Cour Final EG Partie 2 Période 1

8/11/2019 Cour Final EG Partie 2 Priode 1

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Economie Gnrale et statistiques 2 me Sc. Eco.

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Priode N1 : Linsuffisance de la

rgulation par le marchSquence 1 : La rgulation par le marchParagraphe 1 : La notion de rgulation par le march

Document 1 et 2 page 90.1. La main invisible : Processus, dfini par Adam Smith, selon lequel la recherche de

lintrt individuel contribue la ralisation de l'intrt gnral. Le boulanger ne cuit passon pain par bont d'me pour ses clients, mais en vue d'un profit personnel - ce faisant,il permet ses clients de se nourrir.

.2. Le march, rgulateur de la socit : les actions des individus sont coordonnes et

rendues complmentaires par le march. Selon Smith, les lois du march, associes au

caractre goste des agents conomiques, conduisent un rsultat ina ttendu : lharmoniesociale.

Cest une rgulation librale conduit par le march (La confrontation des intrtsindividuels mne naturellement la concurrence, et cette dernire amne les individus

produire ce dont la socit a besoin)

Une conomie o le fonctionnement, la rgulation sont assurs par seuls les mcanismesdes marchs est qualifie dconomie de march , appel aussi conomie librale.Voir manuel

a) La rgulation : est lensemble de mcanismes visant maintenir ou retrouverlquilibre dun systme (corps humain, moteur, socit).

b) La rgulation par le march : Les acheteurs cherchent se procurer lesmarchandises au prix le plus bas possible, les vendeurs les vendre au prix le

plus lev possible, et la confrontation des offres et des demandes conduit unquilibre stable. Les lois du march sont les instruments de rgulationconomique.

3. Les limites de la rgulation par le march :


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Paragraphe 2 : Les rgimes de marchI- les rgimes thoriques :

L Analyste conomique Allemand : Heinrich Von STACKELBERG a labor une typologiedes marchs par une classification selon le nombre de participants aux transactions.

Demande/offre 1 Petit nombre Grand nombre1 Monopole bilatral Monopsone contrari Monopsone

Petit nombre Monopole contrari Oligopole bilatral Oligopsone(mission

audiovisuel)Grand nombre Monopole Oligopole Concurrence

A. La CPP : concurrence pure et parfaite :1. Notion de CPP :

Le modle de CPP (concurrence pure et parfaite ) est lun des lments qui permettent dassurerle bon fonctionnement du march. Il repose sur 5 conditions :

- Atomicit du march : il y a un grand nombre de producteurs et un grand nombre dedemandeurs, et il nexiste pas dentente entre eux Les agents ne peuvent pas influencer laformation des prix.

- Homognit des biens : les biens sont de mme qualit, sans distinction dimage ou derputation Les biens et les services ne diffrent que par leur prix.

- Libre entre (ou sortie) dans la branche : la cration dentreprise est libre, il ny a pas de barrire lgale ou financire (cot de constitution de lentreprise) chacun est libre de se lancerdans la production dun bien ou dun service.

- Mobilit des facteurs ( La fluidit de loffre et de la demande ) : le travail et le capital peuvent facilement tre transfrs dune production lautre loffre peut facilement sadapter la demande.

- Transparence du march : chacun a un accs complet et gratuit linformation sur les produits (qualit, disponibilit, prix) et les agents (profitabilit) les agents peuvent agir aumieux de leurs intrts.

HYPOTHESES CONDITION DE

REALISATION

CRITERE DE

LA CPPREALISE

CAS OPPOSE

Les agents peuvent-ils influencer les

prix ?

Cela dpend de leurnombre et de leurventuelle collusion ouentente

Atomicit dumarch

Un offreur oudemandeurunique

Les biens et lesservicesvendus ne diffrent-ils que par leur prix?

Cela dpenddventuelles diffrences de qualit,dimage ou de

prsentation du produit

Homognitdu produit

Diffrenciation,le prix tantsecondaire

Peut-on entrer ousortir

Cela dpend des barrireslgales, financires ou

Libre entreou

Accs aumarch


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librement dumarch ?

techniques sortie dans la branche

rserv

Les facteurs de production

peuvent-ils sedplacerlibrement ?

Cela dpend du cot duchangement de march

ou dentreprise

Mobilit desfacteurs

Immobilit ourigidit du

march

Linformation est -elle

parfaite ?

Cela dpend des rgles de publicit des transactionset du cot daccs linformation

Transparence du march

Opacit dumarch

Remarque :

Lorsque lune de ces conditions nest pas vrifie, la concurrence est appel imparfaite.Le monopole et loligopole sont des situations de concurrence imparfaite.

Ces conditions sont rarement remplies mais certains marchs se rapprochent de la CPP.Les marchs qui sen rapprochent le plus sont les marchs de capitaux (financiers), lesmarchs de produits agricoles et horticoles

2. La dtermination de lquilibre dans le march CPP :En CPP, lentreprise est " preneuse de prix" (price taker ), ce qui signifie quelle na pas

dinfluence sur le prix de vente qui est dtermin par le march : Si elle vend au- dessus du prix du march, les acheteurs sadresseront ses

concurrents (transparence du march et atomicit du march).

Si toutes les entreprises vendent leurs biens plus cher que cela ne cote, lesacheteurs auront intrt produire eux-mmes (libre entre dans la branche).Puisque le prix de vente est impos par le march, lentreprise ne peut augmenter son

bnfice quen diminuant son cot de production. La CPP pousse donc les producteurs tre le plus efficace possible, ce qui permet davoir les prix les plus bas.

a. Equilibre sur le march du produitTableau rcapitulatif de loffre et de la demande dans un march local dun produit aucours du mois de novembre dune anne. La structure du march est proche du rgimede la CPP.

Travail faire :1. Reprsentez graphiquement loffre et la demande. 2. Lisez et commentez le comportement de loffre et de la demande. 3. Dterminer le prix dquilibre.

Prix en DH Quantits demandes

(en tonnes)

Quantits offertes

(en tonnes)32 100 100030 200 90029 300 80027 400 70025 450 45021 600 20019 800 100


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4. Calculer llasticit -prix de la de mande et llasticit -prix de loffre pour le niveau de prix21 par rapport 19(voir corrige page 97.98 et 99)

b. Dtermination de lquilibre pour lentreprise :Le tableau suivant reprsente le cot en fonction des quantits de l'entreprise "KIMI" dans unesituation de CPP (march prcdent) :

Quantitscommercialisables

Cottotal

Cotmoyen

Cotmarginal

Recette moyenneunitaire

Recette totale(RT = Qt x Prix)

Profittotal

100 2 900 25200 4 800 25300 6 000 25400 8 000 25500 10 500 25600 13 200 25700 16 800 25

Travail faire :1. Complter le tableau2. Quelle est la quantit optimale produire ? justifiez3. Reprsenter graphiquement les donnes. (Cm ; CM ; Prix )4. Identifiez la zone de profit.

(voir corrige page98et99)

Remarque :Interprtation : Lorsque le Cm est dcroissant, laugmentation de la production est de + en + avantageux.

Lorsque le cot marginal devient croissant, lentreprise avantage produire tant que le cotmarginal est infrieur au prix du march. Lorsque le cot marginal est gal au prix du march, leprofit total de lentreprise atteint son maximum.

Pour maximiser son profit, lentreprise doit produire une quantit telle que son prix est gal aucot marginal.

PROFIT MAX Cm = Rm = Prix du march

B. Le monopole :1. Notion de monopole :

Document 1 : De lONCF au petit picier


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Si le producteur est arriv liminer tous ses concurrents, sil ny -a plus quun seul vendeur, ildevient tout puisant et nous auront un prix de monopole (fix par le producteur en fonction de ses cotset des profits dsirs) qui correspondra, donc, la stratgie du monopoleur et non pas lquilibre entreloffre et la demande.

En fait cette situation apparat pour certains services publics ; ainsi, lONCF a le monopole dutransport ferroviaire. Mai, mme dans ce cas, cette situation de monopole est menace par des transportsde remplacement (Terrestre, arien).

Toutefois, sil existe rarement de vritables monopoles, nous trouvons frquemment des quasi-monopoles, tel le petit picier dun village loign de toute agglomration importante et qui est, donc,lunique vendeur dans le village et peut fixer les prix sans se soucier de la co ncurrence locale.

Source : Economie Gnrale, Edition HACHETTE, STT 1994. (Texte adapt)

Document 2 : La protection de linnovation

Linnovation saccompagne de cots de dveloppement et de risques que les rsul tats ne soient pas au rendez vous. Il faut, donc, une compensation de ces recherches, dfaut de laquelle, il ne peut yavoir dincitation la recherche. Cependant, en gnral, les marchs privs ne peuvent fournir cettecompensation.

Les droits de prop rit intellectuelle tentent de corriger ce problme en accordant lentrepriseinnovante un droit exclusif (monopole) de vendre ou dutiliser le produit ou la technologie en cause. Les

brevets, les maques et les autres DPI limitent laccs des concurrents linnovation et en augmente le prix. En effet, ils sont destins permettre linventeur ou lartiste crateur de couvrir ses cots dedveloppement et de gagner un profit normal.

Source : Economie Gnrale, Edition HACHETTE, STT 1994. (Texte adapt)

Travail faire :

1. Donnez une dfinition au rgime de monopole.2. Relever les sources de monopole voques dans les deux textes ci-dessus.3. Ces situations sont-elles stables ou susceptibles de changer ?4. Citez des cas de monopole au Maroc.5. Classez ces monopoles selon les prix pratiqus.6. Quel avenir pour ces activits ainsi gres. Expliquez

Solution :1. Le monopole est la situation o il existe un seul offreur sur le march face plusieurs

demandeurs. (Ex : ONCF, Rgie des Tabacs Groupe ALTADIS, ONE). 2. Plusieurs phnomnes conomiques peuvent expliquer lapparition dun monopole :

Une firme disposant dune innovation technologique (Brevets, droits dauteur) Une rglementation peut avoir pour objectif, de limiter la concurrence ou

dinterdire Lactivit au sec teur (un monopole institutionnel). Licence de lEtat (llectricit, le tlphone, la poste, le chemin de fer) Droits de douane, barrires non tarifaires : pour protger le producteur national Contrler sur une ressource essentielle (producteurs de ptro le gaz)

Remarque :On distingue gnralement trois types de monopole :

Le monopole institutionnel : il doit sa position un droit octroy par une autorit

publique


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Le monopole naturel : il doit sa position la nature du produit et sa fonction de cot(cot fixe lev)Le monopole innovateur : linnovation apporte lentreprise un pouvoir de monopole,au moins de manire temporaire

3. Les monopoles ne sont pas ncessairement stables. Des menaces psent sur les monopoles:

La maitrise des prix poussent les clients rechercher des produits de substitution ; Des volutions techniques qui liminent certains monopoles naturels (le tlphone

portable est un bon exemple) ; Des volutions rglementaires quand les autorits veulent faire rgner plus de

concurrence ; Le passage du temps pour les monopoles issus de brevets.

4. Des cas de monopole au Maroc :

5. Le monopole est dit simple lorsquil dcide de vendre toutes ses units un prix identique,sans distinction. Il est dit discriminant lorsquil pratique la discrimination par le prix, cestdire imposer des prix diffrents aux diffrents acheteurs

6. La mondialisation et ses exigences imposent une libralisation de lconomie et parconsquent, la disparition progressive des monopoles. La possibilit offerte d'autresacteurs d'intervenir sur le march est un moyen de stimuler la concurrence, qui a pourobjectif d'encourager l 'innovation, la qualit de service et la baisse des prix pour le client.

2. La dtermination de lquilib re en rgime de monopole :La socit MONBUREAU vient de dcouvrir un stylo effaceur qui efface lencre noir, pour

lequel, elle se trouve en situation de monopole. Sa commercialisation a ncessit une tude demarch dont les donnes sont prsentes dans le tableau suivant :Quantitscommercialisables

Prix devente DH

Cottotal

Recette totale(RT = Qt xPrix)

RM Rm CM Cm Profittotal

10 000 9,5 30 00020 000 9 50 00030 000 8,5 60 00040 000 8 72 00050 000 7,5 104 000

60 000 7 147 00070 000 6,5 202 00080 000 6 270 00090 000 5,5 380 000

100 000 5 530 000

Travail faire :1. Identifiez la source du monopole pour la socit MONBUREAU.2. Compltez le tableau ci-dessus.3. Mettez en vidence le prix et la quantit commercialisable les plus avantageux pour

lentreprise. 4. Reprsenter graphiquement les donnes. (RM ; Rm ; CM ; Cm)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Concurrencehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Innovationhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Prixhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Client_(%C3%A9conomie)http://fr.wikipedia.org/wiki/Client_(%C3%A9conomie)http://fr.wikipedia.org/wiki/Prixhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Innovationhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Concurrence


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5. Identifiez la zone du profit maximum(Voir corrige page 102 et 103)

-dtermination de lquilibre en rgime de monopole :En rgime de monopole, le producteur est le seul offreur sur le march et donc toute la

demande sadresse lui. Comme la demande est dcroissante (elle diminue lorsque le prix augmente ; augmentelorsque le prix diminue), le monopole qui dsire vendre davantage, doit baisser le prix ( lemonopole est price-maker )Le monopole va chercher maximiser la diffrence entre le revenu total et le cot total .Le profit est maximal lorsque :

Le cot marginal = La recette marginal

*cot marginal : supplment de cot entrane par la production dune unit supplmentaire

Cot marginal = variation du cot total / Variation de la quantit* recette marginale : supplment de recette ralise grce la production dune unitsupplmentaireRecette marginale = variation de la recette totale / Variation de la quantit

II- les rgimes rels :

A. LOligopole :Loligopole : Situation de concurrence imparfaite dans laquelle un petit nombre de vendeurs font

face une multitude dachete urs.Dans ce rgime de march les vendeurs peuvent influencer individuellement sur les conditions

du march (prix et quantit).On considre donc, quil ya oligopole tant que les dcisions dun producteur ont une influence

sur le rsultat ou sur les actions des autres producteurs ; alors que dans la CPP, aucun producteur na derpercussion immdiate sur le march.

On distingue entre :-Loligopole de paix : firmes cooprent pour rendre maximum leur profit total sur le march.

Elles se mettent daccord s ur les prix et forment par consquent une sorte de monopole.-Loligopole de guerre : les firmes sopposent, chacune essayant de se tailler dans le profit de la

branche la meilleure part possible au dtriment des autres (guerre des prix).

Doc : Oligopole de guerre et oligopole de paix :

Dans le march do ligopole , chaque vendeur sait quil peut, lui seul, varier le prix etque les autres vendeurs peuvent faire de mme.

Peugeot peut trs bien saturer le march de la voiture populaire, mais il sait que Renault peut galement en faire autant.

Plusieurs choix sont alors possibles :


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Ou des entreprises gantes vont entrer en lutte : chacune sefforant de produire plus etacceptant de vendre nettement au dessous de ses cots de revient pour conqurir le march etcontraindre le concurrent la faillite. Nous assistons, alors, une vritable guerre. Le prix nesera plus le rsultat de loffre et de la demande, mais un moyen de guerre ()

Mais, comme personne nest sure de la victoire, les p riodes de guerre sont rares et en

tout cas brves, chacun des participants prfrant, soit conclure une trve, soit encore signer untrait de paix.

Dans le cas dune trve, lune des entreprises est considre comme la plus puissante etles autres prennent un rle de satellite attendant, pour tablir leur propre stratgie, que la firmedominante dcide de la quantit produire ainsi que des prix de vente. Ainsi sur le march des

produits laitiers, les concurrents de la Centrale Laitire fixent des prix trs proches de ceux de laCentrale Laitire, dont la domination sur le march des produits laitiers nest pas conteste.

Dans le cas dune paix, nous pouvons nous trouver en prsence dun prix que chaquesignataire sengage respecter. Cette entente sur le prix se nomme ainsi un CARTEL. Dautres

possibilits dentente sont aussi possibles. Les consquences pour les prix apparaissent sur les marchs. Les prix ne sont plus le

rsultat de lquilibre entre loffre et la demande. Ils mesurent le degr de domin ation delentrepreneur sur ses concurrents et sur les consommateurs.

Sour ce : Economi e Gnrale, Edi ti on H ACH ETT E, STT 1994. (Texte adapt)

TAF : 1. Quest ce que le march doligopole ?2. Quelles sont les di ffrentes stratgies des entr eprises prsentes sur un marchol igopolistique ?3. Comment le prix se fixe-t-i l sur le march?4. Quappelle -t-on un cartel ?

B. La concurrence monopolistique :Un march o les produits ne sont pas homognes :

Sur le march de concurrence monopolistique chaque entrepreneur dtien t le monopole dun produit et subit la concurrence dentrepreneurs qui fabriquent des produits substituables.

Ainsi, dans le domaine de lautomobile, par exemple, les biens sont trs diffrencis : Plusieursmarques, plusieurs types, plusieurs modles et c.

Les produits que lon trouve sur ce march ne sont, donc, pas homognes. Mme si ces modlessont trs voisins dans leurs caractristiques techniques ou mme esthtiques, une Renault nest pas unePeugeot. Renault a le monopole de la Renault Espace par exemple, et Peugeot, celui de la 605.Renault et Peugeot sont dans un tat de concurrence monopolistique, concurrence qui se manifeste parles prix, certes, mais aussi par les caractristiques du produit offert.

Toutes ces considrations doivent tre prises en considration dans le processus de formation du prix.

Sour ce : Economi e Gnrale, Edi ti on H ACH ETT E, STT 1994. (Texte adapt)

TAF : 1. Dfini r le marchde concurrence monopol istique ?2. Sur un march de concurrence monopolistique, peut on dire quil ya des lments propres la

concur rence et des lments propres au monopole ? Expliquer.3. Quelles sont les condi tions du marchde concurrence monopolistiques ?4. Donner dautres marchs que celui de lautomobile sur lesquels il existe une situation de conc urrence

monopolistique.


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1. La concurrence monopolistique est une forme de march sur lequel il existe un grand nombredoffreurs et des demandeurs pour des produits htrognes ayant le mme usage.

Chaque entreprise cherchant se dmarquer de ses concurrents par en diffrenciant leurs produits par la qualit ou autre.

2. La concurrence monopolistique est un rgime de concurrence hybride, entre le monopole et laconcurrence pure et parfaite. Chaque entreprise d'une industrie propose un produit diffrent deceux de ses concurrents (taille, forme, couleurs, caractristiques).

3. Il y a concurrence monopolistique lorsque les trois conditions suivantes sont runies :Il y a libre entre et libre sortie des firmes dans l'industrie.Chaque firme dispose de sa propre clientle.Chaque entreprise considre les prix de ses concurrents comme donns. Elle ignore donc

l'impact de son propre prix sur celui des autres firmes ; pas de comportement stratgique, grandnombre de concurrents.4. La forme du march de concurrence monopolistique est trs courante. Presque toutes les

activits de vente au dtail sont rgies par cette forme de march. Imprimerie.


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Squence 2 : Le dysfonctionnement du marchParagraphe 1 : Linflation : dysfonctionnement sur lemarch des biens et services

I / Les indices synthtiques :

Exemple 1 :Soit 4 postes de dpenses effectues par un ensemble de mnages en 2008 et 2009 :

Postes de dpenses2008 2009

Quantits Prix unitaire Quantits Prix unitairePainLait

SucreHuile

120 Kg200 litres425 Kg60 litres

7,004,705,50

30,00


6,506,006,00

35,00

TAF : En remplissant le tableau ci-dessous :1. Calcul er l es indices simpl es de prix des dif frents postes de dpenses en 2009 par rappor t 20082. Calcul er l a moyenne de ces indices. I nterpr ter le rsul tat obtenu .3. Calculer le poids de chacune des catgories de dpenses dans les dpenses totales effectues en 2008 (en

%). I nterprter les rsul tats obtenus.4. Recal culer la moyenne des indices simples calculs prcdemment en l es pondrant par les

pourcentages obtenus dans la question 3 ci -dessus. I nterpr ter l e rsul tat obtenu .5. Conclure.

Postes

2008 2009 Indicesimple

des prix09/08

Partdans

dpense 08

pondrations

Laspeyres Paasche

Q PU Q PUP1*Q

0P0*q

0Q1*P

0P1*Q

1P0*Q

1P1*

0PainLait

SucreHuile


7,004,705,50

30,00


6,506,006,00

35,00 Total

2/ On peut dire que les prix des biens en question ont augment globalement de .. % en2005/2004.

Lindice, ainsi calcul est appel indice synthti que des pr ix . Il renseigne sur lvolutiondes prix de plusieurs biens en mme temps.

5/ la moyenne des indices sont des indices synthtiques mais ils ne prennent pas enconsidration le poids (la pondration) de chaque lment du panier matrialis par saquantit.do le recours dautres indices synthtiques dites indice s synthtiques pondrs : ilsagit des indices de laspeyres et de Paasche .Lindice nouvellement calcul prend mieux compte de la ralit des dpenses des mnages. Ilsagit dun indice synthtique pondr des quantits de lanne de base (2008 dans notre cas).Et cest prcisment lindice synthtique de Laspeyres des prix .

Autre formule de calcul de lindice de Laspeyres des prix :

L P(1/0) = ( Q i0 x P i1) x 100 / ( Q i0 x P i0)


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TAF : Recalculer lindice de Laspeyres des prix en 200 9/2008 en uti lisant cette deuxime formule.

Remarque : On peut galement calculer lindice de Laspeyres des quantits.

L Q(1/0) = ( Q i1 x P i0) x 100 / ( Q i0 x P i0) Il existe dautres indices synthtiques que lindice de Laspeyres. Il sagit notamment de

lindice de Paasche. Il correspond linverse de la moyenne arithmtique de linversedes indices simples pondrs par les valeurs de production ou de consommation lpoque courante .

Lindice de Paasche des prix se calcule ainsi :PP(1/0) = ( Q i1 x P i1) x 100 / ( Q i1 x P i0)

Lindice de Paasche des quantits se calcule ainsi :

PQ(1/0) = ( Q i1 x P i1) x 100 / ( Q i0 x P i1)lindice de Fisher :Cest la moyenne gomtrique des indices de Laspeyres(L) et Paasche (P)

P L F

Application :Le tableau suivant donne les produits imports par le Maroc partir de la France en 2001

et 2002 :

ProduitsPrix (en 1 000 000 Dh) Quantits (en 1 000 t)2001 2002 2001 2002

BlHuiles

ViandesCafLait

1848321144

158

1023216321

60

1303579

0.0283

529423

0.0183

TAF : Calculer et interprter lindice des prix et des quanti ts selon la pondration de Laspeyres , de Paascheet de F icher (Base : 100 lanne 2001).


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II / Lindice du cot de la vie (ICV) :

1. Lindic e du cot de la vie (ICV) :a. Dfinition :

LICV est un indice synthtique qui mesure la variation des prix, dans le temps et dans lespace,de produits destins la consommation finale de la population revenus modestes.

b. Mthodologie de calcul :

Echantillon :

Population de rfrence : elle se compose des mnages urbains de conditionsde vie moyennes (cadres moyens, commerants, indpendants non agricoles,employs dans les bureaux et les services et ouvriers non agricoles).

Champ gographique: LICV est calcul partir des donnes dune enqutesur les prix ralise au niveau de 11 villes: Agadir, Casablanca, Fs, Knitra,Marrakech, Oujda, Rabat, Ttouan, Mekns, Tanger et Layoune.

Panier de rfrence: Le champ de lindice comprend tous les produits (bi ens etservices) consomms par la population de rfrence. Le panier de rfrence estcompos de 385 articles et 768 varits. Ces articles sont classs en 8 groupes ( 1.ALIMENTATION ; 2. HABILLEMENT ; 3. HABITATION ; 4. EQUIPEMENTS MENAGERS ; 5. SOINSMEDICAUX ; 6. TRANSPORT ET COMMUNICATIONS ; 7. LOISIRS ET CULTURE ; 8. AUTRES BIENS ETSERVICES ) et 53 sous-groupes.

Formule :LICV correspond lindice de Laspeyres des prix partir de lanne de base 1989.

c. Exemple dapplication :

I ndice de cout de la vie par groupe de produit (Base 100 : 1989) Groupe de produits Pondrations 2007 2008 Variation%Alimentation 45.15 181,8 194,2 ?Habillement 7.48 174,5 177,3 1.6Habitation 12.48 180,6 181,8 0.7Equipements mnagers 5.31 147,7 151,5 2.6Soins mdicaux 4.71 153,3 153,8 0.3Transport et communication 7.57 182,6 185,2 1.4Loisirs et culture 4.74 178,0 181,2 1.8

Autres biens et services 12.55 183,0 187,3 2.3ICV gnral 100.00 ? ? ?

Travail faire :1. Interprtez les chiffres souligns et en gras ?2. Calculez lICV gnral de 2007 et de 2008. Interprtez3. De combien ont augment les prix en gnral en 2008 par rapport 2007 ?4. A quoi correspond le taux obtenu ?


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Solution1) Interprtation des chiffres :

Chif. Interprtation :

45.15 Les dpenses d alimentation reprsentent 45.15 % dans les dpenses totales de

consommation des populations revenus modestes au Maroc.147,7

Les prix des biens dquipements mnagers ont augment de 47.7 % en 2007 parrapport 1989.

1.6Les prix des biens dhabillemen t ont connu une augmentation de 1.6% entre 2007et 2008

2) Calcul de lICV en 200 7 et 2008 :

Pondrations 2007 2008 I 2007 * Pondration I 2008 * Pondration45,15 % 181,8 194,27,48 % 174,5 177,3

12,48 % 180,6 181,85,31 % 147,7 151,54,71 % 153,3 153,87,57 % 182,6 185,24,74 % 178,0 181,2

12,55 % 183,0 187,3100 % ? ?

177.8 Le niveau des prix la consommation a augment de 77.8 % en 2007 par rapport 1989.

184.7 Le cot de la vie sest enchri au Maroc, de 84.1 % en 2008 par rapport 1989.

3) Taux daugmentation des prix en 200 8 par rapport 2007 :

(184.7 177.8) x 100 / 177.8 = 3.9 % Au terme de lanne 2008, lindice du cot de la vie (base 100 :1989) a atteint le niveaude 184,7 contre 177,8 lanne prcdente, marquant a insi une augmentation de 3,9%.

4) Interprtation :Le taux obtenu correspond au taux dinflation en 200 8.Linflation au Maroc pour lanne 2008 est de 3.9%. Cd que Le niveau gnral des prix , desdiffrents produits de consommation, a enregistr une augmentation de 3.6% en 2008/2007.Cet indicateur permet de dceler l'existence de l'inflation. Si une cause isole est l'origine de lahausse de l'indice gnral des prix on ne parlera pas d'inflation mais de tensions sur les prix ou de

pressions inflationnistes . Gnralisation :Le taux dinflation : cest le taux de croissance de lIGCV :

(ICV n ICV n-1) x 100 / ICV n-1 d. Un nouvel indice pour mesurer linflation :

LE changement est effectif. Lindice des pris la consommation (IPC) se substitue lindice du cot dela vie (ICV). Cet indice, jug plus performant, mesurera mensuellement lvolution du niveau de linflationpermettant ainsi davoir une ide sur la variation des prix des biens consomms par les mnages.LIPC est bas sur un panier de rfrence s largi tenant compte des dernires donnes sur la structure

de la consommation des mnages fournies par lenqute sur les niveaux de vie de 2007. Le paniercompte 478 articles et des varits de produits plus importantes, soit 1.067 varits. En revanche,


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lindice du cot de la vie, utilis jusque -l, se basait sur un panier de 385 articles et 768 varits deproduits.Le HCP qui travaille sur lIPC depuis plus de 3 ans sapprte donc mettre en place un outil plusperformant qui prend lanne 2006 comme base. Jug performant, lIPC donnera une ide prcise delvolution des prix la consommation en sappuyant sur un panier stable de produits et de servicesreprsentant les habitudes de consommation des mnages.

Ainsi, contrairement lICV qui ne tien t compte que des habitudes de consommation de la classemoyenne du milieu urbain, lIPC prend en considration lensemble des mnages urbain.Il se caractrise galement par llargissement de sa couverture gographique 17 villes dans les 16rgions du Maroc. Dakhla, Settat, Bni Mellal, Guelmim, Al-Hoceima et Safi ont t introduites danslIPC. Dans le cas de lICV, seules 11 villes taient prises en considration.Cet indice a galement adopt une nouvelle classification des produits tenant compte de lanomenclature des fonctions de la consommation des Nations unies. Il sera galement calcul par ville.

Leconomiste.com du 7/12/2009

II I / Dfinition de linflation :"L'inflation est la hausse gnralise et durable du niveau gnral des prix . Elle se traduit

par une baisse du pouvoir d'achat de la monnaie, et un taux de croissance diffrent entre valeur

nominale et valeur relle.

La dflation est une baisse des prix, donc le contraire de l'inflation. C'est un phnomne qui peut tre gnralis l'conomie ou particulier un secteur conomique volatil (p. ex. dflationdu march immobilier), durable (parfois sur une dcennie), autoentretenu, parce qu'il modifie lesanticipations des agents conomiques.La dsinflation, quant elle, est une baisse du taux d'inflation, qui reste positif. Par exemple, si

pendant des annes l'inflation s'est situe 10 % en moyenne et que l'inflation des annessuivantes baisse 7%, puis 5%, On parlera de phnomne dsinflatoire. Lorsque l'inflationapproche de zro, on risque un passage en dflation.La stagflation consiste en la concommittance d'une croissance faible voire ngative, avec unniveau lev d'inflation

IV / Causes de linflation :Elles sont multiples. En gnral, on distingue :

1. Linflation par la mo nnaie :

Document : Pourquoi la masse montaire augmente-t-elle ?

Un processus de croissance de la masse montaire (et donc d'inflation) se produitquand les acteurs conomiques provoquent la cration de monnaie. Les acteursconomiques sont les particuliers, les banques, les entreprises, les Etats. Aujourd'hui,la monnaie tant principalement fiduciaire (base sur la confiance), ce ne sont plus titre principal les Banques Centrales qui crent la monnaie; la monnaie physique existetoujours sous forme de pices ou de billets, mais elle ne reprsente qu'une infimepartie de la masse montaire existante. Le principal biais de la cration de monnaie estcelui du crdit.La masse montaire augmente chaque fois qu'un particulier, une entreprise, ou unEtat contracte une dette. Ces divers acteurs de l'conomie empruntent pour diversmotifs; chaque fois qu'ils le font, ils provoquent une augmentation de la massemontaire et de l'inflation. L'inflation peut donc tre dfinie comme la consquenced'une envie ou un besoin de crdit, laquelle il faut ajouter la cration montairetraditionnelle d'argent physique par les banques. La somme des crdits contracts

l'chelle mondiale, jointe la cration de monnaie par les banques centrales pourraitdfinir l'inflation mondiale.


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La forte demande de crdit et l'inflation qui en rsulte peut tre un signe positif pour lesconomies si la capacit de remboursement des emprunteurs n'est pas mise en cause.Le crdit comme moyen de survie court terme est le signe que de trs svrestroubles conomiques perturbent les socits. Les causes du recours l'empruntcomme moyen de survie court terme sont l'insuffisance de cration de richesses, ou

l'ingalit de rpartition des revenus ou un mlange de ces deux causes.Question :1. Quest ce que la masse montaire ?2. Expliquer le concept dinflation montaire

Une cration excessive de monnaie, sous forme de crdits accords aux agents, se traduit par desdpenses supplmentaires, qui peuvent tre cause dinflation si loffre ne suit pas.

linflation par la demande : Elle rsulte d'un dsquilibre entre une demande trop forte par rapport une offre un prix donn.Pour rtablir l'quilibre entre offre et demande, les prix augmentent (tirant la demande la baisse carla hausse des prix dcourage la consommation).

linflation par les cots : Les entreprises fixent leurs prix en fonction de leur cots, or les cots de production peuventaugmenter (hausse des salaires, des matires premires, des prlvements, des taux dint rt...) etl'entreprise rpercutera cette hausse sur le prix de vente.

linflation par les structures conomiques et sociales : Les rapports de force sur les marchs ne permettent pas toujours une libre fixation du prix dquilibre. Cest le cas quand un e entreprise est en situation de monopole ou que le pouvoir des syndicats est tropfort.

linflation importe : Si un bien import joue un rle fondamental dans la production, la hausse de son prix peut avoir unimpact inflationniste (cela a t le cas avec le choc ptrolier de 1973).

De mme la dprciation de la monnaie fait augmenter le prix des biens imports.

V / Consquences de linflation :

Si linflation a toujours, long terme, des effets ngatifs, elle peut avoir, court term e des effets positifs.


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1. Positifs :-Les dettes sont plus facilement remboursables puisqu'elles le sont en argent dprci(valable pour les individus comme pour les entreprises).L'inflation a nourri la croissance(dveloppement immobilier, consommation de biens durables, ...)-L'inflation pousse donc l'investissement, d'autant que les perspectives de gains sontrelles et que les dettes sont plus facilement remboursables.-L'inflation entretient une certaine illusion ; les prix augmentent, mais les profits aussi, lessalaires de mme (notamment une poque o ils taient indexs).

2. Ngatifs :-Elle accrot les ingalits sociales. (peut provoquer une crise sociale si les salaires ne suivent pas) -Elle dtourne lpargne des investissements productifs pour lorienter vers des valeursrefuge.-Elle entrane des dsquilibres dans les relations conomiques avec dautres pays : lahausse des prix diminue la comptitivit des produits nationaux sur les marchsextrieurs et donc les possibilits dexportation t andis que les pdts trangers qui nesubissent pas les mmes hausses sont plus demands, donc laugmentation desimportations.-La balance commerciale est dficitaire.-Elle pnalise les dtenteurs des crances.

Remarque : FORMES de linflation -Inflation rampante : Inflation chronique (qui lvolution sen tale sur une longuedure), mais dont le taux demeure relativement faible.-Inflation dclare : Linflation est dite dclare lorsquelle tend devenir permanente,les consommateurs dans ce cas achtent des biens et des services pour viter de payer desprix encore plus levs dans le futur.-Inflation galopante : Linflation est galopante (ou ouverte) quand elle devient un sujet deproccupation pour les autorits montaires, le gouvernement et lensemble des agents conomiques. Lorsquaucunedcision ne semble tre en mesure de la valeur de la retenir, elle sera dite hyper-inflation.

-Lhyper -inflation : L'hyperinflation est une inflation extrmement leve chappant toutcontrle. Elle entrane en gnral une forte rcession conomique. Les prix montent si viteque les consommateurs sont persuads quils continueront augmenter.


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Paragraphe 2 : Le chmage : dysfonctionnement sur lemarch de travail :I / Notion:

1. Exemple introductif :

Est- ce quon peut considrer ces gens comme des chmeurs ?

1.Une personne ge de 65 ans qui ne travaille pas.2.Une personne ge de 14 ans qui ne travaille pas.3.Une personne malade (un handicap par exemple) qui ne travaille pas.4.Un tudiant dans un lyce qui ne travaille pas.5.Une femme au foyer qui ne travaille pas.

Interprtation :

On ne peut pas considrer ces gens comme des chmeurs, plutt ils sont des personnes inactives.

2. Dfinition :

Illustration :

Pour tre considr comme chmeur, il faut donc :

Etre capable d'occuper un emploi (en avoir l'ge par exemple) Etre sans emploi , c'est dire tre disponible immdiatement Rechercher un emploi, c'est dire tre capable de prouver avoir entrepris des

dmarches dans le but de trouver un emploi.

Sont donc exclus de cette dfinition : les personnes qui n'ont pas l'ge lgal de travailler(soit parce qu'ils sont trop jeunes ou trop gs), les personnes ne pouvant obtenir un travailimmdiatement (les tudiants en cours de scolarit...) et les personnes n'ayant pas d'emploi maisn'en cherchant pas activement (les mres au foyer...).

De plus, l'emploi recherch doit tre un emploi durable temps complet.

Haut Commissariat au Plan (HCP) Bureau International du Travail (BIT)

Un chmeur est toute personne qui, apte travailler, est sans emploi et il est entrain derechercher un.


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Dfinitions Le chmeur est toute personne :- ge de 15 ans et plus,- qui n'a pas une activit professionnelle,- et qui cherche activement ou passivement unemploi.

Le chmeur est toute personne :- en ge de travailler (plus de15 ans);- sans travail (toute activit est exclue) ;- disponible pour travailler (dans un dlaiinfrieur 15 jours) ;- qui recherche activement un emploi.

II. Mesure du chmage :

P o p u

l a t i o n

t o t a l e

Populationinactive

Populationactive

Populationoccupe

Populationen

chmage

(en mi ll iers) 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Populationtotale

27 838 28 160 28 485 28 814 29 824 30 168 30 506 30 996

Populationactive

14 782 14 474 14 499 15 098 15 687 15 717 15 649 15 667

Taux d' activit 53,1% 51,4% 50,9% 52,4% 52,6% 52,1% 51,3% 50,5%

Populationactive occupe

12 801 12 694 12 861 13 377 13 993 13 989 14 132 14 100

Population enchmage

1 981 1 780 1 638 1 721 1 694 1 728 1 517 1 567

Taux dechmage

13,40% 12,30% 11,30% 11,40% 10,80% 11,00% 9,70% 10,0%

Sour ce : H CP (Haut Commissariat au Plan )

En gnral : Taux dactivit = (population active/population totale)*100 Population en chmage = population active population active occupe. Taux de chmage = (population active en chmage/population active)*100

Interprtation des chiffres souligns :52,4% : 52.4% de la population marocaine sont soit occups soit en recherche de travail en 2003.10,0% : 10% de la population active au Maroc sont en chmage (en recherche demploi) en 200 7.

Interprtation de lvolution du taux de chmage au Maroc :Le taux de chmage national est gnralement en baisse, il a pass de 13,40% en 2000 10% en 2007.

Entre 2000 et 2007, le taux de chmage a baiss de :(10 13.40)*100/13.40 = - 25.37 %.

Le recul du taux de chmage sexplique, entre autres, par une diminution du taux dactivit de 53,1% en2000 50,5% en 2007.

IV. Les Causes du chmage :


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1. Approches thoriques du chmage :

Il ny a pas de consensus entre les conomistes ce sujet. Il existe donc plusieurs thories duchmage, qui suggrent des remdes diffrents.

Document 1 : Chmage et cot du travail

Pour les noclassiques (Walrass, Jevons, Menger, Marshall), le travail est une marchandise commeune autre, change sur un march comme un autre. Si les hypothses du modle de CPP sont vrifies,alors il est possible de dmontrer que le march du travail possde un quilibre unique, et que le marchrevient toujours cet quilibre. P ar exemple, si loffre de travail est suprieure la demande de travail,alors les travailleurs au chmage vont rduire leurs prtentions salariales, le salaire va baisser, rduisantloffre de travail et augmentant la demande de travail jusqu ce quelles soient gales.

Cest donc le salaire, dans le modle noclasique, qui joue le rle de variable dajustement, et dontles mouvements assurent le retour au plein emploi. Dans ces conditions, le march du travail revienttoujours lquilibre, et il ny a pas de chmage involontaire. Les travailleurs sans emploi sont ceux qui

ne veulent pas travailler au salaire en vigueur.Comment, dans une telle analyse expliquer lexistence dun chmage involontaire dans lesconomies modernes ? Il y a urait tout dabord un chmage de transition, ou "frictionnel", qui dcoule dufait que lon ne retrouve pas immdiatement un emploi aprs en avoir quitt un autre. Mais surtout, lechmage involontaire proviendrait des obstacles que lEtat et les syndicats opposent au libre jeu dumarch.

En consquence, les libraux, qui sinspirent du modle noclassique, recommandent la disparitionou la baisse du salaire minimum, dont le niveau trop lev est cens tre la cause du chmage destravailleurs les moins qualifis. Les travailleurs non qualifis ont en effet une productivit faible. Si leursalaire horaire est suprieure leur productivit marginale (ce que rapporte lentreprise lemploi duneheure de travail supplmentaire) alors lentrepreneur na pas intrt les embaucher.

Document 2 : Chmage et demande

La crise de 192 9 montre bien quil peut y avoir un chmage massif qui ne sexplique pas par uncot du travail trop lev. En effet, cette priode, les travailleurs auraient accept un travail pour lessalaires les plus modiques, mais ils nen trouvaient pas. La cause du chmage rside alors dans lafaiblesse du niveau dactivit.

Keynes constate lexistence dun chmage involontaire massif, quil va expliquer par la faiblessede la demande.

Pour expliquer la thorie de Keynes, il nous faut expliquer un des principes de Keynes qui est lademande effective. La demande "effective" est la demande anticipe par les entreprises. Cest cettedemande qui dtermine le niveau de production et ainsi le niveau de lemploi.

Or, rien ne garantit que cette demande effective corresponde une situation de plein emploi. Lesdcisions des entreprises, rsultant de leurs anticipations, peuvent trs bien laisser des travailleurs sanstravail. Pour Keynes il y a ainsi du chmage involontaire mme lorsque le march des biens et servicesest en quilibre. On parle dquilibre de sous emploi pour caractriser ces situations o la demandeeffective est insuffisante pour assurer le plein emploi.

Lemploi dpend de la production, qui dpend de la demande effective, qui dpend de lemploi.Lemploi dpend donc de lui mme, ce qui signifie quaucun mcanisme nassure le retour au pleinemploi.

Selon la thorie noclassique, un nouvel quilibre sur le march du travail devrait se raliser parune baisse du taux de salaire. Pour Keynes, une telle baisse est impossible dans la mesure o les taux desalaire sont rigides. De plus, pour les keynsiens, le salaire est une ressource qui rend possible la

consommation. La baisse du salaire nominal nest donc pas souhaitable car susceptible de dprimer lademande, la production et donc lemploi. Keynes est plus favorable une baisse du salaire rel obtenue par une hausse des salaires nominaux infrieure linflation.


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La solution de Keynes s erait de stimuler lactivit conomique. Il faudrait alors selon lui accroitreles dpenses publiques (par exemple en finanant des grands travaux) quitte ce quapparaisse un dficit

public et dautre part, abaisser les taux dintrts bancaires. Linves tissement public financ parlemprunt (dficit budgtaire) est pour Keynes le moyen le plus efficace de relancer la demande. Les

politiques keynsiennes de relance ont connu leur heure de gloire lors quelles ont contribu sortir de lagrande dpression et pendant les trente glorieuses. Elles ont cependant chou vaincre la stagflation desannes 70 et 80.

1. A quoi est du le chomage selon les noclassiques2. Quest ce quils proposent comme solution 3. Comment Keynes expl ique le chomage ?4. Quest ce quil pr opose comme solution

Solution :

Noclassiques : le chmage serait d un cot excessif du travail (interprtation relancepar la mondialisation et la concurrence des pays bas salaires)Keynes : le chmage serait d un niveau dactivit conomique insuffisant, causedune faiblesse des dbouchs

L a thor ie noclassi que ne reconnat en effet que deux motifs de chmage : le chmagevolontaire (les chmeurs refusent de travailler pour le niveau de salaire fix par le march dutravail), et le ch mage transitoire qui rsulte des dlais dadaptation de loffre avec la demande.Cest la parfaite flexibilit du march du travail qui, par consquent, permet loffre de travail derencontrer la demande dans les conditions du march qui autorisent le plein emploi.

L es keyn siens : les travailleurs ne peuvent pas se montrer exigeant (sur les salaires en priode de

crise par exemple). De mme, une baisse des salaires implique une baisse de la demande et donccelle de la production et de lemploi. Elle ne rduit, donc, pas le chmage. Une partie de la population peut donc se retrouver au chmage involontaire. Keynes parle dquilibre de sous -emploi. Ce sont, du fait, les anticipations des entrepreneurs jouent un rle dterminant dans leniveau de lemploi.

2. Complexi tdes causes du chmage : Le chmage peut tr e d :

o Le progrs technique et l'volution de la productivit (plus de machines moinsd'hommes).

o La crise conomique et le ralentissement de la croissance. (secteurs en rcession...)o Les dlocalisations d'entreprise et la concurrence des pays faible cot de main-

d'oeuvre.o L'volution dmographique (des tranches d'ge; plus d'arrivants que de partants sur le

march).o facteur sociologique avec le dveloppement du travail fminin..o Le chmage d'incohrence (coexistence du chmage et pnurie de main d'oeuvre).

formation professionnelle insuffisante ou inadapte, refus des demandeurs d'occuper certains emplois (peu de mobilit go. ou

profes.).

V. Caractristiques du chmage au Maroc :Document


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Le taux de chmage exprime la part des chmeurs dans la population active ge de 15 ans et plus. Ce taux estobtenu par le rapport de l'effectif des chmeurs celui des actifs gs de 15 ans et plus.

Taux de chmage national selon le lieu de rsidence : Annes Urbain Rural Ensemble

2008 14,7% 4% 9,6%

2007 15,4% 3,8% 9,8%2006 15,5% 3,7% 9,7%

Taux de chmage national selon le sexe : Annes Masculin Fminin Ensemble

2008 9,5% 9,8% 9,6%

2007 9,8% 9,8% 9,8%

2006 9,7% 9,7% 9,7%

Taux de chmage national selon lge : Annes 15 - 24 25 - 34 35 - 44 45 et plus Ensemble

2008 18,3% 13,5% 5,2% 2% 9,6%

2007 17,2% 14,4% 5,9% 2% 9,8%

2006 16,6% 14% 6% 2,3% 9,7%

Taux de chmage national selon le diplme

AnnesSansdiplme

Niveaumoyen

Niveausuprieur Ensemble

2008 4,7% 18% 19,5% 9,6%2007 4,9% 18,1% 20,8% 9,8%

2006 4,8% 18,7% 19,5% 9,7%

Niveau et caractristiques (en 2008)Sur une population de prs de 11,267 millions personnes actives ges de 15 ans et

plus, 1,078 millions sont des chmeurs, soit un taux de chmage national de 9,6%. Parmilieu de rsidence, ce taux stablit 14,7 % en milieu urbain et 4,0 % en milieurural.

La population active en chmage est domine par les citadins qui reprsentent79,8% du volume global du chmage. Selon le sexe, les femmes actives sontrelativement plus exposes au chmage, leur taux de chmage est de 9,8% contre9,6% pour les hommes.

Cet cart est d principalement limportance du phnomne chez les femmescitadines pour lesquelles ce taux dpasse celui de leurs homologues hommes de 7,3

points.Le t aux de chmage dcroit avec lge. Il passe de 18,3% chez les jeunes actifsgs de 15 24 ans 13,5% pour les actifs gs de 25 34 ans puis continue sabaisse pour atteindre 2% chez les actifs gs de 45ans et plus.

Il est noter que ce constat reste valable aussi bien pour les hommes que pour lesfemmes. Ltude du taux de chmage selon le diplme le plus lev, rvle que lesactifs nayant aucun diplme sinsrent en gnral facilement dans le march delemploi, leur taux de chmage est de 4,7%. En revanche, les plus frapps par lechmage sont les actifs ayant des certificats en spcialisation professionnelle et lesdiplms des facults.

Travail faire :1. lire les chiffres souligns2. dgager du document et des tableaux les principales caractristiques du chmage au Maroc.


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IV. Consquences du chmage :

Les consquences du chmage sont multiples et touchent aussi bien le chmeur que lensemble de la nation.Ainsi le chmage provoque des consquences conomiques et des consquences sociales.

1. Les consquences conomiques du chmage :

La perte du revenu pour le chmeur ;Les chmeurs ne peuvent pas accder aux crdits bancaires et donc beaucoup de produits ncessaires

pour une vie acceptable ;Lacquisition du logement est quasi-impossible pour les chmeurs ;Le non emploi dune force de travail disponible correspond une sous utilisation des capacits de

production de lconomie. Alors que le besoin de dveloppement ncessite lutilisation de toutes les forcesdisponibles ;

2. Les consquences sociales du chmage :

Le chmage provoque de nombreux problmes psychiques pour le chmeur : Sentimentsdinutilit, Perte destime de soi, Nervosit, Anxit, Angoisse, Dvalorisation, Dlinquance,Suicide etc.

Mauvaise ducation pour les enfants du chmeur ;Perte du lien social et familial : Divorces etc.Prpondrance de la criminalit et de la dlinquance ;Lexpansion de la drogue ;Le terrorisme ;Le sentiment de peur chez les salaris occups ;Stagnation des salaires des personnes occupes ;Multiplication des contestations etc.

Documents

Cour Final EG Partie 2 Période 1