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# 25 Août 2016 MGEFI Couleurs Revue d’information de la Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l’Industrie PROTECTION SOCIALE Une alternative à l’hospitalisation traditionnelle MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN Quel sport pour mon enfant ? LA MGEFI AU RENDEZ-VOUS DE SON HISTOIRE Dossier 16 e AG de la MGEFI

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#25Août 2016

MGEFICouleurs

Revue d’information de la Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l’Industrie

PROTECTION SOCIALEUne alternative à l’hospitalisation traditionnelle

MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIENQuel sportpour mon enfant ?

LA MGEFIAU RENDEZ-VOUS DE SON HISTOIRE

Dossier16e AG

de la MGEFI

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Revue trimestrielle éditée par la Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l’Industrie

Mutuelle n° 499 982 098 soumise aux conditions du livre II du Code de la mutualité – Tirage : 277 000 exemplaires – Dépôt légal : Août 2016 – Commission paritaire : n° 0318 M 08209 – ISSN 2112-2636 – Le numéro TTC : 0,70 € – Directeur de la publication : S. Brichet – Directrice de la rédaction : C. Rouquet – Rédaction : C. Bouley, S. Brichet, C. Rouquet, B. Tury – [email protected] – Administration et siège social : 6, rue Bouchardon CS 50070 – 75481 Paris Cedex 10 – Conception-Fabrication : Ph. Laporte – Crédit photos : C. Bouley, L. Barbeau-Cochet, Fotolia, IStock, Ph. Laporte, Shutterstock – Illustrations : S. Guichard – Impression : Fot imprimeurs : ZAC Satolas Green Pusignan – 69881 Meyzieu Cedex

4 8 20

6 18 22PROTECTION SOCIALE

4 – L’HAD, une alternative à l’hospitalisation à domicile

OBJECTIF SANTÉ

6 – Résistance aux antibiotiques : où en est-on ?

8 – Troubles de l’équilibre :quand l’oreille interne est en cause

11 – En bref...

DOSSIER

13 – Assemblée générale de Caen

MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN

18 – Le sport, c’est bonpour mon enfant

20 – Premiers secours : bien réagir pour sauver des vies

MGEFI PRÉVENTION

22 – 4 Français sur 10ne vont pas chez le dentiste

VIE PRATIQUE

24 – Découvertes

26 – Du côté de la MGEFI...

Som

mai

re

Votre Mutuelle agit pour la gestion des ressources forestières en imprimant cette revue sur du papier certifié PEFC, fabriqué à partir de fibres issues de forêts gérées durablement et de sources contrôlées.

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Quelle logique ?Malgré la mobilisation portée par les Fédérations syndicales

de la Fonction publique et le mouvement mutualiste fonctionnaire, rien ne semble y faire.

Le gouvernement, inspiré par les directions centrales et, au premier chef d’entre elles la Direction de la Sécurité sociale (DSS), semble prêt à remettre significativement

en cause le modèle de protection sociale proposé, via leurs mutuelles professionnelles, aux agents publics actifs et retraités.

Volonté de “stimuler le marché” en organisant volontairement la concurrence qui ne peut conduire qu’à la destruction des mécanismes solidaires, diminution drastique des aides publiques faisant des fonctionnaires de véritables parias face aux aides injectées

par l’État dans le financement de la complémentaire santé : cela ne suffisait pas !

En refusant d’intégrer, dans le cadre du futur référencement, la garantie dépendance en inclusion des contrats santé / prévoyance, les pouvoirs publics viennent de franchir

une étape supplémentaire, susceptible de mettre fin à la couverture organisée depuis plus de 20 ans au profit de 3,5 millions d’agents publics dans un cadre mutualisé

et accessible aux agents les plus modestes.

Cette décision interpelle si l’on se réfère aux débats parlementaires préparatoires à la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Ces débats avaient, en leur temps,

pointé les limites de l’intervention publique et le souhait de collaborations public-privé dans l’organisation de la prise en charge de la perte d’autonomie.

Au final, on peut se demander quel est le sens de tout cela si ce n’est de constater que les logiques de marché semblent l’emporter sur celles des solidarités.

Serge Brichetle 26/07/2016

ÉDITORIAL

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PROTECTION SOCIALE / SYSTÈME DE SOINS

L’HAD, une alternativeà l’hospitalisation traditionnelle

Encore peu répandue en France, l’hospitalisation à domicile (HAD) permet au patient

de bénéficier de la même qualité de soins et de sécurité qu’à l’hôpital tout en profitant du confort de son foyer.

Une prise en charge appelée à se développer, notamment en raison du vieillissement de la population

et des économies qu’elle permet de réaliser.

“U ne infirmière passe me voir tous les jours pour les soins, et le reste du

temps, je suis libre de faire ce que je veux !” Comme plus de 106 000 personnes par an en France, M. Mornay, 90 ans, est hospi-talisé à domicile. Une prise en charge encore peu répandue, qui évite ou raccourcit le séjour hospi-talier avec hébergement, l’idée étant de permettre au malade de bénéficier de la même qualité de soins, de suivi et de sécurité qu’à l’hôpital tout en profitant du confort et des repères de son foyer. “Être à la maison, c’est un vrai bonheur, et du coup, le moral est bon, ajoute le vieil homme, qui souffre d’une lésion nécessitant la pose quasi quotidienne de pansements complexes. Ma compagne est près de moi, elle n’est pas obligée de se déplacer pour venir me voir. Je ne m’imaginais pas du tout dans une chambre, seul ou avec une personne que je ne connais pas, à attendre toute la journée.”Garantie par le législateur, l’hospitalisation à domicile (HAD) permet au patient, surtout

s’il est âgé, de conserver ses habitudes et son autonomie. “Une disposition de la loi de modernisation de santé réaffirme le droit de toute personne d’être informée par les professionnels de santé de la possibilité d’être prise en charge à son domicile dès lors que son état de santé le permet”, précise Eric Ginesy, délégué national de la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile (Fnehad).

Éligibilité des patients pour l’HADDes indications précises

Quel que soit leur âge, tous les patients atteints d’une maladie grave, aiguë ou chronique peuvent bénéficier de l’hos-pitalisation à domicile, qu’ils soient chez eux, en établissement d’hébergement pour

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PROTECTION SOCIALE / SYTÈME DE SOINS

personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou en établissement médico-social. Pour être éligibles, ces malades ne doivent plus nécessiter de surveillance médicale continue ni avoir besoin d’un accès per-manent au plateau technique de l’hôpital. Leur état doit, en outre, répondre aux indications spécifiques de l’HAD. Celles-ci induisent toujours la réalisation d’actes fréquents et complexes, comme c’est le cas pour les plaies complexes ou les soins palliatifs. “Ces deux indications représentent la moitié de notre activité, sou-ligne Éric Ginesy, mais il y en a beaucoup d’autres, par exemple certaines chimiothé-rapies, les sorties précoces de chirurgie, les suites de couches pathologiques, le post-AVC ou encore les traitements intraveineux avec des médicaments délivrés uniquement à l’hôpital.”C’est généralement le médecin hospitalier qui prescrit l’HAD (mais cela peut être aussi le généraliste). Des professionnels se rendent ensuite au domicile du patient pour évaluer son état de santé et vérifier que ce type de prise en charge est com-patible avec la configuration de l’habitat. Puis, le médecin prescripteur et le médecin coordonnateur de l’HAD défi-nissent et mettent en place le protocole thérapeutique.

Enfin, après accord du médecin traitant, qui demeure le référent de la prise en charge médicale, les soins peuvent com-mencer dans les mêmes conditions qu’à l’hôpital : vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, avec une prise en charge assurée à 100 % par l’Assurance maladie et la complémentaire santé.

Intérêt médico-économiqueUne ouverture vers la télémédecine

Appelée à se généraliser notamment en raison du vieillissement de la popula-tion, l’HAD répond aussi à un intérêt médico-économique certain, puisqu’elle coûte trois à quatre fois moins cher qu’une hospitalisation classique. L’hospitalisation à domicile offre aussi une place grandis-sante à la télémédecine, un mode d’exercice fréquemment évoqué comme solution à la désertification médicale. “De nombreux établissements d’HAD s’équipent de tablettes, explique Eric Ginesy. On les utilise notamment pour le suivi des plaies. L’infirmière peut prendre des photos et les transmettre au médecin pour qu’il évalue l’évolution de la plaie sans avoir à se déplacer.”

L’HAD a donc de beaux jours devant elle et le gouvernement compte bien encourager son développement. Selon des directives de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, la part de l’HAD dans la totalité des hospitalisations en France devrait doubler, passant de 0,6 % (en 2011) à 1,2 % en 2018 (lire aussi l’encadré ci-dessous).

L’HAD EN CHIFFRES : PERSPECTIVES ET DÉVELOPPEMENT

La France compte 309 établissements d’hospitalisation à domicile (HAD) certifiés par la Haute Autorité de santé (HAS) et répartis sur l’ensemble du

territoire. Chaque année, ce sont plus de 106 000 personnes qui font le choix d’une hospitalisation à domicile. En 2011, l’HAD représentait 0,6 % du total des

hospitalisations. Si les directives annoncées par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, dans une circulaire de 2013 sont suivies, le taux de couverture devrait

doubler et passer à 1,2 % en 2018. Un objectif ambitieux. Pour y parvenir, la Cour recommande la “clarification [des] indications” de l’HAD “par des référentiels d’ac-tivité”, le regroupement des petites structures d’hospitalisation à domicile pour renforcer l’offre de soins sur l’ensemble du territoire et la meilleure intégration

de ce type de prise en charge dans le parcours de soins.

Pour plus d’informations sur l’HAD, rendez-vous sur ameli.fr, rubrique “Soins et remboursement”.

ZOOM MGEFIDes prestations adaptées à l’hospitalisation à domicile

Outre la prise en charge à 100 % des frais médicaux (visites médecins, soins infirmiers, kiné, etc.), la MGEFI prend également en charge les dépenses liées à l’aménagement du domicile, par exemple : la location ou l’achat d’un lit médical pour lequel la prestation versée par la mutuelle peut atteindre 1030 € et 300 € pour le matelas.

Pour plus d’informations, contactez un conseiller mutualiste.

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E n France, plusieurs mesures sont mises en œuvre pour tenter d’inverser la tendance.

L’heure est grave. En novembre dernier, la découverte en Chine de superbactéries porteuses d’un gène leur permettant de résister à la colistine, l’un des antibio-tiques les plus puissants, a fait l’effet d’une bombe dans le monde médical. “C’est une très mauvaise nouvelle, estime le doc-teur Jean Carlet, président de l’Alliance contre le développement des bactéries multirésistantes. La colistine est un peu l’antibiotique ultime, celui que l’on utilise en dernier recours pour traiter les infections multirésistantes, lorsque tous les autres antibiotiques sont inefficaces.” Cette découverte signe une nouvelle étape dans l’inexorable progression de l’antibio-résistance à travers le monde depuis une quinzaine d’années. Aujourd’hui, rien que dans notre pays, plus de 150 000 patients développent une infection liée à une bactérie multirésistante chaque année et plus de 12 500 personnes en meurent. À l’origine du phénomène : l’utilisation massive de ces médicaments, que ce soit en ville ou à l’hôpital, depuis la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming en 1928 et sa mise sur le marché sous forme de médicament après la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas tout : la dispersion des résidus d’antibiotiques dans l’environnement (des études trouvent des traces de ces médica-ments dans l’eau potable) est également en cause. Cette présence insidieuse a ainsi permis à certaines bactéries d’évoluer génétiquement pour se défendre. Elles sont devenues “multirésistantes” et ne sont plus sensibles aux antibiothérapies classiques.

OBJECTIF SANTÉ / MÉDECINE

Résistance aux antibiotiques :

où en est-on ?Depuis une quinzaine d’années,

l’antibiorésistance progresse inexorablement à travers le monde.

Certaines bactéries pathogènes ont évolué génétiquement de façon

à pouvoir se défendre contre les antibiotiques les plus puissants. En cause : essentiellement le mauvais

usage et la consommation massive de ces médicaments autrefois

considérés comme invincibles.

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Pas de recherche pendant dix ansDes nouveaux antibiotiques pas assez rentables

“En France, les bactéries qui nous posent le plus de problèmes sont les entérobactéries (bactéries du tube digestif, NDLR) résis-tantes aux céphalosporines de troisième génération, par exemple les colibacilles Escherichia coli, qui sont responsables des infections urinaires, des pyélonéphrites (infections rénales, NDLR) ou des infections intra-abdominales, ajoute le docteur Carlet. Il y a à peu près 10 à 12 % de colibacilles résistants à cette classe d’antibiotiques dans notre pays. C’est encore peu par rapport à des pays comme la Chine ou l’Inde, où le chiffre atteint facilement les 80 %.”La situation mondiale est en outre aggravée par l’absence de nouveaux anti-biotiques capables de lutter contre ces superbactéries. “Les laboratoires pharma-ceutiques ont interrompu leurs recherches il y a dix, quinze ans parce que le retour sur investissement de ces médicaments est très faible”, précise Jean Carlet. Effectivement très chers à produire en raison de leur haute valeur technologique,

les antibiotiques sont utilisés pour des traitements de courte durée et vendus à des prix relativement faibles : ils ne rapportent donc pas beaucoup d’argent.

Une nouvelle campagne d’information en 2017Enrayer le mauvais usage

Selon le docteur Carlet et l’équipe qui a travaillé avec lui à l’élaboration d’un rapport sur l’antibiorésistance remis à Marisol Touraine en septembre 2015, il est encore possible d’inverser la tendance en mettant en œuvre des mesures de pré-vention efficaces. Certaines actions sont déjà menées depuis plusieurs années, notamment avec l’indi-cateur ICATB, qui évalue annuellement la stratégie mise en œuvre dans les hôpitaux pour améliorer le bon usage des antibio-tiques et lutter contre le développement des résistances. D’autres mesures, comme le plan Ecoantibio 2012-2017, visent la médecine vétérinaire avec la volonté de faire baisser la consommation animale d’antibiotiques de 25 % en cinq ans.

Enfin, certaines des préconisations du rapport Carlet ont été retenues par la ministre, par exemple le lancement dès 2017 d’une nouvelle grande campagne d’information destinée à enrayer le mau-vais usage, la mise en place d’un comité interministériel pour coordonner la lutte ou encore la création d’un plan national de recherche financé pendant cinq ans. La mesure de l’ampleur du problème semble bien avoir été prise.

Delphine Delarue

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OBJECTIF SANTÉ / MÉDECINE

LES PISTES THÉRAPEUTIQUES ALTERNATIVES

En sommeil pendant plusieurs années, la recherche sur les antibiotiques, notamment sur l’antibioré-sistance, et sur les alternatives thérapeutiques aux antibiotiques est désormais bien active en France. Des études sont par exemple en cours sur l’immunothérapie, l’objectif étant d’utiliser de nouveaux traitements ciblant des bactéries spécifiques, avec des facteurs de virulence bien particuliers. On se rapproche ici de la médecine personnalisée : en clair, l’idée est de chercher la bonne molécule pour la bonne bactérie chez le bon malade.

Autre piste, dans le même état d’esprit : la phagothérapie. Il s’agit ici d’utiliser les phages, qui sont des virus de bactéries, pour éliminer celles qui résistent aux antibiotiques. Un essai clinique a été lancé en juillet 2015 pour évaluer l’efficacité de deux traitements bactériophages sur les grands brûlés. Enfin, d’autres équipes travaillent sur la technologie CRISPR. Développée par la start-up Eligo Bioscience, basée à l’Institut Pasteur, cette technique révolutionnaire encore balbutiante permettrait, à très long terme, de cibler puis de détruire directement les gènes de résistance des superbactéries.

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D u simple tournis à d’autres désagréments plus importants tels que nausées, vomissements

ou maux de tête, les troubles de l’équilibre

peuvent être très handicapants et rendre la position debout et toute activité impos-sibles. Les causes sont multiples, mais dans 70 % des cas, l’origine du malaise se trouve au niveau du système vestibulaire, l’organe

de l’équilibre situé dans l’oreille interne. À la manière de gyroscopes, les oreilles internes aident à maintenir la position debout. La partie vestibulaire (ou labyrin-thique) de l’oreille interne est composée

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Troubles de l’équilibre : quand l’oreille interne

est en causeL’impression que le sol se dérobe, que tout tourne

autour de soi comme si l’on était au centre d’un manège… Cette sensation de vertige, un Français sur sept déclare en avoir déjà souffert. Ces symptômes, qui occasionnent

près de 300 000 consultations par semaine, sont très souvent le signe d’un dysfonctionnement de l’oreille interne.

OBJECTIF SANTÉ / MÉDECINE

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OBJECTIF SANTÉ / MÉDECINE

de trois canaux en demi-cercle, situés sur trois plans de l’espace : plan horizontal, plan postérieur, plan vertical. Ceux-ci contiennent un liquide dans lequel se trouvent des cristaux microscopiques, composés de carbonate de calcium : les otolithes. Leur position renseigne le cerveau sur les mouvements de la tête et du corps. Celui-ci analyse toutes les informations de mobilité qui lui sont transmises en permanence par des capteurs sensoriels et réagit en adaptant la posture, en dépit des change-ments de position ou des mouvements, afin de maintenir l’équilibre. Les princi-paux systèmes récepteurs sont la vision, la proprioception (récepteurs cutanés et profonds) et, surtout, le système vestibu-laire, autrement appelé oreille interne.

Consulter un ORL est indispensableProcéder à un bilan complet

“Lorsqu’une personne vient me consulter pour des vertiges, ce qui arrive quotidien-nement, témoigne Jean-Michel Klein, président du Syndicat national des méde-cins spécialisés en oto-rhino-laryngologie

et chirurgie cervico-faciale (SNORL), je procède à un bilan complet : à la fois vesti-bulaire et auditif, mais aussi neurologique. Il faut compter au moins une heure pour établir le diagnostic.”L’ORL commence par interroger le patient pour connaître exactement les circons-tances au cours desquelles ses troubles se manifestent. Leur durée et leur fréquence, les symptômes qui peuvent y être associés, comme des acouphènes, des nausées ou une baisse (voire une perte) de l’acuité auditive d’une oreille, sont des renseigne-ments précieux pour orienter le diagnostic. Le spécialiste fait ensuite exécuter certains mouvements spécifiques : se tenir debout avec les pieds joints, marcher les yeux fer-més, etc. Il examine les oreilles, bien sûr, et évalue l’audition, mais aussi les yeux, “qui sont le miroir de l’oreille”.Les examens suivants se déroulent dans l’obscurité : à l’aide de lunettes infrarouges et d’un logiciel qui analyse les réactions de l’œil, le spécialiste étudie le nystagmus, un mouvement d’oscillation involontaire et saccadé du globe oculaire, présent dans 85 % des cas, car “les yeux peuvent com-penser une défaillance de l’oreille”, précise le docteur Klein. “J’examine toutes les paires crâniennes*, afin de rechercher d’éventuelles

lésions au niveau du nerf facial ou ophtal-mique, notamment.” Le médecin dispose également d’un fauteuil de diagnostic, dans lequel il tourne le patient dans tous les sens pour provoquer les vertiges et les confirmer. De l’eau chauffée à 42 °C, puis à 32 °C, est en outre injectée dans le conduit auditif, une oreille après l’autre, l’ORL observant les réactions du patient. Parfois, il peut être amené à demander l’avis d’autres spé-cialistes et des examens complémentaires comme une IRM ou un scanner.

LES AUTRES “VERTIGES”

Migraine, sciatique, hypoglycémie, hypotension peuvent causer des

sensations de perte d’équilibre. Ce sont des “faux” vertiges qui disparaîtront

avec un traitement adéquat. Chez les personnes âgées, le vieillissement de

l’oreille interne, l’altération de la vision, des problèmes circulatoires ou une

faiblesse musculaire rendent l’équilibre plus précaire. La rééducation joue alors

un rôle prépondérant pour compenser les fonctions défaillantes en stimulant

d’autres capteurs. Les séances consistent, par exemple, à s’entraîner à marcher sur un oreiller ou sur une

planche posée sur un tuyau.

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OBJECTIF SANTÉ / MÉDECINE

Le vertige paroxystique béninLe plus fréquent

“Les deux oreilles doivent donner des indica-tions similaires. Si les informations diffèrent d’une oreille à l’autre, le symptôme est une perte de l’équilibre, explique Jean-Michel Klein. Il s’agit alors probablement du grand vertige rotatoire, ou vertige positionnel paroxystique bénin, le symptôme le plus fréquent, dû à l’agglutination des otolithes.” Mais il peut y avoir d’autres causes, d’où la batterie de tests effectuée par l’ORL. La maladie de Ménière, par exemple, engen-drée par une hyperpression de l’oreille interne, occasionne des vertiges pouvant durer de vingt minutes à plus de vingt-quatre heures et souvent accompagnés de signes caractéristiques : sensation d’oreille bouchée, acouphènes. Une inflammation du nerf vestibulaire (qui transmet l’influx nerveux au cerveau), causée par un virus, peut également entraîner des vertiges

violents, associés à des nausées et à des vomissements. Ils se déclenchent dès que l’on bouge la tête et clouent le malade au lit. Une seule oreille est touchée par l’inflammation, et c’est cette asymétrie qui est responsable des symptômes.

Médicaments et rééducationPour un traitement de fond

Des médicaments permettent de soulager la crise, notamment des anti-nauséeux et des calmants. Un traitement de fond peut être prescrit ensuite en fonction du type de vertiges. Parfois, lorsque les crises sont trop invalidantes, une hospitalisation s’avère nécessaire.Pour traiter les vertiges paroxystiques bénins, l’ORL réalise une manœuvre thérapeutique (dite manœuvre libératoire) afin de disperser les otolithes. La névrite vestibulaire (l’inflammation du nerf), elle,

est traitée par des médicaments, mais aussi par des séances de rééducation qui ont pour but de compenser le dysfonction-nement du nerf touché. Ces dernières habituent le cerveau à utili-ser davantage d’autres systèmes impliqués dans l’équilibre (vue, proprioception). En cas de maladie de Ménière, enfin, le trai-tement médicamenteux prolongé donne généralement de bons résultats.

Isabelle Coston

* Il existe douze paires de nerfs crâniens. La lésion d’un nerf peut par exemple se traduire par des troubles de l’oculomotricité ou par la paralysie d’une partie du visage (NDLR).

LA PEUR DU VIDE, UN “FAUX” VERTIGE

“Je ne peux pas regarder en bas, j’ai le vertige !” La peur du

vide est certainement aussi handicapante que le vertige, mais

le terme qui convient pour la caractériser est acrophobie, et non

vertige. Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) aident à en venir à bout. Le principe est de

lutter contre sa peur en s’habituant petit à petit, avec un thérapeute, à

affronter le vide.Une sensation de déséquilibre peut

aussi se produire lorsque les informations transmises

par les yeux viennent contredire celles fournies par l’oreille interne et les mécanorécepteurs (la voûte

plantaire, par exemple). Voilà pourquoi certains

ne peuvent même pas monter sur un escabeau.

Pour essayer de dépasser ce sentiment de malaise,

fixer un point à l’horizon ou se concentrer sur une tâche

précise à accomplir sont des astuces qui peuvent être utiles.

“Les traitements de fond et la rééducation permettent de diminuer les symptômes.”

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En bref...

OBJECTIF SANTÉ / EN BREF

ACCIDENTS DOMESTIQUES

Des milliers de victimesAvec 4,5 millions de victimes et une vingtaine de milliers de décès par an, les accidents de la vie courante (AcVC) sont bien plus fréquents et meurtriers que les accidents de la route. Selon une enquête OpinionWay, 41 % des foyers français en auraient été victimes au cours des douze derniers mois, et 14 % de ces accidents auraient entraîné une hospitalisation. En tête des incidents les plus courants : les brûlures, qui concernent 19 % des personnes interrogées.

Suivent les chutes (11 % des répondants), les accidents de bricolage (10 %) et les accidents de sports et de loisirs (8 %). La majorité des AcVc ont lieu au domicile, la pièce la plus dangereuse de la maison étant la cuisine : c’est là qu’ont lieu 62 % de ces accidents et 81 % des brûlures.

DONS DE GAMÈTES

Malgré une hausse de 40 % des dons de gamètes depuis 2011, l’Agence de la biomédecine souligne, à travers sa

campagne “Devenez donneur de bonheur”, que cela n’est pas suffisant. Environ 3 000

couples infertiles se sont inscrits cette année pour bénéficier d’un don.

Pour recruter les 1 200 donneurs qui manquent, l’Agence rappelle que les

soins médicaux liés aux dons sont pris en charge à 100 % et qu’il y a en France

27 centres dédiés au don de spermatozoïdes et 28 pour le don d’ovocytes. Depuis fin 2015, les dons ont été élargis aux

personnes n’ayant pas encore eu d’enfant.

VIH

LE TRUVADA ACCESSIBLE DANS LES CENTRES

DE DÉPISTAGE

Les médecins qui exercent dans les centres gratuits

d’information, de dépistage et de diagnostic sont désormais

autorisés à prescrire le Truvada en traitement préventif

du VIH.

Ce médicament, qui réduit considérablement le risque

d’infection en cas de contact avec le virus, n’était jusqu’à

présent proposé qu’en milieu hospitalier.

Le Truvada “n’a pas vocation à se substituer au préservatif,

moyen de prévention prioritaire efficace dans 99 % des cas contre le sida”, précise le

ministère de la Santé.

PILULE DU LENDEMAIN

Conditions de délivrance

La ministre de la Santé a décidé d’assouplir les conditions de délivrance de la pilule du lendemain

dans les collèges et les lycées.

Objectif : réduire le nombre de grossesses non désirées chez les mineures de plus de 15 ans. Désormais, les notions d’”urgence” et de “détresse caractérisée” ne seront plus requises pour obtenir

le contraceptif d’urgence auprès de l’infirmière scolaire. “Chaque jeune doit savoir que la porte de l’infirmerie

scolaire lui est ouverte sans avoir à se justifier”, a souligné Marisol Touraine.

Cette mesure s’inscrit dans la continuité des décisions prises en faveur de la contraception, comme la gratuité

des moyens de contraception pour les jeunes filles de plus de 15 ans, l’accessibilité confidentielle

à la pilule du lendemain en pharmacie ou encore la baisse à 5,5 % de la TVA sur les préservatifs.

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BON DE SOUTIEN à renvoyer avec votre don à : Fondation de l’Avenir 255 rue de Vaugirard, 75719 Paris Cedex 15

DÉDUCTION D’IMPÔTVous recevrez dans les deux mois un reçu fiscal qui vous permettra de déduire de votre impôt 66% de votre don, dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Ainsi, un don de 25€ ne vous coûte en réalité que 8,50 €.

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La Fondation de l’Avenir, une action mutualiste innovante

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Depuis 2008, la MGEFI et la Fondation de l’Avenir travaillent ensemble pour faire avancer le progrès médical.La Fondation de l’Avenir est un levier essentiel dans la recherche médicale et le soin. Elle permet aux chercheurs de faire avancer leurs projets et de dépasser le stade de la recherche fondamentale, pour le bénéfice de tous.Portée par sa vocation d’intérêt général et son appartenance à l’économie sociale, la Fondation incarne le trait d’union entre le mouvement mutualiste et les acteurs de la santé publique.

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Assemblée généralede Caen

Construire l’avenirdans le présent

DOSSIER / 16e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

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En ouverture de la 16e assemblée générale de la MGEFI, qui a réuni 183 délégués à Caen, Serge Brichet, président, a insisté sur le fait qu’au cours de l’histoire de la MGEFI, jamais les sujets traités n’ont été aussi denses, jamais la période n’a été aussi

compliquée et dès lors, jamais les décisions à prendre n’auront été d’une telle importance.

Après avoir balayé les éléments de l’environnement : une seg-mentation des populations qui va encore être accrue avec la mise en place des contrats seniors, un encadrement réglemen-taire toujours plus contraignant, une pression de la fiscalité exponentielle (528 % d’augmentation en 7 ans), Serge Brichet a annoncé aux délégués que la parution de la circulaire relative à la procédure de référencement dans la Fonction publique d’État était effective.

Cette circulaire prévoit que les garanties dépendance présentées dans les appels d’offres ministériels ne seront plus que des options facultatives, non incluses dans les offres proposées par les organismes candidats aux procédures de référencement.

“Notre déception est immense” a-t-il ajouté mais “notre mobi-lisation doit rester intacte”. En effet, la circulaire n’est qu’une première phase de recommandations, la seconde s’ouvrant avec la rédaction du cahier des charges, propre à chaque ministère.

En attendant cette négociation prévue entre les organisations syndicales et le ministère de Bercy, Serge Brichet a proposé aux délégués qu’en lieu et place de l’expression des délégués votée traditionnellement en fin d’assemblée générale, les délégués

adressent à M. Sapin et à M. Macron une lettre ouverte pour exprimer leur mécontentement.

Il a conclu son propos d’ouverture en précisant que la MGEFI était au carrefour de son histoire et qu’il convenait, dès lors, de réinterroger notre modèle d’entreprendre et de se donner un cap à l’horizon 2020.

Et c’est bien le cap à suivre que les délégués ont défini par leurs décisions sur tous les chantiers : offre, développement, outils de gestion RO/RC, organisation avec les objectifs affichés de renforcer notre qualité de service et notre efficience et assurer la pérennité économique de la MGEFI.

Valérie Audry Adardour, secrétaire générale, est ensuite reve-nue, dans le cadre de la présentation du rapport annuel, sur les évolutions qu’a connues la MGEFI en termes d’organisation et d’outils. Elle a également valorisé l’activité déployée dans les domaines de la prévention, de la communication et en matière de responsabilité sociétale.

Nathalie Arnoux, trésorier général, a fait une présentation du rapport de gestion et des comptes, en rappelant les faits marquants de l’année 2015, notamment les adaptations aux normes prudentielles “Solvabilité 2” et la perspective de création du futur groupe prudentiel MGEN-Istya-Harmonie.

Les délégués ont approuvé à l’unanimité les différents rapports et ensuite validé à une très large majorité les modifications statutaires, dont une grande partie concernait l’organisation et les missions du réseau politique local.

DOSSIER / 16e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Couleurs 25.indd 14 28/07/2016 16:23

Page 15: Couleurs - MGEFI

DOSSIER / 16e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Lors de l’assemblée générale, les délégués ont validé l’architecture et le contenu de la future offre santé qui répondent aux objectifs de différenciation, d’attractivité, d’adaptation et de cohérence tant dans le contenu que les niveaux proposés de prise en charge. Les garanties IPTS (indemnités pour perte de traitement et salaire) et prévoyance viennent compléter cette offre santé.

Il conviendra d’adapter, si nécessaire, le contenu de cette offre pour satisfaire aux exigences du cahier des charges qui sera présenté dans le cadre de la prochaine procédure de référence-ment. Cette phase terminée, la Mutuelle mettra en œuvre une large campagne de communication afin d’informer les adhérents sur le contenu de cette nouvelle offre.

15

Extrait de la lettre ouverte des délégués MGEFI aux ministres

Nous nous indignons de constater, dans ce texte, que l’employeur public “devra veiller à ce que les offres que les orga-nismes candidats déposeront n’incluent pas de contrat dépendance obligatoire “.

Cette écriture en l’état nous paraît :

• Insensée alors que le vieillissement, l’allongement de l’espérance de vie et la progression des affections de longue durée à tous les âges de la vie rendent plus que nécessaire la prise en charge de la perte d’autonomie ;

• Incompréhensible alors que les dispo-sitifs de financement publics laissent

encore un reste à charge important pour les personnes dépendantes ;

• Inacceptable dès lors qu’elle met fin au dispositif annuel obligatoire proposé librement par les mutuelles de fonc-tionnaires depuis près de 20 ans. Elle offrait, ainsi, à près de 3,5 millions de Français, dont plusieurs centaines de milliers au sein de nos ministères, une couverture dépendance de qualité, dont le coût sera a minima multiplié par 10 dans un cadre facultatif ;

• Inimaginable en tant qu’elle recom-mande de privilégier les contrats viagers et non les contrats annuels en

cas de garantie dépendance facultative oubliant le coût de ces premiers. Elle donne, de surcroît, à l’employeur public un rôle bien au-delà de celui de conseil.

Si de telles dispositions sont maintenues, nous affirmons qu’elles représenteraient une véritable régression des droits sociaux pour près de 90 % des agents actifs et retraités.

Face à cette situation, nous alerterons nos adhérents des conséquences négatives en termes de couverture dépendance et nous n’hésiterons pas à marquer les responsabilités et à identifier les responsables.

“Une couverture pour prendre en charge l’essentiel”

“Une couverture avec des prestations de haut niveau”

“Une couverture qui valorise les réseaux

de soins”

“Une couverture centrée sur

l’hospitalisation”

Projet de la future offre santé

Multi Santé

Maîtri Santé

Vita Santé

Prémi Santé

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Page 16: Couleurs - MGEFI

16

DOSSIER / 16e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

La MGEFI rejoint le groupe formé par MGEN-Istya et Harmonie Mutuelle

Un an après l’annonce de leur rapprochement stratégique, Harmonie Mutuelle, MGEN et leurs partenaires, dont la MGEFI, s’apprêtent à créer le plus grand groupe de protection sociale en France.

L’objectif de ce rapprochement est de construire un puissant groupe mutualiste de protection sociale, en associant toutes les mutuelles partenaires de leurs unions respectives.

Le groupe a l’ambition de constituer le premier acteur de l’assu-rance santé et devenir le premier réseau d’o�re de soins et de services privé à but non lucratif.

Pour la MGEFI, cette démarche n’est pas un simple partena-riat d’opportunité conjoncturelle, mais bien la volonté de se consolider tout en restant identi�ée dans un nouveau groupe.

Les délégués ont validé à l’unanimité des su�rages exprimés l’a�liation de la MGEFI au futur groupe.

Les chiffres clés

Intervention de Stéphane Junique président d’Harmonie Mutuelle

Stéphane Junique a rappelé devant les délégués que le projet de construction du groupe est un projet historique car il va rapprocher les destins des mutuelles interprofessionnelles et des mutuelles de la Fonction publique.“Cette construction qui rassemble des

familles plurielles est la démonstration de notre capacité à nous adapter pour faire face aux dé� s qui touchent toutes les mutuelles :

– Le dé� en matière de santé avec le vieillissement de la population et l’accroissement des maladies chroniques ;

– Le dé� d’ apporter des réponses ensemble face au dévelop-pement de la médecine prédictive, des biotechnologies... qui va modi� er nos organisations et nos métiers ;

– Le dé� face aux tentatives de remise en cause de notre modèle d’entreprendre que nous pourrons conforter ensemble.”

“Nos mutuelles doivent être les compagnons de vie des adhé-rents” a t-il conclu.

10 millionsde personnes protégées 5,4 milliards

de chiffre d’affaires assurance

1,2 milliardde chiffre d’affaires social, sanitaire et médico-social 24 000

salariés

Le nouveau groupe prévoit de se doter d’une organisation qui permetta de rassembler l’ensemble des mutuelles et unions et de mettre en œuvre une stratégie de développement com-mune. L’ensemble repose sur trois structures :

• Une UMG (Union mutualiste de groupe), entité destinée à piloter le groupe ;

• Une union des SSAM (Services de soins et d’accompagne-ment mutualiste) ;

• Une UGM (Union de groupe mutualiste), structure d’échanges de moyens et d’expérience regroupant les orga-nismes qui, par choix ou parce qu’ils n’exercent pas d’acti-vité d’assurance, ne sont pas membres de l’UMG.

UMGUnion mutualiste

de groupe

Action sociale

Santé

Retraite

UGMUnion de groupe

mutualiste

UnionSSAM

Projet du futur groupe

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Une nouvelle page s’ouvre pour la Mutualité Française

En préambule de l’assemblée générale de la Mutualité Française qui s’est tenue le 23 juin 2016, le président Étienne Caniard s’est adressé au Premier ministre en pointant les dangers liés à la segmentation des risques et des popu lations et réaffirmant que

seule la mutualisation est une réponse pour permettre l’accès aux soins de tous.

Étienne Caniard a rappelé que pour permettre au plus grand nombre de bénéficier des dispositifs de droit commun, il convenait de renforcer la mutualisation, comme le font les structures mutualistes qui continuent de faire vivre la solidarité intergénérationnelle. Il a fait mention d’un récent rapport de la DREES* sur la complémentaire santé qui décrit les pratiques des différents acteurs de la complémentaire santé en matière de tarification en fonction de l’âge.

Plus de la moitié des mutuelles ont une tarification qui ralentit après 60 ans, c’est le cas de 4 % des sociétés d’assurance. 92 % des contrats de ces dernières ont une tarification qui augmente

plus que proportionnellement à l’âge, excluant de fait les plus âgés, seules 19 % des mutuelles ont de telles pratiques.

Mais, a-t-il ajouté “Aucun acteur, aussi vertueux soit-il, ne peut durablement tenir de telles positions s’il est économiquement pénalisé. Or, c’est aujourd’hui le cas. Nous n’accepterons jamais que les mutuelles n’aient le choix que de disparaître ou de se banaliser en renonçant à la solidarité”.

Succédant à Étienne Caniard, Thier ry Beaudet a été élu à la prési-dence de la FNMF pour un mandat de cinq ans. C’est sous le signe du volontarisme que le nouveau président de la Mutualité Française entend placer son action. “Je suis convaincu de la modernité de notre modèle et de son efficacité pour de nouvelles conquêtes sociales”, a-t-il affirmé.

Pour mener à bien son projet, il entend s’appuyer sur la diversité mutualiste car a-t-il conclu “le champ des possibles mutualistes est vaste au service du progrès social, du progrès humain”.

*DREES : Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques

Assemblée générale de la Mutualité Fonction Publique : rester mobilisés

L’assemblée générale de la MFP (Mutualité Fonc tion Publique) a réuni le 9 juin plus de 300 délégués.

Pour la MFP qui protège plus de 5,6 millions de personnes, l’année 2015 a été une année dense qui a nécessité une grande réactivité pour préserver le modèle de protection sociale des agents publics.

C’est dans ce contexte que la MFP a lancé en début d’année 2016, une campagne nationale sur le thème “Agents publics, notre protection sociale est-elle menacée ?” Cette mobilisation se poursuit aujourd’hui par la mise en ligne d’une pétition.

Dans un message, madame Girardin, ministre de la Fonction publique, a affirmé qu’il n’y aurait pas de remise en cause du modèle de protection sociale global et solidaire construit pour et par les fonctionnaires, dès lors que le dispositif de référencement serait reconduit.

Serge Brichet, président de la MFP, a répondu à la ministre “Maintenant place aux actes !” et a invité à signer et faire signer massivement la pétition.

“Seuls nous sommes peut-être invisibles, ensemble, nous sommes invincibles” a t-il conclu.

Signez la pétition : www.mfp.fr/mobilisationfonctionpublique

DOSSIER / 16e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Retrouvez-nous sur #PétitionProtectionSociale

PRÉSERVONSAGENTS PUBLICS,

PROTECTION SOCIALE,NOTRE

SIGNONS

LA PÉTITION !

C’EST VITAL !

MFP.FR/MOBILISATIONFONCTIONPUBLIQUE

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Page 18: Couleurs - MGEFI

U ne activité sportive dans le temps de loisir participe au développement de l’enfant.

Les plus actifs comme les plus calmes trouveront forcément une discipline qui leur plaît. Le choix est vaste : athlétisme, natation, danse, mais aussi boxe éducative, escalade, arts du cirque, etc. Des plus classiques aux plus originaux, sports collectifs ou indi-viduels, artistiques ou de combat, ce qui compte avant tout, c’est que l’enfant s’amuse et se dépense, tout en se construisant dans cet environnement.

Même pour les plus petitsPour la motricité et l’autonomie

Si la plupart des enfants démarrent une activité sportive vers 7-8 ans, les plus petits peuvent aussi bénéficier de cours adaptés à leur âge. Ces derniers sont facteurs d’épanouissement et aident à acquérir motricité et autonomie. Dès que ses vaccins sont à jour, le tout-pe-tit peut, par exemple, suivre des cours de bébés nageurs et découvrir le milieu aquatique en compagnie de ses parents. Ces séances sont prétextes à de vrais moments de bien-être et de détente, aussi bien pour l’enfant que pour l’adulte.

Il existe également des activités d’éveil corporel, comme la baby-gym, qui se pratiquent à partir de 2-3 ans. Bien entendu, à cet âge, l’influence des parents est forte, mais rien n’empêche de tester plusieurs activités, comme le proposent souvent en début d’année les associations et fédérations sportives. Dans tous les cas, “le plus important est qu’il y prenne du plaisir, souligne Arnaud Echilley, conseiller technique national de la Fédération française Sports pour tous*. Si l’éducation physique scolaire est

obligatoire, l’activité en dehors de l’école doit rester un loisir dans lequel l’enfant va pouvoir s’investir pleinement.”

De rares contre-indicationsStop aux idées reçues

Les idées reçues ont la vie dure : on entend encore que la gymnastique ou la danse sont des disciplines faites pour les filles, alors que le foot ou le judo seraient parfaits pour les garçons qui ont besoin de courir, de s’affronter.

MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN / FORME

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Le sport c’est bon pour mon enfantLa pratique d’un sport tout au long de l’année, en dehors de l’école, est bonne pour la santé

de votre enfant, mais bien plus encore.

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Page 19: Couleurs - MGEFI

MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN / FORME

“On a tendance à attribuer tels sports aux garçons et tels autres aux filles, et il est parfois très difficile de résister, constate Arnaud Echilley. Pourtant, c’est aussi en affirmant ses envies, sa différence, que l’enfant ou l’ado, soutenu par ses parents, va pouvoir développer sa personnalité en assumant ses choix.”La seule contre-indication, c’est “lorsque l’enfant est malade ou a mal, par exemple s’il présente des pathologies articulaires”, indique Bruno Sesboüé, médecin du sport au CHU de Caen, qui précise que “l’asthme n’est pas une contre-indication, bien au contraire”. Ce spécialiste conseille malgré tout d’“éviter le port de charges trop lourdes, qui peut avoir un impact sur les cartilages de conjugaison, les zones de croissance de l’os, et les sauts trop violents”.

Que les parents se rassurent, les enseignants des fédérations sportives connaissent les préconisations médicales et sont formés pour adapter les pratiques aux enfants. Le sport ne bloque pas non plus la croissance, comme on a pu le penser à une époque. Les différentes études menées sur les gymnastes l’ont prouvé. Il faut néanmoins “tenir compte des particularités de certaines disciplines à catégories de poids, afin de bien accompagner l’enfant et l’adolescent dans la connaissance de son corps et la compréhension de son développement”, nuance Arnaud Echilley.

La découverte de soi et des autresSanté et relation sociale

Le sport, c’est la découverte de nouvelles contraintes, d’un environnement donné, mais également des autres. “C’est un prétexte pour que l’enfant se confronte à telle ou telle chose. C’est aussi une forme d’expression non verbale, dans le cas de la danse par exemple, explique Arnaud Echilley. Les jeux d’opposition, tels que la lutte, les font progresser dans la relation à l’autre.” Elle cimente également le lien parents-en-fants, les adultes ayant un grand rôle à jouer pour entretenir l’intérêt de l’enfant.

Même si les parents ne sont pas sportifs, il est important qu’ils valorisent l’activité de leur enfant, en l’encourageant et en y consacrant, eux aussi, du temps. Inscrire son enfant à une activité sportive et veiller à la régularité de sa pratique aident à prendre de bonnes habitudes, qu’il pourra conserver étant adulte. Ainsi, le sport fait partie des bases de l’éducation.

Isabelle Coston* Pour plus d’infos : Sportspourtous.org.

19

TAI-CHI-CHUAN, KUNG-FU ET QI GONG

POUR DÉCOUVRIR SON CORPS

Parmi les disciplines traditionnelles chinoises, le kung-fu serait le plus à

même de plaire aux enfants. Selon Christian Bernapel, président

de la Fédération des arts énergétiques et martiaux chinois (FAEMC),

il “constitue une bonne porte d’entrée à la pratique d’autres arts martiaux,

tels que le taï-chi-chuan ou le qi gong, qui se caractérisent par la lenteur,

la douceur et la profondeur respiratoire.” Ces activités aident les enfants

à découvrir leur corps “dans le cadre de règles, du respect de soi et des

autres”. Tout en s’amusant, les enfants découvrent leurs limites, affirment

leur personnalité et prennent confiance en eux.

QUEL SPORT, POUR QUEL ENFANT ?

Contrairement aux idées reçues, les sports collectifs (football, basket, handball, etc.) malgré leur caractère ludique, ne conviendront peut-être pas aux enfants timides, qui risquent d’avoir du mal à trouver leur place.

• Les sports de combat (boxe éducative, arts martiaux, etc.) sont réputés aider les enfants à canaliser leur énergie.

• Ceux qui aiment les animaux trouveront leur bonheur dans un cours d’équitation. Ils apprendront à se faire respecter par l’animal, mais ils pourront aussi le câliner et le panser à l’issue de la séance.

• Lancer de poids, saut, course d’endurance, etc. l’athlétisme présente l’avantage de varier les entraînements.

• La natation apprend à l’enfant à bien respirer et le prépare aux séances de piscine à l’école.

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Premiers secours : bien réagir

pour sauver des vies10 000 vies par an pourraient

être épargnées si une personne sur cinq connaissait

les gestes d’urgence. Même si rien ne remplace

un véritable apprentissage pratique, tour d’horizon des gestes

qui sauvent.

MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN / PRÉVENTION

Se protéger du sur-accidentPrécautions de sécurité

Le premier réflexe à avoir lorsque l’on arrive sur le lieu d’un accident est d’éva-luer les conditions de sécurité. Avant de s’approcher, il est important de vérifier qu’il n’existe pas de danger supplémen-taire ou de risque pour soi-même. Par exemple, lors d’un accident de la circula-tion, allumez vos feux de détresse, garez votre véhicule après le lieu de l’accident et mettez vos passagers à l’abri sur le bas-côté ou derrière les barrières de sécurité ; puis, balisez la zone de l’accident avec des triangles de signalisation et, si possible, coupez le contact du véhicule accidenté et serrez le frein à main.Une fois ces précautions prises, vous pour-rez vous intéresser à la victime : présen-tez-vous et vérifiez qu’elle est consciente et qu’elle respire.

Alerter les secoursConnaître les numéros d’urgence

Si vous avez besoin d’aide, vous devez aler-ter les secours et fournir des indications précises. Préparez-vous à donner votre numéro de téléphone, à expliquer la nature du problème et les risques éventuels et à indiquer votre localisation précise (ville, rue, numéro, bâtiment, étage), ainsi que le nombre de victimes et leur état.Appelez ensuite l’un des numéros d’ur-gence : le 18 (les sapeurs-pompiers, pour tout problème de secours), le 15 (le Samu, pour tout problème urgent de santé), le 17 (la police ou la gendarmerie, pour tout problème de sécurité ou d’ordre public), le 112 (numéro d’appel unique des urgences en Europe, recommandé aux Français circulant à l’étranger) ou le 115 (le Samu social, pour toute personne présentant une détresse sociale).À la maison, au travail ou sur la route, chacun peut être confronté à une

situation d’urgence. La personne présente sur les lieux d’un accident doit correctement apprécier la situation et préparer l’arrivée des secours, ce qui nécessite quelques connaissances de base.

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Page 21: Couleurs - MGEFI

MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN / PRÉVENTION

21

Une fois que vous aurez répondu aux ques-tions de votre interlocuteur, ne raccrochez pas, attendez qu’il vous y invite.

Secourir Les bons gestes

Une plaie simple. Lavez-vous les mains. Puis, lavez la plaie à l’eau et au savon, ou utilisez un antiseptique, et appliquez un pansement adhésif pour protéger. Si la plaie est située à proximité de l’œil, de la bouche, des oreilles, du nez, du sexe ou de l’anus, demandez conseil à votre médecin. Faites de même si la blessure gonfle, devient chaude, rouge, douloureuse dans les jours qui suivent ou encore si la victime n’est pas protégée contre le tétanos.Un saignement abondant. Allongez la victime et évitez, si possible, tout contact direct avec le sang. Demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, comprimez la plaie avec vos mains proté-gées par des gants jetables, un sac plastique ou un linge jusqu’à l’arrivée des secours.Une morsure, une piqûre. En cas de mor-sure, nettoyez la plaie à l’eau et au savon et mettez un pansement adhésif.

Demandez un avis médical et faites exa-miner l’animal responsable de la blessure par un vétérinaire pour détecter une éventuelle présence du virus de la rage. En cas de piqure, appelez les secours si la victime est allergique, si elle a été piquée plusieurs fois, notamment dans la bouche, ou si elle ne se sent pas bien. Surveillez-la en attendant l’arrivée des secouristes.Une brûlure simple. Refroidissez le plus tôt possible la brûlure sous l’eau du robi-net, jusqu’à ce que la douleur disparaisse. Ne percez pas la cloque, n’appliquez ni pommade, ni antiseptique, ni corps gras, ni tout autre produit. Protégez simplement la zone avec un pansement stérile. Appelez les secours si la brûlure est pro-fonde, d’aspect noirâtre ou si elle présente une cloque importante.Un étouffement. Si la victime ne peut plus parler, ni respirer, ni tousser, penchez-la vers l’avant en soutenant sa poitrine d’une main et donnez-lui, au maximum, cinq claques dans le dos, entre les omoplates. Après chaque claque, observez si le corps étranger a été rejeté ou non. Si ce geste reste sans effet, réalisez des compressions abdo-minales. Pour cela, penchez la victime vers l’avant. Tenez-vous derrière elle et placez l’un de vos poings fermé entre le nombril et l’extrémité inférieure du sternum. Maintenez votre poing en place à l’aide de votre autre main. Enfoncez fortement votre poing vers vous et vers le haut. Recommencez ce geste cinq fois au maxi-mum et, si le problème persiste, contactez les secours.Un malaise. Si la victime est consciente, proposez-lui de s’allonger, rassurez-la, puis demandez-lui depuis combien de temps dure ce malaise et si elle prend des médicaments, avant de prendre un avis médical. Si la victime est inconsciente, vérifiez qu’elle respire, allongez-la sur le côté et appelez les secours.

Un malaise cardiaque. La victime se plaint d’une douleur à la poitrine qui irradie dans le bras, l’épaule, le cou, la mâchoire ou l’estomac ? Mettez-la au repos dans une position confortable : allongée, semi-assise ou assise. Même si la personne prétend que ce n’est pas grave, posez-lui des questions sur son état et alertez le Samu. Vérifiez régulièrement qu’elle est consciente et respire normalement.

Léa Vandeputte

CÔTÉ MGEFI…

La MGEFI vous aide à bien réagir face aux situations d’urgence dans

le cadre de la campagne “Enfance et premiers secours”.

Pour cela il existe le guide “Je protège mon enfant”

accompagné du DVD “Apprenez

les gestes qui sauvent en vidéo”, pour assurer les premiers gestes

de secours en cas de problème. Ce kit est envoyé lors de

la demande de rattachement d’enfant sur votre Mutuelle.

Couleurs 25.indd 21 28/07/2016 16:24

Page 22: Couleurs - MGEFI

Q ui n’a jamais eu de carie au cours de sa vie ? Qui n’a jamais protesté contre un brossage de dents ? Et,

finalement, a attendu la dernière minute pour aller en urgence chez le dentiste... “Oui un rendez-vous pour aujourd’hui s’il vous plait, en urgence”. C’est encore le cas pour 45 % des Français.“La prévention est une vraie chance” sou-ligne Sophie Dartevelle, présidente de l’association Ufsbd.

L’association vient d’avoir 50 ans et bien que la santé bucco-dentaire des Français se soit globalement améliorée au cours des 10 dernières années, la prévention reste un enjeu majeur pour tous, alors même que les inégalités de santé se creusent.Il est primordial aujourd’hui de se brosser les dents correctement pour éviter toutes complications par la suite. Les enfants sont la cible numéro un de cette prévention et c’est grâce à leur famille, à l’école, aux éducateurs et à toutes autres instances

éducatives ou médicales, que le message va leur être transmis.La carie n’est pas une fatalité. Il y a quatre fois moins d’enfants atteints de carie en 20 ans. Mais il faut que, dès leur plus jeune âge, ils aient le réflexe du brossage de dents quotidien. Le mieux est de passer par des moyens ludiques, comme utiliser un sablier, laisser l’enfant choisir sa brosse à dent, pour que ce moment tant redouté devienne le plus agréable possible.

4 Français sur 10 ne vont pas chez le dentiste

“Personne, de nos jours, ne peut se déclarer en bonne santé s’il n’est pas en bonne santé bucco-dentaire” rappelle l’Union française

pour la santé bucco-dentaire (Ufsbd).

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Il ne faut pas aussi oublier d’instaurer au moins un rendez-vous annuel chez le dentiste dès l’âge de 1 an et cela tout au long de la vie, puisque c’est encore 4 Français sur 10 qui ne vont pas chez le dentiste.

Pourquoi ?Idée reçue : prix de la consultation

Une des premières raisons est le prix de la consultation, mais en ce qui concerne le rendez-vous de base, celui-ci est rem-boursé à 100 % (70 % par l’Assurance maladie et 30 % par la MGEFI). Elle est d’autant plus nécessaire que la santé de la bouche a un véritable lien avec la santé en général. En effet, les bactéries buccales peuvent migrer par la voie san-guine dans tout l’organisme : le cœur, les sinus, les reins, les yeux, les articulations, etc. et entraîner des maladies ou des infections. Le corps est un vrai labyrinthe où tout est lié et le rôle des dents n’est en rien à négliger.

Des soins pour tousHandicap et maladies chroniques

Les personnes qui sont en situation de handicap et celles atteintes de diabète doivent faire d’autant plus attention. 70 % des personnes adultes en situation de handicap déclarent arrêter leur soin. Bien que ce chiffre ait, tout de même, baissé de 30 % en 3 ans pour la santé bucco-dentaire.Une personne sur deux en situation de handicap ne sait pas dire qu’elle a mal ou bien ne sait pas qu’elle a mal. Le risque est de la soigner trop tard.Les personnes atteintes de diabète doivent aussi rester très vigilantes quant à leurs rendez-vous chez le dentiste. Il doit y en avoir un au moins tous les 6 mois.Tous les diabétiques devraient être au courant des interrelations entre santé

bucco-dentaire et diabète. En effet, les infections des gencives et des tissus de soutien des dents peuvent aggraver le dia-bète. Et à l’inverse le diabète mal contrôlé peut provoquer des caries et des infections.Ainsi, grâce à un mouvement d’ensemble les choses peuvent changer significative-ment. Et n’oubliez pas de sourire !

La prévention bucco-dentaire à la MGEFILes prestations MGEFI

La MGEFI et les mutuelles de la Fonction publique ont signé un accord avec la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD) et des centres dentaires (mutualistes, municipaux, associatifs). Grâce à ce partenariat, les tarifs des cou-ronnes fixes pratiqués par les chirurgiens dentistes sont rigoureusement encadrés. La MGEFI garantit une prestation amé-liorée qui vous permet de diminuer votre reste à charge.

Comment trouver un professionnel de santé signataire de l’accord ?

Aujourd’hui les 3/4 des chirurgiens den-tistes et plus de 500 centres dentaires ont signé la convention en France.Recherchez un chirurgien dentiste ou un centre dentaire conventionné en vous rendant sur le www.mgefi.fr > espace personnel > conseils et orientations ou en contactant votre conseiller mutualiste au 09 69 39 69 29 > touche 2.

Partenariat

La MGEFI a choisi de développer un par-tenariat avec l’association SPARADRAP qui a notamment pour objectif de mieux informer et préparer les enfants, les adoles-cents et leurs parents à un soin, un examen, une visite médicale, une hospitalisation.Cette association utilise pour cela plu-sieurs supports de communication, tels que des documents pratiques illustrés pour informer les familles (livres et brochures).Ainsi, chaque année vers le mois de janvier, la MGEFI adresse aux parents d’enfant ayant droit, l’un des 3 guides sélectionnés en fonction de l’âge de l’enfant dont un qui est consacré à la 1re visite chez le dentiste et qui est destiné aux enfants âgés de 6 ans.

Carole Chomel

PROGRAMME M’T DENTS

Depuis 2007, le programme M’T dents, proposé par l’Assurance maladie,

permet à tous les enfants de 6, 9, 12, 15 et 18 ans de bénéficier d’un

rendez-vous gratuit chez le dentiste et de soins, si nécessaire.

En effet, c’est dès le plus jeune âge et pour toute la vie que se construit la

santé bucco-dentaire. Les bonnes habi-tudes d’hygiène dentaire et la détection

d’éventuelles caries permettent de garder des dents saines longtemps. Cela évite également de nombreux

problèmes dentaires, parfois longs et coûteux, à l’âge adulte.

En savoir plus : ameli-santé > Carie dentaire > MT Dents

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L’Institut national du cancer (INCa) lance un nouveau service en ligne pour permettre à chacun de

repérer les dépistages qui le concernent.

En indiquant sexe et âge, cet outil vous permet d’accéder de façon simple et rapide à une information personnalisée sur l’ensemble des dépistages recommandés pour votre profil.

Le service met aussi à disposition de l’information sur les avantages et incon-vénients des différents dépistages, les symptômes à surveiller.

La plateforme propose également des conseils de prévention pour réduire le risque de cancer et informe sur le rôle du médecin.

“Ces outils visent à rappeler l’importance de la surveillance et du dépistage car, pour beaucoup de cancers, plus le diagnostic est réalisé tôt, moins les traitements sont lourds et meilleures sont les chances de guérison”, précise l’Institut national du cancer.

Pour diffuser largement ses “conseils dépistage”, l’Institut propose en complé-ment plusieurs supports mis à disposition des professionnels de santé et du grand public.

Source : Institut national du cancer (INCa)

SUR LA TOILEvosconseilsdepistage.e-cancer.fr

Éditeur : InCA

SUR LA TOILEAddictaide.fr

Pour la première fois, un site web propose une série de tests accom-pagnés de vidéos, guides et articles

scientifiques pour mieux comprendre et évaluer nos dépendances.

À l’origine de ce site, un collectif de psy-chiatres français au sein du fonds Action Addictions, présidé par Michel Reynaud, professeur de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (94).

Les tests WART (Work Addiction Risk Tests) de ce portail collaboratif novateur portent sur les addictions au tabac, à l’alcool, aux jeux, au sexe ou à Internet, mais aussi sur les achats compulsifs ou encore sur la dépendance au réseau social Facebook.

Se tester peut constituer un bon départ pour un travail sur soi, seul ou accompa-gné par des professionnels, selon le degré d’addiction.

VIE PRATIQUE / DÉCOUVERTES

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Music Care est une méthode alternant rythmes stimulants, lents et modérés sur une durée ajustable au soin en position de relaxation.

L’expérience est personnalisée : le patient choisit sa séance en fonction de ses goûts musicaux susceptibles de l’amener à la détente (jazz, musique classique, musique du monde, etc.).

L’équipe soignante coordonne les séances en fonction des données personnelles, des besoins, de la pathologie de chaque patient et des objectifs thérapeutiques. Pour Stéphane Guétin, fondateur de Music Care, “La musique va agir directement sur les zones de récompense du cerveau. Elle stimule la production des endorphines, de la dopamine et réduit celle de mélatonine.”

Music Care permet de réduire les troubles du sommeil, la douleur, l’anxiété, la dépression et d’améliorer votre qualité de vie et votre mieux-être.

L’application est aujourd’hui utilisée dans de nombreux hôpitaux en France

ou des centres anti-douleur. À noter que l’application a obtenu début 2016 le label MEDAPPCARE qui récompense les meilleures applications dans la e-santé.

L’application est accessible depuis n’importe quel ordinateur, tablette ou smartphone.

MON APPLI MOBILEMusic CareÉditeurs : partenariat entre Stéphane Guétin, musicothérapeute et docteur en psychologie cognitive, une équipe de l’Inserm et le service de neurologie du CHU de Montpellier

Pour faire avancer la pratique de la musicothérapie pour soigner la douleur, une application a été

lancée pour les professionnels de santé et leurs patients.

Pour répondre aux nouveaux usages des voyageurs, une application mobile Carte Européenne d’Assu-

rance Maladie (CEAM) a été récemment lancée pour accompagner les voyageurs européens.

Disponible en 25 langues, l’application se présente comme un guide d’utilisation de la CEAM et propose aussi des informa-tions utiles :

◗ numéros d’appels d’urgence,

◗ informations relatives aux traitements,

◗ informations concernant les coûts couverts et les remboursements du pays concerné.

Grâce à la rubrique “J’ai perdu ma carte”, le voyageur est informé du service à contacter en cas de perte.

À noter que l’application ne permet pas de télécharger sa carte. Il n’existe pour l’instant pas de carte virtuelle.

La carte européenne d’Assurance maladie (CEAM) atteste de vos droits et permet une prise en charge des soins médicalement nécessaires lors de séjours temporaires dans un pays membre de l’UE ou de la Suisse.

MON APPLI MOBILECarte européenne d’Assurance maladie

Éditeur : CEAM

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FR

DUPONT

0113100000 - CPAM DE MARSEILLE

KARINE

22/06/1974 2 74 06 13 055 052 13

80250000302452003 31/12/2015

CARTE EUROPÉENNE D’ASSURANCE MALADIE

3 Nom

4 Prénom

7 Numéro d’identi�cation de l’institution

5 Date de naissance 6 Numéro d’identi�cation personnel

8 Numéro d’identi�cation de la carte 9 Date d’expiration

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VIE PRATIQUE / DU CÔTÉ DE LA MGEFI

L’actu de votre Espace adhérent

Nouveau : vos contrats et cotisations

Vous pouvez désormais consulter en ligne les informations sur vos contrats santé et prévoyance souscrits ainsi que le montant de vos cotisations.

Pour modifier votre RIB en ligne

La MGEFI vous donne désormais la possibil-ité de modifier en ligne le RIB permettant le versement de vos prestations santé et pré-voyance. Dans votre espace adhérent cliquez

sur “Mes demandes” puis sélectionnez le thème : “Modifier votre RIB prestations”. Saisissez ensuite directement dans le formulaire vos références bancaires, puis cliquez sur “envoyer”.

Et toujours sur votre espace adhérent :

• consultez vos remboursements Mutuelle et les informations sur vos remboursements “Sécu” ;

• effectuez des démarches pratiques : déclarer une naissance, demander un duplicata de carte de tiers payant mutu-

aliste, modifier vos infos personnelles (adresse, téléphone, e-mail, etc) ;

• géolocalisez des professionnels de santé conventionnés près de chez vous ;

• consultez nos fiches pratiques pour mieux vous informer et faciliter vos démarches ;

• accédez à votre site d’infos santé : des actualités et des conseils prévention en continu.

Contrats responsables : l’essentiel

Un nouveau cadre réglementaire pour les contrats responsables a été mis en place par les pouvoirs publics pour :

• réguler les dépassements d’honoraire ;

• encadrer les pratiques tarifaires des professionnels de santé, optique notamment ;

• réduire le reste à charge des assurés sociaux.

Applicable depuis le 1er janvier 2016, les complémentaires (mutuelles, assurances et

institutions de prévoyance) doivent respecter de nouvelles conditions de remboursement :

• remboursement obligatoire du ticket modérateur afin d’assurer une prise en charge au taux de 100 %, rembourse-ment Sécurité sociale compris ;

• prise en charge du forfait journalier sans limitation de durée ;

• plafonnement des remboursements en cas de dépassements d’honoraires ;

• limitation du nombre d’équipements optiques et instauration de “planchers”

(minimum) et de plafonds (maximum) de remboursement.

À ce jour, 95 % des contrats santé sont des contrats “solidaires et responsables”.

À ce titre, les cotisations santé sont taxées à hauteur de 13,27 %, pour les autres contrats, c’est un taux de 20,27 % qui s’applique.

Déjà engagée dans une démarche de maîtrise du reste à charge, via ses réseaux de soins, les 3 garanties MGEFI répondent à ces obligations.

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VIE PRATIQUE / DU CÔTÉ DE LA MGEFI

Mutation : démarches à effectuer

Si vous avez obtenu une mutation pour la rentrée, vous avez dû recevoir récemment un dossier d’affiliation qu’il convient de nous retourner, accompagné des pièces demandées, à l’adresse suivante :

MGEFI – 6, rue Bouchardon – CS 50070 – 75481 Paris Cedex 10.

Si ce n’est pas le cas, nous vous invitons à contacter votre conseiller mutualiste au 09 69 39 69 29 (choix 2).

De nouvelles mesures pour les bénéficiaires d’assurance vie ou d’un contrat décès

Applicable depuis le 1er janvier 2016, la “loi Eckert” (loi n° 2014-167 du 13/06/2014), a pour objectif d’accélérer la recherche de bénéficiaires de contrats d’assurance vie non réglés.

Cette loi vient compléter le dispositif légis-latif existant et a pour objectif de protéger les intérêts des clients, en prévoyant la mise en place d’outils et de mesures amenant les assureurs à accélérer l’identification et

le règlement des capitaux aux bénéficiaires désignés des contrats d’assurance vie ou d’un contrat décès. Pour vous informer plus en détail sur la loi Eckert (nouvelles obli-gations pour les assureurs), rendez-vous sur mgefi.fr / Prévoyance.

Nous vous rappelons qu’il est essentiel de veiller à la bonne rédaction et à la mise à jour régulière de votre désignation de béné-ficiaires, via votre Espace adhérent > Mes

demandes > Demander une modification de désignation de bénéficiaires”, ou contacter votre conseiller mutualiste.

Important : seuls les changements inter-venus dans votre situation personnelle ou familiale, depuis votre adhésion ou dernière désignation de bénéficiaires, sont à signaler pour actualisation de votre dossier.

Du lundi au vendredi de 11 h 00 à 18 h 00 Du lundi au vendredi de 7 h 00 à 11 h 00

09 69 39 03 69 APPEL NON SURTAXÉ

N° Cristal 09 69 39 03 29 APPEL NON SURTAXÉ

N° Cristal

*Contact Réunion *Contact Antilles/Guyane

MGEFI, vos contacts !

Du lundi au vendredi de 8 h 00 à 17 h 00(France métropolitaine)

Pour gérer votre dossier, suivre vos remboursements, nous contacter via nos formulaires en ligne.

Remboursements MGEFI Centre de remboursement

TSA 40066 31132 Balma

Un numéro unique*

Deux adresses

Un site web

MGEFI 6, rue Bouchardon

CS 50070 75481 Paris Cedex 10

www.mgefi.fr

09 69 39 69 29 APPEL NON SURTAXÉ

N° Cristal

• Pour vos remboursements santé, carte Vitale, carte européenne ou médecin traitant.

• Pour toute demande relative à votre dossier mutuelle, (garantie santé, prévoyance, compléments de salaires)

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Suivreses sinistres et

gérer ses contrats avec l’application

Ma Matmut

Accéder directement à l’assistance (2)

la sécurité dansla poche

24 h/24, 7 j/7

Partir deson domicile

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Document non contractuel. L’ensemble des garanties évoquées dans ce document s’applique dans les limites, plafonds et conditions défi nis aux contrats.(1) Selon la(les) option(s) dont est équipé le logement. AMF Assur’veill est un service réalisé par Inter Mutuelles Téléassistance, une société du Groupe IMA (Inter Mutuelles Assistance) - 10 rue Henri Picherit - BP 52347 - 44323 Nantes

Cedex 3. S.A.S.U. au capital de 1 300 000 € - 422 715 458 RCS Nantes - Autorisations CNAPS n° AUT-044-2112-10-09-20130351265 et AUT-049-2112-11-18-20130357207. L’autorisation d’exercice ne confère aucune prérogative de puissance publique à l’entreprise ou aux personnes qui en bénéfi cient.

(2) Selon le contrat Habitation souscrit. Prestations d’assistance réalisées par IMA GIE.

AMF Assurances - Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 69 416 644 € entièrement libéré - N° 487 597 510 RCS Rouen. Entreprise régie par le Code des Assurances.Siège social : 66 rue de Sotteville 76100 Rouen - Studio Matmut - Crédits photos : © germina, © VIPDesign - Fotolia.com

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EXT 7648 AMF MGEFI 200x260.indd 1 11/07/2016 16:05Couleurs 25.indd 28 28/07/2016 16:24