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Ronéo 2 UE3 Cours 16 1/8 UE 3 - Appareil Digestif Pr Matthieu Allez Le 04/10/2019 de 14h30 à 15h30 Ronéotypeurs: Mailys PELOU / Marie FONTAINE Ronéoficheurs: Marie FONTAINE / Mailys PELOU Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin Le cours n’a presque pas changé par rapporta l’année dernière, le prof a juste rajouté quelques diapos et beaucoup de texte pour expliquer les schémas. Le prof a insisté sur le fait de comprendre avant tout les principes dans ce cours comme la pompe a sodium-glucose ou encore les vitamines liposolubles. S’il y a une chose à retenir dans ce cours c’est que l’ABSOPTION se fait dans la PARTIE PROXMALE DE L’INTESTIN GRELE. Les volumes ne sont pas à savoir. A priori la partie sur les résections n’est pas tombable en QR.

Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin

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Page 1: Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin

Ronéo 2 – UE3 – Cours 16 1/8

UE 3 - Appareil Digestif

Pr Matthieu Allez

Le 04/10/2019 de 14h30 à 15h30

Ronéotypeurs: Mailys PELOU / Marie FONTAINE

Ronéoficheurs: Marie FONTAINE / Mailys PELOU

Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin

Le cours n’a presque pas changé par rapporta l’année dernière, le prof a juste rajouté quelques diapos et beaucoup de

texte pour expliquer les schémas.

Le prof a insisté sur le fait de comprendre avant tout les principes dans ce cours comme la pompe a sodium-glucose ou

encore les vitamines liposolubles.

S’il y a une chose à retenir dans ce cours c’est que l’ABSOPTION se fait dans la PARTIE PROXMALE DE L’INTESTIN

GRELE.

Les volumes ne sont pas à savoir.

A priori la partie sur les résections n’est pas tombable en QR.

Page 2: Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin

Ronéo 2 – UE3 – Cours 16 2/8

Plan

I) Généralités sur le Tube Digestif

A) L’absorption

B) L’histologie du grêle

C) Digestion et absorption dans le duodénum et l’intestin grêle

II) Les Échanges dans le Tube Digestif

A) L’eau

B) Le Sodium

C) Le Potassium

D) Les Glucides

a) Glucides digestibles

b) Glucides indigestibles

c) Bactéries

E) Les Protides

F) Les Lipides

a) Cycle entéro-hépatique

b) Vitamines liposolubles

III) Conséquences fonctionnelles des Résections

A) Estomac

B) Pancréas et bile

C) Intestin grêle

D) Iléon

E) Colon

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Ronéo 2 – UE3 – Cours 16 3/8

I) Généralités sur le tube digestif

❑ Il important en tant que médecin de savoir expliquer à un patient ce qu’il se passe quand il mange.

❑ Les aliments rentrent par la bouche, avec une bonne mastication nécessaire, puis passent dans l’œsophage le temps

de quelques secondes, avant d’être broyés et mélangés pendant 1 à 2 heures dans l’estomac. Ils vont ensuite être

propulsés dans l’intestin grêle ou se passe l’évènement majeur de la digestion : l’ABSOPTION.

L’absorption

❑ L’absorption va être un phénomène passif et actif, qui survient majoritairement dans l’intestin

grêle et le duodénum.

❑ Il existe un aspect architectural qui permet

d’absorber les aliments et permet à l’intestin

d’avoir une surface considérable (mis à plat, la

surface de l’intestin fait la taille d’un terrain de

foot), notamment grâce à ses nombreux replis :

Valvules conniventes, Villosités (en doigts de

gants), Microvillosités.

❑ Les maladies où la muqueuse s'aplatit

entraînent donc une malabsorption.

Histologie du

grêle

❑ Du bas de l’œsophage jusqu’en bas du rectum, c’est une muqueuse glandulaire (monocouche)

pour favoriser les échanges.

❑ La paroi de l’intestin grêle est constituée de quatre couches: - la muqueuse (épithélium, chorion et musculaire muqueuse)

- la sous-muqueuse

- la musculeuse (avec deux couches, l’une circulaire interne et l’autre longitudinale externe pour

aider à la motricité)

- la sous-séreuse

❑ La paroi de l’intestin grêle est recouverte d’une séreuse (péritoine viscéral)

❑ Les replis correspondent aux valvules conniventes (replis du

grêle). Il y a après des villosités en doigt de gant, au fond de ces

villosités on trouve des cryptes (correspondent aux cellules

souches des villosités).

❑ L’entérocyte possède un pôle apical, au contact de la lumière,

et un pôle basal au contact de l’organisme systémique.

❑ Ces cellules comportent de nombreuses pompes à leur pôle

apical permettant l’absorption, ainsi que des microvillosités sous

forme de bordure en brosse.

Digestion et

absorption

dans le

duodénum et

l’intestin

grêle

❑ Duodénum -chambre de mélange du chyme gastrique avec les sécrétions pancréatiques et biliaires

- absorption peu régulée

❑ Jéjunum - le principal site d’absorption des nutriments (LA MAJORITE DES NUTRIMENTS SONT

ABSORBES DANS LA PARTIE PROXIMALE DE L’INTESTIN GRËLE)

❑ Iléon -La majorité des nutriments a déjà été absorbé

-mécanismes d’absorption très spécifiques (vitamine B 12, sels biliaires)

Page 4: Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin

Ronéo 2 – UE3 – Cours 16 4/8

II) Les échanges dans l’intestin

Eau

Sur le schéma, le gris représente l’absorption et les hachures représentent la sécrétion.

❑ Un apport hydrique quotidien est indispensable. Il doit

être au minimum d’1,5L. Une partie va être absorbée, et

une autre libérée dans les selles et la diurèse.

❑ Les apports d’eau se font par l’alimentation et la

boisson, mais aussi par des sécrétions du corps, comme

la salive, qui va se mélanger avec les apports

alimentaires, la sécrétion gastrique (grandes quantités

d’eau), les sécrétions biliaires et pancréatiques.

❑ Au niveau proximal de l’intestin grêle (duodénum-

jéjunum), il y a une quantité de liquide qui est de 8 L par

24h en moyenne !

❑ Cette eau va être progressivement absorbée, d’abord en grande quantité par l’intestin, puis le colon

et enfin environ 1L passe par la valvule iléo-caecale par 24h.

❑ Certaines maladies digestives peuvent mettre à mal ce système.

Sodium

❑ Quantité moins importante, mais garde le même schéma que

pour l’eau : apportée par l’alimentation et les sécrétions. Les pertes de sodium sont très importantes si l’intestin grêle ne

fonctionne pas car les lieux majeurs de son absorption sont le

Duodénum et le Jéjunum.

Potassium

Le prof n’en a pas parlé, cependant il existe une diapo avec juste ce schéma

que je vous ai remis ici.

Glucides Glucides

digestibles

L'absorption des glucides se fait sous forme de monosaccharides

❑Les sucres alimentaires - polymères (amidons et celluloses): ces polysaccharides doivent donc être scindés en

unités avant d'être absorbés

- sucres simples disaccharidiques (sucrose =fructose-glucose, lactose = galactose-

glucose)

- monosaccharidiques (fructose, sorbitol)

❑ Ces sucres alimentaires sont hydrolysés par des enzymes salivaires et pancréatiques :

les alpha-amylases. Il y a alors production de sucres simples composés de molécules

de glucose, des di- et trisaccharides et des dextrines.

Page 5: Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin

Ronéo 2 – UE3 – Cours 16 5/8

❑ Puis la digestion des glucides est complétée par

l’action d’enzymes de la bordure en brosse

entérocytaire, les dextrinases et disaccharidases

(dont la lactase → important d’être apporté par

l’alimentation), qui produisent du glucose, du

galactose et du fructose. Ces sucres vont être

absorbés par la cellule épithéliale en entrant par le

pôle apical et en ressortant par le pôle basal.

❑ L’absorption des sucres est possible dans le

duodénum et prédomine dans le jéjunum

(absorption active par voie intracellulaire)

❑ Les monosaccharides comme le glucose et le

galactose sont absorbés par un cotransport actif

sodium/glucose (SGLUT1 sur la bordure en brosse)

(A). S’il on veut réhydrater quelqu’un par voie orale il

est indispensable de lui fournir de l’eau, du glucose et

du sodium. (sachet OMS)

Le fructose est absorbé par transport facilité à travers la

membrane apicale (GLUT-5) (D)

Les trois sucres passent ensuite dans la circulation

sanguine par l’intermédiaire d’un transport facilité

GLUT-2 de la membrane basolatérale entérocytaire (C)

Glucides

indigestibles

❑ Les fibres alimentaires (celluloses et autres) et les amidons contenues dans les

végétaux sont résistants et ne sont pas digérés dans le tractus digestif haut, et

parviennent intactes au côlon. Ils sont dits indigestibles car aucun enzyme de l’intestin

ne permet de les lyser. Une partie de ces sucres de grandes tailles et de ces fibres, vont aller nourrir les

microbes et les bactéries : C’est ce qu’on appelle la fermentation colique (Ils sont

hydrolysés puis fermentés dans le colon par les bactéries indigènes de la flore colique).

❑ Cette fermentation permet de montrer un rôle très important des microbiotes, qui est

de créer des substances essentielles à la vie : des acides gras volatils à chaines courtes

(butyrate, propionate, acétate); absorbés par le colon, utiles pour le métabolisme du

colonocyte c’est-à-dire la formation de gaz (CH4, CO2, H2).

Bactéries

❑ Les microbes sont présents en grande quantité dans le tube digestif.

❑ Les bactéries sont présentes dans l’alimentation,

dans la bouche, très peu dans l’estomac (à cause du

ph acide), mais beaucoup dans l’iléon et dans le

côlon où on retrouve de nombreuses bactéries

anaérobies (au contraire, dans la partie proximale

du l’intestin grêle, les bactéries sont plutôt aérobies).

Il y a un très grand nombre de bactéries dans les

selles.

Protides

❑Les protéines alimentaires fournissent l’apport azoté indispensable à la croissance et au

renouvellement tissulaire (La ration protéique dans les pays occidentaux est de l’ordre de 70 grammes

par jour environ). On trouve également dans le tube digestif en grande quantité des protéines

endogènes, provenant des sécrétions digestives (35 grammes par jour), des pertes plasmatiques et de

la desquamation de l’épithélium intestinal (30 grammes par jour).

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Ronéo 2 – UE3 – Cours 16 6/8

❑ La digestion des protéines débute dans l’estomac sous

l’action de l’acide chlorhydrique et des pepsines, puis est

poursuivie dans le duodénum par l’apport des sécrétions

pancréatiques : les protéases pancréatiques (par exemple la

trypsine, qui vont libérer des peptides de petites tailles comme

des acides aminés, petites et grandes peptides)

❑ La digestion est complétée

par l’action des peptidases de la

bordure en brosse : seuls les

acides aminés et les di- ou

tripeptides sont absorbés à

travers le pôle apical de la

cellule. Certains de ces acides

aminés vont être utilisés par la

cellule elle-même, sinon la majorité vont être libérée par le pôle basal dans le liquide interstitiel

puis le sang.

❑ Il existe sur la membrane apicale plusieurs types de transporteurs pour les acides aminés, et un

seul pour les petits peptides.

Lipides

❑ A leur arrivée dans l’estomac, les lipides vont être broyés, fabriquant une sorte d’émulsion

lipidique. On parle de mouvements de brassage. Puis ces lipides vont passer dans le duodénum. Il y a alors une intervention des enzymes

pancréatiques : triglycéride lipase (qui réduit la taille des lipides), phospholipase A2, cholestérol

estérase. Dans la partie distale du duodénum, il va y avoir une formation des micelles, qui correspond à un

amas de lipides et de sels biliaires. Ils vont traverser la membrane apicale entérocytaire par diffusion facilitée

(transporteurs). Ces substrats lipidiques sont ensuite dirigés vers le réticulum

endoplasmique avec formation de lipoprotéines, par liaison avec des

apoprotéines. Leur dégradation va entrainer la formation de chylomicrons. Les chylomicrons sont de volumineuses lipoprotéines de très faible densité,

contenant presque exclusivement des triglycérides. Elles passent dans la

circulation lymphatique avant de regagner la circulation sanguine. Les triglycérides à chaîne moyenne vont être directement absorbés dans la

circulation portale.

Cycle

entéro-

hépatique

des sels

biliaires

❑ Les sels biliaires, indispensables à la digestion des lipides alimentaires, sont

réabsorbés de façon sélective par les entérocytes de l’iléon terminal. Ils retournent

ainsi au foie pour être à nouveau sécrétés dans la bile : ce cycle entéro-hépatique des

sels biliaires permet d’en limiter la synthèse de novo.

Vitamines

lipo-solubles

❑ Les vitamines liposolubles (A, D, E et K) sont absorbées essentiellement par

diffusion passive ou facilitée, en suivant l’absorption des lipides. Elles proviennent

majoritairement de l’alimentation et des sécrétions.

Page 7: Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin

Ronéo 2 – UE3 – Cours 16 7/8

III) Conséquences des résections

Estomac

❑ Lors de la résection de l’estomac, il y aura une absence de production de

facteur intrinsèque, qui permet l’absorption de la vitamine B12 dans l’Ileon. Il y a 2 raisons de carence en Vitamine B12, dont le premier signe est une

anémie macrocytaire: un défaut en facteur intrinsèque, et une malabsorption

au niveau de l’intestin grêle distal.

On aura également une Carence en Fer, une Stéatorrhée modérée et une

colonisation du grêle par des bactéries.

Pancréas et Bile

❑ La résection du pancréas va entrainer l’absence de production d’enzymes

pancréatiques, et notamment de lipases (qui permettent l’absorption des

glucides, des protéines, mais surtout des lipides). Il va alors survenir une

stéatose, c’est-à-dire une malabsorption des graisses ayant pour conséquence

une stéatorrhée (du gras dans les selles). Il peut aussi y avoir un défaut de production d’insuline entrainant un diabète

sucré)

❑ Lors d’une résection de la bile, cela va donner une stréatorrhée modérée,

par défaut d’hydrolyse des micelles. Mais il va aussi survenir un déficit en vitamines liposolubles (carence A, D, K, E)

Intestin grêle

❑ Cette malformation est assez fréquente. Si la longueur d’intestin restante est supérieure à 4m, les conséquences

sont minimes. Entre 2m et 4m elles sont modérées, et inférieures à 2m

elles sont sévères.

Les conséquences sont aggravées s’il y a aussi une absence de côlon.

Il y a alors une malabsorption globale : Eau, électrolytes (rôle du côlon)

Graisses, Protéines, Glucides (rôle du côlon), Fer, Folates/B12, A, D, K, E

Calcium, Mg, Cu, Zn…

Iléon

❑ Lors de la résection de l’iléon, il y aura une malabsorption sélective ;

entrainant une carence en B12 (causant une anémie macrocytaire) Les sels biliaires qui sont normalement réabsorbés dans l’iléon, vont aller

dans le colon et entrainer des diarrhées des sels biliaires

Il y aura aussi une hyperabsorption des oxalates par le côlon entrainant une

lithiase rénale.

Colon

❑ Lors du colectomie, il n’y a pas de carences, car la majorité des

absorptions ont eu lieu avant le colon. Il n’y a donc pas de malabsorption

des nutriments, ni de perte d’eau et d’électrolytes.

Page 8: Cours 16: Échanges au niveau de l’intestin

Ronéo 2 – UE3 – Cours 16 8/8

Dédicaces de Fonfon :

Au chalet T1 (aka les scatow), 1ère place dans mon cœur

Au costag du love (+ Adrien hihi) qui va beaucoup trop me manquer cette année

Au trouple <3

A ma fillotte qui ne me connait pas encore mais que j’adore déjà (+ Acyl jtm aussi fifi)

A toute la promo, asso ou pas pour cette année qui s’annonce MEMORABLE.

La bise