ques. Il assure que sa femme n'estpas engagée politiquement. TheosBadege a démenti les accusationsd'enlèvement et assuré que leRoyaume Uni "était informé par lebiais des canaux officiels" de ladétention par la police de MmeUwamahoro, sans préciser la datede son arrestation. Un porte-paroledu ministère britannique desAffaires étrangères a indiqué àl'AFP que Londres fournissait "uneassistance à une Britannique et à safamille à la suite de son arrestationau Rwanda" et était en contact avecles autorités rwandaises. Dans uncommuniqué publié vendredi,Human Rights Watch (HRW) aappelé les autorités à "promptementprésenter Violette Uwamahorodevant un juge et l'inculper d'uneinfraction crédible, ou la libérer" etdénoncé "une tendance de déten-tions au secret au Rwanda ces der-nières années, concernant souventdes personnes soupçonnées de liensavec des opposants au gouverne-ment". Pour que la présidentielled'août 2017 soit crédible, "lescitoyens rwandais devront pouvoirêtre en mesure de participer au pro-cessus électoral sans craindre queleurs proches disparaissent ousoient détenus au secret s'ils osentparler", a estimé Ida Sawyer, direc-trice pour l'Afrique centrale de l'or-ganisation de défense des droits del'Homme.

RDC

Reddition d'un député gourou aprèsdes accrochages à Kinshasa

La police congolaise aannoncé avant-hier la

reddition aprèsplusieurs heures

d'accrochages àKinshasa d'un député,

gourou d'une sectepolitico-religieuse ayant

appelé à l'insurrectionen République

démocratique duCongo (RDC) contre le

président Joseph Kabila.

"N e Muanda Nsemiet son épouseviennent de se

rendre à la police", a déclaré lecolonel Rombaut-PierrotMwanamputu, porte-parole dela police congolaise.

Dans l'après-midi, de nou-veaux accrochages avaient eulieu autour du domicile dudéputé Ne Muanda Nsemi,chefde la secte Bundu DiaKongo(BDK). Plusieurs dizai-nes de policiers antiémeutes,armés de fusils d'assaut, encer-claient sa résidence, mais sespartisans affirmaient qu'il ne setrouvait pas à l'intérieur."Honorable Ne Muanda Nsemi,laissez sortir les femmes et lesenfants", criait un policier àl'aide d'un porte-voix. Prèsd'une dizaine d'hommes allaientet venaient au deuxième étagede cette résidence inachevée,lançant des pierres sur les poli-ciers. Selon plusieurs témoinsde ce quartier du nord-est deKinshasa, la police avait aupa-ravant ouvert le feu plusieursfois sur le bâtiment. Depuisdeux semaines, la police tentaitde déloger les occupants retran-chés dans cette résidence, poury mener une "perquisition"."L'opération est en cours (...) ily a de la résistance mais nouscomptons finir le travail et libé-rer toutes les personnes au plustard demain (samedi) matin.Cette histoire a trop traîné",avait déclaré le colonelMwanamputu. L'officier arefusé de donner immédiate-ment le bilan global de l'opéra-tion. Originaire du Kongo-cen-tral (ouest de la RDC) et députéde Kinshasa, Ne Muanda Nsemia appelé récemment sur internetà l'insurrection contre le pouvoirde M. Kabila, à qui il dénie la

nationalité congolaise. BunduDia Kongo ("Royaume duCongo" en kikongo) prône larestauration du royaume Kongo,qui a connu son apogée au XVIesiècle et dont l'autorité s'éten-dait sur l'actuel Kongo-centralet des territoires aujourd'hui enAngola, au Congo-Brazzavilleet au Gabon. En 2008, la secteavait été visée par une violenteopération militaire, après avoirmené une série d'attaques contredes agents de l'État et avoirappelé la population locale àchasser de la province les "non-originaires". Jamais arrêté, NeMuanda Nsemi avait amorcé unrapprochement avec M. Kabilaà partir de fin 2015. Il a fait bru-talement volte-face dans un cli-mat de tensions politiques liéesau maintien au pouvoir du chefde l'État au-delà du terme de sonmandat, échu le 20 décembre.Depuis janvier, ses adeptes ontété à l'origine de plusieurs atta-ques meurtrières dans le Kongo-central.

DES REVENUS MINIERSDE L'ETAT VERSÉS À UN

PROCHE DE KABILAL'ONG britannique Global

Witness a accusé vendredi legéant minier suisse Glencored'avoir versé plus de 75 millionsde dollars à un homme d'affairesisraélien proche du présidentcongolais Joseph Kabila, audétriment de la principalesociété publique minière deRDC. Dans une enquête, GlobalWitness "a découvert que de

2013 à 2016, Katanga Mining,société cotée à la bourse deToronto et détenue majoritaire-ment par Glencore, a adressédes +pas de porte+ et d'autrespaiements d'un total de plus de75 millions de dollars US à lasociété Africa Horizons, déte-nue par Dan Gertler et enregis-trée dans les îles Caïmans", écritl'ONG dans un rapport. "Envertu du contrat initial, ces paie-ments auraient dû être effectuésà la Gécamines (Générale descarrières et des mines, ndlr)",écrit Global Witness. Cetteaccusation s'est ajoutée auxrévélations de l'ONG de novem-bre sur des versements desroyalties de la Gécamines aumilliardaire israélien DanGertler, homme d'affaires pro-che de M. Kabila. Glencore ajustifié ces versements en décla-rant dans un communiqué que"les paiements de pas de portepour 2013, 2014, 2015 et 2016 àAfrica Horizons InvestmentLimited ont été effectuésconformément à l'instruction depaiement de Gécamines" et "desaccords tripartites de royaltiesentre KCC (Kamoto CopperCompagny), Gécamines etAHIL". "Il est scandaleux queGlencore ait effectué des paie-ments à un ami du présidentcongolais accusé de pots-de-vinet de corruption et qu'elle n'aitpas informé ses actionnaires oule public de ces transactions",s'insurge l'ONG britannique.Fleurette Group, holding deDan Gertler, propriétaire de

Africa Horizons, a dénoncévendredi dans un communiquéles "fausses allégations" deGlobal Witness, qu'elle accusede "ne pas comprendre ou igno-rer les fondements économi-ques" de l'accord avecGécamines. Cette société assureavoir payé au total plus de troismilliards de dollars en importsen RDC et que les paiements àAfrica Horizons ordonnés parGécamines l'ont été dans lecadre du remboursement d'unprêt de 196 millions de dollarsde Fleurette à la compagniepublique congolaise. Fleurettesouligne par ailleurs avoir enre-gistré, au moment du rachat(pour 905 millions d'euros) enfévrier par Glencore de ses partsdans deux mines en RDC (dontcelle de Katanga mining), "uneperte de 190 millions de dollars,en plus de la perte de l'accord deroyalties". Global Witness asouvent accusé le magnat israé-lien Dan Gertler d'avoir acquisdans des conditions opaques desconcessions minières en RDC,l'un des pays les moins dévelop-pés de la planète en dépit de sesimmenses ressources naturelles.

A la crise économique etsociale en RDC s'ajoute la crisepolitique aggravée par le main-tien au pouvoir de M. Kabila, àqui la Constitution interdit de sereprésenter et dont le mandat aéchu le 20 décembre. Un accordpassé entre pouvoir et l'opposi-tion pour cogérer le pays avantdes élections prévues d'ici la finde l'année est au point mort.

KÉNYA

Le Président promet de renforcerla réponse à la sécheresse

L e président kényan Uhuru Kenyattaa promis vendredi de renforcer lesmesures de réduction de la séche-

resse afin de garantir une assistance opti-male à tous les individus touchés.

M. Kenyatta a ajouté que l'aide en nour-riture et en eau, la commercialisation dubétail et les programmes de transfert deliquidités sont constamment renforcés poursoutenir les Kényans et les aider à venir àbout des conditions actuelles difficiles.

"Je saisis cette opportunité pour assureraux Kényans que le gouvernement fait toutce qu'il peut pour faire en sorte que les per-sonnes dans le besoin reçoivent l'assistance

nécessaire", a-t-il déclaré à Nairobi lorsd'une remise de dons de la part des EmiratsArabes Unis (EAU) pour soutenir les mesu-res de réduction de la sécheresse.

La sécurité alimentaire devrait se dété-riorer dans de nombreuses régions duKenya, l'agence météorologique du paysayant prédit en février de faibles pluies dansla période allant de mars à mai. Le pays del'Afrique de l'Est a déclaré l'état de catastro-phe nationale en février, invitant la commu-nauté internationale à aider à lutter contrecette situation.

Le président a remercié les partenairesétrangers et locaux qui ont répondu à l'appel

à l'aide lancé par le gouvernement. Le gou-vernement a déjà doublé les aides pour cou-vrir 3 millions de personnes, a-t-il faitsavoir.

M. Kenyatta a souligné que son gouver-nement a également augmenté l'approvi-sionnement en eau par camion citerne dansles 23 régions arides et semi-arides les plustouchées du pays.

Le président a récemment demandé quetous les efforts d'aide soient regroupés ausein du ministère de la Décentralisation afind'assurer la synergie dans la distributiond'aide aux Kényans dans le besoin.

LE MAGHREB du 5 Mars 2017 - 21SPORTSLIGUE 1 MOBILIS

L'ES Sétif confirme,la JS Kabylie sombre

L'ES Sétif, largevainqueur du RC

Relizane (3-1) a creusél'écart à cinq points

sur son dauphin l'USMBel-Abbès, vendredi en

ouverture de la 22ejournée du

championnat de Ligue1 Mobilis, marquée

également par lalarge victoire du MO

Béjaïa contre la JSKabylie (3-0) dans lederby de la Kabylie.

L' Aigle noir, pour-tant sur une trèsbonne lancée

depuis le retour du coachKheïredine Madoui, a com-mencé par se donner une bellefrayeur, en concédant l'ouver-ture du score devant Zidane(10'), avant de se ressaisir en2e mi-temps et de l'emporterfinalement (3-1), grâcenotamment à Khouthir-Ziti(49'), Tembeng (61') et Aït-Ouamar (64'). Un succès quipermet à l'ESS de rester entête du classement, avec 41

points, en attendant de connaî-tre les résultats de ses concur-rents directs pour le leader-ship, notamment, l'USM Bel-Abbès, qui se déplace samedichez la JS Saoura, et surtout leMC Alger et l'USM Alger, quis'affrontent également samedidans le grand derby algérois.

La JS Kabylie, mal inspi-rée depuis l'entame de la sai-son, tant à domicile qu'à l'ex-térieur, a pris une véritabledéculottée chez la lanternerouge, le MO Béjaïa, ayantremporté ce derby kabyle (3-0), grâce notamment àBelkacemi (56') et

Benmellouka (67'), aumoment où le 3e but a été ins-crit contre son camp par ledéfenseur KoussaïlaBerchiche (87'). Une victoirede prestige pour la Soummam,mais surtout d'espoir pour lesCrabes, qui se relancent deplus belle dans la course aumaintien, car ne comptantplus que cinq longueurs deretard sur le premier club nonrelégable, le CS Constantine,tout en ayant deux matchs enretard. A la JSK, en revanche,plus rien ne va. Le club resteavant dernier du classement,avec 18 points. Les Canaris

comptent trois matchs enretard, certes, mais leur inca-pacité à engranger des points,même à Tizi-Ouzou, n'estguère rassurant. Un passage àvide que semble traversermême le MC Oran, ayantéchappé de justesse à ladéfaite à domicile face au CABatna. Le match s'est soldépar un nul vierge, mais lafaute au défenseur batnéenRéda Babouche, ayant raté unpenalty à la 50e minute et quiaurait pu offrir au club desAurès une précieuse victoireen déplacement. Le CAB secontente ainsi de la 11e place,avec 22 points, au moment oùle club d'El Hamri rétrogradeà la 5e place, avec 31 unités.Les autres matchs de cette 22ejournée sont prévus samedi,avec à l'affiche un duel ausommet entre l'USM Alger etle MC Alger qui s'affrontent àpartir de 17h45 au stade du 5-Juillet. Le DRB Tadjenanetrecevra l'USM Harrach et leCR Belouizdad sera en dépla-cement chez les Sanafir du CSConstantine. Le NA HusseinDey accueillera l'OlympiqueMédéa, et la JS Saoura l'USMBel-Abbès.

SELON GULF BUSINESS Ryad Mahrez, 32e

homme le pluspuissant du monde

arabe en 2016L' international algérien de Leicester

City Ryad Mahrez est le 32ehomme le plus puissant du monde arabeen 2016, selon le classement publié par lemagazine Gulf Business. Meilleur joueurde la Premier League anglaise en 2016,le footballeur algérien avait largementcontribué à la consécration historique desFoxes en championnat. Une saison richeponctuée par le titre du meilleur joueurafricain de l'année décerné par laConfédération africaine de football(CAF). Le classement annuel établi parle magazine Gulf Business prend enconsidération le capital financier, le capi-tal humain, le plan d'expansion ainsi quela gloire personnelle. C'est le princesaoudien Al-Walid ben Talal benAbdelaziz Al Saoud, n°1 de la KingdomHolding Company, qui arrive en tête dece classement. A noter la présence dansle Top 20 du président du Paris saintGermain, Nasser al-Khelaïfi qui est le17e homme le plus puissant du mondearabe. Patron du PSG depuis 2011, leQatar exerce aussi les fonctions depatron du groupe beIN Media, qui arécemment racheté les studios Miramax,ainsi que de président de la Fédérationqatarienne de tennis. Toutes ces activitéslui permettent d'être la troisième person-nalité la plus influente de son pays, der-rière deux compatriotes évoluant dans lesdomaines du pétrole et des compagniesaériennes.

LIGUE 1

Lyon arrache le nul et laisse Bordeaux à distance (1-1) B ordeaux et Lyon se sont quittés sur

un match nul (1-1) en ouverture dela 28e journée de L1 vendredi soir.

Les Girondins ont longtemps mené auscore après l'ouverture du score de Vada,mais Mammana a permis aux Lyonnaisd'égaliser à dix minutes de la fin. Au clas-sement, c'est le statu quo entre les deuxéquipes, toujours séparées par quatrepoints, aux 4e et 5e places.

Entre deux des équipes les plus enforme de cette année 2017, le choc espéré,vendredi en ouverture de la 28e journée,n'a pas livré une orgie de buts. Mais, aumoins, l'intensité et le rythme étaient euxau rendez-vous. Bordeaux a eu beauouvrir le score en début de match parVada (16e), l'égalisation de Mammanadans le dernier quart d'heure (79e) estméritée pour des Lyonnais qui ont tenu leballon quasiment tout le match. L'entréeen jeu de Mathieu Valbuena a été décisive

pour l'OL.

UN BUT HORS-JEU, UN PENALTYOUBLIÉ

Entre deux équipes en très grandeforme depuis le début de l'année, l'entamea été très intéressante. A la 8e minute,Kamano s'est mis en évidence d'unefrappe lointaine avant que Lacazette nemanque l'ouverture du score dans unangle, il est vrai, très fermé. L'attaquantlyonnais n'a trouvé que le petit filet exté-rieur de Carrasso (10e). Son face à face,Valentin Vada ne s'est lui pas fait prierpour le gagner d'une frappe maligne dugauche entre les jambes de Lopes (16e).Le milieu des Girondins avait été parfaite-ment lancé en profondeur par Kamanodans le dos de la défense. Parfaitementoui, mais en position de hors-jeu aussi...

Lyon a réagi en monopolisant le ballondans un match très engagé (cinq cartons

jaunes avant la pause, neuf au total) maissans pouvoir se créer de véritables occa-sions, si ce n'est cette frappe du gauche deMemphis Depay dans la surface, déviéeen corner par Carrasso (28e). La fin de lapremière période a été marquée par unpenalty refusé à Malcom, pourtant vic-time d'un tacle à retardement de Diakhabyen pleine surface alors que le Brésilienavait réussi son crochet (39e). Il a finale-ment écopé d'un carton pour simulation.

LOPES ÉVITE LE BREAK,VALBUENA DISTRIBUE LE

CAVIARLa pluie tombant fort sur Bordeaux, le

déchet technique s'est fait plus présent auretour des vestiaires. Il a même falluattendre l'heure de jeu pour voir un peud'action avec l'entrée en jeu de MathieuValbuena et un sauvetage de Diakhabydevant son gardien sur une frappe de

Kamano dans la surface (60e). Lyon, tou-jours aussi à l'aise, a continué à tenir leballon mais c'est Laborde qui a obligéLopes à une belle parade (67e) sur unefrappe dans un angle fermé. Le portierlyonnais a permis aux siens d'y croire etune bonne dizaine de minutes plus tard, ila vu son travail récompensé. Au secondpoteau, Emmanuel Mammana a parfaite-ment senti le coup sur un coup franc par-faitement distillé par Valbuena et égaliséde la tête (79e). Lyon y a cru jusqu'au boutsans pouvoir aller chercher la victoire faceà un Bordeaux regroupé.

L'essentiel est cependant sauf : les qua-tre points d'écart entre les deux équipes aucoup d'envoi sont maintenus. L'OLregarde désormais vers la Ligue Europa etla Roma jeudi. Bordeaux poursuit de soncôté sa belle série en 2017 et n'a toujourspas perdu contre une autre équipe que lePSG.

BOXE

Djamel Dahou revient en force et met KO le Mexicain Acosta

L e boxeur professionnelalgérien Djamel Dahoua effectué un retour

époustouflant à la compétitionaprès deux ans et demi d'ab-sence pour blessure en rempor-tant son combat contre leMexicain Alexis Acosta,dimanche matin à Mexico.Dahou a mis KO son adver-saire au troisième round, dansle combat de la ''revanche",comme l'ont surnommée lesMexicains après la victoire del'Algérien face à leur compa-triote Daniel Valenzuela, battupar KO au premier round, endécembre 2014 à Bordj BouArréridj. Lequel combat avaitpermis à Dahou de s'adjuger letitre de champion du mondeprofessionnel espoirs de la

catégories des welters. La vic-toire de Mexico est la dou-zième avant la limite de l'en-

fant de Tiaret âgé de 24 ans, quiaura gagné les quatorze com-bats professionnels qu'il a dis-

putés. Dahou a néanmoinsperdu tous ses titres pour êtreresté inactif pendant plus de

deux années à cause d'uneméchante blessure contractéeaux Etats Unis.

COUPE NATIONALE MILITAIRE DE BOXE À GUELMALa 5ème RM remporte le trophée

L' équipe de la cinquième Région militairechahid "Zighoud Youcef" a remporté

vendredi la Coupe nationale militaire de boxede la saison sportive 2016-2017, organisée àl'école des sous-officiers de l'intendance"Sadik Bourideh" de Guelma. Les pugilistes dela 5ème RM ont décroché la première placeavec cinq médailles en or, une médaille enargent et une en bronze. La deuxième place aété décrochée par la 1ère RM qui a récoltédeux médailles d'or, trois en argent et deux enbronze. La 4ème RM et le commandement dela garde républicaine partagent la troisièmeplace avec une médaille en or et trois enbronze. Cette compétition entamée le 27

février dernier organisée par le service régionaldes sports militaires de la 5ème RM avec laparticipation des arbitres de la Fédération algé-rienne de boxe a été marquée par une organisa-tion "excellente" et un "haut niveau compéti-tif", selon les techniciens présents à ces joutes.Au cours de la cérémonie de clôture de cettecoupe, le sélectionneur national de l'équipenationale militaire de boxe militaire, BrahimBéjaoui a déclaré à l'APS que cette compéti-tion, où le challenge était "rude" a permis dedécouvrir de nouveaux boxeurs qui vont ren-forcer l'équipe nationale militaire qui s'est fixéepour objectif, le podium de la prochaine couped'Afrique. De son côté, l'entraîneur de l'équipe

de boxe de la 5ème RM, Kenzi Abdelhadi aestimé que le niveau des combats disputés était"très élevé", signalant que parmi les boxeursqui ont pris part à cette compétition, plusieursd'entre eux, ont participé également aux com-pétitions militaires, mondiales, africaines etarabes. La coupe nationale militaire de boxe avu la participation de 92 pugilistes dans dixcatégories de poids allant des moins de 49 kgaux plus de 91 kg issus de seize équipes repré-sentants entre autres, les six régions militaires,les commandements de forces aériennes etmaritimes, la gendarmerie nationale, la garderépublicaine et les forces de la défenseaérienne territoriales.

NATION4 - LE MAGHREB du 5 Mars 2017

COMPLEXE SIDÉRURGIQUE D�EL HADJAR

Le redémarrage du haut fourneau n°2,relancera la production

Arrêté depuisseptembre 2015pour entretien etmodernisation, lecomplexesidérurgiqueSider El Hadjar(Annaba)s'apprête àredémarrer lehaut fourneaun°2 et à yrelancer laproduction decette installationstratégique, a-t-on appris de lacellule decommunicationdu complexe.

L ancé dans le cadre duplan d'investissementengagé par les pouvoirs

publics au profit de cette impor-tante base industrielle, le projetde modernisation et de réhabili-tation du haut fourneau afficheun taux d'avancement des tra-vaux de 99 %, a indiqué la mêmesource. Le plan d'investissement

a été lancé suite au recul desniveaux de production annuelle à300.000 tonnes d'acier liquide ducomplexe ayant conduit à la rési-liation de l'accord de partenariatavec le groupe ArcelorMittal(plus grand producteur d'acier aumonde avec 96,1 millions detonnes produites en 2013) et lareprise par l'Etat de la totalité ducapital du complexe, désormaisfiliale du groupe public Imetal,a-t-elle rappelé.Dans cette première phase, l'opé-ration de réhabilitation aconcerné l'unité de préparationde matières premières et agglo-

méré, le haut fourneau n°2,l'aciérie à oxygène n°1, la cen-trale à oxygène, les installationsénergétiques et le réseau delogistique pour une enveloppefinancière de 430 millions dedollars, note encore la mêmesource. L'objectif de cette phaseest, ajoute-t-on, de porter lacapacité de production du com-plexe à 1,2 million de tonnesvers 2017-2018. Mobilisant untotal de 720 millions de dollars,le plan d'investissement prévoit,dans sa seconde phase, d'autresopérations de modernisationappelées à élever la production

vers 2020 à 2,2 millions tonnesd'acier liquide, selon la mêmesource qui indique que ce mêmeplan prévoit un programme deformation et de recyclage de 553travailleurs du complexe.Le complexe Sider El Hadjar quis'étend sur 830 hectares, emploieactuellement 4.100 travailleurs.Ses premières installations etunités remontent à 1969.Il est à mentionner que l'idée decréation d'un grand pôle indus-triel de sidérurgie à Annaba étaitprévue dans le plan deConstantine de 1958, où laSociété Bônoise de Sidérurgie

(SBS) a été créée avec pour mis-sion de réaliser un haut-fourneauainsi que ses annexes, mais n'apas été réalisé. La Société natio-nale de sidérurgie (SNS) a étécréée le 3 septembre 1964, char-gée de la construction duComplexe sidérurgique d'ElHadjar qui a été inauguré le 19juin 1969. Courant 1983, larestructuration de l'industriealgérienne donne naissance àl'entreprise nationale Sider quidevient Groupe Sider en 1995,pour passer de l'entreprise admi-nistrée à l'Entreprise publiqueéconomique (EPE/SPA) avec unplan de redressement en 1999,donnant naissance à 25 entrepri-ses industrielles autonomes(filiales). En janvier 2001, un partenariatentre LNM (Inde) et Sider(Algérie) a donné naissance àIspat Annaba. Le complexe d'ElHadjar avait été cédé à Mittal en2001, qui détenait 70% et 30%par l'Etat algérien à travers Sider.Par la suite, courant 2013, poursauver l'unique complexe sidé-rurgique du pays employant5000 personnes d'une cessationd'activité, il a été décidé par legouvernement de reprendre lecontrôle, le groupe public Sideraugmentant sa participation dansAMA de 30% à 51% avec unplan d'investissement de 763millions de dollars (565 millionsd'euros) destiné au complexesidérurgique de Annaba et auxmines de l'Ouenza et deBoukhadra.

Khadidja M.

L' Algérie est une républiquemultipartite où le président estélu au suffrage populaire, c'est

ce qu'a indiqué le département d'Etat amé-ricain dans son rapport, tout en précisantque la révision de la Constitution opéréeen 2016 a limité à deux le nombre demandats présidentielsLe département d'Etat américain a louévendredi les réformes politiques menéesen Algérie, mettant en exergue la révisionde la Constitution et la création de lahaute instance de surveillance des élec-tions.Dans son rapport annuel 2016 sur l'exer-cice des droits de l'Homme dans lemonde, publié vendredi à Washington, ledépartement d'Etat souligne à ce titre lacréation de la haute instance de surveil-lance des élections, prévue par laConstitution, pour veiller à la transpa-

rence et à la probité des élections.Evoquant les élections présidentielles de2014, le département d'Etat constatequ'elles se sont déroulées dans la transpa-rence, citant en cela les constats établispar les différentes missions d'observationdes Nations unies, de la Ligue arabe, del'Union africaine et de l'Organisation de lacoopération islamique.En matière de libertés et de respect de l'in-tégrité des personnes, le rapport note l'ab-sence en 2016 d'homicides arbitraires etillégaux et de disparitions forcées.En 2016 "aucune disparition motivéepolitiquement n'a été signalée", souligneencore le département d'Etat.Le rapport atteste, par ailleurs, que lesconditions d'incarcération en Algérierépondent parfaitement aux normes inter-nationales en vigueur. En outre, le gou-vernement a consacré des centres spécifi-

ques pour les jeunes prisonniers de moinsde 27 ans, modernisé son système de clas-sification des détenus et a autorisé leComité international de la Croix-Rougeet les observateurs locaux des droits del'Homme à visiter régulièrement des éta-blissements pénitenciers et des centres dedétention, précise-t-il.En septembre 2016, le Comité internatio-nal de la croix rouge a visité 32 centres dedétention représentant un tiers de la popu-lation carcérale et il a également rencon-tré des détenus arrêtés dans des affairesliées à la sécurité.Le rapport relève que les autorités ontappliqué correctement les procéduresrelatives aux mandats et aux assignationsà comparaître, notant que la police enAlgérie ne peut convoquer un suspect àcomparaître qu'avec un mandat délivrépar le procureur de la République et demême ne peut procéder à une arrestationque si elle est témoin de l'infraction.Le document a mis en exergue la révisiondu code pénal en 2015 qui a fixé lesconditions de prolongation de la détentionprovisoire. Citant des représentants de laCommission nationale consultative depromotion et de protection des droits del'homme, le département d'Etat constateque les modifications apportées au codepénal ont permis de réduire le recours à ladétention provisoire.

LA LIBERTÉ DE LA PRESSECONSACRÉE DANS LA

CONSTITUTIONLe rapport note, par ailleurs, que la libertéde la presse est consacrée dans la

Constitution et permet aux medias des'exprimer librement et même de critiquerles politiques du gouvernement.Les organisations de la société civile, l'op-position et les différents partis politiquesaccèdent aux médias et les utilisent pourexprimer leurs points de vue. Les inter-nautes exercent leurs droits à la libertéd'expression en ligne, y compris par lebiais de forums, des réseaux sociaux etde courriers électroniques.Dans le domaine de la lutte contre lacorruption, le document indique que legouvernement a soumis aux tribunauxde grandes affaires de corruption, dontles procès ont entraîné des dizaines decondamnations à l'encontre de nom-breux fonctionnaires d'entreprisespubliques accusés de malversations.Se référant aux chiffres communiquésen octobre dernier par le ministère de laJustice, le département d'Etat précise queprès de 987 fonctionnaires du secteurpublic ont été accusés dans des affairesliées à la corruption.Le rapport revient également sur lesefforts déployés par le gouvernement enmatière de respect des normes de tra-vail, de protection de l'enfance, de lalutte contre le trafic des personnes et dela prise en charge des personnes attein-tes du sida.Le document souligne également lesactions de l'Algérie envers les réfugiés.Le gouvernement assure la protectionaux réfugiés sahraouis ainsi qu'à d'autresréfugiés menacés à leur retour au paysd'origine, note le rapport.

Mourad N.

DROITS DE L'HOMME DANS LE MONDE

L'Algérie sur la bonne voie

L es opérations de reloge-ment dans le nouveaupôle urbain de Belgaïd

à Oran-Est ont changé la vie demilliers de familles oranaisesqui, pendant des décennies,habitaient des logements décla-rés précaires et des quartiersdéfavorisés, à la merci desintempéries, des effondrementset de l'insalubrité.De l'aveu même des famillesrelogées, leur vie, marquée jus-que-là par la précarité et l'incer-titude, a pris un tournant décisifleur permettant aujourd'hui defaire de nouveaux projets et demieux appréhender l'avenir."Mon relogement à Belgaïd acomplètement changé ma vie etcelle de ma famille. Mêmenotre façon de penser a changé.Aujourd'hui, de nouvelles pers-pectives s'offrent à nous. Desprojets que nous avions enter-rés refont surface.Notre avenir se dessine mieux",confie Tewfik, 38 ans, ensei-gnant de son état, relogé dansun F3 neuf à Belgaïd, il y a prèsde deux années, avec sa mère,son épouse et ses deux enfants."Nous vivions dans la promis-cuité, dans deux petites cham-bres et une petite cuisine dansun vieux haouch, à Sidi El-Houari, qui avait plus d'un siè-cle d'âge. Les sanitaires étaientcollectifs. Les effondrementsavaient commencé depuis quel-ques décennies et notre vie a étéun véritable calvaire, car nousvivions dans la peur d'être ense-velis sous les décombres",raconte Tewfik.Pour lui, les horizons étaientincertains. Il ne pouvait se pro-jeter dans l'avenir. "Nous ne

pensions pas à autre chose.Nous n'achetions pas de meu-bles et nous ne voulions pasrenouveler quoi que se soit.Seul un nouveau logementdécent pouvait changer toutcela. Et c'est arrivé !", se réjouitTewfik.Houari, Mohamed et Djamel,respectivement infirmier,maçon et ouvrier menuisier,étaient les voisins de Tewfik àSidi El-Houari et ils le restent àBelgaïd, car ils habitent lemême immeuble, dans des F3également. A Sidi El-Houari, ilsn'habitaient pas la même vieillebâtisse, mais leurs vies étaientpresque identiques. Ils vivaientles mêmes appréhensions, lesmêmes peurs, les mêmes pers-pectives incertaines et le chan-gement, disent-ils, ne pouvaitprovenir que d'un relogement.

UNE NOUVELLE VIEDANS LA SÉRÉNITÉ

Après leur relogement et lechangement radical survenudans leurs vies et les sentimentsde joie et de bonheur qui endécoulent, les habitants desnouvelles cités de Belgaïd enta-ment leur nouvelle vie avecsérénité.Au début, ces relogés ontéprouvé des difficultés, duesnotamment au manque de com-merces et de transports, mêmesi le nouveau pôle urbain estdoté de diverses commodités,dont particulièrement les éta-blissements scolaires etbureaux de poste." Au départ, il n'y avait aucuncommerce dans les cités et letransport était plutôt rare.L'approvisionnement et les

déplacements étaient de vérita-bles casse-têtes. Nous devionsfaire pas mal de chemin jusqu'àl'ancien douar de Belgaïd ou àBir El Djir pour faire nosemplettes quotidiennes. Lestaxis et autres transporteursclandestins avaient du pain surla planche", se souvient Tewfik,ajoutant que le soir, après le tra-vail, il revenait chez lui les brasremplis de sacs de victuailles.Néanmoins, petit à petit, leschoses ont commencé à chan-ger. Les commerces ont com-mencé à "pousser" comme deschampignons. "De nombreuxmagasins d'alimentation géné-rale ont ouvert leurs portes,ainsi que des marchands delégumes, des boulangeries, dessupérettes, des salons de coif-fure et même un supermarché",se réjouissent Tewfik et ses voi-sins, ajoutant que des lignes detransport urbain relient, désor-mais, les nouvelles cités deBelgaïd à Bir El-Djir, au centre-ville et d'autres quartiers de laville. Quant aux relogés, ils ontpris leurs marques dans leurs

nouvelles cités. Ils ont de nou-velles habitudes et ont tissé denouveaux liens avec leurs nou-veaux voisins venus d'autresquartiers d'Oran. Ils ont noué denouvelles amitiés et adopté unnouveau style de vie."Nous ne sommes pas dépay-sés. Beaucoup de nos anciensvoisins habitent, aujourd'hui,les mêmes cités. Nous neregrettons pas notre ancienquartier, car nous y avons vécude longues années difficiles",indiquent Tewfik et ses voisins.Près de 6.000 familles issues dedifférents sites précaires d'Oranont été relogées, ces deux der-nières années, au nouveau pôleurbain de Belgaïd dont 650familles de Sidi El-Houari, 315d'Ibn Sina, 300 de la rue deMostaganem (secteur El Amir),200 familles de Fillaoucen (ex-St Pierre) au secteur El Amirégalement, 189 autres famillesde ce même quartier, ainsi que2.700 et 1.430 des Planteurs(Ras El Aïn).

Kamel N.

ENVIRON 3.000 FOYERS étaient privés d'électricité enAuvergne samedi dans la matinée à la suite des vents vio-

lents qui ont balayé la région et fait tomber des branches sur les lignes, a indi-qué Enedis dans un communiqué.

LE CHIFFRE DU JOUR

3 000

D ans ce domaine, l'aideau développement estdéfinie comme un "

transfert des pays développésvers les pays en voie de dévelop-pement ". Or la réalité enAfrique permet d'affirmer quel'aide accordée par les paysdéveloppés n'a jamais été untransfert sans condition des res-sources financières. Il se posealors le problème de l'ambiguïtéet de la confusion du concept quiest de nature à susciter diversmalentendus et à multiplier lesincompréhensions dans les rela-tions internationales, ou si l'onveut, entre les nations et les peu-ples. Cela amène selon diversesappréciations du sujet, de viderle concept à l'aide de son ambi-guïté et de sa confusion ; c'estaussi dire qu'il faut démystifierl'aide conçue comme un moyennormal et indispensable dudéveloppement des pays afri-cains. L'examen de l'aide publi-que octroyée aux pays africainsau cours des dernières décennies

permet d'affirmer encore qu'elledemeure tout de même très fai-ble par rapport aux besoins del'Afrique.Quelle est donc, en définitive, lacontribution de l'aide au déve-loppement ? Quel intérêt réell'aide représente-t-elle ? En plusdes considérations évoquées ci-dessus, il faut, dans l'apprécia-tion tant du volume que de l'effi-cacité de l'aide, tenir compte dessorties de profits. Par ailleurs, dans son utilisation,l'aide a généralement servi àacheter des biens et à payer desservices en provenance des paysdonateurs. Elle n'est généralement pas don-née aux pays qui pratiquent unepolitique de nationalisation ni àceux qui ne sont pas en mesurede payer leurs dettes, ou simple-ment aux pays auprès desquelsles investisseurs étrangers ontformulé des réclamations queles institutions internationalesd'aide considèrent comme justi-fiées. Et c'est souvent aux pays

dont les politiques, tant inté-rieure qu'extérieure, le traite-ment des investissements privésétrangers, le service de la detteet les politiques d'exportationsont jugés désirables ou accepta-bles par les pays développés oules institutions qui dispensentl'aide, c'est-à-dire aux pays quine représentent pas une menacepour leurs intérêts que, l'aide estaccordée. En réalité donc, toutcela signifie que l'aide est uninstrument de préservation dusystème capitaliste de dévelop-pement dans les pays du Tiers-Monde. Tel est son rôle général.Elle sert aussi à créer des systè-mes socio-économiques que lespays donateurs estiment solides,désirables et capables de résisterà l'assaut des changementsnationalistes ou révolutionnai-res. Il a été constaté dans certainspays que l'aide a été octroyée àla condition que ces pays intro-duisent des réformes dans le sys-tème agraire, dans le système

fiscal, dans le système de l'édu-cation, afin de prévenir les situa-tions nationalistes ou révolution-naires potentielles. Dans lamesure où cette aide ne profitepas beaucoup au développementde l'Afrique, mais rapporte énor-mément aux pays donateurs, ilfaut dire qu'elle porte biencurieusement son nom. Voilàpourquoi les sociétés africainesmettent en cause aujourd'hui, deplus en plus, les intentions del'aide et ses motivations. Et celasur la base de l'expériencevécue� A partir du moment où une assis-tance financière remboursable, àdes taux d'intérêt plus ou moinsjustes, est consentie aux pays envoie de développement en géné-ral et à l'Afrique en particulier,même si l'on veut que ce soit unecontribution au financement deson développement, il ne s'agitpas d'une aide mais d'un place-ment� Non seulement l'aide-placement n'a pas particulière-ment consolidé l'indépendance

des économies africaines, niapporté une contribution remar-quable au développement, maisde surcroit, elle a aggravé ladépendance économique despays assistés. D'une manièregénérale, l'aide-placement aservi à assurer le maintien deszones d'influences dans le conti-nent, mais n'a pas été qualitati-vement et quantitativementcapable de transformer les éco-nomies africaines pour satisfaireles besoins croissants des peu-ples� L'ambiguïté voulue de la notionactuelle de l'aide au développe-ment est une des raisons de l'in-justice et de la fausseté des rela-tions internationales actuelles,de la méfiance entre les nationset les peuples et l'iniquité de lacoopération internationale� Ladémystification nécessaire del'aide au développement appelleaussi celui du concept actuel dela coopération internationale,tout aussi ambigu.

B. C.

Post scriptum

Par B. Chellali

L'aide au développement : une des raisons de l'injusticeet de la fausseté des relations internationales

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

ORAN

Le relogement change la viede milliers de familles

60ÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DEBEN M'HIDI

Accorder davantaged'intérêt à l'histoire

de la RévolutionLE MINISTRE des Moudjahidine, TayebZitouni, a insisté vendredi à Oum El Bouaghisur l'importance d'accorder davantage d'inté-rêt à l'histoire de la Révolution nationale et satransmission aux générations montantes."Il appartient d'accorder davantage d'intérêt àl'histoire de la Révolution nationale, son écri-ture sur la base des témoignages des moudja-hidine encore en vie et sa transmission, entoute objectivité et fidélité, aux générationsmontantes pour s'inspirer des leçons de sacri-fices suprêmes consentis pour la patrie", aaffirmé M. Zitouni, au cours de la cérémoniede commémoration officielle du 60ème anni-versaire de la mort du martyr-symbole, LarbiBen M'hidi. Devant la stèle commémorativeérigée à la mémoire de ce héros de la guerrede libération nationale, au douar Kouahi, levillage qui a vu naître le martyr, non loind'Ain M'lila,le ministre qui était accompagnédu secrétaire de l'Organisation nationale desmoudjahidine (ONM), des autorités localesciviles et militaires, des moudjahidine, demembres de la famille du chahid a soulignéque l'enseignement et la transmission entoute objectivité et fidélité de l'histoire de laRévolution libératrice aux générations mon-tantes contribueront à leur donner la capacitéde faire face aux difficultés et à relever lesdéfis. "Le sourire que ce héros de l'Algériecombattante avait gardé pendant qu'il étaitmenotté et entouré des ses tortionnaires, cesourire qui illuminait son visage au momentde son exécution dans la nuit du 3 au 4 mars1957, doit être un exemple pour les jeunesgénérations car cela reste un message d'es-poir pour une Algérie forte et un peuple uni etserein", a appuyé le ministre desMoudjahidine. M. Zitouni a également saluéle rôle des éléments de l'Armée nationalepopulaire (ANP) et tous les corps de sécuritépour la protection du pays et la préservationde sa stabilité rappelant aux citoyens, d'autrepart, l'importance de participer massivementaux prochaines élections législatives pourcontrecarrer les complots ourdis contre lanation. Les festivités commémorant le 60èmeanniversaire de la mort du martyr Larbi BenM'hidi (1923-1957) ont débuté jeudi à OumEl Bouaghi, en présence du ministre desMoudjahidine, avec un colloque national surle héros de la lutte pour l'indépendance orga-nisé à l'université qui porte son nom avec laparticipation de plusieurs historiens, univer-sitaires et moudjahidine.

M. O.

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5461 DIMANCHE 5 MARS 2017- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

CONVENTION SONELGAZ-BNA

Le Pen refuse de se rendre

à la convocation des juges

Accorder davantage d'intérêtà l'histoire de la Révolution

(P19)

Le redémarrage du hautfourneau n°2, relancera

la production

Le relogement change lavie de milliers de familles

! COMPLEXE SIDÉRURGIQUE D�EL HADJAR

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Les abonnés pourront régler leursfactures en utilisant leur CIB

Les citoyens algériens pourront désormais régler leurs factures d'électricité et de gaz en utilisant leur carte interbancaire(CIB) par internet; cette procédure permettra aux abonnés du groupe Sonelgaz, d'éviter de se déplacer aux bureaux de

ce groupe pour acquitter leurs factures. En effet, la Banque nationale d'Algérie (BNA) et le groupe Sonelgaz signerontaujourd'hui une convention de partenariat pour le paiement électronique des factures au profit des abonnés de Sonelgaz,à travers les quatre (4) sites web des Sociétés de distribution de BNA ou via les Terminaux de paiement électronique (TPE)

mis à leur disposition au niveau des guichets des agences Sonelgaz à travers le territoire national, a indiqué hier uncommuniqué de la BNA.

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(Lire en Page 3)

! 60ÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE BEN M'HIDI

! ORAN

! ENQUÊTE SUR L'AFFAIRE DE SES ASSISTANTSPARLEMENTAIRES