Correction de l'EC de 4 heures du 18 decembre 2014.doc

8/10/2019 Correction de l'EC de 4 heures du 18 decembre 2014.doc

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Epreuve Compose de 4 heuresDu 18 dcembre 2014

Cette preuve comprend trois parties.1 Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demand aucandidat de rpondre aux questions en faisant appel ses connaissancespersonnelles dans le cadre de lensei!nement obli!atoire." Pour la partie " (#tude dun document), il est demand au candidat derpondre la question en adoptant une dmarc$e mt$odolo!ique ri!oureuse deprsentation du document, de collecte et de traitement linformation.

% Pour la partie % (&aisonnement sappu'ant sur un dossier documentaire), ilest demand au candidat de traiter le suet

en dveloppant un raisonnement * en exploitant les documents du dossier * en faisant appel ses connaissances personnelles * en composant une introduction, un dveloppement, une conclusion.

++ sera tenu compte, dans la notation, de la clart de lexpression et du soin

apport la prsentation.

Premire partie : Mobilisation des connaissances

1.Donnez 3 exemples montrant les limites du PIB (%points)

Le PIB mesure la somme des valeurs ajoutes produites par les entreprises

implantes dans le pays (la richesse cre Il !aut ajouter " cette somme des

valeurs ajoutes# la $%& 'rvant les produits et les droits de douanes

puis)ue ces donnes !i'urent dans la valeur des utilisations !inales

correspondantes (consommation et exportations.

*ais le PIB s+il est un ,on indicateur de la richesse cre comportenanmoins des limites


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Premire limite - Le PIB laisse de ct ,on nom,re d+activits

productives - toutes celles en !ait )ui chappent aux r'les

traditionnelles du march (on parle alors d+conomie in!ormelle - troc#

autoconsommation )ui ne se !ont pas dans le cadre du march. &insi#

le travail des !emmes au !oyer n+est pas compta,ilis dans le PIB (/

vitez de vous marier avec votre majordome ou votre !emme demna'e# vous !eriez ,aisser le PIB. 0.

Deuxime limite . Le PIB compte# selon 2.P.Delas # comme richesse ce

)ui est nuisance ou rparation des d'ts de l+conomie montaire .

/ 4n a pu rsumer cette ide par une !ormule lapidaire - nuisances 5

rparations 6 dou,le pro'rs 0 7n e!!et# la richesse d'a'e par une

usine )ui pollue au'mentera le PIB mais il en sera de m8me pour les

appareils )ui seront mis en place a!in de lutter contre la pollution La

solution serait alors de prendre en compte les e!!ets externes (tels )uela pollution# c!. cours de 19 et chapitre politi)ues conomi)ues de

terminale 'nrs par l+activit et compta,iliser les richesses

n'atives en les soustrayant du PIB.

$roisime limite - le PIB est un indicateur ,rut et non pas net - / Peut:

on mettre sur le m8me plan un pays )ui produit de la vraie valeur

ajoute et un autre )ui ne s+enrichit )u+en dilapidant son patrimoine

naturel ; &utrement dit# il considre comme une cration de richesses#

ce )ui n+est en ralit )u+une exploitation (donc une dprciation dupatrimoine naturel. 0 .Il s+avre donc ncessaire de calculer un autre

indicateur de dveloppement - le dveloppement durable ousoutenable

4n aurait aussi pu prendre comme exemple -

le PIB


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?.Distin'uez 'roupes primaires et 'roupes secondaires (%points)

Deu'ime partie : (tude d#un document (4 points)

&prs avoir prsent le document# vous >omparerez

l+volution du PIB " celle de l+ID@ de la Arance entre 1C

et ?1?

Evolution du taux de croissance de lconomie franaise (PIB) et du tauxde croissance de lIDH de la France entre 19! et "!1"

Il fallait utiliser le document tudi en cours ci-dessous :


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Source : INSEE

Le document tudi est intitul - / 7volution du taux de croissance de l+conomie !ranEaise(PIB et du taux de croissance de l+ID@ de la Arance entre 1C et ?1? 0. >+est un

'raphi)ue lon'itudinal visant " comparer l+volution de ? indicateurs le PIB (indicateur de

richesseet l+ID@ indicateur de dveloppement humain. Le 'raphi)ue utilise donc des taux

de variation exprims en F. La source de ce 'raphi)ue est l+IGH77 )ui est un or'anisme

pu,lic dont les statisti)ues sont !ia,les et o,jectives.

Gous devons comparer l+volution du PIB et de l+ID@ en Arance entre 1C et ?1?. Gous

allons donc oprer deux priodisations )ue nous comparerons -

1. Priodisation du PIB -

De 1C " 1C mal'r d+amples variations le taux de croissance se situe en

moyenne autour de 1.J F

De 1C " 1CC il au'mente !ortement -il est multipli par 3 (J


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7n ?1 le PIB sem,le retrouver son taux de variation du milieu desannes

?. *ais cette reprise n+est pas dura,le (4F de croissance en ?1?

>onclusion - le PIB connaOt d+amles variations sur la priode (le taux de variation maximum

est de J F en 1CC et le minimum traduit une chute du PIB de 3 F.

?. Priodisation de l+Id@

Les variations de l+ID@ sont ,eaucoup plus !ai,les - la croissance maximum est de 5 1F

entre 1C et 1J# le taux de variation minimal est atteint au d,ut ?1 -F.

>onclusion - L+ID@ n+est pas vraiment corrl au PIB -

>ertes la hausse la plus rapide de l+ID@ a lieu au milieu des annes 1C )uand le

PIB connaOt sont taux de variation le plus !ort

*ais alors )ue le PIB diminue en 1K # le taux de variation de l+ID@ se maintient "

51F. 7t )uand le PIB au'mente en 1J:1# l+ID@ est lui orient !ai,lement " la,aisse

Ds lors on peut en conclure )ue sur la priode tudie les variation du PIB ne

sem,lent pas in!luencer celle de l+ID@. Donc la hausse du PIB n+entraine pas

!orcment celle de l+ID@.

)roisime partie : *aisonnement s#appu+ant sur un dossierdocumentaire ,10 points- : Montre. /ue la boureoisie est la ois

un roupe d#appartenance et de rrence /u#il est diiciled#intrer

Document 1 -

Lducation !amiliale est conEue comme la condition sine )ua non de la transmission de lidentit et# " ce

titre# elle est d!endue comme une imprieuse ncessit. 7lle est nettement distin'ue de linstruction )ui !ait

r!rence " un savoir intellectuel.

Lducation# elle# est plus 'nrale# elle veille " la !ormation morale et reli'ieuse# " ladaptation sociale# " la

connaissance des usa'es. *8me si aujourdhui le passa'e par linstitution scolaire et la prparation des

concours sont reconnus comme indispensa,les# un rle essentiel est dvolu " lducation !amiliale )ui

constitue une sorte de verrou. 7lle assure la transmission dun hrita'e spirituel (conscience du pass# sens

de la !amille !ond sur une communaut de thmes# dides et de codes# sans le)uel la transmission de

lhrita'e matriel ris)ue d8tre compromise. 7n e!!et# il !aut )uun en!ant connaisse ,ien le pass de sa

!amille et )uil ait conscience de ce )ue reprsente le chteau pour avoir lui:m8me envie de le conserver et

de le transmettre.

>est pour)uoi lducation a une vocation rsolument synthtisante. 7lle se!!ectue dans le creuset !amilial#

au !il de la vie )uotidienne# dans une sorte dosmose )ui apprend " len!ant " saisir la porte des dtails )ui#

dans les 'estes# le lan'a'e# les comportements# les sentiments et les aspirations# si'nalent lappartenance " un

'roupe.

&insi le capital matriel (la !ortune #le capital social (les relations et le capital culturel (la mmoire# les

traditions !amiliales# un savoir dont la valeur premire rside dans le !ait )uil est hrit des 'nrationsprcdentes se transmettent en vertu dune loi du tout ou rien. Dans ces conditions# lducation apparaOt

comme la vrita,le sparation entre les mem,res du 'roupe et ceux )ui nen !ont pas partie. Hon a,sence

interdit lint'ration de lautre3>ette ducation peut m8me entraOner le rejet de celui )ui est n dans le srail#mais en a en!reint les r'les.


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H4QR>7 - 7.*ension:Ri'au# La mmoire du pass # &lternatives conomi)ues # @H n9?J

Document ? -

2e travaillais mes cours# jcoutais des dis)ues# je lisais# toujours dans ma cham,re. 2e nen descendais )ue

pour me mettre " ta,le. S...T. >est le temps oU tout ce )ui me touche de prs mest tran'er. 2mi're

doucement vers le monde :,our'eois# admise dans ces sur,oums dont la seule condition daccs# mais si

di!!icile# consiste " ne pas 8tre cucul. $out ce )ue jaimais me sem,le p)uenot# Luis *ariano# les romans de

*arie:&nne Desmarets# Daniel Vray# le rou'e " lvres et la poupe 'a'ne " la !oire )ui tale sa ro,e de

paillettes sur mon lit. *8me les ides de mon milieu me paraissent ridicules# des prju's# par exemple# / la

police# il en !aut 0 ou / on nest pas un homme tant )uon na pas !ait son service 0.Lunivers pour moi sest

retourn. 2e lisais la / vraie 0 littrature# et je recopiais des phrases# des vers# )ui# jecroyais# exprimaient

mon / me 0# lindici,le de ma vie# comme / Le ,onheur est un dieu )ui marche les mains vides 0... (@enri

de R'nier.

*on pre est entr dans la cat'orie des 'ens simples ou modestes ou ,raves 'ens. Il nosait plus me

raconter des histoires de son en!ance. 2e ne lui parlais plus de mes tudes. (WIl snervait de me voir "

lon'ueur de journe dans les livres# mettant sur leur compte mon visa'e !erm et ma mauvaise humeur. La

lumire sous la porte de ma cham,re le soir lui !aisait dire )ue je musais la sant. Les tudes# une sou!!rance

o,li'e pour o,tenir une ,onne situation et ne pas prendre un ouvrier. *ais )ue jaime me casser la t8te lui

paraissait suspect. Qne a,sence de vie " la !leur de l'e. Il avait par!ois lair de penser )ue jtaismalheureuse. Devant la !amille# les clients# de la '8ne# pres)ue de la honte )ue je ne 'a'ne pas encore ma

vie# " dix sept ans. Il crai'nait )uon me prenne pour une paresseuse# et lui pour un crneur. >omme une

excuse - / 4n ne la jamais pousse# elle avait Ea dans elle 0. Il disait )ue japprenais ,ien# jamais )ue je

travaillais ,ien.$ravailler# ctait seulement travailler de ses mains. (...

&.7rnaux# La Place# roman auto,io'raphi)ue crit en 1C3# Vallimard.

Document 3 - Rpartition en pourcenta'e des hommes et des !emmes de cha)ue cat'orie socio:pro!essionnelle entre

les trois classes de lieux- pu,lics# privs# rservs

Hource - es scenes de rencontre dans lespace social&Population& n5 1& 1688& pp3 1711703

Document K -

Le terme de 'hetto est ici utilis dans un sens impropre plutt contraire " ses usa'es courant et savant - il

dsi'ne ha,ituellement en sociolo'ie l+a'r'ation sociale )ui est le !ruit d+une s'r'ation su,ie et non

dsire par des 'ens )ui sont condamns " y vivre. La 'rande di!!rence# dans le cas prsent# est )ue le


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'hetto est# l"# choisi par des !amilles de la 'rande ,our'eoisie )ui vivent dans des espaces )ui lui sont

prati)uement rservs. >+est dans ce sens )u+il s+a'it ,ien d+un 'hetto m8me si# pour y 8tre# il !aut le choisir

et# pour pouvoir raliser ce choix# il !aut avoir de l+ar'ent# des rseaux !amiliaux et de la culture.

Les !amilles de la no,lesse et de la haute ,our'eoisie cumulent et accumulent aujourd+hui toutes les !ormes

de richesse - / de l+ar'ent# ,eaucoup d+ar'ent# mais aussi de la culture# des savoirs et encore des relations#

une inscription dans des rseaux# le tout se condensant dans la notorit du nom 0 . >ar / la classe

dominante dispose de deux !ormes de capitaux spci!i)ues en cela )u+elles sont transmises et donc hrites.

Le capital patrimonial et le capital mondain restent " peu prs inaccessi,les " )ui n+en ,n!icie pas par la

naissance 0. >e dernier est un allia'e com,inant di!!rents types de capitaux - conomi)ue# culturel# social et

sym,oli)ue.

/ 4n naOt ,our'eois mais on apprend aussi " le devenir 0

GaOtre ,our'eois# c+est entrer dans une culture# un X dj":l" X# aux valeurs ou modles dchi!!ra,les. Devenir

,our'eois# c+est disposer de la capacit socialement hrite de maOtriser ces schmes et# par l" m8me# de les

reproduire. La particularit ,our'eoise serait de mettre l+accent ou de ne pas !aire l+impasse sur la ncessit

pour l+hritier dese rapproprier activement les valeurs du 'roupe. Le souci ducati! !ait d+ailleurs de cette

ncessit un imprati! cat'ori)ue - devoir 8tre ,our'eois pour l+8tre. &ttention porte aux dtails#

contrlede soi ou intriorit maOtrise# )uasi:ritualisation des prati)ues )uotidiennes constitutives du

passa'ede la sphre prive " la sphre pu,li)ue caractrisent cette culture conEue et vcue comme un allant

de soi# minimum indispensa,le pour )uitter l+tatde nature 0 .

Les rallyes >omment s+e!!ectue la reproduction matrimoniale et patrimoniale des positions dominantes "

l+intrieur de ces m8mes !amilles# classes# con!rries#milieux et 'roupes ; >+est pour cela )ue l+entre:soi

territorial est si intressant# car il est un moyen parmi d+autres d+viter la msalliance.

Hource - *ichel PinEon et *oni)ue PinEon:>harlot#entomolo'istes de la ,our'eoisie in

http-3

/ 4n ne naOt pas !emme on le devient 0 a!!irmait Himone de Beauvoir. Peut:on dire / on ne

naOt pas ,our'eois on le devient 0.&lors )ue l+ide de 'roupes sociaux homo'nes et !erms

sem,lait tom,er en dsutude# le 'roupe !orm par la no,lesse et la trs 'rande ,our'eoisie

!orme ,el et ,ien un 'roupe cohrent voire une seule et m8me classe sociale# cohrente et

consciente d+elle:m8me . >ela remet donc en cause la thse de la disparition des classes

sociales )ui repose sur la moyennisation de la socit " partir des 3 Vlorieuses. Les

in'alits o,jectives et su,jectives se rduisaient = la population se d!inissait alors

majoritairement comme appartenant " la state moyenne. *ais si tout le monde appartient au

m8me 'roupe # il n+y a plus de strate. Plus de 'roupe de r!rence seulement un seul et m8me

'roupe d+appartenance

*ais en ralit les 'roupes diri'eants# c+est:":dire la no,lesse et la 'rande ,our'eoisie#

!orment donc encore un 'roupe d+appartenance dont les mem,res ont des points communset en ont conscience. 7n )uoi >ette prise de conscience s+expli)ue:elle par la socialisation

primaire ( )ue l+on peut d!inir tant le processus par le)uel la personne humaine apprend et

intriorise au cours de son en!ance les lments socio:culturels de son milieu dont la

!onction est d+ int'rer les individus au 'roupe d+appartenance # tout en tenant " distance les

individus des autres 'roupes )ui sont attirs par le 'roupe de r!rence )ue constitue la

'rande ,our'eoisie.

7n e!!et# Gous nous interro'erons sur la capacit de la ,our'eoisie " mettre en en Zuvre un

processus de socialisation lui permettant de crer des points communs " tous les mem,res

du 'roupe ('roupe d+appartenance - partie I# d+8tre le 'roupe de r!rence c+est:":dire le'roupe le plus attracti! (partie II. >e 'roupe )ui exclut de !ait tout ceux )ui n+ont pas su,i

cette socialisation apparemment naturel n+est:il pas est en ralit le rsultat d+un patient

travail de construction de la personnalit (partie III ;
http://www2.cndp.fr/archivage/valid/142725/142725-18847-24466.pdfhttp://www2.cndp.fr/archivage/valid/142725/142725-18847-24466.pdf


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Partie I La ,our'eoisie un 'roupe d+appartenance

Le 'roupe d+appartenance est le 'roupe au)uel l+individu dit appartenir. &utrement dit#

l+individu appartientde aitau 'roupe d+appartenance et il en conscient (au moins dans le

cas de la ,our'eoisie # ou de l+aristocratie en particulier du !ait de la socialisation primaire)u+il a reEu durant son en!ance

93 ne culture propre au roupe

>es techni)ues de socialisation sont au service de l+inculcation d+une culture spci!i)ue#

celle du 'roupe d+appartenance . 7n e!!et# la ,our'eoisie dveloppe des valeurs# des normes

et des prati)ues sociales particulires.

13 Des normes de conduites pour atteindre des idau' ,les valeurs-

&insi# " cha)ue valeur )ui est une manire d+8tre ou d+a'ir )u+une personne ou une

collectivit reconnaOt comme idale et )ui rend estima,les les 8tres ou les conduites aux)uels

elle est attri,ue sont associes une ou plusieurs normes# r'les de conduite trs lar'ement

suivies dans une socit ou un 'roupe donn# dont la non:o,servance entraOne des sanctions

di!!uses ou explicites.

La valeur essentielle est le respect de la tradition et l+honneur du nom et de la li'ne. Les

en!ants doivent alors 8tre di'nes de ce pass - ils doivent connaOtre l+histoire !amiliale et 8tre

toujours les meilleurs. D+autres valeurs sont mises aussi en vidence. & la valeur distinction

sont associes les normes - marcher les pieds ni en dedans ni carts# ne pas les traOner et

re'arder droit devant soi= pour l+aisance physi)ue !aire du sport. La politesse s+o,tient par

exemple en ne re!usant pas un plat pour ne pas o!!enser la maitresse de maison. *an'er de

tout permet d+assurer le contrle de soi et le respect de la hirarchie

23 Des prati/ues sociales propres la boureoisie

La ,our'eoisie dveloppe aussi des prati)ues sociales - la visite de muses ou de

monuments. 7n e!!et# / les en!ants apprennent )ue la culture est un lment inspara,le de

leur vie 0 et / )u+il y a une a!!init pro!onde entre leur monde )uotidien et celui des muses#des monuments# des salles de spectacle 0.

"3 ne culture transmise par des mthodes de socialisation /ui assurentla cohrence du roupe

La ,our'eoisie dveloppe un modle de socialisation particulier - des mthodes spci!i)ues

)ui apprennent " l+en!ant une culture particulire par le ,iais de 3 a'ents de socialisation

principaux

13 n processus spcii/ue

La ,our'eoisie com,ine plusieurs !ormes de socialisation =


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a- Des mthodes traditionnelles

La ,our'eoisie s+appuie d+a,ord sur des mthodes traditionnelles de socialisation.

La premire est la socialisation par l+application de rcompenses et de punitions -

traditionnellement# les parents recourent " l+application de sanctions ou de punitions

)uand leur en!ant ne se con!orme pas aux comportements souhaits. Par contre dslors )ue l+en!ant respecte les attentes des parents ceux ci vont le rcompenser a!in de

lui dmontrer leur satis!action. &insi# )uand un en!ant se tient mal " ta,le# deux !ormes

de punitions peuvent 8tre utilises. La premire peut:8tre physi)ue - / une pin'le sur

le dossier 0 pour se tenir droit. La seconde # morale - l+humiliation il est puni

de / ta,ouret de piano 0= une !emme raconte ainsi )ue / cela a t la honte de sa vie 0

La deuxime mthode est la socialisation par la rptition - l+en!ant su,it un

apprentissa'e par la rptition des m8mes 'estes )ui est destine " dvelopper en lui

des r!lexes conditionns et des ha,itudes )ui se perptueront tout au lon' de sa vie.

&insi# les parents adoptent r'ulirement les m8mes comportements - / j+tais toujours

menace 0

b- Des mthodes modernes

& ces mthodes traditionnelles s+ajoutent des mthodes modernes# comme la socialisation

par l+o,servation et l+imitation - L+en!ant apprend en o,servant les conduites des adultes# en

les imitant et en les reproduisant. >ette socialisation se !ait ainsi / au !il de la vie

)uotidienne 0

23 Des aents de socialisation

>es prati)ues sociales sont apprises par le ,iais de deux a'ents de socialisation primaire - la

!amille et les rallyes. 7n e!!et# dans les classes diri'eantes# on distin'ue dans la socialisation

l+ducation de l+instruction. / L+ducation est plus 'nrale et veille " la !ormation morale et

reli'ieuse 0 (document 1. La !amille est l+a'ent essentiel de socialisation - / Lducation

!amiliale est conEue comme la condition sine )ua non de la transmission de lidentit et# " ce

titre# elle est d!endue comme une imprieuse ncessit 0. 7lle permet en e!!et la

transmission de la culture propre au 'roupe. Les rallyes ont la m8me !onction. >e sont desrunions de jeunes choisis et slectionns par les parents et dont les modes de divertissement

vont 8tre contrls et adapts " leur 'e - ils / commencent ds l+'e de 1 " 13 ans# par des

sorties culturelles# pour se terminer par de 'randes soires dansantes 0 (doc3.

7n revanche# / l+instruction )ui !ait r!rence " un savoir intellectuel 0 (document 1 est

assure par l+cole. Hon rle est devenu plus important ces dernires annes car la naissance

ne su!!it plus pour assurer le statut social. Il !aut aussi un diplme# si possi,le d+une cole

presti'ieuse. Le rle de l+cole est donc de transmettre une instruction# des savoirs

acadmi)ues.


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C3 9ssurent l#homonit et la cohrence du roupe d#appartenance

Les deux a'ents de socialisation essentiels de la ,our'eoisie sont donc la !amille et lesrallyes# car ils transmettent une sous:culture propre au 'roupe d+appartenance# ce )ui permet

l+int'ration des mem,res du 'roupe

13 ne loi/ue dterministe de la socialisation

>e type de socialisation relve alors d+une lo'i)ue dterministe - on peut l+expli)uer par

l+analyse culturaliste et celle de Bourdieu.

L+analyse culturaliste considre )ue les comportements humains ne relvent pas de l+inn

mais de la culture. &insi# la personnalit des individus est le produit de la culture dansla)uelle ils sont ns# les adultes produits par les diverses socits sont aussi di!!rents )ue

les procds ducati!s )ui leur taient appli)us )uand ils taient en!ants

Bourdieu dans sa thorie de l+ha,itus reprend une partie de l+analyse culturaliste - l+individu

est dtermin. >ependant# il adapte sa thorie aux socits modernes - l+individu a une mar'e

de manoeuvre. >ha)ue individu va au cours de sa socialisation primaire intrioriser un

systme relativement cohrent de dispositions dura,les et transposa,les " ,eaucoup de

situations )ui va !onctionner comme un 'uide d+apprciations# de perceptions in!luenEant ses

actions.. &insi nos 'o[ts )ui sont apparemment d+ordre naturels et )ui ds lors ne peuvent

8tre discuts sont au moins en partie in!luencs par la socialisation )ue nous avons reEu

durant notre en!ance

23 n but : crer des points communs

Les rallyes sont ainsi apparus au d,ut des annes J du !ait de la conjonction de ?

phnomnes -la remise en cause du maria'e arran' car dans les annes J l+idal du

maria'e d+amour apparaOt et les jeunes )uel )ue soit leur milieu social re!use )u+on leur

impose un conjoint. Le second est la dmocratisation scolaire - le lyce n+est plus rserv "

une lite# mais s+ouvre " un nom,re plus 'rand d+en!ants ori'inaires des classes moyennes

voire populaires .Les lyces deviennent mixtes socialement. Le ris)ue d+une msallianceapparaOt# puis)ue les en!ants des classes diri'eantes ctoient des en!ants d+autres milieux et

valorisent le coup de !oudre.

>es rallyes permettent de montrer aux jeunes )u+ils ont une culture spci!i)ue - / les en!ants

apprennent ainsi )ue la culture est un lment inspara,le de leur vie 0. >+est un o,jecti!

commun " tous les 'roupes sociaux - transmettre des valeurs# normes et prati)ues sociales

propres au 'roupe pour permettre " l+individu de s+y int'rer. >+est le ,ut de toute

socialisation - / !a,ri)uer l+individu " l+ima'e de son 'roupe d+appartenance 0.

La socialisation dans les classes suprieures a aussi pour o,jecti! de trans!ormer un

comportement naturel en un comportement culturel - les mem,res de ce 'roupe croient a'iren !onction de ce )u+ils aiment de manire instinctive# alors )u+en ralit ils sont dtermins

par leur socialisation.


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.

Partie !! ; a boureoisie un roupe de *rence

93 a Dinition du roupe de rrence

Qn 'roupe de r!rence est un 'roupe )ue l+individu dsire int'rer donc le)uel l+individu

cherche " se !aire accepter ou " maintenir cette acceptation (s+il l+a int'r en raison d+une

ascension sociale. Pour !aciliter cette acceptation# l+individu va r'ler ses comportements

sur ce )u+il croit 8tre les valeurs du 'roupe lu# tant sous:entendu )ue les mem,res du

'roupe de r!rence o,servent et ju'ent la personne )ui cherche " l+int'rer .

GeYcom, opre une distinction entre -

le 'roupe de r!rence positi! (ici la ,our'eoisie soit# un 'roupe dont la personne va

vouloir se !aire accepter et traiter en tant )ue mem,re

et le 'roupe de r!rence n'ati! (le 'roupe ouvrier# c+est " dire un 'roupe au)uel la

personne va vouloir s+opposer et ne pas 8tre considre comme mem,re

Le 'roupe de r!rence comporte donc toujours trois !onctions -

La !onction normative !ournit des normes# elle est une source d+assimilation de valeurs

par des individus mem,res ou non du 'roupe de r!rence.

La !onction comparative !ournit un cadre de r!rence permettant " l+individu de

s+auto:valuer et d+valuer autrui .Le 'roupe de r!rence s+inscrit dans une lo'i)ue

comparative car

L+individu se situe par rapport " son entoura'e (5ht


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socialisation secondaire des codes# des normes et valeurs spci!i)ues )ui sont un pr:rec)uis.

*ais le prix " payer est lev - / >est le temps oU tout ce )ui me touche de prs mest

tran'er 0c+est:":dire la rupture avec son milieu d+ori'ine )ui passe par un processus de

dculturation


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Partie !!! ; la boureoisie un roupe /ui assure son homonit en tenant distance eten e'cluant la ma=eure partie des membres des autres roupes

93 n processus de ermeture : les hettos du otha

Les ha,itus sont di!!rents suivant le milieu social et donc la sous:culture dans la)uelle

l+individu a t socialis. Bourdieu cherche surtout " montrer )u+ils permettent aux individusde se distin'uer. &insi# l+autre o,jecti! de la socialisation dans les classes diri'eantes est d+

emp8cher toute personne extrieure de s+int'rer " ce 'roupe et assurer ainsi une !ermeture

de la classe diri'eante. 7n e!!et# les prati)ues sociales sont spci!i)ues et ,ases sur des

/ dtails 0. Heules les !amilles des classes diri'eantes connaissent cette culture et peuvent la

!aire intrioriser " leurs en!ants. &insi# / son a,sence interdit l+int'ration de l+autre 0

(document 1 - ceux )ui n+ont pas appris les codes pendant leur en!ance ne pourront jamais

les connaOtre et sont donc o,li'atoirement exclus.

>+est pour cette raison )ue l+ducation !amiliale est essentielle dans un contexte de

dmocratisation scolaire. *8me si l+ori'ine sociale reste un dterminant essentiel de la

russite scolaire# les diplmes m8mes les plus rares sont accessi,les " tous. Les postes lesplus presti'ieux pourraient donc 8tre o,tenus par les mem,res les plus ,rillants des classes

populaires. >+est alors le rle de / l+ducation !amiliale )ui constitue une sorte de verrou 0

(document 1. Il man)ue aux / parvenus 0 le / capital culturel (un savoir dont la valeur

premire rside dans le !ait )u+il est hrit des 'nrations prcdentes 0)ui les emp8che de

s+y int'rer# ce )ui assure la permanence de la classe sociale.

13 ce /ui permet une permanence du roupe

>+est ainsi le ,ut ultime de la socialisation dans les classes diri'eantes - !ormer / une seuleet m8me classe sociale# cohrente et consciente d+elle:m8me 0.

4n peut ainsi )uali!ier la ,our'eoisie de classe au sens marxiste du terme puis)u+elle runit

les ? conditions de d!inition d+une classe. >+est d+a,ord une classe en soi - les mem,res de

la ,our'eoisie ont des points communs o,jecti!s. Ils ont un niveau de vie et un mode de vie

similaires - des revenus levs# / la vie mondaine# les voya'es 0

>+est aussi une classe pour soi - ils sont conscients de leurs points communs et sont pr8ts "

d!endre leurs intr8ts. Ils mettent ainsi en place toute une srie de techni)ues pour assurer

leur prminence et emp8cher l+entre d+individus venant de classes in!rieures - / les coles

prives# les rallyes# les lieux de vacances 0De manire 'nrale# la ,our'eoisie a les caractristi)ues de la classe mise en vidence par

L.>hauvel - elles sont d+a,ord places en haut de la hirarchie du systme producti!

puis)u+elle dispose d+un / capital conomi)ue 0= elle est aussi mar)ue par une !orte

identit de classe# dont trois modalitspeuvent 8tre spci!ies - une identit temporelle # c+est:":dire la permanence de la cat'orie #l+imperma,ilit "

la mo,ilit intra: et inter'nrationnelle# l+a,sence de porosit aux chan'es

matrimoniaux avec les autres cat'ories (homo'amie#

une identit culturelle # c+est:":dire le parta'e de r!rences sym,oli)ues spci!i)ues#

de modes de vie et de !aEons de !aire permettant une inter:reconnaissance# et une identit collective " savoir une capacit " a'ir collectivement # de !aEon

con!lictuelle# dans la sphre politi)ue a!in de !aire reconnaOtre l+unit de la classe et

ses intr8ts.


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La ,our'eoisie a donc un modle de socialisation particulier - une sous:culture incul)ue par

une com,inaison de mthodes traditionnelles et modernes par le ,iais de 3 a'ents

essentiels - la !amille# l+cole et les rallyes.

La !amille est l+a'ent de socialisation essentiel car elle dveloppe des valeurs et des normes

spci!i)ues = ainsi seuls les en!ants des classes diri'eantes ont ac)uis ces codes# ceux )ui ne

sont pas ns dans ce 'roupe sont exclus o,li'atoirement. La socialisation primaire assureainsi la !ermeture du 'roupe et la constitution d+un 'roupe )ui est d+a,ord un 'roupe

d+appartenance.

>e rle essentiel de la socialisation !amiliale expli)ue ainsi pour)uoi# mal'r un systme

apparemment mritocrati)ue# ,ase sur une ascension sociale individuelle (the sel! made

man l+int'ration " l+lite est un processus lon' )ui ncessite plusieurs 'nrations.

Documents

Correction de l'EC de 4 heures du 18 decembre 2014.doc