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COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE Programme d’Aménagement Concerté du Bassin du Karakoro (dans le cadre du Programme d’Initiatives Transfrontalières de la CEDEAO) Gestion des Ressources Naturelles dans le Bassin du Karakoro Etude thématique réalisée par la cellule du GRDR – Kayes (Mali) www.afriquefrontieres.org WABI/DT/41/07

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COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE Programme d’Aménagement Concerté du Bassin du Karakoro (dans le cadre du Programme d’Initiatives Transfrontalières de la CEDEAO)

Gestion des Ressources Naturelles dans le Bassin du Karakoro

Etude thématique réalisée par la cellule du GRDR – Kayes (Mali)

www.afriquefrontieres.org

WABI/DT/41/07

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NAISSANCE D’UNE INITIATIVE Sous l’impulsion d’un atelier sur la coopération frontalière organisé à Ouagadougou en juillet 2003, est lancée l’initiative « Frontières et Intégrations en Afrique de l'Ouest », appelée WABI selon son acronyme anglais (West African Borders and Integration). Elle est portée par une structure étatique (la Direction Nationale des Frontières du Mali, DNF), une ONG (ENDA-Diapol) et une organisation internationale (le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, CSAO-OCDE) qui en assure le financement.

WABI repose sur la convergence de ces trois institutions et sur le partage d’informations avec un réseau de partenaires autour d’une préoccupation commune : la promotion de la coopération transfrontalière comme moteur de l’intégration régionale, du développement et de la paix.

COMMUNIQUER LOCALEMENT ET RÉGIONALEMENT Une des fonctions de WABI est de favoriser le regroupement et le partage d’informations sur les problématiques de la coopération frontalière. Les publications imprimées et le site « Frontières et Intégrations en Afrique de l'Ouest » sont le support de cette communication :

- Les documents de travail : études de terrain, comptes rendus de réunions, organes de débats.

- Les fiches illustrées : présentation d’initiatives locales, nationales ou régionales; argumentaires sur la dimension régionale de différentes problématiques (coton, transport, conflits...).

Ces deux supports sont désormais disponibles sur cd-rom. - Le site internet http://www.afriquefrontieres.org : centre de ressources

documentaires sur la coopération frontalière et l’intégration régionale, espace d’échanges des expériences de terrain, de mise en réseau des agendas, de publications, d’information (presse).

Nous joindre, Nous rejoindre Enda Prospectives Dialogues Politiques Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest/OCDE BP 7329 Dakar - Sénégal 2, rue André Pascal 75775 Paris Cedex 16 - France Tél : + (221) 823 53 47 – Fax : + (221) 823 67 13 Tél : +33 (0) 1 45 24 89 68 - Fax : +33 (0) 1 45 24 90 31 Site : www.enda.sn/diapol Site : www.oecd.org/sah / www.atlas-ouestafrique.org Contact : Mohamadou Abdoul Contact : Marie Trémolières E-mail : [email protected] E-mail : [email protected]

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COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE Programme d’Aménagement Concerté du Bassin du Karakoro

(dans le cadre du Programme d’Initiatives Transfrontalières de la CEDEAO)

Groupe de Recherche et de Réalisations pour le Développement Rural

Siège social 66/72, rue Marceau 93 109 Montreuil - France Tél.: (331) 48 57 75 80 Fax : (331) 48 57 59 75 E-mail : [email protected]

Coordination Afrique Ilot K, rue 44071 ZRA

BP 2013 Nouakchott – R.I. Mauritanie Tél / fax : (+) 222 525 64 92

E-mail : [email protected]

« Etude de faisabilité d'un programme transfrontalier Karakoro »

Projet financé par la Délégation de la Commission Européenne en Mauritanie (n° 9 ACP / MAU / 8)

Etude thématique : Gestion des Ressources Naturelles dans le bassin du Karakoro réalisée par la cellule du GRDR- Kayes (Mali)

MARS 2007 COLLECTION INITIÉE PAR ENDA/DIAPOL, LE SECRÉTARIAT DU CLUB DU SAHEL ET DE L'AFRIQUE DE L'OUEST/OCDE.

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TABLE DES MATIÈRES

SIGLES..........................................................................................................................................................4

RÉSUMÉ / SUMMARY..................................................................................................................................5

PRÉAMBULE................................................................................................................................................9

INTRODUCTION .........................................................................................................................................10

I. ETAT DES LIEUX DES RESSOURCES NATURELLES ...................................................................11

II. LES RESSOURCES FORESTIÈRES .................................................................................................13 2.1 COUVERTURE VÉGÉTALE DE LA ZONE RIVERAINE DU KARAKORO .......................................................13 2.2 VALORISATION DES RESSOURCES FORESTIÈRES...............................................................................15 2.3 CONTRAINTES SUR LES RESSOURCES FORESTIÈRES :.......................................................................15 2.4 INITIATIVES DE GESTION DES RESSOURCES FORESTIÈRES EXISTANTES ..............................................16 2.5 ECHANGES TRANSFRONTALIERS SUR LES RESSOURCES FORESTIÈRES ..............................................17 2.6 PISTES D’ACTIONS ÉVOQUÉES PAR LES VILLAGEOIS ..........................................................................17

III. LES RESSOURCES EN EAU .............................................................................................................18 3.1 HYDROGRAPHIE DE LA ZONE ...........................................................................................................18 3.2 VALORISATION DES RESSOURCES EN EAU ........................................................................................20 3.3 CONTRAINTES SUR LES RESSOURCES EN EAU ..................................................................................20 3.4 INITIATIVES DE GESTION DES RESSOURCES EN EAU EXISTANTES........................................................21 3.5 ECHANGES FRONTALIERS LIÉS À LA RESSOURCE EN EAU...................................................................21 3.6 PISTES D’ACTIONS ÉVOQUÉES PAR LES VILLAGEOIS ..........................................................................21

IV. LES TERRES ......................................................................................................................................22 4.1 ANALYSE DES SOLS DE LA ZONE ......................................................................................................22 4.2 VALORISATION DES TERRES ............................................................................................................22 4.3 CONTRAINTES RENCONTRÉES .........................................................................................................24 4.4 INITIATIVES DE GESTION EXISTANTES ...............................................................................................25 4.5 ECHANGES FRONTALIERS SUR LES TERRES......................................................................................25 4.6 PISTES D’ACTIONS ÉVOQUÉES PAR LES VILLAGEOIS ..........................................................................26

V. LÉGISLATION CONCERNANT LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES.......................27

CONCLUSION.............................................................................................................................................27

ANNEXES ...................................................................................................................................................29

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SIGLES

AGLC Association de Gestion Locale Collective

CCD Convention de lutte Contre la Désertification

CDB Convention sur la Diversité Biologique

CITES Convention sur la Réglementation du Commerce Mondial des espèces menacées (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora)

DRCN Direction Régionale de la Conservation de la Nature

GRDR Groupe de Recherche et Réalisations pour le Développement Rural

GREAT Groupe de recherche en économie appliquée et théorique GRN Gestion des Ressources Naturelles

GTZ Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (Coopération Technique Allemande)

MDRE Ministère du développement rural et de l'environnement

ORSTOM Institut de recherche pour le développement (IRD)

PIRL Projet Inventaire des Ressources Ligneuses

PRODESO Projet Développement au Sahel Occidental

ProGRN-GH Projet de Gestion des Ressources Naturelles au Guidimagha et dans le Hodh-el-Gharbi

STP / CIGQE Secrétariat Technique Permanent du Cadre Institutionnel de la Gestion des Questions Environnementales

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RÉSUMÉ / SUMMARY

Contexte La zone d’étude du bassin du Karakoro couvre une superficie de 6 927 km2, composée de nombreux oueds et mares temporaires, ces oueds contribuant à la formation de passages difficiles, entravant la circulation en hivernage. Le climat est de type soudano-sahélien. Trois saisons rythment la vie du bassin : la saison sèche (novembre à février), période de culture ; la saison chaude (mars à juin), période de soudure où les réserves en eau s'épuisent et la saison pluvieuse ou hivernage (juillet à octobre). La pluviométrie, favorable à l’agro-pastoralisme, de l’ordre de 300 à 500 mm/an avec un hivernage réduit, baisse fortement entraînant une sécheresse dans les années 70 (les isohyètes se sont déplacés de 200 km vers le Sud, ce qui correspond à une baisse de 5 mm/an depuis 50 ans). Le couvert végétal est relativement fourni et certains sols sont propices aux cultures (sols argilo-sableux dans les bas-fonds) mais en voie de forte dégradation sur les plateaux (sols latéritiques, gravillonnaires et même rocailleux dans la partie Nord du bassin).

Objectifs de l’étude L’étude dresse l'état des lieux des ressources naturelles du bassin et aborde leur gestion actuelle d’un point de vue transfrontalier. Elle a deux objectifs :

Caractérisation des ressources naturelles et de leur utilisation (trois ressources sont retenues : forêts, eaux et terres),

Identification d'actions de protection/ exploitation et aménagement/gestion des ressources naturelles du bassin du Karakoro en mode intercommunal et transfrontalier.

Les ressources forestières La végétation du Bassin versant favorise l’élevage et l’agriculture. On distingue trois types :

La steppe : végétation peu diversifiée, sèche, composée d’arbres épineux et arbustes. Elle pousse sur les sols pauvres sensibles à l’érosion ou sur les pentes et zones de montagne.

Background The examined area of the Karakoro Basin covers 6 927 km2, made up of numerous wadis and temporary ground pools, these wadis create difficult traveling conditions hindering circulation during the winter season. With a Sudano-Sahelian climate, three seasons regulate life in the Basin: the dry season (November to February), the cropping period; the hot season (March to June), the lean period where water reserves are expended; and the rainy or wintering season (July to October). In the 1970s, rainfall, favourable to agro-pastoralism (approximately 300 to 500 mm/year), along with a shorter wintering season, dropped off severely leading to a drought (the isohyets moved 200 km south indicating a decrease of 5mm/year over 50 years). Plant cover is relatively abundant and some soils are favourable to crops (sandy clay soils in the lowlands) but are in the process of strongly degrading on the plateaux (lateritic, gravelly even stony soils in the northern part of the Basin). Study’s Objectives The study examines the situation of the Basin’s natural resources and considers their current management from the cross-border perspective. It has two objectives:

Describing the natural resources and their use (three resources have been selected: forests, water and land);

Identifying protection/exploitation activities and cross-border and inter-communal planning/management of natural resources in the Karakoro Basin.

Forestry Resources The River Basin’s vegetation is favourable to livestock breeding and agriculture, of which there are three types:

Steppe: relatively similar vegetation, dry, composed of shrubs and thorny trees. It grows on soils tolerant to erosion or on slopes and mountainous areas.

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La savane : arbustive et herbacée parsemée de baobabs. Elle se développe sur les sols sableux, argileux, argilo-sableux et dans les moyens ou bas glacis (Keri Kafo, Sahel, Tafara, Boully, Baediam).

La forêt-galerie (doumiers et rôniers) : longe les cours d’eau (Karakoro et marigots) ou les environs des berges et lits des mares.

Un premier zonage du bassin du Karakoro montre :

Au Sud-Est (commune de Guidimakha Keri Kaffo) une savane arbustive dense ;

Au Sud-Ouest (communes de Khabou et Baidiam) : des zones dégradées en raison du défrichement et de la savane arbustive ;

Au Centre (communes de Djelebou, Karakoro et Souffi) : des galeries forestières et de la savane dense, apparition de montagnes à l’Est ;

Au Nord (communes de Ould Yenge et Sahel1) : des terrains dégradés, quelques montagnes et affleurements rocheux (à l’Ouest), et galeries forestières le long des oueds à l’Est.

La forêt joue un rôle incontournable pour les populations et pour l’environnement en favorisant la lutte contre l’érosion. Elle est exploitée pour ses produits de cueillette, son bois (ressource énergétique), le pâturage et le fourrage. Les villageois soulignent un certain nombre de mauvaises pratiques (feux de brousse, surpâturage), des tensions entre cueilleurs, transhumants et charbonniers. Toutefois des mécanismes de gestion des ressources forestières existent tels que les comités villageois, les règles locales (taxe pour l’exportation de la paille, protection des rôniers, règlement de la gomme arabique).

Les ressources en eau Les ressources principales sont :

Le Karakoro, principal cours d’eau dans lequel se déversent tous les autres. Seules quelques poches pérennes situées dans le lit mineur permettent la pêche et l’abreuvement des animaux en saison sèche. Les cultures de décrues sont pratiquées sur les rives.

1 La commune de Boully rentrerait vraisembla-

blement dans cette catégorie.

Savanna: shrubby and herbaceous scattered with baobabs. It develops on sandy, clay soils and medium or low-glacis (Keri Kafo, Sahel, Tafara, Boully, Baediam).

Gallery forest (doumiers and rôniers): along the water courses (Karakoro and backwaters) or along the river banks and sandbars in ponds.

The first zoning of the Karakoro Basin shows:

To the South-East (Guidimakha Keri Kaffo Commune) a dense shrubby savanna;

To the South-West (Khabou and Baidiam Communes): degraded zones due to forest clearing and shrubby savanna;

In the Centre (Djelebou, Karakoro and Souffi Communes): Gallery forests and dense savanna, with mountains to the East;

To the North (Ould Yenge and Sahel2

Communes): degraded land, some mountains and rocky outcrops (to the West), and gallery forests along the wadis to the East.

The forest plays an essential role for the populations and for the environment by assisting in the reduction of erosion. It is exploited for its harvested products, its wood (energy resource), pastures and fodder. Villagers emphasise a number of poor practices (brush fires, over grazing), tensions between gatherers, transhumants and coalers. However forestry resources are managed through village committees and local rules (exportation taxes on straw, protection of rôniers, regulation of gum arabic).

Water resources The main resources are:

Karakoro, the main water course in which all others empty. Only a few constant pockets in the minor bed provide for fishing and watering animals in the dry season. Recessional agriculture is carried out on the river banks.

2 Boully Commune would probably fall into this

category.

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Les marigots ou oueds, drainent les surfaces communales avant d’aller dans leur grande majorité se jeter dans le Karakoro.

Les mares, petites étendues d’eau dormante. Les ressources en eau sont affectées par l’ensablement des oueds, la disparition des mares et le changement du lit des oueds, l’assèchement des marigots, les rendements affaiblis pour la pêche. Quelques mécanismes de gestion des ressources en eau existent: règlement informel de pêche pour les mares et comités de gestion de mares ou du barrage.

Les terres Les sols relevés sur le terrain son les suivants :

Sols argileux dans le lit du Karakoro et dans quelques poches situées près des mares.

Sols argilo-sableux dans les moyens et bas glacis, en dehors des berges et des lits des cours d’eau.

Sols gravillonnaires et sols latéritiques au niveau des villages se situant sur les plateaux.

Les terres sont constituées de terres arables destinées à l’agriculture (15 à 30 % des terroirs recensés), de terres non arables à vocation pastorale et de terres incultes. Les terres arables sont utilisées pour :

Les cultures de sous-pluie : céréales produits à plus de 80 % (sorgho, mil, maïs) destinés à l’autoconsommation principalement.

Les cultures de décrue et le maraîchage (niébé, riz, gombo, légumes) pour l’alimentation et la vente.

La production de fourrage. Quelques digues permettent de lutter contre l’érosion (19 en Mauritanie et 3 au Mali) et la mise en place de fourrières permet de freiner la divagation animale. Les terres pastorales valorisées :

- Sont utilisées pour le pâturage : il existe une forte transhumance interne au Bassin, du Nord vers le Sud et en direction de l’oued Karakoro ;

- Permettent la production pour la consommation et la vente de produits issus du pastoralisme.

rain the communal surfaces before most of them empty into the Karakoro

Backwaters or wadis d

Ground pools, small areas of stagnant water.

Water resources are affected by the sanding-up of wadis, the evaporation of ground pools and the changing of the wadi beds, the drying-up of backwaters, reduces fishery yields. There are some water management mechanisms: informal fishing regulations for ground pools and ground pool or dam management committees. Ground/soil The soil categories are as follows:

Clay soil in the Karakoro bed and some pockets close to the ponds.

Sandy clay soil in the medium and low glacis, besides the river banks and the water course beds.

Gravelly soil and lateritic soil in plateau villages.

The area is made up of arable land for agriculture (15 to 30% of the inventoried land), non arable land used for pasture and uncultivated land. Arable land is used for:

Rain-fed crops: cereal products of more than 80% (sorghum, millet, corn) for mainly home consumption.

Recession agriculture and garden marketing (cowpea, rice, okra, vegetables) for provisions and for sale.

Fodder production.

Some dykes help stop erosion (19 in Mauritania and 3 in Mali) and the setting up of pounds to confine animals reduces the number of wandering animals.

Pastoral land:

- Is used for grazing: there is much internal transhumance in the Basin, from the North to the South and towards the Karakoro wadi;

- Enables the production for consumption and sale of pastoralism products.

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Cerépartanima on des pâturages en raiimp

itionnelle et il n’est fait appel à

de la anshumance dans le sens Mauritanie - Mali (le

u Guidimakha, mais s régions voisines, l’Assaba, et le

st organisée pratique de

urà pastor t viande). Un peMaurivente coles se fait du Mali vers la MaupriQuelq nges vers le Mali sont recensés

rachide de Baidiam vendu au Mali), et des

rre) ou entre agriculteurs et anshumants.

éna Il ress

code de l’eau, ent, etc.) et dont

beaucoup n’ont pas encore leur décret

besoin de renforcer les res chargées de

a pas de ressources

est prévu vers les communes au

ces management legislation

us laws governing NRM, eneous (pastoral charter

s terres subissent une pluviométrie et ition des pluies aléatoires, la divagation le et une diminuti

son du défrichement, et enfin une érosion ortante. Le règlement des conflits se fait de

re tradmanièl’administration qu’en dernier recours. Les textes sont méconnus des acteurs locaux et diffèrent selon les pays (par exemple, la responsabilité en terme de divagation animale) toutefois des conventions locales existent pour la descente des animaux ou l’accès aux puits. Les échanges majeurs sont le fait trbétail provenant dégalement deGorgol). Une petite transhumance edu Mali vers la Mauritanie pour lac es de sel pour le bétail (eau salée disponible

Ould Yenge). La vente des productions ales se fait vers le Mali (lait e

u de vente de beurre se fait au Nord vers la tanie (beurre de la commune de sahel). La de productions agri

ritanie (arachide, sorgho, et niébé ncipalement, mil et riz en quantité moindre).

ues écha(amaliens s’approvisionnent sur les marchés mauritaniens (commune de Ould Yenge). Les échanges frontaliers sont parfois sources de conflits, que ce soit entre agriculteurs (problème de l’accès à la tetr

L gislation sur la gestion des ressources turelles

ort des textes :

Qu’il existe de nombreuses lois intervenant sur la GRN, souvent non homogènes (charte ou code pastoral, code de l’environnem

d’application (ou sorti tardivement), ce qui ne favorise pas la mise en application de ces textes ;

Qu’il y a un compétences des structula GRN ;

Qu’il n’y financières pour accompagner le transfert de compétences ;

Enfin que le transfert de la compétence GRN Mali alors qu’en Mauritanie c’est vers les organisations de la société civile (AGLC).

These lands are subjected to rainfall and random rains, roaming animals and a reduction in grazing pastures due to forest clearing and significant erosion. Conflicts are resolved traditionally and the government is called upon only as a last resort. Local actors are unaware of laws which also vary according to country (for example, responsibility for roaming animals) however there are local conventions for leading animals down or access to wells. The major flows are transhumant between Mauritania – Mali (cattle coming from Guidimakha, but also from neighbouring regions of Assaba and Gorgol). There is modest transhumance from Mali to Mauritania for salt cures for cattle (salt water is available in Ould Yenge). Pastoral production (milk and meat) is sold in Mali. Butter is modestly sold in the North towards Mauritania (butter from the Sahel commune). Agricultural products are sold from Mali to Mauritania (mainly peanuts, sorghum, and cowpea, lesser quantities of millet and rice). Some trade towards Mali has been registered (peanuts from Baidiam sold in Mali), and Malians obtain provisions on Mauritanian markets (Ould Yenge Commune). Border trade is sometimes sources of conflict, whether it be between farmers (over access to land) or between framers and transhumants.

Natural resour Regarding legal texts, the main conclusions are:

On the numerooften not homogor code, water code, environment code etc.) and many of which whose application has not yet been defined (or delayed), which does not encourage applying these texts;

The expertise of structures responsible for NRM needs to be strengthened;

There are no financial resources to support the transfer of competencies;

Finally, the transfer of NRM competency is foreseen to communes in Mali whereas in Mauritania it is to civil society organisations (AGLC).

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PRÉAMBULE

ntalier entre le Mali et la Mauritanie dans le bassin Afrique du GRDR (Groupe de Recherche et de e a pour objectif d'aider à élaborer le programme de proposer un plaidoyer pour la promotion d'une

u 7 au 27 janvier 2007 s’est déroulée dans 8 des 9 communes du bassin versant du Karakoro,

mode de gestion, omiques et échanges commerciaux).

es naturelles dans le bassin du Karakoro. Il fait aturelles du bassin du Karakoro et aborde leur r.

a été réalisé avec visite et analyse des terroirs ours d’eau et les formations végétales existantes. atives villageoises, a permis de constater l’état de

de 5 km de part et d’autre du Karakoro dans les unes concernées.

L'étude de faisabilité d'un programme transfrodu Karakoro est initiée par la Coordination Réalisations pour le Développement Rural). Elld'aménagement transfrontalier du Karakoro et coopération de proximité. Dune étude transfrontalière qui s’est intéressée :

● aux infrastructures, ● aux ressources naturelles et à leur ● et à l'économie locale (filières écon

Ce rapport traite de la gestion des ressourcl'état des lieux des principales ressources ngestion actuelle d’un point de vue transfrontalie Un travail important d’observation du terrain villageois et levés GPS pour matérialiser les cCe travail, complété par les enquêtes participces ressources de façon précise sur une bandedeux pays, et plus généralement sur les comm

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INTRODUCTION

Le Karakoro, qui signifie grand lac en langue soninké, est un oued qui prend sa source dans les contreforts de l'Assaba (centre de la Mauritanie) pour se jeter, quelques 180 km plus loin, dans le fleuve Sénégal, près de Khabou. Il constitue sur les trois derniers quarts de son parcours, une frontière entre le Mali et la Mauritanie et sépare les communes du cercle de Kayes de celles de la Wilaya du Guidimakha, dont la capitale est Sélibaby. Les villages riverains de l'oued ne sont

liés à leur capitale régionale que par des pistes dont la praticabilité est limitée au moment de rela saison des pluies. Le bassin du Karakoro représente neuf communes, sur une superficie de 6 927 km2, pour une populatio ts, soit une densité humaine de 22 habitants / km². Ce sont n de 153 000 habitanessentie m baras qui peuplent les rives et dont la m

ison pluvieuse ou hivernage (juillet à octobre), oment où se concentrent les précipitations de l'année qui viennent «enrichir » les sols du

vocation agro-pastorale.

lle ent des populations soninkés, peuls maures et bamobilité est une des principales caractéristiques.

Le climat y est de type soudano-sahélien ; trois saisons rythment la vie du bassin : la saison sèche (novembre à février), période de culture, la saison chaude (mars à juin), période de soudure où les réserves en eau s'épuisent et la sambassin. Eaux de surface en quantité, pâturages abondants, terres fertilisées par les crues de l'oued, forêts et palmeraies riches en bois : tel était le bassin du Karakoro, qui aujourd'hui n'est plus l'oasis de verdure qu'il était mais reste avant tout une zone à forte

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I. ETAT DES LIEUX DES RESSOURCES NATURELLES

La zone d’étude du bassin du Karakoro couvre une superficie de 6 927 km2, composée de nombreux oueds et mares temporaires, ces oueds contribuant à la formation de nombreux passages difficiles, entravant la bonne circulation en hivernage. Quelques ouvrages de retenue des eaux de surface ont été réalisés (cf. étude infrastructure), aujourd’hui sur la zone étudiée, seuls 3 sont fonctionnels (Tichy au Mali, Saboucire et Melgue en Mauritanie). La pluviométrie, favorable à l’agro-pastoralisme, de l’ordre de 300 à 500 mm/an avec un

ivernage réduit à 2-3 mois, a fortement baissé entraînant une sécheresse dans les années 70

n comparaison avec le reste de la auritanie) et certains sols sont propices aux cultures (sols argilo-sableux dans les bas-fonds)

Climatiques (sécheresse abordée plus haut) ;

Institutionnels et politiques avec un équilibre traditionnel bouleversé : autrefois, les us et coutumes permettaient une production limitée mais adaptée (système extensif). Ce système a été perturbé par la sécheresse d’une part, et par l’apparition d’un nouveau système de régulation (mise en place de réglementations nationales).

Ces facteurs conjugués ont entraîné l’exacerbation des pressions sur les ressources naturelles, menaçant leur pérennité et devenant sources de conflits. Or, l’essentiel de l’économie du bassin du Karakoro (cf. étude économie locale) repose sur la valorisation des ressources naturelles : pour l’alimentation (cultures mais également valorisation des produits forestiers non ligneux), pour l’énergie (bois de chauffe) et la création de revenus (valorisation des produits). Les ressources naturelles identifiées sont :

La forêt : utilisée pour ses produits de cueillette, ses pâturages et son bois ;

L’eau : source d’abreuvement, lieu de pêche, et permettant l’alimentation des cultures. C’est une ressource abondante dans le bassin mais dont la maîtrise est insuffisante.

Les terres : constituées des terres arables (15 à 30 % du terroir, utilisées pour l’agriculture pluviale principalement) ; les terres non arables (utilisées pour le pastoralisme) et les terres incultes (par la présence de roches – phénomène s’aggravant dans le Nord du bassin, et par la force de l’érosion).

h(les isohyètes se sont déplacés de 200 Km vers le Sud, ce qui correspond à une baisse de 5 mm/an depuis 50 ans3). Le couvert végétal est relativement fourni (surtout eMmais en voie de forte dégradation sur les plateaux (sols latéritiques, gravillonnaires et même rocailleux dans la partie Nord du bassin). Ce capital est en voie de dégradation très prononcé en raison de facteurs :

Anthropiques : défrichements et surpâturages importants, principalement en réponse à la sécheresse (recherche de nouvelles ressources) ;

3 Sources : rapport Gestion de l’Environnement pour un développement humain durable, UNDP et

ODHP/LCP Mali, décembre 2005.

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12

Selibaby

MAURITANIE

MALI

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13

II. LES RESSOURCES FORESTIÈRES

2.1 Couverture végétale de la zone riveraine du Karakoro

Bassin versant un lieu propice à l’activité de l’élevage et de l’agriculture, ais ce milieu est en voie de dégradation.

’ensemble des terroirs villageois riverain du Karakoro se distingue nettement par une égétation relativement diversifiée et par la présence d’arbres (rôniers, doums, combrétums).

ne photographie aérienne de la zone datant de 2007 (source internet Google Earth) est jointe n annexe 3.

a carte de couverture végétale de la zone riveraine du Karakoro, réalisée d’après les bservations terrains permet de différencier les grands types de formations végétales

liste des essences observées en annexe 7

La végétation fait dum Lv Ue Losuivants ( ) :

La steppe (ou terrain dégradé) : elle est caractérisée par une végétation peu diversifiée, sèche, composée d’arbres épineux et arbustes. Les espèces présentes sont les acacias du Sénégal, les balanites, et quelques rares baobabs. Elle est le type de végétation dominante dans le bassin versant du Karakoro. Elle pousse très généralement sur les sols pauvres, pauvres en humus et sensibles à l’érosion ou sur les pentes et zones de montagne. La strate ligneuse est composée essentiellement d’épineux avec une forte valeur fourragère (Acacias), mais le tapis herbacé est peu productif.

La savane : elle est arbustive et souvent herbacée par endroit. Dans la savane, on rencontre également des formations pures de Baobabs clairsemés : généralement sur les sols latéritiques. Ces types de formation se localisent dans la commune rurale de Keri Kafo, précisément vers Goussela, Sansangué et Bouillagui. D’une manière générale, on rencontre la savane un peu partout sur les sols sableux, argileux, argilo-sableux et dans les moyens ou bas glacis (Keri Kafo, Sahel, Tafara, Boully, Baediam).

La forêt galerie : elle longe les cours d’eau (Karakoro et marigots) ou les environs

immédiats des berges et lits des mares et marigots. Elles sont importantes dans les localités suivantes : Baediam, Melga et Hesukhabé (la commune de Baediam), Kalinioro, Téichibé (Commune Karakoro), Melga Toucouleur et soninké, Tichy Aourou, Léya et Nahaly (commune de Djélébou) Doubel, Boully (Commune de Boully).

La forêt galerie se compose de :

Formations pures de doumiers : qui longent le Karakoro dans les communes de Sahel

(Sélifeli) et Ould Yenge et le long du Marigot de Billikoïté (Tafara, Séoudé, Billikoïté) ;

Formations pures de rôniers : qui longent le Karakoro dans les communes de Keri Kafo (Sansangué, Boké, Diambi,) et le long du sous affluent du Karakoro Djélébou dans les villages de Sarayéro, Sérenaty, Horogniwa (commune de Djélébou).

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14

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15

rbres (remplacés par des jub-jub) et l’avancée de la désertification (en annexe 6, liste des spèces recensées par les acteurs locaux comme étant en voie de disparition).

◄ Mare de Sansangue, commune de Guidimakha Keri Kafo

La couverture végétale est en voie de dégradation comme le montre la disparition de grands ae

GRDR, février 2007

Une carte de zonage écologique a également été réalisée d’après les travaux réalisés par la GTZ en 1998 en Mauritanie, et les travaux du PIRL en 1990 au Mali (annexe 4). Les dates et méthodes d’analyse n’étant pas les même, il est difficile de travailler sur cette carte. Les paragraphes suivants sont tirés des discussions villageoises en assemblée.

2.2 Valorisation des ressources forestières La forêt joue un rôle incontournable à la fois pour les populations et pour l’environnement :

Elle est source de valorisations pour les habitants de la zone,

Elle permet une atténuation du climat, favorise la lutte contre l’érosion (évite l’érosion éolienne et freine les ruissellements hydriques, atténuant la force de l’eau), et protège les sols.

Elle est utilisée pour :

Ses produits de cueillette (fruits et feuilles de Baobab, fruits du palmier Doum, Jujub, gomme arabique, feuilles de rôniers pour la confection de nattes…) et le charbon améliorant l’alimentation des familles et permettant la création de revenus par leur vente. Ces produits sont également utilisés pour la médecine traditionnelle.

Son bois, utilisé comme ressource énergétique (95 % de l’énergie dans la zone provient du bois et charbon) et pour la construction.

Le pâturage et la production de fourrages.

2.3 Contraintes sur les ressources forestières : Les villageois ont déterminé un ensemble de contraintes affaiblissant les ressources forestières :

Feux de brousse, coupes abusives des arbres, et sécheresse limitant la régénération ;

Mauvaises pratiques de cueillette, de surpâturage (ressenti plus fortement du côté malien et expliqué par la transhumance), et un défrichage excessif ;

Présence d’espèces en voie de disparition (ce qui limite les possibilités de chasse pratiquée par quelques uns) ;

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16

ministration ont également été notés, en effet la méconnaissance des textes réglementaires par

s ne favorise pas la compréhension de l’intervention des services, par ectement.

par les autorité ditionnels).

mre e se fait que si le conflit ne peut pas être réglé autrement.

estion des ressources forestières sont variés :

KlaCK ementant la coupe du bois et la lutte contre les feux) ; intervention

sur l’utilisation des ressources en général : mise en place d’une taxe pour ue son usage sur place est libre ; taxe

des produits de cueillette par les agents forestiers et les chefs de village dans

de Sahel, existence de convention locale à Goussela et

Multiplication des conflits entre les usagers : entre cueilleurs et transhumants et entre cueilleurs et charbonniers principalement. Ces conflits peuvent être internes dans un même village ou transfrontaliers. Des conflits avec l’ad

les villageoiailleurs les textes ne semblent pas forcément appliqués corr

2.4 Initiatives de gestion des ressources forestières existantes Des mécanismes de gestion des ressources forestières existent déjà dans la zone :

Les règlements des conflits se font pour la plupart du temps au niveau locals traditionnelles et coutumières (chefs de villages, chefs tra

Le rôle de l’administration est assez mal perçu dans ce domaine (par éconnaissance des textes en partie), les villageois étant relativement méfiants, le cours à l’administration n

Les niveaux d’organisation pour la gmise en place de comités villageois (7 villages sur 10 dans la commune de Keri

affo, 2 villages sur 11 dans la commune de Djelebou) ou intervillageois (cas de commune de Baidiam couverte par les Associations de Gestion Locale ollective4) ; de brigades villageoises (présentes sur toute la commune de arakoro et régl

du conseil municipal pour la commune de Djelebou (cité pour s’occuper des feux de brousse et de la mise en place d’amendes pour la coupe de certaines espèces).

Des règles locales ont été mises en place :

l’exportation de la paille à Selifely alors q

la commune des Djelebou ;

pour la protection de certains produits : protection des rôniers dans la commune de Guidimakha Keri Kafo, des doumiers à Selifely, du pain de singe dans la communerèglement de la gomme arabique –par le chef de village et l’agent forestier- dans la commune de Karakoro.

ont des entités reconnues qui on4 Les AGLC s t pour compétence la gestion des ressources naturelles,

transférée par l’Etat mauritanien après établissement d’une convention.

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17

peG

Q(c

De nombreux conflits sur les produits de cueillette concernent les acteurs des 2

2.6 Pistes d’actions évoquées par les villageois Les acteurs zone :

ilisation des acteurs locaux dans la gestion concertée des

Initiatives de lutte contre les feux de brousse : mises en place de comités, de are-feu, et réalisation de feux précoces (certains villages font payer des amendes t obligent la participation à la lutte contre les feux, comme dans la commune de uidimakha Keri Kaffo).

uelques initiatives de reboisement ont été faites avec le projet PRODESO ommune de Karakoro).

2.5 Echanges transfrontaliers sur les ressources forestières

L’échange transfrontalier se fait principalement dans le sens de l’utilisation des ressources maliennes en Mauritanie : vente de produits maliens en Mauritanie (pour la gomme arabique par exemple), et exploitation par les mauritaniens des ressources maliennes (dans les communes de Karakoro et Sahel, les mauritaniens viennent exploiter principalement la gomme arabique et le pain de singe – une surexploitation des feuilles de baobabs en Mauritanie ayant raréfié la disponibilité de pain de singe dans la zone). Cependant, quelques échanges de produits mauritaniens vers le Mali se font également (gomme arabique exportée de Baidiam et Khabou vers le Mali par exemple).

pays.

locaux ont cité plusieurs actions qu’ils jugent prioritaires à mettre en œuvre dans la

Mise en place de pare – feux ; actions de reboisement et de mise en défens ;

Responsabressources naturelles avec l’appui des autorités compétentes (comités GRN, brigades de surveillance) ;

Besoin de renforcement des compétences sur la GRN : formation sur les textes, sensibilisation des transhumants ;

Adaptation des textes au contexte réel et appui pour leur mise en application ;

Développement d’autres sources énergétiques.

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18

III. LES RESSOURCES EN EAU

3.1 L’étude a permis d’établir la carte hydrographique du Bassin Versant. Les ressources principales identifiées sont :

- Les marigots ou oueds,

Hydrographie de la zone

- Le Karakoro,

- Les mares.

Barrage de Tichy, Commune de Djelebou, Mali Le Karakoro :

ord-sud vers le fleuve Sénégal, il constitue la frontière naturelle entre le Mali et la Coulant du nMauritanie. Il s’agit du principal cours d’eau dans lequel se déversent tous les autres. Cet affluent ndans son lit sèche. Les cultures de décrues sont pratiquées le long de sont lit. Le Karakoro est également en voie de dégradati Les marig

’est pas permanent sur toute sa longueur : seules quelques poches pérennes situées mineur permettent la pêche et l’abreuvement des animaux en saison

on, comme le dise les villageois, il « se déplace du jour au lendemain ».

ots ou oueds : De nombreux marigots ou oueds secondaires aux multiples ramifications drainent les surfaces communales avant d’aller dans leur grande majorité se jeter dans le Karakoro. On constate que la plupart de ces oueds ou marigots sont de faibles largeurs, mais parfois creusés par des crues violentes et brèves. Les mares : Ce sont des petites étendues d’eau dormante. Sur l’ensemble des villages visités, il existe des mares dont les eaux durent 3 à 4 mois après la saison des pluies. Elles servent également pour la pêche et l’abreuvement des animaux. La plupart de celles-ci sont en voie d’ensablement. Les mares, les marigots, les oueds ont des appellations locales mentionnées dans le tableau en annexe 5.

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19

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20

e

Lit du Karakoro dans la commune de Khabou ▲

3.2 Valorisation des ressources en eau

L’eau permet :

L’abreuvement des animaux et l’agriculture (cultures de décrue le long des oueds et dans les mares, pratique du maraîchage) ;

La pratique de la pêche qui est consommée localement principalement. La pêcheest pratiquée dans le Sud du bassin en majorité et au Mali : dans tous les villages des communes de Khabou et Guidimakha Keri Kaffo, dans 1 village sur 2 pour les communes de Djelebou, Karakoro et Sahel, et dans 1 village sur 3 dans lacommune de Baidiam ; elle n’est pratiquement pas pratiquée dans la commund’Ould Yenge.

Au Sud, la pêche est pratiquée dans les mares en début de saison sèche puis se concentre sur les poches permanentes du Karakoro ; au Nord, elle n’est pratiquée que par les villages riverains du Karakoro.

L’agriculture irriguée : 3 périmètres irrigués à partir du fleuve Sénégal ont étérecensés sur la zone étudiée (70 ha aménagés dans la commune de Khabou, 25 ha dans la commune du Guidimakha Keri Kaffo).

3.3 Contraintes sur les ressources en eau

Les ressources en eau sont affectées par les contraintes suivantes :

Ensablement des oueds, disparition des mares et changement du lit des oueds ; Assèchement des puisards et des marigots, nappe de plus en plus profonde ; Rendements affaiblis pour la pêche.

, GRDR, février 2007

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3.4 Initiatives de gestion des ressources en eau existantes

es mécanismes de gestion des ressources en eau ont déjà été mis en place :

Elaboration de règlement de pêche pour les mares : de manière informelle, par ec Tissy, dans la commune de Sahel

L(d

Lgcomités pour la pêche et les mares dans la commune de Khabou), gestion villageoise des mares ou gestion familiale (à la fois pour la pêche et

.

3.5 Ech

Partage du cours d’eau du Karakoro entre les 2 pays ;

Quelque vente de poissons de la Mauritanie vers le Mali, et venue de maliens pour pêcher en Mauritanie (ex. du barrage de Melgue).

3.6 Pistes d’actions évoquées par les villageois

Surcreusement de mares ;

Construction de barrages de retenue d’eau ;

Fixation des berges du Karakoro ;

limiter la pression sur les oueds et mares

D

l s villages dans les commune de Guidimaka Keri Kaffo et Khabou, dans la ommune de Djelebou pour l’accès à Leya et

avec la mise en place de conventions intervillageoises concernant les mares. ’accès au mare est réglementé, et des pêches collectives peuvent être organisées ans les mares de Khabou, dans les barrages de Melgue et Tissy).

es niveaux d’organisation diffèrent suivant les localités : existence de comités de estion de mares (comité de pêche dans la Commune de Guidimakha Keri Kaffo,

l’abreuvement).

Les barrages fonctionnels (Tissy, Sabouciré, Melgué) possèdent leur propre comité de gestion du barrage

anges frontaliers liés à la ressource en eau

Creusement de puits pastoraux pour existantes.

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22

IV. LES TERRES

4.1 Les sols rele

-

-

La carte d

u PIRL pou s quelques relevés terrain. Les données du Mali emblent cependant imprécises (la généralisation des sols hydromorphes sur la commune du

Guidimakha Keri Kaffo par exemple).

es terres ture (15 à 30 % des terroirs recensés) es incultes. Les 2 premiers types de t

4.2 Valorisation des terres

ées pour :

jorité. Ce sont des céréales qui sont ho, mil, maïs) destinés à l’autoconsommation culture la plus vendue, elle permet un peu la

res de décrue et le maraîchage (niébé, riz, gombo, légumes) pour l’alimentation et la vente (le niébé pouvant être vendu jusqu’à 50 % de la production).

- La production de fourrage.

Cultures de décrue en Mauritanie (Boké et Melgue) ▲

Analyse des sols de la zone

vés sur le terrain son les suivants :

Sols argileux dans le lit du Karakoro et dans quelques poches situées près des marigots et des mares.

- Sols argilo-sableux dans les moyens et bas glacis, en dehors des berges et des lits des cours d’eau.

Sols gravillonnaires et sols latéritiques au niveau villages se situant sur les plateaux et les petites élévations.

es sols a été élaborée d’après les données de l’ORSTOM pour la Mauritanie (1961) et r le Mali (1990), complétée par led

s

L sont constituées des terres arables destinées à l’agricul

, des terres non arables à vocation pastorale et des terrerre ont été étudiés.

Les terres arables sont utilis

- Les cultures de sous-pluie en grande maproduits à plus de 80 % (Sorgprincipalement. L’arachide est lacréation de revenus (vente jusqu’à 50 % de la production).

- Les cultu

GRDR, février 2007

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Les terres pastorales valorisées :

- Sont utilisées pour le pâturage il existe une forte transhumance interne au Bassin, du Nord vers le Sud et en direction de l’oued Karakoro ;

(la

uction

perte de

sion du inement

▼ Eros

:

- Permettent la production pour la consommation et la vente de produits issus du pastoralisme (lait et viande pour la consommation et la vente, beurre autoconsommé principalement et cheptel et peaux vendues).

4.3 Contraintes rencontrées

Les terres arables sont pénalisées par :

- Une mauvaise pluviométrie et surtout une mauvaise répartition des pluiespériode propice à l’agriculture varie entre 45 et 90 jours, obligeant l’utilisation decultures à cycle court qui ne sont pas forcément disponible dans la zone) ;

- La divagation animale pendant la période des cultures entraînant la destrdes semis et l’apparition de conflits (conflits entre agriculteurs, entre agriculteurs et éleveurs du terroir, entre agriculteurs et transhumants) ;

- L’érosion importante (zone centrale et nord principalement entraînant un abandon des plateaux en faveur des bas-fonds). L’érosion provoque la terres et l’affaiblissement des sols, rend difficile le travail de la terre (en particulier dans le nord avec l’apparition d’affleurements rocheux et la présencede cailloux). L’aggravement du phénomène d’érosion est lié à l’augmentation du défrichement et la disparition du couvert végétal.

- La présence de prédateurs et de striga.

Les terres pastorales et l’activité du pastoralisme en général doivent faire face à :

- La diminution des pâturages (liée à l’augmentation du défrichement pour les champs), la diminution de leur capacité de charge alors que la prescheptel augmente, la baisse de qualité du pâturage (lié en partie au piétdes herbes par les gros troupeaux) ;

- L’augmentation des conflits à propos du pastoralisme ;

- La pollution des points eau par les animaux, les problèmes de vols de bétails.

ion des champs, Commune de Baidiam GRDR, juillet 2005

Terres pastorales dégrédadées, Boki Diambi, Mali ▲ GRDR, février 2007

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25

4.4 itiatives de gestion existantes Comme pour le traditionnelle et il n’est fait pméconnaissapays (par exementre le Mali t a pas attaché son bétail ou de l’agriculteur qui n’a pas veillé sur son champs).

n pa anshumance, la convention signée entre les 2 pays reste al connue.

-

les :

n e

- ur ordre (comme dans la commune de

ef de Village (date n place de période

e culture autour de certains points d’eau réservés à l’abreuvement, ceci en vue d’éviter les conflits liés à la divagation animale. A Teichibe (commune de

méconnues des transhu

n de la surveillance des animaux au Mali.

Echanges frontaliers sur les terres

L’échange le plus important se fait par la voie de la transhumance qui est très importante dans lprincipalement (le bétail provenant u Guidimakha, mais égalemenvoisines, l’Assaba, et le Gorgol). Une petite transhumance est organisée du Mali vers la Mauritanie pour la pratique de cures de sel pour le bétail (eau salée disponible à Ould Yenge).

In

s autres ressources, le règlement des conflits se fait de manière ap el à l’administration qu’en dernier recours. Ceci s’explique en partie par la nce des textes par les acteurs locaux, textes qui par ailleurs diffèrent selon les

ple, la responsabilité en terme de divagation animale ne va pas être la même la Mauritanie, celle-ci se trouvant du côté de l’éleveur qui n’ e

Em

rticulier en ce qui concerne la tr

Initiatives sur les terres arables :

Des initiatives de construction de digues et diguettes ont eu lieu pour lutter contre l’érosion, en Mauritanie principalement (cf. étude infrastructure : 19 diguettes ont été recensées dans la zone, dont 3 seulement au Mali : au Mali les diguettes sont construites sans expertise technique). Seuls les seuils construits avec une réelle expertise et des investissements restent fonctionnels (commune de Baidiam).

- Mise en place de fourrières pour lutter contre la divagation animale dans la commune de Sahel ; dans les communes de Djelebou et de Karakoro, des essais ont également été tentés mais celles-ci ne fonctionnent pas. En effet, les fourrières n’ont pas un fonctionnement satisfaisant car les animaux peuvent être récupérés avec des arrangements.

Initiatives pour la gestion des terres pastora

- Existence de conventions entre les villages (commune de Djelebou ehivernage, comité de gestion des terres de pâturage mis en place avec lPRODESO dans la commune de Karakoro) et de conventions locales (commune de Guidimakha Keri Kaffo) ;

Elaboration de règles locales : dans les communes de Sahel, la descente des animaux dans bas fonds se fait sDjelebou), la clôture des champs est gérée par le Chd’ouverture des champs pour le pastoralisme), mise ed’interdiction d’accès aux puits pour les animaux, et inversement, interdiction d

Karakoro) : un rayon de 5 km est réservé au village, le reste du terroir étantouvert aux transhumants. Cependant ces règles locales sont trop souvent

mants ;

- Organisatio

4.5

a zone. Celle-ci se fait dans le sens Mauritanie vers Mali d t des régions

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26

La vente des productions pastorales se fait vers le Mali principalement (lait et rre se fait au Nord vers la Mauritanie (beurre de la

commune de Sahel).

4.6 villageois Pour amélior

RéEa

Am

a

Reloc

Redéfinir de façon concertée les pé anshumance (il ne doit pas y avoir es), rendre

viande) ; un peu de vente de beu

La vente de productions agricoles se fait dans le sens inverse, à savoir du Mali vers la Mauritanie. Les productions échangées sont l’arachide, le sorgho, et le niébé principalement, (le mil et le riz en quantité moindre). Quelques échanges vers le Mali ont été recensés (arachide de Baidiam vendu au Mali), et quelques Maliens viennent sur les marchés mauritaniens (commune de Ould Yenge).

Les échanges frontaliers sont également sources de conflits, que ce soit entre agriculteurs (problème de l’accès à la terre) ou entre agriculteurs et transhumants.

Pistes d’actions évoquées par les

er la situation, les acteurs pensent qu’il est prioritaire de :

habiliter les terres de cultures (mise en place de pratiques de Conservation des ux et des Sols) ;

énager des parcours de bétail pour séparer les espaces ;

Aménager des points d’eau pour les transhumants afin d’alléger la pression sur le K rakoro ;

définir de façon concertée, entre les acteurs des différents pays, les conventions ales et favoriser leur diffusion ;

riodes de trde chevauchement entre les périodes de transhumance et de culturobligatoire la surveillance des chameaux.

Favoriser les pratiques permettant la régénération des sols : jachères, fumures.

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V. LÉGISLATION CONCERNANT LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES

Les différ(annexe 8), l’intervention Cependant il

Qu’ilharmonie entre eux (ch , etc.) et dont beaucoup n’ont pas encore leur décret d’application (ou sorti tardivement),

ation de ces textes ;

tures chargées

Qucomp

En nts : le transfert de la compétence GRN est prévu vers les communes les

Un des ade proposer ans les deux processus.

ents textes légiférant les ressources naturelles dans les deux pays ont été recensés mais leur analyse n’a pu être faite dans le temps imparti : ce travail nécessiterait d’un juriste pour un travail plus approfondi sur la question.

ressort de ces textes :

existe de nombreuses lois intervenant sur la GRN, qui ne sont pas forcément en arte ou code pastoral, code de l’eau, code de l’environnement

ces éléments ne favorisant pas la mise en applic Qu’il y a un besoin criant de renforcement de compétences des struc

de la GRN ;

’il n’y a pas de ressources financières pour accompagner le transfert de étences ;

fin que les contextes de la GRN dans les 2 pays sont différeau Mali alors qu’en Mauritanie c’est vers

organisations de la société civile (AGLC).

xes d’intervention concernant la GRN devra justement être l’analyse de ces textes et des pistes d’actions qui s’insèrent d

CONCLUSION

La gestion des ressources naturelles dans le bassin du Karakoro s'articule autour de la gestion de l'eau, de la terre et des forêts. Au travers de cette étude, on constate une dégradation permanente de ces ressources pour des raisons climatiques et anthropiques. Ainsi, cette étude apporte un diagnostic précis de la zone et une meilleure connaissance du milieu. Pour favoriser l'amélioration des conditions de vie des populations du Karakoro, il est nécessaire de lutter contre l'érosion, de réduire les conflits entre les communautés villageoises et de préserver les richesses naturelles de la zone. Pour cela, tous les acteurs transfrontaliers (autorités administratives, douanières et policières, éleveurs, agriculteurs, organisations communautaires de base et conseils communaux, appuyés par les partenaires au développement) ont proposé un plan d'action concerté pour une gestion concertée des ressources naturelles dans le bassin du Karakoro.

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ANNEXES

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Annexe 1 : localisation des villages visités

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Annexe 2 : liste des villages géo référencés

Village Type Pays Commune ALTITUDE LONGITUDE LATITUDE Baediam Chef lieu Mauritanie Badiam 54,680300000 -11,696495000 15,53900800 Darsalam Village Mauritanie Badiam 31,849100000 -11,975907000 14,66713200 Chiyé 1 Village Mauritanie Badiam 59,246500000 -11,752070000 15,18597500 Chiyé 2 Village Mauritanie Badiam 84,721300000 -11,783558000 15,18763800 Helsoukhabé Village Mauritanie Baediam 23,437600000 -11,815380000 14,96035000 Kankou Village Mauritanie Baediam 22,957000000 -11,969319000 14,77108600 Masgou Village Mauritanie Baediam 40,981600000 -11,608703000 15,37187300 Boully Chef lieu Mauritanie Boully 15,266600000 -11,756281000 14,59106900 Doubel Village Mauritanie Boully 69,820900000 -11,909399000 15,18282300 Horogniwa Village Mali Djélébou 37,857300000 -11,819330000 15,06211900 Léya Village Mali Djélébou 36,896000000 -11,964979000 14,77862100 Nahaly Village Mali Djélébou 81,597000000 -11,707422000 15,47879600 Serenati Village Mali Djélébou 31,608900000 -11,916338000 14,86604800 Aourou Chef lieu Mali Djélébou 14,95003000 Tichy Village Mali Djélébou 23,197400000 -10,840755000 15,07175200 Melga Village Mali Djélébou 3 5,00 -11,787300000 14,90042800 Teichibé Chef lieu Mali Karakoro 54,199600000 -11,696926000 15,55494200 Aïté Village Mali Karakoro 28,965300000 -11,794099000 15,31762200 Boutinguisse Village Mali Karakoro 14,785900000 -11,689635000 14,58799500 Kalinioro Village Mali Karakoro 34,973400000 -11,899571000 15,14596500 Souéna Gandega Village Mali Karakoro 81,356700000 -11,414485000 15,624548000 Souéna Toukouleur Village Mali Karakoro 31,368500000 -11,992405000 14,80533200 Gakora Chef lieu Mali Keri Kafo 58,525500000 -11,663761000 15,54628800 Ambidedi Village Mali Keri Kafo 67,417700000 -11,649004000 15,151330000 Bokoré Village Mali Keri Kafo 68,138700000 -11,830839000 15,20541000 Bouillagui village Mali Keri Kafo 24,398900000 -11,841029000 14,61161900 Gagny Village Mali Keri Kafo 41,221900000 -11,807716000 14,98860700 Goussela Village Mali Keri Kafo 46,749500000 -11,687217000 14,941119000 Sansangué Village Mali Keri Kafo -11,954300000 14,76880600 Khabou Chef lieu Mauritanie Khabou 62,370800000 -11,644045000 15,09046200 Arkaw Village Mauritanie Khabou 21,515000000 -9,031187000 19,30260800 Mouslim 1 Village Mauritanie Khabou 53,478600000 -11,819330000 15,062119000 Mouslim 2 Village Mauritanie Khabou 36,175000000 -12,034068000 14,770348000 Nénéthiou Village Mauritanie Khabou 85,442300000 -11,510784000 15,507141000 Sabouciré Village Mauritanie Khabou 35,454100000 -11,729346000 14,914349000 Slakha Village Mauritanie Khabou 83,038900000 -12,010555000 15,163612000 Taschott Village Mauritanie Khabou 36,896000000 -11,793300000 14,994477000 Ould Yenge Chef lieu Mauritanie Ould Yenge -11,718300000 15,541200000 Loub Ehel 2 Village Mauritanie Ould Yenge 45,307500000 -11,936010000 14,825483000 Loub Ehel 1 Village Mauritanie Ould Yenge 58,044800000 -11,850778000 15,057565000 Gourvava Village Mauritanie Ould Yenge 75,588700000 -11,588986000 15,539503000 Ehel Bibi Village Mauritanie Ould Yenge 27,282800000 -11,689551000 14,588175000 Bafara Chef lieu Mali Sahel -11,474000000 15,375500000 Billikoïté Village Mali Sahel 60,207900000 -11,872625000 14,932323000 Nagara Village Mali Sahel 34,973400000 -12,059311000 14,818351000 Selifeli Village Mali Sahel 44,346300000 -11,863006000 14,860140000 Séoudé Village Mali Sahel 46,268900000 -11,838915000 14,873801000 Tafara Village Mali Sahel 65,735400000 -11,706259000 15,271483000 Souffi Chef lieu Mauritanie Souffi 51,796400000 -11,701839000 15,544927000 Hamague Village Mauritanie Soufi 33,531500000 -11,753126000 15,360771000

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Annexe 3 : photographie aérienne de la zone

Source : Google Earth, 2007

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An n nexe 4 : carte de zonage écologique du bassi

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Annexe 5 : listes des cours et points d’eau matérialisés

Nom local du cours d’eau

Type de cours d'eau Localisation Nom de la

commune Altitude Longitude Latitude

Ali koumba xaaré Mare Baediam Baediam 50,354400000 -11,876586000 15,062323000 Arère Oued Kankou Baediam 44,106000000 -11,825731000 14,899270000 Belli pouri Mare Melga Baediam 38,818600000 -11,807423000 14,895500000 Goufoure kolé Marigot/oued Baediam Baediam 27,042600000 -11,850734000 15,057463000 Keyibaane Mare Baediam Baediam 61,890100000 -11,808500000 15,045446000 M'Bouli Mangol Point d'abreuvement Melga Baediam 52,036700000 -11,796910000 14,905055000 Djoba wuré Poche pérenne Baidiam Baidiam 40,501000000 -11,841475000 15,042738000 Doubeli xoolé affluent du Karakoro Baidiam Baidiam 40,501000000 -11,845307000 15,034827000 Goufouren xoolé Oued Baidiam Baidiam 48,912500000 -11,863746000 15,043744000 Guiden wure Mare Baidiam Baidiam 40,501000000 -11,801909000 15,042992000 Guiden wuré Oued Baidiam Baidiam 49,152700000 -11,899764000 14,989445000 Kolanga fana Mare Baidiam Baidiam 42,663800000 -11,846945000 15,044790000 Kolanga fillande Mare Baidiam Baidiam 40,260600000 -11,840732000 15,037777000 Louguèrè bani Oued Darsalam Baidiam 49,393100000 -11,873286000 14,922116000 Mali xaaré Mare Baidiam Baidiam 25,840900000 -11,850734000 15,057463000 Mandinga xaaré Mare Baidiam Baidiam 46,028600000 -11,869429000 15,061520000 Nappe xoolé Oued Darsalam Baidiam 55,160900000 -11,877351000 14,932644000 P.A Point d'abreuvement Masgoul Baidiam 29,445900000 -11,898212000 15,140769000 P.A Point d'abreuvement Chiyé Baidiam 37,616900000 -11,853315000 14,855086000 SINGOL Mare Baidiam Baidiam 53,959400000 -11,808500000 15,045446000 Xoolé Affluent du Karakoro Sa´dou Ehel Sidi Boully 48,912500000 -11,832386000 15,193590000 Doubel 2 Affluent du Karakoro Doubel Boully 65,495100000 -11,812362000 15,219172000 Lignabé ergue Oued Saïdou Ehel Sidi Boully 54,439900000 -11,831427000 15,150107000 Harge hindou Poche pérenne Sa´dou Ehel Sidi Boully 51,796400000 -11,823655000 15,151700000 P.A Point d'abreuvement Sa´dou Ehel Sidi Boully 51,315700000 -11,834483000 15,182389000 Saidou Sous-affluent Saïdou Ehel Sidi Boully 55,160900000 -11,839110000 15,180165000 Tamourt Mare Doubel Boully 50,835100000 -11,823840000 15,201314000 Léya xoole Affluent du Karakoro Léya Djélébou 45,788200000 -11,811504000 15,121458000 Xoolé Affluent du Karakoro Melga Djélébou 67,177400000 -11,809594000 15,252415000 Xoolé Affluent du Karakoro Melga Djélébou 67,177400000 -11,809537000 15,274396000 Xoolé Affluent du Karakoro Melga Djélébou 67,177400000 -11,810713000 15,265329000 Xoolé Affluent du Karakoro Léya Djélébou 44,586500000 -11,831309000 14,997654000 Xoolé Affluent du Karakoro Tichy Djélébou 42,423600000 -5,870035000 18,267654000 Dakan xaaré Mare Nahali Djélébou 44,346300000 -11,740343000 15,062612000 Daria Mare Sarayero Djélébou 44,346300000 -11,705324000 14,935631000 Diocou Mare Aourou Djélébou 62,851400000 -11,593719000 14,966944000 Djaroum xaaré Mare Aourou Djélébou 60,688500000 -11,533532000 14,981453000 Djelibou Affluent du Karakoro Sarayéro Djélébou 41,462200000 -11,710211000 14,932376000 Djelibou Affluent du Karakoro SarayÚro Djélébou 34,012100000 -11,731511000 14,913018000 Falo xaaré Mare (abreuvement/pêche) Léya Djélébou 45,067300000 -11,812782000 15,126681000 Gniriwaly Mare Nahali Djélébou 44,106000000 -11,740053000 15,062133000 Guemou lackhé Mare Nahali Djélébou 43,384800000 -11,833582000 15,031587000 Guemou lackhé Marigot Nahali Djélébou 42,663800000 -11,785420000 15,055994000 Guidi Mare Aourou Djélébou 60,688500000 -11,592319000 14,966762000 Guidigue Mare Aourou Djélébou 18,150500000 -12,047150000 14,761535000 Hadji xaaré Mare Léya 43,384800000Djélébou -11,833087000 15,089989000

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Nom local du cours d’eau

Type de cours d'eau Localisation Nom de la

commune Altitude Longitude Latitude

Karakoro Affluent du Sénégal Melga Djélébou 44,106000000 -11,802868000 14,912367000 Karakoro (suite) Affluent du Sénégal Melga Djélébou 43,865500000 -11,815696000 14,931264000 Kar Affluent du Sénégal Léya Djél 46,749500000ikoro (suite) ébou -11,812926000 15,126837000 K Mar Melg Djél 5 00olanga igot de la mare a ébou 6,6029000 -11,799881000 1 004,9173720 Kolanga guenol Mare Melga Djélébou 51,075300000 -11,789395000 14,918065000 Louguèrè Mare Melga Djélébou 36,175000000 -11,809818000 14,895768000 Xaaré Mare Melga Djélébou 39,539600000 -11,807819000 14,895610000 Medi koumba xaaré ture) Mare (rizicul Lúya Djélébou 44,586500000 -11,823848000 15,072274000

Poche pérenne Poinpêch

t d'eau/ Melga e/abreuvement Djélébou 47,470500000 -11,810966000 14,888490000

Poche pérenne Point d’abreuvement Aourou Djélébou 59,967400000 -11,594921000 14,952980000

PA/P ME Point d’abreuvement/pêche Melga Djélébou 36,655800000 -11,799527000 14,896729000

Sarayero xoolé Affluent du Karakoro Sarayero Djélébou 42,663800000 -11,712866000 14,932005000 Seli xaaré Mare Aourou Djélébou 40,260600000 -11,583960000 14,965781000 Setigui Mare Tichy Djélébou 61,890100000 -11,800505000 14,959180000

Sidi Gaye Mare Aourou Djélébou 55,401200000 -11,543694000 14,974891000 T u point d’abreuvement/ iofol Mare o Melga Djélébou 52,277000000 -11,809953000 14,886184000 Windou Beïda Mare Melga Djélébou 61,169200000 -11,805278000 14,923047000 B (pêches, Gf) ougaye Mare Aourou Djélébou 62,130500000 -11,599608000 14,949172000 K ot alinioro xoolé Marig Kalinioro Karakoro 54,920500000 -11,748642000 15,342684000 S ot ucouleur ouena xoolé Marig Souéna To Karakoro 59,006100000 -11,786629000 15,184821000 Damana xaaré Mare Kalinioro Karakoro 62,851400000 -11,750621000 15,361239000 G é o oufan xool Mare (pêche, Gf) Kalinior Karakoro 49,152700000 -11,750515000 15,402546000 G inondable oufouré Zone Kalinioro Karakoro 59,967400000 -11,748594000 15,379907000 G é xoolé o oufour Marigot Kalinioro Karakor 47,951200000 -11,742598000 15,380852000 X o aaré Mare Kalinioro Karakor 39,299300000 -11,754705000 15,362475000 L ou zone inondable o ala Mare Kalinioro Karakor 53,478600000 -11,749190000 15,385686000 D ) o amana xaaré Mare (lit majeur Kalinioro Karakor 41,221900000 -11,753812000 15,365235000 Jengelbe ur o Mare SouÚna Toucoule Karakor 46,749500000 -11,782863000 15,192014000 B o apore lackhé Mare Sansangué Keri Kaf 28,484600000 -11,955824000 14,762587000 D ré o iabala xaa Mare Goussela Keri kaf 34,252400000 -11,970859000 14,726661000 D oolé gui ignagolou x Marigot Bouilla Keri Kafo 45,547900000 -11,785897000 14,827239000 F khé gué eta lac Mare Sansan Keri Kafo 28,725000000 -11,970100000 14,764469000 F ambi orgo Marigot Boke Dj Keri Kafo 24,639300000 -11,892968000 14,821260000 G oudié pêche gué oudji G Point d'abreuvement/ Sansan Keri Kafo 49,633400000 -11,570171000 14,973696000 G pounou Diambi oufan poche pérenne Bokhé Keri Kafo 29,445900000 -11,871094000 14,842773000 G pounou Diambi oufan poche pérenne Bokhé Keri Kafo 28,725000000 -11,874420000 14,842991000 H e permanente iambi agnanga Poch Bokhé D Keri Kafo 29,205600000 -11,869908000 14,842544000 Hagnanga fluent mbi Sou af Bokhé Dia Keri Kafo 33,050800000 -11,876845000 14,838089000 K nt du Karakoro ambi olefoure afflue Bokhé Di Keri Kafo 28,965300000 -11,859372000 14,849362000 K ot/oued ambi olanga xoolé Marig Bokhé Di Keri Kafo 22,716700000 -11,885022000 14,826874000 K xaaré oly finda Mare Bouillagui Keri Kafo 45,547900000 -11,781150000 14,823051000 Magnant xaaré Mare Goussela Keri Kafo 30,407200000 -11,973521000 14,680501000 P ne ngué oche péren Point d'abreuvement Sansa Keri Kafo 25,840900000 -11,936405000 14,806140000 S ré ui adigui xaa Mare Bouillag Keri Kafo 40,981600000 -11,791776000 14,812465000 S ui ama xaaré Mare Bouillag Keri Kafo 34,252400000 -11,786904000 14,805603000 S gué amÚ lackhé Mare Sansan Keri Kafo 22,716700000 -11,927327000 14,795778000 s lé d’abreuvement/pêche ué aranga Point Sansang Keri Kafo 28,003900000 -11,949427000 14,774297000 S ot i ee xoolé Marig Bouyagu Keri Kafo 45,788200000 -11,784365000 14,822023000 S ngué onabo Mare Sansa Keri Kafo 31,608900000 -11,964284000 14,764473000 Walegoufa Point de pêche/abreuvement Boke Djambi Keri Kafo 25,840900000 -11,878781000 14,836061000

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Nom local du cours d’eau

Type de cours d'eau Localisation Nom de la

commune Altitude Longitude Latitude

Boudoum xaaré Mare Goussela Kery Kafo 32,089500000 -11,962338000 14,671307000 S Ou ou alkha ed Nénéthi Khabou 26,081200000 -12,015527000 14,775873000 T Po hiou oufou che permanente Nénét Khabou 25,600600000 -12,005056000 14,766463000 X Ma ub Ehel 1 et 2 e aaré re Entre Lo Ould Yeng 48,912500000 -11,698253000 15,542722000 X Aff Karakoro nge e oole luent du Ould Ye Ould Yeng 52,517300000 -11,695721000 15,540715000 P Pu al baye Ehel Abe´du e P it pastor Boudiou Ould Yeng 57,083500000 -11,680625000 15,572423000 X Aff Karakoro nge e oolé luent du Ould Ye Ould Yeng 91,450300000 -11,714097000 15,543923000 X Aff anie e oolé luent du Karakoro Maurit Ould Yeng 21,034400000 -11,899828000 14,824776000 L Ma nge e it de mare re Ould Ye Ould Yeng 54,199600000 -11,698433000 15,507449000 B Affillikoïté xoolé luent du Karakoro Billikoïté Sahel 66,456300000 -11,589974000 15,537686000 Bill Marigot Billikoïté Sahel 69,100000000ikoïtéxoolé -11,578037000 15,535870000 G Mauimbé rigot du Karakoro Bafara Sahel 68,378900000 -11,546470000 15,393850000 M Guarigot imbé (Marigot) Sahel Sahel 59,967400000 -11,635722000 15,421366000 Poche pérenne Po reuvement int d’ab Sélifely Sahel 58,044800000 -11,730412000 15,470839000 Poche pérenne Po reuvement ue int d’ab Hamag Souffi 59,967400000 -11,912223000 15,181940000 Xoolé Af u Karakoro fluent d B 52,997900000 -11,811124000 15,253882000 Doubel xoolé Affluent du Karakoro Doubel Boully 52,277000000 -11,829082000 15,199286000 Xoolé Af u Karakoro fluent d 0 29,445900000 -11,806818000 14,966047000 Xoolé Affluent du Karakoro 0 24,639300000 -11,939451000 14,661401000 Xoolé Af Karakoro fluent du 0 38,338000000 -11,807686000 14,988444000 Xoolé Af Karakoro fluent du 0 30,407200000 -11,876491000 15,125190000 Djouro Mare Melga 27,042600000 -11,805351000 14,913361000 KANRAN Mare 0 51,796400000 -11,821962000 15,160800000 KOLANG Marigot/oued 0 23,678000000 -11,850734000 15,057463000 Xaaré Mare 0 47,951200000 -11,824383000 14,921519000 Xaaré Mare 0 35,694300000 -11,799390000 14,992870000 Xaaré Mare 0 29,686300000 -11,992420000 14,805196000 Xaaré Mare Slakha Khabou 26,081200000 -11,932018000 14,873531000 OUED Oued 0 16,468100000 -10,840755000 15,071752000 Poche pérenne P reuvement oint d'ab 0 26,081200000 -11,925576000 14,822364000 Poche pérenne P reuvement oint d'ab 0 26,081200000 -11,932751000 14,816515000 Poche pérenne P uvement oint d'abre 0 29,205600000 -11,988018000 14,763648000 Poche pérenne P reuvement oint d'ab 0 28,965300000 -12,000243000 14,766882000 Poche pérenne P uvement oint d'abre 0 30,407200000 -11,986881000 14,764335000 Poche pérenne Point d'abreuvement 0 30,166900000 -11,972917000 14,765427000 Poche pérenne P t oint d'abreuvemen 0 29,205600000 -12,009692000 14,778554000 Poche pérenne P t oint d'abreuvemen 0 28,725000000 -12,009863000 14,777981000 Poche pérenne P che oint d'abreuvement/pê Chiyé Baidiam 37,857300000 -11,830014000 14,863584000 Xoolé Af koro fluent du Kara 54,920500000 -11,561624000 14,970406000 Goufan xoolé Mare /Zone inondable Kalinioro Karakoro 51,075300000 -11,748386000 15,402103000 Nako Point de maraîchage 58,525500000 -11,799881000 14,917372000 Nako P maraîchage oint de 54,439900000 -11,584674000 14,961840000 Xaaré P pêche 1oint de 03,467000000 -11,819330000 15,062119000

Page 40: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

38

A te d èces vé n vo grnnexe 6 : lis es esp gétales e ie de dé adation

Nom culaire ou local vernaBambara Nom mSoninké Peul français No scientifique

Zira Ba AdonsKiide, Bouky obab onia digitata

Nongonogo GrewiaSambé, Kele, Kel bicolor

? Deye, Bobory ?

Zadjè Acacia Guessé, M’oulbe, ?

Thiékowe ? ? ?

Djoun Xiilé Koli Hoss Mitragyna inerrnis

Zébé, sébé Kaye ? Ronier Borassus aethiopium

Boh ? ? Bambou ? Oxytenanthera abyssinica

Gridjome ? ? ?

Balanzan né Sayé ? Prosopis Acacia Koung albida

Kobi Banbabgné ?

? Dibé Gommier Acacia ? sénégal

Guella Guellé ? ? Do ier Prosopum is africana

Koungo zirani ? Baobab sauvage StercuDeye lia setigera

Les espèces herbacées de dispari en voie tion

W ? Antropogon gayanus aga Melé

Tièkala Kognoré ? Antrop arpogon psedac us

? N’lekeré dactyloctenium

Page 41: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

39

Annexe 7 : liste des essences forestières observées sur la bande riveraine

l Gommier

- Acacia nilotica Buana, Bagana

- Acacia Sénéga

- Acacia scopioides Diabé

- Acacia seyal Zadiè

- Adansonia Digitata Zira – Sira

- Borassus aethiopium Zébé

- Balanites aegyptiaca Zègènè

- Bauhina Sp Gnama

- Les combrataceaes N etc. ’golobé, Tiangara …

- Calotropis procora Troumba

- Guiréra sénégalensis Ngountiè, Kountiè

- Hyphaene thobaïca Zimini

- Oxythevanthera Abyssinica Boh ; bô

- Pourpartéa Birrea Nkounan

- Mitragyna Invirnis Djoum

- Sterculia Setigerae K ougo –Sira

- Tamarindus Indica Ntomi

- Zigiphus Mauritiana Ntamono

Page 42: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

40

Ann if) exe 8 : recueil des textes réglementaires au Mali et Mauritanie (non exhaust

▼ Textes maliens ource Recueil des textes législatifs et réglementaires sur les ressources forestières, faunique et (S

halieutiques, Alpha Aly MAÏGA, Direction Nationale de la Conservation de la Nature, octobre 2005) 1°) Loi n° 95-003 du 18 janvier 1995, portant organisation de l’exploitation, du transport et du commerce d

Arrêté n°96-0753/MDRE-SG du 13 mai 1996 fixant les règles d’approvisionnement et d o arches ruraux de bo

Arrêté n°96-0793/ MDRE-SG du 17 mai 1996 portant composition et fonctionnement des commissions régionales chargées d’arbitrer des conflits relatifs a la fixation des q n du bois.

Arrêté n°96-1023/MDRE-SG du 26 juin 1996 déterminant les types et modèles de c p ttribution, de délivrance et de contrôle des coupons de tr s

2°) Loi n° 95-004 du 18 janvier 1995 fixant les conditions n des ressources forestières.

Décret N°96-043/P-RM du 8 février 1996 fixant l’organisation et les modalités de c s sement dans les tat et des collectivités territoriales (abrogé).

Décret n° 00-022/P-RM du 19 janvier 2000 fixant les modalités de classement et de d la des périmètres des périmètres de p e orestier de l’Etat.

Décret n°97-053/P-RM du 31 janvier 1997 fixant les taux de redevances de défrichement dans le domaine forestier de l’Etat et définissant la limite sud officielle d a

D r u 6 décembre 1995 ux et la répartition des taxes p ’exploitation du bois.

Décret n°99-320/P-RM du 4 octobre 1999 fixant les taux, les modalités de recouvrement et de répartition des taxes perçues à l’occasion de l’exploitation du bois d s de l’Etat.

Décret n°98-402/P-RM du 17 Decembre1998 fixant les taux, les modalités de re tition des taxes perçues à l’occasion de l’exploitation du bois d s e l’Etat.

Décret n°01-404 du 17 septembre 2001 déterminant les conditions et modalités d’exercice des droits conférés par les titres d’exploitation des ressources forestières.

Arrêté n°95-2487/MDRE-SG du 14 novembre 1995 déterminant les modalités de mise à feu précoce dans le domaine forestier de l’Etat et des Collectivités décentralisées.

3°) Loi n° 95-031 du 20 mars 1995, fixant les conditions de gestion de la faune sauvage et de son habitat

Décret n°95-184 /P-RM du 26 avril 1995 fixant les taux de redevances et des taxes perçues à l’occasion de l’exploitation de la faune sauvage (abrogé).

Décret n°01-136/P-RM du 23 mars 2001 fixant les taux des redevances et des taxes perçues à l’occasion de l’exploitation de la faune sauvage dans le domaine faunique de l’Etat.

u bois.

e f nctionnement des m is.

uotas annuels d’exploitatio

ou ons, les modalités d’aan port de bois.

de gestio

las ement et de déclas domaines forestiers de l’é

éc ssement des forêts, rot ction dans le domaine f

de reboisement et

e l zone sahélienne.

éc et n°95-422/P-RM derçues à l’occasion de l

fixant les ta

an le domaine forestier

couvrement et de réparan le domaine forestier d

Page 43: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

41

n des zones d’intérêt cynégétique et des ranches de gibier dans le domaine faunique de

° 97-051/P-RM du 31 janvier 1997 fixant les conditions et les modalités

fixant les modalités et conditions

onnement des conseils de chasse.

réexportation et du transit des animaux sauvages vivants ainsi que

du 2 juin 1997 portant réglementation

4°) Loi n°pisciculture

e.

5°) Loi n° 0 principe de constitution et de gestion du domaine des Co

6°) Loi n° Cercle

7°) Loi N°0

°) Loi N°004 du 27 février 2001 portant Charte Pastorale.

°01 – 004 du 27 février 2001 portant charte pastorale en république du Mali.

9°) Loi

10°) Loi N°04-005 du protect

Décret n°96-050/P-RM du 14 février 1996 fixant les modalités de classement et de déclassement des réserves de faune, des sanctuaires et des zones d’intérêt cynégétique (abrogé).

Décret n° 99-321/P-RM du 4 octobre 1999 fixant les modalités de classement, de déclassement de réserve de faune, des sanctuaires et les modalités de créatio

l’Etat.

Décret nd’exercice de la profession de guide de chasse.

Décret n° 97-052/P-RM du 31 janvier 1997 d’exercice des droits conférés par les titres de chasse.

Décret n° 00-021/P-RM du 19 janvier 2000 fixant les attributions, la composition, l’organisation et les modalités de foncti

Arrêté n° 97-3151/MDRE-SG du 31 décembre 1997 portant réglementation de la fabrication d’objets provenant de trophées, du commerce, de l’exportation, de l’exportation, de lades leurs dépouilles et trophées (abrogé).

Arrêté n° 98-0139/MDRE-SG du 12 février 1998 définissant les conditions de délivrance des permis et des autorisations spéciales de chasse aux étrangers non-résidents.

Arrêté n° 95-2489/MDRE-SG du 14 novembre 1995 déterminant les conditions d’exercice de la chasse rituelle et du droit d’usage en matière de chasse.

Arrêté n° 97-0972/MATS/MDRE/MFC/MIAT-SGde l’importation temporaire d’arme de chasse par les touristes.

95-032 du 20 mars 1995 fixant les conditions de gestion de la pêche et de la

Décrets n° 95-182/P-RM du 26 avril 1995 les taux de redevances perçues à l’occasion de la délivrance des permis de pêch

Décret n° 96-010 P-RM du 17 janvier 1996 fixant les modalités de classement et de déclassement des réserves piscicoles.

Décret n° 96-011/P-RM du 17 janvier 1996 déterminant la composition les attributions et les modalités de fonctionnement du conseil de pêche.

96-050 du 16 octobre 1996 portant llectivités Territoriales.

00-044 du 07 juillet 2000, déterminant les ressources fiscales des Communes, dess et des Régions.

0-027 /P-RM du portant code foncier et domanial.

8

Décret n°06 439 / P-RM du 18 octobre 2006 fixant les modalités d’application de la loi n

N°01-076 du 18 juillet régissant les sociétés coopératives en République du Mali.

14 janvier 2004 portant création d’un fonds d’aménagement et de ion des forêts et d’un fonds d’aménagement et de protection de la faune.

Page 44: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

42

▼ Aut

du 12 juillet 1986 portant Code domanial et foncier.

iales.

nementales au Mali.

pollutions et aux nuisances.

Convention

res textes (Contribution A. Ballo, DAT)

Loi n°86 – 91 / AN-RM

Loi n° 91 – 047 /AN-RM du 14 septembre 1991 portant modalités d’application de la loi relative à la Protection de l’environnement et du cadre de vie.

Loi n° 95-034 / P-RM du 27 janvier 1995 portant code des collectivités territor

Le Décret n°98_415 / PM-RM du 24 décembre 1998 crée le STP / CIGQE, le cadre institutionnel de la gestion des questions environ

Décret n° 189 / P–RM du 5 juillet 1999 fixant institution de la procédure d’étude d’impact sur l’environnement.

Décret n°03-594 / P-RM du 31 décembre 2003 relatif à l’étude d’impact sur l’environnement.

Décret n° 397 / P–RM du 6 septembre 2001, fixant les modalités de gestion des polluants de l’Atmosphère.

Loi n° 01 - 020 du 30 mai 2001 relative aux

Loi n°02- 006/ du 31 janvIer.2002 portant Code de l’eau. Loi d’orientation agricole, avril 2005.

s internationales ratifiées par le Mali :

22 septembre 1988 ; signature le 28 octobre 1994.

yoto) adoptée à New York le 9 mai 1992 ; signature le 22 septembre 1992 ; entrée

ent et le Développement à Rio de

t le 24 juin 1994.

en vigueur le 26 décembre 1996.

é le 24 avril 2003.

ociations, modifiée par la loi n° 073-

Décret n°0147 du 8 mai 1996 portant création de fonctionnement des conseils régionaux pour l’environnement et le développement.

Convention de Vienne / Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d’ozone (adoptée le 22 mars 1985, entrée en vigueur le

Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Protocole de Ken vigueur 21 mars 1994.

Convention des Nations unies sur l’EnvironnemJaneiro. Convention sur la Diversité Biologique signée et ratifiée par le Mali respectivement le 22 septembre 1993 e

Convention de lutte contre la désertification, adoptée le 17 juin 1994 à Paris; signée le 15 octobre 1994 et ratifié le 31 octobre 1995; entrée

Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP), signée le 23 mai 2001 et ratifi

▼ Textes mauritaniens (Source GTZ/PROGRN-GH)

Loi n° 064 – 098 du 9 juin 1964 relative aux ass007 du 23 janvier 1973 et de la loi 73-157 du 2 juillet 1973.

Ordonnance n° 85 – 144 du 4 juillet 1986 portant Code de l’eau Loi n° 2005-030 du 2 février 2005 portant Code de l’eau.

Ordonnance n°87 – 289 du 20 octobre 1987 abrogeant et remplaçant l’ordonnance n° 086-134 du 13 août 1986 instituant les communes.

Page 45: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

43

çant la loi n° 75 – 003 du 15 janvier 1975 portant code de la chasse et de la protection de la nature.

–171 du

nt et l’organisation de l’Administration Centrale de son département.

épartement.

juillet 2000 abrogeant et remplaçant le décret n° 90-020 5 juin 1983

s de décret d’application).

elative au régime juridique particulier des associations de développement.

nie

Loi n°97 – 006 abrogeant et rempla

Loi n°97–007 du 20 janvier 1997 abrogeant et remplaçant l’ordonnance n°8215 décembre 1982 portant code forestier.

La loi n° 99. 013 du 23 juin 1999 portant Code minier.

Décret n° 028-99 fixant les attributions du Ministère du Développement Rural et de l’Environneme

Décret n° 021-2004 fixant les attributions du Ministère du Développement Rural et de l’Environnement et l’organisation de l’Administration Centrale de son d

Loi n°2000 –044 portant Code pastoral en Mauritanie du 25 juillet 2000.

Décret 2004- 024 / PM.DRE portant application de la Loi n°2000 du 26 juillet 2000 relative au code pastoral.

Loi n° 2000 – 045 du 26 juillet 2000 portant Code de l’environnement.

Décret n° 2000 – 089 du 17du 31 janvier 1990portant application de l’ordonnance n°83-127 du portant réorganisation foncière et domaniale.

Loi n° 2000-025 du 24/01/2000 portant code des pêches (pa

Loi n° 2000-043 du 26 juillet 2000 r

onventions internationales ratifiées par la MauritaC :

ements climatiques, Convention sur les zones humides

Convention sur la lutte Contre la Désertification (CCD) signée en octobre 1994 et ratifiée en août 1996.

Convention sur la Diversité Biologique (CDB) signée en octobre 1994 et ratifiée en août 1996.

Convention sur les chang(RAMSAR), Convention sur la Réglementation du Commerce Mondial des espèces menacées (CITES).

Page 46: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

44

Annexe 9 : rappel des termes de référence de l'étude

1. Contexte Suite a2006), des er un proj

Infrastructur

La réflexCelle-ci sera n harmonisant les visites de terrain par le utres équipes (identif

2. Objectifs L'étude

Ca de leur utilisation dans le bassin du

Identification d'actions de protection/exploitation et aménagement/gestion des

Plus sp

Inventorier les principales ressources du bassin

Répertorier les modes d’exploitation des ressources locales

entifier les circuits de valorisation et de distribution des ressources

Identifier les contraintes et propositions de solutions sur la GRN

3. Résultats attendus Les résultats attendus sont :

Complément de la carte du bassin versant du Karakoro pré-établie par le GRDR ;

Identification des acteurs intervenants dans le domaine de la GRN dans le bassin du Karakoro ;

Présentation succincte des différences de législation sur la GRN entre le Mali et la Mauritanie ;

Etablissement de la carte de vocation du bassin du Karakoro (délimitation des zones agro-sylvo-pastoral) ;

Identification des zones de conflits liées à l'usage des ressources naturelles (réglés ou non) ;

Propositions d'actions à mener dans le cadre d'un projet transfrontalier.

u lancement de l'initiative Karakoro (cf. réunion de lancement Nouakchott septembre études complémentaires de la zone du Karakoro étaient nécessaires pour élabor

et d'action transfrontalier sur les 9 communes du Karakoro (Mali / Mauritanie) :

es (publiques, agricoles, économiques, désenclavement) ; Gestion des Ressources Naturelles ;

ion proposée concerne l'étude sur la Gestion des Ressources Naturelles (GRN). menée conjointement aux deux autres études, e

s différentes équipes, et utilisant les réflexions menées par les aication des infrastructures agricoles / réflexion sur les économies locales).

GRN a deux objectifs principaux :

ractérisation des ressources naturelles etKarakoro.

ressources naturelles du bassin du Karakoro en mode intercommunal et transfrontalier.

écifiquement il s’agit de :

Identifier les différents usagers de ces ressources

Id

Page 47: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

45

Annexe 10 : méthodologie appliquée

réalisée simultanément aux études Infrastructures et Economie locale.

L’étude a été

Le travail de terrain a duré 20 jours. Deux jours ont été consacrés par commune, en alternant commune du Mali et commune de la Mauritanie :

Mauritanie Mali Ould Yengé Bafarara

Soufi Teichibe Baediam Aourou

Khabou Gakoura

our des raisons déjà évoquées, la commune de Boully n’a pu être étudiée. P La méthodolo

ssources naturelles dgie utilisée est de type participative. Lors des assemblées communales, les

e la commune sont déterminées, puis leurs atouts et contraintes t essentiellement de type qualitatif, la quantification e faire par enquête, et il n’existe pas de données

disp Simave

xistan s assages difficiles sur une bande de 5 km de part et d’autre du Karakoro (cf. liste des villages

s textes notamment) ;

riat avec le laboratoire de cartographie

Ce ec la participation d’un

reanalysées. Les informations recueillies sondes productions et ressources ne peut s

onibles.

ultanément, une équipe s’occupait de l’analyse terrain des terroirs riverains du Karakoro c matérialisation sur carte par relevés GPS des cours d’eau, des formations végétales

tes, des zones de culture et points de transhumance, des points de conflits et deepvisités en annexes 1 et 2).

Un travail bibliographique a également été réalisé (recueil de

Un travail de traitement des données a été fait en partena

du GREAT à Bamako pour élaborer les cartes de l’étude.

travail, porté par l’équipe du GRDR de Kayes, a été réalisé avreprésentante

t de la DRCN de Kayes et de la Délégation du MDRE de Sélibaby pour les études rrain ; avec la collaboration du Directeur adjoint de la Direction Nationale de l’Aménagement

u Mali pour la réalisation des cartes et avec la chargée de projet Gestion les de la Coordination Afrique du GRDR pour l’exploitation des données.

du territoire à Bamako ades Ressources Naturel

Page 48: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

46

Annexe 11 : planches photographiques de la zone

Le Karakoro à Khabou

e pérenne, commune de Khabou Poch

Poche pérenne, Melga (commune Djelebou)

Melga (commune Djelebou)

Le Karakoro à Selifely Mali (C. Sahel)

Berges du Karakoro

Mare de Sansangue (C. G. Keri Kaffo)

Rôneraie de Boki Diambi (C. de G. Keri Kaffo)

Page 49: COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE MALI-MAURITANIE …

47

Barrage de Melgue (C. Baidiam) Barrage de Tichy (C. Djelebou)

Barrage de Saboucire (C. Khabou) Cueillette de la gomme

Point d’abreuvement à Bouillagui (C. G. Keri Kaffo)

Capture à Melgue (C. Baidiam)

Poche pérenne (C. Khabou)

Selifaly Mali (C. Sahel)