COURS THÉORIES ÉCONOMIQUES CONTEMPORAINES©ories économiques contemporaines...Le développement est une notion qualitative C’est l'ensemble des transformation des structures mentales

COURS:

THÉORIES ÉCONOMIQUES

CONTEMPORAINES

Année universitaire : 2019/2020

Niveau : S6

Option : Economie

Pr: Zineb SAYL

Plan

Introduction

Chapitre I : Les théories contemporaines de la

croissance économique

Chapitre II : Les théories contemporaines du

commerce international

Chapitre III : Les théories contemporaines de

l’intervention de l’Etat et des Institutions

2

Introduction

La théorie économique est une composante des sciences

économiques.

➔ Une discipline qui étudie d’une façon scientifique le

fonctionnement de l'économie (la description et l'analyse de

la production, des échanges et de la consommation des

biens et des services).

Définition

3

Introduction

➔On distingue deux méthodes d’analyse:

•La macroéconomie: étudie les grands agrégats

économiques (l'épargne, l'investissement, la consommation

et la croissance économique)

•La microéconomie: étudie le comportement des agents

économiques (individus, ménages, entreprises) et leurs

interactions sur le marché.

Définition

4

Introduction

L’histoire de la pensée économique permet de mettre en

évidence trois principaux courants :

•Le courant libéral (courant classique et néoclassique)

•Le courant marxiste

•Le courant keynésien.

Autour de ces trois courants, il existe plusieurs théories

économiques qui expliquent problèmes économiques

contemporains

Définition

5

Introduction

Les analyses économiques contemporaines peuvent être

classées en deux grands courants:

2- Courant hétérodoxe : construire des modèles

théoriques totalement nouveaux.

1- Courant orthodoxe: renouveler les modèles

théoriques existant pour les adapter à la période

contemporaine, mais la base théorique et les principes

fondamentaux demeurent.

Définition

6

Introduction

L’environnement économique contemporain est

caractérisé par:

•La libéralisation des échanges commerciaux,

•La libre circulation des mouvements de capitaux et

des personnes,

•Les transferts de technologies

•Les crises économiques

➔Ce qui a modifié profondément le fonctionnement des

économies des pays.

Définition

7

Introduction

Grands problèmes économiques contemporains:

•Croissance

•Chômage

•Inflation

•Inégalités socio-économiques

•Mondialisation

•Globalisation financière

•Les politiques économiques

Définition

8

Introduction

La Croissance et les indicateurs de mesure

❑ Le PIB est l'indicateur le plus utilisé

pour mesurer la croissance économique

➔mais le développement d'une

économie de services et les nouvelles

technologies, la croissance est-elle

encore mesurable ?

La nécessité de

rechercher des

indicateurs alternatifs

La Croissance

9

Introduction

La Croissance et l’innovation

❑Les nouvelles technologies sont

susceptibles de révolutionner

l'économie

➔Le progrès technique entraîne

la croissance parce qu’il

augmente la productivité

Intégrer le progrès

technique et

l’innovation dans les

théories de croissance

La Croissance

10

Introduction

La Croissance et les facteurs exogènes

❑La croissance des nations repose

sur les ressources pour produire (la

terre, les outils, du travail, les

techniques) ➔ se sont des facteurs

endogènes

➔Mais il existe des facteurs

exogènes qui contribuent à la

croissance

Intégrer les facteurs

exogènes dans les


La Croissance

11

Introduction

La Croissance et l’investissement

Problème de la

maximisation de la

croissance économique

La Croissance

❑ L'investissement est considéré

comme un vecteur clé de la croissance

➔Mais, le progrès technologique

et le développement du e-

commerce

➔Quel sont les moteurs de la

croissance?

12

Introduction

La Croissance et le développement durable

➔Rechercher la possibilité d'une

croissance respectueuse de

l'environnement

Intégrer la dimension

écologique dans les


La Croissance

❑La croissance économique est

accompagnée par l’épuisement des

ressources renouvelables et non

renouvelables

❑La croissance économique

augmente les dégâts écologiques

(La pollution, les déchets…)

13

IntroductionIntervention de l’Etat

❑ Le libéralisme considère que la régulation par le marché

est la meilleure modalité de gestion de l’économie

➔ État libéral

❑ L’État doit se limiter à : la justice, la police et la défense

nationale, soit un rôle d’État gendarme

Mais, le libéralisme n’a pas permis d’éviter les crises

économiques.

➔ Par suite l’introduction d’un nouveau rôle de l’Etat

par l’approche keynésienne ➔ l’Etat providence

14


L’Etat a un rôle plus étendu ➔interventions économiques

➔ État-providence

➔L’intervention économique et sociale de l’État-providence se résume

dans trois fonctions :

•La fonction d’allocation

•La fonction de redistribution

•La fonction de stabilisation ou de régulation

➔ On distingue deux mécanismes d’intervention d’Etat dans

l’économie:

•Politique budgétaire

•Politique monétaire 15


La politique budgétaire

le budget de l'Etat est utilisé pour accroître ou freiner la

demande, dans le but d'agir sur la production d’une part et agirsur l'inflation et le chômage d’autre part .

➔la politique budgétaire a-t-elle encore un rôle ?

➔l’intervention de l'Etat reste t-il encore un

fondement théorique solide?

➔La politique budgétaire est-elle efficace?

Mais dans un contexte caractérisé par :

•Les crises financières ( crise financière de 2008 )

•L’endettement de l’Etat

16

Introduction

La politique monétaire

La politique monétaire vise à:

•maintenir la stabilité des prix

•favoriser la croissance et le plein-emploi

La lutte contre l’inflation se fait en restreignant la quantité de

monnaie en circulation ➔ La monnaie est principalement constituée

de la monnaie divisionnaire (M1), fiduciaire (M2) et scripturale (M3)

➔ la masse monétaire

Intervention de l’Etat

➔La politique monétaire est-elle encore efficace?

Mais dans un contexte caractérisé par :

•Apparition des monnaies virtuelles

•Développement des moyens de paiement…

17

CHAPITRE I :

LES THÉORIES CONTEMPORAINES

DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE

18

1- Définition de la croissance

2- Les indicateurs pour mesurer la croissance

▪Le PIB

▪Les indicateurs alternatifs

3- Les théories traditionnelles de la croissance

4- Les théories contemporaines de la croissance

5- Les études empiriques contemporaines de la croissance

CHAPITRE I : LES THÉORIES CONTEMPORAINES DE LA

CROISSANCE ÉCONOMIQUE

Plan

19




«l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes

longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le

produit global net en termes réels », (Selon François Perroux)

Une hausse durable de la production de biens et

services (la richesse) dans une économie donnée.

20




La croissance économique est un phénomène quantitatif

C’est l’accroissement durable de la production sur un territoire.

Le développement est une notion qualitative

C’est l'ensemble des transformation des structures mentales et

institutionnelles, les modifications dans les habitudes sociales

et l'organisation d'ensemble des activités économiques

La croissance est une des conditions du

développement économique d'un pays

21




L'indicateur le plus utilisé pour mesurer la croissance

économique est le produit intérieur brut (PIB)

➔ On distingue trois approches du produit intérieur brut :

a- Approche production

b-Approche revenu

c-Approche demande (approche dépenses)

▪ Le PIB

22




b- Approche revenu

PIB = Rémunération des salariés + impôts sur la production

et les importations - subventions + excédent d'exploitation /

revenu mixte

a- Approche production

PIB = Somme des valeurs ajoutées + TVA + Droits et taxes sur

les importations – Subventions sur les produits

▪ Le PIB

23




Mesuré par la méthode des dépenses, le PIB est décomposé en

grandes catégories:

PIB = C + I + G + (XN)

•Dépenses de consommation (C)

•Dépenses d’investissement (I)

•Achats du gouvernement (G)

•Exportations nettes (les exportations moins les importations (X-M))

c- Approche demande (approche dépenses)

▪ Le PIB

24



▪ Le PIB


L’augmentation du PIB peut être causée par :

•Des augmentations dans les quantités produites

•Des augmentations dans les prix

PIB en Volume (les quantités)

- Le PIB réel ne varie que si les

quantités produites changent,

- Ne tient pas compte des

variations des prix

Le PIB nominal Le PIB réel

PIB en Valeur

-Valeur en prix courants de

la production

25



Le taux de croissance est le taux de variation du PIB

Taux de croissance = Taux de variation du PIBx100

TX Croissance = [(PIB réel (t) - PIB réel(t-1)) / PIB réel(t-1)] x 100


▪ Le PIB

Chine en 2018

PIB 130 608 Bilions ($ US)

POP 1 393 Milliards

Taux de croissance 6,567%

PIB par habitant 9770,8 ($ US)

Maroc en 2018

PIB 117921 Milliards ($ US)

POP 36 029 138 Millions

Taux de croissance 2,99 %

PIB par habitant 3237,8 ($ US)

➔Exemple

Source : Banque Mondiale, 201826




Limites

➔ Le PIB n'est qu'un indicateur quantitatif

➔ Le PIB ne mesure pas toutes les richesses produites: activités

non rémunères (travail domestique, travail bénévole) activités

rémunères mais non déclarées ( travail au noir, travail illégal)

➔ Le PIB ne prend pas en compte l’épuisement des ressources non

renouvelables

➔ Le PIB ne tient pas compte du bien-être individuel ou collectif

d’un pays (aspects qualitatifs de la croissance)

Le PIB doit être améliorer ou compléter par

d’autres indicateurs pour mesurer les aspects

qualitatifs de la croissance

▪ Le PIB

27





Il est important de mesurer la dimension qualitative de la

croissance➔ il s’agit d’ une croissance « soutenable » ou « de

qualité »

➔ pour mesurer la croissance, il est nécessaire de mesurer

non plus seulement la progression du PIB, mais aussi l’aspect

social, environnemental et productif

28





Les principaux indicateurs alternatifs pour mesurer la

croissance économique sont :

oL'indice de développement humain

oL’indice de l’épargne nette ajustée

oL'indicateur de progrès véritable

oIndice de bien être durable

29





a- L'indice de développement humain (IDH):

➔ Indice crée par le Programme des Nations Unies pour le

développement (PNUD),

➔ Il permet d’évaluer le taux de développement humain des pays

du monde, il combine trois facteurs:

oLe PIB par habitant

oL’espérance de vie à la naissance

oLe niveau d’instruction

➔L'IDH classe les pays en établissant la moyenne entre ces trois

indices principaux « normalisés » (une échelle de 0 à 1).30





Avantages

- Indicateur complet et réaliste

- Mesure les aspects qualitatifs des conditions de vie de la population

Limites

-ne tient pas compte l’aspect politique d’un pays

- Ne tient pas compte des inégalités sociales

L’échelle de l’IDH :

1 indique un niveau élevé de développement économique.

0 indique un niveau très bas

31





b- L'indice de l’épargne nette ajustée (épargne véritable ):

➔ Introduit par la Banque Mondiale

➔ Consiste à exprimer la variation du capital économique,

humain et naturel d’un pays à l’issu d’un cycle de production

Indice de l’épargne

véritable

L’ajustement de l’épargne

nationale brute Obtenu par:

L’épargne nationale brute représente la partie du revenu national

brut disponible (RNBD) non affectée à la consommation finale.

32





-Capital économique :

(coûts de la production - coûts de la consommation).

-Capital humain :

( les montants financiers accordés à l’éducation),

-Capital environnemental :

(les atteintes à l’environnement = sont évaluées par la

réduction des stocks d’énergie, de minerais, de forêts, et par

les dommages générés par les émissions de CO2)

L’épargne nette ajustée consiste à porter quatre types d’ajustements

de l’épargne nationale brute :

33





Épargne nette ajustée = production – consommation +

investissements accordés à l’éducation – consommation

des ressources naturelles (énergie, minerais, forêts) -

dommages causés par la pollution (émissions de Co²).

➔ Alors, l’épargne nette ajustée se présente comme suite:

34





Avantages

L’indice ENA favorise le développement durable

Limites

Approche exclusivement monétaire

Evaluer l’éducation uniquement par les coûts financiers et non

pas ses impacts sur la société

35





c- L'indicateur de progrès véritable :

➔ Introduit par l’institut américain Redifining Progress

➔Consiste à mesurer l'évolution du bien-être réel d'un pays

+ la valeur estimée des activités économiques non

monétaires ( travail domestique, les activités a but

non lucratif…)

-- les dégâts sociaux (chômage, crimes, accidents,

maladies…)

-- la valeur estimée des richesses naturelles perdues

(destruction des ressources non renouvelables…)

PIB(Mesure

l'activité

économique

monétaire)

IPV est obtenu par la correction du PIB :

36





L'indicateur de progrès véritable se présente comme suite:

IPV = PIB + la valeur estimée des activités économiques

non monétaires -- la valeur estimée des richesses naturelles

perdues -- les dégâts sociaux

37





Avantages

Indicateur Global ➔ IPV permet de mesure la richesse économique,

sociale et écologique d’un pays.

IPV tient compte de l’impact de la croissance sur les ressources

IPV favorise le développement durable

Limites

La complexité des données à traiter

38





Consommations marchande des ménages

+ services du travail domestique

+ dépenses publiques non défensives

- dépenses privées défensives

- coûts des dégradations de l'environnement

- dépréciation du capital naturel

+ formation de capital productif.

IBED =

d- Indice de bien être durable

➔Un indicateur alternatif au produit intérieur brut

➔ Il est très proche de l'Indicateur de progrès véritable.

39





Indice de bien être durable se présente comme suite:

IBED= Consommations marchande des ménages + services

du travail domestique + dépenses publiques non défensives -

dépenses privées défensives - coûts des dégradations de

l'environnement - dépréciation du capital naturel +

formation de capital productif.

40





Avantages

Indice de bien être durable est un indicateur synthétique

Favorise le développement durable

Limites

La complexité des données à traiter

41




Depuis les années 70-80: le débat de la croissance a connu un

nouvel essor : théorie de la régulation, théorie de la croissance

endogène, modèle des districts industriels…

Au 20 e siècle (les années 50): Les modèles théoriques de la

croissance connaissent un véritable succès➔ traitent le problème de

la croissance équilibrée(Modèle de Harrod-Domar, modèle de Solow).

Au 19 e siècle : Les théories de la croissance➔les travaux de

Malthus, Ricardo et Marx.

Après la première révolution industrielle : La division

internationale d’Adam Smith (1776)

42


A- La division internationale d’Adam Smith (1776)

• Ouvrage d’Adam Smith « Recherches sur la nature et les causes de la

Richesse des Nations (1776) ».



➔Comment augmenter la richesse des nations?

Adam Smith met en évidence le rôle de la division du travail

comme facteur de croissance.

Origines de la

croissance : La division du travail

43


A- La division internationale d’Adam Smith (1776)



Approche optimiste dans le sens où la croissance est illimitée

(elle dure tant que l’on peut étendre la division du travail et le

marché) ➔ absence de crise

La division du travail

Spécialisation

Augmentation de la productivité

Gains de temps

Effet d’apprentissage des ouvriers

Augmentation de la croissance

La participation

des pays au

commerce

international

Avantage

absolu

44



B- Le courant classique

Le principe de population de Thomas Malthus (1796)

Les rendements décroissants de David Ricardo (1817)

La destruction du capitalisme selon Marx (1844)

Le courant classique de la croissance est un courant pessimiste.

Il estime qu’à long terme l’économie va atteindre un état

stationnaire : ralentissement de la croissance, pour finalement

atteindre zéro.

État stationnaire ➔ la production n’augmente plus.

Le courant classique comprend principalement les théories suivantes :

45



B- La théorie classique

Le principe de population de Thomas Malthus (1796)

Thomas Malthus considère que la croissance est limitée en raison

de la loi de population.

➔ Explique comment la surpopulation contribue à accroître la misère

par la loi de population

46




a -Le principe de population de Thomas Malthus (1796)

La loi de population

➔La croissance de la population suit une tendance géométrique

(augmentation de plus en plus rapide : 2, 4, 8, 16, 32)

➔Le niveau des ressources suit une croissance arithmétique

(augmentation régulière : 2, 4, 6, 8, 10).

= alors, il existe un décalage croissant entre les besoins de

la population et les ressources disponibles.

La régulation de la

croissance

démographique(politique malthusienne)

Obstacles préventifs (retard au mariage…)

Obstacles destructifs (guerres, épidémies…)

47




b- Les rendements décroissants de David Ricardo (1817)

La loi des rendements décroissants :

➔ l’augmentation de l’utilisation d’un facteur de production conduit

à une amélioration de plus en plus faible de la quantité du produit

fabriqué.

➔ Mais cette loi est contredite dans l’industrie où les rendements

peuvent être croissants grâce aux économies d’échelle et aux gains

de productivité.

David Ricardo souligne que la croissance est limitée par la loi

des rendements décroissants.

48




b- Les rendements décroissants de David Ricardo (1817)

La loi des rendements décroissants

Ne s’applique pas dans l’industrie

Economies d’échelle.

se produisent lorsque

la production augmente et que

les coûts fixes sont importants

Gaines de productivité

La productivité mesure l’efficacité

de l’entreprise par l’utilisation de

ses facteurs de production

Réduction des coûts de production

Augmentation de bénéfice

Augmentation des salaires

Baisse des prix

Augmentation

de la croissance 49




c- La destruction du capitalisme selon Marx (1844)

Marx considère que la croissance est limitée dans le mode de

production capitaliste en raison de la baisse tendancielle des taux

de profit

la baisse tendancielle des taux de profit montre que le taux

de profit dans une économie capitaliste a tendance à baisser, en raison

de l'augmentation de l'intensité capitalistique au détriment

du travail.

Augmentation intense du capital au détriment du travail:

➔ Diminution du travail

➔Diminution de production

➔ Crise économique 50



C- Théorie d’Innovation de Joseph Schumpeter (1911 et 1939)

Origines de la

croissance :

1. Grappes d’innovations

2. Rôle de l’entrepreneur

➔Joseph Schumpeter développe la première théorie de la

croissance sur une longue période

➔Il souligne que le progrès industriel est la clé du changement

d’une économie.

Le progrès industriel est porté par des innovateurs qui

cherchent à emporter le gros lot (Schumpeter compare le jeu

des affaires au poker)

•Ouvrage de Joseph Schumpeter « Capitalisme, Socialisme et

démocratie » (1942).

51




1- Grappes d’innovations

Les « grappes d'innovation »: Le terme de grappes fait référence à

toutes les innovations découlant de la première, par exemple :

➔ Apparition de l'informatique engendre l'internet ainsi d'autres

innovations sont portées par ces découvertes.

Innovations Innovations

complémentaires

Apparition de

l'informatique

Apparition de

l'internet

Exemple:

Applications

Mobile Android

52




Les 5 types d’innovations de Schumpeter:

oInnovation de produits (Inventer des nouveaux produits…)

oInnovation de procédés (Inventer une nouvelle manière de

produire…)

oInnovation de modes de production : Mode d’organisation (

Fordisme, Taylorisme, Toyotisme

oInnovation de débouchés : Innovations commerciales

(Inventer de nouvelles manières de vendre ou de promouvoir un

produit…)

oInnovation de matières premières (Inventer une nouvelle

source de matière première ou d’énergie : la machine à vapeur,

l’électricité, le moteur thermique…)

1- Grappes d’innovations

53




2- Rôle de l’entrepreneur

•L’entrepreneur constitue la force motrice de la croissance

L’entrepreneur prend le

risque de lancer un

nouveau produit ou une

nouvelle façon de produire

•C’est grâce à un « entrepreneur innovateur » que l’économie

devient dynamique

oRéaliser un profit maximal.

oObtenir un monopole temporaire sur

le marché

oAugmenter la production

54




L'innovation est à la fois source de croissance et facteur de crise. C'est

ce que Schumpeter résume par la formule « destruction créatrice ».

3- Processus « destruction créatrice »

Le processus de destruction créatrice est : le mouvement

permanent de destructions d’activités liées aux anciennes

innovations et de créations de nouvelles activités liées

aux nouvelles innovations.

➔Les éléments neufs vont remplacer les anciens.

55




La croissance est un processus permanent de création, de

destruction et de restructuration des activités économiques.

➔Ce processus de destruction créatrice est à l’origine des

fluctuations économiques sous forme de cycles


Le processus de destruction créatrice

= Naissance des cycles économiques

56





Le cycle économique représente l’ensemble des fluctuations des activités

économiques d’un pays.

La périodicité de ce cycle varie dans le temps de manière régulière

Selon Schumpeter , il existe trois types de cycles économiques pour

expliquer les variations de la croissance :

oLes cycles longs (Cycles Kondratiev): durée de 50 à 60 ans

oLes cycles intermédiaires (Cycles Juglar): durée de 8 à 10 ans.

oLes cycles courts (Cycles Kitchin) : durée de 3 à 4 ans.

57





L’expansion

La récession

La dépression

La phase de prospérité

Réussite de l’innovation

Augmentation de la production

Le début du ralentissement de la production

C’est le niveau le plus bas du cycle

économique, elle se caractérise par une

impasse économique

La reprise

Apparition d’une nouvelle innovation

Création de nouvelles activités économiques

Relancer la productivité 58





Avantages

Approche de cycle économique permet de prévenir les crises économiques

Limites

Toutes les innovations ne remplacent pas et ne détruisent pas (ou pas

totalement) et de manière systématique les activités dans lesquelles elles

se produisent.

59



D- Instabilité de la croissance de Harrod-Domar (1960)

Le taux de croissance est fonction du

rapport entre le taux d’épargne et le

taux d’investissement

Origine de la

croissance :

Dans le modèle Harrod-Domar, rien ne garantit qu'une économie soit

sur un sentier de croissance stable ➔ Alors, la croissance « sur le fil

du rasoir ».

Développée par les économistes Harrod et Domar et inspirée de

l’approche de Keynes (parmi les modèles post-keynésiens).

Cet approche vise à :

• étendre sur la longue période la Théorie générale de Keynes,

qui ne portait que sur le court terme

• analyser le caractère instable de la croissance économique

•chercher les conditions essentielles de l’équilibre de la croissance

60




➔ Domar considère que l’investissement exerce une double

influence sur l’économie: Effet revenu et Effet capacité

Effet revenuA court terme, l’investissement constitue une demande supplémentaire et

entraîne une hausse des revenus via le principe du multiplicateur

(I ➔Y➔ R➔ C et S)

L’effet revenu dépend de l’augmentation de l’investissement I,

ΔI est égal à I [1/(1-c)] c’est-à-dire I[1/s] où s=(1-c)

sachant que

➔ c représente la propension marginale à consommer

➔ s représente la propension marginale à épargner.

61




Effet capacitéA long terme, l’investissement doit engendrer une stimulation de la

capacité de production, via le principe de l’accélérateur.

L’investissement accroît les capacités de production dans une

proportion égale à 1/v où

v est le coefficient de capital et correspond à l’inverse de la

productivité moyenne du capital soit v = K/Y (où K est le stock

de capital et Y la production).

L’effet de capacité est donc égal I(1/v)

Le principe de l'accélération:Augmentation de la demande ➔ Augmentation de l'investissement

Augmentation de l'investissement ➔Augmentation de la capacité de production

62




Investissement net I

Demande

(Ajustement de court terme)

Détermination de la

demande via le principe du

multiplicateur keynésien

Augmentation de la demande

ΔI / s

Offre

(Ajustement de long terme)

Accroissement de capital

ΔI = K

Augmentation des capacités de

production

I / v

Equilibre

ΔI / I = s / v63




Equilibre

ΔI / I = s / v

Le taux de croissance de l’investissement doit respecter la

proportion s/v pour que la croissance soit équilibrée.

s/v : le rapport entre la propension marginale à épargner et le

coefficient de capital

64




Limites

▪ Absence de capacité de production inemployée

▪ Volonté des entreprises de répondre à l'augmentation

de la demande par l'augmentation de l'offre

▪ Stabilité du coefficient de capital

Ce modèle suppose la vérification de plusieurs hypothèses :

Effet capacité

=

Principe de

l’accélérateur

Effet revenu

=

principe du

multiplicateur

▪Absence de capacité de production inutilisée

▪Absence d'inflation

▪La particularité de l'investissement : l'investissement

public est différente de l'investissement privé

Alors, la croissance est par nature instable. 65




Alors, la croissance est par nature instable.

Harrod utilise l’expression « croissance sur le fil du rasoir » :

les anticipations des agents ont tendance à accentuer les

déséquilibres plutôt que de les réduire

66

67



4- Les théories contemporaines de la croissance

A- Théories de la croissance endogène (1986)

oLe capital technique

oLe capital physique

oLe capital humain

oLe capital public

Origines de la

croissance :

L’accumulation de quatre facteurs principaux : la technologie, le

capital physique, le capital humain et le capital public.

Théories de la croissance endogène sont développées par P. Romer

(1986) R.E Lucas (1988) R. Barro (1990 Greenwood et

Jovanovic (1990)

➔Le premier modèle de croissance endogène a été publié

par P.Romer (1986) ➔ Souvent appelée le modèle de Romer

68



A- Théories de la croissance endogène


L’équipement dans lequel investit une entreprise pour la

production de biens et de services.

➔ Romer (1986) propose un modèle qui repose sur les

phénomènes d’externalités entre les firmes

L’externalité : un agent économique exerce, par son activité,

un effet externe sur les autres agents, d’une manière

consciente ou inconsciente, et sans contrepartie monétaire.

•Une externalité négative (une utilité, un avantage)

•Une externalité positive (une nuisance, un dommage)

69





Selon Romer , lorsque l’entreprise investis dans de nouveaux

équipements,➔ ces moyens permet d’accroître sa propre production

mais également celles des autres firmes concurrentes ou non)

Investissement dans

Le capital physique

Accroître la production de

l’entreprise

Accroître la production des

entreprises concurrentes ou

non

L’investissement a un double effet : directement sur la

croissance et indirectement sur le progrès technique

70





Exemple: le premier disque compact, le premier ordinateur ont nécessité des

efforts colossaux et des coûts très élevés mais par la suite leur reproduction à

l’identique a été beaucoup plus facile et moins coûteuse.

Les coûts de la mise au point d’une technologie sont très élevés,

une fois la technologie est acceptée, la reproduction devient moins

coûteuse.

Le risque principal = l’entreprise ne récupère pas son

investissement initial, parce que les concurrents profite de la

technologie facilement

➔ La solution : adoption des droits de propriété intellectuelle

ce qui limite ce risque = brevets ou copyright protègent

l’inventeur qui dispose d’un monopole d’exploitation (limité

dans le temps)

71





Le progrès technique n’est pas exogène, et une variable

endogène

L’Etat doit jouer un rôle important pour

encourager la recherche et le développement

Le progrès technique devient plus intense

lorsque le nombre de chercheurs est élevé et

le stock de connaissances est important

Le capital

humain

Le capital

public

72




oLe capital humain

Le capital humain est l'ensemble des aptitudes, qualifications,

expériences accumulées par une personne et qui déterminent sa

capacité à travailler ou à produire.

Incitations à l’innovation et pression

concurrentielle

73




oLe capital public

Le capital public permet d’augmenter la productivité de

l'économie,

➔ Agir sur le Capital Humain :

Investissement en ressources humaines

Augmenter le stock de connaissances

➔ Agir sur le Capital physique:

Par les infrastructures publiques : ce qui facilite la

circulation des biens, des personnes, et de l'information 74




oLe capital public

➔ Agir sur le Capital technique :

L’Etat a un rôle important à jouer, non seulement par les

dépense publique pour encourager la recherche et le

développement la recherche , mais par la protection et

l’encouragement des innovateurs par :

oAdopter une fiscalité compensatrice (moindre taxation des

bénéfices issus des produits nouveaux),

oAdopter des mesures juridiques incitant la recherche-

développement et les externalités de connaissances,

oAdopter des mesures anti-concurrentielles 75




Investissement Capital technique

Capital physique

Capital humain

Capital public

Technologie

Innovation

R&D

Qualification

Scolarisation

Santé/hygiène

Equipements

Organisation de la

production

Infrastructures

Recherche fondamentale

➔ La croissance est un phénomène autoentretenu par

l’accumulation de ces quatre facteurs.

76



B- Approche des districts industriels

➔ District industriel

un ensemble industriel, voire artisanal, composé d'un grand nombre de

petites entreprises indépendantes les unes des autres qui sont

spécialisées dans la même production et qui, de façon combinée,

permettent une production à grande échelle

➔ Cluster: une concentration d’entreprises et d’institutions interreliées

dans un domaine particulier sur un territoire géographique

77




➔ District industriel développé par Alfred Marshall

Les externalités entrainent la concentration des

entreprises ➔ les économies d’agglomération

➔ District marshallien est une notion géographique et

économique qui concerne un lieu utilisé pour faciliter la

complémentarité des compétences

78




Les externalités marshalliennes

Alfred Marshall précise plusieurs externalités permettant

d’expliquer les économies d’agglomération, il s’agit de :

•la disponibilité de services aux entreprises,

•la présence d’une main-d’œuvre spécialisée,

•l’émergence et la diffusion d’idées nouvelles,

•l’existence d’infrastructures modernes et

performantes,

•l’existence du capital humain.

79




•La disponibilité de services aux entreprises : La disponibilité

de services aux entreprises revêt une grande importance dans le

développement régional

La présence de biens intermédiaires diversifiés et offerts localement

concerne : les services juridiques, les biens et services de nature

industrielle difficilement transportables, les activités de maintenance

et les services financiers.

La concentration spatiale de services aux entreprises permet

d’accroitre la taille de la population, d’augmenter le nombre de firmes

opérant dans le secteur intermédiaire et par conséquent un

accroissement de la production globale, ceci peut expliquer qu’une

grande ville est plus productive qu’une petite.80




•Échange d’informations et la diffusion d’idées

nouvelles, il s’agit du transfert d’informations au moyen

des outils de communication modernes.

•L’existence des infrastructures modernes et

performantes : L’existence des infrastructures modernes

de transport et de communication adaptés aux besoins

particuliers des entreprises.

•Le capital humain :

Le capital humain est un facteur central de la croissance de

la productivité, plusieurs études montrent qu’il existe une

relation positive entre la dotation d’un territoire en capital

humain et son développement économique 81



B- Modèle des districts industriels

Rendements d’échelle externes et économie spatiale

➔ naissance de la théorie de P. Krugman

Nouvelle théorie du commerce international

Les externalités de marshal

Les économies d’agglomération

82

LES THEORIES DE LA CROISSANCE ORIGINE DE LA CROISSANCE CARACTERISTIQUES

Adam Smith (1776) Division du travail Croissance illimitée

Robert Malthus (1798) Réinvestissement productif du

surplus

Croissance limitée en raison de la loi de

population

David Ricardo (1817) Réinvestissement productif du

surplus

Croissance limitée en raison du rendement

décroissant des terres

Karl Marx (1867) Accumulation du capital Croissance limitée dans le monde de

production capitaliste en raison de la

baisse tendancielle du taux de profit

Joseph Schumpeter (1911), (1939) Rôle de l’entrepreneur Grappes

d’innovations

Instabilité de la croissance, théorie

explicative du cycle long de type

Kondratief

Harrod (1936, 1948, 1960) Domar

(1946, 1957) Modèle post-keynésien

Le taux de croissance est fonction

du rapport entre le taux d’épargne

et le taux d’investissement

Instabilité de la croissance

Solow (1956, 1957, 1966) Modèle

néo-classique

Population et progrès technique

exogène

Caractère transitoire de la croissance en

l’absence de progrès technique

Michel Aglietta (1976) Boyer et

Mistral E. (1978) Robert Boyer (1986)

Théorie de la régulation

Articulation entre régime de

productivité et régime de

demande

Diversité dans le temps et dans l’espace

des types de croissance

P. Romer (1986) R.E Lucas (1988) R.

Barro (1990 Greenwood et Jovanovic

(1990) Théories de la croissance

endogène

Capital physique, technologie,

capital humain, capital public,

intermédiaires financiers

Caractère endogène de la croissance,

réhabilitation de l’Etat, prise en compte de

l’histoire

G. Becattini (1991) Modèle des

districts industriels

Forme d’organisation industrielle

et territoriale

Explications des inégalités régionales de la

croissance

Résumé des théories de la croissance économique

83

CHAPITRE II :

LES THÉORIES CONTEMPORAINES DU

COMMERCE INTERNATIONAL

84

1- Définition

2- Les théories traditionnelles du CI

3- Les théories contemporaines CI

4- La délocalisation internationale

CHAPITRE II : LES THÉORIES CONTEMPORAINES DU COMMERCE

INTERNATIONAL

Plan

85


INTERNATIONAL

La théorie du commerce international consiste à modéliser

les échanges de biens et de services entre les nations et

s'intéresse également à l’investissement international

1- Définition

La théorie du commerce international

comprend 2 courants :

Courant inspiré de la

pensée classique

- principe de l’avantage

comparatif de Ricardo

Courant inspiré :

-des outils de l'organisation

industrielle

- de l'économie géographique

86


INTERNATIONAL

1- Définition

Commerce international selon 2 approches

Libre échange Protectionnisme

Favoriser le développement

du commerce international par :

supprimer les barrières

douanières tarifaires et non

tarifaires et les réglementations

nationales susceptibles de

restreindre l'importation des

biens et des services

Restreint le commerce

international par :

L’intervention de l’Etat pour

protéger ses producteurs contre

la concurrence des producteurs

étrangers

87


INTERNATIONAL

1- Définition

➔Protectionnisme

Une politique économique interventionniste consiste à :

▪Limiter les importations par l’adoption des barrières douanières

des normes contraignantes des freins administratifs...

▪Encourager les exportations par : adopter des incitations

fiscales, accorder des subventions aux entreprises exportatrices…

▪Privilégier les entreprises nationales et écarter

les investisseurs étrangers

88


INTERNATIONAL

1- Définition

➔Libre échange

Une politique économique consiste à :

❑Supprimer les barrières douanières tarifaires et non tarifaires

❑Eliminer les réglementations nationales susceptibles de

restreindre l'importation des biens et des services

❑Conclusion des accords de libre échange entre les pays

89


INTERNATIONAL

2- Les théories traditionnelles du CI

A- Théorie des avantages absolus

➔Développée par Adam Smith

➔ Favorise le libre échange

Principe

Chaque pays doit se spécialiser dans les biens et les services qu’il

parvient à produire à un coût de production inferieur à celui du

reste du monde , alors exporter ces produits vers le reste du monde

=En contrepartie, chaque pays doit délaisser la production de biens

et services pour lesquelles il est le moins efficaces, alors il doit

importer ces produits du reste du monde

Limite

Les pays n’ayant pas un avantage absolu sont écartés de l’échange

➔ Impossible de participer au commerce international 90


INTERNATIONAL

B- Théorie des avantages comparatifs

➔Développée par David RICARDO

➔Favorise le libre échange

➔Commerce international s’explique par l’avantage comparatif

➔Avantage comparatif repose sur les facteurs de production

➔Principe

un pays peut bénéficier de la spécialisation en produisant les biens

pour lesquels il possède un avantage comparatif, même s’il possède un

désavantage absolu pour tous les biens qu’il produit

91


INTERNATIONAL

B- Théorie des avantages comparatifs

Soit deux pays :

▪Chaque pays est considéré comme un bloc de facteurs de production

▪Le travail est le seul facteur de production

▪Le travail est un facteur mobile à l’intérieur du pays mais immobile

internationalement

▪Les coûts de production sont identiques

➔ Les deux pays produisent le même produit, mais le prix

dans un pays est inferieure que celui de l’autre, comment ?

➔La réponse de Ricardo est que :

Le pays qui détient la technologie la plus efficace adopte le prix

bas , parce que la technologie augmente la productivité du

travail = réduction du coût unitaire

92


INTERNATIONAL

C- Théorie Heckscher-Ohlin-Samuelson (H.O.S)

➔ Les deux pays produisent le même produit, mais le prix dans un

pays est inferieure que celui de l’autre, comment ?

L’avantage comparatif provient de la dotation en facteurs

de production : un facteur est plus abondant que l’autre

Pays 1 : Possède relativement travail plus que le capital

Travail est très abondant que le capital

➔Alors le prix de travail est relativement plus faible

➔La production de bien qui utilise le travail plus que le capital

coûte moins cher = prix faible

Pays 2 : Possède relativement capital plus que le travail

Capital est très abondant que le Travail

➔Alors le prix de Capital est relativement plus faible

➔La production de bien qui utilise le Capital plus que le Travail

coûte moins cher = prix faible

93


INTERNATIONAL

D- Paradoxe de Leontief

Consiste à vérifier empiriquement le Modèle H.O.S sur le cas des

États-Unis.

Paradoxe :Théoriquement : USA doit exporter les biens qui incorporent plus de capital

Empiriquement : USA exporte les biens qui incorporent plus de travail

➔ Comment expliquer ce paradoxe?

➔Le paradoxe s’explique par l’existence du travail qualifié et

le travail non qualifié.

États-Unis possèdent un avantage en main-d'œuvre très qualifiée

Travail qualifié permet la productivité du travail très élevée au États-

Unis que les autres pays = ce qui permet au États-Unis d’être

compétitif pour les biens qui utilisent beaucoup de travail qualifié94


INTERNATIONAL

3- Les nouvelles théories du CI

A- La théorie du cycle de vie des produits

Théorie du cycle de vie des produits est développée par Vernon (1966)

pour expliquer les comportements d‘implantation à l‘étranger des

entreprises multinationales Américaines.

➔ Le pays qui possède les technologie avancées dispose un

monopole sur le marché, mais :

1. Production pour marché domestique (T)

2. Exportation vers les autres pays (T+1)

3. Imitation par les autres pays (T+2)

S’explique par le cycle de vie des produits 95


INTERNATIONAL

A- La théorie du cycle de vie des produits

Cette théorie décrit les choix d‘exportation et de

multinationalisation en fonction des différents stades du cycle de

vie d‘un produit:

La naissance

La croissance

La maturité

Le déclin.

96

La naissance

dans le pays

d’origine

La croissance La maturité Le déclin

- Monopole de

production et de la

vente

-Pas d’imitation

-Pas de concurrents

Exports

Autres pays

développés

Importations auprès

du pays d’origine

Début de

délocalisation de la

production.

Exports

Imports

Début de la

production sous

licence

Exports

Autres pays

moins

développés

Quelques

importations auprès

du pays d’origine

Importations

auprès des unités

délocalisées

-Baisse importante

de la production

jusqu’à l’arrêt

-Arrêt des

importations

-Baisse de la

production

-Début des

importations

-Production par des

unités délocalisées

-Exportations

vers les pays

développés

Exports

Coûts très importants:

RD et de travail qualifiéRéduction des coûts de moins en moins

97

Documents

COURS THÉORIES ÉCONOMIQUES CONTEMPORAINES©ories économiques contemporaines...Le développement est une notion qualitative C’est l'ensemble des transformation des structures mentales