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CROYEZ-VOUS EN LA VIE
APRES LA MORT ?
Par
K. Sri Dhammananda
Traduit par K.C. Aggavamsa
Pour tout commentaires, questions ou signalement d’erreurs, veuillez
laisser sur
e-mail : [email protected]
Publié par
…
Préface
Le livret Do you believe in rebirth? (titre original) a été publié la
première fois en 1963 puis comme il a connu un succès dans
plusieurs parties du monde, il a été publié une seconde fois en 1981.
L’auteur, vénérable K. Sri Dhammananda, est un moine et érudit sri
lankais.
Le terme ‘rebirth’ est traduit par ‘la renaissance’ puisque dans le
Bouddhisme, la transmigration et la réincarnation sont rejetées car la
présence d’une âme ou d’une entité permanente qui passerait d’un
corps à un autre à la mort d’une personne est en contradiction avec la
doctrine de Anatta, doctrine fondamentale du Bouddhisme qui
enseigne que toute être est dénué d’un soi. L’étymologie du mot
renaissance vient de ‘punabhava’, qui dénote une ré-existence et
implique donc qu’il y a une vie après la mort.
Le terme ‘karma’ (ou kamma en pali) réfère à la loi de la cause et
de l’effet, loi naturelle qui fait que les actes méritoires ou bonnes
actions résultent en de bonne conséquences ou en un certain degré de
bonheur et les actes déméritoires ou mauvaises actions résultent en
de mauvaise conséquence ou en de différentes sortes de malheur,
selon le proverbe qui dit qu’‘’on ne récolte que ce l’on sème’’.
Karma veut dire littéralement ‘action’ mais le Bouddha a rajouté que
le karma rassemble toutes les actions intentionnelles.
Le terme ‘nirvana’ (ou nibbana en pali) est le sommum bonum ou le
but le plus élevé dans le Bouddhisme. C’est l’absence de toute
souffrance et il représente donc le bonheur suprême. Il peut être
atteint en pratiquant un chemin graduel, enseigné par le Bouddha, qui
culmine par la purification de l’esprit et la vision de la réalité. Le
nirvana ne doit pas être confondu avec le paradis.
Le traducteur
Le temple de Dhammaraingsey
Juin 2011
1
Introduction
Enquête sur la renaissance
Beaucoup de Bouddhistes ont tendance a accepté la renaissance en
partie à cause de leur croyance religieuse. Ils font confiance en leur
croyance traditionnelle et en les écritures religieuses pour renforcer
leur acceptation de la renaissance. Pourtant, peu de gens font l’effort
de rechercher ce qu’est la renaissance and comment il a lieu. Parmi
les gens qui refusent la doctrine de la renaissance, il y a peu de gens
qui prennent le souci d’étudier et d’examiner sur la renaissance
comme d’un sujet. Ceux qui veulent savoir ce qu’est la renaissance et
comment il se déroule, doivent étudier et examiner sur ce sujet
comme ils doivent étudier n’importe quel autres sujets (la chimie, la
physique, etc.) ; après avoir étudié, ils seront capable de comprendre
dans une certaine mesure.
Beaucoup de gens ne sont pas disposés à accepter la renaissance
parce qu’ils ne peuvent pas comprendre ou parce qu’ils ne se
rappellent pas leur vies antérieures. Simplement parce qu’ils ne
peuvent pas comprendre ou se rappeler leur précédentes vies n’est
pas un argument raisonnable. Sachez que la renaissance n’est pas un
processus qui est perceptible à nos sens. La renaissance ne peut être
découverte par la mesure exacte et les calculs mathématiques ou par
le programme d’une machine et des instruments scientifiques. La
renaissance ne peut être photographié, mesuré ou pesé. Cela ne veut
cependant pas dire qu’il n’existe pas. Même le scientifique
matérialiste ne se limite pas aux informations immédiates
expérimentées. La limite de notre expérience est tellement restreinte
que si nous ne permettons pas notre pensée d’aller au-delà, la pensée
humaine serait en effet bien pauvre. L’homme moderne est venu à la
conclusion qu’il y a plus dans l’univers que nous pouvons percevoir
par nos sens ordinaires ou même par des instruments scientifiques.
2
Ceux qui veulent comprendre le sujet de la renaissance
pleinement, doit d’abord éradiquer les souillures et les émotions de
leur esprit ; lorsque l’esprit est complètement purifié, ils peuvent
concentrer leur esprit à travers leur pouvoir psychique pour retracer
leurs vies antérieures.
Les bouddhistes qui ont un grand degré de compréhension ne
peuvent pas accepter la renaissance comme une simple théorie ou un
dogme religieux. Ils peuvent accepter la renaissance comme un fait
qui est sujet à étude et à vérification. Il y a beaucoup d’évidences qui
sont disponibles en faveur de la renaissance. Le but de ce petit livre
est de présenter quelques lignes de la recherche avec lequel l’enquête
sur la renaissance doit être portée.
Evidence historique
L’enseignement de la renaissance à une longue histoire. Depuis
l’aube de la civilisation, la renaissance a été universellement soutenu
où que l’homme ai vécu, que ce soit dans les cultures primitives ou
parmi les communautés hautement civilisées. La renaissance a été
découverte sous plusieurs formes dans beaucoup d’anciennes
religions et de systèmes philosophiques dans plusieurs parties du
monde. Les documents historiques enregistrent que la croyance en la
renaissance –regardé comme transmigration ou réincarnation- a été
accepté par quelques maitres spirituels et beaucoup d’hommes
ordinaires en Orient comme en Occident.
Le premier enregistrement de l’idée de la renaissance est trouvé
dans les anciens hiéroglyphes des Egyptiens, où l’âme sortait du
corps est représenté sous la forme d’un oiseau. Parmi les Grecques,
la renaissance a été enseignée par Empédocle, Pythagore, et Platon.
Parmi les premiers pères de l’Eglise Chrétienne, la croyance dans la
renaissance a été soutenue par Clément d’Alexandre (150-220),
Justin Martyr, St. Gregory, l’évêque de Nyasa (257-332), Arnobius
(290 A.D.), Lactantius (début du 14eme siècle), St. Jérôme (340-420
3
A.D.). La renaissance a été officiellement déclarée comme hérétique
en 553 A.D. par le Concile de Constantinople qui a été boycotté par
le dirigeant d’alors, le Pape Vigiles. Les philosophes qui croyaient en
la possibilité de renaissance comprennent Emmanuel Kant (1724-
1804) et Schopenhauer (1788-1860).
Croire en sa vie
Concernant la vie après la mort, nous avons seulement deux
croyances alternatives en lequel choisir. L’une est la croyance en une
sorte de survie ; l’autre est la croyance en l’annihilation. Ceux qui
croient en la survie après la mort sont souvent influencé par
l’enseignement d’un maître religieux ou autre. Ceux qui croient en
l’annihilation ont jusqu’ici échoué à présenter une philosophie qui
soit acceptable à quiconque reconnait des valeurs spirituelles. Et par
conséquent, c’est concernant la nature de la survie après la mort que
nous devons spéculer. Nous ne pouvons ni prouver ni réfuter que
nous devons continuer à exister après que notre présente vie ai
apparemment cessée.
Quelques religions postulent sur une éternelle damnation en enfer,
ou un bonheur éternel au paradis après la mort. La résidence éternelle
est vue comme déterminé selon la croyance et la conduite d’un
individu pendant cette simple durée de vie ici sur cette terre. Est-il
raisonnable de croire que cette présente et brève durée de vie est la
seule existence entre deux éternités de bonheur et de misère ?
Surement que quelques année passées ici sur Terre est certainement
une préparation inadéquate pour l’éternité.
Maintenant nous posons cette question : « Si une simple vie ici
décide de tout le cours de notre future, pourquoi une vie dure, pour
quelques-uns, seulement quelques semaines, et pour d’autres 70 ou
80 ans ? » Une chose est bien sûr, la personne qui vie seulement
quelques semaines ou années risque moins de chance à l’éternel
damnation que la personne qui vit jusqu’à 80 ans. La personne qui vit
4
seulement quelques semaines ou années ne peut pas développer ou
murir pleinement son intelligence et sa compréhension. Il ne
rencontre pas tous les écueils et les tentations dont la vie abonde.
S’il y a une seule vie sur la Terre, alors comment un Dieu tout-
aimant peut il permettre un cœur-brulant et le chagrin qui
accompagne toujours le deuil d’un jeune enfant ? De plus, où est la
justice et la clémence d’un Dieu qui permet une personne de vivre
seulement quelques années, et à une autre personne de vivre une
durée de vie complète, puis expédie les gens à la damnation éternel
ou à un bonheur éternel – dépendant des mérites ou des démérites de
cette seule vie ? En d’autres mots, est-il raisonnable d’accepter que la
destinée entière dans l’éternité est déterminée par notre
comportement ici sur Terre –peu importe combien courte et cruel
cette simple existence peut être ?
La parole du Bouddha
Le Bouddha est notre plus grande autorité sur la renaissance.
Dans la nuit même de son Eveil, pendant la première veuille de la
nuit, le Bouddha développa une connaissance retrocognitive qui lui
permit de lire ses vies antérieures.
« Je me rappelle », a-t-il déclaré, « mes différents sorts dans mes
précédentes existences : d’abord une vie, puis deux vies, puis trois,
quatre, cinq, dix, vingt, plus d’une cinquantaine, puis une centaine,
un millier, une centaine de millier, etc. »
Pendant la seconde veuille de la nuit, le Bouddha, avec une vision
clairvoyante, perçu les êtres disparaissant d’un état d’existence et
apparaissant dans un autre. Il vit « l’ignoble et le noble, le beau et le
laid, l’heureux et le misérable allant selon leurs actes ».
5
Ce sont les toutes premières paroles du Bouddha concernant la
question sur la renaissance. Ces références donne une preuve
concluante que le Bouddha n’a pas emprunter la vérité de la
renaissance d’une quelconque source préexistante, mais parle par
connaissance personnel –une connaissance qui était surnaturel,
développé par lui-même, et qui peut être développé par les autres
aussi.
Dans ses péans de joie (udāna), le Bouddha dit :
« A travers beaucoup de naissances ais-je errer, recherchant le
constructeur de cette maison. Douloureux en effet est la naissance
encore et encore. »
Dans son tout premier discours, le Dhammacakka sutta, le
Bouddha commente sur la seconde Noble Vérité : « Ce désir même
conduit à la renaissance.» Le Bouddha conclut ce discours avec ces
mots : « C’est ma dernière naissance. Maintenant il n’y a plus de
naissance. »
Le Majjhima Nikaya raconte que le Bouddha, par compassion
pour les êtres, sonda le monde avec sa Vision-du-Bouddha avant
qu’il décide d’enseigner la Doctrine (Dhamma). A ce moment, il
perçu les êtres qui réalisèrent les fautes et peurs et comment elles
affectent une future vie.
Dans plusieurs discours, le Bouddha spécifia clairement que les
êtres qui avaient fait le mal renaissent dans les états misérables après
leur mort ; et que les êtres qui avaient fait le bien renaissent dans les
états bienheureux après leur mort.
Des références secondaires à quelques vies passées du Bouddha
sont trouvées dans le Tripitaka. Ces références sont aussi trouvées
dans l’histoire du Jataka qui traite de ses vies antérieures.
6
Dans le Parinibbana sutta, une référence directe et peu commune
est faites aux défuntes personnes. Le vénérable Ananda désirait
savoir du Bouddha l’état future de plusieurs personnes qui étaient
décédés dans un certain village. Le Bouddha décrit avec patience
leurs destinées.
Les exemples au-dessus peuvent facilement être multipliés depuis
le Tripitaka pour montrer que le Bouddha exposa la doctrine de la
renaissance comme une vérité vérifiable.
Suivant les instructions du Bouddha, ses disciples développèrent
aussi cette connaissance rétrocognitive et pouvaient lire un nombre
limité, bien que vaste, de leurs vies passées. Le pouvoir du Bouddha
dans cette direction était sans limites.
Donc à travers sa propre connaissance personnelle et sa vision
directe et son expérience, le Bouddha parla sur la vérité de la
renaissance.
Pouvoir psychique : se rappeler du passé
Les bouddhistes sont généralement conscient que les personnes
qui méditent à un stage avancé peuvent acquérir des pouvoirs
psychiques en pratiquant la concentration de l’esprit jusqu’à la 4ème
jhāna. Un de ces pouvoirs psychiques est la capacité de se rappeler
de ses vies passées. Ce pouvoir de se rappeler ses vies passées est
acquis en accédant à la mémoire qui est disponible à l’esprit
subconsciente. La plupart des hommes ne développent pas leur
pureté et ni leur concentration à ce haut stage nécessaire pour obtenir
ce pouvoir. Depuis, seulement quelques individus se sont exercé et
ont atteint un haut stage de maturité spirituel, le reste de nous doivent
dépendre des témoignages de ces saints, de la même manière que les
personnes qui n’ont pas voyagé dans un pays étranger doivent
reposer leur confiance sur la déclaration de ces voyageurs digne de
7
confiance. Néanmoins, le fait reste que l’un des pouvoirs de l’esprit
de l’homme est la capacité à se rappeler leur passé. Ceux qui ont
développés ce pouvoir peuvent confirmer directement la doctrine de
la renaissance. Ces personnes peuvent lire leur passé de la même
manière que l’on se rappelle un incident passé dans sa présente vie.
Comment se rappeler du passé ?
Un écrivain sur la science et le Bouddhisme, Historing Tan, offrit
une explication sur comment un homme peut se rappeler du passé. Sa
théorie sur la mémoire est basée sur le principe de la conservation de
la conscience comme ceci :
Les psychologistes qui ont étudiés la mémoire de pensée humaine
ont spéculé que la mémoire était préservé dans les molécules
protéines des cellules du cerveau. D’un autre côté, les physiologistes
qui ont étudié la structure du corps humain avec les radio-isotopes,
ont trouvé que près de 98% des cellules sont changé une fois par an,
et que les molécules protéine dans le cerveau sont métabolisées
presque entièrement en un jour ou deux. Le pouvoir de la mémoire,
cependant, est préservé pour réfléchir les impressions d’il y a
plusieurs décennies ; si des méthodes hypnotiques sont utilisé, le
souvenir peut aller jusqu’aux événements des générations passés et
aux vies antérieures. Une question se pose: de quelle manière les
molécules protéines transfèrent leur mémoire aux nouveau-nés alors
qu’ils sont en train de mourir ? Quelques scientifiques ont passé leur
mémoire aux nouveau-nés à travers les impulsions électriques. Si
c’est le cas, donc la conclusion suivante est inévitable : si la mémoire
peut être conservée en énergie électrique, pourquoi la conscience, qui
produit la mémoire et l’imagination, ne pourrait-elle pas être
conservée dans l’espace qui est chargé d’électricité ? Si le principe
de la conservation de la conscience est valide, il offre une explication
théorique pour la renaissance.
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Recherche psychique
Toutes les évidences de la recherche psychique tendent à
confirmer l’enseignement de la renaissance.
Les expériences de quelques psychologues modernes et fiables ont
jeté la lumière sur le problème de la renaissance. Ces expériences
inclut les phénomènes spectral, la communication avec les esprits, les
personnalités alternatives et multiples, etc…
Le phénomène de la personnalité secondaires doit être expliqué
soit comme d’un résidu des expériences individuelles du passé ou
comme d’une ‘’possession’’. La première explication apparait plus
raisonnable, mais la dernière ne peut être totalement rejetée.
Combien de fois rencontre-t-on des personnes qu’on a jamais
rencontré autrefois et ressent instinctivement quelle nous sont
familière ? Combien de fois visite-t-on des endroits et ressent
instinctivement l’impression que nous connaissons parfaitement les
environs ?
Spiritualisme
Beaucoup de spiritualistes d’Occident arrivent maintenant à
accepter la renaissance comme un fait parce que c’est la seule
explication valide de certaine information qui ne peut être autrement
adapté dans le concept spiritualiste. Pour ne donner qu’un exemple, il
est bien connu que des médiums spiritualistes trouvent impossible de
contacter certaines personnes après la mort, alors que d’autre peuvent
le faire. Cela a toujours été une grande difficulté pour les
spiritualistes, mais la réponse bouddhiste est simple : nous ne
naissons pas tous dans le soi-disant monde des esprits. En outre,
quelques-uns de ces plans d’existences sont trop éloignés du monde
des humains pour être accessible pour un médium ordinaire.
9
Hypnotisme : une technique pour examiner sur la
renaissance
Le pouvoir psychique demande un très long temps et un haut degré
de purification de soi. L’hypnotisme semble fournir une technique
raccourci pour faire remonter quelques-uns des souvenirs dormants
des vies précédentes. L’hypnotisme est certainement une méthode
plus facile pour accéder aux souvenirs qui sont latentes dans l’esprit
subconscient. Pendant un temps très long, il a été connu que sous une
profonde hypnose, les évènements de la tendre enfance, hors de la
portée normale de la mémoire, peut être rappelé ; cette méthode a été
utilisé de plus en plus pour le traitement des désordres de la
personnalité. Comme certains sujets montrent une résistance
involontaire à l’hypnose, cette technique n’est pas universellement
applicable pour ouvrir la mémoire des vies antérieures. Mais
lorsqu’il a été applicable, il a donné de remarquables résultats pour
supporter la doctrine de la renaissance.
Si une personne peut être mise dans une transe profonde et
hypnotique, son esprit conscient recule et le subconscient commence
à fonctionner. Si le subconscient peut être mis en fonction, il est
aiguisé et a la capacité de se rappeler des souvenirs qui ne sont pas
disponible à l’esprit consciente normal. Dans un état de profonde
hypnose, le sujet peut retomber à un point particulier dans l’enfance,
la petite enfance ou la période prénatal où il a accès à la mémoire
latente dans le l’esprit subconscient. Dans cet état, connu sous le nom
de hypermnésie, le sujet devient en effet comme l’enfant ou la
personne qu’il était et il revit les expériences qui ont été très
longtemps enfuit dans l’esprit subconscient.
Il y a de nombreux cas enregistrés de personnes qui se rappellent
de leurs vies antérieures tandis qu’elles étaient dans un état
d’hypnose profond. Les hypnotiseurs travaillant dans des pays très
éloigné les uns des autres, avec des sujets de différentes cultures et
traditions, ont rencontré ce qui apparait être comme les souvenirs de
vies antérieures. Quelques un des cas ont été examinés et trouvé
10
comme corrects. Le plus connu de tous ces cas est celui de Bridey
Murphy en Amérique (voir Les historie de cas, page 34-40).
Les psychiatres travaillant avec l’hypnose (et autres techniques)
sont toujours réticent pour accepter complètement la doctrine de la
renaissance. Cependant, un psychiatre, le Dr. Alexandre Cannon,
dans le son livre le Pouvoir Intérieur, offre cette conclusion :
« Pendant des années, la théorie de la réincarnation était un
cauchemar pour moi ; et j’ai fait de mon mieux pour la réfuter, et je
me disputait avec mes sujets en transe sur le fait qu’il était en train de
dire des absurdités ; cependant alors que les années passaient, un
sujet après l’autre me dirent la même histoire malgré les différentes
et variés croyances conscientes, en effet jusqu’à maintenant, bien
plus d’un millier de cas ont été examiné, et je dois maintenant
admettre qu’il y a bel et bien une chose tel que la réincarnation. »
Quelques-uns des livres qui parlent de la mémoire de vies antérieures
obtenues sous hypnose inclus :
1. Les vies successives de Col Albert de Rochas
2. Les trois vies de Naomi Henri par Henry Blythe
3. Qui était Anne Okendan ? par Arnoll Bloxon
4. Exploration par un hypnotiseur par Dr. Johnathan Rodney
5. A la recherche de Bridey Murphy par Morey Berenstein
6. Vingt cas suggestifs de la réincarnation par Dr. Ian Stevenson
7. Le Pouvoir Intérieur par Dr. Alexander Cannon.
Pourquoi des inégalités ?
Lorsque l’on considère ce monde et lorsque l’on pense aux
diverses destinées des êtres vivant dans ce monde, il apparaitra à la
plupart des gens pensives comme si toute les choses de la nature est
injuste. En observant les inégalités et l’injustice de la vie, la personne
pensive demande « pourquoi ? ». Pourquoi est-ce qu’il y a une
personne riche et puissant alors que d’autres sont pauvres et dans la
11
détresse ? Pourquoi un homme est-t-il bien portant tout sa vie et en
bonne santé, alors qu’un autre est malade depuis sa naissance et
enclin à beaucoup de maladies ? Pourquoi un homme est-il doté
d’une apparence attractive et est intelligent alors qu’un autre est
repoussant et moche ? Pourquoi quelques personnes sont aveugles,
bêtes, ou sourds muets alors que d’autres ne le sont pas ? Pourquoi
est-ce qu’un enfant est-il né dans la misère totale et parmi des gens
misérable, alors que d’autres enfants sont nés dans l’abondance et le
confort ? Pourquoi est-ce qu’un enfant est élevé comme un criminel
alors que d’autre enfants sont né de parents à la pensée noble et
bénéficie de tous les avantages de la meilleure éducation mentale et
morale ? Pourquoi est-ce qu’un homme, souvent sans un petit effort,
réussi dans toutes ses entreprises, alors que d’autres échoue dans tous
ses plans ? Pourquoi un homme vie dans le luxe, alors que d’autre
doit vivre dans la pauvreté et la détresse ? Pourquoi est-ce qu’un
homme est heureux alors qu’un autre est triste ? Pourquoi est-ce
qu’un homme jouit d’une longue vie alors que d’autre sont emportés
par la mort dans la fleur de l’âge ?
Pourquoi tant de différences existent elles dans la nature ?
Comment expliquer l’inégalité, l’injustice, et la discrimination parmi
les hommes ? Est-ce que des inégalités aussi manifestes se produit
par chance ou sont-elles ‘’planifié par Dieu’’ ? Aucune de ces
explications ne sont convaincantes. Si Dieu est miséricordieux, alors
pourquoi a-t-Il crée des circonstances aussi adverses pour que
l’homme vive dedans ? Un Dieu miséricordieux doit être capable de
faire quelque chose pour empêcher ces inégalités. Une autre
explication est d’attribuer cette inégalité par l’injustice de la structure
capitaliste de la société. Mais cette explication n’explique pas
l’inégalité intellectuelle, la différence de personnalité, etc. Dans le
Bouddhisme, ces inégalités sont expliquées par le karma et la
renaissance.
12
Le Karma et la Renaissance
La théorie du karma est la théorie de la cause et des effets, de
l’action et de la réaction ; c’est une loi naturelle, qui n’a rien à voir
avec l’idée de justice, de récompense ou de punition. Toute action
intentionnelle produit son effet ou ses résultats. Si une bonne action
produit un bon effet et une mauvaise action, de mauvais effets, ce
n’est pas de la justice, ou une récompense, ou une punition affligé
par quiconque ou par quelconque pouvoir assis en jugement sur nos
actions, mais c’est dans la vertu de sa propre nature, de sa propre loi.
La loi du karma, contrairement aux lois de la physique, de la
chimie, etc. est impalpable, incommensurable, et imprévisible. Et
puisque c’est une loi imperceptible, il ne peut être démontré par des
expériences scientifiques.
Selon la doctrine du karma et de la renaissance, les actes –qu’ils
soient bons ou mauvais- ont leur rétribution en une sorte, et quelque
part. Selon la loi du karma, les circonstances et les conditions qui
décident de la destinée d’un être arrive à l’existence sans une
précédente cause et sans la présence de conditions appropriées.
Comme par exemple, de la graine de mangue pourrie ne deviendra
jamais un manguier de bonne constitution avec de bons fruits sucré,
de la même manière le mal, les actions intentionnelles ou karma
produit dans les vies antérieures sont la graine ou le causes de cette
mauvaise destinée dans une vie ultérieure.
La seule explication raisonnable et solide pour l’inégalité parmi les
hommes réside dans la doctrine du karma et de la renaissance. Le
karma et la renaissance offre la seule explication rationnelle et
consistante qui puisse satisfaire les penseurs impartial.
La doctrine de la renaissance apparait conditionnée par le karma a
été acceptée par les maitres indiens de l’époque qui précédait le
Bouddha. Ceci est incorporé dans l’enseignement de l’Upanishad et
du Vedanta, ainsi que dans le Bhagavad-Gita. L’enseignement est
13
que la renaissance est conditionné par le bon et mauvais que nous
avons acquis dans cette vie ou des précédentes vies. Comme ce
processus ou la renaissance et la mort est pleine de souffrance,
l’émancipation de ce cycle des naissances et des morts est le but de
tous systèmes philosophique indiens. Le Bouddha a enseigné « les
possesseurs et héritiers de leurs actions sont les êtres (vivants)
(chacun est maître de ses propres actions), les actions partagent les
êtres en noble et ignoble ».
Le karma et la renaissance explique ceci :
1. Elles expliquent les problèmes de souffrances auxquelles
nous sommes responsables.
2. Elles expliquent les inégalités de l’humanité.
3. Elles expliquent à l’apparition de génies et d’enfant prodiges.
4. Elles expliquent pourquoi des jumeaux identiques qui sont
semblables physiquement, profitant de privilèges égaux,
présentent des caractères totalement différentes, mentalement,
intellectuellement et moralement.
5. Elles expliquent les différences parmi les enfants de la même
famille bien que l’hérédité peut expliquer les similarités.
6. Elles expliquent les capacités spéciales des hommes par leurs
tendances parentales.
7. Elles expliquent les différences normales et intellectuelles
entre parents et enfants.
8. Elles expliquent comment les enfants développent
spontanément les désirs comme l’avidité, la colère et la
jalousie.
9. Elles expliquent les préférences et aversions instinctive à la
première vue.
10. Elles expliquent comment sont trouvés en nous « un tas de
déchet mauvais et un trésor de bonté ».
11. Elles expliquent les accès de colère dans une personne
hautement civilisé, et les transformations soudaines d’un
criminel en un saint.
14
12. Elles expliquent comment des gens corrompus sont nés de
parents plein de bonté et comment les enfants plein de bonté
naissent de parents corrompus.
13. Elles expliquent comme nous sommes le résultat de ce que
nous étions, nous serons le résultat de ce que nous sommes ;
en d’autres mots, nous ne sommes pas absolument ce que
nous étions, et ne serons pas absolument ce que nous
sommes.
14. Elles expliquent les causes de mort prématuré, et de
changements inattendus de fortune.
15. Par-dessus tout, elles expliquent l’apparition de maitres
Omniscients et parfait maitres spirituels comme les
Bouddhas, qui possèdent des caractéristiques physiques,
mentales et intellectuelles incomparable qui peuvent être
expliqué seulement par le karma et une série de naissances.
Réussite individuel et personnalité
La préexistence de l’être humain est supportée par la grande
variété et le degré de réussite trouvé parmi les gens. Il y a un grand
écart entre les capacités et la performance des gens dans le domaine
spirituel, moral, intellectuel et artistique. Ce grand fossé dans la
réussite des êtres humain sépare le type d’être primitif et avancé.
Cela suggère que les stages spirituel, moral, intellectuel et artistique
sont le résultat du processus évolutionnaire à travers une longue
période.
D’un côté, il y a l’échelle ordinaire de l’humanité avec leur
réalisation moyenne. D’un autre côté, il apparait dans le monde des
personnalités hautement développés et des Gens Parfait comme les
Bouddhas. Peuvent-ils évolué soudainement ? Peuvent-ils être le
produit d’une seule existence ?
15
Comment expliquer pour les personnalités comme Homère et
Platon, des hommes de génies comme Shakespeare, des enfants
prodiges comme Pascal, Mozart, Beethoven, et ainsi de suite ?
Comment ces énormes différences entre les hommes de grande
performances et ceux de basses performances peuvent être prises en
compte en termes de théorie de la vie unique ? Comment la grandeur
de ces hommes comme Socrate, Einstein, Gandhi, etc., peut-il évolué
dans une durée d’une seule vie ? Surement que ces performances
représentes les résultats de performances passées.
Enfants prodiges
Les enfants prodiges apparaissent sur notre Terre de temps en
temps. Bien que ces enfants prodiges ne constituent pas d’évidence
directe pour la renaissance, il explique cependant, un phénomène
dans lequel la biologie et les autres sciences ne peuvent expliquer.
Comment se doit-on d’expliquer les extraordinaires talents et
facultés de ces enfants prodiges ?
Bentham qui a l’âge de ses quatre ans pouvait lire et écrire le
latin et le grecque.
Babington Macaulay qui à l’âge de ses six ans écrit le Manuel
de l’Histoire du Monde.
Thomas Macaulay, l’écrivain qui pouvait parler comme un
adulte lorsqu’il avait seulement un an et demi. A l’âge de sept
ans, il était en train d’écrire l’histoire.
Beethoven qui donnait des performances publiques lorsqu’il
avait seulement sept ans.
Mozart qui écrivait des compositions musicales avant ses six
ans.
Voltaire qui lisait les fables de la Fontaine lorsqu’il avait trois
ans.
16
Christian Heineken pouvait parler quelques heures après sa
naissance, répéter des passages de la Bible à un an, répondre
à n’importe quel question sur la géographie à deux ans,
parlait le français et le latin à trois ans, et était un étudiant de
philosophie à quatre ans.
John Stuart Mill pouvait lire le grec à trois ans.
William James Sidis, à l’âge de deux ans, pouvait lire, écrire
et parler le français, le russe, l’anglais et l’allemand. A l’âge
de huit ans, il connaissait aussi un peu de latin et de grecque.
Sir William Hamilton, le diplomate britannique, pouvait
parler l’hébreu à trois ans, et le temps qu’il eut sept ans, il a
été dit qu’il avait plus de connaissance sur le sujet qu’un
élève d’université moyen qui y étudie. Hamilton pouvait
parler douze langues incluant le perse, l’urdu et l’hindustani.
Ferruco Burco, le garçon italien qui pouvait conduire une
symphonie orchestrale complète lorsqu’il avait seulement
quatre ans.
Giancella de Marco, une italienne qui conduisit l’orchestre
philarmonique de Londres lorsqu’elle avait huit ans.
Il est intéressant de noter que ces prodiges et génies sont pour la
plupart issues de parents qui ne possèdent pas de telles capacités du
tout.
Expliquer ce prodige semble être un problème pour les
scientifiques. Certains médecins sont de l’opinion que ces prodiges
sont le résultat de glandes anormales. L’extraordinaire hypertrophie
des glandes de certains individus peut aussi être le résultat due à une
cause karmique passée. Cependant, les scientifiques n’expliquent pas
pourquoi l’hypertrophie de ces glandes est présente dans quelques
personnes et pas dans toutes les personnes. Le vrai problème reste
irrésolu.
N’est-il pas raisonnable d’assumer que ces prodiges et génies
acquiert ces compétences dans leurs vies antérieures ? Leurs talents
peuvent être expliqués comme le résultat d’une intense culture dans
17
le passé. Il ne semble de pas avoir d’autre explication adéquate pour
des prouesses aussi extraordinaires.
Se rappeler du passé
a) L’esprit subconscient et la mémoire
Si la renaissance est un fait, alors pourquoi la plupart des gens ne se
rappellent pas de leurs vies antérieures ? La plupart des êtres
humains ne se rappellent même pas des détails de leur tendre
enfance. Ni ne se rappelle-t-il le jour où ils sont nés. C’est une
croyance qui est difficile pour les différentes catégories d’être
humain suivantes de se rappeler leur existence passé si et lorsqu’ils
renaissent en être humain.
1. Les enfants qui meurent jeunes.
2. Ceux qui meurent vieux et sénile.
3. Ceux qui sont fortement dépendant de drogues et
d’intoxicants.
4. Ceux dont les mères, pendant la conception, ont été malades
ou qui ont dû travailler laborieusement, ou qui ont été
imprudent pendant leur grossesse.
5. Les enfants dans l’utérus, étant confus et effrayé, ont perdu
toute connaissance de leur existence passée.
Le fait reste que l’esprit humain semble fonctionner de telle
manière qu’il ne se rappelle pas des évènements passés (des vies
passés). L’esprit et son fonctionnement ne sont généralement pas
compris par la plupart des gens. On sait peu de chose sur
l’inconscient qui est la majeure partie de l’esprit que nous n’utilisons
pas souvent. Dans cette partie de l’esprit sont latentes les souvenirs
de toutes nos expériences passées incluant ceux de nos vies
antérieures.
18
Il a été démontré scientifiquement pas la science en Occident que
notre conscience ordinaire n’est que le réflexe de notre subconscient,
pas plus important en réalité que la lumière de la lune, lorsque
comparé avec la lumière du soleil ; dans cette comparaison, le clair
de lune représente la conscience ordinaire et la lumière du soleil
représente le subconscient. La science moderne accepte aussi
l’hypothèse que dans le subconscient il y a la mémoire complète, pas
seulement dans les détails les plus minutieux de notre vie présente,
mais d’état passé d’existence consciente parallèle à notre existence
présente.
C’est une bonne chose de ne pas se rappeler les erreurs, les
misères et les préjudices de nos vies antérieures parce qu’elles
rendraient notre vie présente intolérable. Il y a des renaissances dans
l’état qui n’est pas humain, où les impressions ne sont pas
enregistrées clairement dans la conscience. Une série de telles vies
effacerait complètement tous souvenirs.
b) Ceux qui affirment se rappeler du passé
Des évidences en faveur de la renaissance sont disponibles depuis
les témoignages de ceux qui affirment se rappeler spontanément de
leurs vies antérieures. Dans quel cas, les souvenirs de ces vies
précédentes arrivent spontanément à l’esprit conscient normal.
Des témoignages authentiques d’enfants qui se rappellent de leurs
vies précédentes ne viennent pas seulement de l’Inde ou des pays
Bouddhistes, mais aussi de pays Chrétiens en Europe et aux
Amériques où il n’y a pas de croyance en la renaissance. Des
investigateurs compétents ont vérifiés les souvenirs de ces enfants et
ont trouvés quelques un indéniable et vrai.
Quelques personnes extraordinaires, spécialement des enfants,
développent spontanément, selon les lois d’association, les souvenirs
de leur vie passée. Il y a de nombreux cas sur le compte-rendu
19
d’enfants et autres qui ont été capable de se rappeler de leur vie passé
sous une conscience normal et qui donnent de multitude détails.
Certains des compte-rendu ont été vérifiés et authentifié par de
compétents chercheurs. Quarante-quatre de cas comme ceci sont
mentionnés par Dr. Stevenson de l’Université de Virginia et
discutent dans son livre de la renaissance.
Le scientifique américain, Dr. Ian Stevenson, qui est l’auteur de
Vingt cas suggestif de réincarnation, a déclaré que des années de
recherche sur la question de la renaissance la convaincu qu’il ‘’y a
peut-être une vie après la mort’’. Dr. Stevenson a essayé de vérifier
la théorie de la renaissance depuis 1961 lorsqu’il visita pour la
première fois l’Inde. Jusqu’à maintenant, lui et son ordinateur ont
examiné et analysé scientifiquement 1,200 affirmations de
renaissance comprenant 170 cas en Inde. Dr. Stevenson dit que la
majorité des cas qu’il a étudié ‘’sont suggestif de la réincarnation’’.
Le plus grand nombre d’affirmations de renaissance vient de l’Inde,
du Sri Lanka, de la Thaïlande, de Myanmar, de la Turquie, la Syrie et
du Lebanon et la majorité de ceux qui se rappelle de leurs vies
antérieures sont des enfants. Dr. Stevenson dit qu’il n’y pas de raison
pour rejeter les affirmations sur la renaissance comme superstition et
que la renaissance mérite une recherche académique sérieuse. Il dit
que dans certains cas, l’origine de marques de naissance comme les
grains de beauté et les verrues peut être retracé des blessures reçues
dans des vies précédentes.
Un seul cas bien attesté est lui-même assez pour l’élève perspicace
pour croire en la vie antérieure.
Pas d’âme
La doctrine Bouddhiste de la renaissance doit être différenciée de
la transmigration et de la réincarnation d’autres systèmes qui
20
postulent l’existence d’une âme éternelle. Le Bouddhisme,
cependant, nie l’existence d’une âme transmigrante et permanente.
Pour justifier l’existence d’un bonheur infini dans un paradis
éternel, d’un tourment sans fin dans un enfer éternel, il est
absolument nécessaire de postuler l’existence d’une âme immortelle.
Autrement, comment est-ce que ce qui est pécher sur Terre peut être
puni dans un enfer sempiternelle ?
« Ce doit être que l’ancienne distinction entre l’âme et le corps
s’est évaporé », dit Bertrand Russel, « Un peu comme parce que ‘la
matière’ a perdu de sa solidité parce que l’esprit a perdu de sa
spiritualité ». La psychologie est juste en train de commencer à être
scientifique. Dans l’état présent de psychologie, la croyance en
l’immortalité peut à tout prix affirmer aucune aide de la science.
Selon le savant auteur de L’énigme de l’Univers –« La preuve
théologique que la créateur personnel a insufflé une âme immortel
(généralement regardé comme une position de l’âme divine) dans un
homme est un pure mythe. La preuve cosmologique –que ‘’l’ordre
moral du monde’’ demande une durée éternel de l’âme humaine – est
un dogme sans fondement. La preuve théologique –que la ‘’haute
destinée’’ de l’homme nécessite le perfectionnement de son âme
défectueux sur terre au-delà de la tombe, repose sur un faux
anthropisme. La preuve moral –que l’imperfection et le désire
insatisfait de l’existence sur terre doit être remplie par une justice
compensative de la part de l’éternité –n’est rien de plus qu’un vœu
pieu. La preuve ethnologique –que la croyance en l’immortalité est
une vérité intérieure qui est commun à toute l’humanité –est en fait
une erreur).
21
Comprendre l’enseignement sur Anatta (la doctrine du
non-soi)
Pour comprendre la renaissance, on doit comprendre tout d’abord
l’enseignement sur anatta.
Aussi longtemps que l’homme n’arrive pas à voir les choses en
tant que processus, en tant que mouvements, il ne comprendra jamais
l’enseignement de anatta (pas d’âme) du Bouddha. Il est très difficile
pour les gens de changer l’habitude de pensée continuelle de leur
propre esprit et corps et le monde extérieure comme inséparable et
une unité entière. C’est pourquoi les gens posent impatiemment la
question –s’il n’y a pas entité persistante, pas de principe inchangé
comme le soi ou l’âme (atman), alors qu’est-ce qui expérience le
résultat des actions ici et maintenant ? En d’autres mots, est-ce
l’acteur de l’acte ou un autre qui récolte les résultats dans les
naissances successives ? Dire que celui qui sème est absolument la
même chose que celui qui récolte est un extrême. Dire que celui qui
sème est totalement différent de celui qui récolte est un autre
extrême. La simple raison pour cela est ce que nous appelons la vie
n’est rien d’autre que le flux de processus physique et mental ou
d’énergies survenant et disparaissant constamment. Donc il n’est pas
possible de dire que l’acteur lui-même expérience les résultats parce
qu’il est en train de changer maintenant, à tous les moments de sa
vie. Cependant la vie est un processus continu. L’enfant n’est pas le
même que l’adolescent, l’adolescent n’est pas le même que l’adulte ;
ils ne sont ni les mêmes ni des personnes totalement différentes. Il
n’y a que le flux de processus physiologique et mental. Par
conséquent, Buddhaghosa dans le Visuddhi Magga (la voie de la
perfection) dit :
« Il n’y pas d’acteur qui fait l’acte,
Personne, qui expérience son résultat ;
Il n’y a que des phénomènes qui s’écoulent,
Cela seulement est la vue juste ».
22
Le changement et la continuité de la vie peut être illustré par la
considération de l’évolution d’un papillon. Dans la phase initiale, le
papillon est un œuf. Puis il devient une chenille. Ce processus se
produit au cours d’une seule vie. Le papillon n’est ni pareil ni
totalement différent de la chenille. Ici aussi, il y a un flux de vie ou
une continuité.
L’homme : un processus psycho-physique
L’homme croit qu’il a une entité éternelle en lui. Il appelle cet
entité éternel par différents noms : âme, atta, soi, ego, je, moi,
personnalité, être, etc. Le Bouddha a enseigné que ce que nous
prenons comme quelque chose d’éternel est simplement la
combinaison de forces ou d’énergies psycho-physique changeante.
Le processus de ces forces psycho-physiques n’est pas statique mais
constamment naissant et périssant. Ce processus psycho-physique est
aussi appelé cinq agrégats. Ce qui est appelé ‘’être’’ n’est rien de
plus que la combinaison de ces agrégats ou forces en perpétuel
changement : agrégat de matière (rupakkhandha), agrégat de
sensation (vedanākkhandha), agrégat de perception (saññākhandha),
agrégat de formation mental (sankhārakkhandha) et agrégat de
conscience (viññākhandha).
La naissance est la combinaison de ces cinq agrégats. La vie est
l’existence de ces cinq agrégats. La mort est la dissolution de ces
cinq agrégats. La renaissance est la recombinaison de ces cinq
agrégats.
Le Bouddhisme ne nie pas l’existence de la personnalité dans un
sens empirique. Il nie, dans le sens ultime, un être identique avec une
entité permanente ; mais il ne nie pas une continuité dans le
processus. Le terme bouddhiste philosophique pour un individu est
santati –qui est un flux ou une continuité. L’ininterruption du flux ou
23
la continuité du phénomène psycho-physique conditionné par le
karma, n’ayant pas de source perceptible dans le passé sans début ni
une fin à sa continuation dans le future, à l’exception des Huit
Sentier, est le remplacement pour l’ego permanent ou l’âme éternel
dans les autres systèmes religieux.
La renaissance sans une âme
On doit comprendre que l’analyse de l’homme par le Bouddha en
tant que processus psycho-physique (ou une combinaison d’agrégats
en perpétuel changement) afin de comprendre comme la renaissance
peut être possible sans une âme qui puisse renaitre.
Selon le Bouddhisme, la naissance est l’arrivé au monde des
agrégats (khandhas).
De même que l’apparition d’un état physique est conditionnée par
un état précédent comme sa cause, de la même manière l’apparence
de ce phénomène psycho-physique est conditionnée par des causes
précédant sa naissance. Le processus de naissance présent est le
résultat du désir pour naitre dans la vie précédente. Le désir instinctif
présent conditionne la vie dans une vie future.
Comme le processus d’une durée de vie est possible sans une
entité permanente passant d’un moment-de-pensée à un autre, une
série de processus-de-vie est possible sans rien pour transmigrer
d’une vie à une autre.
Si il n’y pas d’âme pour renaitre, alors qu’est-ce qui renait ? C’est
la question que le roi Milinda demanda le vénérable Nagasena.
24
‘’Une combinaison psycho-physique (esprit et corps/nama rupa) est
la réponse, ȏ roi.’’ Répondit le vénérable Nagasena.
‘’Mais comment, vénérable seigneur ? Est-ce la même combinaison
psycho-physique que celui du présent ?’’
‘’Non, ȏ roi. Mais la combinaison psycho-physique présent produit
des activités intentionnelles méritoires ou déméritoires karmique
ment. A travers de tel karma, une nouvelle combinaison psycho-
physique va renaitre.’’
‘’Alors, vénérable sir, est-ce que la renaissance peut avoir lieu sans
passer dans quelque chose d’autre ?’’
‘’Laissez-moi vous faire une illustration, ȏ roi : si un homme allume
une lampe avec l’aide d’une autre lampe, dans ce cas, est-ce que la
lumière d’une des lampes passe dans l’autre lampe ?’’
‘’Non, vénérable sir.’’
‘’Eh bien, ô roi, de la même manière la renaissance a lieu sans
transmigration’’.
Le Samsara : le cycle d’existence
La constante succession de naissance et de mort de chaque flux-
de-vie individuel est techniquement connu comme samsara. Le
samsara est l’errance récurrente du flux-de-vie dans l’océan de
naissance et de mort.
A propos du samsara, le Bouddha a dit :
25
‘’Sans une fin clairement identifiable est ce samsara. Un premier
début d’être qui, obstrué par l’ignorance et entravé par le désir erre et
vagabonde, ne peut être perçu.’’
Ce courant-de-vie ou samsara s’écoule à l’infini, aussi longtemps
qu’il est nourri par les eaux boueuses de l’ignorance et du désir.
Lorsque ces deux sont complétement détruit, seulement après ce
courant-de-vie cesse de couler ; alors la renaissance cesse, comme
dans le cas des Bouddhas et des arahats. Le commencement ultime
de ce courant-de-vie ne peut être déterminé, comme une étape ne
peut être perçue lorsque la force-de-vie n’était pas rempli
d’ignorance et de désir.
La série de renaissances ou samsara ne vient pas à une fin
automatiquement. Non plus y a-t-il de point à partir duquel tout être
vivant vagabonde dans le samsara, gagne leur liberté par raison de
leur cessation (cessation du samsara), parce qu’il n’a pas de limites
temporelles.
Par la compréhension du samsara, nous pouvons obtenir
l’assurance qu’il y a, en vérité, un principe moral gouvernant
l’univers. Par la connaissance de l’usage de ces lois dans le droit-
chemin, nous devenons capables de contrôler et de guider notre
destinée individuelle par un but spirituel plus grand et en direction
d’un but plus certain.
Si la vie peut s’étendre dans le temps au-delà de la tombe, il doit
surement être capable d’avoir étendu depuis le passé dans le présent.
‘’Depuis le ventre jusqu’au ventre’’ se complète avec ‘’depuis la
tombe jusqu’au ventre’’ ; pour être né plusieurs fois n’est pas plus
miraculeux que d’être né une seule fois.
Le Bouddha a expliqué le samsara ou le processus du cycle
d’existence dans son enseignement de la Production Conditionnée.
26
Le processus de renaissance : la Production
Conditionnée
(Paticca Samuppada)
Comment la renaissance se déroule a été pleinement expliqué par
le Bouddha dans la Production Conditionnée.
La Production Conditionnée est un discours sur le processus de la
naissance et de la mort ; ce n’est pas une théorie de l’évolution du
monde à partir de la matière primordiale. Il parle de la cause de la
renaissance et de la souffrance afin de mettre fin aux maux de la vie.
Il ne fait pas de tentatives pour résoudre l’énigme d’une origine
absolue de la vie.
Pour développer une vision claire dans la nature conditionné de
toute choses et comprendre comment la renaissance est dépendent de
certaines conditions, une personne doit d’abord examiner les Douze
Liens du Rouage de la vie (Twelve Links of the Wheel of Life)
comme expliqué par le Bouddha dans la Production Conditionné.
L’ignorance est le premier lien ou la cause du rouage de la vie.
L’ignorance des choses tel quel sont vraiment et l’ignorance de soi-
même tel qu’on est vraiment, est l’ignorance qui obscurci toute
compréhension juste.
Dépendent de l’ignorance apparait les formations mentales
(sankhāra) qui inclut les pensées, les mots et les actions morales et
immorales. Les actions, bonnes ou mauvaises, qui sont directement
ou indirectement enraciné dans l’ignorance, doit nécessairement
produire leurs effets prévus : ils tendent à prolonger l’errance dans
l’océan de la vie (samsara). Néanmoins, les bonnes actions qui sont
libre de la délusion, de la haine et de l’avidité, sont nécessaires pour
se débarrasser des maux de la vie.
27
Dépendent des formations mentales apparait le ‘’reliage’’
(relinking) ou conscience-de-renaissance avec le présent et la
conscience initial qu’on expérience au moment de la conception.
Simultanément avec l’apparition de la conscience-de-renaissance, il
apparait l’esprit et la matière (nama-rupa). A partir de ce phénomène
psycho-physique les six sens se développent.
A cause de ces six sens, le contact s’initialise.
Le contact conduit aux sensations ou aux sentiments.
Dépendent des sensations apparait le désir qui conditionnent
l’attachement si l’objet est désirable.
L’attachement produit le devenir (bhava) qui à son tour conditionne
la naissance future.
La vieillesse et la mort sont des résultats inévitables de la naissance.
Ces liens ou conditions qui composent le Rouage de la vie peut être
résumé ainsi : si, en raison d’une cause, un effet apparait, alors si la
cause cesse, l’effet doit aussi cesser. En d’autres mots, lorsque A
apparait, alors B apparait ; lorsque A cesse, alors B cesse aussi.
L’ordre inverse de la Production Conditionnée va rendre le sujet
clair :
La vieillesse et la mort sont possible dans et avec un organisme
corporel, c’est-à-dire, une machine à six-sens. Un tel organisme doit
renaitre ce qui présuppose la naissance. Mais la naissance est
l’inévitable résultat du karma du passé ou de l’action qui est
conditionné par l’attachement au désir. Un tel désir apparait quand la
sensation apparait.
La sensation est le résultat du contact entre les sens et l’objet du
sens. Par conséquent les organes du sens ne peuvent exister sans
28
l’esprit et le corps. L’esprit se forme avec la conscience-de-naissance
qui est due à l’ignorance des choses tel quel sont vraiment.
Ce processus de naissance et de mort continue à l’infini. Un
commencement de ce processus ne peut être déterminé comme il est
impossible de concevoir un temps quand le flux-de-vie n’était pas
englobé par l’ignorance. Mais lorsque cette ignorance est remplacée
par la sagesse, et le flux-de-vie réalise (ainsi) le nibbāna (c’est
l’esprit ou citta qui réalise le nibbāna); seulement à ce moment-là ce
processus de renaissance se termine.
Les conditions pour naître en tant qu’être humain
Selon le point de vue scientifique, nous sommes le produit directe
des cellules du sperme et le l’ovule produit par nos parents. Mais la
science ne donne pas d’explication satisfaisante concernant le
développement de l’esprit qui est infiniment plus important que le
mécanisme du corps matériel de l’homme.
Du point de vue scientifique, nous sommes absolument nés de nos
parents. Et donc la vie précède la vie. Cependant, concernant
l’origine du premier protoplasme1 de vie, les scientifiques plaident
l’ignorance.
Du point de vue bouddhiste, nous sommes nés de la matrice de
l’action. Les parents nous fournissent simplement une base
matérielle. Et donc, l’être précède l’être. Au moment de la
conception, c’est le karma qui conditionne la conscience initiale qui
vivifie le fœtus. C’est cette énergie karmique invisible, générés
depuis la vie passé, qui produit le phénomène mental et physique
pour compléter le trio qui constitue l’homme.
1 Constituant d’une cellule vivante
29
Concernant les conditions pour la naissance ou pour la conception
de l’être, le Bouddha dit :
« Une germe de vie est plantée lorsque trois conditions se
retrouvent en combinaison. Si la mère et le père sont ensemble, mais
ce n’est pas la période fertile pour la mère, et ‘’l’être-qui-va-naitre’’
n’est pas présent, alors aucune germe de vie n’est plantée. Si la mère
et le père sont ensemble et c’est la période fertile de la mère, mais
l’être-qui-doit-naitre n’est pas présent, alors il n’y a aucune germe de
vie plantée. Si la mère et le père sont ensemble, et que c’est la
période fertile de la mère, et que l’être-qui-doit-naitre est aussi
présent, alors par la combinaison de ces trois conditions, une germe
de vie est plantée. »
Pour qu’un être-qui-doit-naitre naisse ici, quelque part un être doit
mourir. La naissance d’un être –qui strictement veut dire l’apparition
des agrégats ou le phénomène psycho-physique dans cette vie
présente, -correspond à la mort d’un être dans une vie passée –
comme (en termes conventionnels) le lever du soleil à un endroit
veut dire le coucher du soleil à un autre endroit de la Terre. Cette
déclaration énigmatique doit être mieux comprise par l’imagination
de la vie comme une vague et non une ligne droite. La naissance et la
mort sont seulement des phases d’un même processus. La naissance
précède la mort, et la mort d’un autre coté précède aussi la naissance.
Cette succession constante de la naissance et de la mort en connexion
avec chaque flux-de-vie individuel constitue ce qui est
techniquement connu comme le samsara –une errance récurrente.
Si la science pouvait réussir ultimement en générant la vie à partir
d’une matière non vivante, si les bébés pouvaient un jour être nés à
partir des tubes, cette performance ne ferrait aucune différence à la
doctrine Bouddhiste de la renaissance selon le karma. L’énergie
karmique peut se manifester à travers les éléments vitaux mit
ensemble artificiellement de la même façon qu’il le fait à travers les
processus biologiques naturel. La production artificielle des
organismes vivant peut donner le souffle final à la théorie de la
30
divine création, mais il n’affectera en aucune façon l’explication
Bouddhiste sur la vie.
Conditions pour la renaissance : les niyamas
Le karma tout seul ne créer pas la vie. Le karma n’est qu’une seule
des cinq ordres ou processus ou niyamas qui opère dans le domaine
physique et mental. Chacun de ces cinq niyamas aide à produire la
vie ; chacun est une condition pour la vie. Chaque phénomène mental
et physique peut être expliqué par ces processus global ou niyamas
qui sont des lois en eux-mêmes.
1. Utu Niyama : réfère à l’ordre physique et inorganique. Cet
ordre inclut des phénomènes tels les vents saisonnières et les
pluies, l’infaillible séquence des quatre saisons, les
changements et évènements saisonniers caractéristique, les
causes des vents et des pluies, la nature de la chaleur, etc.
2. Bija Niyama : réfère à l’ordre physique et organique. Cet
ordre inclut des phénomènes tels les germes et les graines :
comment le riz est produit à partir de graines de riz, comment
le goût du sucre résulte du sucre cane ou du miel, la
particularité caractéristique de certain fruits, etc. La théorie
scientifique des cellules et des gènes et la similarité physique
des jumeaux peut être attribué à cet ordre.
3. Kamma Niyama : réfère à l’ordre de l’action (condition) et
résultat. Cette loi naturelle affirme que les actes désirables ou
indésirables produit les résultats bonnes ou mauvaises
correspondantes. Aussi surement que l’eau voit son propre
niveau, le kamma, donnant l’opportunité, produit son
inévitable résultat –pas dans une forme de récompense ou de
punitions mais comme une séquence naturelle. Cette
séquence de cause et d’effet est aussi naturelle et nécessaire
que le parcours du soleil et de la lune.
31
4. Dhamma niyama : réfère à l’ordre de la norme ; par exemple
le phénomène naturel se produisant à l’évènement d’un
Bodhisatta2 dans sa dernière vie. La gravitation et autre loi
similaire de la nature, la raison pour devenir bon, et ainsi de
suite, peut être incluse dans ce groupe.
5. Citta niyama : réfère à l’ordre de l’esprit ou des lois
psychiques. Cet ordre inclut des phénomènes tels que le
processus de la conscience, les constituants de la conscience,
le pouvoir de l’esprit, etc. Tout phénomènes psychique qui
sont inexplicable à la science moderne sont inclut dans cet
ordre : la télépathie, la télesthésie, la rétrocognition, la
prémonition, la clairvoyance, la clairaudience, la lecture de la
pensée, etc.
Mode de naissances et de morts
Quatre modes de naissances
Le Bouddhisme explique quatre modes de naissance : les êtres né
de l’œuf, les êtres né de l’utérus, les êtres né des moisissures et les
êtres ayant des naissances spontanées.
Les êtres qui ont une naissance spontanée sont généralement
invisible à l’œil physique. Conditionné par leur karma passé, ils
apparaissent spontanément sans passer à travers un stade
embryonnaire. Les esprits (petas), les êtres divins (devas) et les
brahmas appartiennent à ce groupe.
2 Un être destiné à devenir un Bouddha
32
Quatre modes de morts
Dans le Bouddhisme, la mort est attribuée à l’une de ces quatre
causes :
1. L’épuisement de l’énergie karmique reproductive
La croyance Bouddhiste est que, en tant que règle, la pensée, la
volonté, ou le désire, qui est extrêmement fort pendant le temps de
vie, devient prédominant au moment de la mort et conditionne la
naissance ultérieure (la naissance à venir). Une potentialité spéciale
est présente dans le dernier moment de pensée. Lorsque l’énergie
potentielle de ce karma reproductif est épuisée, les activités
organiques de la forme matérielle dans lequel est intégré la force de
vie, cesse avant même la fin de la durée de vie dans ce monde
particulier. Il arrive souvent dans le cas des êtres qui sont nés en état
de misère ; mais il peut aussi arrivé dans d’autre monde aussi.
2. L’épuisement de la durée de vie naturel
L’expiration du terme de vie varie dans les différents mondes. Les
morts naturels, due au vieil âge, peut être classé sous cette catégorie.
3. La mort du à l’épuisement simultané de l’énergie karmique
reproductive et l’expiration du terme de vie.
4. L’action opposante d’un karma plus fort qui empêche
subitement l’écoulement du karma reproductif avant que le
terme de vie n’expire. Les morts soudaines et prématurés et
les morts d’enfants sont dus à cette cause.
La mort, selon le Bouddhisme, est la cessation de la vie psycho-
physique de n’importe quelle existence individuelle. Il a lieu par
33
l’expiration de la vitalité, c’est-à-dire, du courant de vie psychique et
physique de conscience. La seule différence entre le passage d’une
pensée à l’autre dans le temps de vie, et du moment de pensée à la
mort la conscience-de-renaissance, est que dans le dernier cas, une
mort net et perceptible physique est manifeste pour tous.
Ce qu’il arrive lorsque l’homme meurt
Lorsqu’un homme meurt, la terre retourne à la terre ; l’eau
retourne à l’eau ; l’air retourne à l’air ; le feu retourne au feu et
l’espace retourne à l’espace (façon imagée pour décrire la
décomposition du corps lorsqu’une personne meurt).
Mais qu’arrive-t-il à la force du désir de l’homme ? Le désir est
une énergie et donc comme toute autre force, il doit suivre les lois
fondamentales de la physique –la loi de conservation des énergies :
l’énergie ne peut être crée ni détruit mais ne peut seulement qu’être
transformé d’une forme en une autre.
Lorsque ce corps physique n’est plus capable de fonctionner, les
énergies ne se désagrègent pas avec lui, mais il continue de prendre
une autre forme qu’on appelle aussi la vie. Dans un enfant, toutes les
facultés physiques, mentales et intellectuelles sont fragiles et faible,
mais ils ont en eux-mêmes la potentialité de produire un homme
pleinement développé. De même, les énergies physiques et mentales
qui forment le soi-disant être, ont en eux-mêmes le pouvoir de
prendre une nouvelle forme et de croitre graduellement et de
rassembler les forces pour compléter leur forme. Comme il n’y a pas
de substance permanente, il n’y a rien qui passe d’un moment à un
autre. C’est une série qui continue sans arrêt, mais qui change à tout
moment. Cette série est comme une flamme qui brule dans la nuit :
ce n’est pas la même flamme ni une autre flamme. De même, un
enfant grandit pour devenir un homme de soixante ans ; cependant
l’homme de soixante ans n’est pas le même que l’enfant soixante ans
auparavant, ni une autre personne. Semblablement, une personne qui
34
meure ici et renait autre part, n’est pas la même personne, ni une
autre personne. C’est la continuité de la même série. Cependant,
l’individu est responsable de tout ce qu’il fait pendant sa période de
vie. Que le flux meurt ici et renait autre part, ou qu’il continue
d’exister dans la même forme de vie, le processus essentiel est une
continuité.
De la même façon qu’une lumière électrique est la manifestation
externe de l’énergie électrique invisible, il en est de même pour la
manifestation externe de l’énergie karmique invisible. L’ampoule
peut casser et la lumière peut s’éteindre, mais le courant reste et la
lumière peut être reproduite dans une autre ampoule. De la même
manière, la force karmique reste intouchée par la désintégration du
corps physique, et l’expiration de conscience présente conduit à
l’apparition d’une conscience nouvelle dans une autre vie. Ici
l’ampoule peut être comparée à la cellule souche ou le corps et
l’énergie électrique avec l’énergie karmique.
Supposez qu’une personne était ‘’A’’ dans sa précédente vie, et est
‘’B’’ dans cette vie. Avec la mort de ‘’A’’ le véhicule physique, la
manifestation externe de l’énergie karmique, est abandonné. Puis,
avec la naissance de ‘’B’’, un véhicule physique nouveau apparait.
Malgré les changements matériels apparentes, le courant de
conscience invisible continue de couler, ininterrompu par la mort. Ce
courant de conscience porte avec lui, toutes les impressions reçues
des courants de sens affluents. Conventionnellement parlant, ‘’B’’ ne
doit-il pas être responsable des actions de ‘’A’’ qui était son
prédécesseur ?
L’esprit d’un homme à sa mort
Supposez qu’un homme est près de mourir. Ce stade critique peut
être comparé au clignotement de la lampe juste avant qu’elle
s’éteigne. A cette homme mourant est présent un kamma ou quelque
35
action bonne ou mauvaise commit soit pendant son temps de vie ou
immédiatement avant le moment de sa mort. Un kamma nimitta ou
gati nimitta peut apparaitre dans l’esprit de l’homme mourant. Le
Kamma nimitta est le symbole ou la reproduction mentale de toutes
les vues, sons, odeurs, goûts, touchés ou idées qui dominent son
activité pendant son temps de vie. Donc un boucher peut voir une
vision de couteaux ou d’animaux mourants. Un bon médecin peut
avoir une son patient venir vers lui. Une adepte peut voir un objet de
dévotion, etc. Le gati nimitta est le ‘’symbole de destinée’’ ou un
signe ou un endroit où la renaissance doit avoir lieu. Un tel symbole
se présente fréquemment lui-même à la personne mourante. De tel
visions de destinée prémonitoire peut prendre plusieurs formes tel
que le feu, une forêt, des régions montagneuses, le ventre d’une
mère, une demeure céleste, etc. Donc ces indications de la naissance
future apparaissent, et si elles sont mauvaises, elles peuvent
quelquefois être remédiées.
Dans les pays Bouddhistes, il est de coutume de rappeler à la
personne mourante les souvenirs des bonnes actions accompli par lui,
afin de l’aider à avoir un état d’esprit joyeux et pure karmiquement,
comme une préparation à une naissance favorable. Donc sa famille
s’arrange pour lui montrer des objets religieux pour son bénéfice. Ou
peut-être ils le laisse écouter un sermon religieux ou la récitation des
suttas.
Le processus de conscience dans une personne mourante continue
faiblement. Juste avant le moment de la mort, une de ses actions
précédentes connectées avec l’un de ses cinq sens, se présente en fait
lui-même dans l’allée de la conscience. Alors la personne mourante
saisit cet objet avec désir (ou attachement) ; son esprit mourant est
imprégné de ce désir. A la fin de ce processus mental ou la cessation
de son continuum de vie, la pensée-de-mort, la dernière phase de ce
présent être, apparait et avec sa disparition, cette pensée saisit cet
objet de karma et disparait ensuite. On appelle cela la mort.
36
La direction de ce nouvel attachement ou l’endroit pour la
nouvelle naissance est déterminé par la conscience mourante. Par
conséquent une mauvaise personne peut renaitre dans un domaine
heureux si seulement sa pensée de mort est noble. De même, aussi
noble et moral un homme peut être, ses vertus ne sert pas de but
immédiat si sa pensée de mort apparait comme ignoble et immoral.
Certainement les conséquences immédiates d’une bonne action sont
bonnes. Mais une telle action lorsque placé contre les expériences de
toute une vie de mauvaises actions a peu de bon effet, et donc le bon
effet résultant est au plus de courte durée. Les mauvaises actions qui
submergent laissent surgir les mauvais résultats. Une des raisons
pour des maladies embryonnaire ou infantile peut être attribuée à un
tel moment de dernière faible pensée. D’un autre côté, un homme qui
mène une vie plein de mal peut renaitre dans un bon endroit dû au
fait que dans une de ses précédentes vies, il a fait beaucoup de
bonnes actions qui prennent effet avant sa mort. Ses dernières heures
sont très fortes et décisive dans la détermination de la destinée d’un
homme dans sa prochaine vie.
La renaissance est immédiate
La différence entre la mort et la naissance est seulement un
moment de pensée : le dernier moment de pensée dans cette vie
conditionne le premier moment de pensée dans la soi-disant future
vie qui est en fait la continuité de la même série. Pendant cette vie en
elle-même, un moment de pensée conditionne la suivante. La
question de la vie après la mort n’est pas un grand mystère.
La renaissance a lieu immédiatement quel que soit l’endroit de la
naissance, comme une vague électromagnétique qui est projeté dans
l’espace est immédiatement reproduit dans une antenne de réception
d’un poste radio. La renaissance du flux mental est aussi instantanée
et ne laisse place à aucun état intermédiaire (antarabhava). La parole
du Bouddha ne supporte pas la croyance que l’esprit de la personne
37
défunte prend logement dans quelque état temporaire jusqu’à qu’il
trouve un endroit pour sa naissance. Selon certaines croyances il y un
état intermédiaire où les êtres reste pendant sept semaines –jusqu’au
quarante neuvième jour. Cette vue est contraire à l’enseignement du
Bouddhisme.
Le dialogue suivant entre le Roi Milinda et Vén. Nagasena illustre
l’immédiateté du processus de renaissance :
« Vénérable Nagasena », dit le Roi Milinda, « Si une personne
meurt d’ici et renait dans le monde de Brahma, et si une personne
meurt d’ici et renait au Cachemire, lequel d’entre eux arrivera le
premier ? »
« Ô Roi, ils arriveront en même temps »
« Que c’est étrange ; veuillez m’expliquer. »
« Dans quelle ville est vous né, ô Roi ? »
« Dans le village de Kalasi, maitre. »
« A quel distance d’ici se trouve Kalasi, ô Roi ? »
« A deux cent miles, maitre. »
« Et à quel distance se trouve le Cachemire d’ici ? »
« A un peu près douze miles, maitre. »
« Maintenant pensez au village de Kalakasi, ô Roi ! »
« C’est fait, maitre. »
« Et maintenant pensez au Cachemire, ô Roi »
« C’est fait, maitre. »
« Lequel des deux villes, ô Roi, avez-vous pensez le plus lentement
et lequel des deux le plus rapidement. »
« Il est aussi rapide de penser aux deux, maitre. »
« De la même manière, oh Roi, celui qui meurt renait dans le monde
de Brahma. Il ne nait pas plus tard que celui qui meurt et renait au
Cachemire. »
« Donnez-moi un autre exemple, maitre. »
« Supposez que deux oiseaux sont en train de voler dans les airs et
qu’ils se posent en même temps ; l’un sur un grand arbre et l’autre
38
sur un petit arbre … et maintenant que pensez-vous –l’ombre de quel
oiseau se pose sur la surface de la terre en premier ? »
« Les deux ombres apparait en même temps, maitre. »
« De la même manière, les deux hommes renaissent en même
temps, et pas un avant et l’autre après. »
La renaissance dans d’autres plans d’existence
Le Bouddhisme n’enseigne pas seulement la renaissance dans le
monde humain. Le Bouddhisme enseigne que la renaissance est
possible dans un des trente et un plan d’existence. Le monde humain
est seulement un de ces mondes.
Selon le Bouddhisme, les êtres vivants sont infinis en nombre et il
en est de même pour les systèmes solaires. Non plus que l’ovule
fécondé est la seule route pour la renaissance. La Terre, un espace
presque insignifiant dans l’Univers, n’est pas le seul endroit
habitable et les humains ne sont pas les seules créatures vivantes. Et
c’est pour cela qu’il n’est pas impossible de croire qu’il y aura
toujours un endroit approprié pour recevoir la dernière vibration de
pensée. Un point (d’impact) est toujours prêt à recevoir une pierre
tombante.
Même la conception scientifique moderne n’élimine pas
complètement la possibilité d’autres modes de vie existant sur
d’autres planètes. La science reconnait que des forces invisible et
intangible forme le monde visible. Selon le Bouddhisme, l’énergie
mentale coule pour opérer dans les conditions du monde physique et
le résultat est la renaissance dans le monde humain –ou la
renaissance en tant qu’animal est possible. La même énergie mentale
peut couler pour opérer dans d’autre royaume –et donc d’autres
formes prennent forme et le résultat est la renaissance comme esprit,
etc.
39
Le Bouddha dit que les êtres peuvent être globalement classés
dans trente et un groupes distinctifs. Les êtres sujets à des
expériences sensorielles malheureux sont de quatre sortes : ceux dans
un état de tourment, animal, fantôme, et les esprits peu évolué
attaché à la terre. Les êtres humains forment une autre catégorie qui
sont sujet à la fois aux expériences sensorielle heureux et
malheureux. Il y a six catégories d’êtres célestes ou dieux. Encore
plus heureux que ces êtres célestes sont seize catégories de Brahmas
qui sont aussi de nature divine. Quatre autres catégories encore plus
élevées de brahmas existent aussi ; la renaissance dans ces sphères
étant obtenue par le développement d’un état de concentration
mentale élevée (jhāna) connu comme la conception de néant, la
conception de non-perception ni-non-perception. L’expérience de
l’homme ordinaire est, bien sûr, limité à quelque variété de ces êtres,
et l’existence des autres variétés restent une simple connaissance.
La renaissance dans les royaumes sous-humains
Selon le Bouddhisme, il est possible pour un être humain après la
mort de prendre renaissance un niveau biologique inférieur ou un
royaume sous-humain. Le Bouddhisme reconnait que l’homme peut
renaitre en tant qu’animal ; cet enseignement n’est pas acceptable
pour tout le monde.
Le continuum de vie s’exprime lui-même à travers les formes
matérielles. Ces formes matérielles sont simplement des
manifestations visible et temporaire de l’énergie karmique. Le corps
physique présent n’est pas directement développé à partir de la forme
physique du passé, mais est le successeur de la forme de l’être du
passé et est lié avec celui-ci à travers le même courant d’énergie
karmique.
40
Comme d’un courant électrique peut être manifesté sous forme de
lumière, de chaleur et de mouvement successivement –un étant
nécessairement développé à partir de l’autre- de même, l’énergie
karmique peut se manifester lui-même sous la forme d’un deva, un
animal, ou un autre être –une forme n’ayant pas de connexion
physique avec l’autre. C’est sa forme matérielle qui varie selon
l’adresse ou la maladresse de ses actions passé. Et cela dépend
encore entièrement de l’évolution de sa compréhension de la réalité.
Au lieu de dire que l’homme devient un animal, ou un animal
devient un homme, il serait plus correct de dire que la force karmique
qui se manifeste sous forme d’un homme peut se manifester lui-
même sous forme d’un animal.
A une occasion, deux ascètes, Punna et Seniya, était un train de
pratiquer l’ascétisme du bœuf et l’ascétisme du chien respectivement,
et approchèrent le Bouddha et le questionna à propos de leur future
destinée.
Le Bouddha répondit,
« Dans ce monde, une certaine personne cultive minutieusement et
constamment la pratique, les habitudes, la mentalité et les manières
d’un chien. Il, ayant cultivé les pratiques canines, à la dissolution de
son corps après la mort, renait parmi les chiens. »
De la même façon, le Bouddha a déclaré que celui qui observe la
volonté de l’ascétisme du bœuf, à sa mort, renait parmi les bœufs.
Cette histoire illustre comment un homme peut renaitre comme
animal, en accordance avec la loi de l’affinité.
Quelque personne croie que la renaissance peut avoir lieu
seulement dans ce corps physique et humain. Nier la possibilité de la
renaissance dans le monde animal, est une négation de l’application
universelle de la loi morale de la cause et des effets que le Bouddha
41
proclama à maintes reprises. Le Bouddha a dit que si le karma du
dernier moment de pensée avant la mort est à un niveau moral bas et
gouverné pas des facteurs déméritoires associés avec le désir, la
haine et l’illusion, la prochaine manifestation du continuum
occasionnelle sera précisément sur ce niveau. En d’autres mots, la
renaissance en tant qu’animal ou un état inférieur en résultera.
Il y a quelquefois où l’esprit de l’homme opère au niveau animal ;
dans son esprit il est un animal. Si ses pensées sont encore et encore
dans ce niveau inférieure, et si son dernier moment de pensée à la
mort est du même genre, pourquoi son produit ne serait-il pas dans la
nouvelle apparition (ou nouvelle vie) un animal ? En d’autres mots,
si la personne mourante entretien un désire ou une idée ou une
expérience ou une pensée ignoble, ou qu’il fasse une action qui
convient à celui d’un animal, son mauvais karma le conditionnera
pour une naissance sous une forme animal. La force karmique se
manifestera alors lui-même en forme animal. Cela ne signifie pas que
ses dispositions de bon karma du passé sont perdues. Il réside aussi
dans un état dormant attendant une opportunité de faire surface. C’est
un tel bon karma qui affectera plus tard une naissance en tant qu’être
humain.
Lorsque, par exemple, un animal est près de mourir, il peut
expérimenter une conscience morale qui peut murir en une naissance
humaine. Son dernier moment de pensée ne dépend pas
complètement à une action ou une pensée de l’animal parce que
généralement il est lent d’esprit et est incapable de faire une action
morale. Il dépend de quelque action du passé qu’il a fait durant la
ronde d’existence et qui, pour un temps long, a été empêché de
produire son résultat. Au dernier moment, l’animal peut donc
entretenir des idées, des désirs, ou des images qui causera une
naissance humaine.
Poussin, un écrivain français, illustre ce fait par la loi de
l’hérédité : « Un homme peut être comme son grand-père mais peut
ne pas être comme son père. Les germes d’une maladie ont été
42
introduits dans l’organisme d’un ancêtre ; pour quelques générations
il reste dormant, mais soudainement ils se manifestent eux-mêmes en
vrai maladie. »
La vérité de la renaissance
La vérité de la renaissance est d’une grande conséquence pour
tous. Il y a difficilement un homme qui n’a pas désiré savoir d’où il
vient et où il ira. Une incitation naturelle du cœur est de comprendre
le mystère de la vie et de la mort. Comprendre et accepter la
renaissance comme un fait c’est donner un sérieux sens et but à la
vie. La vie n’apparait plus comme un souffle de vents monotones et
de circonstances. De nouveaux espoirs sont ressentis et de nouvelles
visions sont ouvertes. Comprendre et accepter la renaissance c’est
recevoir un sens de responsabilité moral dans un univers ordonné.
Comprendre la renaissance c’est réaliser que tous sont les passagers
du grand voyage qu’est la vie ; tous sont sujet (et tout est sujet) de
lois universelles et de principes universelles. Tous sont frères et
sœurs dans l’océan de la vie et de la mort.
Histoire de cas de renaissance
Le cas de Michael Croston
Michael Croston est né à Liverpool, en Angleterre. Lorsqu’il avait
11 ans, il voyagea pour la première fois à la maison d’origine de sa
mère dans les landes du Yorkshire. Il n’a jamais été dans cette partie
de ce pays auparavant. Pourtant, lorsque lui et ses parents conduisit
(en voiture) le long des routes étroites, il semblait connaitre tous les
virages. Soudainement, une grande brume apparue ; et les parents
avouèrent qu’ils étaient perdus. A leur étonnement, le garçon leur
43
donna les directions pour atteindre la destination, une ferme isolée
qui pouvait être approché seulement par les petites ruelles et des
virages déroutants. Le jeune Croston ne pouvait pas donner
d’explication de comment il connaissait le chemin.
Cette nuit à la ferme, ses parents et oncles parlèrent de leur grand-
père. Michael écouta attentivement parce qu’il pouvait reconnaitre
beaucoup des évènements dont ils discutèrent. Pendant cette soirée,
l’étrange connaissance survenue à Michael qu’il était son grand-père.
Le lendemain matin, Michael pris un des chevaux de la ferme et le
monta sans aucun effort, bien qu’il n’a jamais été sur le dos d’un
cheval auparavant. Il semblait connaitre tous les détails du paysage.
Dans la seconde nuit, le jeune Michael ne put dormir. Quelque
chose n’allait pas dans la sonnerie de l’horloge de son grand-père en
bas de la fermette. La sonnerie de l’horloge était en train de le
tourmenter : « J’avais l’impression comme si j’étais en train de me
rappeler quelque chose ». Michael écrit plus tard un journal intime.
« Puis alors que l’horloge sonna les deux heures, je me suis soudain
souvenu. Je couru en bas et plongea ma main à l’arrière de ce vieil
horloge. Mes doigts touchaient un ressort caché et un petit panneau
s’ouvrit. Il y a eu large boite en étain. Il s’ouvra facilement. A
l’intérieur il y avait un tas de notes ».
Michael découvrit les économies de son grand-père. Son grand-père
était mort à deux heures du matin. Il a était frappé d’une soudaine
congestion cérébrale et était incapable de dire (aux autres) où il avait
caché des économies.
Aujourd’hui, les membres de la famille Croston vérifie toujours les
détails extraordinaires de la découverte de Michael.
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Le cas de Dorothy Jordon
Dorothy Jordon était une dactylographe à Liverpool, en
Angleterre. Un jour Dorothy alla à un cinéma à Liverpool pour voir
les images historiques de la mort de Jane Grey. Au milieu de
l’image, Dorothy s’écria soudainement : « Tout est faux ; je sais que
j’y étais ; j’y étais ! »
Plus tard, Dorothy révéla qu’elle avait ressenti qu’elle était
réellement en train de vivre les scènes du film. Les souvenirs des
évènements représentés dans le film lui apparurent. Quelques de ses
souvenirs n’étaient pas les mêmes que certains des évènements
représentés dans le film : dans le film, lady Jane Grey se penchait
hors de sa fenêtre dans la Tour de Londres. Dorothy insista que la
fenêtre était bien trop élevée pour que la dame puisse regarder à
travers. Dans le film, la foule était silencieuse lorsque la dame allait
se faire exécutée. Dorothy se rappelait que la vrai foule pleurait et
criait. Encore une fois, le film ne montrait pas un garçon agenouillé
en prière sur l’échafaud, ou le bandeau sur le poignet de couleur noir
que l’exécuteur avait porté. Dorothy pointa tous ces détails.
Une recherche historique après l’explosion d’émotions de Dorothy
montra qu’elle avait raison à propos de ces détails : la vitre était trop
haute ; la foule avait crié ; le garçon était agenouillé en prière ; et
l’exécuteur portait un bandeau noir au poignet. Bien qu’elle n’eut
aucune expérience de cette sorte, Dorothy est maintenant convaincu
qu’elle avait vécu comme la dame d’honneur de Lady Jane Grey.
Le cas de Gnanatillaka
Gnanatillaka est son prénom. Elle est né le 14 Février 1956 a
Kotamale au Sri Lanka (Ceylan). Le cas commença en 1960 alors
qu’elle n’avait que 4 ans et demi. Elle dit alors à ses parents « Je
veux voir mon papa et ma maman ».
« Nous sommes tes parents », la mère lui expliqua.
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« Non »insista Gnanatillaka, « Je veux voir ma ‘’vrai’’ maman et
mon ‘’vrai’’ papa. Je vais vous dire où ils habitent. S’il vous plait
emmenez-moi là-bas. »
Gnanatillaka expliqua à ses parents comment atteindre la maison
où ses vrais parents vivaient. La maison était située près d’une
propriété de thé à Talawakele, à un peu près 30 miles d’où ils
vivaient.
Les parents ne portèrent pas attention à l’étrange histoire de leur
petite fille. Alors que les jours passaient, Gnanatillaka demandait
constamment à être emmené voir sa ‘’vrai’’ mère et son ‘’vrai’’ père.
Peu de temps après l’histoire commença à se propager. Quelques
professeurs de l’Université de Ceylan et le vénérable Piyadassi Maha
Thera ont eu part de cette histoire et ils décidèrent de faire une
enquête. Ils écoutèrent Gnanatillaka raconter son histoire aux temps
où elle était un garçon dont le nom était Tilakaratna. Ils notèrent tous
les détails. D’après les informations qu’elle donna, ils allèrent avec
Gnanatillaka pour visiter la maison qu’elle avait décrite.
Gnanatillaka n’avait jamais visité cette maison dans sa vie
présente ; ni n’est-elle allée dans cette région particulière où la
maison était localisée. Aussi les deux familles n’avaient pas de
connexion l’une avec l’autre et ne surent pas de leur existence
respective.
Lorsqu’ils entrèrent dans la maison, Gnanatillaka présenta les
professeurs aux parents de la maison (et vice-versa). « C’est mon
‘’vrai’’ père et c’est ma ‘’vrai’’ mère. » Puis elle présenta ses grands
et petits frères et sœurs. Elle donna les surnoms exacts pour chaque
frère et sœur.
Les parents de la vie précédente ont été interviewés. Ils décrivirent
le caractère et les habitudes de leur enfant qui été décédé le 9
novembre 1954.
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Quand Gnanatillaka vit son petit frère d’autrefois, elle refusa de le
regarder ou de lui parler. Plus tard, ses parents d’autrefois
expliquèrent que les deux frères étaient toujours en train de se battre
et se disputer l’un l’autre. Peut-être que Gnanatillaka garda toujours
une rancune de sa vie antérieure lorsqu’elle était un garçon.
Lorsque le directeur de son école entendit l’histoire, il alla à la
maison pour voir par lui-même. Alors qu’il entra dans la maison,
Gnanatillaka le présenta comme son professeur. Elle était aussi
capable de se rappeler des leçons et des exercices que ce professeur
lui avait donnés quand elle était un garçon dans sa précédente vie.
Gnatillaka a également été en mesure d'indiquer le cimetière où il
fut enterré dans sa vie précédente en tant que garçon.
L’histoire de Gnantillaka se propagea très vite et très loin. Un
chercheur qui été spécialisé dans les cas de renaissance, Dr. Ian
Stevenson de l’Université de Virginia, pris l’avion depuis
l’Amérique jusqu’au Sri Lanka pour enquêter ce cas. Après son
enquête, il a dit que ce cas était l’un des meilleur sur la renaissance,
aussi bien en détails probants qu’au point de vue psychologique.
Un livre intéressant sur le cas de Gnanatillaka a été publié dans la
langue cingalaise au Sri Lanka. Ce livre présente des photographies
avec des documents en évidence qui ont été rassemblés.
Le cas de Castle Door
Un chercheur psychique anglais, Dr. H. Carrington, raconta un cas
historique de ‘’pré-connaissance’’ qu’il a enquêté : un homme visita
un vieux château qu’il n’a jamais vu auparavant. Brusquement, il
s’arrêta devant une vieille brique du mur. « Il y avait une porte juste
ici avant », dit-il en pointant le mur. Personne dans le château ne se
rappela d’une quelconque porte. Des enquêtes mis en lumière le fait
qu’il y avait en effet une porte, mais qu’elle avait été bouché
47
plusieurs années avant et qu’aucune trace n’a été laissé. L’homme ne
pouvait donner qu’une seule explication pour cette connaissance
étrange : il avait été dans ce château à un temps précédent. Il était sûr
qu’il n’avait jamais été dans cette vie. Mais il savait qu’il a été dans
ce château auparavant.
Le cas de la foire dans le village d’Avenbury
L’auteur anglais, Edith Oliver, visita une fois le village
d’Avenbury pour la première fois. Pendant la visite, elle avait le
souvenir d’une avenue de grandes pierres grises conduisant au
village. Près des pierres elle souvint qu’une foire avait été faite au
village. Mais personne dans le village n’avait entendu ni de l’avenue
ni de la foire. Edith Oliver suivi son souvenir avec un historien de la
région. Il prit le souci de faire une recherche parmi les notes du
village et vint au fait que l’avenue et la foire existait belles et biens.
Les pierres ont été enlevées avant l’année 1800 et la dernière foire du
village a eu lieu en 1850.
Le cas d’un enfant prodige
Ma Hla Gyl était une fille birmane de six ans. Elle montra une
intelligence hors du commun combiné avec la plus extraordinaire des
mémoires : elle pouvait lire les versets les plus difficiles du Pali en
quelque temps, mémoriser et réciter immédiatement et correctement.
Dans un test lui étant donné, elle était capable de réciter sans erreur
une page de livre Pali Patthana après avoir regardé une minute.
L’enfant pouvait aussi comprendre ce qu’elle lisait, et était en mesure
de donner la signification en birman.
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Les souvenirs étranges de David
Le cas a été décrit par une anglaise au Dr. Leslie Weatherhead, qui
avait fait des recherche sur la ‘’Réincarnation’’. La femme anglaise
suivait des cours de science à l’université. L’histoire est à propos de
son fils, David, qui est mort dans son enfance. A trois différentes
occasions, David montra des souvenirs remarquable et étrange :
Quand il avait sept ans, sa mère l’emmena à Rome. Un ami
archéologue les accompagna à des fouilles faites récemment dans un
village près de Naples. Soudainement, David commença à courir tout
autour, très excité et content. Il monta sur une baignoire romaine et
s’agenouilla pour regarder les symboles sur les mosaïques.
« C’est notre baignoire », David cria à sa mère. « et là il y a mon
carreau préféré ; celui avec le taureau dessus. » Marcus aimait celui
avec un poisson. Puis David explosa en larmes ; il demanda à sa
mère de repartir. David répétait quelque chose que sa mère ne
pouvait comprendre. Elle savait seulement que « c’était terrible ».
A une autre occasion, David et sa mère visitèrent des grottes au
Canal de l’ile Guernsey. Ces grottes ont été une fois utilisées comme
prison pour des soldats français. Tout à coup, David commença à
tapé sur les murs de la grotte. Il insista qu’il y avait une autre grotte
derrière et qu’un homme a été emmuré dans cette grotte. Sa mère a
été horrifiée à l’idée de son fils. « Mais je les ai vu faire » David
insista. David était si déçu à propos de cet incident que sa mère
décida de faire une enquête. David révéla ensuite le nom du
prisonnier qui a été emmuré.
Finalement, les autorités de Guernsey furent d’accord pour gratter
la grotte. Ils trouvèrent une porte qui a été bouchée. Derrière cette
porte ils trouvèrent le squelette d’un homme. Une recherche
rapproché des notes locales montra que le prisonnier du nom donné
par David, a reçu une sentence sur l’île et ‘’est mort en captivité’’.
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A une autre occasion encore, David a été emmené au British
Museum. Dans la section sur l’Egypte, il tomba sur un des
nombreuses vitrines et remarqua nonchalamment qu’il y avait des
initiales dessus. Il dit que les initiales étaient dans une sorte de
peinture blanche à l’intérieur de la vitrine. Pour plaisanter, sa mère
lui demanda de dessiner les initiales. David gribouilla trois
hiéroglyphes égyptiens, « C’était mon nom » a-t-il dit. « Mais tu
n’étais pas là à ce moment-là », répondit sa mère. « J’étais un sorte
d’inspecteur » dit David. « Je devais marquer les couffins pour être
sûr qu’ils étaient satisfaisants. »
La mère de David croit maintenant qu’il n’y a que la théorie de la
renaissance qui peut expliquer le comportement peu commun de son
fils à chacun des trois occasions.
Le cas d’une fille du Sri Lanka
Une élève de sept ans du Sri Lanka gagna tous les prix pour la
dance indienne. Elle révéla la dextérité d’une danseuse experte bien
que personne ne lui apprit cet art dans cette vie. Lorsqu’on lui
demanda comme elle acquit une telle adresse, elle expliqua comment
elle apprit la dance en Inde de sa grande sœur. Elle donna des détails
saisissants à propos de sa maison en Inde. Elle donna une description
de ses frères et sœurs. Elle décrit l’emplacement de leur maison situé
près de la rivière où les bateaux à vapeur venaient, etc.
Le cas d’un enfant mexicain guérisseur
En 1880, à Ver Cruz, Mexique, un enfant de sept ans possédait le
‘’pouvoir’’ de guérir (par des plantes). Plusieurs personnes ont été
guéries par des remèdes végétaux prescrits par l’enfant. Lorsqu’on
lui demanda comment il connaissait ces choses, il a dit qu’il était
auparavant un grand docteur. En ces temps-là, son nom était Jules
50
Alpherese. Cette faculté surprenante se développa en lui à l’âge de
quatre.
Le cas de Bridey Murphy
Un hypnotiseur, Morey Berenstein, mit Mme Ruth Simmons dans
un état de transe hypnotique profonde. Dans cette transe, Mme
Simmons se rappela d’une vie précédente en Irlande 160 ans
auparavant quand son nom était Bridey Murphy. Madame Simmons
n’a jamais été hors d’Amérique, ni non plus avait-elle une
quelconque connaissance de l’Irlande au-delà d’une femme au foyer
américaine moyenne. Pendant des séries de séances hypnotiques,
Mme Simmons donna beaucoup de détails de la vie de Bridey. Elle
raconta son enfance, son mariage à un juge nommé Brian McCarthy,
sa maison près de l’église Ste Thérèse, le son des cloches de l’église,
etc.
Après avoir obtenu autant d’informations qu’il pouvait à propos de
la vie de Bridey, Bereinstein donna la tâche de rechercher à une
firme de juges irlandais. La firme enquêta et donna leur rapport qui
vérifia beaucoup des faits que Mme Simmons donna dans sa transe.
Lorsque le rapport fut publié, le cas de Bridley Murphy devint une
grande controverse en Amérique. Beaucoup d’occidentaux qui
pensaient précédemment que la renaissance était une fausse
croyance, révisa leur opinion après avoir lu ‘’La recherche de Bridey
Murphy’’. Pratiquement tous les journaux et magazines émit des
vues pour et contre la doctrine de la renaissance. Les opinions étaient
divisées. Deux groupes s’opposèrent ouvertement sur ce cas : (i)
ceux qui voulaient discréditer et brisé le cas qu’ils interprétèrent
comme une tentative du Diable de tromper l’homme ; et (ii) les
matérialistes qui voulaient préserver leur théorie qu’il ne pouvait pas
y avoir de survie après la mort. Cependant, le récit de Mme Simmons
était assez exact pour éveiller l’intérêt des gens à l’esprit ouvert qui
étaient préparé à peser les évidences objectivement et pour arriver à
une conclusion raisonnable sans théorie préconçu. Beaucoup de gens
51
sont finalement arrivé à accepter que cela était un cas authentique de
renaissance.
Deux vies antérieures de Glenn Ford
Glenn Ford, une star de film américain populaire, sous hypnose a
été capable de révéler et d’évoquer les souvenirs de deux vies
antérieures, un en tant qu’écossais et un autre en tant que français.
Les vies datent d’aussi longtemps qu’en 1650. Dans une précédente
vie, Glenn se révéla comme un officier de cavalerie espiègle qui a été
tué dans un duel après avoir faire des avances amoureuses à la
femme d’un aristocrate. Dans l’autre vie, il était un professeur de
musique qui préférait le corral3 au conservatoire. Dans les deux vies,
il a une chose en commun avec sa vie présente, un amour profond
pour les chevaux.
La première de sa précédente vie, Ford se rappelait qu’il était un
professeur de musique du nom de Charles Stewart né en 1774 à Egin,
en Ecosse, et mourut là-bas à cause d’une indigestion en 1812.
Parlant dans un dialecte écossais prononcé, Charles Stewart parla de
cours donner à des filles sur comment jouer au piano alors qu’il
aurait préféré être à l’étable avec ses chevaux bien-aimés. Lorsque
Glenn écouta à une cassette de la séance, il n’était pas surpris par son
accent écossais, mais il était surpris par son capacité à jouer au piano.
Sous hypnose, lorsqu’il revivait sa vie comme professeur de musique
il pouvait jouer les œuvres difficiles de Beethoven et de Mozart
comme un expert.
La seconde de ses précédente vies, Ford se rappelait qu’il était un
homme nommé ‘’Launvaux’’ qui était officier d’élite au château de
Versailles à la cavalerie au temps de Louis XIV de France (1643-
1715). Launvaux se décrit comme quelqu’un de libertin, et qu’il
rencontra une mort violente et prématuré, un évènement qu’il a
revécu sous hypnose tortillant dans l’agonie. Launvaux n’aimais pas
3 Un corral est un enclos pour animaux d’élevage, regroupés en troupeau
52
l’aristocratie de ce temps mais tomba amoureux d’une femme qui en
était membre. Quand son mari su de leur relation, il arrangea un
expert pour insulter Launvaux et provoquer un duel qui résultera en
la mort de Launvaux. « Assez étrangement là où j’ai été percé par
l’épée en duel, j’ai une marque de naissance qui me fait mal de temps
en temps. C’est inexplicable.» remarqua Glenn.
Glenn Ford est convaincu qu’il a vécu d’autres vies et vivra encore
d’autres vies dans le future. Il y a par exemple, l’espace blanc dans
son esprit subconscient entre la mort de Launvaux en 1684 et la
naissance de Charles Stewart en 1774 ; beaucoup de temps pour une
ou deux autres vies.
Idées sur la renaissance dans la poésie anglaise
‘’Hellas’’ par Shelley
Des mondes et des mondes tournent,
De la création au déclin,
Comme les bulles dans une rivière,
Pétillant, jaillissant, renaissant,
Mais sont toujours immortel,
Qui à travers le portail oriental de la naissance,
Et le gouffre obscur de la mort se dépêche ici et là.
Les visions des filles d’Albion par William Blake
Dis-moi où demeure les pensées oublié avant que tu les rappelles?
Dis-moi où demeure les joies de la vieillesse ? Et où est l’amour
ancien,
Et quand ils se renouvèleront, et que la nuit de l’oubli sera passée,
Que je puisse traverser le temps et l’espace lointains, et amené
Les conforts dans la tristesse présente et la nuit de la peine ?
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Poème par Dante Gabriel Rosseti
J’ai été là auparavant,
Mais quand et comment je ne peux le dire,
Je connais l’herbe au-delà de la porte,
Le son du soupir, et les lumières au-delà de la rive,
Tu étais mien auparavant,
Combien de temps auparavant je ne peux le dire.
Poème par John Masefield
Je crois que lorsqu’une personne meurt,
Son âme retourne à la terre,
Paré dans un nouveau déguisement de chair,
Une autre mère lui donne naissance,
Avec des membres plus robustes et un cerveau plus intelligent,
La vieille âme prend la route encore.
Lumière d’Asie par Sir Edwin Arnold
Qui a peiné comme esclave peut revenir comme prince
Parce que la bonté et le mérite vainc
Qui gouverne en tant un prince peut errer sur terre en loques,
Pour des choses faites et non faites.
Adressé à un enfant par Dorothy Wordsworth
Oh, bon nouvel-arrivant sur la terre changeante,
Si, comme quelques étranges visionnaires ont audacieusement
deviné,
Vous avez été un être dans une naissance humaine,
Et avez été béni par des parents humains,
Bien avant, bien avant votre présente mère, pressé,
Toi, étranger démuni, à son sein nourricier.
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La duchesse de Malfi par Webster
Je sais que la mort a plusieurs dizaines de milliers de portes,
Pour que les hommes prennent leur sorties; et lorsqu’ils ont trouvés,
Ils vont à travers des choses géométriquement étranges,
Vous pouvez les opérer dans les deux sens.
CONCLUSION
Les Bouddhistes regardent la doctrine de la renaissance, non
comme une simple théorie mais comme d’un véritable fait. La
croyance en la renaissance forme une doctrine fondamentale du
Bouddhisme.
Toutefois, la croyance en la renaissance n’est pas confinée aux
Bouddhistes ; il est aussi retrouvé dans d’autres pays, dans d’autres
religions, et même parmi les penseurs libres. Pythagore pouvait se
rappeler d’une vie antérieure. Platon pouvait se rappeler nombre de
ses vies antérieures. Selon Platon, un homme peut renaitre seulement
au nombre de dix fois. Platon croyait aussi en la possibilité de
renaitre dans le royaume animal. Parmi les gens anciens en Egypte et
en Chine, une croyance commune était que seulement les
personnalités connus comme les empereurs et les rois avaient des
renaissances. Une autorité Chrétienne connue nommé Origène, qui
vivait au 185-254 A.D., croyait en la renaissance. D’après lui, il n’y a
pas de souffrance éternelle en enfer. Giordano Bruno, qui vivait au
seizième siècle, croyait que l’âme de chaque homme et animal
transmigrait d’un être à un autre. En 1788, un philosophe très connu,
Kant, critiquait la punition éternelle. Kant croyait aussi en la
possibilité de la renaissance dans d’autres corps célestes.
Schopenhauer (1788-1860), un autre grand philosophe, dit que
lorsque la volonté de vivre existe, il doit y avoir une nécessité à la
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vie. La volonté de vivre se manifeste lui-même successivement dans
de toujours nouvelles formes. Le Bouddha a expliqué cette ‘’volonté
d’exister’’ comme le désir en l’existence.
Il est possible mais pas très facile pour nous de réellement vérifier
nos vies antérieures. La nature de l’esprit est telle qu’il ne permet pas
à la plupart des gens de se remémorer de leurs vies antérieures. Notre
esprit est écrasé par beaucoup d’entraves mentales. A cause de ces
entraves, notre vision est attachée à la Terre et par conséquent nous
ne pouvons pas visualiser nos vies précédentes, de la même manière
qu’un miroir qui ne reflète pas d’image lorsqu’il est couvert de
poussières. Nous ne pouvons voir les étoiles pendant le jour, pas
parce qu’elles ne sont pas là dans le ciel, mais parce que elles sont
éclipsé par la lumière du soleil. Pareillement, nous ne pouvons pas
nous rappeler de nos précédentes vies parce que notre esprit au
moment présent est toujours accablé par le présent, les évènements
de tous les jours et les circonstances mondaines.
Les Bouddhistes ne croient pas que la vie présente est la seul vie
entre deux éternités de misère et de bonheur ; ni non plus ne croient-
ils que des anges les emmènerons au ciel et vont les y laisser toute
l’éternité. Ils croient que cette présente vie est seulement une d’un
nombre indéfini d’états de l’être et que cette vie terrestre n’est qu’un
seule épisode parmi tant d’autres. Ils croient que tous les êtres vont
renaître quelque part pour une période limité de temps aussi
longtemps que leur bon et mauvais karma réside.
Quel est la cause de la renaissance ? Le Bouddha a enseigné que
l’ignorance produit le désir. Le désir insatisfait est la cause de la
renaissance. Lorsque tout désir insatisfait est éteint, alors la
renaissance cesse. Arrêter la renaissance c’est éteindre tout désir.
Pour éteindre tout désir, il est nécessaire de détruire l’ignorance.
Lorsque l’ignorance est détruite, l’inutilité de telles renaissances,
considérée comme une fin en soi, est perçue, aussi bien par le besoin
prépondérant d’adopter un cours de vie par lequel le besoin pour de
telles naissances répétées peut être aboli.
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Comment la renaissance a-t-elle lieu ? Lorsque le corps physique
n’est plus capable de fonctionner, les énergies ne s’estompent pas
avec lui, mais continue de prendre une certaine forme, qu’on appelle
une autre vie. La force karmique se manifestant en la forme d’un être
humain peut aussi se manifesté lui-même en la forme animal. Cette
force, appelé désir, volonté, soif de vivre, ne finit pas avec le non-
fonctionnement du corps mais continue à se manifester en une autre
forme, avec la coopération des énergies cosmiques existantes,
produisant une autre existence qu’on appelle la renaissance.
Même aujourd’hui il y a des gens dans plusieurs pays du monde
qui ont spontanément développés la mémoire de leurs vies passés.
Les expériences de ces personnes ont été bien documentées dans les
journaux. Certaines de ces personnes n’ont jamais accepté qu’il y a
une chose tel que la renaissance jusqu’à que des fragments de
mémoire de leur vie antérieure leur sont apparus. Beaucoup de ces
information qu’ils reçoivent à propos de leurs vies passés ont été
examinés et se sont révélés être valide.