Je vous souhaite la bienvenue dans cet atelier sur les relations selon NealeDonald Walsch.

Ici jean Philippe, je suis ravi de vous retrouver pour vous partager un ensemblede principes guidées issus de Neale Donald Walsch et de ses livresConversations Avec Dieu et toute la cosmologie dédiée pour Conversationavec Dieu.

Donc ce contenu est basé forcément sur ces livres et j’essaie de vous proposerune synthèse, des idées clés des principes à retenir pour tirer parti, apprendre àgérer vos relations de la meilleure manière qui soit, en relations à la fois avecvotre coté spirituel et mais aussi d’un point de vue très pratique comment je gèrema relation au quotidien avec les personnes avec les choses autour de moi.

Bien sur, tout ce que vous trouverez dans cet atelier est issu de l’expérience deNeale et il y a aussi mon interprétation par-dessus, donc si vous acceptez ce quiva suivre vous vous rapprochez de votre propre sagesse, si vous refusez ce quiest dit ou vous n’acceptez pas ce que je vous partage et bien vous vousrapprochez aussi de votre propre sagesse, dans les deux cas vous vousrapprochez de votre propre sagesse, alors allons y.

Premier principe : sans quelque chose d’autre nous ne sommes rien, sansquelque chose d’autre nous ne sommes rien.

Nous sommes tout le temps en relation avec chaque chose et chaque personne,nous sommes en relation avec nous-même, avec notre famille, notreenvironnement, avec notre travail les uns avec les autres et ce que nous savonset vivons à propos de nous-même nous le comprenons dans le contexte créé parnos relations. Je vais peut-être répéter ça : ce que nous savons et vivons à proposde nous-même nous le comprenons dans le contexte créé par nos relations.

Laissez-moi vous donner un exemple : pour savoir si vous êtes généreux et bienvous avez besoin de quelqu’un à qui donner, vous avez besoin d’être en relationavec une autre personne pour savoir si vous êtes généreux ou pas, donc si vouscomprenez cet exemple et que vous l’élargissez au concept vous comprenez queles relations sont sacrées.

On lui accorde beaucoup d’importance de toute façon, et c’est aussi pour cetteraison que les relations nous donnent autant de difficultés. Car ces relations lesuns avec les autres peuvent nous apporter notre plus grande joie elles peuventaussi causer de nombreux problèmes, provoquer des douleurs de la souffranceou engendrer des tragédies. Le divorce par exemple est la source de stress laplus forte dans son existence humaine, d’après de nombreuses études,, si on doitmesurer l’échelle de stress en fonction de différents événements le divorce restela source de stress numéro 1, devant le deuil d’un proche.

Donc ça montre bien que la relation est un élément crucial de notre vie et queeffectivement comme je disais ça peut être à la fois une source d’une grande joieet à la fois la source d’une grande souffrance. Et c’est valable quelque soit ledomaine d’ailleurs à l’échelle locale ou mondiale nous jugeons qu’il est trèsdifficile de nous entendre, on peut le voir dans les différents conflits à la fois

effectivement la ville d’à coté, le quartier d’à coté mais aussi le pays d’à coté oule pays à l’autre bout du monde, on se rend compte qu’il est difficile de nousentendre et je ne parle même pas de dire de s’aimer, il est très difficile de savoirs’aimer les uns les autres.

Mais cette difficulté à gérer nos relations vient avant tout d’une mauvaisemanière d’entrer en relation.

Alors en relation pour de mauvaises raisons ? c’est effectivement l’idée N°2 quej’aimerai partager avec vous.

D’après Conversations avec dieu nous entrons en relation pour les mauvaisesraisons de manière générale, autrement dit pour des raisons qui n’ont rien à voiravec notre objectif général dans la vie.

Si nous alignons la raison d’être de ces relations avec la raison d’être de notreâme de notre existence nous pouvons comprendre que les relations sont sacréeset joyeuses.

Alors certaines personnes disent relations joyeuses ça semble un peu paradoxalc’est un peu comme dire intelligence militaire ou gouvernement efficace maisConversations avec dieu, les enseignements conversation avec dieu peuventnous montrer comment arriver à des belles relations.

Alors, quelle est cette mauvaise raison ? quelle est cette raison généralementsuivie pour entrer en relation avec quelqu’un ?

Et bien si vous vous demandez ce que vous pouvez tirer de cette relation ? sivous avez un état d’esprit dans lequel vous vous poser la question suivante :qu’est ce que j’essaie de tirer de ça ?

Alors, notez bien que ce n’est pas une réflexion consciente que vous avez si vousfaites cela, c’est votre mental qui réfléchit comme cela à votre insu peut-êtrec’est votre état d’esprit, quand vous rentrez en relation, ça peut être le cascomme ça peut ne pas être le cas, peut être que pour vous ça ne se passe pasbien et que vous n’êtes pas dans cet état d’esprit là mais pour la plupart despersonnes ça reste quand même : Qu’est ce que j’essaye de tirer de cetterelation ? parce que c’est aussi notre société c’est notre culture qui nous pousseà penser comme ça qui nous a éduqué à penser comme ça qui nous aconditionné à penser comme ça.

Alors prenez le temps d’y réfléchir, simplement en observant sans juger, on n’estpas là pour juger simplement observez ce qui est, observez votre manière derentrer en relation avec quelqu’un, et imaginez comment elle est menée cetterelation ensuite, comment elle évolue, est-ce que ça vous parait sain ? est ce quec’est une relation saine ? et comment elles se finissent ces relationsgénéralement ?

Je vous laisse quelques secondes pour réfléchir juste pour prendre conscience dece qui se passe pour vous quand vous entrez en relation, essayez de trouver unexemple récent et rappelez-vous de ce que vous pensiez en ce moment là dansquel état d’esprit vous étiez ?

Alors pour ma part, mon réflexe ma manière de penser quand je rentrais enrelation c’était de devenir ce que je peux en tirer. C’est un peu difficile à avouermais c’est comme ça, mon mental fonctionnait de cette manière mais j'ai aussi

compris que je pouvais faire un choix différent et effectivement c’estConversations avec Dieu qui m’a fait prendre conscience de cela et qui m’adonné l’opportunité de choisir de penser autrement à chaque rencontre.Effectivement maintenant je me pose consciemment la question même si çadevient un réflexe aujourd’hui : mais qu’est-ce que je peux apporter à cetterencontre ? qu’est-ce que je peux apporter à l’autre ? qu’est-ce que je peuxapporter à cette situation ?

Et non seulement les relations démarrent nettement mieux, par rapport à ce quej’avais pu faire ce que j’avais pu vivre autrement dans les rencontres précédentesmais elle se prolongent dans le temps aussi de manière saine, j’ai eu une bellesurprise, de très belles surprises.

Quand j’étais petit j’étais fan de MacGyver, vous connaissez peut être la sérietélévisée MacGyver qui ne passe plus, c’était dans les années 80 90, j’étais ungrand grand fan de MacGyver un fan inconditionnel je quittais la table le soir envitesse après avoir englouti mon repas pour aller voir l’épisode qui passait à latélévision à l’heure des repas. Et donc je mangeais en vitesse parfois je regardaisun épisode et il y avait la pub, j’allais manger pendant la pub très très vite etj’entendais que ça reprenait et je retournais regarder MacGyver parce que c’étaitmon héros quand j’étais petit.

Et en 2014, donc presque 20 ans plus tard, l’acteur qui jouait MacGyver passeprès de chez moi en nouvelle Zélande quand j’y habitais, ni l’une ni deux, j’ai prisun billet pour le festival pour aller lui serrer la main, il y avait un monde dingue,c’était rempli de monde il y avait d’autres acteurs il y avait tout un tas depersonnes des file d’attentes partout et je me suis mis dans la file d’attente pouraller serrer la main de MacGyver l’acteur Richard Dean Anderson d’avoirl’autographe, donc j’étais dans la file d’attente pour avoir l’autographe, et cettefile d’attente c’était près de 3 heures si je me rappelle bien et 3 heures, en 3heures j’avais le temps de réfléchir,.

On ne peut pas bouger il y a du monde autour voilà, c’est pas forcément uncontexte idéal aussi pour profiter du moment et voilà, d’autant que la rencontreavec l’acteur ça dure 10 20 peut être 30 secondes au grand maximum, donc onpense à plein de choses, c’est un peu l’athlète du 100 mètres qui va s’entraînerpendant 4 ans pour les jeux olympiques ou la course dure 10 secondes,mentalement si vous voulez il y a, ça travaille quand même pas mal.

Qu’est-ce que j’allais dire ? qu’est-ce que j’allais lui dire ? j’avais envie qu’ilm’aime bien, j’avais envie d’être son préféré son fan préféré, j’avais tout cegenre de pensées qui arrivaient dans ma tête et j’imposais ce genre de résultats,je voulais obtenir ce genre de choses de cette rencontre.

Et ça me stressait, j’étais tendu alors bien sûr il y avait la foule il y avait l’attentemais c’était plus que ça, cet état interne pour moi était devenu un petit peu trèscontracté très tendu, j’avais le trac mais c’était un mauvais trac, et plusj’avançais dans la file et plus je stressais.

Et puis un moment, je me suis calmé j’ai respiré à fond, voilà je sentais que cen’était pas bien je me suis dit bon, je sais bien qu’il y a du monde quand même jesuis capable de me calmer donc j’ai commencé à respirer à fond j’ai fermé lesyeux quelques instants pour souffler et pour m’isoler aussi du bruit ambiant de lafoule etc.

Et à ce moment-là je me suis souvenu de cette question, je me suis souvenu decette question qui m’avait marqué quand j’avais lu le livre de Neale DonaldWalsch : qu’est-ce que je peux apporter ?

D’accord, qui est-ce que je veux être ? qu’est-ce que je peux apporter à cetterencontre ? et au début mon mental court circuitait un peu ce processus depensées, parce que j’essayais de le mettre en place dans ma tête, il me disait : tun’as rien à apporter c’est MacGyver voyons, tu ne peux rien lui apporter c’est luiqui est là pour te donner quelque chose tu as payé en plus, tu as payé un ticketpour ça, je ne sais plus, c’était 80€ quelque chose comme ça, voilà c’est à lui dete donner quelque chose en échange de ces 80€, donc le mental dans ma têten’arrêtait pas de tourner comme ca, et puis je reprenais la main quand même, jereprenais le contrôle, qu’est-ce que je peux lui apporter à MacGyver ? à cetacteur ? qu’est-ce que je peux apporter à cette situation ? qu’est-ce que je peuxapporter à ces 30 secondes qui vont se dérouler entre lui et moi d’ici quelquesinstants ?

Il y a mesure que je maintenais cette intention dans ma tête, j’étais là qu’est-ceque je peux lui apporter ? qu’est-ce que je peux lui apporter ? je focalisais monmental là-dessus sur cette question et bien en maintenant cette intention cettepensée dans la tête je me suis apaisé, je me suis apaisé je me suis sentibeaucoup mieux, beaucoup moins stressé qu’avant, et pourquoi d’après vous ?pourquoi, en me demandant qu’est-ce que je peux lui apporter je me suisapaisé ?

et bien en fait, quand vous êtes dans cette intention, vous n’avez plus aucuneattente de la personne, de la rencontre vous n’avez plus aucun résultat en vue, il

n’y a plus rien, on ne parle plus d’attente ni de quoi que ce soit, vous êtesuniquement dans l’état d’esprit qu’est-ce que je peux donner, qu’est-ce que jepeux lui apporter, et ça change tout, ça change tout comme je le disais, je mesuis apaisé d’un seul coup, j’avais encore le trac, il faut être honnête j’avaisencore le trac, mais c’était un trac, là c’était le cœur qui battait quoi, j’allaisrencontrer mon idole, j’allais rencontrer mon héros, mais c’était devenu positif, iln'y avait plus de stress, c’était pas négatif, c’était pas un stress négatif c’étaitpas un stress, c’était de la patience si vous voulez.

La file avançait, je me rapprocher de plus en plus, encore une dizaine de et çaallait être à moi, qu’est-ce que je peux lui apporter, qu’est-ce que je peux luidonner ?

Et effectivement, au fur et à mesure où je me rapproche je me rapproche ça vabientôt être à moi qu’est-ce que je peux lui apporter ? et là, ce que j’ai ressenti,c’est un sentiment de gratitude, une immense gratitude, j’avais envie de lui diremerci, juste merci, j’avais envie de lui serrer la main et de lui dire vraiment duplus profond de mon cœur merci, exprimer toute cette gratitude finalement quej’arrivais pas à exprimer, j’arrivais pas à mettre les mot la dessus, j’étais excitérencontrer MacGyver etc. mais je ne comprenais pas voilà, quelle était cetteeffervescence en moi mais en fait cette effervescence c’était la gratitude quej’avais pour lui.

Alors j’ai préparé quelques mots d’anglais quand même pour ne pas tropbafouiller dans cette action, et puis le moment est venu, la prochaine personnec’était moi là, il était entrain de signer l’autographe pour la personne devant moiet puis la personne qui organisait me faisait signe d’attendre c’était à moi, aprèsc’était à moi.

Et je me sens bien en ce moment-là, je me sens super bien, je vais simplement,lui offrir ma gratitude, et en fait la photo et l’autographe je m’en fichais je ne suispas très matérialiste donc je m’en fiche, ce qui comptait c’était voilà, lui serrer lamain et lui dire merci en fait, j’avais trouvé ce que je voulais créer dans cetterencontre alors c’est mon tour j’avance je serre la main, il me regarde je serre lamain, il me fait « Hi » donc « bonjour / salut » en anglais, il est assez timide, il estcaché un peu il est derrière sa casquette et commence à signer la photo, alors jeme baisse à son niveau, il est assis à une table moi je suis debout alors comme jesuis très grand en plus il y a un contraste un petit peu il y a une différence doncje me baisse à son niveau je me mets accroupi à la table devant lui juste pourpouvoir capter son regard un petit peu et qu’il me voit et je lui dis, je voulaispardon, je voulais simplement, je suis ému d’ailleurs ne serait-ce de vous leraconter, je voulais vous remercier d’avoir donné vie au personnage de MacGyverparce que vous m’avez aidé à définir qui je suis aujourd’hui et je vous en suis trèsreconnaissant.

il a répondu timidement sans lever la tête les yeux cachées sous sa casquetteencore un peu à l’américaine : « ah vous ne pouvait pas dire ça » et je lui airépondu si si je suis sûr que vous avez inspiré de nombreux enfants comme moi

avec les valeurs que vous avez incarné dans ce personnage et je pense que lemonde est meilleur grâce à vous.

Il a levé des yeux il m’a regardé un peu embarrassé presque surprit embarrassé,et il m’a dit merci j’apprécie vraiment, et puis voilà, et puis je suis parti, c’était àla fois très long et très court je suis parti mais alors avec une joie immense jerejoignais des amis j’étais comment dire, aux anges quoi, j’avais exprimé unetelle gratitude que j’avais l’impression de l’avoir reçu moi-même et j’étais remplid’énergie pour, je ne sais plus ça a duré 3 4 jours quoi, 3 4 jours, au boulot lelendemain j’avais une patate d’enfer je racontais à tout le monde ce qui c’étaitpassé etc. j’étais plein plein d’énergie.

Qu’est-ce que je peux apporter ? pour moi c’est vraiment magique commequestion, quand je me pose cette question-là, ça me réoriente complètementdans la bonne direction je me sens mieux, je me sens en paix avec moi-mêmecomme je vous l’ai dit il n’y a pas d’attente et donc il y a pas de déception.

Ce qui me permet d’apprécier la personne pour qui elle est vraiment et non plusce qu’elle peut m’apporter. Alors aujourd’hui il m’arrive encore d’avoir le vieuxreflex qui remonte, qu’est-ce que je peux en tirer, qu’est-ce que je vais pouvoir,qu’est-ce qu’il a à me donner ? ça arrive, je ne dis pas que ça n’arrive jamaismais très vite je change d’optique je change d’intention je me rends compte jeme dis oh là je ne suis pas dans un bon état d’esprit là peut être que j’attendsdes choses, j’ai effectivement j’ai une pression j’ai quelques chose qui fait quej’attends quelque chose de cette personne mais je me force, je me force àchanger d’enjeux, à me dire non, qu’est-ce que je peux apporter ? qu’est-ce queje peux apporter à cette rencontre ? je focalise mon attention la dessus parce queje sais qu’avec cette intention qu’il y a le plus de choses qui peuvent être crééesde cette relation, qui peuvent émergés de cette relation avec cette intention-là. Ily a l’effet création alors que quand vous êtes dans l’état d’esprit qu’est-ce que jepeux tirer, il y a un effet un peu fuite d’énergie j’ai envie de dire, ça s’évapore, çafond, alors que qu’est-ce que je peux apporter il y a un effet création.

Comme je vous ai effectivement parce que le problème à vouloir tirer quelquechose d’une relation c’est qu’à partir du moment où la personne cesse de puiserdans cette relation ce qu’elle espérait y trouver elle veut en sortir, la relations’arrête, il y a une fuite d’énergie, il n’y a plus rien à en tirer on arrête, on veut ensortir ça nous intéresse plus. Alors que quand on est dans l’état d’esprit qu’est-ceque je peux apporter on crée des choses ensemble on nourrit cette relation c’estça ce que veut dire nourrir une relation tout simplement, voilà c’était uneanecdote importante je pense à vous partager parce qu’elle représente bien ladifférence entre qu’est-ce que je peux tirer d’une relation qu’est-ce que je peuxapporter à une relation.

Alors d'autres écueils dans une relation ……. C’est de faire du troc, c’est d’avoirune relation d’échange avec cette autre personne, donc si j’arrête de parler tropfort tu t’habilles plus élégamment, si j’arrête de faire des blagues, des blaguespourries, des blagues pas drôles, des blagues carambar et bien tu me fais descompliments, et bien tu rigoles à mes vraies blagues qui sont plus subtiles, enéchange de ceci tu me donnes cela, en échange de cela tu me donnes ceci.

Et là aussi c’est un écueil subtile mais qui mène également à la fin de relation carsi j’arrête de faire ceci tu arrêtes de faire cela, vous voyez qu'on est dans qu’est-ce que je peux en tirer encore, on est, chacun tient la couverture chacun tientl’énergie à soi et ainsi de suite, jusqu’à ce que dans la relation il n'y ait plusd’échange du tout, parce qu'il n’y a plus d’énergie, y a plus rien.

Donc vous comprenez qu’avec cette manière de faire vous ne vous rapprochezpas de votre vous authentique, de qui vous êtes vraiment, parce que vous êtesen train de modifier qui vous êtes en plus, si j’arrête de faire des blagues pourriestu fais ceci, mais du coup c’est moi aussi, j’aime bien faire des petites blaguesparfois pas drôles des jeux de mots, des trucs, parce que j’ai l’impression que çame détend ça me fait du bien aussi. C’est moi ça fait partie de moi, et jem’éloigne de qui je suis si je ne le fais pas, et cette notion d’échange dans unerelation vous éloigne de qui vous êtes, et vous connaissez un petit peu le dictonchassez le naturel il revient au galop je le dirais un peu autrement si vouscherchez à ne plus être vous-même vous finissez par vous sentir emprisonné et àvouloir sortir de là, il va y avoir un élan, il va y avoir une énergie en moi qui vaexploser, non je veux être moi là, ça suffit, je veux faire des blagues pourries, jeveux faire des jeux de mots pourris, vous comprenez l’idée mon exemple est unpeu caricatural mais on comprend l’idée.

Alors quelle est la bonne raison ? quelle est la bonne raison pour entrer unerelation ? Conversations avec Dieu nous dit : le but d’une relation n’a rien avoiravec ce que tu crois pouvoir en tirer mais bien plutôt avec ce que tu choisi d’ymettre.

Il ne s’agit pas d’y mettre une chose pour en tirer ce que tu veux, principe del’échange, mais, pour réaliser qui tu es vraiment, voici le chemin del’authenticité, le retour vers qui vous êtes vraiment comme je disais, vers votrenature véritable, et si ce n’est pas satisfaisant pour l’autre personne laissez làpartir, quelqu’un d’autre vous aimera pour votre nature véritable.

La relation est l’expérience la plus importante que nous puissions nous offrir, larelation est l’expérience la plus importante que nous puissions nous offrir. Si nousne sommes en relation avec rien, nous ne sommes pas, sans l’expérience d’unerelation nous ne sommes rien, dans cette expérience relative je ne peux être quije suis avec relation avec autre chose dans mon expérience.

Je répète : dans cette expérience relative je ne peux être que qui je suis enrelation avec autre chose dans mon expérience, en d’autres termes de façonempirique je ne peux rien savoir sur moi-même si vous n’êtes pas présent avecmoi.

Alors on va creuser un peu la question, je sens que ça vous travaille, alors unexemple de Neale, il aime bien les exemples aussi, imagine que tu sois dans unepièce toute blanche, avec un plancher blanc, un plafond blanc, des murs blanc, etimagine que tu sois suspendu dans cette pièce comme par magie, et sans rienpouvoir toucher juste là à pendiller comme une décoration de Noel sans mêmeune corde pour te retenir dans cette mer de blancheur, et imagine qu’il n’existerien d’autre, rien d’autre que toi, et tous ces trucs blancs autour de toi, combiende temps selon toi existerais-tu dans ta propre expérience ? Combien de tempsselon toi existerais-tu dans ta propre expérience ?

Probablement pas terriblement longtemps, pas très longtemps, car il n’y a riend’autre, il n’y a rien d’autre et s’il n’y a rien d’autre je ne suis pas, j’ai besoind’autre chose pour faire l’expérience de qui je suis,

Alors imaginons, quelqu’un entre dans cette pièce, et dépose ne serait-ce qu’unepetite tâche d’encre dans le mur, une toute petite tache d’encre, comme unpoint, comme vous le voyez peut être à l’écran, il y a un point, ah, là ça changeun petit peu, parce que dans la mesure où je peux voir ce petit point noir soudainj’existe. Tout d’abord, il y a la bas, là où il y a ce point, et il y a ici, là où je suis,ah vous voyez, c’est relatif, il y a quelque chose qui existe là-bas donc il y aquelque chose qui peut exister ici, là-bas ne peut exister que si il y a ici, le ici nepeut exister que s’il y a un là bas, mais sans point noir le là-bas n’existe pas, leici n’existe pas.

Puis je peux commencer à conceptualiser plus de choses à propos de moi-même,si vous mettez un chat dans la pièce. Ah regarde ça, là ça devient intéressant là,ah oui je peux me dire que je suis moins beau que le chat, je suis plus grand quele chat, ah mes oreilles sont plus petites, ah bin je n’ai pas de moustache lui ill’en a, il fait moins de bruit que moi.

Je commence à me concevoir dans ma propre expérience fondée sur ceux quim‘entourent, c’est à partir de la relation avec vous que je me connais que je ledéfinis, je me définis, et Neale le dit je me recrée qui je suis en relation avec quivous êtes. Je ne peux me recréer sous la forme de ce que vous n’êtes pas, je nepeux voir en moi que ce que je peux, que ce que je veux voir en vous, et ce queje n’arrive pas à voir en vous je ne le trouverai jamais en moi, car je ne sais pasque cela existe.

Vous voulez créer une version plus généreuse de vous-même regardez lagénérosité chez les autres, cette personne est plus généreuse que moi, ça y est,je peux créer une version de moi-même qui est plus généreuse encore que celleque je suis maintenant, il ne s’agit pas de se comparer aux autres, c’est lacomparaison qui est importante dans ce que je vous raconte, c’est l’existence dequelque chose qui vous dit voilà c’est possible d’être autrement, de recréer d’unemanière différente, et si on élargit encore plus je ne peux trouver la divinité en

moi avant d’avoir cherché découvert et reconnu la divinité en vous, plus je nepeux trouver la divinité en moi avant d’avoir cherché découvert et reconnu ladivinité en vous. je ne peux trouver la divinité en moi avant d’avoir cherchédécouvert et reconnu la divinité en vous.

C'est le fameux « namaste », le divin en moi reconnaît le divin en toi, ça me faitpenser aussi au film Avatar, avec le fameux « je te vois », I see you en anglais,sous-entendu, je te vois au-delà des apparences, je vois le divin en toi, malgré lesapparences.

Dans la mesure où je n’arrive pas à reconnaître et à connaître la divinité en vousje ne peux pas la connaître en moi ni connaître aucun bon côté de moi, ni aucunmauvais d’ailleurs, car rien ne peut exister ici qui n’existe pas là, parce que noussommes qu’Un dans la pièce, c’est le principe de l’unité, nous sommes tous un, larelation avec tout, les dieux les choses et mêmes avec les événements de votrevie, chaque événement nous donne l’opportunité de définir qui nous sommes,nous sommes en relation avec cet événement, la relation est la seule expériencede la vie qui vous permet de faire l’expérience de vous-même dans la vie.

Alors la fonction première dans une relation, comme je le disais, je ne peux voiren vous que ce que je peux voir en moi, donc ma fonction première dans larelation consiste à regarder profondément en vous à voir en vous la vision la plusgrandiose que je puisse jamais imaginer, et même vous aider à créer cela au casoù vous choisiriez d’éviter de le créer, je vais peut-être le répéter ça : mafonction première dans la relation consiste à regarder profondément en vous àvoir en vous la vision la plus grandiose que je puisse jamais imaginer de vous-même, j’ai envie de dire en entreprise on peut parler de potentiel, on voit unepersonne on se dit « ah il y a du potentiel », donc on regarde le potentiel, c’estexactement ça en fait, mais le potentiel, on regarde le potentiel on se dit que çava grimper mais là je vous invite à regarder la vision la plus grandiose tout desuite, jusqu'où ça peut grimper ? à voir en vous la vision la plus grandiose que jepuisse jamais imaginer et même à vous aider à créer cela au cas où vouschoisiriez d’éviter de le créer. Pour différentes raisons, mais vous aider à voircela, ce n’est pas donc qu’on cherche à en tirer mais ce qu’on peut donner àl’autre, donner le pouvoir d’exprimer et d’éprouver qui il est vraiment c’est laraison d’être de toutes les relations.

Vous imaginez si tout le monde commençait à se comporter ainsi ? vousimaginez ? donner le pouvoir d’exprimer et d’éprouver qui il est vraiment.

C’est un peu à l’image d’un sculpteur qui crée la vision la plus grandiose de lapierre en la taillant. Ou du joueur de musique, qui donne toute la raison d’être àl’instrument, l’instrument en photo existe, il est très bizarre très futuriste mais ilexiste vraiment, il fait vraiment de la musique.

Dans une relation parent enfant, pour ceux qui ont des enfants ou ceux qui ontdes parents j’ai envie de dire c’est le cas de tout le monde, dans la relationparent enfant, le parent cherche à donner l’opportunité à son enfant d’être lameilleure version de lui-même, c’est pour ça que souvent les parents ils poussentvoilà, ils poussent à faire des choses de : vas-y fais de ton mieux, vas-y tu peuxfaire mieux, tu peux y aller encore, vas-y continues encore encore …

Tant dis que l’enfant donne l’opportunité à ses parents malgré eux d’ailleurs dedevenir, et pardon malgré lui l’enfant, l’enfant donne l’opportunité à ses parentsmalgré lui de devenir la meilleure version d’eux même, je vais me répéter parceque je me suis un peu embrouillé : l’enfant donne l’opportunité à ses parents,donc l’enfant malgré lui sans faire exprès il n’est pas conscient mais dans larelation qu’il a avec ses parents il donne l’opportunité à ses parents de devenir lameilleure version d’eux-même.

Un parent il doit se montrer comme exemple, il doit être un modèle c’est pour çaqu’il y a cette notion de culpabilité aussi on se dit bin non ce n’est pas cetteversion-là, ce n’est pas cette version-là de moi que je voudrais être, cette versionplus évoluée, on se met, on se met voilà, on se met en colère non je n’ai pasenvie de cette version-là, la colère c’est bien, peut-être qu’elle est mal expriméeensuite, on se dit ah donc je n’ai pas envie d’être cette version-là de moi.

Donc il y a un peu de culpabilité mais ça on l’a mis de côté c’est au cas, qu’est-ceque je veux être maintenant ? Pour mes enfants, je vais être un modèle unexemple je vais montrer la voie pour que mes enfants puissent continuer cettevoie plus tard.

La relation parent enfant elle est très riche, très très riche pour définir qui noussommes, chacun dans sa relation, moi avec mes parents et moi avec mes enfantsdans les deux sens, qui est-ce que je veux être dans chacune de ces relations ?ça c’est vraiment une question-clé, essentielle de tous les enseignementsconversation avec Dieu si je peux le dire, et les relations nous permettentjustement de nous poser cette question de nous donner l’opportunité d’yrépondre, et voir également la limite de faire ce chemin d’évolution tout seul aumilieu de la forêt en méditant toute la journée, comme ce que j’ai dit là c’est trèsfacile d’être au milieu de la forêt tout seul toute l’année et à méditer, être unejeune maman avec deux enfants en bas âge à se lever la nuit aller travailler lejour et à être fatiguée et ne plus savoir où donner la tête c’est là, elle est làl’opportunité de définir qui vous êtes, là c’est une belle opportunité.

Dans la forêt l’opportunité elle est présente mais c’est tout, elle est pas aussiforte, elle est pas aussi elle ne frotte pas une évolution aussi forte que celle qu’onpeut avoir en relation avec d’autres personnes, donc faire ce chemin d’évolutiontout seul au milieu de la foret c’est quelque part c’est égoïste dans le sens ouvous enlevez l’opportunité à quelqu’un d’autre de vous aider à devenir unemeilleure version de vous-même, le chemin d’évolution il n’est pas tout seul, cen’est pas parce que vous vous évoluez que vous avancez sur votre chemin queles autres ne le font pas, ou parce que quelqu’un vous aide à le faire que lui ne lefait pas justement, en faisant cela en vous aidant.

Neale le dit, la prise de conscience de soi ne s’atteint pas dans la solitude maislorsque nous prenons conscience du soi à travers les yeux d’un autre, la prise deconscience de soi ne s’atteint pas dans la solitude mais lorsque nous prenonsconscience du soi à travers les yeux d’un autre.

Pour ma part, j’ai eu des prises de conscience en écoutant des vidéos, ou enlisant des livres mais les plus percutantes et transformatrices ont toujours eu lieudans l’échange avec quelqu’un, par exemple quand j’étais en mesure d’aiderquelqu’un sur le plan personnel alors que jusque-là j’avais une missionprofessionnelle uniquement, j’étais uniquement dans un rôle de manager ou decollègue même simplement, mais j’ai eu des prises de conscience dans cesmoments-là, les plus fortes en cas c’était dans ces moments-là, c’est pourquoitous les maîtres véritables ne font que redonner les gens à eux-mêmes.

En la présence de maître vous remarquerez qu’ils passent le plus clair de leurjournée de leur temps à voir la maîtrise en vous, ils vous regardent dans les yeuxet vous voient comme vous ne vous imaginez même pas, et vous vousdemanderez pourquoi vous ne vous voyez pas comme eux vous voient, et lemaître lui se demandera pourquoi vous vous ne voyez pas comme ça, parce qu’ilregarde la vision la plus grandiose de vous-même, il vous voit tel que vous êtes.

Alors, vous au sein d’une relation, soi, soi-même au sein d’une relation, alorsdonner, « oui mais si on donne trop voilà on va abuser etc. », j’ai souvent cegenre de remarque il n’est pas question de se laisser marcher dessus pourautant, de devenir une victime dans une relation qui est dysfonctionnelle, la vien’exige pas que nous restions en présence de quelqu’un qui abuse de nous, maispar contre, on peut définir des limites, comme une relation ça change ça évolueen permanence on en reviendra, mais du coup il y a des fois, elle bouge cetterelation, l’équilibre change etc. et peut être que, à un moment il faut remettredes limites, de dire « non, ce qui se passe là ça ne me convient pas », la vien’exige pas que nous restions en présence de quelqu’un qui abuse de nous.

Et un jour nous seront capables aussi de nous séparer d’arrêter une relation sansamertume et sans avocats. Neale dit par exemple, je remarque maintenant quenotre temps ensemble est terminé que le moment est venu pour nous decontinuer à nous aimer sans conditions à nous offrir l’un à l’autre les cadeauxque nous avons à donner sainement et de le faire d’un côté à l’autre de la piècede la rue, ou du monde, que certains de tes comportements ne sont pas enharmonie avec la façon dont j’ai choisi de vivre ma vie, et cela ne veut pas direque je ne t’aime pas.

Un jour nous serons capables d’exprimer cette vérité sans chercher de tort àl’autre, à faire de lui un méchant, dans cet espace nous pouvons aussi créer desrelations affectueuses et durables que nous désirons dans notre vie car soudainces relations ne seront assorties à aucune condition quelle que soit il y a aucunerestriction non plus, les meilleures relations sont sans conditions, sans conditionsni restrictions, car les relations fondées sur l’amour véritable sincères sontentièrement libres.

J’ai des amis que je vois très peu souvent peut être tous les 5 ans seulement, etentre temps il peut même se passer encore des années sans qu’on soit encontact, mais à chaque fois que l’on se voit on est heureux de se retrouver, et onoffre à l’autre ce qu’on a à offrir en ce moment-là, ça peut être juste de

l’expérience ça peut être tout simplement du soutien ou autre, mais il y a pas deconditions, il y a pas de restrictions il y a pas de, tu m’as pas écrit pour noël, tum’as pas souhaité mon anniversaire sur facebook je t’en veux, je ne te parle plus,ou je suis vexé et je t’en veux, enfin, officiellement je t’en veux pas mais au fondde moi si je t’en veux un peu ne pas avoir pensé à mon anniversaire et puis tum’as pas offert de cadeau et puis bla bla bla bla, y'a pas de ça.

On s’apprécie tel qu’on est, avec ce qu’on a à offrir, que ce soit du temps ou del’énergie sans attendre quoi que ce soit au retour, et on peut s’appeler, vousavez certainement des amis aussi comme ça, on peut s’appeler et dire voilà tiensje peux être dans le coin la semaine prochaine est-ce qu’il y a moyen qu’onmange ensemble qu’on se voit qu’on trouve un café et c’est tout. Sansjustification sans se dire sans se forcer dans une relation dans un échange dansdes paroles qui n'ont pas, qui n’ont pas à être là, comment ça va bla bla, non jeveux juste boire un café avec toi j’ai pas envie de parler une heure au téléphone,et la personne peut le comprendre en face, parce que l’amour, et l’amour au senslarge pas forcément uniquement dans les relations amoureuses telle qu’on l’aconnait mais pour moi c’est aussi de l’amitié, l’amour c’est la liberté, l’âme nepeut être joyeuse si elle est restreinte ou limitée d’une manière ou d’une autre.

Alors LE principe, LE en majuscule, le principe conversation avec dieu à retenirpour cet atelier sur les relations et pour ce principe je vais vous demander toutevotre attention parce que s'il n'y a avait qu’une seule chose une seule idée àretenir, c’est que vous devriez repartir de cet atelier de cette formation avec uneseule chose une seule idée ça serait celle-là, ça serait peut-être celle-là, car elleest cruciale dans les enseignements de Neale Walsch elle est cruciale dans ceque dit Neale dans ses livres et autres part elle est essentielle pour une relationsaine, il y a un principe sur lequel repose une relation saine et respectueuse, ceprincipe c’est le suivant : ce que je veux pour toi c’est que tu veux pour toi,je répète, ce que je veux pour toi c’est ce que tu veux pour toi, car dans le cascontraire, je m’aime à travers toi car j’obtiens ce que JE veux, ainsi si je dis je

choisis pour toi ce que tu choisis pour toi là personne ne me quittera car tout ceque nous cherchons c’est quelqu’un qui nous laissera obtenir ce que nousvoulons de la vie. Nous vivons dans un monde où tout est restreint depuisplusieurs âges, ne fait pas ça, ne va pas la bas, mange comme ça, ne cours pasici, ne lis pas ce genre de choses etc. Et dans les relations c’est encore trèsprésent, vous avez certainement l’exemple dans une expérience de quelqu’un ouquelqu’un ne voulait pas que vous fassiez quelque chose, pour ma part ça a étéle cas dans de nombreux domaines, dans le sport, dans les études, dans montravail et ce besoin de liberté que j’avais a finalement explosé, au point je suisparti vivre à l’autre bout du monde en Nouvelle-Zélande, c’était pour moi unemanière de montrer que j’étais libre. Ma famille voulait que je fasse certainesétudes, elle voulait que je m’oriente ici, que je fasse telle option au lycée pastelle option, que je fasse plutôt ça, pas ça, que je fasse certains sports pas celui-là, non pas celui-là, pas celui-là, …

Même quand j’étais plus grand moi je vais me mettre à quoi ? je vais me mettre àla danse sur patins à glace, pas sur patins à glace sur patins roulettes, et on m’afait comprendre indirectement que non non ce n’est pas trop pour toi et à cetteépoque-là j’étais encore un petit peu encore très influençable, encore très danscette relation dans le même statut de cette relation dont j’étais auparavant et ducoup, bin voilà j’ai pas fait ce que je voulais faire, plus tard ma hiérarchie aussidans mon entreprise dans ma carrière elle voulait que j’encadre des personnesd’une certaine manière, que je dise ceci pas cela dont ça tu ne peux pas le direou alors l’entreprise voulait que je pense d’une certaine manière que je gère mesprojets d’une certaine manière dont ça on ne peut pas le faire comme ça etc’était oppressant pour moi, c’était complètement oppressant et comme je ledisais finalement j’ai explosé dans le sens où proprement j’ai envie de dire dansle sens où j’ai mis en place ce projet de partir à l’étranger je voulais quitter toutça, je voulais me sentir libre et je vais aller le plus loin possible inconsciemmentpour me sentir plus libre, pour me libérer de tout ça, c’était inconscient, mais çasuivait quand même un élan intérieur très très fort, et cet éloignementgéographique m’a permis de retrouver une liberté intérieure.

Alors ce que je veux pour toi c’est ce que tu veux pour toi un principe crucial, jevous donne un petit exemple, Lucie et Patrick sont en couple. Lucie pourrait dire :« Ah chéri j’ai envie de suivre des cours de droit » et bien elle devrait avoir cetteliberté là, mais elle pourra aussi dire : « chéri je vais aller diner avec Pierre », etla réponse de Pierre devra dire : « Bien sûr, je t’aime suffisamment pour vouloirpour toi ce que tu veux pour toi ».

Qui dans ce cas, quitterait Patrick pour rejoindre Pierre, vous voyez l’idée ? est-ceque vous ressentez la chose aussi ? vous ressentez cette liberté dans ce que jeveux pour toi c’est ce que tu veux pour toi, est ce que vous arrivez à l’imaginer, àle ressentir presque ?

Donc dans l’exemple que je donne qui est-ce quitterait Patrick pour rejoindrepierre ? par contre, qui dans le cas contraire ou Patrick dirait : non, je t’interdis devoir Pierre qui dans ce cas-là, ne quitterait pas Patrick ?

Alors Neale dans ses Conversations avec Dieu, il a écrit : ton choix est le mien, etje te mets au défi de faire cela avec ceux que tu aimes, donc c’est Dieu quis’exprime, ton choix est le mien et je te mets au défi de faire cela avec ceux quetu aimes.

Ton choix est le mien c’est pareil que ce que je veux pour toi c’est ce que tu veuxpour toi. Ca répond à la question : qu’est-ce que Dieu veut aussi, il y a beaucoupqui se la pose, qu’est-ce que Dieu veut mais qu’est ce qu’il attend de nous ? etbien rien, son choix c’est le vôtre. Ce qu’il veut pour vous c’est ce que vousvoulez pour vous, vous ressentez l’amour derrière ça ? vouloir pour l’autre ce quel’autre veut pour lui-même peut vous amener à une séparation aussi attention, iln’y a pas de garantie par exemple, oh merci, ce que tu voudrais qu’il m’arrivec’est ce que je voudrais qu’il m’arrive ok je m’en vais depuis 4 ans, ce que jeveux pour moi c’était partir j’attendais seulement ta permission.

Et Neale trouve que c’est une manière très honorable de s’en aller, toutsimplement dire que ce que je veux pour toi c’est ce que tu veux pour toi n’offrepas la garantie que les choses vont rester dans l’état.

Elles vont continuer à évoluer, il n’y a pas de garantie, même on suivant lesprincipes de cet atelier, c’est pas la recette miracle pour réussir ses relations etde les maintenir jusqu’au bout de la même manière tout le temps, c’est vivre sesrelations de manière saine, donc retenez bien les trois mots magiques de touterelation d’après Neale, c’est trois mots sont : comme tu voudras.

Et lorsque nous serons prêts à dire cela nous aurons vraiment redonné l’autre àlui-même.

Alors je sens qu’il y a des questions, je sens que vous vous posez des questions-là, il y a des « oui mais », il y a des « oui mais » dans vos têtes et on va lesaborder un peu plus tard dans cet atelier, donc gardez ces « oui mais », notez-lespeut être, notez-les par écrit, oui mais marquez le et puis je vais certainementtrouver des réponses dans les prochaines parties.