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Cours à lire et compléter (trous) pour le mardi 13 octobre II- Investissement, progrès technique et croissance Prologue : Un exemple concret d'investissement (doc.1 p.60, 23 p.72, site web sur marketing Apple ) Définition de l'investissement (doc.5 p.62) Un investissement désigne une dépense visant à accroître le niveau de capital d'une entreprise, d'une collectivité publique ou d'un ménage. Dépense en temps, en énergie, et souvent en argent. Investissement matériel (capital fixe, mesuré par la FBCF), immatériel et financier. Grandes différences entre investissement public, investissement des entreprises (privé) et investissement des ménages. Doc. 5 p.62 (attention, le manuel n'indique pas la FBCF des associations : 1,5 milliards) En 2005, en France, l'investissement en capital fixe (Formation Brute de Capital Fixe) a atteint 336,5 milliards d'euros, soit .......% du PIB (1950 milliards) : il s'agit du taux d'investissement. L'investissement des entreprises représentait .......% du total de la FBCF, celui des administrations publiques et privées .....%, celui des ménages .........%. NB : la FBCF est un .......... permettant d'augmenter le ............... de capital dans une économie. A) Les déterminants de l'investissement 1. Pourquoi et comment investir ? Etudiez les documents 3 p.61, 7 p.63 La motivation et la forme de l'investissement diffèrent d'un agent à l'autre. Motivation à court et long terme investissement matériel ? investissement immatériel ? investissement financier ? ménages Constituer un patrimoine ............. .... FBCF des ménages = achats de ................. non non => "placements", donc épargne administrations publiques Rendre un service public, améliorer les infrastructures, augmenter le niveau de capital humain, culturel... Accroître le bien-être de la population=> ........ ......... FBCF publique : construction de lycées, d'hôpitaux, de routes, laboratoires etc. R&D, éducation et santé (dépenses en salaires et en consommations intermédiaires) Prise de participation dans le capital d'entreprises publiques (majoritaires ou avec pouvoir de contrôle) ou privées (minoritaires) entreprises produire plus et mieux, innover, gagner en compétitivité... Elever le profit FBCF privée : machines, outils, bâtiments etc ........% du total de l'investissement privé en 2000 .........% de l'investissement privé en 2000. Poste des dépenses par ordre décroissant : ..................... ..................... Formation du personnel Logiciels (sauf logiciels- maison, inclus dans la FBCF) Achats de brevets et licences Prise de participation d'au moins 10% du capital d'une autre société (en dessous : considéré comme un placement ou "investissement de ...............") NB : la part croissante des investissements immatériels des entreprises oblige les économistes à en tenir compte dans leurs statistiques ; en revanche, les investissements immatériels de l'Etat ne sont pas comptabilisés comme des investissements, mais comme de simples dépenses en salaires de fonctionnaires.

Cours sur l'investissement

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Page 1: Cours sur l'investissement

Cours à lire et compléter (trous) pour le mardi 13 octobre

II- Investissement, progrès technique et croissance

Prologue :

• Un exemple concret d'investissement (doc.1 p.60, 23 p.72, site web sur marketing Apple )

• Définition de l'investissement (doc.5 p.62)

Un investissement désigne une dépense visant à accroître le niveau de capital d'une entreprise, d'une collectivité publique ou d'un ménage.

➔ Dépense en temps, en énergie, et souvent en argent.

➔ Investissement matériel (capital fixe, mesuré par la FBCF), immatériel et financier.

➔ Grandes différences entre investissement public, investissement des entreprises (privé) et investissement des ménages.

Doc. 5 p.62 (attention, le manuel n'indique pas la FBCF des associations : 1,5 milliards)

En 2005, en France, l'investissement en capital fixe (Formation Brute de Capital Fixe) a atteint 336,5 milliards d'euros, soit .......% du PIB (1950 milliards) : il s'agit du taux d'investissement. L'investissement des entreprises représentait .......% du total de la FBCF, celui des administrations publiques et privées .....%, celui des ménages .........%.

NB : la FBCF est un .......... permettant d'augmenter le ............... de capital dans une économie.

A) Les déterminants de l'investissement

1. Pourquoi et comment investir ?

Etudiez les documents 3 p.61, 7 p.63

La motivation et la forme de l'investissement diffèrent d'un agent à l'autre.

Motivation à court et long terme

investissement matériel ? investissement immatériel ?

investissement financier ?

ménages Constituer un patrimoine .................

FBCF des ménages = achats de .................

non non=> "placements", donc épargne

administrations publiques

Rendre un service public, améliorer les infrastructures, augmenter le niveau de capital humain, culturel...

Accroître le bien-être de la population=> .................

FBCF publique : construction de lycées, d'hôpitaux, de routes, laboratoires etc.

R&D, éducation et santé (dépenses en salaires et en consommations intermédiaires)

Prise de participation dans le capital d'entreprises publiques (majoritaires ou avec pouvoir de contrôle) ou privées (minoritaires)

entreprises produire plus et mieux, innover, gagner en compétitivité...

Elever le profit

FBCF privée : machines, outils, bâtiments etc

........% du total de l'investissement privé en 2000

.........% de l'investissement privé en 2000.

Poste des dépenses par ordre décroissant : ..........................................Formation du personnelLogiciels (sauf logiciels-maison, inclus dans la FBCF)Achats de brevets et licences

Prise de participation d'au moins 10% du capital d'une autre société (en dessous : considéré comme un placement ou "investissement de ...............")

NB : la part croissante des investissements immatériels des entreprises oblige les économistes à en tenir compte dans leurs statistiques ; en revanche, les investissements immatériels de l'Etat ne sont pas comptabilisés comme des investissements, mais comme de simples dépenses en salaires de fonctionnaires.

Page 2: Cours sur l'investissement

Nous nous intéresserons, ici, principalement à l'investissement des entreprises. Celui-ci reste principalement matériel, mais les dépenses visant à accroître le capital ................. (niveau de qualification et d'adaptabilité des collaborateurs, technologie, image de marques etc) sont en constante progression. Dans les faits, ils vont souvent de pair : un achat d'ordinateurs (FBCF) implique de former le personnel ; le lancement d'un nouveau produit (R&D, publicité) s'accompagne d'un nouvel équipement ou d'un nouveau site de production...

Définition de l'investissement des entreprises : dépenses en capital matériel, immatériel ou financier, visant à produire plus et mieux, à innover et gagner en compétitivité, pour élever à terme le profit.

Il est également important de bien comprendre la nature des investissements financiers. Ils diffèrent des placements (dits "investissements de portefeuille ", visant à spéculer ou à placer l'épargne de l'entreprise) car ils ont une logique de concentration (horizontale, ................., conglomérale) ou de coopération-fusion (échanges croisés d'actions, joints-ventures, filiales communes etc).

Notons que dans la plupart des statistiques publiques, surtout conjoncturelles, les références à l'investissement concernent surtout la FBCF, donc le capital .................. Or, par exemple, on a observé qu'en temps de crise, les premiers budgets coupés par les entreprises concernent leurs campagnes de communication, donc de l'investissement immatériel. On peut en conclure que le recul de l'investissement a peut-être été plus important en 2009, que ce qu'en dit la simple évolution de la FBCF.

A consulter : BRISES (http://brises.org/ses.php/croissance-economique/progres-technique/sectId/13/sectBranch/1/)

2. Financement et contraintes de rentabilité

Un investissement coûte cher, en argent, en temps et en énergie. De plus, il est risqué : il s'agit d'un pari sur l'avenir, d'une sorte de "fuite en avant", dans un univers incertain. Parfois, les individus qui souhaitent se lancer ou les entreprises voulant investir n'en ont pas les moyens financiers, alors que d'autres disposent d'une abondante épargne qu'ils n'investissent pas. Mais si l'investissement paraît vital à la survie de l'entreprise ou très prometteur, de multiples sources de financement sont possibles.

Etudiez le doc.9 p.64.

Avantages et inconvénients (pour l'entreprise) des modes de financement de l'investissement

avantages inconvénientsFinancement interne

autofinancement

(..........% du total du financement en 2000)

Financement externe• Augmentation externe de capital

(émission d'actions...)

(............%)

• Emprunt bancaire

(...............%)

• Émission d'obligations (emprunt obligataire)

(...........%)

La part importante des marchés financiers révèle le passage d'une économie d'........................... (marquée par la prégnance des prêts bancaires) à une économie de marchés financiers. Notons cependant que l' ................. reste le premier mode de financement ; d'autre part, les banques jouent, en réalité, le rôle d'intermédiaires financiers entre les entreprises, les ménages et les marchés financiers.

Page 3: Cours sur l'investissement

Encadré : les enseignements du taux d'autofinancement

L'étude du taux d'autofinancement des entreprises (100 x épargne des entreprises / FBCF) est très intéressante. En clair, le taux d'autofinancement indique que, telle année, la FBCF a été globalement autofinancée à hauteur de x % ; en d'autres termes, pour 100€ de FBCF, on a pu disposer de x € d'épargne des entreprises.

Document 1 : évolution du taux d'autofinancement et du taux d'investissement en France, 1996-2002

Exemple : en 2002, le taux d'autofinancement a atteint ........% ; la FBCF a été autofinancée à hauteur de .......%. En revanche, au début de 1998, le taux d'autofinancement a atteint .......%, ce qui signifie que les entreprises ont davantage épargné qu'elles n'ont ................, ce qui est un signe de frilosité.

En fait, la logique économique veut qu'en période dynamique, le taux d'investissement ............... fortement (exemple : années 1997-2001), assèche l'épargne des entreprises et ................... donc leur taux d'autofinancement. C'est finalement un signe de bonne santé !

En revanche, en période de ralentissement ou de crise, les programmes d'investissement s'arrêtent brutalement et, même si leurs ventes sont touchées par la crise, les entreprises disposent de davantage de capacités d'autofinancement, puisqu'elles n'investissent plus. Leur taux d'autofinancement ............... vers les 100%, ce qui est fait un signe de mauvaise santé économique (ex : années 1990) !

Choisir le bon mode de financement de l'investissement implique de réfléchir à sa rentabilité et à sa profitabilité. Pour comprendre cette logique, il faut d'abord réaliser l'exercice "rentabilité économique, rentabilité financière, effet de levier" (à faire pour le TD du lundi 12 octobre)..