Petit PoèteCorentin Coko

Le Spectacle

Et dans ce costume

De simple poète

J’ai mordu la lune

Depuis ma planète

Et les pieds tranquilles

J’ai chanté bien haut

Les couleurs dociles

D’une armée de mots

Après une série de représentations dans des médiathèques, notamment avec le spectacle-lecture sur La Commune de Paris, Corentin Coko a décidé de proposer une version de son spectacle «chanson» particulièrement adaptée à ce genre de lieu.

En acoustique - ou avec juste une petite sono pour la voix - il chantera ses nouvelles chansons, en s’accompagnant à l’accor-déon, mais également à l’ukulélé ou avec des petites percussions.

Avec toujours un goût prononcé pour l’écriture et la poésie, mais en y ajoutant une certaine dose d’humour et de convivialité, ces chansons seront accompagnées de textes de son cru : pantoum, ballade, jeux d’écriture en vers ou en prose. Le spectacle dure entre une heure et une heure vingt, et il pourra bien sûr être accompagné d’actions spécifi ques vers des groupes (ateliers d’écriture, rencontre, etc).

Contact Scène : Céline BOUDET04 67 40 31 86 - 06 89 05 48 15

diffusion@corentin-coko.fr

Contact Artistique : Corentin COKO09 60 19 88 37

contact@corentin-coko.fr

Corentin COKO

Hormis ses propres créations en chanson, Corentin COKO anime également des stages sur la voix et ateliers d’écriture, et participe à d’autres projets qui tournent actuellement :- Les Dormeurs du Bal (trio trad’)- Lecture Musicale sur la Commune de Paris (solo)- Chansons à bretelles (spectacle collectif de chanteurs-accordéonistes)- Cabaret des chansons oubliées (reprises des années 1930) création 2013

Il a également composé pour du théâtre, et participé à : Joyeusement (spectacle musical jeune public, Cie Point du Jour), Les QBnis (trio chanson décalé), Rue Tournelle (musique de rue), Lecture musicale sur Tardieu, ...

Issu d’une famille théâtrale, Corentin COKO s’intéresse très tôt à la chanson du début de siècle. Il commence sa carrière à 16 ans, en première partie d’Arthur H, en reprenant du Gilles, du Marianne Oswald et du Trenet.

Après avoir étudié le piano jazz, il se met à l’accordéon et étudie la Musi-cologie (Master 2). En parallèle, il passe une Licence de Chinois, ce qui l’amène à étudier la musique chinoise à Chengdu pendant un an. Il participe également à plusieurs stages (mime, danse contact), ateliers d’écritures, et passe un DEM Chanson à l’ENM de Villeurbanne.

S’il écrit des chansons et les chante depuis toujours, c’est en 2007 que son pro-jet prend forme : création de la version trio, première maquette, plusieurs prix gagnés (Pic d’Or , Prix Yves-Montand, Avant-Scènes de l’Auditorium), et d’autres premières parties : Alexis HK, Allain Leprest, Julos Beaucarne, Francesca Solle-ville, Da Silva, Gaëtan Roussel, Agnès Bihl, Jean Guidoni ...

En 2009 sort son premier album Tango des organes se départageant le corps de l’homme, qui est également le titre de son spectacle en trio, et représente la France au Liban lors des Jeux de la Francophonie. En 2012 sort son deuxième album, Vivant Spectacle !

Les Textes

L’horreur De vouloir mourirSi fort Que rien n’y peut faireAlors J’aurais beau courirAilleurs C’est toujours l’enfer

Bonheur Et petits plaisirsEncore Vont passer l’hiverJe dors Entre tes souriresJe meurs Entre tes colères

J’ai peur De te voir partirSans clore Mes pauvres paupièresTon port A d’autres naviresMes pleurs N’ont pas d’autres mers

Je meurs De trop de désirsTon corps A savoir tout faireMe mord A vouloir tout direMon coeur Aussi a souffert

Je meurs ...

Je meurs De trop de désirsTon corps A savoir tout faireMe mord A vouloir tout direMon coeur Aussi a souffert

Mon heure S’apprête à venirJ’ai tort De ne pas le taireMon or Est d’entendre rireTa fleur Qui me veut la guerre

Ma soeur Mon blé mon empireDès lors Que tu me fus chèreMon sort Ne fut que martyrD’un leurre A qui j’ai cru plaire

Heureux qui comme les sirènes (paroles et musique : Corentin Coko)

Heureux qui comme les sirènesOnt fait pleurer un matelotOnt fait de cet homme un hérosEn lui chantant une rengaine

Heureux qui comme ces oisellesOnt su trouver un chant si beauQu’un homm’ qui n’était point oiseauVoulut tant s’y brûler les ailes

Vous pouvez faire des beaux voyagesErrer dix ans au fil de l’eauGagner la guerre avec courageVous ne serez pas un héros

Si vous n’avez pas pris la peineEn passant près de cet îlotDe faire vibrer au grand galopVotre coeur au chant des sirènes

Ecoutez le chant des sirènesLe plus intime de nos mauxNous ne sommes plus qu’animauxQuand ce refrain court dans nos veines

Cette voix qui vous ensorcèleCe désir que l’on sait idiotOn sait comme le piège est grosMais cette voix se fait si belle

Qu’on se jetterait dans l’écumeQue l’on y mettrait tout son zèleA vouloir y brûler ses ailesA savoir y laisser des plumes

Cette voix qui se fait cruelleQui vous dit que vous êtes beauVous savez que cela est fauxMais cette voix toujours appelle …

Heureux qui comme les sirènesOnt fait pleurer un matelotA cor, à cri, à feu, à fl otDe tant d’amour et tant de peine

Heureux qui sut chanter comme elleEt briser en mille morceauxCe qui n’était que mon coeur grosCe qui n’était que mon coeur frêle

Moi qui n’ai pas peur des oragesMoi qui ai toujours naviguéDe paysage en paysageMoi qui croyais être un rocher

J’ai connu le chant des sirènesEt je m’y suis rompu les osMais pour les entendre à nouveauJ’irai m’y rompre aussi mes chaînes

Les Textes

Pantoum Métaphysique

Dans cet univers sans limiteCette galaxie impromptueOù, chaqu’ jour une météoriteQui sait peut nous tomber dessus

Cette galaxie impromptueQui a fait naître tant d’étoiles ...Qui sait ? Peut nous tomber dessusN’importe quel rideau final

Qui a fait naître tant d’étoiles ?Une seul’ brille pour nos yeuxN’importe quel rideau finalPourrait nous priver de ces cieux

Une seul’ brille pour nos yeuxAh ! Ce fameux systèm’ solairePourrait nous priver de ces cieux …Que serait notr’ petite Terre ?

Ah ! Ce fameux systèm’ solaire ...Nous ne sommes que des fourmisQue serait notr’ petite Terre ? Que valent nos petits soucis ?

Nous ne sommes que des fourmisAu milieu de ces millions d’astresQue valent nos petits soucis Quand la Voie Lactée est si vaste ?

Au milieu de ces millions d’astresDans l’infini de l’espace-tempsQuand la Voie Lactée est si vasteEst-ce vraiment si important ?

Dans l’infini de l’espace-tempsOù la vie même paraît magiqueEst-ce vraiment si important,… Papa, un zéro en physique ?

Les Textes

avec le soutien de la Maison de la Poésie de Montpellier

Un spectacle produit par Sur l’air de rien

47 rue Buffon - 34070 MontpellierSiret : 40222013100021 - APE : 9001Z

+ d’informations sur nos spectacles :www.corentin-coko.fr surlairderien@free.fr