Cours Politik Economik Last

7/23/2019 Cours Politik Economik Last

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COURS

DE

POLITIQUES ECONOMIQUES

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Introduction

La politique conomique est gnralement dfinie comme le domaine dinterventiondes pouvoirs publics dans la rgulation de lconomie marchande capitaliste. De faon plus

prcise, la politique conomique est la branche des thories conomiques qui traite des

diverses faons dont lEtat peutintervenir pour inflchir la conjoncture, notamment en ce quiconcerne lvolution de la production et duniveau des prix . (uerrien, !""", p #$%&.

Dans une conomie marchande capitaliste, l'tat doit en effet affronter deuensembles de questions essentielles. La premire est la stabilisation cononcturelle del!"conomie. Lapport essentiel de )*+ e-nesaura t davoir eplor les consquences delintroduction de lh-pothse dincertitude sur le fonctionnement dune conomie de march./ne conomie soumise 0 lincertitude, doit faire face 0 des fluctuations imprvisiblescomportant de forts risques scessionnistes. 1insi, lincertitude qui caractrise les marchs

boursiers, gnre une spculation financire. Ds lors, la masse dpargne eistante estsusceptible de ne pas se convertir en pro2ets dinvestissements 0 long terme dans la sphrerelle (en effet, une partie de lpargne appara3tra sous la forme de mouvements spculatifs 0

court terme&.4our stabiliser con2oncturellement lconomie, l'tat dispose de plusieurs instruments,

dont la politique budgtaire 5 qui fie les dpenses (salaires, quipements, subventions& et lesrecettes (imp6ts, taes& de l'tat 5 et la politique montaire 5 qui vise 0 contr6ler lvolutionde la masse montaire. Le modle 78*L+ est 0 la base de la plupart des anal-ses de politiqueconomique.

1 c6t de ces deu politiques con2oncturelles que sont la politique montaire et lapolitique budgtaire, on retrouve gnralement la politique de change (dvaluation*rvaluation, apprciation*dprciation& et la politique des pri et des revenus.

La deu#ime $uestion est celle de la politi$ue structurelle. L'tat cherche ainsi 0modifier lconomie en profondeur, tel est le cas de la politique industrielle (aides 0 desentreprises naissantes, constitution de p6les technologiques9&, de la politiquedamnagement du territoire, des politiques de redistribution de revenu (aide 0 la famille,:+7, 9&, la politique agricole... %

Lorsque lon intgre dans la politique conomique, ces diffrents t-pes de politiques(con2oncturelles et structurelles&, on peut alors rappeler, 0 limage des travau de +usgrave(; la rgulation de la con2oncture,lallocation des ressources entre les diverses activits, la redistribution des revenus entre lesdiffrentes catgories de la population.

?es fonctions ne sont pas compltement indpendantes, par eemple, la politiquefiscale influence 0 la fois lvolution de la con2oncture, laffectation des ressources et la

redistribution des revenus.8i les fonctions sont induites par le fonctionnement de lconomie marchandecapitaliste, le contenu de la politique conomique dtermine en grande partie les performancesdu mode de rgulation donn. Le dbat porte donc sur les politiques appropries 0 la survieou@et 0 lepansion du mode de rgulation eistant, mais aussi, en cas de crise de ce mode dergulation, sur le choi dune autre rgulation.

?e cours comprend huit ("$& chapitres. 7l naborde pas de faon spcifique lesquestions de politique industrielle ou celle damnagement du territoire. 1insi le chapitre ;rappelle les fondements thoriques de la politique conomique. Le chapitre ! dcrit lesob2ectifs de la politique conomique. Les si ("A& chapitres suivants abordent chacun un ou

plusieurs grands domaines de la politique conomique > Les politiques montaires(chapitre %&

et de change (chapitre =&, La politique budgtaire (chapitre #&, Les politiques de revenus

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(chapitre B&, La politique de lemploi (chapitre A&. 'nfin, le chapitre $ aborde lactualit de lapolitique conomique au Curina Easo, notamment la 8.?.1.D.D. %

?hacun de ces si ("A& chapitres est construit selon larchitecture suivante > lesthories, puis un thme de rfleion (sur la base darticles de recherche identifis par lestudiants& et enfin un su2et de dbat sur une question dactualit correspondant au su2et trait.

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C&apitre '% Les (ondements t&"ori$ues de la politi$ue "conomi$ue

Les 2ustifications thoriques des politiques conomiques ont fait lob2et depuis lesannes #" de vifs dbats qui mettent en prise deu grands courants de pense.)insi* durant les trente +lorieuses, Fge dor de la politique e-nsienne, le dbat portait sur

les mo-ens dune stabilisation de lconomie (relance par la demande&, sur le r6le du secteurpublic en matire dallocation des ressources, sur les instruments de redistribution ncessairespour soutenir la consommation et linvestissement. Lob2ectif de plein emploi et la gestion duch6mage taient au cGur de la politique conomique. ?ette dernire trouve sa lgitimit dansle dfaut de coordination par les pri.

Durant les ann"es ,- et .-, la remise en cause de la rgulation e-nsienne= a faitprvaloir les thses no*librales 5 lesquelles privilgient une logique daccumulationfinancire. La stabilisation montaire de lconomie, le r6le confi au capital priv pourorganiser lallocation des ressources, lallgement de la fiscalit pesant sur loffre et le capitalen matire de redistribution caractrisent les trois fonctions de la politique conomique.?e conflit entre les grands courants conomiques ne doit cependant pas masquer la diversit

des points de vue au sein de chaque courant (les montaristes, l'cole de lHffre, 9&.

Section '% Politi$ue "conomi$ue et lo+i$ue /e0n"sienne

8elon e-nes, les conomies contemporaines se caractrisent par une rigidit des pri(12ustement imparfait des pri&, ne permettant pas de coordonner laction des diffrentsagents.Lquilibre de sous*emploi (quilibre du march des biens et ch6mage sur le march dutravail& requiert ainsi lintervention de l'tatA. 7l revient alors 0 la politique conomique derguler la con2oncture en relanant la demande en priode de rcession et en la diminuant en

priode de surchauffe. ?es politiques du Stop and 1o reposant sur une srie dinstruments(modle 78*L+, courbe de 4hillips9& ont connu leur heure de gloire durant les annes =" etA". 1u2ourdhui les no*e-nsiens (+aniI, 8tiglitJ9& raffirment de la politiquecon2oncturelle 0 court terme du fait des rigidits nominales (pri et salaires& fondes sur descomportements rationnels en situation de concurrence et dinformation imparfaites.La rgulation de la con2oncture peut seffectuer au mo-en de diffrents instruments. Lapoliti$ue bud+"taire a longtemps t linstrument privilgi > une relance des dpenses

publiques permet daccro3tre la demande effective, ce qui conduit sous lh-pothse de prifies, 0 un accroissement de la production et de lemploi. 'n conomie ferme, lemultiplicateur budgtaire quivaut 0 ; @ (;*c&. 7l est dautant plus fort que la propensionmarginale 0 consommer est leve. La politi$ue mon"taire doitpermettre une dtente des

tau dintrKt, favorable 0 la reprise de linvestissement, cependant son effet surlactivit estindirect > les e-nsiens assigne ainsi 0 la politique montaire un r6le daccompagnement 0la

politique budgtaire (policy mix&. La politique fiscale consiste 0 baisser les imp6ts pourpermettre une reprise de la consommation des mnages. 'n conomie ferme, lemultiplicateur fiscal est gal 0 5 c@ (;*c&

8i les e-nsiens accordent une place de choi 0 la politique conomiquecon2oncturelle, ils insistent nanmoins sur son efficacit conditionnelle, notamment dans uncontete douverture sur letrieur.1insi l!e((icacit" d!une politi$ue de relance bud+"taire ou (iscale peut 2tre alt"r"e parplusieurs p&"nomnes > la relance fiscale est moins efficace que la relance budgtaire (en effet, c @ (;*c& ; @

(;*c&&. ?eci provient du fait quune baisse des imp6ts se traduit par une augmentation

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du revenu disponible, laquelle nest pas intgralement consomme > lagent accro3t saconsommation dans une proportion gale 0 c.

La relance budgtaire se traduit gnralement par une augmentation des tau dintrKt %

En "conomie (erm"e, un dsquilibre (besoin de financement M capacit definancement& se traduit par un effet dviction > les emprunts dtat tant les plus

recherchs (car plus rmunrateurs&, ce sont les entreprises(et donc les agents privs&qui vont subir la rarfaction des capitau disponibles et la hausse des tau dintrKt.En "conomie ou3erte, la hausse des tau dintrKt attire les capitau trangersB quiviennent combler le dsquilibre national et rduire les tau dintrKt. 1insi, leffetdviction ne 2oue pas maiscest au pri dun endettement de la nation (eemple des/81&.

Le multiplicateur budgtaire est altr par louverture de lconomie, et plus

spcifiquement par la fuite due au importations. 'n effet, la valeur du multiplicateurest dautant plus faible que la propension marginale 0 importer est forte.

'n situation de changes fies, lefficacit dune politique de relance dpend de la

mobilit internationale des capitau (Modle MUNDELL45LEMIN1&. Lorsque cesderniers sont immobiles, la relance budgtaire est sans effet sur lactivit relle (eneffet, si un pa-s augmente ses dpenses publiques, une partie de la relance part enimportations, un dficit commercial appara3t, on assiste 0 une dprciation du tau dechange, la Canque ?entrale doit alors intervenir pour soutenir la monnaie nationale, cequi a pour effet de contracter la masse montaire&.

'nfin, une politique budgtaire finance par emprunt occasionne une augmentation de

la dette publique.?eci est pnalisant pour une conomie, surtout lorsque les tau dintrKt sont suprieurs autau de croissance de lconomie.De son c6t, lefficacit de la politique montaire est galement soumise 0 certaines

conditions > Laugmentation de loffre de monnaie doit avoir une incidence notoire sur les tau

dintrKt (baisse&. La baisse des tau dintrKt (le coNt du capital& doit se traduire par une relance de

linvestissement.Ooutefois, ce dernier dpend de nombreuses 3ariables* impr"3isibles (efficacit marginale ducapital > anticipation de la demande par les entrepreneurs, pessimisme des chefsdentreprises&.

La relation offre de monnaie 5 tau dintrKt nest pas le seul canal de transmission de

la politique montaire > la politique de crdit (contr6le&, lorganisation bancaire(concurrence9& 2ouent galement un r6le important.

'n situation de changes fies, lefficacit dune politique montaire dpendra de lamobilit internationale des capitau (modle MUNDELL 6 5LEMIN1&. Lorsque lescapitau internationau sont parfaitement mobiles, une politique montaire epansivese traduira par une baisse du tau dintrKt qui entra3nera une sortie de capitau, sensuivront une dprciation du tau de change et une intervention de la Canque ?entrale(offre de devises et demande de francs > loffre de monnaie se contracte et lon revient0 la situation initiale&.Les politiques dinspiration e-nsienne, ont suscit la critique des montaristes et des

nouveau classiques. Les premiers ont rappel * compte tenu des h-pothses danticipationsadaptatives et de tau de ch6mage naturel 5 $u!une politi$ue bud+"taire e#pansionnisteentra7nait un e((et d!"3iction total, et $u!une politi$ue mon"taire se traduisait

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in"3itablement par une &ausse duni3eau +"n"ral des pri# (courbe de phillips verticale 0long terme, pas de relation inflation@ch6mage&.Les seconds (Lucas, Carro9& ont soulign 5 0 partir des h-pothses da2ustements continusdes marchs et danticipations rationnelles 5 que les politi$ues de relance n!a3aient aucune((et sur l!acti3it" dans lamesure o8 les a+ents en anticipent les e((ets.

Carro (; ils anticipent pleinement lahausse future des imp6ts, destine 0 rembourser lemprunt initial. 4our Lucas, seule une

politique montaire non anticipe pourrait avoir des effets sur le niveau de production(fonction doffre > Q 5 Qn R 4 5 4e&.

Section 9% Politi$ue "conomi$ue et lo+i$ue n"oclassi$ue

8i lcole noclassique se montre trs critique quant 0 lefficacit des politiquescon2oncturelles, elle envisage cependant lintervention de l'tat, 0 travers deu missionsfondamentales > Lconomie de march reposant sur lattribution des droits de proprit, il revient 0

l'tat de les dfinir et de les faire respecter (l'tat interviendra notamment en casdimperfections des droits de proprit > biens collectifs et effets eternes&. Dans lecas d!e((ets e#ternes, l'tat pourra soit choisir une solution fiscale (s-stme du

pollueur*pa-eur ou tae pigouvienne&, soit attribuer la ressource 0 lorigine deseternalits 0 lune des deu parties (il sagit dinternaliser les effets eternes,approche dfendue par :. ?oase&, soit dvelopper les effets eternes s-non-mes decroissance conomique (logique de la croissance endogne, l'tat pourrait avoir pourmission de dvelopper la recherche fondamentale, le capital humain, les

infrastructures9&. Dans le cas de biens collecti(s (non rivalit, non eclusivit&,l'tat peut pallier la dfaillance du march en prlevant des imp6ts pour financerloffre de ces biens.

La concurrence tant une situation optimale, l'tat devra veiller 0 son maintien : soit

en emp2c&ant la (ormation des ententes ('cole de Sarvard ou des structuralistes&, le8herman 1ct et le ?la-ton 1ct au /81, larticle $= en 'urope en sont de bonnesillustrationsT soit en d"r+lementant l!"conomie ('cole de ?hicago, Ceaumol,4osner9& lors$ue les marc&"s sont dits contestables< (l U'tat doit ainsi rendrecontestable les marchs, eemple du transport arien&, soit en r"+lementant lesmonopoles naturels (thorie de lorganisation industrielle dfendue par Laffont etOirole& lors$ue le maintien de la concurrence n!est pas possible'- (eemple du

transport ferroviaire en Erance&.

Section ;% Politi$ue "conomi$ue et &"t"rodo#ie

1u del0 des clivages e-nsien@noclassique, on trouve dautres approches et courantsabordant la question de la politique conomique >

Dans l!anal0se mar#iste* la $uestion de la politi$ue "conomi$ue est uni$uement

appr"&end"e < partir du r=le de l!Etat. ?e dernier ne 2ouerait pas le r6le dun arbitreetrieur au rapports de classe, mais serait linstrument de la classe dominante. 1insi,au travers de sa politique conomique, l'tat se voit assigner la gestion des

contradictions du capitalisme > une politique budgtaire epansionniste devraitpermettre de limiter la baisse tendancielle du tau de profit.

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Pour l!Ecole du Public C&oice (Cuchanan, Vordhaus, Oulloc9&, les dcisions de

politique conomique ne peuvent Ktre vritablement comprises sans une rfleionpralable sur lorganisation et le fonctionnement de l'tat.

1insi la politi$ue "conomi$ue serait soumise au c0cle "lectoral. Vordhaus (;


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C&apitre 9% Les obecti(s de la politi$ue "conomi$ue

Les ob2ectifs de la politique conomique visent 0 traduire les finalits de l'tat (2usticesociale, amlioration des conditions de vie, solidarit& dans des grandeurs mesurables telleque >

La croissance conomique (mesure par le tau de croissance du 4.7.C.& > la

croissance est ncessaire 0 lemploi et au dveloppement conomique et social. Le plein emploi (mesur par le tau de ch6mage& > rduire le tau de ch6mage

pour tendre vers le plein emploi. La stabilit des pri (mesure par le tau dinflation& > rduire linflation pour

assurer une certaine stabilit des pri. Lquilibre des changes etrieurs (solde de la balance des paiements

courants&.?es ob2ectifs peuvent Ktre reprsents sous la forme dun carr magique

(1LDH:&.

Section '% Le B carr" ma+i$ue comme obecti( de la politi$ue "conomi$ue

Para+rap&e '% La croissance "conomi$ueI? Elucidation conceptuelle

A) La croissance "conomi$ueLa croissance conomique est laccroissement durable de la production globale dune

conomie. ?est donc un phnomne quantitatif que lon peut mesurer. ?est aussi unphnomne de longue priode. 'n effet, une augmentation brutale et sans lendemain de laproduction nationale ne correspond pas 0 la croissance conomique.

La croissance conomique dun pa-s selon 8imon uJnets (discours du prix Nobel en1!1"est dfinie comme tant une hausse de long terme de sa capacit doffrir 0 sa populationune gamme sans cesse largie de biens conomiques T cette capacit croissante est fonde surle progrs technique, les a2ustements institutionnels et idologiques quelle requiert.

@? Le d"3eloppement "conomi$ueLe dveloppement conomique se traduit par la transformation qualitative de

lconomie. Lconomie tant lensemble des activits dune collectivit humaine relative 0 la

production, 0 la distribution et 0 la consommation des richesses, le dveloppementconomique se traduira par le progrs de ces secteurs.Hn peut donc dire que le dveloppement conomique est la croissance de lensemble desactivits de la socit a-ant trait 0 la production, 0 la distribution et 0 la consommation desrichesses.

C? Crise "conomi$ueLa crise conomique est dfinie comme tant une rupture dquilibre entre grandeurs

conomiques, notamment entre production et consommation. 'lle est le retournement brutalde la con2oncture conomique se traduisant par un dsquilibre conomique entre une offre

plthorique de biens et de services, et une demande limite, immdiatement suivie par la

contraction de lactivit conomique qui soppose 0 lepansion.

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La notion de crise comme point de retournement ou de moment crucial tend de plus enplus 0 Ktre abandonne. 'lle dsigne alors dans le langage courant la phase mKme decontraction ou de dpression ou une con2oncture gnrale dprime 5 ou les difficults dune

branche ou dune rgion 5 ou labsence de solution 0 un problme.

II? Les t0pes de croissance8ans Ktre ehaustif, lon peut retenir > La croissance constante : croissance uniforme, au mKme tau dans la dure T

La croissance croissante :croissance 0 tau progressif T

La croissance dcroissante :croissance 0 tau dgressif T

La croissance exponentielle : croissance 0 tau beaucoup plus fort

correspondant 0 lvolution dune srie selon une progression gomtrique. Laloi de +althus du doublement de la population en est une illustration T

La croissance extensive : elle rsulte de laugmentation des facteurs mis en

Guvre > hommes, capital. 4ar eemple le modle de croissance stalinienne T

La croissance intensive : elle est obtenue par une meilleure utilisation desfacteurs de production. 'emple > le Oa-lorisme, le Eordisme T La croissance librale :dclenche spontanment par les forces du march > la

vie des entreprises, les pri, le travail et les changes obissent 0 la loi deloffre et de la demande. 'emple > la croissance britannique au W7Wesicle T

La croissance interventionniste :elle est dirige et amorce par lintervention

de l'tat dans la vie conomique et sociale T La croissance quilibre :elle met en mouvement tous les secteurs 0 la fois

dans une progression asseJ rgulire, qui mise sur la demande, qui valorise ler6le du march national, moteur principal du dveloppement. 1u2ourdhui elleconcilie augmentation du P.I.B., plein emploi, absence de tension

inflationniste et respect des grands quilibres extrieurs.Le carr magiqueillustre la croissance quilibre.

E#emple de carr" ma+i$ue

P%I%@ Tau#

d!in(lation

Emploi E$uilibre

e#t"rieur

P%I%@ % % % % ;A

Tau#

d!in(lation

% % % % ;A

Emploi % % % % ;A

E$uilibre

e#t"rieur

% % % % ;A

;A ;A ;A ;A

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La croissance dsquilibre : elle dmarre dun secteur privilgi pour

thoriquement se transmettre au autres domaines de lactivit. 'emple > la

croissance stalinienne.

III? Les mesures de la croissance

La croissance de la production globale ou croissance globale est le signe de la

puissance conomique dune nation. 4our eprimer par un nombre unique les dimensions des

lments qui se combinent dans la croissance gnrale dune conomie nationale, le produit

national brut rel est le plus souvent utilis comme indicateur puisquil reprsente la valeur

totale des biens et services crs chaque anne par les agents nationau. La croissance

conomique peut se mesurer en tenant compte simultanment de laccroissement, des

ressources disponibles et de laccroissement de la population. Les conomistes appellent

croissance intensive la croissance conomique par tKte.

I? Les conditions +"n"rales de la croissance

)? Les conditions (ond"es sur l!O((re

La croissance est assure par laugmentation de la production en quantit et en qualit.

'lle suppose galement letension du processus de dveloppement 0 de nouveau secteurs

avec lapparition de branches appropries et la cration dentreprises nouvelles. 'lle suppose

au dpart leistence dun milieu naturellement favorable ou tout au moins son amnagement

et sa mise en condition pour les ob2ectifs 0 atteindre. 8ur de telles bases, on peut ainsi

envisager le dveloppement progressif de la combinaison des facteurs fondamentau de laproduction. 1u total, les conditions du c6t de loffre se rsument comme suit >

/n milieu naturel favorable,

Le dveloppement du travail et de lemploi,

Le progrs technique.

@? Les conditions (ond"es sur la demande

Dune part, la croissance se manifeste par llvation du niveau de vie mesure par la

demande de la consommation > celle 5 ci nest pas automatique, car elle dpend de la

production propose sur le march et des ressources mises 0 la disposition des

consommateurs. Lquilibre est donc instable 0 cet gard, et ce phnomne entra3ne, par le

mcanisme de la distribution des revenus ou de la formation des pri, une intervention

politique des pouvoirs publics.

Dautre part, les ecdents de production par rapport au march national sont eports

vers une demande etrieure arme en principe dun pouvoir dachat suffisant, et

lintensification des changes avec letrieur contribue largement 0 la croissance conomique

gnrale. 1u total, les conditions du c6t de la demande se rsument comme suit >

La demande de consommation,

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La consommation publique,

Le commerce etrieur.

? Le d"3eloppement "conomi$ue)? Les di(("rentes sortes de d"3eloppement

Hn peut distinguer >

Le dveloppement moral,

Le dveloppement humain,

Le dveloppement durable > cest un processus qui devrait permettre au

humains actuels de satisfaire leurs besoins en termes quantitatif et qualitatif

avec une rpartition quitable (justice sociale", et dans le respect de

lenvironnement (colo#ie"$?est l/7?V qui a introduit la notion de dveloppement durable en ;


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population qui souffre de la faim.

9% )ssurer l!Education Primaire pour Tous Donner 0 tous les enfants, garons et filles,

les mo-ens dachever un c-cle completdtudes primaires.

;% Promou3oir l!"+alit" des se#es et

l!autonomisation des (emmes

'liminer les disparits entre les sees dans

les enseignements primaires et secondairesdici 0 lan !""=, si possible, et 0 tous lesniveau de lenseignement en !";=, au

plus tard.

% R"duire la mortalit" in(antile :duire de deu tiers le tau de mortalit

des enfants de moins de = ans.

F% )m"liorer la sant" maternelle :duire de trois quarts le tau de mortalit

maternelle.

G% Combattre le IHSID)* le Paludisme etd!autres maladies

8topper la propagation du X7S@87D1 et

commencer 0 inverser la tendance actuelle.

J% )ssurer un en3ironnement durable

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C&apitre ; : Politi$ue bud+"taire

'lle consiste 0 agir par le budget de l'tat. 1u point de vue conomique laction despouvoirs publics se traduit par des recettes et des dpenses (O Y & et leur solde (O*& dficitou ecdent.

Section . Les prlvements obligatoires ! et la dpense publique "

La Dpense Cudgtaire, par sa masse, agit >

directement sur la demande globale interne par les revenus distribus et les

7nvestissements publics. L'tat distribue en gnral et en mo-enne plus du tiers des revenuspar les salaires publics et les transferts (retraites, prestations familiales et de solidarit&. /ne

partie de ces revenus sont consomms RM action sur la demande effective (? Y 7&.Limpact microconomique sur les entreprises et les mnages dpend de lefficacit delaction de l'tat (infrastructures, ducation, : Y D, qualit et continuit des services

publics&. Les politiques de redressement pour diminuer la dpense publique dans le monde ontconduit certains pa-s 0 recourir 0 certaines mesures (rduction du nombre de fonctionnaires,alignement de leur statut sur celui du priv, privatisation des entreprises publiques, dlgationde la gestion de certains services au priv pour la rendre plus efficace&. Ohoriquement, unedpense publique leve peut induire des services publics de grande qualit avec pour effetde stimuler la croissance potentielle et favorables au bien*Ktre.

indirectement sur la croissance potentielle 0 long terme, par loffre globale et la

croissance endogne induite par la dpense publique. (:appel thorie de la croissanceendogne de 4aul :omer, favorise par le capital humain (ducation, :YD& dont lesrendements sont croissants, avec diffusion 0 lensemble de lconomie et effets eternes

positifs&.

sur les marchs et les revenus, en rgulant les marchs (concurrence, information des

consommateurs&.1spects macro et microconomiques combins. 4rsentation d1rtur Laffer. Lintervention

publique est bnfique 2usqu0 un certain niveau de prlvements puis, si elle continue 0augmenter, elle saccompagne deffets pervers microconomiques.

Section #. Principe du multiplicateur $ court terme.

4olitique invente par )ohn +. e-nes dans les annes ;


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"rands exemples de politiques budgtaires expansives.Hutre le VeI Deal au /81 et lerarmement 1llemand, on peut noter le tax%cutamricain de :onald :eagan (&ea#anomics&en ; baisse des imp6ts Z dpenses publiques (armement contre l/:88, uerre destoiles& > le solde public passe de 5; 0 5%\ du 47C T forte relance e-nsienne T sortie de larcession de ; diminution de la dpense publiqueen 'urope depuis ;


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rcession (* recettes, Z dpenses transferts& qui tend 0 relancer lactivit par effetmultiplicateur e-nsien. 'cdents appels indNment cagnotte et dficits moins valuesfiscales. Vormalement, on devrait observer une alternance decdent du budget de l'tat(solde Z& en priode depansion et de dficit (solde *& en priode de rcession, le premierservant 0 financer le second au cours dun c-cle con2oncturel afin dviter un accroissement

permanent de la dpense publique.

Le rapport Pebereau en #; $ propos de la dpense publique et de l/endettement rappelle

que la dette reporte le financement de la dpense publique sur les gnrations futures

c/est acceptable s/il s/agit d/investissements 3ducation, 6 < 9, infrastructures4

susceptibles d/augmenter la croissance potentielle et donc la ric&esse des actifs de demain,

leur permettant de rembourser. Si non, il 7 a abus et conflit de gnrations en perspective.

Il rappelle aussi la menace que constitue une ventuelle &ausse des taux d/intr=ts.

Section >. 5ndettement et effet boule de neige.

97namique de la dette :la dette tend 0 augmenter par le dficit de lanne et par la

charge des intrKts sur la dette antrieure. 'lle se finance par lemprunt 0 long terme.Dette anne t R dficit t Z (dette t*;& Z charge des intrKts sur la dette.La dette augmente spontanment lorsque le tau dintrKt rel sur la dette est suprieur 0 lacroissance du 47C. ?est leffet boule de neige.

Illustration : La dette dun 'tat est passe de !"\ en ;


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+4$ inflation dapr's%#uerre a souvent permis de rsorber en partie ces dettes

exceptionnelles, en 5llema#ne et en 6rance par exemple$ 0el#ique 7 /talie, dont la dette tait

hors norme pour entrer dans la 8one euro, dpassant 19 et 1+-, ont du les rsorber et ontadopt un solde primaire positif depuis 1 3 soldes primaires de :2 ; :4- ./0 selon les

annes 3 en +9 : 9,!- et : 1,9- respectivement$

La double rgle d/or du 6( :

;& la dpense publique courante ne doit pas dpasser les recettes courantes.Le budgetde fonctionnement doit Ktre quilibr sur le c-cle conomique. Le dficit reste donc limit aufinancement des investissements publics ou dpenses eceptionnelles (choc, militaire&.Lemprunt est autoris pour investir pour lavenir.

!& 6gle de l/investissement tolrable 3sustainable4 si dette modre 3A4.La Celgique sest fie un ob2ectif decdent du budget de ZA\ depuis la fin des annes;

les agents et les marchs modifient leur comportement pour tenir compte des informationsdont ils disposent et des rsultats anticips de la politique conomique. Les mnagesadapteront leur consommation et leur pargne. ?ette dernire augmente pour financer lahausse dimp6ts anticipe par les mnages, ralentissant ainsi la croissance ('quivalence de:icardo entre lpargne constitue et le prlvement fiscal attendu&. '. )apon et 1llemagne Tlanticipation des dpenses lies 0 laugmentation de la dette publique et au vieillissement(retraite Y sant& a longtemps brid la consommation interne dans ces deu pa-s, surtout au)apon, par effet danticipation, et ralentit leur croissance, rendant plus difficile le financementde la dpense publique. ?ontre *eemple de leffet multiplicateur. 'ffet :icardo dominant.Lchec 2aponais provient en partie de leffet :icardo, qui a domin leffet e-nsienmultiplicateur du dficit public.

?onclusion :

La pratique de la politique budgtaire dans les grands pa-s est caractrise par >

/n activisme pouss, une rversibilit constante, un bas niveau de dpense. 4ar eemple, lesamricains engagent des politiques budgtaires hardies, souvent par la baisse des imp6ts,engendrant des effets microconomiques qui stimulent lactivit et la croissance, et aussi pardes augmentations de dpense publique dans les secteurs de la :YD ou de larmement lies 0leur suprmatie mondiale.

4olitiques e-nsiennes par diminution des imp6ts. L'urope pratique la politique

e-nsienne par accroissement de la dpense publique, plus difficilement rversible. Le

)apon pratique une politique hardie et avec un important effet dviction. Les petits pa-s,vertueu par ncessit ou ralisme, ont ma3tris leurs dficits et repouss le niveau tolrable

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de dpenses publiques (de Laffer& en rendant ces dpenses utiles 0 la croissance (ducation,:YD&.

Les leons combines de la thorie et de leprience historique > un gouvernement

doit conserver des marges de manGuvre. Lecs dactivisme 0 linstar de certains grandspa-s (Erance, 1llemagne& fait perdre des marges de manGuvre et contraint 0 redresser les

finances publiques parfois 0 des poques inopportunes par rapport 0 la con2oncture.

C&apitre : Politi$ue mon"taire

La cration montaire affecte >;& la valeur interne de la monnaie (pouvoir dachat en biens nationau& directement, et,!& souvent sa valeur eterne (pouvoir dachat en biens trangers&,#& enfin le financement de lconomie (accs au crdit, coNt du crdit&, donc indirectementlconomie relle, loffre et la demande globales.La politique montaire a un r6le contra*c-clique 0 court terme, rduisant les fluctuations

con2oncturelles T 0 long terme, elle peut viter linflation en dcourageant les anticipations etles comportements inflationnistes dans les secteurs financier et rel.

Section. Les acteurs de la Politique Contaire

Les Canques centrales (C?& sont des agences indpendantes des pouvoirs publics dansles pa-s modernes.Les tetes fondateurs dfinissent leurs ob2ectifs. 'lles furent 0 lorigine les banquiers des'tats auquels elles confraient un pouvoir eorbitant > dpenser sans contr6le du 4arlement(principe de la dmocratie&. Leprience montre que lindpendance de la C? 0 lgard du

pouvoir politique protge de linflation et des dbordements financiers habituels de certains

rgimes. ?ette indpendance constitue une dlgation de souverainet de la part de l'tat. Laplupart des C? sont indpendantes depuis les annes ;


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consommation et linvestissement, et sur la valeur des actifs (immeubles, actions,obligations&.4ratique moderne en situation de marchs mondialiss et dinflation ma3trise. La t&orie des anticipations rationnelles(:obert Lucas, Ohomas 8argent, +ilton

Eriedman&. +. Eriedman > Les anticipations rationnelles transforment toute mission de

monnaie ecdentaire en inflation. La crdibilit des politiques montaires fonde lesanticipations dinflation, qui 0 leur tour agissent par des achats anticips, sur les marchsfinanciers Y les mouvements de capitau, et 2ouent un r6le dterminant. Einn -dland Y'dIard 4rescott ont montr que si les agents conomiques anticipent linflation, leuranticipation sera auto ralisatrice.?ette politique est fonde sur la crdibilit de la C?, sa rputation et sa communication >

publication des dbats et des votes, comptes rendus au 4arlement, adhsion de lopinionpublique. La transparence est la contrepartie de lindpendance des C?.Ceaucoup de C? stabilisent ces anticipations en affichant des ob2ectifs dinflation eplicites >!\ par eemple pour la C? T autres eemples > ?anada Y 8ude. 4as ce cible dinflation,mais raction dans une Jone dinflation comprise entre ; et #\ dite8one de confort.

Section ' : 9eux t7pes de Politique Contaire comportant ' lments combins.

Politique expansive ou accommodante :accroissement de la ^+, baisse du tau

dintrKt, dprciation de la monnaie (tau de change&. Politique anti2inflationniste ou restrictive :baisse de la croissance ^+, hausse du

tau dintrKt, apprciation de la monnaie.

'n principe, la 4+ est epansive en phase basse du c-cle (pour sortir de la rcession&et restrictive en phase haute (pour prvenir linflation&.

Dlais daction (thoriques&> ;$ mois 0 ! ans (/81& T ; 0 ;,= anne ('urope&. 'lle agit 0 courtterme, sur le c-cle, pas 0 long terme, ni sur le potentiel de croissance, ni sur lemploi.

Section A. Les rgles d/action.

La rgle d/or de Paul %. Samuelson 3taux longs4.Le tau dintrKt rel 0 long terme

doit rester infrieur au tau de croissance du 47C. 'lle est 2ustifie par la thorie et lesmodles de croissance quilibre. Le tau rel neutre 0 long terme est gal au potentiel decroissance de lconomie et les investisseurs doivent pouvoir se financer 0 un tau dintrKtinfrieur 0 leurs anticipations de rentabilit (en mo-enne le 47C potentiel&. 8ituation des trois

Jones. ' > la politique anti*inflationniste brutale impose en ;


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Section >. Les canaux de transmission de la Politique Contaire.

Le taux directeur de la B? : se rpercute sur tous les tau dintrKt 0 court terme,

influence ainsi laccs au crdit et son coNt, donc la demande globale de consommation debiens durable et linvestissement. ?est le canal traditionnel daction de la politique

montaire. /n tau trop bas constitue une double incitation 0 sendetter 0 lecs pour lesmnages et pour l'tat./n tau trop lev peut bloquer la croissance dans le secteur rel. Le prix des actifs boursiers et immobiliers, avec un effet de ric&esse, agissant sur la

demande finale :la hausse des tau fait baisser le pri des actions, et donc appauvrit lesmnages et les entreprises et vice versa (enrichit&. /n tau trop bas favorise la formation de

bulles financires et immobilires. ?est le canal essentiel depuis les annes ;


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!& es Europens peuvent plus difficilement coupler .? et .0puisque la 4C reste duressort des 'tats, dont la libert daction est limite par le 4acte de stabilit et decroissance, et le budget de l/nion trop faible pour Ktre actionn.

Leons combines de la thorie et de la pratique >

;& La 4+ dtermine le tau dinflation mais nagit pas 0 long terme ni sur la croissance

potentielle ni sur lemploi.!& 'lle agit en revanche sur le c-cle 0 court terme, et la clrit de la reprise aprs unercession.#& 'lle reste incapable de prvenir et de traiter les bulles boursires Y immobilires.Linflation, ma3trise dans le secteur rel depuis les annes ;


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C&apitre F : La Politi$ue de c&an+e

Vature et importance des oprations de change entre les monnaies ou devises internationalesconvertibles (_, ], `, -en9&. La 4? consiste 0 agir sur la valeur eterne de la monnaienationale. 'n rgime de change fie on parle de dvaluation@rvaluation T en rgime de taude change flottant de dvalorisation@apprciation dune monnaie. /ne dvaluation ou unedprciation de la monnaie (change fie ou flottant& diminue son tau de change T unervaluation ou une apprciation de la monnaie (mKmes h-pothses& augmente le tau dechange. ?ette politique modifie >

;& indirectement tous les pri internes T mcaniquement par le pri des importations deproduits semi*finis et matires premires (ptrole, composants lectroniques&, ou pareffet des anticipations sur la fiation des pri.

!& directement les pri de tous les produits trangers.#& enfin la valeur respective du travail national et tranger> monnaie dvalue R travailnational dvaloris.

La 4? est doublement lie 0 la politique montaire. Le tau de change dpend de la 4+ > lesvariations du tau dintrKt agissent sur les mouvements de capitau, donc sur le tau dechange. La 4? fait partie des instruments de la 4+ > une apprciation de la monnaie nationale

aide 0 ma3triser linflation T une dvaluation tend 0 la relancer. +onnaie forte R politique anti*inflationniste.+onnaie faible R effet inflationniste. '. /81.'nfin, la 4? est considre comme un attribut important de la souverainet nationale 0 causedu caractre dramatique des crises de change et de certaines dvaluations. Lhistoire des crisesspculatives et des dvaluations est pleine de bruits et de fureurs, de frustrations, de dramessociau et dappauvrissements (dvaluations comptitives annes ;


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du A, 122 qui en#endr'rent les dvaluations comptitives du dbut des annes 12,

dvaluation en 6rance et 0loc or, 124$ )nion montaire allemande en 1 entre lostmar=et le deutschemar= 3 choix du taux 1B1, politique (#alit entre les citoyens de lEst et de

l?E en 1+% 2 * &), choix de sortir du >?E 3 6rance choix dy

rester et dune politique du franc fort (ouvernement ?auroy"$ Dhoix dadhrer ; la FG parles 12 pays participant (les 1H I J=, &) 7 >u'de en 1 et : >lovnie en +! et : Dhypre7 ?alte en +K" et choix des parits dentre (sous%values pour les .ays du >ud,

survalu pour le mar=" * rfrendum en 6rance en 1+ pour ratifier le trait de ?aastricht$

Dhoix futur des membres de lEst * entrer dans la 8one euro L 5u &), JM 7 >u'de, loptiondadhrer ; la 8one G reste lobjet dun dbat politique nourri$

Ooutes ces dcisions furent minemment politiques, et certaines eurent de gravesconsquences conomiques et sociales.

Section #. Les ' instruments de la P? et leur risque spcifique

Gausse des taux d/intr=t, pour empKcher les capitau nationau de fuir, ou attirer les

capitau flottants trangers en cas dattaque contre la monnaie nationale avec le risquedtouffer la croissance interne en faisant baisser linvestissement et la consommation. '.L7ndonsie, t !""=, tau dintrKt 0 comptes au /81 ou en 8uisse. 8ouvent Double march des changes > 0 tau fie pourles oprateurs commerciau, et 0 tau libre pour les mouvements de capitau. 1boli dansl/' en ;


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le prsident en faveur de la participation ; la monnaie unique$ a Dhine aujourdhui, attire

des capitaux par anticipation dune rvaluation du yuan$

Ex * les crises de chan#e dans les .EJ * ?exique en 19%H 3 >ud Est asiatique en 1! 3&ussie en 1K 3 5r#entine en + 3 Purquie en +1 rsultent en #nral dune perte de

confiance dans le r#ime de chan#e ou dans la monnaie nationale$

Section '. La pratique de la P?, avantages+inconvnients.

Politique de monnaie forte :apprciation du travail national et donc du pouvoir

dachat 0 long terme T favorise une spcialisation de lindustrie nationale en travail qualifi etla comptitivit qualit 0 leportation T en tant favorable 0 la stabilit des pri, permet une4+ de bas tau dintrKt. 4eut compromettre la comptitivit nationale et favoriser lesdlocalisations, donc accro3tre le ch6mage. '. Erance des annes


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* pa7s en situation de rattrapage(effet Calassa*8amuelson, 'conomie internationale& T e >4ologne Y :ussie dbut des annes !""".* c&ocs as7mtriques.Le flottement permet un a2ustement au chocs eternes ou internes.La ?hine au2ourdhui, aurait besoin daugmenter ses tau dintrKt pour modrer sa croissanceet prvenir des tensions inflationnistes T elle ne peut le faire car cela ferait augmenter le tau

de change du Quan. ?ette contradiction passe le plus souvent par le tau dintrKt interne quipeut, en augmentant pour soutenir la monnaie nationale, peut touffer la croissance.

Section >. ?ombinaison des PC < PB selon le rgime de c&ange.

'n change fie, la 4+ devient inoprante, car contrainte par celle du pa-s de rfrence, et la4C est mieu adapte. 'n change flottant, la 4C est inoprante, 0 cause de son effet sur lestau dintrKt, et la 4+ approprie pour agir contre les chocs eternes. /ne politique

budgtaire epansive fait augmenter le tau dintrKt, qui en annule leffet. 1pplication 0

l/'+ > les pa-s de la Jone euro ont une monnaie flottante, donc avantage 0 avoir unepolitique montaire commune T en revanche, ils sont, entre eu en rgime dfinitivement fie,donc ont intrKt 0 pratiquer des politiques budgtaires individuelles. +ais la marge demanGuvre est faible pour les pa-s europens qui se trouvent privs de larme montaire,contraints par larme budgtaire, dpourvus de larme du tau de change. Les a2ustementsdoivent se faire dans le domaine rel, sur la comptitivit et lemploi.

?onclusion. Peut2on agir sur les taux de c&ange@

;& Hui, 0 la marge, pour orienter le march ou dcourager la spculation.!& 4our dclencher un renversement de tendance dun march dsquilibr par une sur*raction.#& Von en cas de dsquilibre fondamental ou de forte spculation T la C? - perd rapidementses rserves de change, rendant la crise de change invitable.Le choi dun rgime de change et celui dune politique de monnaie forte ou faible restent desliberts fondamentales d'tats dmocratiques et souverains. 7l peut eercer un effet dcisif surle mode de dveloppement et le r-thme de croissance des pa-s en dveloppement. Le choidun rgime de change est une dcision politique ma2eure pour lquilibre macroconomiqueet pour les conditions microconomiques dans un pa-s, au2ourdhui surtout les 4'D.

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C&apitre G : Politi$ue de lKemploi

Deu indicateurs mesurent les performances du march du travail > le volume du ch6mage etcelui de lemploi.'n gnral, les statistiques demploi sont annuelles T celles du ch6mage mensuelles, ce quiconduit 0 privilgier les secondes, pourtant moins appropries 0 porter un 2ugement sur lasituation relle.

Section . 9finitions et prsentation du problme.

Hrigine du c&-mage :les chocs ptroliers.

9finitions :activit, emploi, ch6mage, inactivit et relations entre eu.

* 4opulation dFge actif R ;=@A= ans.

* 1ctifs R emplo-s Z ch6meurs.* Oau dactivit R population active@population dFge actif.* Oau demploi R population emplo-e@ population dFge actif.* Oau de ch6mage R ch6meurs@population active.* 7nactifs R population dFge actif 5 emplo-s. RM Eormule > tau ch6mage R ; 5 (tau

emploi@tau activit&.* Oau de fleion R \ nouveau emplois crs occups par inactifs.

7l eiste une relation inverse entre activit et ch6mage, dun pa-s 0 lautre > bas taudemploi@fort ch6mage et vice*versa.

Section #. ondements t&oriques.

Prsentation no2classique au niveau microconomique : offre (des travailleurs& et

demande (des entreprises& de travail (L&.Demande dcroissante 0 cause de la loi des rendements dcroissants.Hffre croissante 0 cause de lutilit relative du loisir@travail. ?ourbes et point dquilibre./n salaire minimum rduit la demande de L et en augmente loffre RM ch6mage ditvolontaire, selon lcart@salaire dquilibre. Les charges sociales sur les salaires diminuent lademande L et acclrent la substitution @L. Les subventions 0 lemploi augmentent lademande L.?oin fiscal > cotisations sociales (salariales Z patronales& Z imp6ts directs 5 transferts.

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L/emploi rsulte d/un processus d7namique permanent :)oseph 8chumpeter.

Destruction@cration demploi> La destruction*cratrice . Z ; emploi nouveau R Z # crs 5! dtruits. ; emploi en moins R * # disparaissant Z ! crs.+ouvement permanent > ;"\ des emplois disparaissent ou apparaissent chaque anne enErance T chaque 2our il se cre@dtruit en mo-enne ;" """ emplois. 1 long terme > Lois

d'ngel T disparition demplois agricoles au profit des emplois de bureau, CO4 Y industriels,puis des seconds au profit des emplois de services Y activits tertiaires (caissiers, netto-age,assistantes maternelles&. Diminution de lemploi industriel Y dans les grandes entreprisesdans tous les pa-s, croissance de lemploi de services Y dans les petites entreprises. :sultede la combinaison du progrs technique et de la demande finale des consommateurs > le

progrs technique fait baisser le pri des biens industriels et donc augmente le pouvoir dachatdes consommateurs, qui se porte sur les services, dont le pri a contraire, augmente. A"\ delemploi est protg de la concurrence internationale (ducation, fonction publique, sant,CO49&. La politique destine 0 rsorber le ch6mage est aussi une politique de lemploi. Le

ch6mage est la rsultante dun tau demploi trop faible.

Les ' t7pes de c&-mage au niveau macroconomique.

: ?&-mage De7nsien et con0oncturel :par insuffisance de la demande globale. 7l est alorsinvolontaire.

?e ch6mage appelle une relance de la demande interne et@ou eterne par politiquesmacroconomiques, 4C, 4+ ou 4? epansives. ?es politiques russissent seulement si loffrede CY8 est lastique par rapport 0 la demande T si non, la demande nouvelle se porte sur lesimportations et provoque un dficit de la balance des paiements.# : Le c&-mage structurel est celui au*dessous duquel on ne revient pas en priode decroissance forte. Viveau estims. ?oncept proche de celui de ch6mage dquilibre

(V1:/,Nonacceleratin# Qa#e rate of unemployment" de la courbe de illiam 4hillips.?e ch6mage peut Ktre renforc par leffet dhystrsis (non retour en arrire dN 0 la perte dequalification des ch6meurs de longue dure&.' : ?&-mage classique,par insuffisante rponse de loffre 0 la demande de biens et servicesnationale ou internationale.1ppelle des mesures microconomiques stimulant loffre de biens et services finau pourrpondre 0 la demande > stimuler la concurrence et la comptitivit, baisse des pri, servicesde qualit, produits innovants./ne partie importante de ces emplois est protge de la concurrence internationale et deseffets du progrs technique.RM La 4' doit sadapter 0 chaque t-pe de ch6mage. La Erance souffre des trois t-pes 0 la

fois > e-nsien, puisque la croissance reste infrieure 0 son potentiel T structurel puisque lech6mage ne redescend pas au*dessous de


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%ction sur l/offre de travail :retrait dactivit des vieu, des 2eunes Y des femmes >

en principe pour leur substituer des travailleurs 2eunes T rduit le ch6mage, sans effet surlemploi T les pa-s 0 fort tau demploi ont moins de ch6mage. +odification du pri relatif dutravail et du loisir pour accro3tre loffre de travail > par diminution de la fiscalit lie au

travail.LH?D' estime quil neiste pas de stratgie universelle. Dimportantes diffrences de

performance subsistent, surtout pour les 2eunes, les femmes et les Z A" ans.

?onclusion. ' t7pes de politiques.

;& La politique de lemploi consiste 0 inciter les entreprises 0 demander du travail et 0satisfaire la demande finale pour liminer le ch6mage classique et accro3tre la croissance

potentielle.!& La politique consiste 0 adapter loffre de travail 0 la demande et 0 inciter la population 0

travailler > responsabilisation et accompagnement individualis des ch6meurs. 'conomiesplus d-namiques, ouvertes 0 linternational, diffusion rapide du progrs techniques T unepolitique approprie permet de concilier protection sociale, emploi et performanceconomique.#& 4olitique de lemploi trs lie 0 celle des revenus et 0 la politique fiscale.

chec du mod'le franais * politiques permanentes, tr's ima#inatives, mais retard ; a#ir,

politique dinspiration malthusiennes (jeunes, prretraites, 2H heures" 3 refus des politiquesayant fait leurs preuves ; ltran#er, politisation du sujet$ .rincipale proccupation * rduire

le niveau du chma#e naturel au%dessous de -, N5R&) sur lequel butent toutes les

politiques jusqu; ce jour$ a 6rance est le seul pays de lucc's ; ltran#er * lis

soit ; la modration du coSt salarial, soit ; la flexibilit de la main dTuvre 3 en fait ; unensemble de facteurs, dont la psycholo#ie collective, jamais ; un facteur pris isolment$ En

Europe, souvent par la voie daccords tripartites * Etat, >yndicats, partis politiques (.ays%

0as"$ >urtout en Europe manque de raction aux chocs externes * chocs ptrolier dans lesannes 1!, pro#r's technique depuis 1 (P/D", mondialisation aujourdhui$ a force de

l5mrique tant sa ractivit aux chocs (rsiliance"$es politiques adoptes a#issent profondment sur la structure de la socit$ e - de

chmeurs est certes important, mais plus encore la char#e que constituent les inactifs (nonactifs : chmeurs" pour ceux qui travaillent et pour les entreprises, surtout dans les pays oUles cotisations sont assises sur les salaires$ De - (non actifs : chmeurs"Bemploi 3 sans

compter les enfants et les retraits" va de !H- en /talie ; 24- en >u'de 3 il est H9- dansl)E contre 91- aux )>5$ Dette char#e et la dynamique dune population travaillant

nombreuse, ; mVme de rpondre ; la demande interne et internationale, expliquent en partie

la diffrence de croissance potentielle ; lon# terme entre les continents$

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C&apitre J : politi$ue de re3enus

Section . 9finitions et niveaux.

6evenus d/activit ou primaires :salaires, intrKts Y profits (solde, 0 risque, 'C',

ecdent brut deploitation&. 8ecteurs public (Eonction publique d'tat, collectivits localeset hospitalire& Y priv. Lis au processus de production et 0 la productivit. 6evenus de transfert ou sociaux :retraites, prestations familiales, revenus de

subsistance financs par limp6t et@ou les cotisations sociales. Lis au besoins individuels(pauvret, famille&.

Section #. Les ob0ectifs de la P6

Lquit, la solidarit Y la cohsion sociale.

4olitiques e-nsiennes si cart de production@croissance potentielle et@ou ch6mage

classique > 8timuler la demande globale. ?ompenser les effets du progrs technique et de la mondialisation sur le march du

travail vis 0 vis des non qualifis.Hn traitera ici les politiques de revenu lies 0 lquilibre macroconomique ou en rapport aveclemploi (lies au ch6mage ou 0 loffre et 0 la demande de travail&. Les retraites et allocationsfamiliales relevant dun cours de politique sociale.

Section '. ondements t&oriques et partage emploi+salaires+profit.

Hffre de travail en fonction du revenu :elle est croissante, et dpend de la prfrence

individuelle et collective pour le loisir et du coNt relatif du loisir (cours de microconomie&.

?oin fiscal > diffrence entre coNt du travail pour lentreprise (salaire Z cotisations sociales delemplo-eur& et revenu net du travailleur (salaire moins imp6ts et cotisations du salari&. 'nErance, pour un salaire brut de ;"", coNt du travail ;%= et revenu net B$, donc du simple audouble.

Le coin fiscal rduit loffre Y demande de travail. Hn constate une relation ngative entre leniveau de prlvements obligatoires (imp6ts Z cotisations sociales& et le tau demploi.8alaire de rserve > le salaire au*dessous duquel loffre de travail dispara3t T au moins gal aurevenu minimum (8+7?, :+79&.

La rpartition des progrs de productivitse fait, aprs prlvement public (O&, entre

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quatre parties prenantes > les consommateurs sous forme de baisse de pri T les salaris sousforme de hausses de salaire et@ou demploi T les entreprises sous forme de profit ('C'&.Eonction de production de ?obb*Douglas.S-pothse noclassique de rmunration des facteurs selon leur productivit marginale. 4artdes salaires et part des profits (au sens large, - compris rentes&. :partition inflationniste et

politique des revenus.

Loi de Stolper2Samuelson :la mondialisation tend 0 augmenter le niveau de salaire du

facteur intensment eport (travail qualifi dans les pa-s avancs&, et 0 diminuer le niveau desalaire du facteur intensment import (travail non qualifi ici&.DoP la diminution de la demande de travail non qualifi sous le double effet du progrstechnique et de la mondialisation. 8oit le volume de lemploi baisse, soit le salaire tend 0diminuer pour ces travailleurs. 7ls se trouvent pris dans le dilemme > ch6mage ou baisse dusalaire rel. La politique des revenus compense en partie cette situation.

Section A. Les politiques globales de revenu

Politiques De7nsiennes :pour stimuler la consommation des mnages on augmente

les revenus des catgories a-ant une propension 0 consommer forte et@ou rapide > pauvres etfamilles (minimum vieillesse, prestations familiales, allocation de rentre scolaire,eonration de charges ou dimp6t pour les primes dentreprises ou distribution anticipe desfonds de participation9&.4olitiques 0 effet de cliquet > difficilement rversibles (contradictoire avec leur caractrecon2oncturel&.

Indexation des revenus sur les prix.12ustement automatique sur linflation des

retraites, salaires9 pour protger le pouvoir dachat. 'ffet pervers > spirales pri*salaires(cours sur les mcanismes montaires&. 4arfois au contraire pour rduire les anticipationsdinflation. Blocage des salairespour accompagner une politique anti*inflationniste et briser une

spirale pri*salaires. ?es politiques, dirigistes, ont disparu avec linflation et la libralisationdes conomies. %ction sur la part des salaires./ne politique globale des salaires peut se 2ustifier 0 la

suite dun choc qui dsquilibre la part respective du travail et du capital. ?es politiques sonten dsutude. La part de salaires rsulte de lemploi et des hausses de salaires au niveaumicroconomique. Les politiques sectorielles.

Deu formules.;.Soutien des prix 3cours4des produits, sous forme de pri garanti au producteur T incitation0 augmenter les volumes T cre une distorsion sur les marchs car le pri de vente est M primondial T ncessite une barrire douanire commune et de subventionner les eportations Tdfavorise les consommateurs.!. %ide directe aux agriculteurs pour prserver leur revenu et l/emploi dans le secteur, lavie du monde rural au Curina Easo, et lautonomie alimentaire du pa-s. Le revenu desagriculteurs dpend fortement des subventions ou aides 0 la production.1utre politique sectorielle > les revenus de la fonction publique, qui 2ouent un r6le importantdans les pa-s a-ant un fort emploi dans ladministration comme le Curina.

Section >. L/action microconomique sur les revenus d/activit.

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?ombinaison de mesures contraignantespour les entreprises et dincitations fiscales.

8mic et protection de lemploi.Le salaire minimum simpose au emplo-eurs pour le travail non qualifi T il augmente lecoNt du travail et fait dispara3tre une partie de la courbe de demande de travail, la courbe dedemande est trs lastique@coNt pour ces travailleurs, provoquant un ch6mage collectif

volontaire. L/imp-t ngatif, ou crdit d/imp-t.Le principe consiste 0 tendre le barme de

limp6t sur le revenu en le rendant ngatif (versement dun complment de revenu au lieudun prlvement& pour les faibles revenus. 4ropos par les conomistes librau eorge8tigler Y +ilton Eriedman, mis en oeuvre au /81 en ; l'7O? (Earned /ncome PaxDredit&, rserv au mnages travaillant (un actif au moins T !"\ des mnages&. 1 rduit la

pauvret et eu un impact favorable sur loffre de travail pour les familles dune seule personneT dfavorable pour les couples, un second actif napportant pas de revenu supplmentaire parrapport 0 limp6t ngatif. 1u :/, EO? (Ror=in# 6amilies PaxDredit& associ 0 un salaireminimum et ?O? (Dhildren Pax Dredit& pour les familles, gnreu mais cibl (=\ desfamilles& du gouvernement Clair en ;


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revenu dactivit par les entreprises. ?ette formule librerait 0 la fois le contrat de travail et lechoi individuel de travailler des contraintes actuelles pour laisser se dvelopper les changesde CY8 et lemploi. /topie dans une conomie ouverte, mais utopie intressante au planthorique et comme rfrence pour le choi de politiques de revenus.

Section F. La combinaison des P5 < P6 exerce un effet dterminant sur la demandeglobale de B < S finaux $ court et $ long terme.

Directement, en participant 0 la formation du revenu global, dont une partie est consomme.7ndirectement, par leur effet sur les anticipations des mnages. ^uand le ch6mage cro3t, lesmnages pargnent pour faire face 0 ce risque 0 lavenir, la consommation devient donc moinsd-namique, et la croissance plus faible T et vice versa. 'lle eerce aussi un effet ma2eur sur leniveau dquilibre du march du travail > 0 fort ou faible tau dactivit.Oau de travail productif@tau prlvements obligatoires.1u niveau macroconomique Y international, fort tau de prlvement R faible tau dactivitdans le secteur productif. 4arfois viction par le secteur public.

?onclusion.

Lon est donc cens ragir contre la con2oncture et au chocs eternes par des adaptations dela sphre relle et des marchs du travail (salaires, emploi, protection sociale&. Les grands

pa-s rencontrent plus de difficults 0 s- rsoudre.

?est quoi les politiques co que renferme*t*elle ses ob2ectifs Les instruments de politique conomique Le tau intrKt, la fiscalit, la politique budgtaire (dpenses&8tabilisation de la con2oncture et la politique structurelle

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