COOLTURE “Y” N°29 (Special Handicap 2012)

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LE NEWS MAGAZINE DE LA GÉNÉRATION Y

DOSSIER HANDICAP

CONCOURS PAPAS BRICOLEURS

GRAND CORPS MALADE

LA SÉLECTION

BOUNCER

HASTA LA VISTA

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MARIE-AMELIE LE FUR

CLUB JUNIOR-ENTREPRISES

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Marie-Amélie LE FUR, Championne Olympique du 100 m2ème du 200 m et 3ème du saut en longueur.

“Fais de TA vie un rêve !” GRAT

UIT

Imprimé sur papier recyclable - Ne jetez pas ce magazine sur la voie publique, offrez-le. Merci !

LE NEWS MAGAZINE DE LA GÉNÉRATION Y

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NUMÉRO

SPECIAL

MIEUX VIVRE

ENSEMBLE

et HANDICAP

GENY

29• 2012 - #06 •

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DOSSIER HANDICAP

CONCOURS PAPAS BRICOLEURS

GRAND CORPS MALADEGRAND CORPS MALADE

LA SÉLECTIONLA SÉLECTION

BOUNCER

HASTA LA VISTA

MARIE-AMELIE LE FUR

Marie-Amélie LE FUR, Championne Olympique du 100 m2ème du 200 m et 3ème du saut en longueur.

“Fais “Fais “ de TA vie un rêve !Fais de TA vie un rêve !Fais ” GRAT

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SPECIAL

MIEUX VIVRE

ENSEMBLE

et HANDICAP

2299 2012 - #06

Triple médaillée aux Jeux Paralympiques

de Londres 2012

Rencontre avec :Marie-Amélie

LE FUR

Et si son intégration professionnelle passait par ce fil

L’énergie est notre avenir, économisons-la !

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Pour Zo, réussir sa vie professionnelle c’est travailler pour une entreprise qui favorise l’intégration et le maintien dans l’emploi de plus de 3 000 personnes en situation de handicap. C’est aussi être accompagnée dans son évolution de carrière. EDF recrute chaque année en France plus de 120 salariés handicapés, en CDI ou en alternance.

EDF recrute des compétences H/F suredfrecrute.com

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“”

Quoi que tu puisses faire ou rêver de faire, ENTREPRENDS !

L’audace a du génie, de la puissance et de la magie,

COMMENCE MAINTENANT !

Goethe

COOLTURE IDÉES

> SOMMAIRE

Édito

[SE] CULTIVER!

N°29DÉCEMBRE 2012

COOLTURE®

9/11 rue Ernest Renan92130 Issy-les-Moulineauxwww.coolture.fr

Directeur de la publication : Hervé Giraud

Communication et publicité : 06 88 18 32 [email protected]

Webmaster : Thierry, [email protected]

Rédaction : [email protected]

Remerciements à : Agnès Bonnet, Thierry Pigot et toute l’équipe de Starting-Block pour leur contribution.

Impression : Corelio Printing

Coolture® est un magazine gratuit indépendant édité par HE! Media SARL au capital de 41 013€Siège social : 9/11 rue Ernest Renan92130 Issy-les-Moulineaux

Dépôt légal à parutionISSN : 1964-888XImprimé en Belgique sur papier recyclable. Ne pas jeter sur la voie publique. Ne peut être vendu.

Où trouver COOLTURE ?Dans les grandes écoles, les universités, certains lieux de vies étudiants et toutes les FNAC.

Toute reproduction, même partielle, est interdite sans autorisation préalable des auteurs ou de l’éditeur.

La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et n’est en aucun cas tenue de les retourner. Les textes sélectionnés ne donnent pas lieu à rétribution, et peuvent subir des modifi cations en vue d’une parution. Les dates de sorties des nouveautés culturelles sont données sous toutes réserves ; des changements indépendants de notre volonté peuvent intervenir.

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2013

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[RÉ] AGIR !

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Toi aussi !

04 RENCONTRE :Marie-Amélie LE FUR, triple médaillée aux Jeux Paralympiques de Londres 2012

DOSSIER MIEUX VIVRE ENSEMBLE 08 - Agir :

Cinq idées reçues à combattre

12 - Quatre initiativesen faveur de l’intégration des jeunes handicapés :• Sensibiliser• Accompagner• Proposer• “Handi-adapter”

16 - Le concours 2013des “papas bricoleurs et des mamans astucieuses”

18 - Grand Corps Malade19 - Hasta la Vista

20 SORTIR

22 LIVRE : Yann ARTHUS-BERTRAND

24 JEUX VIDEO25 DVD26 BD30 MANGA

et toute l’équipe

> 04

COOLTURE AGIR

Victime d’un accident de scooter à l’âge de 15 ans, Marie-Amélie LE FUR a dû être

amputée sous le genou gauche ! Confrontée brutalement au handicap, elle s’est

battue pour « continuer à voir ses amis, faire du sport, suivre ses études et faire des

projets. Bref, avoir une vie “normale” ».

Aujourd’hui athlète de haut niveau chez EDF et marraine de la campagne Handivalides

de Starting-Block, sa vie est devenue «extraordinaire». Triple médaillée aux Jeux

Paralympiques de Londres 2012, Marie-Amélie s’est confi ée à Coolture :

RENCONTRE AVEC

>> PLUS D’INFOS SUR WWW.MARIE-AMELIE-LEFUR.FR

MARIE-AMÉLIE LE FUR

“FAIS DE TA VIE UN RÊVE !”

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

CV EXPRESS

1988 : née le 26 septembre à Vendôme

Diplômes : Master 2 en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives).

2003 : elle réalise la 4ème performancefrançaise sur 1000 m en 2’ 58.

31 mars 2004 : À la suite d’un très grave accident de scooter, elle est amputée de la jambe gauche sous le genou.

2005 : premières compétitions handisport en saut en longueur, 100 m et 200 m.

2006 : 2ème du saut en longueur, du 100 m et du 200 m des championnats du monde d’athlétisme, à Assen aux Pays-Bas.

2008, JO de Pékin : 2ème du saut en longueur et du 100 m.

2011 : 1ère du 100 m et du 200 m des championnats du monde d’athlétisme, à Christchurch en Nouvelle-Zélande

2012, JO de Londres : 1ère du 100 m, 2ème du 200 m et 3ème du saut en longueur.

CV EXPRESS

© Photo Eddy Lemaistre/KMSP/DPPI

> 05

COOLTURE AGIR

>> PLUS D’INFOS SUR WWW.MARIE-AMELIE-LEFUR.FR www.coolture.fr

“ Je ne vis pas l’amputation comme un handicap au quotidien. Elle fait partie

de ma personnalité, de mon schéma corporel et je l’ai tout à fait acceptée !”Marie-Amélie LE FUR, athlète handisport

www.coolture.fr

> Quelle était ta vision du handicap avant ton accident ?Marie-Amélie LE FUR : “J’avais quelques notions

du handicap mais pas sur la pluralité du handicap : les

différentes sortes et les différentes familles.

J’avais aussi une petite connaissance du handisport

à travers une démonstration que j’avais pu voir aux

championnats du monde d’athlétisme de 2003 à Paris.

J’avais trouvé ça intéressant. Mais surtout, j’avais été

très surprise du niveau de performance possible avec les

prothèses. Je avais considérés ces sportifs comme des

athlètes à part entière.”

> À 15 ans, en mars 2004, tu as un grave accident de scooter. Comment as-tu réagi face à ton amputation ? M-A : “L’amputation a été la «bonne nouvelle» de l’accident

car garder ma jambe gauche ne m’aurait pas permis de

remarcher et d’envisager de refaire du sport un jour. Cela

a été presque un soulagement quand les médecins nous

ont annoncé que j’allais pouvoir être amputée.

Avec mon entourage, je savais qu’il existait différentes

sortes de prothèses : certaines pour reprendre la vie de

tous les jours et d’autres pour faire du sport. Donc, très

vite, nous nous sommes renseignés et avons pris des

contacts pour me construire un cheminement de vie, ne

jamais se laisser abattre et toujours aller de l’avant.”

> Ton entourage, ta famille et tes entraîneurs ont eu un rôle prépondérant...M-A : “Effectivement, ma famille a su m’entourer et

contacter les bonnes personnes quand il le fallait. Mon

coach actuel, Cyrille Nivault, et Emmanuel Janus, tous

deux pompiers professionnels, ont su aussi me préparer

une rééducation sportive en piscine. Et tout le corps

médical nous a très bien conseillé, nous montrant qu’il

existait une vie derrière le handicap.”

> Tu étais sportive et jeune sapeur-pompier avant ton accident. Cela a-t-il été un «plus» pour ta rééducation ? M-A : “Être une sportive a été un plus dans le sens où,

physiquement, j’avais du muscle. J’étais assez athlétique

et cela a facilité ma rééducation. Ainsi, j’ai été amenée

à recourir seulement 4 mois après mon accident, alors

que médicalement on me disait qu’il faudrait attendre une

année minimum.

L’entourage des pompiers m’a donné la possibilité de

parler à des personnes souvent confrontées à ce genre

de situation. Ils m’ont apporté un peu de réconfort et de

bonheur si importants dans une phase de reconstruction.”

> Quels seraient tes conseils à un jeune victime d’un accident ?M-A : “Dans un premier temps, il est important de se

renseigner pour rapidement reprendre espoir et réaliser

que la vie n’est pas terminée.

Ensuite, je leur conseille de prendre contact avec des

associations ou des personnes dans la même situation. Ils

pourront alors se créer un objectif de vie. Cela ne passe

pas nécessairement par le sport de haut niveau mais

tout simplement par des rêves pour recommencer à

avancer et ne pas stagner dans la tristesse avec le

risque de s’effondrer.

Même si ce n’est pas toujours facile, il faut accepter

le handicap et trouver des manières d’avancer en

se fixant des objectifs personnels.”

> Quelles difficultés as-tu rencontrées lors de ta “reconstruction” ? Existent-elles encore aujourd’hui ?M-A : “Avec mon handicap, je n’ai pas trop de problème

d’accessibilité au niveau de mes déplacements.

Par contre, dès l’instant où je ne peux pas porter

ma prothèse, je suis confronté aux problèmes de

circulation en fauteuil que l’on imagine tous.

En tant que femme, j’aimerais aussi pouvoir porter

autre chose que des baskets ou des chaussures

larges. Or la plupart des prothèses, notamment

celles qui sont remboursées par la Sécurité Sociale,

ne le permettent pas. C’est un coût financier significatif.

C’est donc un peu compliqué d’être à la fois féminine et

amputée.”

> Y a-t-il des situations de la vie où tu ne peux pas garder ta prothèse ?M-A : “Rien ne nous oblige à enlever notre prothèse,

que soit dans un aéroport ou ailleurs. Ce serait comme

demander à quelqu’un d’enlever ses lunettes.

Par contre, je peux être amenée à ne pas la porter si,

après une activité intensive, le moignon de ma jambe a été

un peu abîmé par le manchon. Cette partie de la prothèse

est un milieu fermé où la peau est assez facilement

agressée et peut développer une infection. >>>

L’INTERVIEW DE MARIE-AMÉLIE LE FUR

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> 06

COOLTURE AGIR

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

>>> Pendant ces

quelques jours, toute ma vie se

complique puisque je change de moyen de

locomotion.

Et comme tout le monde, je ne suis pas

habituée à me retrouver en fauteuil du jour au

lendemain.”

> Comment vis-tu ton handicap ?M-A : “Je ne vis pas l’amputation comme

un handicap au quotidien. Elle fait partie de

ma personnalité, de mon schéma corporel

et je l’ai tout à fait acceptée. Quand je me

lève le matin ou quand je marche dans la

rue, je n’y pense pas. Je l’oublie et c’est le

soir quand j’enlève ma prothèse ou quand je

mets des chaussures que cela me le rappelle

un petit peu.”

> Tu es aujourd’hui une athlète de haut niveau avec 2 participations aux

JO. En quoi ton statut de salariée chez EDF a-t-il facilité tes 3 médailles de

Londres 2012 ? M-A : “EDF m’a contactée en septembre 2011 pour

me proposer un contrat de sportif de haut niveau.

C’est la seule entreprise qui a eu cette démarche et

souhaitait s’engager dans un projet professionnel

avec moi. Je me suis sentie doublement soutenue :

cela me permettait d’assurer mon avenir tout en étant

détachée à 100% pour préparer les JO de Londres et

atteindre le plus haut niveau.

Aujourd’hui je peux m’entraîner tout en gagnant ma vie

et en cotisant pour la retraite. Cela peut paraître un petit

détail, mais un sportif, valide ou handicapé, est toujours

obligé de penser à demain et de commencer à préparer

sa reconversion.

C’est ce que m’a offert EDF et c’est un réel « plus ».”

> Quels sont tes prochains objectifs sportifs ?M-A : “Il y a eu les Jeux de la découverte à Pékin, puis

les Jeux de la réussite à Londres. Je pense que Rio sera

les Jeux du plaisir avant de ma reconversion. Mais avant

2014, il y a aura les championnats du monde 2013 à

Lyon.”

> En quoi consiste ton rôle de chargée de Communication chez EDF ?M-A : “Pour l’instant je suis encore détachée sur mon

contrat ce qui me permet d’effectuer de nombreuses

interventions auprès des diverses branches de EDF pour

échanger avec les salariés.

Bien sûr, je leur parle de l’intégration des personnes

en situation de handicap dans l’entreprise en tant que

collègues. Mais il existe aussi un grand nombre de points

communs entre ce que l’on développe en sport et ce qu’il

est possible de mettre en place dans une entreprise.

C’est assez facile pour un sportif de retranscrire dans

le travail tout ce qu’il développe à l’entraînement, d’en

parler avec des salariés et de leur donner des solutions

facilement appliquables pour dynamiser les équipes.

Je peux par exemple les sensibiliser aux notions d’objectif,

de performance et de dépassement de soi.”

> Y a-t-il des solutions applicables au monde des études ?M-A : “Tout d’abord il faut savoir où l’on va, ce que l’on

veut et bien définir son projet. Puis régulièrement faire

le point pour vérifier que l’on est bien dans ce qui a été

prévu. Et si l’on n’est pas sur la bonne route, ne pas

hésiter à demander conseil pour corriger sa préparation

ou son projet.”

> Quels sont tes conseils aux jeunes ?M-A : “N’ayez pas peur du handicap ! La personne

handicapée n’est pas foncièrement différente. Nous

avons tous notre personnalité et il faut se nourrir de nos

différences pour avancer dans la vie.

Surtout, n’hésitez pas à poser des questions à la personne

en situation de handicap pour mieux comprendre ce

qu’elle vit. C’est en engageant le dialogue que vous

saurez comment faire. S’il faut l’aider ou la laisser

tranquille. Personnellement, c’est une marque d’intérêt

que j’apprécie.”

Propos recueillis par Hervé GIRAUD pour COOLTURE

>> PLUS D’INFOS SUR WWW.MARIE-AMELIE-LEFUR.FR

RENCONTRE AVEC

MARIE-AMÉLIE LE FUR

>>> Pendant ces

quelques jours, toute ma vie se

complique puisque je change de moyen de

locomotion.

Et comme tout le monde, je ne suis pas

habituée à me retrouver en fauteuil du jour au

lendemain.”

> Comment vis-tu ton handicap ?M-A : “Je ne vis pas l’amputation comme

un handicap au quotidien. Elle fait partie de

ma personnalité, de mon schéma corporel

et je l’ai tout à fait acceptée. Quand je me

lève le matin ou quand je marche dans la

rue, je n’y pense pas. Je l’oublie et c’est le

soir quand j’enlève ma prothèse ou quand je

mets des chaussures que cela me le rappelle

un petit peu.”

> Tu es aujourd’hui une athlète de haut niveau avec 2 participations aux

JO. En quoi ton statut de salariée chez EDF a-t-il facilité tes 3 médailles de

Londres 2012 ?M-A : “EDF m’a contactée en septembre 2011 pour

me proposer un contrat de sportif de haut niveau.

C’est la seule entreprise qui a eu cette démarche et

souhaitait s’engager dans un projet professionnel

les Jeux de la réussite à Londres. Je pense que Rio sera

les Jeux du plaisir avant de ma reconversion. Mais avant

2014, il y a aura les championnats du monde 2013 à

Lyon.

> Communication chez EDF ?M-Acontrat ce qui me permet d’effectuer de nombreuses

interventions auprès des diverses branches de EDF pour

échanger avec les salariés.

Bien sûr, je leur parle de l’intégration des personnes

en situation de handicap dans l’entreprise en tant que

collègues. Mais il existe aussi un grand nombre de points

communs entre ce que l’on développe en sport et ce qu’il

est possible de mettre en place dans une entreprise.

C’est assez facile pour un sportif de retranscrire dans

le travail tout ce qu’il développe à l’entraînement, d’en

parler avec des salariés et de leur donner des solutions

facilement appliquables pour dynamiser les équipes.

Je peux par exemple les sensibiliser aux notions d’objectif,

de performance et de dépassement de soi

> des études ?M-Aveut et bien définir son projet. Puis régulièrement faire

le point pour vérifier que l’on est bien dans ce qui a été

prévu. Et si l’on n’est pas sur la bonne route, ne pas

hésiter à demander conseil pour corriger sa préparation

ou son projet

SONPALMARÈS AUX JO

LONDRES 2012 :

OR Championne paralympique du 100 m

ARGENT 2ème du 200 m

BRONZE 3ème au saut en longueur.

PÉKIN 2008 :

ARGENT 2ème du 200 m2ème au saut en longueur.

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Sors ta carte d’étudiant et pars glisser sans te ruiner !Offre Spécialeétudiant

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* Offre spéciale réservée aux étudiants majeurs, sur présentation de leur carte d’étudiant. Non cumulable et dans la limite des stocks disponibles.UCPA - Union nationale des Centres sportifs de Plein Air - Association loi 1901 à but non lucratif et à gestion désintéressée, agréée et cogérée par les ministères en charge, de la jeunesse, du sport, du tourisme, de l’agriculture et de la vie associative - Siret : 775 682 040 017 17 - APE : 9319Z - Numéro d’ immatriculation IM075110249 - Garantie financière : UNAT, 8 rue César Franck 75015 Paris - Garantie responsabilité civile professionnelle : AXA Corporate solutions, 2/4 rue Jules Lefebvre 75009 Paris - Coordonnées bancaires : BNP 30004 00274 000213 18679 58 - Siège Social : 17, rue Rémy Dumoncel 75698 Paris Cedex 14 - Tél. : 01 45 87 45 87 - Fax : 01 45 87 45 88 - Site web : www.ucpa.com - 2012_425

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COOLTURE AGIR

MIEUX VIVRE ENSEMBLE

>> ENCORE PLUS D’INFORMATIONS SUR WWW.STARTING-BLOCK.ORG

“Euh, comment le savoir ? La plupart des handicaps sont

invisibles...

Et puis, mieux vaut être proactif et être prêt le jour où un(e)

étudiant(e) handicapé(e) arrivera dans son établissement.

Surtout que les jeunes en situation de handicap sont

attentifs à cet aspect quand ils choisissent leur lieu

d’étude : le fait de sentir que l’établissement a réfléchi à

cette question les encouragera à le rejoindre !

Enfin, on a souvent constaté que les dispositifs mis en place pour répondre à un besoin rencontré par les personnes en situation de handicap sont finalement bénéfiques à l’ensemble de la population. La rampe sert aux parents avec poussette, l’ascenseur à celui qui s’est cassé la jambe au ski et une signalétique plus précise est utile à tous les étudiants pour s’y retrouver sur le campus...”

> IL N’EST PAS NÉCESSAIRE QU’ON S’INVESTISSE CAR IL N’Y A PAS D’ÉTUDIANT EN

SITUATION DE HANDICAP SUR NOTRE CAMPUS.

HANDICAP

IDÉE

REÇUE

N°1

“Bien sûr ! Mais les étudiants peuvent être force de

proposition et une administration d’université ou d’école

sera d’autant plus motivée à mettre en place les dispositifs

nécessaires qu’elle sent les étudiants attentifs à cette

thématique.

En plus, souvent, les étudiants ne sont pas au courant de ce

que fait l’établissement. Parfois, l’existence d’un référent

handicap, par exemple, n’est pas directement visible, ou

celui-ci ne sait pas comment s’adresser aux étudiants.

Il est donc important de toujours se renseigner et de

travailler de manière complémentaire avec l’administration

de son établissement, chacun ayant des leviers d’action et

des responsabilités propres.

Ainsi, si l’établissement doit s’occuper de rendre les locaux ou les examens accessibles, pour ce qui est des activités du Bureau des Elèves, par exemple, charge aux étudiants d’y veiller !”

> C’EST À MON ÉTABLISSEMENT D’AGIR POUR SE RENDRE ACCESSIBLE !

HANDICAP

IDÉE

REÇUE

N°2

A priori, on est tous d’accord avec Amélie NICAISE de l’association .

Mais quand elle en parle aux premiers intéressés, il y a des « réponses qui piquent »...

Les participants à l’atelier «Brunchstorming» du Cycle de Formation Handivalides (CyFoH) proposé par

STARTING-BLOCK ont tenté d’aller au-delà de ces idées reçues.

Amélie en passe cinq au crible pour celles et ceux qui hésiteraient encore à s’investir à leur tour ;-)

“LES ÉTUDIANTS AUSSI DOIVENT S’INVESTIR SUR LA THÉMATIQUE DU HANDICAP”

Association d’éducation active par les

jeunes vers les jeunes, Starting-Block

mène depuis 2002 des actions en faveur de

l’intégration des étudiants handicapés dans

l’enseignement supérieur, notament à travers

sa campagne Handivalides.

à savoir

“ Vous aussi, rejoignez la

communauté Handivalides ! ”

Amélie NICAISE, Directrice déléguée à la communication, Starting-Block

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Réalisé par Amélie Nicaise, Starting-Block

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

DOSSIER SPECIAL HANDICAP

> 13

COOLTURE AGIR> 09

“Vaste débat ! Dans tous les cas, concrètement, il y a

un juste équilibre à trouver entre le système D (comme

débrouille), où l’étudiant handicapé dépend du bon vouloir

de ses camarades, et un cadre trop rigide, qui ne laisse

pas de place aux choix personnels, à l’improvisation et aux

relations humaines spontanées...

Un exemple concret : le concert. C’est une bonne chose

que les salles de spectacle soient accessibles et proposent

aux personnes à mobilité réduite des places adaptées, à

des endroits bien spécifiques, où elles peuvent suivre le

concert dans de bonnes conditions.

Mais n’ont-elles pas aussi le droit de se mettre ailleurs, si elles en ont envie ?!”

> L’ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE N’EST PAS POSSIBLE CAR ON NE PEUT PAS PRÉVOIR TOUTES LES SITUATIONS ET TOUS LES HANDICAPS...

CAR ON NE PEUT PAS PRÉVOIR

HANDICAP

IDÉE

REÇUE

N°3

SNCF RECRUTE SUR SNCF.COM/FR/ALTERNANCE

AVEC L’ALTERNANCE, SNCF VOUS PROPOSE DE DÉVELOPPER VOTRE POTENTIEL.

EN SITUATION DE HANDICAP, L’ALTERNANCE PEUT VOUS AIDER À PRENDRE UN NOUVEAU DÉPART.

OPOSE

Avec HANTRAIN, SNCF met en place un dispositif de formation en alternance accessible à toutes les personnes en situation de handicap, sans limite d’âge et quel que soit leur profi l. Pendant 2 ans, vous apprendrez le métier de commercial en gare. À l’issue de votre formation (niveau Bac), nous vous proposerons un emploi en CDI.

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“ Une seule règle :

proposez votre aide

mais ne l’imposez

pas, seule la personne

pourra vous dire si elle

en a besoin ou non. ”

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2010

“ Avec Starting-Block, je veux montrer aux jeunes qu’avec un handicap, on peut continuer

à avoir des loisirs, faire du sport, voir ses amis, faire des projets... Bref, avoir une vie normale !”Marie-Amélie LE FUR, athlète handisport

> 10

COOLTURE AGIR

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“Le recrutement dans une association ne se fait pas en

fonction du handicap. Comme pour tout un chacun, il s’agit

pour l’étudiant handicapé d’adhérer à un projet associatif

(qui lui plaît, le motive) et de pouvoir remplir une mission

précise en lien avec ce projet. Chaque association doit

être ouverte à tout nouvel adhérent, mais on peut aussi

accepter que, parfois, cela ne marche pas.

Les personnes handicapées n’attendent pas un traitement de faveur !”

> ON NE PEUT PAS ACCUEILLIR TOUS LES HANDICAPS

DANS UNE ASSOCIATION ÉTUDIANTE !

HANDICAP

IDÉE

REÇUE

N°4

“C’est vrai que, concrètement, on préférerait parfois ne

pas avoir à en parler. Mais le fait est que, dans notre

société, il subsiste une véritable méconnaissance du

handicap. Beaucoup de préjugés et de peurs peuvent être

facilement levés grâce à la sensibilisation.

Ceci dit, il faut reconnaître que ce n’est pas parce qu’on

est en situation de handicap qu’on a nécessairement

envie de s’engager sur cette thématique ou d’en parler au

quotidien. En plus, étant donné la diversité des handicaps

et des situations de handicap, une personne handicapée

n’est pas pour autant une spécialiste de la question (si

spécialiste, il y a !). Les personnes handicapées elles-

mêmes peuvent avoir envie d’être sensibilisées à d’autres

types de handicap qu’elles ne connaissent pas.

Les personnes handicapées sont les mieux placées pour connaître leurs besoins réels et faire entendre leurs voix. Mais surtout, chacun doit prendre ses responsabilités.”

> LES ACTIONS SUR LE HANDICAP,

C’EST STIGMATISANT POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES !

HANDICAP

IDÉE

REÇUE

N°5

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VIVRE ENSEMBLELE GUIDE DES CIVILITÉSÀ L’USAGE DES GENS ORDINAIRESréalisé par IDEECOM en partenariat avec le Minis-tère délégué à la Sécurité Sociale, aux Personnes Agées, aux Personnes Handicapées et à la Famille

Disponible gratuitement sur :www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/guide_vivrensemble.pdf

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COOLTURE N°29 • 2012 - #6


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SENSIBILISER AUX DÉFICIENCES VISUELLES

1

EN FAVEUR DE L’INTÉGRATION DES JEUNES HANDICAPÉS

L’ASSOCIATION VOUS PRÉSENTE QUATRE INITIATIVES

Les auteurs de ces projets tournés vers les autres ont en commun la

conviction que la communauté étudiante a son rôle à jouer ! Rejoignez-les !

L’expérience de JENNY :Jenny a perdu la vue à l’âge de 5 ans. Animatrice sur l’atelier de sensibilisation aux défi ciences visuelles, sa bonne humeur a éclairé la Campagne Handivalides 2012.

> Qu’est-ce qui t’a attirée dans la campagne Handivalides ?“Au départ, je voulais travailler dans le téléconseil, mais

je n’arrivais pas à trouver un poste. En faisant la liste

de ce que je savais faire, je me suis rendue compte

que j’avais déjà des notions d’animation, pour avoir

travaillé dans l’événementiel. J’avais également fait pas

mal de sensibilisations, notamment en collège, avec

d’autres associations telles que le GIAA (Groupement

des Intellectuels Aveugles et Amblyopes*). Quand

j’ai entendu parler de la Campagne Handivalides de

Starting-Block, ça m’a tout de suite intéressée, parce

je pense qu’aujourd’hui il n’y a pas encore assez de

sensibilisation vis-à-vis du public étudiant.” (*L’amblyopie est une diminution de l’acuité visuelle d’un œil, ndlr )

> En quoi consiste ton rôle sur l’atelier de sensibilisation aux déficiences visuelles ?“Lors des journées Handivalides, je suis assise derrière

une table et les personnes viennent me rencontrer. Je

leur explique donc ce qu’est le braille, comment ça

marche, je leur pose des questions et les incite à faire

de même. C’est à partir de cet échange que j’essaie de

sensibiliser.

J’adapte la méthode en fonction de la personne qui

vient à ma table. Je commence par leur faire lire un

mot. Ensuite je leur fais écrire leur prénom en braille. En

général, au départ, ils trouvent cela très dur, mais petit

à petit, ils se prennent au jeu et finalement ils trouvent

ça très drôle et commencent à vouloir écrire plein de

trucs... et c’est souvent à ce moment là que, tout d’un

coup, beaucoup de gens viennent autour de ma table,

alors que je n’ai que trois tablettes !

Lorsqu’à la fin, je leur souhaite une bonne journée, je

leur demande toujours ce qu’ils ont retenu. Cette simple

question leur permet de prendre conscience de tout ce

qu’ils ont appris en quelques minutes...”

> Que penses-tu que cette sensibilisation ?“Cela dépend vraiment des individus. Pour certains,

même s’ils participent à l’atelier, je ne suis pas

forcément convaincue que toute barrière est tombée.

Mais de toute façon, l’objectif est que cette expérience

les fasse avancer, et j’espère qu’au bout du chemin ils

comprendront.

Ce qui est drôle, c’est la réaction des gens quand ils

entendent qu’on me dit « je t’envoie un texto » ou quand

j’explique que je regarde la télé. Ils sont très surpris, et

je pense que cela les amène à regarder différemment

les aveugles. Ce qui est important, c’est de casser ce

préjugé selon lequel être aveugle, c’est ne rien pouvoir

faire, c’est être absolument incapable. Malheureusement

certains pensent encore cela.

Ce qui est bien c’est que les étudiants qui partent de

mon stand vont contribuer à sensibiliser autour d’eux.

Par contre, j’ai vu très peu de membres du personnel

des établissements.” Propos recueillis par Carnélia, animatrice du parcours fauteuil, Starting-Block

1,7 million de personnes souffrent d’une déficience visuelle,

61.000 sont aveugles complets,

Seuls 15% des aveugles ont appris le braille.

> COMMENT BIEN COMMUNIQUER ?1 - La personne ne reconnaîtra pas toujours votre voix, donc n’oubliez pas de vous présenter.

2 - Prévenez-la quand vous la quittez, afin que la personne ne parle pas dans le vide.

> BON À SAVOIR !3 - Pour la renseigner sur une direction, évitez les indications visuelles : “par ici”, “là-bas”, “tout droit”…

4 - Annoncez les changements de direction ou de relief. Par exemple dans un escalier, annoncez la 1ère et la dernière marche.

5 - Utilisez des indications précises : “je pose ton verre devant toi” plutôt que “tiens”…

LES BONNES PRATIQUESENTRE VALIDES ET HANDICAPÉS VISUELS

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L’expérience de NADÈGE :Tutrice Handivalides depuis novembre au collège Morvan, à Paris 9ème, Nadège accompagne de jeunes sourds et malentendants. Une révélation pour cette jeune femme qui n’avait jamais pensé pouvoir intervenir auprès de jeunes.

ACCOMPAGNER DES JEUNES SOURDS ET MALENTENDANTS

2


> Comment as-tu connu le tutorat Handivalides de Starting-Block ?“J’ai travaillé au CNRS sur le rapport entre technologie et

handicap et j’ai vu l’appel à bénévoles sur Deaf France,

une liste de diffusion sur la surdité. Je m’étais toujours

dit que je n’étais pas capable de travailler auprès de

jeunes car je n’ai pas de formation en interprétariat et

j’ai appris la Langue des Signes Française (LSF) sur le

tas.

La proposition du tutorat Handivalides m’a permis de

prendre conscience que je pouvais faire quelque chose

de mes connaissances.”

> Comment se déroulent les séances ?“Avec Lara, l’autre tutrice, nous accompagnons deux

classes de 3e du collège Morvan, qui rassemblent 6

et 8 élèves, à la fois des sourds et des malentendants.

Avec les deux groupes, le tutorat se passe très bien,

même si l’un des deux est plus animé que l’autre. Les

élèves nous aident à installer ou à ranger, nous posent

des questions, et de vraies relations se sont nouées.

Globalement ils sont contents d’être là, même s’il y a

parfois des tensions entre eux.”

> Quelles activités avez-vous faites ?“Nous leur avons demandé de placer des pays à partir

d’une carte du monde inversée, pour aborder des

thèmes comme la monnaie ou les droits de l’homme. On

s’attendait à ce que ça les ennuie, mais au contraire, on

a passé un très bon moment. Comme certaines de leurs

connaissances étaient assez approximatives, ils étaient

contents d’apprendre de nouvelles choses et ont posé

beaucoup de questions. J’aime quand ça part en débat

comme ça.

Une autre fois, nous leur avons demandé de présenter un

évènement de l’actualité de l’année écoulée, en utilisant

le mime, le dessin ou l’expression. C’était difficile car,

pour le mime, par exemple, ils n’avaient pas le droit

d’utiliser la Langue des Signes et devaient trouver

d’autres moyens. Personne n’a rechigné, ils voulaient

même continuer après l’heure de fin...

Dans les ateliers, on insiste beaucoup sur l’importance

de l’expression et on voit que ça fonctionne. Par

exemple, ils ont préparé chez eux un exposé à présenter

devant le groupe. Ils se sont observés et commentés

mutuellement.”

> Qu’est-ce que tu en retires ?“Cette première expérience avec des jeunes m’a incitée

à remettre en question ma vision d’adulte. C’est très

rafraîchissant et cela m’a donné envie de travailler

avec ce public. Les élèves ne comparent ces séances

ni à de l’amusement, ni à des cours. Je pense qu’il

faut absolument développer ce tutorat. Même si je ne

suis pas handicapée, j’aurais aimé en bénéficier quand

j’étais adolescente !” Propos recueillis par Jean-Marc Delaunay, Starting-Block

2,3 MILLIONS DE PERSONNES SOUFFRENT D’UNE DÉFICIENCE MOTRICE (SOIT 4% DE LA POPULATION FRANÇAISE).

> COMMENT BIEN COMMUNIQUER ?1 - Assurez-vous que le lieu est accessible, c’est-à-dire sans obstacle, et avec des équipements adaptés.

> BON À SAVOIR !2 - Marchez à côté d’elle en respectant son rythme.

3 - Mettez-vous à sa hauteur pour lui parler.

4 - Assurez-vous qu’elle a une bonne visibilité (dans un concert, un spectacle, au théatre, lors d’une conférence).

LES BONNES PRATIQUESENTRE VALIDES ET HANDICAPÉS MOTEURS

“ Je pense qu’il faut absolument développer le tutorat. Même si je ne suis pas

handicapée, j’aurais aimé en bénéficier quand j’étais adolescente !””Nadège, tutrice Handivalides

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PROPOSER DES COURS DE LANGUE DES SIGNES (LSF)

3L’expérience de CHLOÉ :

Chloé a rencontré Starting-Block grâce à un partenariat avec l’institut d’ergothérapeutes

où elle étudiait. Défi ciente auditive, elle a depuis réalisé un nombre impressionnant d’initiations à la Langue des Signes Française (LSF), lors des journées Handivalides ou aux

Solidays. Mais Chloé a aussi participé aux tutorats et aux formations, organisé des sorties... Portrait d’une bénévole sur-motivée.

> Quand as-tu rencontré Starting-Block ?“J’ai fait la connaissance de l’association fin 2008, car il y

avait un partenariat avec mon Institut d’ergothérapeutes

à Créteil (Université Paris-Est Créteil). J’ai participé à

l’organisation de la journée Handivalides sur le campus.

Je me suis occupée des démarches pour l’organisation

de la table ronde, le repas à l’aveugle, le contact avec la

MDPH (Maison départementale des personnes handicapées,

ndlr)... J’ai également mené l’animation d’initiation à

la Langue des Signes Française (LSF) car je suis moi-

même déficiente auditive.”

> Quelles activités as-tu menées en tant que bénévole ?“J’ai organisé pas mal de sorties Handivalides, par

exemple au cinéma, en promenade, au théâtre... C’était

parfois difficile de trouver des lieux accessibles car, pour

le théâtre, par exemple, l’établissement doit proposer

l’accès fauteuils, l’audiodescription et la traduction en

Langue des Signes. C’est très rare d’avoir tout ça à la

fois. Le plus souvent, les sourds doivent suivre une pièce

avec le scénario imprimé et une petite lampe...

Je suis aussi allée présenter mon métier

d’ergothérapeute à un groupe d’élèves dans le cadre

du tutorat Handivalides, j’ai participé aux Solidays 2010

et aux weeks-ends de formation Handivalides, j’animais

les ateliers LSF et fauteuil. Il m’est arrivé aussi de

faire les ateliers LSF sur les journées Handivalides, en

remplacement de l’animatrice habituelle.”

> Si je comprends bien, tu as fait à peu près toutes les activités de l’association... ?“J’ai aussi fait connaître Starting-Block à mes amis, et

parfois ça leur a donné envie de s’engager à leur tour.

J’ai fait venir cinq camarades de promo, étudiantes en

ergothérapie sur une sortie Handivalides, et finalement

trois d’entre elles ont décidé de participer à l’organisation

d’une journée lors de la campagne Handivalides suivante.

On m’a même demandé d’animer une séance spéciale

de Langue des Signes pour l’école d’ergo !”

> Qu’as-tu apprécié chez Starting-Block?“Quand je suis arrivée à Paris je ne connaissais

personne, ça m’a vraiment fait du bien de rencontrer

des gens sans préjugés sur mon handicap. C’est sûr que

c’est plus facile de nouer des relations dans ce contexte

qu’en boîte de nuit, par exemple. Ce que je retiens, c’est

avant tout de super moments de plaisir. Participer à des

actions de sensibilisation, c’est aussi la satisfaction de

se sentir utile. En tout, j’ai fait une douzaine de journées

Handivalides, ça fait pas mal de gens initiés à la LSF !”

> Que retiens-tu de cette expérience ?“Je me rends compte que ça m’a apporté beaucoup

de connaissances sur le handicap que je réutilise au

quotidien dans mon travail d’ergothérapeute. J’ai vu

utiliser une Joëlette, je sais comment une personne non-

voyante envoie des textos... J’ai animé des initiations

sur le handicap auditif, mais j’ai aussi beaucoup appris

des autres. Ce sont des connaissances pratiques qui

complètent les savoirs théoriques de l’école d’ergo”. Propos recueillis par Jean-Marc Delaunay, Starting-Block

MIEUX VIVRE ENSEMBLEDOSSIER SPECIAL HANDICAP

> COMMENT BIEN COMMUNIQUER ?1 - Assurez-vous que la personne vous regarde avant de parler, afin qu’elle puisse lire sur vos lèvres.

2 - Faites des phrases courtes et utilisez des mots simples.

3 - Accompagnez vos propos par des gestes et des expressions du visage.

> BON À SAVOIR !4 - “Être sourd” ne veut pas obligatoirement dire “muet”.

5 - Les personnes sourdes n’ont pas accès aux indications sonores : sirènes d’incendie, alarmes, messages annonçant le terminus dans les transports ou bien la fermeture d’un magasin…

Pensez à leur transmettre !

LES BONNES PRATIQUESENTRE VALIDES ET HANDICAPÉS AUDITIFS

>> ENCORE PLUS D’INFORMATIONS SUR WWW.CAMPAGNE-HANDIVALIDES.ORGCOOLTURE N°29 • 2012 - #6

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“ Cette expérience est un témoignage important pour les lycéens en situation de handicap

afi n qu’ils réalisent que les études supérieures leur sont accessibles aujourd’hui.”Xavier QUERNIN, chargé de mission Handicap à LaSalle Beauvais > 15

700.000 personnes souffrent d’un handicap intellectuel (difficultés de l’apprentissage, du langage, ou retards mentaux).

> COMMENT BIEN COMMUNIQUER ?1 - Parlez normalement en utilisant des phrases simples et évitez les détails.

2 - Ne manifestez pas d’impatience.

3 - Privilégiez les sujets qui intéressent :la musique, le foot, la télé, les animaux…

4 - Ne soyez pas surpris par l’affection que la personne pourrait vous manifester.

> BON À SAVOIR !Les personnes handicapées mentales sont autonomes dans leurs déplacements, mais il suffit d’un imprévu (grève, retard…) pour les destabiliser. N’hésitez pas à proposer votre aide.

“HANDI-ADAPTER” UNE ÉCOLE D’INGÉNIEURS

4L’expérience de XAVIER :

Suite à la signature en 2010 d’un partenariat avec l’entreprise TOTAL, l’école d’ingénieurs LaSalle Beauvais a mis en place un dispositif d’accueil d’étudiants en situation de handicap. C’est dans cette dynamique qu’une école de terrain d’une semaine, à Montbrun-les-Bains (Drôme), à été rendue accessible à Maxime, étudiant en formation de Technicien Supérieur Professionnel en géologie, atteint d’une défi cience motrice, qui se déplace en fauteuil roulant. Xavier QUERNIN, chargé de mission Handicap chargé de mission à LaSalle Beauvais, a répondu à nos questions.

> Quels moyens ont été nécessaires à l’adaptation de ce stage de terrain ?“L’handi-accessibilité de cette école de terrain a

demandé un investissement matériel, financier et

humain important. D’un point de vue logistique, un

véhicule «9 places» a été loué, permettant de transporter

facilement le matériel. Un logement accessible PMR

a été trouvé à quelques centaines de mètres du VVF

(Village Vacances Famille) dans lequel étaient installés

les autres étudiants. Maxime a pu aussi bénéficier d’un

dictaphone lui permettant de « prendre des notes » plus

facilement sur le terrain.

Pour les déplacements sur les sentiers de randonnée,

la fédération régionale Handisport Picardie nous a prêté

une Joëlette.”

> Et en terme de ressources humaines ?“Trois jeunes ont été recrutés pour accompagner

Maxime, après une formation au maniement de la

Joëlette, pour maintenir droit et pousser ce fauteuil

particulier. Deux d’entre eux sont en formation «sport

et animation» à l’Unité Educative d’Activités de Jour

de Montataire (Oise). Ils ont fait preuve d’une grande

disponibilité, d’énergie et de motivation, tout cela ayant

permis à Maxime de pouvoir accéder à une grande

majorité des lieux à étudier. Rares étaient les obstacles

qui leur paraissaient insurmontables !

Les enseignants-chercheurs se sont également

impliqués dans l’organisation handi-accessible de cette

école de terrain. Ils ont travaillé à la recherche d’une

zone d’étude qui soit facilement accessible par routes

et sentiers, pour le groupe d’élèves dont faisait partie

Maxime. Et, sur place, ils se sont rendus disponibles

pour des explications personnalisées chaque fois que

des éléments géologiques étaient inaccessibles à

Maxime.”

> Que signifie la mise en accessibilité des stages de terrain pour l’institut LaSalle Beauvais ?“Cet aménagement d’école de terrain en géologie pour

un étudiant en fauteuil roulant était une première pour

LaSalle Beauvais. Pour nous, il était important que

Maxime puisse faire ce stage, tout d’abord pour que sa

formation soit complète, et ensuite pour qu’il soit inclus

dans la dynamique de promo que favorisent ces sorties.

Cette expérience est un témoignage important pour les

lycéens en situation de handicap afin qu’ils réalisent que

les études supérieures leur sont accessibles aujourd’hui :

ils peuvent avoir des rêves professionnels !

C’est aussi un témoignage auprès d’écoles d’ingénieurs

qui pourraient être plus frileuses à l’accueil d’élèves

handicapés : aujourd’hui des entreprises sont prêtes à

soutenir financièrement l’adaptation des scolarités afin

qu’un étudiant puisse devenir technicien supérieur ou

ingénieur malgré son handicap.” Propos recueillis par Starting-block


LES BONNES PRATIQUESENTRE VALIDES ET HANDICAPÉS MENTAUX

semaine, à Montbrun-les-Bains (Drôme), à été rendue accessible à Maxime, étudiant en formation de Technicien Supérieur

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>> INFOS CONCOURS 2013 : [email protected]

CONCOURS 2013 : 16ÈME ÉDITION

PAPAS BRICOLEURS ET

INNOVEZ ET PARTAGEZ, AU BÉNÉFICE DES PERSONNES HANDICAPÉES

CONCOURS 2013 : VOUS AUSSI PARTICIPEZ !

Philippe a souvent ressenti une gêne due à la différence de hauteur entre les personnes en fauteuil roulant et les autres, lors de rencontres, de conversations...

Pour faciliter les moments d’échange et de partage

avec des personnes en fauteuil roulant, Philippe a

mis en place le projet « Les yeux dans les yeux ».

Pour cela, il a conçu un fourreau cylindrique rigide,

pouvant être « clippé » sur les tubulures latérales

d’un fauteuil manuel, sans gêner l’accès aux mains

courantes propulsives. Un rail en aluminium est

maintenu le long du cylindre par deux bagues de

serrage. Sur le rail sont vissées deux pinces à

balais qui viennent se clipper sur la tubulure du

fauteuil, maintenant ainsi le fourreau cylindrique

le long du fauteuil et présentant le siège replié à

portée de main.

L’innovation réside dans le détournement

d’utilisation de pinces pour fixer habituellement les

balais aux murs. Le siège est un siège pliant que

l’on trouve dans le commerce, en trépied.

> Inventeur : Philippe Grall (La Garde, 83)

LE SIÈGE “LES YEUX DANS LES YEUX” >> pour les personnes en fauteuil roulant

Gauthier, 8 ans, aime beaucoup les séances de piscine, utiles pour sa rééducation et son bien-être. Mais si les vestiaires peuvent accueillir un fauteuil roulant, rien n’est prévu pour un enfant qui ne sait pas s’asseoir.

Cathy et Christophe ont donc imaginé une table à

langer facilement transportable et confortable. Ils

ont utilisé deux plaques de plexiglas qu’ils ont fixées

avec deux charnières. Des petits bouts de frite de

piscine, fixés au verso des plaques de plexi avec de

la colle, servent de pieds. Pour les poignées, ils ont

acheté de la sangle qu’ils ont fixée avec des vis. En

finition, Cathy et Christophe ont coupé puis collé

deux morceaux de tapis de sol de taille identique

aux plaques et ils ont rajouté des morceaux de frite

de piscine en guise d’oreillers (mais aussi pour le

confort des jambes).

Le résultat est pratique et léger !> Inventeurs : Cathy et Christophe Rohart (La Chapelle sur Erdre, 44)

LE SAC “DÉ” DE PISCINE >> pour les enfants infi rmes moteur cérébral (IMC)

Le handicap au sein d’une famille implique nécessairement un aménagement de son habitat et

l’acquisition de moyens techniques pour faciliter la vie de tous les jours.

Afi n de permettre aux familles d’échanger les idées et astuces qui améliorent le

quotidien de leurs proches handicapés, HANDICAP INTERNATIONAL et LEROY MERLIN

ont créé le concours des PAPAS BRICOLEURS ET MAMANS ASTUCIEUSES.

Depuis sa création, ce sont près de 300 inventions (mobiliers, modes de déplacements,

jeux...) qui ont été mises à la disposition de tous. En voici 6 exemples parmi les 20

primés en 2012. L’édition 2013 vient d’être lancée. Et si vous participiez ? ;-)

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

NOUVEAU : Ouvert à tous les étudiants !

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>> RETROUVEZ LE GUIDE DES 20 LAURÉATS DANS TOUS LES MAGASINS LEROY MERLIN www.coolture.fr

Éric a perdu partiellement l’usage de son bras gauche. Il lui devenait difficile d’ouvrir les emballages alimentaires.Édouard, son père, a imaginé un plateau double

face qui lui offre une précieuse autonomie.

Sur une planche de contreplaqué, il a découpé

les formes des objets les plus couramment

utilisés par son fils. Pour les emballages à

forme conique, il a fait une autre découpe sur

la planche du dessous. Cela permet de les

immobiliser.

Ce plateau est personnalisable au niveau des dimensions, en fonction des aliments les plus utilisés par la personne.> Inventeur : Édouard Bahr (Dompierre-sur-Authie, 80)

Appuyer sur les touches de commande d’un fauteuil roulant électrique n’est pas toujours évident, voire impossible.

Bernard a imaginé un système qui permette de le

faire avec deux doigts mécaniques montés sur un

support. Les deux doigts sont actionnés chacun

par un levier : un 1er pour le mode locomotion et un

autre pour le mode inclinaison du dossier.

Pour les activer, il suffit d’appuyer dessus avec la

main sans avoir à faire appel à la précision des

doigts.

Avec ce système, la personne en fauteuil roulant électrique peut se déplacer à sa guise et incliner son dossier sans faire appel à une tierce personne.> Inventeur : Bernard Bourguignon (Migennes, 89)

LE DOIGT BOURGUIGNON>> pour les personnes en fauteuil roulant électrique

MAMANS ASTUCIEUSES

Étudiantes en 3e année d’ergothérapie, Clémence, Morganne, Karinne et Audrey

ont imaginé, dans le cadre de leur formation, un outil pédagogique pour sensibiliser les enfants aux problèmes d’accessibilité et aborder le handicap de manière visuelle et ludique. Une maquette sert de support de mise en

scène. Un nounours en fauteuil roulant évolue

dans sa maison. Au fur et à mesure de ses

déplacements, il fait face à des pièces qui ne

sont pas adaptées à sa situation. La maquette

montre alors les différents aménagements

possibles pour adapter la maison au handicap

de nounours.

Construite avec du contreplaqué, du papier

peint, de la peinture, et des matériaux

de fixation, “la maison de nounours” est

l’aboutissement d’un vrai travail minutieux et un

bel outil pédagogique !

> Inventeurs : Clémence Derunnes, Morganne Le Du, Karinne Ledieu, Audrey Loyer (Rennes, 35)

Philippe adore la voile, la pêche en bateau et la plongée sous-marine. Aujourd’hui hémiplégique, il a cherché avec son père, ancien marin pompier et pêcheur assidu, une solution pour lui permettre de remonter sur un bateau.

L’idée astucieuse réside dans le fait de monter

un vieux siège de douche sur le bord du bateau,

ce qui permet, en pivotant, de s’installer à

bord. Des travaux simples ont été nécessaires

puisque Philippe et Raphael ont enlevé les bras

du fauteuil et façonné le dessous pour monter

la plaque en inox pliée en U de façon à l’insérer

sur le bord du bateau. Celle-ci est fixée avec un

boulon pour éviter au siège de basculer.

Leur installation fait des envieux ! Lors de la fête de la mer, Philippe peut à nouveau participer et parader dans la baie comme les autres.> Inventeurs : Philippe et Raphael Lozach (Guilers, 29)

LA MAISON DE NOUNOURS>> pour sensibiliser les enfants au handicap.

LE SIÈGE DE BATEAUPIVOTANT>> pour les personnes hémiplégiques.

LE PLATEAUDOUBLE FACE>> pour les personnes ayant perdu l’usage d’un bras.

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PATIENTSde Grand Corps MaladeÉditions Don Quichotte - 15€

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PATIENTS est le premier livre de GRAND CORPS MALADE. Avec la plume poétique, drôle et incisive qu’on lui connaît, il livre le récit de son année de convalescence dans un centre de rééducation pour handicapés lourds. Il nous fait entrer dans ce monde méconnu qu’il découvre alors : l’immobilité totale, les soins quotidiens, les médecins et les infi rmiers dont on est totalement dépendant.Avec ses camarades de chambrée, handicapés tout comme lui, il vit, le temps de cette renaissance en rééducation, des péripéties truculentes et cocasses, entre les rires et les larmes, qu’il nous raconte avec humour et beaucoup de générosité. PATIENTS est une leçon de vie et d’optimisme pour chacun d’entre nous.

COOLTURE LIRE

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

“Moi qui ai eu la chance, malgré quelques grosses séquelles, de me relever et de retrouver une autonomie totale, je pense souvent à cette incroyable période de ma vie et surtout à tous mes compagnons d’infortune. À part Samia, peut-être, je sais pertinemment que les autres sont toujours dans leur fauteuil, qu’ils sont contraints à une assistance permanente, qu’ils ont toujours droit aux sondages urinaires, aux transferts, aux fauteuils-douches, aux séances de verticalisation… Ils sont pour toujours confrontés à ces mots qui ont été mon quotidien, cette année-là.J’ai fait trois autres centres de rééducation par la suite, mais jamais je n’ai autant ressenti la violence de cette immersion dans le monde du handicap que lors de ces quelques mois. Jamais je n’ai retrouvé autant de malheur et autant d’envie de vivre réunis en un même lieu, jamais je n’ai croisé autant de souffrance et d’énergie, autant d’horreur et d’humour. Et jamais plus je n’ai ressenti autant d’intensité dans le rapport des êtres humains à l’incertitude de leur avenir.

Je ne connaissais rien de ce monde-là avant mon accident. Je me demande même si j’y avais déjà vraiment pensé. Bien sûr, cette expérience aussi difficile pour moi que pour mon entourage proche m’a beaucoup appris sur moi-même, sur la fragilité de l’existence (et celle des vertèbres cervicales). Personne d’autre ne sait mieux que moi aujourd’hui qu’une catastrophe n’arrive pas qu’aux autres, que la vie distribue ses drames sans regarder qui les mérite le plus. Mais au-delà de ces lourds enseignements et de ces grandes considérations, ce qui me reste surtout de cette période, ce sont les visages et les regards que j’ai croisés dans ce centre. Ce sont les souvenirs de ces êtres qui, à l’heure où j’écris ces lignes, continuent chaque jour de mener un combat qu’ils n’ont jamais l’impression de gagner.Si cette épreuve m’a fait grandir et progresser, c’est surtout grâce aux rencontres qu’elle m’aura offertes.”

© Grand Corps Malade

EXTRAIT

“ Jamais je n’ai retrouvé autant de malheur et autant d’envie de vivre réunis en un même

lieu, jamais je n’ai croisé autant de souffrance et d’énergie, autant d’horreur et d’humour.”GRAND CORPS MALADE, parolier - slameur

PATIENTS GRAND CORPS

MALADE

:: L’histoire ::

Il y a une quinzaine d’années, en

chahutant avec des amis, Fabien,

pas encore vingt ans, fait un

plongeon dans une piscine. Il heurte

le fond du bassin, dont l’eau n’est

pas assez pofonde, et se déplace

les vertèbres.

Bien qu’on lui annonce qu’il restera

probablement paralysé à vie, il

retrouve peu à peu l’usage de

ses jambes après une année de

rééducation.

Ce récit est celui de sa renaissance.

© Z

uzan

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COOLTURE VOIR

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“ Je suis dans un multiplex au Festival du film de Montréal. En attendant de faire une master class, je rentre dans une salle de cinéma au hasard. Une projection débute, je ne sais absolument pas ce que je vais voir. Jusque là, rien d’extraordiniare. Car quand je prends place dans mon fauteuil, je suis très loin d’imaginer qu’il va se mettre à rouler et que je vais être projeté dans le monde de ceux que je regarde rarement au fond des yeux. Je vois un homme aveugle me fixer à travers l’écran de mes préjugés. Prendre un tel pied en découvrant un film auquel je ne m’attendais pas, mais alors pas du tout, m’était rarement arrivé.

HASTA LA VISTA est un film gonflé. Au fur et à mesure que je le découvre, une seule question me taraude : comment un sujet aussi casse-gueule que le handicap peut-il être si justement abordé ? J’ai un coup de cœur. Un coup de foudre même. Ce petit film ne ressemble à aucun autre. Il possède des vertus qui font de lui un grand film. Ses personnages nous font passer du rire aux larmes et transforment le

spectateur que je suis en type bipolaire mais pas dupe. Le temps d’un road movie initiatique à bien des titres, je finis par fredonner la chanson du film “Et si tu n’existais pas” avec les personnages. Et quand je me relève de mon fauteuil, je me dis qu’ils existent, heureusement. Et j’ai une furieuse envie de crier sur tous les toits : Hasta la vista !

Le lendemain, j’apprends que d’autres ont fait le même voyage : le film obtient le Grand Prix des Amériques, le Prix du Public et le Prix du Jury Œcuménique.” Claude LELOUCHE

Vivre avec un handicap physique signifi e vivre avec une liste interminable de limitations, de restrictions et dépendre des autres pour effectuer les actions quotidiennes les plus simples. Même si l’amour, le dévouement et l’engagement sont présents, que faire si une personne handicapée a besoin de plus que cela ? HASTA LA VISTA est un fi lm sur le désir de repousser les limites, une histoire où l’humour devient le seul moyen de surmonter les situations douleureuses. HASTA LA VISTA vous emmène sur le chemin de l’épanouissement personnel de Lars, Philippe et Joseph, trois jeunes handicapés d’une vingtaine d’années. Un road movie dans lequel le voyage est plus important que la destination...

LE MOT DE CLAUDE LELOUCHE©

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HASTA LA VISTAUn fi lm de Goeffrey ENTHOVEN avec Robrecht VANDEN THOREN, Gilles DE SCHRYBER et Tom AUDENAERT

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HASTA LA VISTADVD 115 mn - 22,90€ Bonus : • Le tournage en France• Le tournage en Belgique• Le travail avec les

comédiens : comment incarner des handicapés ?

• L’impact du film...

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ALL STAR GAME le 30/12/2012Paris, Bercy

Venez admirer lors de 3 concours

références, l’adresse des shooteurs à 3

points, la technicité des meneurs de jeu

et bien sûr l’explosivité des participants

au concours de dunks.

Sont aussi présentées des animations exceptionnelles et inédites dans un

environnement entièrement dédié au show

avec un maximum de surprises !!!

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TARIFS : De 22€ à 54,70€ (selon catégorie)

QUE FAIRE DE MISTER SLOANE ?actuellementParis, Comédie des Champs-Elysées

Cette «farce noire» de Joe Orton, écrite en

1964, se déroule dans une pauvre maison de

la banlieue de Londres, où Kath une «Lolita»

d’un certain âge, prend comme locataire le joli

et inquiétant Mister Sloane...

Avec : Charlotte DE TURCKHEIM, Gaspard

ULLIEL, Michel FAU, Jean-Claude JAY

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

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-M- à partir de mars 2013 En tournée dans toute la France Trois ans après le voyage lunaire «Mister Mystère», M sort cet automne une épopée solaire et rêve d’un tour de la terre.

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Toute la planète BD vous attend à Angoulême

pour célébrer le 40e Festival international de

la bande dessinée ! Expositions, spectacles,

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avec Uderzo, Mickey, Donald, Andreas...

TARIFS : De 21€ à 49€

KEV ADAMSVOILA, VOILA ! du 27/11 au 31/12/2013 Paris, Le Bataclan Kev Adams, le seul humoriste qui a pris 3 cm entre son premier et son deuxième spectacle, revient dans son nouveau show.Après 350 000 spectateurs et 2 millions de téléspectacteurs pour The Young Man Show, 3 saisons de sa série SODA... Retrouvez sur scène l’humoriste préféré des ados, des familles, des coiffeurs, de sa mère et des moutons, euh... Voilà Voilà !

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Gratuit pour les moins de 5 ans.

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Goûtez en avant-première à la nouvelle

ambiance clubbing de Danse avec les Robots par Martin Solveig.

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LE HOBBITUN VOYAGE INATTENDU au cinéma le 12/12/2012 Avant-première le 10/12au Grand Rex (Paris)

Les aventures de Bilbon Sacquet, entraîné dans une quête héroïque pour reprendre le Royaume perdu des nains d’Erebor, conquis longtemps auparavant par le dragon Smaug. Abordé à l’improviste par le magicien Gandalf le Gris, Bilbon se retrouve à intégrer une compagnie de 13 nains menée par Thorin Ecu-de-Chêne, guerrier légendaire. Ce voyage les emmènera au Pays sauvage, à travers des territoires dangereux grouillant de gobelins et d’orques, de wargs assassins et d’énormes araignées, de changeurs de peau et de sorciers.

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jusqu’au 03/02/2013 Paris, Petit Palais

Le Petit Palais vous propose un voyage au travers

des religions d’aujourd’hui, telles que pratiquées

aux quatre coins du globe et de Paris. On y

croise les trois religions du Livre, mais aussi les

religions asiatiques et l’animisme, de l’Afrique à

l’Océanie en passant par les Amériques.

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12,70€ - ( Jeunes de 14 à 26 ans : 7,20€ )

L’ART EN GUERRE FRANCE 1938-1947DE PICASSO À DUBUFFET jusqu’au 17/02/2013 Paris, Musée d’Art Moderne

Rassemblées et commentées en 10 séquences

fortes, ces œuvres expliquent comment, dans un

contexte menaçant d’oppression et de pénurie

(entre 1938 et 1947), les artistes ont modifi é en

profondeur les contenus et les formes de l’art

en France.

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OLIVIA RUIZA l’occasion de la sortie de son nouvel album

«Le calme et la tempête», la Fnac vous invite à

un showcase avec Olivia Ruiz :

>> le 03/12 à la Fnac Ternes, 18h

le 12/12 à la Fnac Lyon Bellecour, 17h30

>> En tournée dans toute la France.Plus d’informations sur : fnac.com et en magasins.

SHOWCASES

LA FNAC ACCUEILLE LES ARTISTES DU 2013À l’occasion de la sortie de la compilation du

Fair 2013, la Fnac vous invite à un après-midi

de showcases avec Mina Tindle, Lescop et

Christine and The Queens :

>> le 28/11 à la Fnac Montparnasse, 17h30

>> Retrouvez tous ces artistes entournée. Plus d’informations sur : fnac.com et en magasins.

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et pars glisser sans te ruiner !

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UCPA - Union nationale des Centres sportifs de Plein Air - Association loi 1901 à but non lucratif et à gestion désintéressée, agréée et cogérée par les ministères en charge, de la jeunesse, du sport, du tourisme, de l’agriculture et de la vie associative - Siret : 775 682 040 017 17 - APE : 9319Z - Numéro d’ immatriculation IM075110249 - Garantie financière : UNAT, 8 rue César Franck 75015 Paris - Garantie responsabilité civile professionnelle : AXA Corporate solutions, 2/4 rue Jules Lefebvre 75009 Paris - Coordonnées bancaires : BNP 30004 00274 000213 18679 58 - Siège Social : 17, rue Rémy Dumoncel 75698 Paris Cedex 14 - Tél. : 01 45 87 45 87 - Fax : 01 45 87 45 88 - Site web : www.ucpa.com - 2012_425

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Cette année, la féérie de Noël est encore plus belle pour célébrer le 20ème anniversaire dans une explosion de couleurs, de lumières et de magie.

Pendant deux mois, Mickey et ses amis se parent de leurs plus beaux atours pour accueillir le Père Noël tandis que le sapin de Noël et la neige prennent place sur Main Street, U.S.A. Et pour que Noël soit encore plus fantastique, la journée se termine en apothéose avec la Cérémonie d’Illumination du Sapin de Noël et le fantastique spectacle nocturne Disney Dreams® !

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LA SÉLECTION DE :

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COOLTURE AGIR

Après le succès planétaire de HOME, Yann ARTHUS-BERTRAND est de retour

avec un nouveau plaidoyer pour le respect du monde dans lequel nous vivons.

À travers le documentaire PLANÈTE OCÉAN et le livre L’HOMME ET LA MER, il

remonte aux sources de l’humanité et raconte les relations complexes entre

l’homme et les océans. Il nous fait porter un regard nouveau sur la richesse, la

beauté et la fragilité du monde qui nous entoure…

En 1992, vous commenciez le travail photographique qui allait aboutir à la première édition de La Terre vue du ciel, publiée en 1999. L’ouvrage a connu un succès international avec plus de 3 millions d’exemplaires vendus dans 21 pays. Qu’est-ce qui a motivé ce projet ? “J’ai commencé ce qui allait devenir La Terre vue du ciel il y a 20 ans, au moment du 1er sommet de Rio. Je me suis dit que c’était le moment de faire un état des lieux de la Terre. Au départ, je voulais parler de la beauté du monde, c’était ce qui m’intéressait. C’est un travail qui m’a complètement transformé parce que la Terre était beaucoup plus belle que je l’imaginais, beaucoup plus puissante. Le livre, qui a été véritablement lancé par les libraires, a connu un succès immédiat. Il arrivait au bon moment. On allait passer le cap symbolique de l’an 2000.”

Vous dites : «Depuis 20 ans, j’ai vu changer la Terre. Elle a fait de moi un écologiste.» En photographiant la Terre, votre démarche a changé ? “Quand j’ai commencé ce travail la planète comptait 5,4 milliards d’habitants. Aujourd’hui nous sommes 7 milliards. L’impact de l’homme sur la Terre se voit du ciel. Voir l’écosystème Terre se dégrader m’a bouleversé. Je suis

devenu un activiste, c’est-à-dire quelqu’un qui essaye de convaincre à travers ses images, à travers ses photos. Le succès de La Terre vue du ciel m’a permis de m’engager. J’ai créé la Fondation GoodPlanet en 2005. Son objectif principal est de mettre l’écologie au cœur des consciences. On dit parfois au cœur des consciences et des actes, puisque c’est une fondation qui va de la sensibilisation à l’action en faveur de l’écologie et de l’environnement, avec quatre grandes missions. La première est de sensibiliser par l’image à travers la réalisation de livres, d’expositions, de films. On a fait plus de 150 expositions à travers le monde, notamment avec le projet 7 milliards d’Autres. La fondation s’implique aussi dans le domaine de l’éducation à l’environnement en distribuant des posters pédagogiques dans toutes les écoles de France et dans le monde. Notre site internet www.goodplanet.info, qui est un véritable média d’actualité, permet de décrypter, de comprendre et d’informer sur les enjeux liés à l’environnement.

Enfin la mise en place du programme Action Carbone, destiné à réduire et compenser nos émissions à effet de serre, permet de s’engager concrètement dans la lutte contre le changement climatique. On dit souvent à la fondation : «agir rend heureux». >>>

PLANÈTE OCÉAN Un fi lm de Yann ARTHUS-BERTRAND et Michael PITIOT

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

DVD 90 mn - 14,99€ Bonus : • Le tournage en France• Dans le ciel de Rio• Sous l’eau• Shangaï

Prix 2012 de la meilleure cinématographie au Festival Blue Ocean de Monterey

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INTERVIEW DE YANN ARTHUS-BERTRAND

Rencontre entre un plongeur et une baleine franche australe (Eubalaena australis), Iles Auckland, Nouvelle-Zélande © Brian Skerry / National Geographic

NOTRE COUP DE CŒUR LIVRE / DVD

“ Les océans jouent

un rôle fondamental

dans notre vie à tous :

ils fournissent l’oxygène

que nous respirons,

reproduisent une partie

importante de notre

nourriture et permettent

l’essentiel des échanges

commerciaux. ”

Yann ARTHUS-BERTRAND,

“ L’échec de Rio+20 nous

démontre qu’aujourd’hui

ce ne sont pas les

hommes d’État qui

vont faire bouger les

choses. On est dirigé

par des politiques qui

n’ambitionnent pas de

changer le monde. ”

Yann ARTHUS-BERTRAND,

Un livre de la fondation GoodPlanet. Photographie : Brian Skerry et Yann Arthus-BertrandÉditions de la Martinière - 39€

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COOLTURE AGIR

>>> Alors je continue à sensibiliser les gens à travers la Fondation GoodPlanet mais aussi la réalisation d’émissions de télévsion et de films comme Planète Océan, présenté en avant-première à Rio+20.”

En plus du film, vous consacrez un livre aux océans qui s’intitule L’Homme et la Mer. Pourquoi ce titre ? “Parce que l’homme est au cœur du problème. Les océans jouent un rôle fondamental dans notre vie à tous : ils fournissent l’oxygène que nous respirons, reproduisent une partie importante de notre nourriture et permettent l’essentiel de nos échanges commerciaux. On estime que 98% de la biodiversité et des espèces sont dans la mer. C’est inouï. Mais l’homme est en train de vider les océans. Il faut savoir que 1% des bateaux usine pêchent 50% des poissons consommés dans le monde, c’est un chiffre incroyable. On va pêcher avec des filets de 40 km. Si on continue à ce rythme, il n’y aura plus de poissons en 2050.

À travers ce livre, j’ai voulu témoigner sur ce qui se passe en montrant la beauté des océans, leur diversité, leur utilité, mais aussi les menaces qui pèsent sur eux et les solutions que l’on peut apporter. Car si l’homme est la cause de tous les problèmes, il en est aussi la solution. C’est un regard sur la mer et sur l’avenir de l’homme. Dire la beauté des océans à travers de grandes images aériennes et sous-marines, c’est susciter - j’espère - l’élan qui permettra de les préserver.”

Que faut-il faire pour préserver les océans ? “Il est nécessaire de créer des aires marines protégées, des endroits où la pêche est interdite. On avait promis il y a 20 ans d’en créer 10%, il y en a seulement 1% ! Il

faudrait qu’en 2020, 20% de la mer soit protégée. Il faut arrêter de subventionner la pêche industrielle pour aider la pêche artisanale, interdire les grands chaluts, les pavillons de complaisance. Aujourd’hui il faut absolument créer une gouvernance mondiale des mers avec un organisme qui soit au-dessus des Nations Unies. Cela peut sembler un rêve, une utopie mais il n’y a pas d’autres solutions.”

Quel est votre sentiment face à l’échec de Rio+20 ? “L’échec de Rio+20 nous démontre qu’aujourd’hui ce ne sont pas les hommes d’État qui vont faire bouger les choses. On est dirigé par des politiques qui ne considèrent pas que leur mandat est de changer le monde. Donc on doit trouver autre chose. Il faut arrêter de penser que l’on va continuer à vivre dans le même confort avec des ressources que l’on va inventer. C’est scientifiquement impossible. On vit dans une sorte de déni collectif. Je suis quelqu’un qui sait très bien que mes petits-enfants ne vivront pas dans le même monde que moi, ce sera un monde plus compliqué, peut-être tout aussi bien, mais ils n’auront pas le même confort, c’est évident. Notre travail, c’est d’en faire prendre conscience. En fin de compte, l’écologie aujourd’hui, c’est vivre mieux avec moins.

Pour faire bouger les choses, je pense que nous avons besoin d’une vraie révolution. Ce sont les révolutions qui changent les civilisations. Ce ne sera ni une révolution politique, ni une révolution économique, ni une révolution scientifique. On a besoin d’une révolution spirituelle, pas au sens religieux du terme, mais au sens moral, éthique. Est-ce que j’ai le droit aujourd’hui de changer le climat ? Est-ce que j’ai le droit de vider les mers ? C’est à nous de changer le monde. Être écolo, c’est aimer la vie.”

Plage d’Ipanema, Rio de Janeiro, Brésil (22° 59’ S — 43° 12’ O) © Yann Arthus-Bertrand / Altitude – Paris

“ L’homme est en train de vider les océans. Si on continue de pêcher

avec des fi lets de 40 km, il n’y aura plus de poissons en 2050.”Yann ARTHUS-BERTRAND, Photographe

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CALL OF DUTY BLACK OPS 2 Genre : FPS / Jeu de tirSupport : PS3, Xbox 360, WiiUÉditeur : Activision

Avec le fameux mode zombies

Vous voici propulsés dans un futur proche, au cœur de la Guerre Froide du 21ème siècle, alors que la technologie et les armes ont convergé pour donner naissance à une nouvelle génération de confl its.

HALO 4 Genre : FPS / Jeu de tir / ActionSupport : Xbox 360Éditeur : Microsoft

Le retour du Master Chief

Echoué dans un monde mystérieux avec l’intelligence artifi cielle Cortana faiblissante, l’emblématique Master Chief devra affronter de nouveaux ennemis et une technologie dévastatrice.

L’humanité et l’univers seront bouleversés à jamais.

MAISON DE STYLEGenre : Gestion / Refl exionSur N3DSSolo - Editeur : Nintendo

Gérez votre propre boutique

Après avoir fait vos preuves en tant que vendeuse, vous pourrez gérer votre propre boutique riche de plus de 12000 vêtements et accessoires. Lors des concours de mode, habillez les mannequins selon les dernières tendances de la mode féminine et masculine et devenez la star de la mode de votre ville !

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LEGO® LE COFFRET COLLECTORun livre de D. Lipkowitz / N. Martell (éditions Prisma - 35€)

Qui n’a jamais joué aux LEGO® ?

Ce coffret très complet regroupe, en 2 ouvrages, l’histoire du groupe LEGO® et l’ensemble des fi gurines inventées par la marque.

Vous y (re)découvrirez tous les prototy-pes inventés par LEGO® depuis la créa-tion du groupe et les thèmes à succès les plus sollicités par les fans.

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JUST DANCE 4 Genre : Party GameSupport : Wii - Jouable onlineÉditeur : Ubisoft

Le N°1 revient avec plus de 40 nouveaux hits !

Les hits incontournables des ar-tistes les plus célèbres, parmi les-quels «Good Feeling» de Flo Rida et «Moves like Jagger» par Maroon 5 feat. La tracklist comporte éga-lement des artistes légendaires tels que Barry White et The B-52’s pour faire danser tout le monde.

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ASSASSIN’S CREED 3Genre : Action / Aventure - Plate-forme : Xbox 360, PS3, PC - Editeur : Ubisoft - Jouable online

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> Pourquoi avoir choisi l’Amérique du nord du XVIIIème siècle et plus particulièrement la révolution américaine ?Julien Laferrière, Producteur associé : “C’est une période particulièrement riche de l’Histoire, où l’on assiste à la création d’une nouvelle nation. Les 13 colonies d’Amérique aspirent à des idéaux de liberté et décident de prendre les armes pour se libérer de l’emprise de la couronne britannique. Le contrôle contre la liberté, les Templiers contre les Assassins, nous trouvions que cette époque était parfaite pour poursuivre la saga Assassin’s Creed. De plus, c’est une période historique qui n’a pas été souvent traitée dans les jeux vidéo. C’était le choix parfait pour nous.”

> Pourquoi avoir choisi un nouvel Assassin à la fois mi-améridien et mi-anglais ?JL : “Comme le thème principal du jeu est l’affrontement entre les Assassins et les Templiers, nous voulions un héros qui allait être tout d’abord neutre face au conflit américain. Bie évidement, les joueurs verront évoluer son allégeance au fil du jeu, mais gardons quelques surprises… L’héritage amérindien de Connor donne lieu à une panoplie intéressante d’armes et d’outils, comme le tomahawk et l’arc. Les amérindiens sont généralement peu présents dans les jeux video, et souvent dépeints de manière caricaturale. Pour nous, c’était aussi l’occasion de représenter ce peuple le plus fidèlement possible.”

Pour jouer entre amis et en famille, voici une drôle d’idée cadeau.

LA BOÎTE À RÉPLIQUES CULTEJouez avec les plus grandes répliques du cinéma - 10,90€

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Ali croise Stéphanie, tout les oppose : elle est dresseuse d’orques au Marineland, il est pauvre. Quand

le destin les réunit à nouveau, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes

et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.

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Ces formidables nouvelles sont les meilleures que j’aie lues depuis bien longtemps. Croyez-moi, vous n’avez jamais rien lu de tel !”Bret EASTON ELLIS, écrivain

“Il y a quelque chose de saisissant dans le recueil de nouvelles de Craig DAVIDSON « Un Goût De Rouille Et d’Os » : le tableau d’un monde moderne vacillant, à l’intérieur duquel des trajectoires individuelles, des destins simples, se trouveraient magnifiés par le drame et les accidents. Une vision des Etats-Unis en univers rationnel où les corps devraient lutter pour trouver leur place, pour tenter de bousculer le sort qui leur est réservé.Ali et Stéphanie, nos deux personnages n’existent pas dans les nouvelles, et le recueil de Craig DAVIDSON semble appartenir à la préhistoire du projet, mais la force et la brutalité du récit, la volonté de sublimer les personnages par le drame, par le mélodrame, en sont directement issues. Dès le début de notre travail d’adaptation, nous nous sommes tournés vers une

forme cinématographique que faute de mieux nous appelions « expressionniste », où la force des images viendrait servir le mélodrame. Une esthétique tranchée, brutale et contrastée. Celle de la Grande Dépression, celle des films de foire, où l’extraordinaire étrangeté des propositions visuelles sublime la noirceur du réel. Celle d’un monde où «Dieu vomit les tièdes».

C’est cette forme qui nous a guidés tout au long de l’écriture du scénario. Elle porte cette histoire d’amour qui est le véritable héros du film. Elle est le monde à travers les yeux d’un enfant perdu. Elle rend compte de la noblesse de nos personnages au milieu de la violence d’un monde de catastrophe économique. Elle respecte l’opiniâtreté dont Ali et Stéphanie font preuve pour s’extraire de leur condition.” Jacques AUDIARD et Thomas BIDEGAINÀ

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STEVE JOBS THE LOST INTERVIEWun fi lm de Paul SenDVD 69 mn - 19,99€

En 1995, une partie seulement d’une interview exclusive de Steve Jobs fut utilisée et le reste «perdu ». Le voici !

BEING HUMAN SAISON 1coffret 4 DVD - 29,99€

Plongez dans le quotidien de 3 colocataires peu ordinaires : Aidan le vampire, Josh le loup-garou et Sally le fantôme.

13 épisodes + bonus : making off

BREAKING BAD SAISON 1 À 3coffret DVD - 44,99€ À voir absolument !!!!Une série délirante où un père de famille modèle, professeur de chimie, se sachant atteint d’un cancer, va se mettre à fabriquer des amphétamines.

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WALKING DEAD SAISON 1 ET 2coffret DVD - 36,99€ Zombie or not zombie ?les épisodes + bonus : 11 modules «making of» + les scènes coupées avec les commentaires du producteur délégué Glen Mazzara.

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DVD 115 mn - 22,90€ Bonus : • Les commentaires audio

de Jacques Audiard (réalisateur et scénariste) et de Thomas Bidegain (scénariste)

DE ROUILLE ET D’OS

Un fi lm de Jacques AUDIARD avec Marion COTILLARD et Matthias SCHOENAERTS

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de Craig DavidsonÉditions Points - 7,20€

GAME OF THRONES SAISON 2Oubliez le Seigneur des Anneaux !Coffret de “pré-réservation” de la Saison 2 - Edition Limitée et Numérotée Fnac Inclus la carte cadeau et le Tome 2 du Livre - 39,99€ -

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LE TROISIÈME TESTAMENT - JULIUS IIde Alice et Montaigne Éditions Glénat - 13,90€

La quête du Troisième Testament commence !

:: L’histoire ::Alors que l’occupant romain met la Judée au supplice, celui que l’on appelle maintenant le Prince des Princes, le Messie, part vers l’Orient dans une quête qui le mènera plus loin qu’il ne peut l’imaginer...

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INSIDERS GENESIS T2 de Bartoll et Brahy (Dargaud - 11,99€)Entre violence et pauvreté, de la jungle colombienne au Panama, voici les années de formation de Najah, une jeune femme d’exception...

STÉPHANE CLÉMENT T12 et 13 de Daniel Ceppi (Le Lombard - 14,45€)Ceppi envoie son bourlingueur au Turkménistan afi n d’aider une ONG, mais, comme souvent, la réalité locale ne facilite pas les choses et Stéphane se retrouve dans une situation plus que délicate.

L’ENVOLÉE SAUVAGE de Galandon et Hamo (Bamboo/Grand Angle - 13,90€)

1942. Il était une fois deux enfants qui fuyaient la nuit et le brouillard...

Commence alors leur course effrénée pour la survie.

DRAKKA T2de Brrémaud et de Felici (Ankama - 15,90€)Désormais débarrassé de Drakka, la Hyène pensait bien pouvoir jouir de l’empire laissé en héritage par leur vieux mafi eux de père. Mais…

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COOLTURE NOËL

NOS COUPS DE CŒUR BD

Talent !

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

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JIM HENSON’S TALE OF SANDde Henson, Juhl et PérezÉditions Paquet - 25€

Déjà 3 Eisner Awards (meilleur

roman graphique, meilleur dessin/couleur,

meilleure conception/édition)

:: L’histoire ::Mac, jeune américain ordinaire, se voit confi er par le shérif d’une petite ville tout droit sortie d’un western, une étrange mission : rejoindre coûte que coûte « la montagne de l’aigle ».

Talent !

DU PLOMB DANS LA TÊTEINTEGRALE GRAND FORMAT de Matz et Colin Wilson Éditions Casterman - 22€

L’archétype du polar énergétique

:: L’histoire ::Un homme politique américain et sa jeune conquête du moment sont assassinés. Qui, pourquoi ? L’enquête est ouverte. Mais ce sont les personnages qui vont donner toute la saveur de l’affaire : les tueurs d’une part, les fl ics d’autre part. Et les plus teigneux ne sont pas forcément ceux qu’on croit...

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JAZZ MAYNARDINTÉGRALEde Raule et Roger Éditions Dargaud - 35€

Défi nitivement indispensable

Redécouvrez les trois tomes du premier cycle de Jazz Maynard dans une intégrale en couleurs, très grand format, dotée d’une nouvelle couverture et d’un cahier supplémentaire inédit.

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CONQUISTADOR COFFRET T1 et 2 de Dufaux et Xavier (Glénat - 32€)

L’homme n’est qu’un jouet aux mains du diable... Une saga oppressante et mystique, teintée de fantastique, par les auteurs de Croisades.

RAHANINTÉGRALE N&B T7de Chéret et Lécureux Éditions Soleil - 29,95€

Un classique éternel à savourer

:: À savoir ::C’est à partir de fi n février 1969 que la vie de millions de jeunes français a été rythmée par les aventures du Fils des Âges Farouches, ce héro humaniste des temps préhistoriques.

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Avec l’adoption de l’alphabet rom en 1995, les Roms deviennent désormais «Rroms», comme le préconise l’Inalco (Institut national des langues orientales).”

Manouches, Sinti, Gitans, Bohémiens, Romanichels sont autant de noms qui font référence à des

populations réunies sous l’appellation «Tsiganes». Le mot «Rroms” est celui que les intéressés

eux-mêmes emploient pour se nommer. Ces peuples, qui n’ont laissé aucune archive, aucune trace

écrite, sont avant tout l’objet de fantasmes et de stéréotypes. Cet album bouleversant aborde le

terrible traitement qui leur fut réservé par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale...

> Pourquoi avoir choisi d’aborder la question du traitement des Rroms pendant la Seconde Guerre mondiale ?Michael LE GALLI : “Durant mes études d’éthnologie, je me suis intéressé aux Rroms, à leur histoire, leurs mœurs et coutumes, etc. J’ai surtout découvert l’horreur de ce qu’ils ont subi pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans intellectuels pour témoigner, sans État ni structure représentative pour revendiquer un droit à la mémoire, les Rroms ont été les grands oubliés de l’Histoire. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à accumuler des données relatives au génocide dont ils ont été victimes pendant la Seconde Guerre mondiale”.

> Pensez-vous que la communauté Rrom soit méconnue voire méprisée ?“Oui, c’est malheureusement toujours le cas, et le mépris découle de cette méconnaissance. Le poids des préjugés pèse encore très lourd sur les mentalités, d’où une marginalisation qui perdure dans tous les pays d’Europe.”

> Vous êtes-vous inspiré de personnages réels ?“Il s’agit d’une fiction et les personnages principaux sont tous inventés. Mais on croise dans l’album des personnages historiques, comme le Docteur Robert Ritter, son assistante Eva Justin ou le tristement célèbre SS Joseph Mengele.”

> Dans votre récit, pourquoi avez-vous choisi d’intégrer des Gadjos à la communauté Rroms ?“L’idée était d’avoir un «candide» pour faire découvrir aux lecteurs le fonctionnement de la société Rrom, qui a ses

propres règles. Le simple fait d’inverser les rôles, de faire du personnage principal un étranger parmi les Rroms, apporte une dimension essentielle au récit.”

> Votre album rentre-t-il en écho avec la situation actuelle des Rroms en Europe ? Si oui, comment et pourquoi ?“Encore une fois, malheureusement oui. Malgré une bonne volonté affichée et officielle, les Rroms d’Europe sont trop souvent victimes d’un rejet des États, comme de leurs populations. je vais donner deux exemples qui me paraissent significatifs de ce mépris. En République Tchèque, à l’emplacement où se trouvait le camp de concentration de Lety, on a construit une porcherie industrielle. En France, un projet de loi sur la reconnaissance du génocide tsigane pendant la Seconde Guerre mondiale a été déposé une 1ère fois en 2007 et à nouveau en 2011. Ce projet de loi est donc depuis plus d’un an en cours d’examen à la Commission des Affaires Étrangères. Et tout porte à croire que l’Assemblée laissera à nouveau la situation s’enliser. Il y a de grands risques que cette loi ne soit jamais votée.”

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:: L’histoire ::1939, Europe de l’Est. Suite à l’enlèvement d’un groupe d’enfants, un clan tzigane, accompagné de Josef, un policier dont le fi ls est aussi porté disparu, organise une battue. Sur leurs traces, ils voyagent à travers la Bohême, jusqu’à être internés, puis déportés à Auschwitz. Parqués dans le camp de la mort, ils dépérissent, privés de ce qu’ils ont de plus cher : leurs enfants et la liberté.

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BATCHALOScénario de Michael LE GALLI et dessin d’Arnaud BETEND - éditions Delcourt - 17,95€

L’INTERVIEW DE MICHAEL LE GALLI©

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LE TUEUR T11de Matz et Luc JacamonÉditions Casterman - 10,95€

De la suite dans les idées !

:: Le tome 11 ::Devenu un homme riche, le Tueur pourrait enfi n raccrocher. Mais Mariano, son ami colombien devenu ministre, n’aspire qu’à s’élever dans la hiérarchie, quitte à voir disparaître certains concurrents gênants. L’ex-truand décide donc de faire appel aux talents du Tueur. Lequel, à la fois par amitié et par désoeuvrement, accepte de « rendre service » à Mariano...

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LE SCORPION T10 de Desberg et Marini (Dargaud - 11,99€)Le Scorpion saura-t-il enfin qui est son père ? Lui qui croyait jusque là «être le fils du diable… ou celui de deux papes différents». Flash-back et révélations au cœur du pouvoir.

PAPEETE 1914 T2 de Morice et Quella-Guyot(Emmanuel Proust - 15€)

Panique à Tahiti ! L’île insouciante est bombardée par des croiseurs allemands ! Dans ce chaos, un impitoyable tueur en série en profi te pour perpétrer des meurtres de vahinés...

XIII T21 de Sente et Jigounov (Dargaud - 11,99€)Toujours réfugié en France, notre amnésique est traqué par la société de mercenaires USafe. Ceux-ci iront même jusqu’à prendre Jones en otage au Banichistan pour attirer XIII.

L’ ACTU EN PATATESde Martin VIDBERG (Delcourt - 14,95€)Retrouvez le regard drôle et pertinent de Martin Vidberg dans cet hilarant résumé de 2012, un bilan fait de chroniques drôles et incisives issues de son blog à succès, et de nombreux inédits.

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(Re)découvrez 3 classiques de la BD en intégrale.

INTÉGRALE BRUCE J. HAWKER T2de Vance et Duchâteau - 25,50€

Des aventures maritimes et amoureuses à bord de gigantesques et fascinants bateaux à voiles.

INTÉGRALE THEODORE POUSSIN T3de Frank Le Gall (Dupuis - 28€)

Un aventurier malgré lui, happé par l’appel des vents du large et des contrées lointaines.

INTÉGRALE PHIL PERFECT T1de Serge Clerc (Dupuis - 32€)

Sur fond de rock’n’roll et de clins d’oeil au polar, retrouvez les aventures de l’emblématique Phil Perfect.

COOLTURE NOËL

NOS COUPS DE CŒUR BD

COOLTURE N°29 • 2012 - #6

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U-BOOT T3/3de Jean-Yves DELITTEÉditions 12Bis - 13,99€

Entre récit historique marin et thriller international

:: L’histoire ::Mai 1957, une expédition de cartographes anglais part reconnaitre le tracé de l’Amazone. Elle découvre, échouée en pleine jungle, la carcasse rongée d’un sous-marin allemand de la Seconde Guerre mondiale, un U-Boot...

Dernier Tome !

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udTERRES LOINTAINES T5/5 de Leo et Icar - Éditions Dargaud - 11,99€

La croisée des chemins

Avec ce cinquième opus s’achève la saga Terres Lointaines, cette série qui tient à la fois du roman d’aventures, du récit d’initiation, de la fable d’anticipation et du manifeste écologique.Servi par l’imagination inépuisable de LEO, cette épopée riche en rebondissements et en créatures fabuleuses porte la marque du créateur des Mondes d’Aldébaran.

LA MARCHE DU CRABEde Arthur De PinsÉditions Soleil - 13,90€

Drôle et pinçant.

:: L’histoireL’histoireL ::Depuis 400 millions d’années, le crabe carré peuplant les rivages de l’Estuaire de la Gironde est frappé d’une étrange tare : il ne peut changer de direction, et est condamné à marcher selon une même ligne droite !Mais... Durant un été comme les autres, trois petits crabes carrés vont se rebeller, et bouleverser ainsi l’écosystème tout entier !

Fin de la trilogie©

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Dernier Tome !

COOLTURE BD

> Cette série est née d’une bien drôle de manière. Pouvez-vous nous la raconter ?François BOUCQ : “Jean Giraud est quelque part à l’origine de cette série lorsqu’il m’a proposé de dessiner une histoire de Blueberry se déroulant à la fin de sa vie [en 1900]. Cette proposition faisait suite à une discussion que nous avions euelors d’un vernissage à Bruxelles. Je lui disais combien j’avais été fasciné par les paysages que j’avais découverts lors d’un voyage aux États-Unis et au Mexique. Mais suite à des problèmes avec les héritiers de Jean-Michel Charlier [son fils Philippe a refusé l’idée de voir vieillir le personnage], le projet n’a jamais pu se mettre en place. Dans le même temps, Alejandro et moi étions dans l’expectative de la poursuite de FACE DE LUNE, étant donné que les éditions Casterman étaient en train de changer de direction. Face à cette situation, Alejandro découvrant mon envie de dessiner un western m’a, en moins d’une journée, tout simplement proposé d’en écrire un !”

> Est-ce plaisant de se glisser dans un genre ?“[…] Ce qui est agréable quand on s’inscrit dans un genre, c’est que celui-ci fixe un cadre. Et ce cadre permet d’exprimer un certain nombre de choses sans avoir à expliquer pourquoi on en arrive là. Si on exacerbe autant la violence, c’est aussi parce que le cadre du western nous le permet. Nous n’avons pas la nécessité de passer du temps pour expliquer où se déploient les coordonnées de l’histoire. On les connaît, on peut tout de suite aller à l’action.”

> Parlez-vous de la mise en place du Bouncer ?“Alejandro m’a écrit un scénario totalement différent de ceux de Charlier, qui était très influencé par le cinéma hollywoodien de John Ford ou Howard Hawks. Alejandro, lui, est allé dans la direction d’un western shakespearien, un western où il allait raconter l’histoire très conflictuelle d’individus d’une même famille... Au niveau du dessin, comme je changeais d’univers, j’ai décidé de tout modifier : ma technique (il y a longtemps que je n’avais pas dessiné au pinceau), mais aussi ma manière de concevoir l’espace dans les pages. J’ai aussi augmenté la taille de mes planches pour donner le maximum de champ à l’image....”

> La fin est-elle connue ?“Non ! Jusqu’à présent on a construit l’histoire au fur et à mesure. On a une trame, une direction, mais tout peut encore évoluer selon nos décisions. Avec Alejandro on a tendance à penser que c’est sur le moment que l’histoire peut se révéler. On crée les conditions, mais en même temps on laisse la possibilité à l’imprévu de s’insérer et de fertiliser l’histoire. Cela se vérifie également quand je travaille seul....”Extraits de la monographie dBD parue en octobre 2012, avec leur aimable autorisation.

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BOUNCERScénario d’Alejandro JODOROWSKY et dessin de François BOUCQ - éditions Glénat - 17,95€

L’INTERVIEW DE FRANÇOIS BOUCQ

Avec ses colts, un couteau ou ses poings, le BOUNCER se défend pas mal pour un manchot ! Ce n’est pas un homme violent, mais il n’hésite pas à tuer pour défendre ce qui est juste et beau. Et cette fois le BOUNCER ira jusqu’en enfer pour venger ceux qu’il aime, injustement victimes de la fureur des temps sauvages de la conquête de l’Ouest. Une nouvelle aventure sanglante et grandiose !

“ J’aime lancer des défi s à mes dessinateurs ! Après Face de Lune, un personnage

sans visage, faire un cow-boy tueur manchot était au moins aussi diffi cile !”Alejandro JODOROWSKY, scénariste

“ Son corps est mutilé,

mais ce n’est rien par

rapport à son âme... ”

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NOS COUPS DE CŒUR MANGA

BICYCLE 3000de O SE HYUNGÉditions Kana - Made In - 15€

Un pur polar inspiré d’une histoire vraie

:: L’histoire ::Le scénario de Bicyle 3000 est basé sur un fait divers arrivé au cœur d’un petit village coréen où toute une famille a été assassinée et une adolescente enlevée. Le père, la mère et le frère de la jeune Heejoo sont retrouvés tués à l’arme blanche. La police s’intéresse à Youngwon, un adolescent un peu simple d’esprit, qui travaille comme poissonnier et qui fréquentait la fi lle de la famille. Qui, quand, où, comment ? L’adolescent est interrogé par la police. Au fi l des pages, on suit avec angoisse l’évolution de l’enquête et les révélations sur cette famille ordinaire.

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LA VIE DE STEVE JOBSde Kenichi IWAMOTO, UZUKI et Ayame KITSUNEZUKA - Éditions Tonkam - 15,50€

La vie de l’un des plus grands créateurs de tous les temps !

:: À savoir ::Au fi l des pages de ce manga très documenté et riche en anecdotes, vous découvrirez les aspects fondateurs de la vie de Steve JOBS : ses origines, ses parents adoptifs, sa vie mouvementée faite de hauts et de bas, ses idées révolutionnaires, sa rivalité avec Bill GATES... Le dessin permet d’apprécier au plus juste le caractère vif et l’esprit visionnaire de ce pionniers de la micro-informatique.Vous découvrirez aussi sa très précieuse capacité à s’entourer de personnes de talent telles que Mike MARKKULA, Bill ATKINSON, Jef RASKIN ou encore Jonathan IVE... pour lui permettre d’atteindre ses objectifs et toujours être le premier en matière d’innovation !

L’HOMME QUI AIMAIT LES FESSESde Osamu TEZUKA Éditions FLBLB - 20€

Le japonais moyen en proie à ses fantasmes et à ses frustations.

:: L’Histoire ::Fusuke est un employé de bureau un peu médiocre qui s’ennuie au travail. Un soir, après le travail, il passe par une petite ruelle sombre et tombe nez à nez avec... une petite quéquette sur patte qui se prend d’affection pour lui ! il la ramène à la maison. Le lendemain, Fusuke décide de s’en débarrasser, mais la quéquette revient de plus belle avec... un petit cul sur patte ! Que va faire Fusuke de ces deux encombrants nouveaux amis ?

>>> Ce manga regroupe une vingtaine d’histoires d’Osamu Tezuka où l’auteur s’en donne à cœur joie dans une veine à la fois satirique et fantastique.

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SUMO de Thien PHAM (Marabout - 13,50€)

Un roman d’apprentissage !

À la suite à d’une déception amoureuse, Scott décide de tout quitter pour devenir sumo au Japon. Il devra suivre un enseignement dur et rigoureux.

VINLAND SAGA T11 de Makoto YUKIMURA (Kurokawa - 7,65€)Grâce à leurs efforts et leur dur labeur, Thorfi nn et Einar peuvent enfi n entrevoir leur liberté. Mais la santé fl échissante du vieux maître, Sverker, est loin d’être la seule ombre à planer sur eux...

GRIMMS MANGA INTÉGRALEde Kei ISHIYAMA (Pika - 14,95€)

Il était une fois… des contes version manga !

Certains récits savent traverser le temps sans rien perdre de leur puissance d’évocation.

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COOLTURE N°29 • 2012 - #6

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7 SHAKESPEARES T3 de Harold SAKUISHI (Kaze - 9,99€)

Bienvenue dans un monde de faux-semblants, où chaque rencontre, chaque événement dramatique forme une pièce supplémentaire du puzzle Shakespeare.

2001 NIGHTS STORIESVERSION D’ORIGINEde Yukinobu HOSHINO Glénat / 2 volumes - 750 pages - 99€

Un ouvrage d’exception dans un coffret en tirage limité.

>> Yukinobu HOSHINO s’est attelé à un défi hors normes : aller plus loin que 2001, l’Odyssée de l’espace le magistral fi lm de Stanley KUBRICK !

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PEACEMAKER T8de Ryouji MINAGAWA(Glénat - 7,60€)Cinq années se sont écoulées depuis la mort subite de Beat, et le duel fratricide entre Hope et Cole. Ce dernier a pris la tête de son organisation, et règne sur le monde par la force...

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COFFRET MANHOLE de Tetsuya TSUTSUI(Ki-oon - 22,95€)Une course contre la montre passionnante !Derrière une épidémie «naturelle» se cache en réalité une terrible et impitoyable machination...

du01/11/12

au28/02/13

1er prix

1600 €En bons d’achats valables

dans tous les magasins Leroy Merlin, non

remboursables

étudiants

handicapés

familles

aidants

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Documents

COOLTURE “Y” N°29 (Special Handicap 2012)