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CHAPITRE 2 : CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN ET DURABLE Date : du lundi 17/09 au lundi 08/10 (3 semaines) FINIR AVANT LA TOUSSAINT CHAP 2 : Le développement humain et durable Prog ECO 3.1 et 3.2 ECO 1.1 - On montrera que le PIB ne reflète pas l’évolution du niveau de vie des populations et qu’il convient de se référer à d’autres indicateurs. On soulignera à ce propos que le PIB n’a pas été conçu pour évaluer la soutenabilité de la croissance. ECO 3.1 - Après avoir souligné que le développement et le bien-être ne se résument pas à la croissance économique on montrera, en illustrant par des exemples, que le bien-être des populations résulte de l’interaction de quatre types de capital (naturel, physique produit, humain, social et institutionnel). On expliquera pourquoi l’analyse économique du développement durable, qui se fonde sur la préservation des possibilités de développement pour les générations futures, s’intéresse au niveau et à l’évolution des stocks de chaque type de capital (accumulation et destruction) ainsi qu’à la question décisive du degré de substitution entre ces différents capitaux. On évoquera, à l’aide d’exemples, les limites écologiques auxquelles se heurte la croissance économique (épuisement des ressources énergétiques et des réserves halieutiques, déforestation, augmentation de la concentration des gaz à effet de serre, etc.). ECO 3.2 - L’exemple de la politique climatique permettra d’analyser les instruments dont disposent les pouvoirs publics pour mener des politiques environnementales. En lien avec le programme de première sur les marchés et leurs défaillances, on montrera la complémentarité des trois types d’instruments que sont la réglementation, la taxation, les marchés de quotas d’émission. On remarquera que, si les marchés laissés à eux-mêmes ne peuvent résoudre les problèmes, ils peuvent constituer un instrument d’action si le contexte institutionnel adapté est mis en place. Idée de TD : TD Tragédie des biens communs, dilemme du prisonnier et capital social Magnard p152 Jeu dilemme du prisonnier + rôle du K social Table des matières I/ Croissance et bien-être : être riche rend-il heureux ?............................................................................................................... 2 A/ La croissance n’engendre pas nécessairement le bonheur : le concept de Développement humain ................. 2 B/ La croissance pose des problèmes écologiques : le concept de Développement Durable ..................................... 4 II/ Qu’est-ce que le bien-être ?......................................................................................................................................................... 6 A/ Les difficultés à mesurer le bien-être....................................................................................................................................... 6 1/ Limites du PIB ............................................................................................................................................................................ 6 2/Limites de l’IDH .......................................................................................................................................................................... 7 B/ L’analyse économique du bien-être à partir de l’interaction de plusieurs types de capitaux................................... 8 C/ Des pistes pour mieux mesurer le bien-être........................................................................................................................... 9 III/ Comment assurer un développement durable ? .................................................................................................................. 11 A/ Soutenabilité forte VS soutenabilité faible........................................................................................................................... 11 B/ Les politiques climatiques ........................................................................................................................................................ 13 1/ Obliger à ne plus polluer : le rôle de la réglementation ................................................................................................ 13 2/ Inciter à ne plus polluer : les instruments économiques................................................................................................. 13

CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN ... - …sesplus.e-monsite.com/medias/files/chap-2-croissance-bien-etre-et... · On expliquera pourquoi l’analyse économique du développement

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CHAPITRE 2 : CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN ET DURABLE Date : du lundi 17/09 au lundi 08/10 (3 semaines) FINIR AVANT LA TOUSSAINT CHAP 2 : Le développement humain et durable Prog ECO 3.1 et 3.2 ECO 1.1 - On montrera que le PIB ne reflète pas l’évolution du niveau de vie des populations et qu’il convient de se référer à d’autres indicateurs. On soulignera à ce propos que le PIB n’a pas été conçu pour évaluer la soutenabilité de la croissance. ECO 3.1 - Après avoir souligné que le développement et le bien-être ne se résument pas à la croissance économique on montrera, en illustrant par des exemples, que le bien-être des populations résulte de l’interaction de quatre types de capital (naturel, physique produit, humain, social et institutionnel). On expliquera pourquoi l’analyse économique du développement durable, qui se fonde sur la préservation des possibilités de développement pour les générations futures, s’intéresse au niveau et à l’évolution des stocks de chaque type de capital (accumulation et destruction) ainsi qu’à la question décisive du degré de substitution entre ces différents capitaux. On évoquera, à l’aide d’exemples, les limites écologiques auxquelles se heurte la croissance économique (épuisement des ressources énergétiques et des réserves halieutiques, déforestation, augmentation de la concentration des gaz à effet de serre, etc.). ECO 3.2 - L’exemple de la politique climatique permettra d’analyser les instruments dont disposent les pouvoirs publics pour mener des politiques environnementales. En lien avec le programme de première sur les marchés et leurs défaillances, on montrera la complémentarité des trois types d’instruments que sont la réglementation, la taxation, les marchés de quotas d’émission. On remarquera que, si les marchés laissés à eux-mêmes ne peuvent résoudre les problèmes, ils peuvent constituer un instrument d’action si le contexte institutionnel adapté est mis en place. Idée de TD : TD Tragédie des biens communs, dilemme du prisonnier et capital social Magnard p152 Jeu dilemme du prisonnier + rôle du K social

Table des matières I/ Croissance et bien-être : être riche rend-il heureux ? ............................................................................................................... 2

A/ La croissance n’engendre pas nécessairement le bonheur : le concept de Développement humain ................. 2

B/ La croissance pose des problèmes écologiques : le concept de Développement Durable ..................................... 4

II/ Qu’est-ce que le bien-être ? ......................................................................................................................................................... 6

A/ Les difficultés à mesurer le bien-être....................................................................................................................................... 6

1/ Limites du PIB ............................................................................................................................................................................ 6

2/Limites de l’IDH .......................................................................................................................................................................... 7

B/ L’analyse économique du bien-être à partir de l’interaction de plusieurs types de capitaux................................... 8

C/ Des pistes pour mieux mesurer le bien-être........................................................................................................................... 9

III/ Comment assurer un développement durable ? .................................................................................................................. 11

A/ Soutenabilité forte VS soutenabilité faible ........................................................................................................................... 11

B/ Les politiques climatiques ........................................................................................................................................................ 13

1/ Obliger à ne plus polluer : le rôle de la réglementation ................................................................................................ 13

2/ Inciter à ne plus polluer : les instruments économiques ................................................................................................. 13

I/ Croissance et bien-être : être riche rend-il heureux ?

A/ La croissance n’engendre pas nécessairement le bonheur : le concept de Développement humain Après avoir souligné que le développement et le bien-être ne se résument pas à la croissance économique I/ Croissance et bien-être : S’enrichir rend-il heureux ? A/ La croissance n’engendre pas nécessairement le bonheur : le concept de Développement humain

Doc 1 : Relation entre le PIB/habitant et un indice de satisfaction de vie, 2004 Doc 2 : Un bidon ville en Inde

Doc 3 : A Shanghai, le 20 février, arrestation d'un homme venu au point de rendez-vous fixé aux internautes pour manifester. © REUTERS/Carlos Barria Q1 : Pour chacun des documents, expliquez en quoi il montre que croissance économique et richesse ne sont pas synonymes de bien-être. Laisser travailler les élèves Doc 1 : Entre 15 000 et 40 000 dollars, la satisfaction de vie n’augmente pas réellement. Doc 2 : La croissance peut exister mais les inégalités économiques et la grande pauvreté persister Doc 3 : Un pays (comme la Chine) peut connaitre un enrichissement très rapide, sans que cela ne traduite une plus grande liberté politique, pourtant essentiel au bien-être Doc 5 : Le PNUD est le Programme des Nations-Unies pour le Développement. Il propose de mesurer le bien-être des populations. Il publie chaque année un Rapport mondial sur le DH, qui dresse un bilan des progrès du développement, et propose une réflexion sur les moyens de l’améliorer. D’après le PNUD, « Le principal objectif du développement humain est d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé et à un environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés humaines, économiques et politiques. » Avec les élèves Q2 : Montrez que le concept de Développement Humain est plus proche du bien-être que le PIB ? Q3 : Le PNUD a élaboré un outil pour mesure le DH. Quel est-il ? L’IDH = Indicateur de Développement Humain Q4: Comment est-il constitué ?

Pour chaque indicateur, chaque pays reçoit une note entre 0 et 1. 0 est ce qui est jugée comme le minimum de subsistance, et 1 comme le meilleur score sur la période. L’IDH, compris entre 0 et1 est une moyenne de ces 3 notes. Q5 : Faites une phrase donnant le sens les données entourées Q6 : Pourquoi le Luxembourg, avec un PIB/hab. supérieur à celui de la France a-t-il néanmoins un IDH plus faible ? Le PIB/hab. élevé n’a pas permis d’améliorer l’espérance de vie, qui reste inférieur à celle de la France, et la scolarisation reste incomplète. Ou document 3p35 Manuel Hachette

B/ La croissance pose des problèmes écologiques : le concept de Développement Durable On évoquera, à l’aide d’exemples, les limites écologiques auxquelles se heurte la croissance économique (épuisement des ressources énergétiques et des réserves halieutiques, déforestation, augmentation de la concentration des gaz à effet de serre, etc.). Voir : TD Magnard p152 Jeu dilemme du prisonnier + rôle du K social I/ Croissance et bien-être : S’enrichir rend-il heureux ? B/ La croissance pose des problèmes écologiques : le concept de développement durable 1/ La tragédie des biens communs Doc 1 : Au large des côtes sud-est du Canada, de riches fonds de pêche ont été exploites pendant des centaines d'années, depuis le XVIIème siècle, sur les traces d'un pêcheur qui s'était aventuré dans le Nord, jusqu'à la fin du XXème siècle, ou l'on estime que 40 000 personnes pêchaient et transformaient la morue dans l'industrie poissonnière de Terre-Neuve. La pêche a atteint son pic de rentabilité au cours des années 1990, avant de s'effondrer en 1992[…]. Ce que l'on sait, en revanche, c'est que cet effondrement coute plus de 250 millions de dollars canadiens par an en perte de revenus. Les résidents locaux [...] tentent désespérément de trouver d'autres emplois : la population de morues ne montre toujours aucun signe de rétablissement bien qu'un moratoire sur la pêche à la morue ait été promulgué en 1994. Avec la fin de la pèche à la morue, les gens ont commencé à pêcher des raies, auparavant considérées comme des « prises accessoires ». Des chiffres montrent maintenant que les stocks de raies sont eux aussi surexploités. Il est évident que cette solution n'est pas durable, et les communautés locales en paient le prix en perdant des revenus et des traditions : la population de Bonavista a diminué de 10 % au cours de la dernière décennie ; elle se tourne vers le tourisme, alors que ses pêcheurs attendent un miracle. A présent, ils mettent en garde les autres zones de pêche où les prises sont toujours très nombreuses : « Ils feraient mieux d'adopter des mesures draconiennes des maintenant, de prendre sur eux pendant un moment, et puis espérer que leur stock se refasse, déclare Larry Tremblett, un pêcheur de Bonavista. On n'a rien fait de tout ça. On a laissé les choses aller jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. On ne voit bien maintenant à Terre-Neuve, notre pêche a disparu — il n'en reste rien à cause de la cupidité et de la stupidité. » Tracey Strange, Anne Bayley, Le Développement durable, Les essentiels de l'OCDE, 2008. Un bien commun est un bien rival (la consommation de ce bien par un individu diminue la possibilité de consommer ce bien pour un autre individu) et non excluable (il est impossible d’en empêcher la consommation à un individu) Elèves seuls Q1 : Expliquer en quoi la morue est un bien commun ? Pourquoi un bien commun est-il voué à être surexploité ? La morue est accessible à tous (non excluable) et les morues pêchées par un individu ne pourront pas l’être par d’autres (rivalité) Un individu n’a aucune incitation à limiter sa consommation du bien et il doit même en consommer le plus possible car les autres consomment également. Le bien est vite surexploité. C’est ce qu’on appelle « la tragédie des biens communs ». Elèves seuls Q2 : Quel est le problème avec les matières citées dans le document 2 ? Ces matières ont un stock qui est en train d’être épuisés Elèves seuls Q3 : A partir des questions 1 et 2, donnez une définition de ressources renouvelables et de ressources non-renouvelables. A quelle condition une ressource renouvelable le reste-t-elle ? Une ressource non-renouvelable est une ressource donc le stock ne se renouvelle pas (ou pas assez vite à l’échelle humaine). (ex : charbon, pétrole) Une ressource renouvelable se renouvelle à l’échelle humaine, mais elle ne doit pas être exploité plus rapidement qu’elle ne se reconstitue, sinon le stock diminue. (ex : ressources halieutiques) Avec les élèves Doc 3 : Doc 1 p158 : Q1, Q2 et Q3 Q1 : A quoi la biocapacité mondiale correspond-elle ? La bio capacité mondiale correspond à l’empreinte écologique que la planète peut supporter. Ainsi, elle de 1.8 hectare par personnes actuellement, ce qui signifie que la planète peut supporter, sans se dégrader, que chaque humain utilise par son mode de vie (alimentation, transport,…) l’équivalent de 1.8 hectares.

Doc 2 : Réserves mondiales prouvées, au rythme actuel de consommation

Q2 : Comment l’empreinte écologique a-t-elle évolué depuis 1961 ? Elle ne cesse d’augmenter ce qui signifie que chaque humain utilise une trop grande partie de la capacité de la planète. Q3 : Quelle est la principale raison de l’évolution constatée ? On voit que c’est principalement les émissions de Co2 qui augmentent l’empreinte écologique. Actuellement, il faudrait 1.5 planètes pour pouvoir prolonger indéfiniment notre mode de vie. Une valeur en hectares n'est pas très parlante. Aussi les résultats de l'empreinte écologique mentionnent souvent le nombre de planètes Terre nécessaires si tous les humains avaient le même mode de vie que la personne dont on détermine l'empreinte. Par exemple, nous vivons aujourd'hui comme si nous avions 1,21 planète à notre disposition. Vous pouvez calculer votre empreinte écologique sur www.agir21.org NB (doc 2) ce sont principalement les pays développés qui ont la plus grande empreinte écologique. 2/ Les externalités négatives affectent souvent l’environnement Avec les élèves Les plus importantes recherches de gisements de gaz naturel sont en ce moment entreprises à travers tous les États-Unis. La société Halliburton a développé une technologie de forage, la fracturation hydraulique, qui va permettre aux États-Unis de devenir « l'Arabie saoudite du gaz naturel ». Mais cette technique est-elle sans danger ? Lorsque le cinéaste Josh Fox reçoit une lettre l'invitant à louer ses terres pour y faire un forage, il va sillonner le pays et découvrir en chemin des secrets bien gardés, des mensonges et des toxines. [En l’occurrence, la fracturation hydraulique pollue les nappes phréatiques, et entraîne une pollution de l’eau qui arrive dans l’évier de la population : des maladies, des maux de têtes, un gout désastreux de l’eau entraîne la colère des habitants.] Q1 : En quoi la situation présentée représente-elle une externalité négative ? Les entreprises qui extraient du gaz de schiste ont une influence négative sur la vie des populations (dégradation de l’eau et de leur santé) mais sans en payer le cout. Q2 : Qu’est cette situation nous apprend sur notre mode de vie, basée sur la croissance de l’activité économique ? La plupart des activités économiques ont des effets externes polluants (pollution, rejet de CO2, déchets, déforestation donc perte de la biodiversité) que les entreprises ne paient pas : elles n’ont donc aucune incitation à changer. En augmentant l’activité économique, on augmente les atteintes à l’environnement, qui pourtant profite à tous (on parle de bien public mondial : tout le monde en profite gratuitement). Les entreprises laissées à elles-mêmes sur un marché ne peuvent pas réduire leur pollution. (Elle serait désavantagée par rapport à la concurrence) 3/ Le concept de Développement Durable Avec les élèves A l’initiative du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) créé en 1972, […]le développement durable ou soutenable (en anglais sustainable) […] est défini comme répondant « aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». L’accent est mis sur « les besoins essentiels des plus démunis auxquels il convient de donner la plus grande priorité » et sur les « limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir ». Cette définition sera popularisée et fera l’objet de propositions d’actions pour les gouvernements dans l’ « Agenda 21 », adopté par les 178 pays participants au premier sommet de la terre à Rio en 1992. Le développement durable ou soutenable (en anglais sustainable) intègre trois dimensions : la dimension économique (une croissance des richesses doit être possible), la dimension sociale (cette richesse doit être équitablement partagée dans le monde et entre les générations), la dimension environnementale (les ressources et la planète doivent être préservées).

II/ Qu’est-ce que le bien-être ?

A/ Les difficultés à mesurer le bien-être On montrera que le PIB ne reflète pas l’évolution du niveau de vie des populations et qu’il convient de se référer à d’autres indicateurs. On soulignera à ce propos que le PIB n’a pas été conçu pour évaluer la soutenabilité de la croissance.

1/ Limites du PIB Elèves seuls Document 1p152 Hachette D'une manière générale, tout ce qui peut se produire et se vendre avec une valeur ajoutée monétaire va gonfler le PIB et la croissance, indépendamment du fait que cela ajoute ou non au bien-être individuel et collectif. La destruction organisée des forêts tropicales pour y planter du soja transgénique ou des végétaux destinés aux agro carburants est bonne pour le PIB des pays concernés et pour le PIB mondial. [.. .] Par ailleurs, le PIB et sa croissance sont indifférents au fait que l'on puise dans les stocks pour continuer à croitre : on puise dans les ressources naturelles, on puise dans les ressources sociales et dans les ressources humaines. [...] De nombreuses activités qui contribuent au bien-être ne sont pas comptées dans le PIB : le bénévolat, le travail domestique. Elles n'intègrent le PIB que lorsqu'elles sont réalisées par d'autres unités économiques, et qu'elles-mêmes ou les facteurs de production mobilisés peuvent faire l'objet d'un échange monétaire. Pourtant, ces activités et ces temps partages sont extrêmement importants pour le développement, la stabilité et la pérennité de notre société, mais également pour notre épanouissement personnel, notre bonheur individuel. [.. .] Le PIB est par ailleurs indiffèrent à la répartition des richesses comptabilisées, aux inégalités, à la pauvreté, à la sécurité économique, etc., qui sont pourtant presque unanimement considérées comme des dimensions du bien-être à l'échelle d'une société. De fait, cet indicateur, qui est au centre de l'attention des politiques publiques, n'est pas en mesure de donner des signaux sur d'éventuels facteurs de cohésion sociale. Enfin, les services non marchands dispensés par l'Etat sont très mal comptés. Qu'il s'agisse de services collectifs comme la sécurité, ou de services publics comme la sante ou l'éducation, ils sont comptabilises dans le PIB sur la base des dépenses publiques allouées à leur fonctionnement, sans tenir compte de leur qualité. Jean Gadrey et Dominique Meda, « Les limites du P1B », Alternatives économiques poche n° 48, mars 2011. Q2 : Le PIB est-il un indicateur quantitatif ou qualitatif ? Le PIB est un indicateur quantitatif : il mesure la valeur des B&S produits pendant une année sur un territoire nationale. Il ne donne aucune indication sur la qualité de ce qui est produit, sur la qualité de vie. Q4 : Récapituler les critiques faites au PIB ? Le PIB compte positivement des éléments qui détruisent l’environnement et donc le bien-être des populations Le PIB ne prend pas en compte la destruction du patrimoine naturel. Pourtant, lorsque les ressources naturelles auront disparu, cela fera baisser le PIB : il n’informe pas sur la soutenabilité de la croissance économique. Le PIB ne compte pas des productions comme le bénévolat et le travail domestique (car gratuites et difficiles à mesurer) alors qu’elle augmente le bien-être. Le PIB n’informe pas sur les inégalités, l’insécurité, la pauvreté dans un pays alors que ce sont des éléments essentiels du bien-être à l’échelle d’une société Les services non marchands sont comptabilisés à leur cout de production (si Une APU dépense 100 000€ par an pour un service de pompiers, la production comptée est de 100 000€) alors qu’ils produisent plus. Le RNB – Revenu National Brut : Le PIB mesure l’ensemble des biens et services produits sur le territoire pendant une année. Mais cela ne représente pas le même montant que l’ensemble des revenus versés aux agents économiques résidents sur le territoire. Par exemple, lorsqu’une entreprise est détenue par des actionnaires étrangers, une partie des dividendes versés va à l’étranger. A l’inverse, des entreprises étrangères verses des revenus (salaires, dividendes) à des agents nationaux. Exemple : France PIB 2010 : 1950 milliards RNB 2010 : 1960 milliards Pas de grosse différence

2/Limites de l’IDH Avec les élèves Cf. Doc 1p166 Hachette

Q1 : Rappelle les définitions de l’IDH et de l’empreinte écologique - IDH : mesure richesse, éducation et santé - Empreinte écologique : hectares nécessaires au mode de vie d’un individu. Q3 : Combien de pays répondent aux critères de soutenabilité (IDH élevé et empreinte écologique faible) Presqu’aucun pays ne répond à des critères de soutenabilité. L’IDH n’est pas un indicateur qui prend en compte la soutenabilité du mode de vie car tous les pays a IDH élevé (+ de 0.8) ont une empreinte écologique trop forte. NB : Les pays en développement (IDH < à0.8) vont-ils parveni à se développer sans aumgenter leur empreinte écologique ?

B/ L’analyse économique du bien-être à partir de l’interaction de plusieurs types de capitaux On montrera, en illustrant par des exemples, que le bien-être des populations résulte de l’interaction de quatre types de capital (naturel, physique produit, humain, social et institutionnel). Doc 1p154 Hachette : Faire remplir le tableau suivant (tiré du 4p155 Magnard) Définitions :

concrètement, cela correspond à

Outils de mesure possibles

Effet de ces ressources sur le bien-être des agents (rendement)

Flux positif(s) qui renforce(nt) ce capital

Flux négatif(s) qui renforcent ce capital

Ca

pita

l pr

odui

t (p

hysiq

ue

et

tech

nolo

giqu

e)

Moyens de production (machines, bâtiments,..) connaissances technologiques

Mesure du K de chaque entreprise Nombre de brevets, nombre de chercheurs, nombre de livres et revues scientifiques

Augmente la quantité produite : Profit pour leurs détenteurs - Maitrise de la nature (médicaments, barrages, moustiquaires au Kenya…) - Meilleures conditions de travail et baisse du temps de travail

Investissement (FBCF)

Catastrophes naturelles Usure naturelle avec le temps ou l’utilisation.

Ca

pita

l hum

ain

Capacité physique et intellectuelles d’un individu ou d ‘un groupe d’individus

Nombre moyen d’années d’étude, niveau de santé de la population, espérance de vie

- Plus de choix possible dans la vie (capabilités : plus de métier possibles, maitrise fécondité, Sugar daddies ( ↓ sida car moins de rapport entre jeunes filles et vieux) - Favorise le PT (eau potable, tracteur, …) et permet une meilleure rémunération

Dépenses de formation, expériences (effets d’apprentissage)

En ne l’utilisant pas. Mort des personnes détenant des savoirs.

Ca

pita

l na

ture

l

Ressources naturelles, (renouvelables et non renouvelables), biodiversité

Stock de ressources minérales, halieutiques, taille des forêts, nombre d’espèces vivantes

- Santé de la population (eau et air propre, pas de bruit, soins par les plantes ,…) - Services économiques (papier, essence,…) - Loisirs ( mers forêts, lacs, parcs,…)

Le laisser se reconstituer : ne pas l’exploiter pus vite qu’il ne se reconstitue

Catastrophes nucléaires Sur exploitation

Ca

pita

l soc

ial

Au niveau individuel : Ensemble des relations sociales d’un individu ou d’un groupe, et qui permettent la mobilisation de ressources. Niveau de confiance, d’engagement et de réciprocité dans les relations entre les membres d’un groupe social.

Participation à des associations, sentiment de confiance dans les autres, nombre de relations moyennes par individus

Accroit la solidarité, la coopération, diminue le sentiment de solitude, favorise réussite scolaire, réussite des actions collectives (évènements culturels, grèves,…), donne confiance en soi.

Ecole, église, soutien aux associations, nouvelles technologies (Facebook, communautés d’intérêt,…)

Guerre civile, corruption, clientélisme, délinquance. En ne l’utilisant pas : moins souvent des agents sont en contact, moins leur relation sera efficace.

Ca

pita

l inst

itutio

nnel

Ensembles des règles et instances juridiques chargés de régler les conflits (protection des droits, surveillance des délits, régulation des conflits,…)

Poids de la justice dans le budget, nombre de juges, nombre de lois, élections, niveau de corruption,…

la sécurité juridique, la confiance, la coopération, la solidarité, etc.

Crée des droits civiques, droits sociaux, lutter contre discriminations, instituer une justice indépendante

Diminuer les droits sociaux, civiques, corruption des élus, clientélisme,

NB : Capital social et institutionnel sont parfois confondus.

II/ Qu’est-ce que le bien-être ? B/ L’analyse économique du bien-être à partir de l’interaction de plusieurs types de capitaux

Q1 : Chacune des phrases ci-dessous représentent une interaction possible entre 2 types de K. Reportez les sur le schéma en les plaçant sur les flèches adéquats (placez le n° de la phrase sur la bonne flèche) 1 – Augmentation des performances productives 2 – Permet la construction et l’utilisation du 3 – Progrès scientifique : économies d’énergie, nouvelles énergies,… 4 – Population plus consciente des problèmes écologiques 5 – La coopération entre acteurs économiques limite la tragédie des biens communs 6 – Des lois claires et respectées facilitent la coopération entre acteurs économiques 7 – Des brevets protègent les innovations 8 – Les nouveaux procédés requièrent une hausse des qualifications 9 – Facilite de nouvelles inventions 10 – Des infrastructures (routes, internet, téléphone,…) facilitent l’établissement des relations sociales

C/ Des pistes pour mieux mesurer le bien-être Avec les élèves Document 3p1153 Hachette

Q1 : Pourquoi le coût des accidents automobiles fait-il augmenter le PIB, et doit-il être pris en compte de façon négative dans l'IPV ? (Doc. a) Les accidents entraînent la production de services de santé et la fabrication de voitures supplémentaires. Mais elles doivent être comptés de façon négative dans l’IPV car elles ne visent qu’à réparer un élément négatif. La hausse des accidents d’automobile n’est pas un signe de progrès dans le bien-être au contraire

Q3 : Comparez l’évolution du PIB et de l'IPV par habitant entre 1950 et 2003. (Doc. b) On remarque une déconnexion entre l’IPV et le PIB. Cela signifie que le PIB mesure mal le bien-être tels que mesurés par l’IPV

Q : Quel est l’intérêt de l’épargne véritable ? L’indicateur d’épargne véritable essaie de mesurer le stock de capital total, en prenant en compte presque tous les K distingués par l’analyse économique.( K physique, K humain, K naturel) Ainsi, une diminution des ressources naturelles vient compenser une épargne monétaire. NB : Il existe de nombreux autres indicateurs de bien-être ou de soutenabilité. Le jour du bac, un document pourra aborder un indicateur que vous ne connaissez pas : il sera généralement expliqué.

III/ Comment assurer un développement durable ?

A/ Soutenabilité forte VS soutenabilité faible On expliquera pourquoi l’analyse économique du développement durable, qui se fonde sur la préservation des possibilités de développement pour les générations futures, s’intéresse au niveau et à l’évolution des stocks de chaque type de capital (accumulation et destruction) ainsi qu’à la question décisive du degré de substitution entre ces différents capitaux. Elèves seuls Doc 4 p161 Les tenants d'une « soutenabilité faible » retiennent l'idée d'une forte substituabilité entre les deux sortes de capital. Le courant néoclassique explore l'hypothèse d'une substituabilité parfaite : l'homme pourrait, à la limite, se passer de la nature, grâce au progrès technique. II n'y aurait pas besoin de conserver le capital naturel : épuisé ou dégradé, il pourrait toujours être remplacé par des biens ou services fabriques (la réalité virtuelle, par exemple, serait en mesure de remplacer le « stock » de paysages forestiers). L'hypothèse d'une substituabilité très forte conduit à considérer que le coût des dégradations environnementales et de l'épuisement des ressources naturelles est uniquement le coût de leur remplacement, si celui-ci est nécessaire. Pour assurer cette « soutenabilité faible », il suffit que soit maintenu le revenu par tête, généré par le stock de capital total. La confiance dans le progrès technique qui sous-tend l'hypothèse de substituabilité forte laisse aussi penser que ce progrès permettra toujours d'économiser les ressources, d'optimiser leur exploitation (taux de récupération) ou de trouver des solutions alternatives (off-shore profond, pétroles synthétiques, séquestration du carbone, énergies renouvelables, etc.). Beaucoup plus exigeante est la notion de « soutenabilité forte » qui considère qu'il n'y a pas (ou peu) de substituabilité entre les différents types de capital : chacun, y compris le capital naturel, doit être préservé dans ses différentes composantes, car ils sont tous complémentaires et non commensurables. Le concept de soutenabilité forte rejoint, de ce point de vue, I'approche écologique du développement durable. Guillaume Gaulier et Nina Kousnetzoff, « La mesure des liens entre environnement et croissance », l’économie mondiale 2007, Q2 Q2 : Sur quoi s’opposent les deux approches du développement durable ? Soutenabilité faible = forte substituabilité enter K physique et technologique et K naturel Il est possible de remplacer les services rendus par le K naturel à l’aide de K physique ou technologique. IL suffit que le stock de capital total soit le même pour les générations futures quelle qu’en soit la composition. Par exemple, le prix des ressources non renouvelables en voie d’épuisement augmentera, ce qui incitera à développer de nouvelles technologies, moins énergivores. Soutenabilité forte = faible substituabilité entre K physique/technologique et K naturel La destruction de K naturel ne peut pas être remplacé par du K physique ou technologique. Le K technologique ne fait pas qu’apporter des solutions, il crée des problèmes (danger du nucléaire, des ondes d’antennes relais, du wi-fi,…) La destruction du K naturel peut avoir des conséquences qu’on ne connait pas encore (Cf. changement climatique bcp plus rapide que prévu, disparition de certaines espèces come les abeilles,…) Il est essentiel de garder un stock minimum de K naturel dont les générations futures ne pourront pas se passer. Avec les élèves Doc 2 p162

Q3 : Comment expliquer la forme des courbes présentées ? Effet de composition : le développement économique s’accompagne d’une hausse du secteur des services (éducation, santé, aides aux personnes,…) qui ont un impact moindre sur l’environnement : moins de consommation d’essence, moins de consommation de ressources non renouvelables Effet technologique : le développement s’accompagne d’une hausse du K technologique, qui permet de développer des technologies plus propres (voitures moins consommatrices,…) Ainsi, selon certains économistes, il existe une courbe environnementale de Kuznets : le développement économique, après une phase d’augmentation de la pollution, entraîne une diminution de la pollution. Cf. Doc 1p162

Elèves seuls Doc 3 p162-163 Certaines tendances défavorables à l'environnement persistent dans les pays industrialisés riches. Certes, par analogie avec la relation en forme de U inverse entre inégalité et revenu par habitant avancée par Kuznets, on observe des « courbes de Kuznets » en économie de l'environnement : la pression sur l'environnement commence par augmenter lorsque le revenu moyen s'accroit, mais diminue par la suite. Cependant, cette relation favorable n'est vérifiée que pour certaines pollutions locales ou régionales, comme les concentrations moyennes de particules ou de dioxyde de soufre dans les villes. Ainsi les émissions totales dans l'air de polluants azotes et soufres, et a fortiori les émissions par habitant, diminuent dans les pays de l'OCDE ou l'industrialisation est ancienne, alors qu'elles continuent à augmenter dans les pays plus « jeunes » comme la Grèce, l'Irlande, l'Islande, le Portugal et la Turquie. En revanche, si le progrès technique permet de diminuer les consommations d'énergie fossile et de matières premières par unité de PIB, les consommations par habitant continuent à augmenter avec le revenu moyen. Ainsi la consommation totale et par habitant des principales ressources naturelles - énergie, ressources en eau - augmente dans presque tous les pays de l'OCDE. La production totale de déchets urbains augmente également, bien que, par habitant, elle se soit stabilisée à partir de 1990 ; les émissions de polluants dues à l'intensification du transport automobile sont en hausse constante dans les pays industrialisés comme dans les pays émergents. Nina Kousnetzoff, « Le développement durable : quelles limites à quelle croissance ? », CEPII, L'économie mondiale 2004, La Découverte, coll. « Repères », 2004. Q2 : Quelles sont les conséquences de la hausse du revenu moyen ? La hausse du revenu moyen lié au développement économique entraîne une augmentation de la consommation de diverses ressources : l’eau, électricité, le plastique, ou de biens : voiture,… En outre, le nombre de déchets ne cessent d’augmenter : (déchets nucléaires, plastiques,…) On parle également parfois d’effet rebond : si on parvient à produire des biens et des services en utilisant beaucoup moins de matières premières non renouvelables, l'effet environnemental ne sera pas aussi positif qu'attendu parce qu'on risque d'en profiter pour produire et consommer davantage encore. Q3 : Justifiez les propos du texte à partir de l'exemple du secteur automobile. Les voitures consomment moins d’essence, mais la hausse du revenu moyen fait que la population est de plus en plus équipée en voiture (Cf. Bouchons en centre-ville). De plus, la baisse de rejet de CO2 dans les voitures pousse à rouler davantage.

B/ Les politiques climatiques L’exemple de la politique climatique permettra d’analyser les instruments dont disposent les pouvoirs publics pour mener des politiques environnementales. En lien avec le programme de première sur les marchés et leurs défaillances, on montrera la complémentarité des trois types d’instruments que sont la réglementation, la taxation, les marchés de quotas d’émission. On remarquera que, si les marchés laissés à eux-mêmes ne peuvent résoudre les problèmes, ils peuvent constituer un instrument d’action si le contexte institutionnel adapté est mis en place. La pollution aura du mal à s’arrêter toute seule. En effet, elles résultent d’externalités négatives liées à la production de biens ou la consommation de biens. La présence d’externalités signifient que les entreprises ou ménages qui les commettent soit ignorent l’impact qu’ils ont sur l’environnement, soit n’ont aucun incitation à arrêter. De même, la tragédie des biens communs s’explique par le fait que chaque utilisateur a intérêt à consommer le plus possible ce bien. Il est donc impératif que les pouvoirs publics interviennent pour limiter les effets néfastes de la croissance économique

1/ Obliger à ne plus polluer : le rôle de la réglementation Comment un Etat peut-il obliger les individus/les entreprises à polluer moins ? Voir tableau à construire au fur et à mesure Exemples : abaissement de la vitesse sur autoroute, comme viennent de le faire les Espagnols, institutions d'obligations sur l'isolation du logement ancien, les gaz CFC, jugés responsables de la destruction de la couche d'ozone, ont ainsi totalement disparu des pays industrialisés, interdire la chasse d'espèces protégées, limiter émissions de gaz des automobiles Avantages ? Inconvénients ?

2/ Inciter à ne plus polluer : les instruments économiques 2 grandes solutions : - les écos-taxes / subventions fiscales Taxe carbone, bonus/malus écologique, crédit d’impôt sur travaux qui économise de l’énergie, rachat de l’économie verte (solaire) Avantages ? Inconvénients ? Les permis d’émission En quoi est-ce une incitation forte à polluer moins ? Celui qui pollue bcp paie ses droits à polluer et perd de l’argent, celui qui pollue peu vend ses quotas et gagne de l’argent. Que se passe-t-il quand le nombre de quotas devient faible, rare ? Le prix du quota augmente, et les entreprises peuvent préférer dépenser leur argent pour investir dans des techniques de production moins polluantes que dans les quotas. Avantages ? Inconvénients ?

Principe de fonctionnement Avantages Limites Normes/Lois Interdire/limiter par la loi un

produit ou un procédé polluant, nuisible à l’environnement. Interdire d’émettre de la pollution

- Efficace - Ne touche pas de la même façon toutes les entreprises (traitement inégal entre celles dont la technique est peu polluante et celles qui polluent bcp) - Risque d’un effet rebond (Cf. Voiture) - Peut-être difficile à faire respecter (nécessite bcp de contrôle) - Pas d’incitation à aller plus loin que la norme pour les acteurs écos. - Trop de normes sont nécessaires pour lutter contre toutes les formes de pollution

Taxation Taxer les produits ou activités polluantes pour en augmenter le cout et donc en diminuer la production ou la consommation

- Double dividende : limite la pollution et engendre des recettes à l’Etat. Ces recettes peuvent-être utilisées pour préserver l’environnement. - Forte incitation à polluer moins car on gagne à ne pas polluer

- Niveau de taxe efficace difficile à établir (qui n’étrangle pas les firmes mais qui ait un effet réel sur le climat) - Inégalités entre pollueurs (Cf. Taxe Carbone) - Les riches peuvent préférer payer ( On ne sait pas si la pollution va ↓ ou ↑) - Les pollueurs peuvent délocaliser vers des pays moins contraignants (dumping environnemental)

Marché de permis d’émission

Fixer une quantité maximale d’émission de produits polluants, attribuer à chaque entreprise un quota. Quotas vendables sur un marché.

- Le niveau de pollution est fixé, connu à l’avance - Double dividende si vente des quotas aux enchères - Forte incitation à polluer moins car on gagne à ne pas polluer

- Difficile de fixer le niveau d’émission global (qui n’étrangle pas les firmes mais qui ait un effet réel sur le climat) - Les pollueurs peuvent délocaliser vers des pays moins contraignants (dumping environnemental) - Trop difficile à mettre en œuvre si il y a un trop grand nombre de pollueurs (ex : essence ds particuliers)

Attention, il ne faut pas que l’Etat distribue trop de quotas, sinon, ça ne marche pas.