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Introduction ............................................................................................................. 4

L’iridologie, qu’est-ce que c’est ? ......................................................................... 5

L’iris, une plage réflexe ............................................................................................. 5

Histoire de l’iridologie ............................................................................................. 7

Étude anatomique de l’iris ...................................................................................... 9

L’origine embryologique ............................................................................................ 9

Les différents muscles ............................................................................................. 10

La vascularisation .................................................................................................... 10

L’innervation ............................................................................................................. 11

La pigmentation ....................................................................................................... 11

L’étude des couleurs ............................................................................................... 12

L’iris bleu, lymphatique fibrillaire .............................................................................. 12

L’iris hématogène ..................................................................................................... 15

L’iris mixte ou biliaire ................................................................................................ 17

Les plans iriens ....................................................................................................... 19

Les cercles et leur interprétation ............................................................................. 19

Les différents cercles ............................................................................................... 19

Le lien avec la physiologie ....................................................................................... 20

Les différents indices de vitalité .............................................................................. 23

Étude du tissu irien : La trame ................................................................................. 23

L’angle de Fuchs ...................................................................................................... 24

Réflexe pupillaire...................................................................................................... 26

Les signes en creux ................................................................................................ 26

Les signes de stress ................................................................................................ 26

Autres signes en creux : les lacunes et les cryptes .................................................. 30

Les différentes diathèses ..................................................................................... 32

Les diathèses de Ménétrier : ................................................................................... 33

Diathèse n° 1 : arthritique/allergique ou hypersthénique .......................................... 33

Diathèse n° 2 : arthritique infectieuse hyposthénique .............................................. 34

Diathèse n° 3 : neuro-arthritique dystonique ............................................................ 35

Diathèse n° 4 : anergique ou asthénique ................................................................. 37

Oligo-éléments et complémentation ......................................................................... 37

Déroulement d’un bilan iridologique ................................................................... 38

La phase de préparation ......................................................................................... 39

La phase de l’observation ....................................................................................... 40

Phase d’échange et de conclusion.......................................................................... 40

Sommaire

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Conclusion ............................................................................................................. 42

Testez vos connaissances ................................................................................... 44

Questions ................................................................................................................ 44

Réponses ................................................................................................................ 46

Annexe ................................................................................................................... 45

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L’iridologie est une notion que nous avons déjà abordée dans le module 5 dans le cadre du suivi naturopathique. Ici nous allons exposer l’iridologie dans ses grandes lignes et aller bien plus en profondeur.

Ce module abordera la compréhension anatomique de l’iris, le relevé d’indices, de tendances physiologiques et enfin la mise en place d’un déroulement de bilan. Commençons par le commencement...

Introduction

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L’iridologie est l’étude de la partie antérieure et colorée de l’œil, autrement dit, l’iris. Cette étude permet avant tout d’évaluer le terrain (ou l’ensemble des prédispositions) et ainsi relever des tendances organiques. L’iris présente en effet des modifications de pigmentation, ou même de structure qui peuvent être indicateurs d’éventuelles perturbations, mais aussi nécessaires à l’évaluation des points forts et des points faibles du corps.

Il faut bien noter qu’il ne s’agit pas ici d’un outil de diagnostic, déjà parce que l’iridologie n’est pas assez tranchée pour que l’on puisse prétendre à un éventuel diagnostic, mais aussi parce que la place du naturopathe et de l’iridologue ne s’aligne pas dans cette démarche. On considère alors l’iridologie comme un outil nécessaire au naturopathe et une valeur ajoutée au bilan fonctionnel global.

L’iris, une plage réflexe

Il faut savoir que l’iris et un tissu innervé et vascularisé. On verra bien entendu l’anatomie de celui-ci plus en détail dans la suite du module. Mais effectivement, ces deux informations de base nous permettent de dire que l’iris fait partie des plages réflexes.

C’est-à-dire que par l’activité circulatoire et nerveuse, il est possible d’établir une cartographie mettant en lien l’ensemble des organes dans l’iris.

Il existe différentes cartographies, et l’évolution de celles-ci va dans le sens de la recherche scientifique.

L’iridologie, qu’est-ce que c’est ?

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Il faut savoir que les cartographies deviennent de plus en plus précises et que cela est dû notamment à l’avancée des travaux fondés sur l’anatomie de l’œil et de l’iris.

Dans ce module, nous prendrons pour base la cartographie de M. René Bourdiol, qui est avant tout une cartographie claire et aussi la plus utilisée dans l’iridologie traditionnelle.

Sur cette cartographie nous pouvons déjà observer différents grands systèmes :

La zone digestive se situe dans les deux yeux entre 5 h et 7 h.

La zone cérébrale entre 11 h et 1 h.

Les poumons se trouvent à 9 h pour l’œil droit et 3 h pour l’œil gauche.

Le foie entre 7 et 8 h pour l’œil droit

La zone génitale entre 3 h 30 et 4 h 30 pour l’œil droit et entre 7 h 30 et 8 h 30 pour l’œil gauche.

La zone vertébrale se situe au niveau du cercle de la collerette que nous allons détailler dans la suite du module.

Au niveau de la cartographie, il est possible de noter que la répartition des organes est souvent symétrique.

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L’observation de l’œil et de l’iris est une pratique très ancienne. Les données archéologiques démontrent que certains travaux datent de plus de 3 000 ans.

Plusieurs peuples s’y sont intéressés. En effet, les plus anciennes images d’iris ont été découvertes en Inde et en Chine. Il est vrai que si l’on observe à travers tous les

Au niveau pulmonaire, la projection se trouve à 9 h pour l’œil droit et 3 h pour l’œil gauche.

Ce phénomène s’explique avant tout par le processus physiologique. L’iris droit met en avant la tonicité circulatoire et nerveuse du poumon droit.

À l’inverse, l’iris gauche met en avant la pertinence émonctorielle du poumon gauche. Il en est de même pour les autres organes.

Histoire de l’iridologie

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peuples, on peut admettre que l’œil et l’iris ont été l’illustration de nombreux symboles. On trouvait déjà un certain intérêt dans le lien que l’on pouvait faire entre l’iris, le corps et l’esprit. On a d’ailleurs retrouvé dans quelques ouvrages très anciens des données affiliées à des croyances qui effectivement mettent en corrélation les indices que l’on peut observer dans l’iris.

Parmi les personnes célèbres qui se sont intéressées de près à cette pratique, on peut également citer Hippocrate, précurseur de la médecine, qui déclarait : « Tels sont les yeux, tel est le corps. » Un exemple parmi tant d’autres qui illustre encore une fois l’intérêt porté pour la relation iris-corps.

Tout ce travail d’observation a traditionnellement existé à travers le globe, mais ce n’est que bien plus tard, à l’émergence des sciences expérimentales, que l’iridologie va être présentée comme une étude approfondie.

La première cartographie a été publiée par un médecin hongrois, Ignatz von Peczely, en 1880.

Un travail qui ne fera pas du tout l’unanimité auprès de ses confrères, lesquels le considéreront comme un charlatan. En revanche, sa cartographie et son travail vont servir de modèle et de support pour de nombreux chercheurs. Différentes cartographies verront le jour bien plus tard, et la recherche dans ce domaine-là prendra beaucoup plus d’ampleur...

Le plus ancien document qui fait référence à l’impureté de l’œil est consigné dans un des livres de Moïse, 1 500 av. J.-C.

Dans l’Ancien Testament, la notion de tâches dans les yeux est mise en lien avec l’impureté rituelle.

Alors que, pour l’Égypte antique, l’œil OUDJAT, autrement dit l’œil sain, était un symbole de vigueur et de pleine santé.

Il était même question de sélectionner certains guerriers à travers l’observation de leurs iris...

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L’iridologie se voit alors enseignée un peu partout dans le monde. Elle est très développée en Allemagne et en Scandinavie, où on la voit émerger dans le domaine médical. C’est ensuite en France, aux États-Unis et en Inde que l’on voit l’iridologie pointer timidement son nez...

Penchons-nous maintenant sur l’anatomie de l’iris…

L’étude anatomique de l’iris paraît indispensable à la compréhension du fonctionnement de l’iridologie. Voyons ensemble ce qu’il en est.

L’origine embryologique

L’évolution de l’iris s’est faite à partir du développement de deux feuillets embryologiques :

le feuillet mésodermique qui va donner en avant le tissu même de l’iris : le stroma ou la trame irienne ;

le feuillet ectodermique qui va donner naissance au tissu pigmenté.

Les deux muscles antagonistes (sphincter et dilatateur) sont d’origine neuro-ectodermique.

Étude anatomique de l’iris

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Les différents muscles

Il existe deux muscles principaux et antagonistes qui contrôlent le diamètre de la pupille :

le muscle sphincter pupillaire,

le muscle dilatateur.

Ainsi, on peut dire qu’une pupille dilatée est due à un relâchement du muscle sphincter et une contraction du muscle dilatateur. Réciproquement, la contraction de la pupille est causée par une contraction du muscle sphincter et du relâchement du muscle dilatateur. On parlera alors :

de pupille en « myosis » lorsqu’elle est contractée,

Et à l’inverse :

d’une pupille en « mydriase » lorsqu’elle est dilatée.

La contraction ou la dilatation de l’iris est un réflexe physiologique qui vient s’adapter à notre environnement et particulièrement à la lumière ambiante.

Ce réflexe est également gouverné par le système nerveux végétatif (ou autonome) où l’on trouve :

le système parasympathique qui se charge de la contraction pupillaire,

et le système sympathique (ou orthosympathique) qui contrôle la dilatation.

On a alors vu que ce réflexe s’adapte principalement à l’intensité lumineuse, mais il faut savoir que plusieurs autres facteurs peuvent modifier le diamètre pupillaire : la digestion, le sport, certains médicaments, le stress...

La vascularisation

La vascularisation de l’iris comprend :

Les artères

Deux artères ciliaires longues postérieures : elles arrivent sur les côtés de l’iris.

Les artères ciliaires antérieures : elles arrivent en haut et en bas.

Cette vascularisation particulière entraîne la formation :

d’un grand cercle artériel de l’iris au niveau du cercle 4 ;

d’un petit cercle artériel de l’iris au niveau du cercle 2.

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Les veines

Formées à partir des capillaires de la région pupillaire. Les trajets veineux suivent le même cheminement que les artères.

Les veines atteignent alors le corps ciliaire où elles reçoivent les veines des procès ciliaires, puis cheminent dans la suprachoroïde (deuxième feuillet de l’œil).

L’innervation

L’innervation fait référence à la répartition des nerfs dans un organe, dans un groupe d’organes ou d’une région du corps.

L’innervation de l’iris est assurée par le trijumeau, le sympathique et parasympathique.

Les fibres nerveuses qui partent du plexus ciliaire (situé au niveau du corps ciliaire) vont former différents réseaux nerveux :

le plexus sensitif au niveau de la couche antérieure,

les fibres vasomotrices autour des vaisseaux.

La pigmentation

La coloration de l’iris est due à la superposition de différents pigments sur le tissu. Plus l’iris a une coloration foncée, plus la pigmentation est importante. Il existe alors deux pigments principaux :

la mélanine,

et

la lipofuscine.

On peut aussi noter que le caractère phénotypique de la couleur de l’iris provient de l’expression de son génotype (donc de ses gènes).

Observons de plus près…

Le transport de l’information physiologique se fait en grande partie par le sang, la lymphe et par les voies nerveuses. Tous les indices que l’on va pouvoir noter mettent en lien la relation entre iris et le corps.

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L’étude des couleurs

L’étude de la couleur de l’iris peut déjà être une bonne base. On peut déjà mettre en lien les couleurs et les tendances organiques. Ces différentes indications seront surtout associées aux prédispositions génétiques de la personne. Il est donc nécessaire d’aborder ces différentes pistes sans que celles-ci soient figées.

L’iris bleu, lymphatique fibrillaire

Couleur allant du bleu au vert très clair et au gris.

Pigmentation

Pigmentation très pauvre, les fibres tissulaires sont très visibles.

Prédispositions

Hypersensibilité du système lymphatique : réaction immunitaire avec une phase aiguë plus importante, réactions excessives ;

Sollicitation des émonctoires peau/poumons foie/reins ;

Tendance à accumuler de l’acide urique (tendance endogène), d’où terrain arthritique et rhumatismal ;

Tendance allergique ;

Tendance acidose tissulaire.

Type(s) de surcharge(s)

Beaucoup plus de surcharges cristalloïdales (acide urique, oxalique, pyruvique et/ou lactique) que colloïdales.

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Le lien avec la naturopathie

L’observation des couleurs peut déjà mettre en avant quelques orientations sur différents axes de travail. Ceux-ci seront fondés sur des tendances en lien avec les prédispositions génétiques du consultant.

Une histoire de gènes…

En effet, la couleur de nos yeux est gouvernée par nos gènes, où l’on trouve également une certaine compétitivité entre eux.

On sait que :

le gène qui définit la couleur marron est dominant sur les gènes de la couleur verte et bleue.

Le gène de la couleur verte est dominant seulement sur celui de la couleur bleue.

Enfin, le gène de la couleur bleue est totalement récessif, c’est-à-dire qu’il se fait dominer par l’ensemble des autres gènes.

Ce phénomène explique le fait qu’il existe une majeure partie de la population avec les yeux marron, et que les yeux bleus et verts sont des caractères physiques plus rares.

Ces gènes gouvernant la couleur sont souvent accompagnés de gènes que l’on appelle des « gènes de prédisposition ». C’est-à-dire qu’ils vont augmenter la probabilité de développer certains troubles organiques. C’est pour cela que ci-dessus nous avons pu mettre en avant les prédispositions associées à chaque couleur.

Le lien organique

De ce fait, et en regard des différentes couleurs, nous pouvons relever certains axes de travail intéressants en naturopathie qui visent à soutenir les faiblesses organiques.

Ces différentes pistes peuvent être considérées comme une réponse adaptée à chacune des prédispositions.

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Bien évidemment, tout ce que l’on peut aborder ici reste dans une approche générale, à adapter à la personne concernée. On considérera ces différents liens comme des pistes intéressantes à prendre en compte.

Apaiser et moduler le système immunitaire et nerveux

Apport minéral global : zinc, magnésium, manganèse, cuivre, silice, vitamine B, vitamine C et vitamine D.

Prendre en considération la fragilité articulaire

Antioxydants et oligo-éléments appropriés : manganèse, sélénium, chrome, chondroïtine glucosamine, la vitamine C, la curcumine.

Les plantes intéressantes : boswellia, harpagophytum, prêle, orties, reine des prés.

La mise en mouvement et l’oxygénation

Activité physique appropriée à chacun, travail sur la respiration profonde.

Élimination des surcharges cristalloïdes

Voir les émonctoires qui se chargent de l’élimination des acides, pensez à une dérivation émonctorielle si cela est nécessaire.

Axe foie/peau : bardane, pensée sauvage, huile de bourrache et huile d’onagre.

Alimentation

privilégier : les légumes et fruits de saison riches en vitamines, minéraux et antioxydants. Les aliments riches en oméga 3, une alimentation hypotoxique...

diminuer : les graisses et les protéines animales, les laitages, les excitants, les sucres et céréales raffinées.

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L’iris hématogène

Couleur allant du brun au brun très foncé.

Pigmentation

Pigmentation très riche, ce qui donne un aspect « velours » à la trame, les fibres tissulaires se trouvent de ce fait peu visible.

Prédispositions

Composition sanguine perturbée, avec un sang un peu plus épais et plus riche ;

Sensibilité aux troubles circulatoires, hépatiques et bilieux ;

Difficulté à gérer les lipides et les sucres, voir le foie et le pancréas ;

Le système cardio-vasculaire est un peu plus faible ;

Système immunitaire moins réactif, plus lent (diminution des leucocytes) ;

Difficulté à garder les réserves minérales, en particulier avec le métabolisme du calcium (carences de cofacteurs enzymatiques) ;

Hyperactivité du système gastro-intestinal.

Type(s) de surcharge(s)

Les surcharges sont plus des colles que des acides.

Le lien avec la naturopathie

Protéger l’organisme des troubles chroniques

(Du fait que l’organisme est plus sujet aux troubles chroniques, le naturopathe prendra en compte le terrain orienté vers de l’oxydation.)

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Antioxydants appropriés à ce terrain : quercétine d’oignon, resveratrol, curcumine, Q10, vitamine C.

Oméga 3, 6 et 9.

Reminéralisation globale : orties, prêle, bambou, plasma de Quinton, eau hydroxydase.

Activation et la mise en mouvement

Activités physiques adaptées, travail sur la respiration, hydratation suffisante.

Protection du foie et du pancréas

Pour le foie : plantes qui favorisent la protection hépatique (desmodium, chrysanthellum, chardon marie).

Pour la gestion des sucres : le chrome peut être intéressant, une alimentation riche en fibres solubles et insolubles (fruits, légumes, flocons d’avoine, psyllium, graines de chia...) ; favoriser les céréales complètes et diminuer la consommation de sucres rapides.

S’occuper de la muqueuse intestinale

(La présence d’une carence de cofacteurs enzymatiques peut être en lien avec une difficulté d’absorption au niveau de l’intestin grêle.)

Nettoyer les intestins : extrait de pépins de pamplemousse, chlorophylle magnésienne ou HE (origan compact, basilic, cannelle et sarriette des montagnes).

Temporiser l’inflammation de la muqueuse : chlorophylle magnésienne, psyllium, curcuma, réglisse, sureau.

Reconstruction de la muqueuse : glutamine, plasma de Quinton.

Booster le système immunitaire

On peut tout à fait dynamiser le système immunitaire à l’aide des techniques vues précédemment (exercice physique, alimentation, apport de minéraux et de vitamines...).

En phytothérapie, on pourra penser au cassis, au sureau, au curcuma, à l’échinacée, à l’astragale, au réglisse...

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L’iris mixte ou biliaire

Iris fibrillaire lymphatique avec différents degrés de pigments déposés sur une zone large : jaune, rouge, orange, brun clair, brun foncé.

Pigmentation

Souvent plus importante au centre de l’iris et moindre en périphérie.

À noter aussi, si la couleur de l’iris tend plus sur le brun-vert, les prédispositions seront plus d’ordre hépatique, alors que si la couleur tend plus vers le brun-orangé, on s’attachera au côté pancréatique.

Prédispositions

L’ensemble des prédispositions pour un iris mixte va être souvent un mélange des prédispositions associées aux autres couleurs. Malgré tout, on peut tout de même évoquer quelques tendances spécifiques aux iris mixtes :

Faiblesses digestives et hépato-pancréatiques en lien avec des carences enzymatiques ;

Sensibilité au niveau gastro-intestinal, tendance à la dysbiose, inflammation et fermentation intestinales ;

Difficulté dans la gestion de l’assimilation magnésium, possibles crampes musculaires ou état d’anxiété nerveux global ;

Difficulté dans la gestion du taux de fer sanguin.

Type(s) de surcharge(s)

Mixtes (colles + cristaux)

Le lien avec la naturopathie

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S’occuper de la sphère digestive

Voir iris hématogène (nettoyer, temporiser l’inflammation, reconstruire) + tenir compte de l’équilibre de la flore (l’utilisation de probiotiques peut être quelque chose de pertinent).

Moduler la sphère nerveuse et émotionnelle

La fonction digestive est étroitement liée à la sphère émotionnelle. S’intéresser à la cause de mes troubles : qu’est-ce qui perturbe ma digestion ? Est-ce mon alimentation ? Est-ce mon mode de vie ? Ou bien est-ce ma sensibilité au stress ?

Minéraux : magnésium et lithium.

Vitamines : B, C, D.

Acides aminés : méthionine, taurine, tryptophane.

Plantes à tropisme nerveux et hépatique

Rhodiole,

Mélisse,

Camomille,

Angélique

Passiflore.

Activation et mise en mouvement

Activités physiques,

Respiration,

Hydratation.

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Les plans iriens

Les différents plans iriens comprennent :

La zone pupillaire qui s’étend du bord de la pupille jusqu’à la collerette ;

La zone radiaire ou organique qui s’étend de la collerette jusqu’à la périphérie de l’iris.

Les cercles et leur interprétation

Les différents cercles

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Le lien avec la physiologie

L’iridologue peut alors observer les différents cercles iriens. Il s’attachera alors aux relevés d’indices concernés, qui comprennent :

la formation ou déformation des cercles ;

leurs différentes couleurs et surcharges ;

les signes en relief ou en creux qui peuvent être superposés sur les cercles ;

les différentes zones de rupture qui peuvent être spécifiques.

Cercle1 : zone du parasympathique et du métabolisme

(En rouge sur le schéma ci-après ; et sur cette photo, cercle localisé sur le bord de la pupille.)

Ce cercle représente l’activité et la tonicité du système parasympathique.

On l’associe souvent, lorsqu’il est visible et de couleur normale, à une bonne vitalité, une bonne résistance et un bon pouvoir d’autoguérison.

C’est le bord interne du tissu irien, donc :

plus la pupille est dilatée, plus la largeur du cercle diminue ;

inversement, plus elle se rétracte, plus sa largeur augmente.

Également, celui-ci n’est pas visible chez l’enfant, mais il peut aussi s’effacer en vieillissant.

Sa couleur : brun, brun-rouge, brun-noir.

Couleur « rouge vif » : irritation, troubles du métabolisme, problèmes digestifs.

Couleur très claire : métabolisme ralenti, secrétions digestives et enzymatiques perturbées.

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Cercle 2 : zone gastrique

(En jaune sur le schéma ci-après.)

Cercle représentant l’activité gastrique et cardio-vasculaire qui apparaît comme un halo autour de la pupille. Si ce cercle n’apparaît pas, alors les troubles associés ne sont pas relevés.

Halo blanchâtre : cela met en évidence de potentiels troubles sécrétoires au niveau de l’estomac.

Cercle Rosé : éréthisme cardio-vasculaire. Troubles possibles au niveau cardio-vasculaire.

Cercle 3 : zone entérocolique

(Partie localisée entre le cercle 2 et la collerette – n° 3 sur le schéma.)

Cercle mettant en lien l’activité intestinale :

si le cercle est déformé, on pensera à des problématiques type ballonnements, constipation, diarrhée...

si le cercle est coloré (orange-marron pour les iris lymphatiques et mixtes/jaune-orangé pour les hématogènes), on pensera plus à de l’inflammation au niveau intestinal, à l’équilibre de la flore, mais aussi au foie et/ou au pancréas suivant les cas.

Cercle 4 : zone de l’orthosympathique, de la grande circulation, ganglionnaire et endocrinienne

(Petit cercle bleu sur le schéma. Il comprend la collerette et s’étend à plus d’1 mm d’épaisseur.)

La collerette nous donne des informations quant à l’équilibre vertébral. Il est intéressant de regarder si ce cercle n’est pas interrompu. Si c’est le cas, on regardera dans les deux yeux afin de confirmer s’il s’agit de la même zone atteinte. De plus, la collerette représente aussi l’équilibre nerveux au niveau du système orthosympathique. On étudiera alors l’harmonie de ce cercle (est-ce qu’il est bien dessiné, est-ce qu’il est bien régulier, bien centré...). On s’intéressera également à son relief (angle de Fuchs), que l’on détaillera dans la suite du module.

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Ce cercle 4 s’étend également à 1 mm de la collerette. Cette zone-là nous renseigne quant à l’équilibre glandulaire, endocrinien et circulatoire. On peut y trouver des surcharges acides (voir les différents acides dans le module 5), les couleurs peuvent être variables suivant l’évolution des troubles et les surcharges associées. Sur ce cercle, on peut encore y trouver des dépôts estérifiés (surcharge en colle). La couleur sera alors plus foncée avec des nappes ou des taches distinctives. Si ce cercle n’est pas visible, alors aucun trouble ne sera retenu.

En revanche, si l’on constate la présence de lacunes accolées à la collerette, on pensera plutôt à des troubles glandulaires.

Cercle 5 : zone organique

Le cercle 5 correspond à toute la zone organique classique. On y trouve l’ensemble de nos grands systèmes (voir les projections sur la cartographie). On pourra y relever différents indices : les signes en creux et en relief, les zones de dépigmentation ou d’hyperpigmentation, les signes de stress, etc.

Tous ces signes seront abordés dans la suite du module.

Cercle 6 : la microcirculation, la zone cutanée, les capillaires (circulation périphérique)

(Grand cercle bleu sur le schéma.)

Ce cercle est associé au système circulatoire périphérique. Il révèle donc la tonicité de la microcirculation au niveau des capillaires sanguins, mais aussi au niveau de la lymphe. Il correspond à toute l’enveloppe corporelle, donc à la peau.

La coloration et l’épaisseur de ce cercle seront directement en lien avec la pertinence

émonctorielle de la peau.

Cercle plus foncé, mais qui reste dans les mêmes teintes que la couleur irienne de base : zone cutanée surchargée, manque de tonicité au niveau de la microcirculation...

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Cercle gris-blanc : on l’appelle aussi « l’anneau sodique » : ce cercle indique une acidification globale, retenue minérale périphérique.

On peut également noter que sur les différents plans iriens, le cercle 1, 2 et 3 font partie de la zone pupillaire et que les cercles 5 et 6 font partie de la zone organique. Ce qui vient délimiter les deux plans, c’est la collerette où l’on trouve en partie le cercle 4.

Les différents indices de vitalité

Tous les indices que nous allons aborder sont directement en lien avec la vitalité. Regardons de plus près...

Étude du tissu irien : La trame

La trame est le tissu même de l’iris. On étudie sa densité pour avoir des indices sur :

la force vitale de la personne,

ses réserves minérales,

sa capacité à assimiler les nutriments.

La trame est une notion qui a déjà été abordée dans le module n° 5, n’hésitez pas à vous rediriger vers cette partie...

L’observation des différents cercles est intéressante pour l’interprétation de signes physiologiques. L’observation de tous ces signes nous donne encore une fois beaucoup d’indices quant au fonctionnement organique global du consultant.

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L’angle de Fuchs

L’angle de Fuchs est tout simplement l’expression verticale de la collerette, ou autrement dit, son relief. L’observation de celui-ci nous permet d’avoir un regard sur l’expression de la vitalité du consultant.

Évidemment, il existe de multiples reliefs avec de nombreuses interprétations. André Roux, précurseur de l’iridologie, en avait même catégorisé 9. Ici nous nous prendrons pour base l’interprétation de René Bourdiol, et nous observerons 4 angles principaux.

Lorsque l’on fait un bilan iridologique, l’ange de Fuchs est visible, mais seulement s’il y a une source lumineuse sur le côté ; le détail des reliefs pourra être apprécié grâce à l’utilisation d’un petit stylet lumineux.

Voyez sur le schéma ci-dessous : l’angle de Fuchs est représenté verticalement sur un plan transversal.

Aussi on peut dire que le cristallin fait partie du plan pupillaire, que la partie droite fait partie du plan radiaire et que la collerette sépare les deux.

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Angulation nette

Cette angulation correspondante est témoin d’une bonne force vitale, de bonnes défenses immunitaires et aussi une bonne capacité d’adaptation physiologique et psychologique face à différentes agressions.

Collerette en entonnoir

Ici on observe différents plans et différents reliefs. La zone pupillaire semble enfoncée sur un plan inférieur au plan organique qui l’entoure. En général, c’est un signe de dystonies au niveau neurovégétatif avec souvent le système orthosympathique qui prend le dessus. Possible sentiment d’anxiété, d’état spasmodique, de la fatigue associée et possibles troubles digestifs.

Collerette en saillie

Ici le plan pupillaire semble un peu plus en avant que le plan irien. Les reliefs sont à peine différenciés, et l’un semble se superposer à l’autre. On trouve souvent cette angulation lorsqu’il y a de l’hypertension intraoculaire (glaucome) ou même lorsque la personne est myope.

Arrondissement du relief

L’angle de Fuchs n’existe presque plus. Ainsi, les caractéristiques sont inversées à celles associées à l’angulation nette. On fait très souvent face à un sujet qui a des réserves minérales et une force vitale faibles. Les défenses immunitaires se trouvent en difficulté, et on peut observer une insuffisance au niveau des réserves immunitaires.

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Réflexe pupillaire

On a vu précédemment que l’innervation de l’iris permettait à celui-ci différents réflexes. Ce que l’on appelle « réflexe pupillaire », c’est en fait l’adaptation du diamètre pupillaire en fonction de l’intensité lumineuse. On peut dire que c’est une réaction de protection où le corps s’adapte directement à notre environnement.

L’observation de ce réflexe est intéressante. Elle nous permet d’évaluer si la capacité d’adaptation nerveuse est bonne.

À l’aide d’un petit stylet lumineux, on peut remarquer la rétractation de la pupille : le réflexe est presque instantané. Ces caractéristiques montrent que la vitalité, le tonus et l’adaptation nerveuse sont corrects. À l’inverse, si l’on note un laps de temps trop important ou si on remarque que la taille de la pupille ne se modifie que très peu, cela peut indiquer qu’une branche du système nerveux (en l’occurrence le système orthosympathique) est trop « dominante ».

Les signes en creux

Observons de plus près les signes qui viennent perturber l’harmonie de la trame irienne. Ces différents indices sont distinctifs, car ils viennent creuser le tissu.

Voyons comment nous pouvons les repérer.

Les signes de stress

Il est possible effectivement de repérer dans l’iris différents signes en lien avec des états de stress. Ces signes peuvent être présents de façon héréditaire, mais ils peuvent aussi se former avec le temps, en corrélation avec l’évolution de troubles différents.

Voyons un peu comment il est possible de repérer ces différents signes.

Les arcs de spasme

Il est possible de distinguer sur la photo ci-dessous différents anneaux décolorés que l’on appelle arcs de spasme ou anneaux de crampes. Leur nombre, taille et localisation sont variables.

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On les retrouve dans la zone organique et se distingue par leurs formes circulaires. Leurs couleurs sont souvent plus claires que la couleur basique le l’œil. Plutôt jaunâtres pour les iris hématogènes et plutôt blancs pour les lymphatiques fibrillaires.

C’est un signe qui creuse la trame irienne. Ainsi, si l’on observe son relief, c’est comme si l’iris avait été rayé ou parfois même griffé.

Interprétations

C’est un signe qui est en lien avec le système orthosympathique. Par conséquent, on y retrouve une grande partie des caractères physiques où le système orthosympathique est exacerbé :

augmentation du rythme cardiaque et sudation excessive ;

état spasmodique ;

accumulation de surcharges acides ;

diminution de la pertinence digestive (dû à la suractivation de l’orthosympathique) ;

augmentation de la pression au niveau vasculaire (possible hypertension).

Au niveau émotionnel : l’observation de ces indices est souvent indicateur d’hypersensibilité.

La source de celle-ci est souvent extérieure :

l’environnement ;

le mode de vie en général ;

les relations sociales et professionnelles.

On fait souvent face à des personnes qui ont besoin de liberté, aussi bien physique qu’émotionnelle.

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Les radiis solaris

Les radiis solaris sont des petites fentes rectilignes que l’on trouve généralement dans la région cérébrale (voir la cartographie). On pourrait les comparer aux aiguilles d’une

horloge, ou bien même aux rayons d’une roue de vélo.

Tout comme les arcs de spasme, leur taille, leur nombre et leur localisation sont tout à fait variables d’une personne à l’autre.

On les distingue par leurs couleurs sombres, même si on peut les retrouver de couleur rougeâtre dans les iris lymphatiques. C’est également un signe qui creuse la trame ; et ici on peut dire que plus les radiis solaris sont creusés, plus l’interprétation est à prendre en considération.

Interprétations

Contrairement au signe précédent, ici les radiis solaris sont révélateurs d’une surstimulation du système parasympathique. On peut y citer différents troubles associés :

ralentissement circulatoire

migraines, vertiges

baisse de la concentration

déséquilibres hormonaux.

On peut également noter un certain affaiblissement du système nerveux, avec en parallèle un système digestif congestionné (surtout au niveau du colon).

Au niveau émotionnel : les personnes qui présentent ces signes sont souvent de grands nerveux.

Une tension présente, certes, mais contrairement au cas précédent, ici, on parlera plus d’un stress intérieur :

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tendance à la rumination,

à l’intériorité,

à ne pas exprimer.

Ce sont aussi les personnes que l’on qualifie de « faux calmes », où l’apparence laisse croire qu’il existe une certaine sérénité, alors que finalement, le combat se déroule à l’intérieur.

Le lien avec la naturopathie

Voici quelques pistes que l’on pourrait exposer lorsque l’on rencontre ces différents signes de stress.

Se ressourcer

Travail sur son moi intérieur, sur ses ressentis, sur la reconnaissance de ce qui m’impacte ou ce qui me préoccupe.

On pensera à s’orienter vers différentes techniques :

respiration profonde,

méditation,

yoga,

marche en pleine air,

lithothérapie,

techniques énergétiques.

Toutes techniques qui permettent l’expression de soi : l’écriture, la peinture, la musique, la danse...

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Apaiser

On se basera sur l’équilibre nerveux.

En phytothérapie :

rhodiole,

valériane,

camomille,

mélisse.

Les huiles essentielles :

la lavande vraie,

le petit grain,

l’orange douce,

le laurier noble...

Soutenir

On redonnera au corps ce dont il a besoin pour fonctionner dans son état nerveux. On pourra penser précisément :

au magnésium,

au lithium,

à la vitamine B,

à la vitamine D.

Autres signes en creux : les lacunes et les cryptes

Il est possible d’observer d’autres signes en creux dans la zone organique de l’iris. Ces signes ont une valeur localisatrice, c’est-à-dire que l’on va repérer dans l’iris quels sont les organes en lien avec l’emplacement des creux. L’interprétation de ceux-ci peut être en lien avec :

une carence organique ;

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une perturbation dans la fonction de l’organe ;

une perturbation sécrétoire ou nerveuse de l’organe ;

une prédisposition génétique.

Différents paramètres sont à prendre en compte :

leur forme ;

leur taille ;

leur profondeur.

Voyons un peu ces différents indices…

Les Lacunes

Signe d’affaiblissement, de perturbation ou de déséquilibre. Tendance génétique à une dysfonction du tissu ou de l’organe en regard (voir la cartographie).

Si la lacune est fermée, alors il est plus probable que le trouble soit passé depuis longtemps ou bien que ce soit un signe héréditaire et qu’il ne se soit jamais exprimé.

Si la lacune est ouverte (c’est ce que l’on appelle une vacuole), cela indique qu’il est possible qu’un désordre se manifeste sur l’organe en regard.

La démarche. Observer les lacunes les plus petites et les plus profondes. Est-ce qu’elles sont ouvertes ou fermées ? Repérer le ou les organes concernés. Regarder dans les deux yeux afin de voir si le même signe touche les mêmes organes. Échanger avec son consultant sur les organes concernés, cela permet d’écarter ou pas la notion d’hérédité.

Il est important de souligner que plus un signe est petit et profond, plus il est indicateur de perturbations.

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Les lacunes glandulaires

Ces lacunes sont directement accolées à la collerette. Elles indiquent une perturbation au niveau du système endocrinien.

La démarche. Repérer les lacunes glandulaires. Observer également s’il existe d’autres lacunes dans la zone irienne en lien avec les organes endocriniens (voir pancréas, hypophyse, ovaire, thyroïde, surrénales...).

Les cryptes

Les cryptes sont des trous qui creusent la trame jusqu’à la couche postérieure de l’iris. Elles apparaissent alors très foncées. Souvent petites et profondes, elles sont à prendre en considération.

Les cryptes peuvent révéler :

Signe génétique : tout comme beaucoup d’indices, on peut naître avec des cryptes.

Multiples cryptes et lacunes localisées dans la zone pupillaire et bord interne collerette révèlent souvent un désordre important au niveau intestin/côlon.

Elles peuvent être indicatrices d’une problématique fonctionnelle ou même lésionnelle au niveau organique.

Si l’on repère la présence de fibres blanchâtres à l’intérieur = irritation, inflammation : on y prête davantage attention.

Il existe en iridologie différentes diathèses. Ces diathèses mettent en lien, finalement, ce qui est et ce qui devient. On pourrait dire aussi que c’est l’ensemble de nos prédispositions génétiques + l’évolution de notre terrain. Ce sont différentes pistes qui peuvent nous mettre sur le chemin de prédispositions ou de troubles éventuels.

Les indices peuvent être multiples :

Les différentes diathèses

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couleurs,

trame,

signes en creux,

type de surcharges, etc.

Finalement, ce sont tous les indices que l’on vient d’étudier individuellement, et qui, dans un iris, viennent souvent se superposer. Voici quelles sont les synthèses que nous pouvons faire, ainsi que leurs interprétations.

Les diathèses de Ménétrier :

Diathèse n° 1 : arthritique/allergique ou hypersthénique

Relevé d’indices

Bonne qualité de la trame irienne, couleur lymphatique fibrillaire, cercle 4 bien marqué, dépôts d’acide, ce qui peut laisser apparaître un C4 blanc, jaunâtre ou orangé. On peut également observer des surcharges acides directement sur la collerette, avec une couleur très blanche, mais qui peut tendre aussi sur le jaune. Elle est aussi bien visible et ininterrompue. Il est possible aussi d’observer entre le C5 et le C6 de petits flocons blancs ou jaunes qui suivent toute la ligne du cercle : ce sont des sédiments de cristaux d’urates, signifiant que le système lymphatique est surchargé.

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Tendances

Bonne vitalité en règle générale avec un organisme qui réagit vite et fort face à différentes agressions. Fatigue possible, mais plutôt le matin, avec présence de migraines. Épuisement des réserves minérales et déficit hormonal dû une hyperactivation du système orthosympathique. L’accumulation des surcharges acides peut provoquer une faiblesse au niveau arthritique, et même provoquer des réactions allergiques (organisme qui réagit très vite et très fort).

Ici, la peau, les poumons, le foie et les articulations sont les organes les plus concernés, avec bien sûr un état nerveux important.

Troubles possibles

Fatigue, maux de tête, nausées du matin, excès d’acides dans le corps, eczéma, urticaire, asthme, rhume des foins, rhinites chroniques, vertiges, troubles de la tension, arthrite non déformante, troubles de la thyroïde, syndrome prémenstruel, etc.

Oligo-éléments correcteurs de la diathèse : Manganèse, iode et soufre.

Diathèse n° 2 : arthritique infectieuse hyposthénique

Relevé d’indices

La trame irienne est plus relâchée, les fibres paraissent un peu plus distendues que pour la première diathèse. Quelques signes en creux pourront être également relevés (lacunes, vacuoles, cryptes). L’iris possède plus de surcharges, et l’on voit apparaître des tons plus jaunâtres/orangés. La couleur basique tend également vers la mixité. Le cercle 2/3 est généralement plus coloré, indiquant des troubles au niveau de l’estomac et des intestins. La présence de petits pigments brunâtres peut aussi mettre en évidence une certaine intoxication microbienne. La collerette est moins régulière, et son relief est un peu plus aplati.

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Tendances

La vitalité est assez bonne en règle générale. On retrouve également de la fatigue, mais plutôt le soir, avec un peu plus de difficulté à récupérer. L’organisme vient encore puiser au niveau de ces réserves minérales et a besoin de repos. Insuffisance immunitaire notable en lien avec l’état global du tube digestif. Sujet sensible aux infections qui se manifestent au niveau de la sphère ORL. Épuisement général au niveau du système nerveux.

Troubles possibles

Fatigue chronique (surtout le soir), besoin de récupération, troubles respiratoires répétitifs (sinusites, rhino-pharyngites et otites), troubles du transit (diarrhée, constipation...), inflammation de l’intestin, rhumatisme et maladies de peau (psoriasis, acnés, eczéma...).

Oligo-éléments correcteurs de la diathèse : Manganèse/cuivre, soufre et phosphore.

Diathèse n° 3 : neuro-arthritique dystonique

Relevé d’indices

Trame moyenne, détendue avec des signes en creux. Présence d’arcs de spasme et/ou de radii solaris. Les surcharges sont mixtes (cristaux et colle). On peut y retrouver des nappes ou des taches brunes dans la zone organique. La collerette est peu visible, et son relief semble beaucoup plus aplati. Le cercle 6 de la peau et de la microcirculation est assombri.

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Tendances

C’est une diathèse que l’on rencontre à partir de la cinquantaine, elle est donc liée à l’évolution de la constitution et l’évolution organique du terrain. Malgré tout, il est aussi possible de constater cette diathèse chez les plus jeunes, même si cela reste rare. Ici, c’est la qualité du sang qui est modifiée, par conséquent les échanges cellulaires et l’oxygénation des tissus sont moins pertinents. Ce qui suit s’accorde aussi dans une logique physiologique, c’est-à-dire que l’on voit également une difficulté à éliminer les toxines (ce qui laisse place à une saturation au niveau des émonctoires) et une difficulté à assimiler correctement les nutriments. Il y a aussi une hypersensibilité cérébrale, ce qui affecte les personnes dans leur mode de vie (difficulté à trouver le sommeil, tension, stress), mais aussi au niveau organique (spasmes digestifs, ballonnements, troubles de la tension...). L’encombrement peut également se faire sentir au niveau de la microcirculation, où l’on constate qu’un manque d’activation et d’élimination se fait sentir.

Troubles possibles

Fatigue chronique, sommeil perturbé, anxiété, frilosité, troubles de la circulation, fourmillements, jambes lourdes, troubles de la ménopause, troubles digestifs, difficulté à digérer les repas lourds, ballonnements, spasmes intestinaux, inflammation de la muqueuse digestive, rhumatismes, difficulté à éliminer les toxines.

Oligo-éléments correcteurs de la diathèse : manganèse/cobalt, iode et soufre.

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Diathèse n° 4 : anergique ou asthénique

Relevé d’indices

Trame déstructurée, fibres relâchées et lacunes présentes en nombre dans la zone organique. La collerette n’est presque plus visible et l’angle de Fuchs semble totalement aplati. Des signes de stress peuvent être visibles (radiis + arcs de spasme).

La charge toxinique semble également être importante. On peut y relever la présence d’acides pyruvique et oxalique en grande quantité (voir les différents acides dans le module 5), mais aussi la présence de colles (taches brunâtres). C’est alors l’ensemble des émonctoires qui est saturé. Le cercle 6 est souvent très sombre, mais il est aussi possible de constater la présence d’un anneau blanchâtre à ce niveau. Ce signe est souvent révélateur d’une surcharge minérale non assimilée qui vient encrasser le système sanguin et lymphatique.

Tendances

C’est l’évolution de la diathèse 3, on retrouve donc toutes les tendances précédentes, mais dans un niveau d’évolution supérieur. Ce qu’il faut retenir ici, c’est que cette diathèse se situe à la frontière des troubles fonctionnels et lésionnels.

Troubles possibles

Troubles chroniques, fonctionnels et/ou lésionnels. Épuisement général, nerveux et organique. Grande fatigue, n’arrive plus à remonter la pente, manque d’intérêts et de motivation, déprime, indifférence...

Oligo-éléments correcteurs de la diathèse : Cuivre, or, argent.

Oligo-éléments et complémentation

La supplémentation en oligo-éléments s’adapte à la personne et ses différents besoins.

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On trouve des synergies et complexes adaptés en solution buvable.

En général, on conseille : 1 à 4 ampoules/j avant le repas du matin ou du midi.

Afin que l’assimilation du complexe soit optimale, on pensera à garder la solution en bouche pendant plusieurs secondes.

Le bilan iridologique se déroule en plusieurs temps :

Les outils nécessaires pour faire un bilan :

Une loupe – avec un grossissement allant de ×6 à ×12 à adapter selon votre vue.

Un petit stylet lumineux – intéressant pour observer le réflexe pupillaire ainsi que les reliefs de l’iris.

Un iridoscope (facultatif) : outil permettant la photographie de l’iris.

L’avantage c’est qu’il est possible de conserver les photographies des iris, et ainsi noter précisément l’évolution pigmentaire de ceux-ci. Il permet également l’observation beaucoup plus précise des différents indices.

Déroulement d’un bilan iridologique

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L’inconvénient, c’est que l’appareil est assez coûteux : il faut compter environ 1 000 euros en moyenne pour un iridoscope basique. De plus, l’observation peut être parfois faussée, car certains d’entre eux viennent modifier l’aspect de différentes couleurs.

La phase de préparation

Avant d’entrer dans la phase de l’observation de l’iris, il est important de poser différentes questions à votre consultant :

Avez-vous mangé avant de venir ?

Avez-vous fait du sport avant de venir ?

Prenez-vous des médicaments ?

Avez-vous une sensibilité particulière à la lumière ?

Avez-vous subi une intervention chirurgicale au niveau des yeux ?

Portez-vous des lentilles de contact ? Du collyre ?

Avez-vous une problématique ou pathologie particulière au niveau des yeux ?

Avez-vous des antécédents épileptiques, soit familiaux ou soit personnels ?

Mais pourquoi toutes ces questions ?

Certains de ces facteurs peuvent être directement la cause de certaines modifications.

Par exemple, le fait d’avoir mangé avant la consultation peut mettre en évidence une certaine exacerbation du système nerveux parasympathique, alors qu’a l’inverse le fait d’avoir pratiqué du sport met en évidence le système orthosympathique.

Également, la prise de médicaments ou même de différentes drogues peut venir modifier l’équilibre de ces deux systèmes. La chirurgie ou les pathologies oculaires peuvent également être la cause d’une pupille trop grande ou à l’inverse trop petite, les reliefs pouvant être modifiés notamment au niveau de l’angle de Fuchs. Les lentilles de contact ou le collyre peuvent venir modifier certaines couleurs ou certains reliefs. Et pour les personnes très sensibles ou qui présentent une épilepsie diagnostiquée ou suspectée, on n’utilisera pas de lumière lors de notre phase d’observation.

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La phase de l’observation

C’est la phase où l’on va observer les iris de la personne à l’aide de nos outils. C’est une phase qui n’est pas douloureuse pour la personne. On évitera tout de même de rester trop longtemps sur un œil, on pensera en effet à alterner œil droit/œil gauche pour que cela soit plus confortable pour le consultant. On lui demandera également d’avoir un regard le plus fixe possible.

Les prises de notes devront être rigoureuses et méthodiques avec un fil directeur. C’est-à-dire que, avant même de regarder l’iris, l’iridologue devra déjà savoir vers quels indices se diriger.

Par exemple, dans un premier temps, je regarde la couleur de base, ensuite les indices de vitalité et les différentes surcharges. Dans un second temps, je regarde les différents cercles, les indices de structure (creux et bosses), que je mets en lien avec la cartographie. Je mets également en lien tous mes indices et je détermine la diathèse dominante et les tendances organiques.

Phase d’échange et de conclusion

Après avoir observé un bon nombre d’indices, l’iridologue passera à la phase d’interprétation, de conclusion et d’échange avec son consultant.

Pourquoi est-il important d’échanger avec notre consultant sur les indices que l’on peut relever ?

Tout d’abord parce que les indices que l’on peut noter sur l’iris peuvent marquer longtemps avant un trouble et longtemps après. L’évolution de notre pigmentation peut prendre effectivement plusieurs années.

Il est donc nécessaire de demander, si la problématique a existé, est-ce qu’elle est actuelle ou est-ce que les indices que je note dans mon bilan peuvent être une tendance évolutive dans cette problématique ? (Autrement dit, émettre une hypothèse sur une problématique future.)

On peut déjà noter qu’il est important pour un iridologue de savoir ce qu’il s’est passé d’un point de vue organique chez son consultant. Mais aussi, de savoir ce qu’il se passe actuellement. Cette approche nous permettra de mieux s’interroger quant à l’évolution de certains troubles.

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De plus, il est nécessaire de souligner encore une fois que certaines colorations ou modifications de structure peuvent être directement liées au patrimoine génétique de la personne. Afin d’être le plus clair possible dans son bilan, il y a des pistes très intéressantes, d’autres qu’il faut écarter, mais avant tout, il faut garder à l’esprit que ce travail-là passe par l’échange avec son consultant.

C’est aussi une bonne transition pour laisser place au travail du naturopathe...

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Nous arrivons ici à la fin du module... Vous avez pu étudier l’approche de l’iridologie dans ses grands axes, dans ses principaux signes et interprétations.

L’iridologie est une technique de bilan. De ce fait, il est intéressant de l’associer à la naturopathie, qui est tout à fait complémentaire. N’oublions pas que c’est une approche globale du corps dans son terrain et qu’elle nous amène à échanger avec notre consultant.

Notre démarche de prise en charge ou d’accompagnement passera avant tout par la mise en place de l’anamnèse, vue en naturopathie dans un précédent module.

Effectivement, il faut un peu de temps et d’expérience afin de réussir à rendre tout ce travail de bilan rapide et facile. Néanmoins il faut toujours garder à l’esprit que ce travail sera davantage constructif si l’iridologue prend le temps d’observer et s’il prend le temps d’écouter la personne.

Focalisez-vous sur des signes simples, interprétez-les, puis élargissez.

Vous êtes sur la bonne voie.

Conclusion

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Questions

1. Combien existe-t-il de cercles iriens ?

2. À quelle(s) fonction(s) sont-ils associés ?

3. Qu’indique un cercle 1 de couleur « rouge vif » ?

4. Une pupille dilatée s’appelle aussi… ?

5. Quelles sont les actions des deux muscles antagonistes de l’iris quand la pupille se rétracte ?

6. L’iris s’est formé à partir de deux feuillets embryologiques, lesquels ?

7. L’angle de Fuchs est souvent arrondi lorsqu’il y a de l’hypertension intraoculaire.

Vrai □ Faux □

8. Où est représentée la zone digestive sur la cartographie ?

9. Les lacunes accolées à la collerette s’appellent aussi… ?

10. L’étude de la collerette nous permet d’avoir des indices sur quel(s) système(s) ?

11. Quels sont les oligo-éléments correcteurs de la diathèse 2 ?

12. Quelle est la constitution de base de la diathèse 1 ?

13. Les radiis solaris indiquent plus une sensibilité au stress extérieur.

Vrai □ Faux □

14. Vrai ou faux. Chez les hématogènes, les troubles sont plus souvent aigus.

Vrai □ Faux □

Testez vos connaissances

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15. L’iridologie est un très bon outil de diagnostic.

Vrai □ Faux □

16. La digestion induit une pupille en myosis.

Vrai □ Faux □

17. Après l’observation de ces iris, indiquez :

a) quel iris a le plus de signes de stress.

b) quel iris a un halo de l’estomac.

c) quel iris a le cercle cutané le plus chargé.

d) quel iris a la plus belle trame.

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1. Combien existe-t-il de cercles iriens ?

Il existe 6 cercles iriens.

2. À quelle(s) fonction(s) sont-ils associés ?

C1 : zone du parasympathique et du métabolisme

C2 : zone de l’estomac

C3 : zone des intestins

C4 : grande circulation, système orthosympathique, ganglionnaire et endocrinien

C5 : zone des organes

C6 : zone cutanée et de la petite circulation

3. Qu’indique un cercle 1 de couleur « rouge vif » ?

Lorsque le C1 est « rouge vif », cela indique souvent : irritation, troubles du métabolisme, problèmes digestifs.

4. Une pupille dilatée s’appelle aussi… ?

La pupille dilatée s’appelle une pupille en mydriase.

5. Quelles sont les actions des deux muscles antagonistes de l’iris quand la pupille se rétracte ?

La pupille en myosis (rétractée) est due à la contraction du muscle sphincter et au relâchement du muscle dilatateur.

6. L’iris s’est formé à partir de deux feuillets embryologiques, lesquels ?

Le développement de l’iris s’est réalisé à partir de deux feuillets embryologiques :

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le mésoderme

l’ectoderme

7. Vrai ou Faux. L’angle de Fuchs est souvent arrondi lorsqu’il y a de l’hypertension intraoculaire.

Vrai □ Faux ■

C’est la collerette en saillie.

8. Où est représentée la zone digestive sur la cartographie ?

La zone digestive est située entre 5 h et 7 h dans les deux yeux. On regardera alors s’il l’on constate la présence de signes en creux ou en reliefs + des colorations particulières.

On peut également apprécier la tonicité digestive au niveau des cercles 2/3 + au niveau du bord de la pupille.

9. Les lacunes accolées à la collerette s’appellent aussi… ?

Les lacunes accolées à la collerette s’appellent les lacunes glandulaires.

10.L’étude de la collerette nous permet d’avoir des indices sur quel(s) système(s) ?

L’étude de la collerette nous permet de recueillir des indices sur la colonne vertébrale (interruptions et coupures du cercle), et sur la tonicité nerveuse (au niveau de l’orthosympathique). Sa régularité nous donne des informations sur l’équilibre émotionnel. Son relief (angle de Fuchs) est révélateur de la vitalité. La couleur, quant à elle, renseigne plutôt sur le type et la quantité de surcharge.

11. Quels sont les oligo-éléments correcteurs de la diathèse 2 ?

Les oligo-éléments correcteurs de cette diathèse sont le manganèse, le cuivre, le soufre et le phosphore.

12. Quelle est la constitution de base de la diathèse 1 ?

La constitution de base de la diathèse 1 est souvent lymphatique fibrillaire.

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13. Les radiis solaris indiquent plus une sensibilité au stress extérieur.

Vrai □ Faux ■

14. Chez les hématogènes, les troubles sont plus souvent aigus.

Vrai □ Faux ■

Les troubles sont le plus souvent chroniques. L’épaississement du sang et le manque d’activité appliquent une diminution de la pertinence immunitaire, les réactions de ce fait sont aussi plus latentes.

15. Vrai ou faux. L’iridologie est un très bon outil de diagnostic.

Vrai □ Faux ■

Dans aucun cas l’iridologie est un outil de diagnostic.

16. Vrai ou Faux. La digestion induit une pupille en myosis.

Vrai ■ Faux □

Car la digestion sollicite le système parasympathique.

17. Après l’observation de ces iris, indiquez :

a) quel iris a le plus de signes de stress.

IRIS A : présente un halo de l’estomac, cercle 2 blanchâtre.

b) quel iris a un halo de l’estomac.

IRIS B : présente la plus belle trame.

c) quel iris a le cercle cutané le plus chargé.

IRIS C : présente le plus de signes de stress, arcs de spasme sur 3 rangs.

d) quel iris a la plus belle trame.

IRIS D : présente un cercle 6 le plus surchargé. On peut voir un cercle bien épais, effectivement, mais aussi, on peut constater que le cercle 6 de l’iris A est aussi chargé.

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Annexe