Cours

de connaissances

Maritimes

et

de

Matelotage

Le permis bateau : options et extensions

Options

Depuis le 1er janvier 2008, le permis bateau se décline selon 2 options :

Option "Côtière",

pour une navigation limitée à 6 miles d'un abri. C’est ce permis qui est exigé pour l’accès au Monitorat de plongée.

Ce permis permet de conduire un bateau de plaisance d'une puissance motrice de plus de 4,5 kilowatts en mer et sur les lacs ou plans d'eaux fermés, jusqu'à 6 milles d'un abri, soit environ 12 kilomètres.

Pour conduire un bateau de plaisance au-delà de ces distances, il faut posséder, en plus de l'option CÔTIÈRE , l'extension hauturière .

Le permis option CÔTIÈRE est également nécessaire pour piloter un véhicule nautique à moteur (VNM), comme une motonautique ou un scooter des mers. Il permet de l'utiliser, uniquement de jour et dans la limite de 2 milles d'un abri, soit environ 3,7 km. Cependant, et à condition d'avoir au moins 16 ans, il est possible de conduire un VNM sans permis dans certains cas notamment à bord d'un navire de plaisance de plus de 24 mètres comportant un équipage professionnel permanent dont un capitaine spécifiquement formé.En revanche, il n'est pas nécessaire pour piloter un voilier en mer.

Option "Eaux intérieures",

pour une navigation en lac ou en rivière sur des bateaux de moins de 20 mètres.

Les permis bateau

. .Pour l’extension « Grande plaisance fluviale » les candidat doivent avoir au moins 18 ans et valider une formation pratique d’une durée minimum obligatoire de 9 heures sur un bateau d’au moins 20 mètres de longueur.

. .Pour l’extension « Hauturière », le candidat doit réussir un examen théorique de 1h30 sur la navigation, la marée, la météorologie et la réglementation

Extension "Grande plaisance fluviale" : pour une navigation en lac ou en rivière de bateaux, sans limite de longueur

Extensions

Chaque option, Côtière ou Eaux intérieure, comporte une extension :

Extension "Hauturière" , pour une navigation sans limite de distance.

Avec le permis mer, puis-je naviguer dans les eaux intérieures ?

-Vous pouvez naviguer sur les lacs et plans d’eaux fermés. Par exemple, vous pouvez naviguer sur le lac aux Ducs de Ploërmel qui est fermé mais vous ne pouvez pas naviguer sur le lac de Guerlédan car vous pouvez en sortir, il vous faut le permis option eaux intérieures.

-- Dans les estuaires, vous pouvez naviguer jusqu’à la limite maritimes. Par exemple, la Vilaine est considérée comme maritime jusqu’à Redon, la Seine jusqu’à Rouen ; au-delà il vous faut le permis option eaux intérieures.

Zones de navigation

Modifications depuis le 11 mars 2008

3 zones de navigation en plaisance :

Basique : moins de 2 milles d’un abri

Zone côtière : de 2 à 6 milles d’un abri

Zone hauturière : plus de 6 milles d’un abri

2 permis en plaisance :

Permis côtier moins de 5 milles d’un abri

Permis hauturier : plus de 5 milles

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Qu’est-ce que le matelotage ?

C’est l’art :

-d’utiliser les cordages, les apparaux mobiles ( poulies, palans, crocs, lignes de mouillage) d’un bateau,

-de savoir faire les différents nœuds marins,

- de travailler les différents cordages et câbles ( épissures, faire un œil, etc etc…)

Quelques termes à connaître

Choquer : laisser filer un bout, une amarre en donnant du mou doucement, petit à petit, à la demande

Embraquer : reprendre rapidement et à grandes brassées le mou d’un cordage

Étarquer : tirer fortement sur un cordage pour le tendre ( par exemple quand on hisse une voile ) et l’immobiliser

Tenir bon : stopper une manœuvre en cours ( l’étaler), ne pas aller plus loin dans ce qu’on fait.

Souquer : tirer fermement sur un cordage pour le faire venir à soi

Une expression :

souquer sur le bois mort…. ou tirer fermement sur les avirons ( un terrien dira des….. rames !!!!)

LLLL’’’’amarrage amarrage amarrage amarrage «««« type type type type »»»» dddd’’’’un bateauun bateauun bateauun bateau

Il s’agit là d’un amarrage complet (donc avec une sécurité maximum) le long d’un quai.

Suivant le cas ( météo très clémente, port très abrité du vent, de la houle…) certaines amarres peuvent ne pas être installées, telles que les gardes montantes avant et arrières.

LL’’amarrage amarrage àà couplecouple

LL’’amarrage sur catwayamarrage sur catway

Amarrage sur pendille ou sur bouée ( ou coffre)

Le navire est tenu à l’avant (ou par l’arrière) par une pendille, un coffre ou par une ou plusieurs

ancres. Il est tenu à l’arrière (ou à l’avant) par des aussières capelées sur des bittes, des taquets

ou des anneaux. Les aussières peuvent être croisées pour maintenir l’arrière (ou l’arrière) du

bateau.

Pendille

Cordage ou chaîne demeurant à poste le long du quai et qui est relié à une chaîne mère, servant à tenir le bateau à l’avant dans le cas d’un amarrage cul au quai ( ou inversement). C’est le cas le plus fréquent en Méditerranée. Si la pendille est une chaîne de gros diamètre, le plus pratique est de passer une amarre àl’intérieur d’un maillon pour se reprendre sur le taquet.

CoffreBouée flottante ( plus ou moins grosse) reliée solidement à un corps mort.

Le noeud de chaise

1 2 3

Tourner une manœuvre sur un taquet

1 2 3 4

C’est un noeud sûr et facile à réaliser. Il permet un amarrage rapide et efficace.

« Un tour mort et deux demi clefs n’ont jamais manqué »

1 2 3 4

Un tour mort et deux demi clefs

Deux demi clefs à capeler (appelé nœud de cabestan par les terriens)

1 2 3

� Les demi clefs gansées

1 – on effectue un tour

mort et on passe le

cordage sous le dormant

2– on forme une demi

clef

3 – on passe cette demi

clef sur le haut de la bitte

d’amarrage

Lover correctement un bout’

1 2 3 4

Outre la question d’esthétique, le lovage correct d’un cordage est avant tout une question de sécurité ( un

bout’ traînant sur le pont du bateau peut être une source d’accident) et d’utilisation rapide et sans problème en

cas de besoin.

Comment capeler une amarreComment capeler une amarreComment capeler une amarreComment capeler une amarre

sur un bollard, une bitte dsur un bollard, une bitte dsur un bollard, une bitte dsur un bollard, une bitte dééééjjjjàààà occupoccupoccupoccupééééeeee

Mft!npvjmmbhftMft!npvjmmbhftMft!npvjmmbhftMft!npvjmmbhft

La zone d’évitage1 – Le mouillage simple sur une ancre

ou mouillage forain

2 - Le mouillage sur ancre avant et ancre arrière

3 – L’ affourchage

4 – L’empennelage

Le mouillage avec orinPour éviter d'abandonner votre ancre restée coincée dans le fond (rochers, câbles, mouillages des autres), vous

pouvez frapper un bout sur l'extrémité de l'ancre. En tirant sur cet orin, la traction sera de direction opposée à celle

exercée par la chaîne, et l'ancre se dégagera.

Première méthode : Ce bout est relié à une bouée.

Deuxième méthode : Vous pouvez remplacer la bouée en nouant l'orin sur la chaîne ou plus haut sur la ligne. Il ne

faut pas faire ce noeud, ancre à bord, emmêlement garanti. La difficulté, pour l'arrivée au mouillage, sera donc

d'arrêter la descente de la chaîne, puis de nouer l'orin et enfin laisser filer la ligne. Il faudra faire l'opération inverse

lors du départ.

Au mouillage, toujours surveiller la météoLe baromètre et le ciel, le CROSS, (VHF), en veillant le canal 16 qui annonce la diffusion des

bulletins réguliers et BMS sur les canaux 79 ou 80. En cas de dégradation du temps, allez vous

mettre à l'abri soit dans un port d'accès facile, soit dans un endroit protégé de tous les vents et de la

mer comme les estuaires de rivière. Si aucun n'est proche n'hésitez pas :

partez et gagnez le large ou votre bateau se défendra mieux avec de l'eau à courir, que tenu en

laisse près de la côte qui est l'ennemie n° l en cas de mauvais temps.

Les yeux sont gênés par les matières dans l’air ; les arbustes en feuilles commencent àse balancer ; des vaguelettes se forment sur les plans d’eau.

Vagues modérées (2 m de haut), nettement allongées ; beaucoup de moutons ; embruns

29 à 3817 à 21Bonne brise5

Le vent soulève la poussière, les feuilles et les morceaux de papier, il agite les petites branches ; les cheveux sont dérangés, les vêtements claquent.

Petites vagues s’allongeant, moutons nombreux

20 à 2811 à 16Jolie brise4

Les drapeaux légers se déploient ; les feuilles et les rameaux sont sans cesse agités.

Très petites vagues (environ 60 cm de haut) ; les crêtes commencent àdéferler, les moutons apparaissent

12 à 197 à 10Petite brise3

Le vent est perçu au visage ; les feuilles frémissent, les girouettes tournent.

Vaguelettes courtes aux crêtes d’apparence vitreuse, ne déferlant pas

6 à 114 à 6Légère brise2

On sent très peu le vent ; sa direction est révélée par la fumée qu’il entraîne, mais non par les girouettes.

Quelques rides en écaille de poisson, mais sans aucune écume

1 à 51 à 3Très légère brise1

On ne sent pas de vent ; la fumée s’élève verticalement.

La mer est comme un miroir

< 1< 1Calme0

Observations sur terre

Observations en merVitesse moyenne

en km/hVitesse moyenne

en noeudsTerme descriptifDegré Beaufort

L' Échelle de Beaufort

Les enfants sont renversés ; le vent arrache les tuyaux de cheminées et endommage les toitures.

Grosses lames déferlant en rouleaux, tourbillons d’embruns arrachés aux lames, nettes traînées d’écume ; visibilitéréduite par les embruns

75 à 8841 à 47Fort coup de vent9

La marche contre le vent est très difficile ; le vent casse des rameaux.

Les lames atteignent une hauteur de l’ordre de 5 m ; tourbillons d’écume à la crête de lames, traînées d’écume

62 à 7434 à 40Coup de vent8

La marche contre le vent devient pénible ; les arbres sont agités en entier.

La mer grossit en lames déferlantes ; l’écume commence àêtre soufflée en traînées dans le lit du vent

50 à 6128 à 33Grand frais7

Les manches sont gonflées par les côtés, l’utilisation des parapluies devient difficile ; les grandes branches sont agitées, les fils des lignes électriques font entendre un sifflement.

Des lames se forment, les crêtes d’écume blanche s’étendent ; davantage d’embruns

39 à 4922 à 27Vent frais6

Les yeux sont gênés par les matières dans l’air ; les arbustes en feuilles commencent àse balancer ; des vaguelettes se forment sur les plans d’eau.

Vagues modérées (2 m de haut), nettement allongées ; beaucoup de moutons ; embruns

29 à 3817 à 21Bonne brise5

Observations sur terreObservations en mer

Vitesse moyenneen km/h

Vitesse moyenneen noeuds

Terme descriptifDegré Beaufort

Ravages désastreux : violence et destruction. (En principe, degrénon utilisé)

Lames déferlantes énormes (les creux atteignent 14 m), mer entièrement blanche ; air plein d’écume et d’embruns ; visibilitétrès réduite

118 et plus64 et plusOuragan12

Ravages étendus. (Très rarement observé à terre)

Lames déferlantes d’une hauteur exceptionnelle ; mer couverte d’écume blanche ; visibilitéréduite

103 à 11756 à 63Violente tempête11

(Rarement observé àterre.) Les adultes sont renversés ; les arbres sont déracinés, les habitations subissent d’importants dommages.

Très grosses lames déferlantes (9 m de haut) ; écume en larges bancs formant des traînées blanches ; visibilitéréduite par les embruns

89 à 10248 à 55Tempête10

Observations sur terre

Observations en merVitesse moyenne

en km/hVitesse moyenne

en noeudsTerme descriptifDegré Beaufort

Les bulletins météos ( affichés en Capitaineries, diffusés sur la VHF, etc etc..) sont

TOUJOURS référencés par rapport à l’échelle de BEAUFORT, et ce dans le monde

entier pour une compréhension unique par tous les marins du monde.