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Claire Julliard P E T I T E DES PLUS BEAUX poèmes anthologie d’ Amour

d’ Amour · en France par Clément Marot : « Me souvenant de tes bon-tés divines / Suis en douleur, princesse, à ton absence », ... ou du divin séjour, Ah ! laisse-moi, toute

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Claire Julliard

P e t i t e

d e s P l u s b e a u x

poèmes

anthologie

9 791092 251050

10 euros Prix ttC France9 7 9 - 1 0 - 9 2 2 5 1 - 0 5 - 0rayon anthologiesConception graphique : sAJe

« Tout l’Univers obéit à l’Amour »(La Fontaine)

Rencontres envoûtantes, jeux de séduction, indomptables passions et regrets amoureux…

De Louise Labé à Victor Hugo, en passant par Pierre de Ronsard et Charles Baudelaire, les poètes

vous invitent à savourer les délices de l’amour dans cette jolie anthologie. d’ AmourP

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Claire Julliard

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poèmes

anthologie

9 791092 251050

10 euros Prix ttC France9 7 9 - 1 0 - 9 2 2 5 1 - 0 5 - 0rayon anthologiesConception graphique : sAJe

« Tout l’Univers obéit à l’Amour »(La Fontaine)

Rencontres envoûtantes, jeux de séduction, indomptables passions et regrets amoureux…

De Louise Labé à Victor Hugo, en passant par Pierre de Ronsard et Charles Baudelaire, les poètes

vous invitent à savourer les délices de l’amour dans cette jolie anthologie. d’ AmourP

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P E T I T E

d ’amour

D E S P L U S B E A U X

POÈMES

anthologie

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P E T I T E

d ’amour

D E S P L U S B E A U X

POÈMES

anthologie

Claire Julliard

CUPCAKEL’INSTL ANTTT

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© 2014 L’Instant Cupcake, une marque des éditions Leduc.s

17 rue du Regard75006 Paris

ISBN : 979-10-92251-05-0

Mise en pages : Patrick Leleux PAO

Achevé d’imprimer en République Tchèque par Tešínská Tiskárna a.s.

Dépôt légal : janvier 2014

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S O M M A I R E

17 « J’ai rendez-vous avec vous »

31 « Je ne veux jamais l’oublier »

59 « Allons nous ébattre »

83 « La Folie et l’Amour jouaient un jour ensemble »

115 « J’ai tant rêvé de toi »

127 « Elle s’en va de moi la mieux aimée »

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Avant-propos

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Placée sous le signe de la lyre d’Apollon, la poésie ren-voie dès ses origines à l’amour, à ses joies, à ses obstacles et aux tourments qui en découlent. Ronsard, le « prince des poètes », regroupe ses plus beaux vers sous le titre Amours. Il y donne libre cours à son génie, imitant tour à tour l’ode antique, l’hymne et surtout le sonnet, introduit en France par Clément Marot : « Me souvenant de tes bon-tés divines / Suis en douleur, princesse, à ton absence », écrit-il à Mme de Ferrare en 1550. À son tour, Louise Labé dédie vingt-trois sonnets à l’objet de sa fl amme, le poète Olivier de Magny : « Ô tristes plaintes, ô désirs obstinés ».Chez le poète, le souvenir de l’amour est une plaie cuisante. « Que nos plaisirs passés augmentent nos supplices ! », soupire Jean de La Fontaine. On connaît le fabuliste, moins l’auteur d’Adonis et des Amours de Psyché et Cupidon, un roman en vers, novateur dans sa manière même s’il s’ins-pire d’Apulée. Un autre grand fabuliste, Jean-Pierre Claris de Florian, a traversé les siècles pour « Plaisir d’amour », cette si charmante romance.Au XIXe siècle, les romantiques exaltent les sentiments en termes nobles : « Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées, /

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1 4 A V A N T - P R O P O S

Bel ange aux yeux d’azur, aux paupières voilées » (Alfred de Musset à George Sand). L’âme romantique se noie dans la nostalgie, elle se complaît dans la souffrance, se délecte d’évocations morbides : « Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères, / Des divans profonds comme des tombeaux » (Baudelaire, « La Mort des amants »). S’il se place à ses débuts sous les auspices de l’auteur des Fleurs du mal, Paul Verlaine tranche avec ses prédécesseurs par la simplicité de sa petite musique. Ce poète sans emphase remonte aux sources d’un art qu’il fait vibrer comme per-sonne : « Il pleure dans mon cœur / Comme il pleut sur la ville. » Sa passion pour le jeune Rimbaud emplit de mélan-colie les Romances sans paroles. De son côté, l’enfant pro-dige des lettres évoque son renoncement à Verlaine dans la « Chanson de la plus haute tour » : « Oisive jeunesse / À tout asservie, / Par délicatesse / J’ai perdu ma vie. » Autre poète majeur, Guillaume Apollinaire compose un pur chef-d’œuvre, « La Chanson du mal-aimé », fl euve de vers mystérieux et envoûtants. Paul Éluard (« L’Amoureuse »), Louis Aragon (« Elsa »), Robert Desnos (« J’ai tant rêvé de toi ») marquent également le XXe siècle de leurs empreintes fortes et singulières.La poésie amoureuse est un vivier inépuisable. Nous vous en proposons un fl orilège.

Claire Julliard

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P A R T I E 1

« J’ai rendez-vous

avec vous »

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« J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S » 1 9

P I E R R E D E R O N S A R D

( 1 5 2 4 - 1 5 8 5 )

Marie, qui voudrait votre nom retourner

Marie, qui voudrait votre nom retourner,Il trouverait aimer : aimez-moi donc, Marie,Votre nom de nature à l’amour vous convie :À qui trahit Nature il ne faut pardonner.

S’il vous plaît votre cœur pour gage me donner,Je vous offre le mien : ainsi de cette vieNous prendrons les plaisirs, et jamais autre envieNe me pourra l’esprit d’une autre emprisonner.

Il faut aimer, maîtresse, au monde quelque chose.Celui qui n’aime point, malheureux se proposeUne vie d’un Scythe, et ses jours veut passer

Sans goûter la douceur, des douceurs la meilleure.Rien n’est doux sans Vénus et sans son fi ls : à l’heureQue je n’aimerai plus, puissé-je trépasser !

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2 0 « J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S »

A L P H O N S E D E L A M A R T I N E

( 1 7 9 0 - 1 8 6 9 )

Invocation

Ô toi qui m’apparus dans ce désert du monde,Habitante du ciel, passagère en ces lieux !Ô toi qui fi s briller dans cette nuit profondeUn rayon d’amour à mes yeux ;

À mes yeux étonnés montre-toi tout entièreDis-moi quel est ton nom, ton pays, ton destin.Ton berceau fut-il sur la terre ?Ou n’es-tu qu’un souffl e divin ?

Vas-tu revoir demain l’éternelle lumière ?Ou dans ce lieu d’exil, de deuil, et de misère,Dois-tu poursuivre encor ton pénible chemin ?Ah ! quel que soit ton nom, ton destin, ta patrie, Ou fi lle de la terre, ou du divin séjour,Ah ! laisse-moi, toute ma vie,T’offrir mon culte ou mon amour.

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« J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S » 2 1

Si tu dois, comme nous, achever ta carrière,Sois mon appui, mon guide, et souffre qu’en tous lieux,De tes pas adorés je baise la poussière.Mais si tu prends ton vol, et si, loin de nos yeux,Sœur des anges, bientôt tu remontes près d’eux,Après m’avoir aimé quelques jours sur la terre,Souviens-toi de moi dans les cieux.

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2 2 « J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S »

C H A R L E S B A U D E L A I R E

( 1 8 2 1 - 1 8 6 7 )

À une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,Une femme passa, d’une main fastueuseSoulevant, balançant le feston et l’ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan,La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair puis la nuit ! — Fugitive beautéDont le regard m’a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être !Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !

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« J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S » 2 3

Ô toi que j’eusse aimée,

ô toi qui le savais !

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2 4 « J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S »

G E R M A I N N O U V E A U

( 1 8 5 1 - 1 9 2 0 )

La Rencontre

Vous mîtes votre bras adroit,Un soir d’été, sur mon bras… gauche.J’aimerai toujours cet endroit,Un café de la Rive-Gauche ;

Au bord de la Seine, à Paris,Un homme y chante la RomanceComme au temps… des lansquenets gris ;Vous aviez emmené Clémence.

Vous portiez un chapeau très fraisSous des nœuds vaguement orange,Une robe à fl eurs sans apprêts,Sans rien d’affecté ni d’étrange ;

Vous aviez un noir mantelet,Une pèlerine, il me semble,Vous étiez belle, et s’il vous plaît,Comment nous trouvions-nous ensemble ?

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« J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S » 2 5

J’avais l’air, moi, d’un étranger ;Je venais de la PalestineÀ votre suite me ranger,Pèlerin de la Pèlerine.

Je m’en revenais de Sion,Pour baiser sa frange en dentelle,Et mettre ma dévotionEntière à vos pieds d’Immortelle.

Nous causions, je voyais ta voixDorer ta lèvre avec sa crasse,Tes coudes sur la table en bois,Et ta taille pleine de grâce ;

J’admirais ta petite mainSemblable à quelque serre vague,Et tes jolis doigts de gamin,Si chics ! qu’ils se passent de bague ;

J’aimais vos yeux, où sans effroiBattent les ailes de votre Âme,Qui font se baisser ceux du roiMieux que les siens ceux d’une femme ;

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2 6 « J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S »

Vos yeux splendidement ouvertsDans leur majesté coutumière Étaient-ils bleus ? Étaient-ils verts ?Ils m’aveuglaient de ta lumière.

Je cherchais votre soulier fi n,Mais vous rameniez votre robeSur ce miracle féminin,Ton pied, ce Dieu, qui se dérobe !

Tu parlais d’un ton triomphant,Prenant aux feintes mignardisesDe tes lèvres d’amour EnfantLes cœurs, comme des friandises.

La rue où rit ce cabaret,Sur laquelle a pu fl otter l’Arche,Sachant que l’Ange y descendrait,Porte le nom d’un patriarche.

Charmant cabaret de l’AmourJe veux un jour y peindre à fresqueLe Verre auquel je fi s ma cour.Juin, quatre-vingt-cinq, minuit… presque.

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« J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S » 2 7

J U L E S L A F O R G U E

( 1 8 6 0 - 1 8 8 7 )

Figurez-vous un peu

Oh ! qu’une, d’Elle-même, un beau soir, sût venir, Ne voyant que boire à Mes Lèvres ! ou mourir…

Je m’enlève rien que d’y penser ! Quel baptêmeDe gloire intrinsèque, attirer un « je vous aime » !

(L’attirer à travers la société, de loin,Comme l’aimant la foudre ; un’, deux ! ni plus, ni moins.

Je t’aime ! comprend-on ? Pour moi, tu n’es pas commeLes autres ; jusqu’ici c’était des messieurs, l’Homme

Ta bouche me fait baisser les yeux ! et ton portMe transporte ! (et je m’en découvre des trésors )

Et c’est ma destinée incurable et dernièreD’épier un battement à moi de tes paupières !

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2 8 « J ’ A I R E N D E Z - V O U S A V E C V O U S »

Oh ! je ne songe pas au reste ! J’attendrai,Dans la simplicité de ma vie faite exprès

Te dirai-je au moins que depuis des nuits je pleure,Et que mes parents ont bien peur que je n’en meure ?…

Je pleure dans des coins ; je n’ai plus goût à rien ;Oh ! j’ai tant pleuré, dimanche, en mon paroissien !

Tu me demandes pourquoi Toi ? et non un autre…Je ne sais ; c’est bien Toi, et point un autre !

J’en suis sûre comme du vide de mon cœur,Et comme de votre air éternellement moqueur

— Ainsi, elle viendrait, évadée, demi-morte,Se rouler sur le paillasson qu’est à ma porte !

Ainsi, elle viendrait à Moi ! les Yeux bien fous !Et elle me suivrait avec cet air partout !

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Merci de votre confiance, à bientôt !

Petite anthologie des plus beaux poèmes d’amourClaire Julliard

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Nous espérons que cet extrait vous a plu !

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