D’ARAGÓN en 2006 · Huesca fut la seule à présenter un excédent. D’autre part, les pays qui ont concentré la majeure partie de nos exportations sont l’Allemagne, l’Italie

L’activité économique D’ARAGÓN en 2006

prévisions 2007

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L’activité économique D’ARAGÓN en 2006

prévisions 2007

ARAGÓN11 Rapport réalisé par le Service de l’Economie de la Chambre de Zaragoza.

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L’activité économique D’ARAGÓN en 2006 prévisions 2007

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L’activité économique D’ARAGÓN en 2006 prévisions 2007€

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L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE EN 2006

· L’Aragón augmente sa croissance pour atteindre 4,0 %

La croissance réelle du PIB a augmenté de 5 dixièmes par rapport à 2005, se situant légèrement au-dessus de la moyenne espagnole. La croissance de la Zone Euro est toujours inférieure de plus d’un pour cent.

Source : Élaboration basée sur les indices fournis par l’INE et l’Eurostat

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DEMANDE

· La demande interne joue de nouveau un rôle capital dans la croissance de la région

· Les investissements restent élevés

La consommation, encore élevée, enregistre une légère baisse, comme le montrent les différents indicateurs. Selon les statistiques du Gouvernement d’Aragón pour les trois premiers trimestres de cette année, la consommation se maintient à des taux supérieurs à 3 %.

Les investissements restent soutenus. Selon les soldes d’opinion de l’enquête sur les perspectives des entreprises, le pourcentage d’entreprises qui, en 2006, ont augmenté leurs investissements est supérieur à 44 % par rapport à celles qui les ont réduits. Les données du Gouvernement d’Aragón donnent, aussi bien pour les investissements en biens d’équipement que pour ceux de la construction, une croissance qui se situe entre 5,8 % et 7,5 %.

La demande externe s’est caractérisée par une plus forte croissance des importations par rapport aux exportations étant donné la force de la demande interne et la légère amélioration de notre principale partenaire commercial, l’économie européenne. Par conséquent, le revenu des exportations n’a pu compenser le coût des importations se traduisant par un taux de couverture pour la région (X/M), égal à 88,6 %. Pour les provinces, Huesca fut la seule à présenter un excédent. D’autre part, les pays qui ont concentré la majeure partie de nos exportations sont l’Allemagne, l’Italie et la France. Pendant ce temps, les voitures, la machinerie mécanique et le matériel électrique ont été les produits les plus significatifs du flux international aragónais.

Source : Chambres de Commerce avec données des Doaunes

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SECTEURS DE PRODUCTION

· La construction a de nouveau connu la croissance sectorielle la plus élevée et l’industrie a mis fin à l’inertie qui l’immobilisait depuis quelques années.

Selon l’Institut National des Statistiques, la Valeur Ajoutée Brute (VAB) du secteur agricole a enregistré une très légère hausse de 0,4 %. Selon les chiffres du Service de planification et d’analyse du ministère de l’agriculture et de l’alimentation du gouvernent aragónais, cette hausse résulte principalement du bon comportement du porcin gavé, qui a permis à la production de bétail d’augmenter de 7,0 %. Par ailleurs, les cultures céréalières, fourragères et horticoles, entre autres, ont contribué à un accroissement de la production agricole de 22,9 %.

La valeur ajoutée de l’industrie (4,9 %) a enregistré une excellente croissance. Contrairement à celle des biens non durables et de l’énergie, la production industrielle des biens de consommation durables, des biens d’équipement et des biens intermédiaires a augmenté. Cette situation résulte de la force du marché national, du redressement, en termes bruts, des exportations et de la bonne santé des investissements. L’affiliation à la Sécurité sociale s’est accrue de 1,6 %, le meilleur taux enregistré depuis 6 ans.

Avec un taux égal à 5,9 %, le secteur de la construction enregistre de nouveau la hausse la plus élevée. L’Exposition internationale de 2008 a contribué, parmi d’autres projets, à cet accroissement. Ce dynamisme a permis de maintenir la création d’emploi qui, une fois de plus, a enregistré le rythme d’affiliation le plus élevé, égal à 10,1 %, légèrement inférieur cependant à celui de l’année dernière.

La VAB du secteur des services a augmenté de 3,6 %. Un bon rythme en dépit d’un taux inférieur à celui de l’année précédente. Le marché national a été le principal responsable de cette évolution alors que la demande externe brute a continué sa légère baisse. Le secteur a continué à créer bon nombre d’emplois. Par ailleurs, le pourcentage net des entreprises ayant accru leur niveau d’investissement s’est maintenu à des niveaux plus qu’intéressants, ce qui est le plus important.

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MARCHÉ DU TRAVAIL

· Une fois de plus, l’Aragón est la deuxième Communauté Autonome avec le taux de chômage le plus bas.

Source : Élaboration basée sur les indices fournis par l’INE

Le marché du travail reste dynamique. Les statistiques des affiliés à la Sécurité Sociale ont montré une évolution positive de l’emploi, avec une croissance de 4,3 %, quelques dixièmes en dessous de l’augmentation enregistré l’an dernier mais similaire au taux national. Concernant l’augmentation de la population active et la création d’emploi, les chiffres de l’Enquête de Population Active (EPA) sont plus modérés (avec des taux respectifs de 1,2 % et 1,5 % en dessous des résultats nationaux s’élevant à 3,3 % et à 4,1 %). Cependant, les nouveaux actifs et occupés de l’EPA ont permis de faire diminuer le nombre de chômeurs en Aragón de 1400 personnes, générant un taux de chômage de 5 % de la population active au dernier trimestre, amélioration par rapport à l’an dernier (5,7 %) et au taux national (8,3 %). Selon les données de l’Institut National de l’Emploi, les chiffres du chômage en Aragón ont diminué, en moyenne annuelle, de 4,9 %, face à l’augmentation de 1,1 % enregistrée l’an dernier et les 1,5 % pour l’Espagne en 2006.

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PRIX

· L’inflation continue de nuire à la compétitivité aragónaise.

En décembre, l’indice des prix à la consommation générale a augmenté de 2,9 % en Aragón, faisant apparaître une différence d’inflation positive par rapport au reste de l’Espagne et plus nettement par rapport à l’Europe, une tendance observée depuis février 2005. Par conséquent, notre compétitivité s’est de nouveau vue affaiblie. Selon les données du Ministère du Travail et des Affaires Sociales, les salaires soumis à convention ont augmenté de 3,2 %, taux analogue à celui de l’an dernier et au taux national. Selon l’enquête trimestrielle des Coûts du travail élaborée par l’Institut National des Statistiques, le coût du travail total par heure effective pour une année, a augmenté en moyenne de 7,1 %, soit un taux largement supérieur à celui de l’augmentation nationale qui s’élève à 3,2 %. Ce coût devient ainsi plus cher que le coût salarial mensuel par travailleur. Ces données reflètent le problème de la perte de compétitivité qui, dans ce cas, résulte de la hausse du coût de la main d’œuvre.

BUDGETS

· En 2006, le budget de la Communauté Autonome 2006 représentait 16 % du PIB régional.

Le budget consolidé du Gouvernement d’Aragón pour 2006 s’élève à 4802,6 millions d’euros (soit une augmentation de 13,8 % par rapport à 2005). En ce qui concerne les recettes, les virements courants ont représenté 37,9 % du total, les impôts indirects 30,1 % et les impôts directs 16,4 %. Du côté des dépenses, les ministères les plus importants (qui représentent 63,1 % du budget total consolidé) sont ceux de la Santé et de la Consommation ; de l’Éducation, de la Culture et du Sport ainsi que celui de l’Agriculture et de l’Alimentation. Au chapitre des dépenses, celles qui correspondent à des opérations courantes s’élèvent à 74,7 %, réparties entre les dépenses du personnel (33,2 %) et les transferts courants (28,8 %). Les opérations de capital représentent 25,3 % des dépenses totales : 11,9 % correspondent à des transferts de capital et 10,7 % à des investissements réels.

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INDICATEURS DE LA CONJONCTURE DE L’ARAGÓN

DONNÉE

(DONNÉES NATIONALES)

POURCENTAGE DE VARIATION

(TAUX NATIONAL)

INCATEURS 2005 2006 2005 2006 I. ACTIVITÉ ET DEMANDE

Immatriculation de véhicules tourisme (unités) décembre 37.008 36.920 5,5 (1,4) -0,2 (-1,0)

Immatriculation de camions et camionettes (unités) décembre 14.221 13.641 33,7 (13,8) -4,1 (1,7)

Production industrielle (*) décembre // // 1,0 (0,1) 5,6 (3,7)

Climat industriel (1) (2) (*) décembre // // -6,0 (-4,3) -2,9 (-2,1)

Surface à construire (mètres carrés) décembre 3.523.001 4.806.918 15,1 (5,3) 36,4 (13,8)

Logements visés (unités) décembre 17.651 24.858 5,1 (6,3) 40,8 (15,5)

Appels d’offres officiels (milliers d’euros) décembre 1.522.088 2.433.021 74,8 (24,1) 59,8 (18,9)

Commerce au détail (*) décembre // // 0,7 (1,2) 1,6 (1,6)

Voyageurs dans les hotels (nombre) (3) décembre 2.024.749 2.129.980 1,0 (5,8) 5,2 (6,0)

Nuitées (hôtels) (nombre) (3) décembre 4.234.735 4.386.121 3,2 (4,5) 3,6 (6,2)

Dépôts du secteur privé dans le système bancaire (millions d’euros) (*) 4 trim. 21.602 23.930 0,8 (20,4) 10,8 (17,6)

Crédits au secteur privé du sysème bancaire (millions d’euros) (*) 4 trim. 28.932 36.023 24,8 (23,8) 24,5 (26,5)

Exportations (milliers d’euros) décembre 7.079.082 7.410.818 -1,2 (4,8) 4,7 (10,6)

Importations (milliers d’euros) décembre 6.819.035 8.363.245 3,4 (11,7) 22,6 (12,2) II. PRIX ET SALAIRES

Prix de consommation (4) décembre // // 3,8 (3,7) 2,9 (2,7)

Prix industriels (4) décembre // // 2,0 (5,2) 6,2 (3,6)

Coût du travail par travailleur et par mois (euros) (*) 4 trim. 2.067 2.181 3,5 (2,9) 5,5 (3,5)

Coût salarial par travailleur et par mois (euros) (*) 4 trim. 1.524 1.600 3,2 (2,6) 5,0 (3,4)

Salaires accordés (*) décembre // // 3,1 (3,0) 3,2 (3,2) III. MARCHÉ DU TRAVAIL

Population active (personnes) (*) (5) 4 trim. 603.750 611.125 5,4 (3,5) 1,2 (3,3)

Population occupée (personnes) (*) (5) 4 trim. 568.550 577.275 5,1 (5,6) 1,5 (4,1)

Emplois dans l’agriculture (personnes) (*) (5) 4 trim. 42.525 37.375 14,4 (1,2) -12,1 (-5,6)

Emplois dans l’industrie (personnes) (*) (5) 4 trim. 129.725 122.750 2,9 (2,1) -5,4 (0,4)

Emplois dans la construction (personnes) (*) (5) 4 trim. 60.725 59.425 16,0 (4,6) -2,1 (7,9)

Emplois dans les services (personnes) (*) (5) 4 trim. 335.550 357.750 3,2 (7,1) 6,6 (5,1)

Total des affiliés à la Sécurité Sociale (personnes) (*) décembre 534.267 557.025 4,7 (4,4) 4,3 (4,3)

Chômage enregistré (personnes) (*) décembre 39.596 37.662 1,1 (-2,1) -4,9 (-1,5)

Taux de chômage (5) (6) 4 trim. // // 5,7 (8,7) 5,0 (8,3)

Taux d’activité (5) (7) 4 trim. // // 56,2 (57,7) 57,1 (58,6) IV. PERSPECTIVES PATRONALES (2)

Chiffre d’affaire 4 trim. // // 48 (49) 61 (59)

Ventes nationales 4 trim. // // 55 (469 53 (56)

Exportations 4 trim. // // -16 (21) 38 (28)

Emploi 4 trim. // // 28 (34) 26 (44)

Investissements 4 trim. // // 30 (26) 44 (38)

Confiance patronale 4 trim. // // -24 (-12) 1 (8)

Accélération / Ralentissement / Maintien (variation de 5% par rapport à l’année initiale) du taux de 2006 par rapport à 2005.

(*) Moyenne annuelle(1) Moyenne de portefeuille de commandes, tendance de la production et stocks de produits finis avec signe contraire(2) Sondage d’opinion patronal. Soldes nets de réponses. Différence entre le pourcentage d’entrepreneurs indiquant une augmentation et

ceux indiquant une diminution.(3) En raison des modifications apportées à ces statistiques en janvier 2006, les taux de 2005 et 2006 ne sont pas directement comparables.(4) Taux de variation interannuelle décembre/décembre(5) Les taux de 2005 n’ont pas été corrigés concernant l’impact des modifications apportées à l’EPA à partir du 1er trimestre 2005

(questionnaire et méthode d’entretien)(6) Donnée de fin d’année. Chômeurs en pourcentage de la population active(7) Donnée de fin d’année. Actifs en pourcentage de la population de 16 ans et plus.

Sources: Direction Générale du Trafic, Institut National des Statistiques, Ministère de l’Industrie, Commerce et Tourisme, Ministère des Travaux Publics, SEOPAN, Banque d’Espagne, Ministère de l’Economie: Dpt. Des Douanes et II.EE., Ministère du Travail et Affaires Sociales, Institut National de l’Emploi et Chambres de Commerce, Industrie et Navigation d’Espagne.

NOTE: Les données jointes sont les dernières disponibles au 13/07/2007

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PRÉVISIONS 2007

· Bien qu’elles indiquent une certaine baisse, les perspectives pour 2007 sont positives.

· La demande interne continuera à jouer un rôle déterminant pour la croissance.

· Pour la deuxième année consécutive, l’Industrie enregistrera une croissance solide.

PERSPECTIVES PATRONALESPourcentage de réponses (*)

Augmentation Stagnation Diminution Solde net (1)

Chiffre d’Affaire

expectatives 2007 61 (63) 34 (31) 5 (6) 56 (57)

résultats 2006 71 (70) 19 (19) 10 (11) 61 (59)

Ventes intérieures

expectatives 2007 61 (58) 33 (36) 6 (6) 55 (52)

résultats 2006 64 (67) 25 (22) 11 (11) 53 (56)

Exportations

expectatives 2007 50 (45) 41 (46) 9 (9) 41 (36)

résultats 2006 53 (45) 32 (38) 15 (17) 38 (28)

Emploi

expectatives 2007 44 (42) 49 (49) 7 (9) 37 (33)

résultats 2006 49 (56) 38 (32) 13 (12) 36 (44)

Investissements

expectatives 2007 41 (44) 49 (43) 10 (13) 31 (31)

résultats 2006 56 (53) 32 (32) 12 (15) 44 (38)

Confiance patronale

expectatives 2007 26 (29) 58 (52) 16 (19) 10 (10)

résultats 2006 27 (31) 47 (46) 26 (23) 1 (8)

(*) Entre parenthèses données nationales.(1) Différence entre le pourcentage de réponses «augmentation» et «diminution».Source: Chambres de Commerce, de l’Industrie et de la navigation d’Espagne

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Les perspectives économiques pour 2007 sont favorables, bien qu’elles prévoient une certaine modération. Les prévisions des entrepreneurs correspondent à ces attentes qui devraient s’élever à 3,4 %. En effet, l’Aragón observe la même tendance à la baisse que celle prévue pour l’Espagne, et aspire à une croissance semblable à la croissance nationale.

Pour ce qui est de la demande, les entrepreneurs espèrent que le dynamisme de la demande intérieure, accompagnée d’une amélioration de la demande externe en termes bruts, constituera de nouveau la base de cette croissance.

Pour les différents secteurs, le secondaire, renforcé par des perspectives légèrement plus optimistes en ce qui concerne le marché intérieur et le climat patronal, compte sur une tendance analogue à celle de 2006, malgré une modération de l’investissement.

Bien que son rythme de croissance risque d’être légèrement inférieur, la construction, en 2007, espère maintenir la même vigueur. Par ailleurs, malgré le début de ralentissement observé par la demande résidentielle, les indicateurs d’offre restent élevés grâce à des projets comme l’Expo, la construction des périphériques qui entourent la ville de Saragosse, Plaza, etc.

Pour le secteur tertiaire, en dépit des prévisions positives pour 2007, on s’attend à une légère baisse.

En matière d’emploi, le marché du travail devrait continuer à observer un rythme de croissance soutenue.

A moyen terme, le maintien de la croissance ne dépendra pas seulement des facteurs conjoncturels comme le prix du pétrole ou l’évolution européenne, mais également de la résolution des problèmes structurels comme la perte de compétitivité résultant de la hausse des prix.

Prévisions de croissance économique en 2007(*)Taux réels de variation du PIB

CEPREDE mars 2007 3,4 (3,4)

FUNCAS janvier 2007 3,4 (3,7)

HISPALINK janvier 2007 3,4 (3,3)

Consensus 3,4 (3,5)

Les données de FUNCAS et HISPALINK sont des prévisions de la VAB(*) Entre parenthèses données pour l’ensemble de l’Espagne.

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ÉCONOMIE NATIONALE22 Extrait du Rapport réalisé par les Services d’Études du Conseil Supérieur des Chambres.

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· L’économie espagnole accélère sa croissance

En 2006, la croissance de l’économie espagnole était de 3,9 %. Ce chiffre représente une hausse de 4 dixièmes par rapport à 2005, année durant laquelle l’économie s’était accrue à 3,5 %. Ce plus grand dynamisme résulte d’une moindre contribution négative de la demande externe, ce qui a permis de compenser le ralentissement des différentes composantes de la demande nationale. La contribution de la demande nationale à la croissance du PIB a diminué par rapport à l’an dernier. Pour ce qui est des différents secteurs, il faut souligner l’augmentation observée dans le domaine de l’activité industrielle et la vigueur soutenue de la construction, qui à être l’un des piliers de la croissance économique.

DEMANDE

· Les investissements en biens d’équipement demeurent la composante la plus dynamique de la demande nationale.

· Le fort dynamisme de l’économie européenne favorise les exportations.

En 2006, la demande nationale a réduit la part de sa contribution à la croissance du PIB, évaluée à 4,9 %.

La consommation des ménages s’est vue affectée par la tendance à la hausse des taux d’intérêts au cours de l’année 2006 et a observé une croissance moins soutenue que celle enregistrée l’an dernier (3,7 % en 2006 contre 4,2 % en 2005). Dans tous les cas, la force du marché du travail et l’accroissement de la population ont joué un rôle déterminant dans le maintien de ces taux, qui restent encore très élevés.

La consommation des AP (Administrations Publiques) a également augmenté à des taux inférieurs (4,4 %) ceux enregistrés en 2005.

Pour la deuxième année consécutive, les investissements demeurent la composante la plus dynamique de la demande nationale, enregistrant en 2006 une croissance de 6,3 %. Avec une croissance de 7 % en 2005, la formation brute de capital fixe n’a pas non plus échappé au ralentissement général observé par les différents composants de la demande nationale.

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La recomposition de la demande nationale en faveur des investissements en biens d’équipement permet d’être optimiste sur de futures augmentations concernant la productivité.

La plus faible contribution de la demande nationale à la croissance a été compensée par un apport moins négatif de la demande externe. En 2006, cette contribution à la croissance du PIB représentait -1,0 point en pourcentage, alors que l’année précédente elle se situait à –1,7 points. L’année 2006 s’est clôturée par une remarquable accélération des ventes extérieures, coïncidant avec la reprise économique des principaux partenaires commerciaux de l’Espagne. Plus faible que celle des exportations, les importations ont également connu une augmentation. Cette progression reflète la solidité de la consommation et du processus d’investissement, observée par l’économie espagnole en 2006.

COMPTABILITÉ NATIONALETaux de variation en %, indices des volumes enchaînés référence 2000. Données corrigées (1).

2004 2005 2006

Demande

Demande nationale (2) 4,9 5,2 4,9

Dépense de consommation finale 4,7 4,3 3,9

- Consommation finale des ménages 4,2 4,2 3,7

- Consommation finale des AP 6,3 4,8 4,4

Formation brute de capital fixe 5,0 7,0 6,3

- Biens d’équipement 4,4 9,0 9,7

- Construction 5,5 6,0 5,9

- Autres produits 4,5 7,5 3,2

Variation des stocks (2) 0,0 0,0 0,1

Demande externe (2) -1,7 -1,7 -1,0

Exportations 4,1 1,5 6,2

Importations 9,6 7,0 8,4

Offre

Agriculture et pêche 1,9 -10,0 0,3

Energie 2,2 3,8 2,0

Industrie 0,4 0,3 3,3

Construction 5,1 5,4 5,3

Services 3,6 4,4 3,6

- Marché 3,6 4,6 3,4

- Non marché 3,7 3,5 4,0

PIB apm 3,2 3,5 3,9 (1) Données corrigées des effets saisonniers et de calendrier(2) Contribution à la croissance du PIB, en points de pourcentageSource: INE

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SECTEURS DE PRODUCTION

· La construction demeure le secteur le plus dynamique et la croissance de l’industrie s’est considérablement accélérée.

· Les services du marché se sont vus affectés par la plus faible croissance de la consommation des ménages.

Concernant les différents secteurs, il est important de souligner la reprise économique observée par l’industrie, qui a enregistré une croissance de 3,3 % en 2006, contre les 0,3 % enregistrés en 2005. Cette progression a été particulièrement intense durant la dernière partie de l’année, lorsque le taux de croissance du secteur a dépassé les 4 %. Cette hausse provient essentiellement des branches industrielles en relation avec le commerce extérieur et des activités destinées à la distribution de biens d’équipement. En revanche, comme l’année précédente, les activités confrontées à une forte concurrence internationale, ont vu leurs taux de croissance diminuer encore plus.

La construction reste le secteur le plus dynamique de l’économie, enregistrant un rythme de croissance semblable à celui observé en 2005 (5,3 % en 2006 face à 5,4 % en 2005).

Pour terminer, le taux de progression des services a également enregistré un ralentissement, observant en 2006 une croissance de 3,6 %, inférieure aux 4,4 % de 2005. Cette diminution de la croissance résulte exclusivement des services du marché, qui se sont vu affectés par la baisse de la consommation des ménages.

MARCHÉ DU TRAVAIL

· La forte progression du nombre d’occupés par rapport aux actifs établit un taux de chômage historiquement bas

· Le excellent comportement de l’activité industrielle ne s’est pas traduit par une augmentation de l’emploi, c’est la raison pour laquelle la productivité du secteur a connu une remarquable progression.

Le marché du travail a continué de tirer profit de la croissance de l’économie espagnole, contrairement à la productivité, dont la progression n’a pas atteint le point de pourcentage. L’année 2006 s’est clôturée avec un taux de chômage de 8,3 %, soit 0,4 dixièmes de moins qu’en 2005. Cette réduction résulte de la forte augmentation du nombre d’occupés par rapport à celui des actifs.

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Pour la deuxième année consécutive, la construction a été le secteur leader dans la création d’emploi, accélérant même le rythme enregistré en 2005. Cette importante progression de l’emploi dans le secteur de la construction a eu une répercussion négative sur la productivité apparente du facteur travail. En revanche, la reprise de l’activité industrielle n’a pas été accompagnée de taux d’emploi plus importants, faisant ainsi que la productivité connaît une progression remarquable de 3,3 %. De son côté, la productivité du secteur des services a stagné, augmentant seulement de 0,1 %.

PRIX

· Ajustement du prix du pétrole durant le dernier trimestre qui s’est reflété par une baisse de l’inflation

· L’inflation sous-jacente ne semble pas mettre en évidence un transfert de la hausse cumulée des prix énergétiques vers d’autres secteurs

Tout au long de 2006, les prix ont reflété l’évolution du coût du pétrole. L’année s’est clôturée avec une inflation de 2,7 %, très en dessous des 3,7 % de 2005.

L’inflation, sans tenir compte des composantes les plus volatiles, aliments non élaborés et produits énergétiques, a également diminué en 2006. Le taux se situait à 2,5 % alors qu’à la clôture de 2005 il atteignait 2,9 %.

Cette tendance à la baisse est le signe que la hausse cumulée du prix du pétrole ne s’est pas répercutée sur d’autres secteurs de l’économie.

Il faut souligner le lien excessif qui existe entre augmentation des salaires et inflation, alors que ce lien devrait concerner salaires et productivité. En 2006, les augmentations de salaires soumises aux conventions collectives étaient de 4,1 % en moyenne à l’année, supérieures aux 3,8 % de 2005.

SECTEUR PUBLIC ET ACTIVITÉ PATRONALE

· Excédent public supérieur face à l’augmentation du recouvrement fiscal

· Les résultats des entreprises non financières reflètent un plus grand dynamisme du secteur industriel

Pour la deuxième année consécutive, en 2006, le secteur public a enregistré un excédent dans ses comptes représentant 1,8 % du PIB. En 2005, l’excédent avait atteint 1,1 % du PIB.

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Le dynamisme de la consommation et du marché du travail a permis une augmentation du recouvrement fiscal de 10,7 %, alors que les dépenses publiques n’ont augmenté que de 8,4 %.

L’activité patronale a maintenu une tendance très favorable tout au long de 2006. Selon la Centrale des Balances de la Banque d’Espagne, la VAB des entreprises non financières a augmenté de 6,3 %, supérieure aux 3,5 % de 2005. Ce redressement est du en grande partie au dynamise du secteur industriel.

L’augmentation des dépenses en personnel des entreprises en 2006, de 4,6 % (supérieur aux 3,9 % de 2005) s’est traduite par un contexte de stagnation des rémunérations des salariés. Par conséquent, cette augmentation est uniquement due à une plus forte hausse des emplois.

PRÉVISIONS 2007

· La tendance à la hausse des taux d’intérêts démotivera la consommation des ménages

· L’industrie prend le relais de la construction en tant que secteur le plus dynamique de l’économie

· Selon les Chambres de Commerce, la croissance de l’économie pourrait atteindre 3,6 % en 2007

Durant l’année 2007, nous assisterons à une consolidation du changement de schéma de croissance de l’économie espagnole : une consommation interne et un secteur de la construction plus faibles, une contribution moins négative de la demande extérieure et un plus grand dynamise de l’industrie.

La demande nationale entraînera une moindre croissance au PIB face aux nouvelles hausses prévues des taux d’intérêts et à la baisse de l’investissement dans la construction, en raison du ralentissement du secteur.

La contribution négative à la croissance de la demande extérieure va continuer de se réduire grâce au redressement de l’économie européenne et à la plus faible consommation des ménages.

La tendance au ralentissement du secteur de la construction va continuer alors que l’industrie sera le secteur le plus dynamique de l’économie, soutenue par les exportations et par le processus d’accumulation des biens d’équipement qui se poursuivra en 2007.

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La création d’emplois ne devrait pas être aussi vigoureuse en 2007 qu’elle l’a été en 2006 ou

même les années précédentes. La productivité de l’économie tirera profit de cette situation.

Dans un contexte comme celui qui a été décrit, on prévoit au Conseil des Chambres une

croissance de l’économie espagnole de 3,6 % en 2007, taux élevé, qui sera même supérieur

à celui enregistré dans les principaux pays de l’UE. De son côté, l’inflation augmentera de

2,9 % en moyenne à l’année, très influencée par l’évolution du prix du brut.

Avec une tendance à la hausse modérée des salaires, la perte de compétitivité de

l’économie espagnole va continuer, provoquée par la différence de croissance de la

productivité entre l’Espagne et la zone euro.

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PRÉVISIONS ÉCONOMIQUES POUR L’ESPAGNEVariation annuelle en %, volume enchaîné référence 2000

ChambresMars-Avril

2007

Consensus FUNCAS

Mars-Avril 2007

GouvernementDécembre

2006

Commission EuropéenneNovembre

2006

FMIAvril 2007

OCDENovembre

2006

Demande nationale

4,4 4,3 4,1 4,1 4,0 3,9

Consommation finale des ménages

3,5 3,4 3,4 3,4 3,3 3,3

Consommation finale des AAPP

4,6 4,4 4,0 4,4 4,0 4,0

Formation brute de capital fixe

6,2 5,8 5,4 5,2 5,6 4,9

-FBK biens d’équipement et autres

7,2 6,6 - 7,4 - -

-FBK construction 5,4 5,1 - 4,3 - -

Demande extérieure

-0,8 -0,6 -0,7 -0,7 -0,4 -0,6

Exportations 5,3 5,4 6,1 4,9 6,2 5,2

Importations 7,2 6,9 7,9 6,9 7,3 6,6

PIB 3,6 3,7 3,4 3,4 3,6 3,3

ÉCONOMIE INTERNATIONALE3

3 Extrait du rapport réalisé par “Servicio de Estudios del Consejo Superior de Cámaras”.

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· L’économie mondiale a atteint l’apogée de son cycle en 2006

· Le brut et les risques immobiliers se sont répercutés sur l’économie réelle

· Rigidité monétaire accentuée des autorités mondiales

· Le commerce mondial a continué d’augmenter

La croissance mondiale en 2006 s’est de nouveau située au-dessus de la moyenne historique, atteignant 5,4 %, la valeur maximale du cycle actuel. La résistance de l’économie aux risques importants existants sur plusieurs fronts est ainsi mise en évidence. L’année s’est achevée sur un ralentissement progressif de l’économie des États-Unis, une impulsion croissante de la zone euro et du Japon et le maintien de la forte croissance des pays asiatiques, notamment pour la Chine et l’Inde.

L’expansion de l’économie mondiale s’est renforcée en 2006 pour atteindre 5,4 %, un demi point au-dessus de celui enregistré l’année précédente. Les facteurs appuyant cette importante croissance sont notamment le redressement de l’économie européenne, la consolidation de l’élan économique nippon et la vigueur imparable des économies chinoise et indienne. Les États-Unis ont maintenu une croissance importante malgré un ralentissement en fin d’exercice. Le principal bénéficiaire en 2006 a été le commerce mondial. Les échanges commerciaux se sont accrus de plus de 9 % de moyenne annuelle, deux pourcents de plus qu’en 2005. L’élan de l’économie mondiale et la croissance importante des économies asiatiques, associés au poids croissant du commerce mondial, ont créé cet élan important.

Les risques durant l’exercice 2006 ont été importants et croissants tout au long de l’année. Par rapport au prix des matières premières, le dynamisme important de l’économie mondiale et certaines tensions géopolitiques ont continué de favoriser l’escalade du prix du brut au premier semestre 2006. Cependant, à partir du mois d’août, cette évolution s’est modérée, permettant de clore l’exercice avec une augmentation des prix du brut de 20 %, inférieure de moitié à celle enregistrée en 2005. La principale préoccupation a été l’inflation immobilière, entraînant un ajustement du marché du logement et modérant la capacité de croissance de l’économie pour 2007.

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Les marchés boursiers ont été stimulés par le dynamisme mondial, les conditions favorables de financement et les forts bénéfices des entreprises. Cependant, au cours de l’année, la volatilité des marchés financiers a augmenté jusqu’à faire l’objet d’un ajustement au premier trimestre 2007. Sur le marché des devises, le dollar a perdu du terrain, surtout face à l’euro, en raison des risques et problèmes surgis dans l’économie américaine et de la vitalité retrouvée de l’économie européenne. Le yen a continué à se déprécier, pendant que la monnaie chinoise a maintenu une situation artificielle de contrôle des changes. A ces risques s’ajoute le manque de correction des déséquilibres cumulés, notamment pour les comptes courants, le déficit dans le cas américain, et l’excédent croissant au Japon et en Chine.

Les politiques économiques ont continué à se rigidifier au cours de l’année. La politique fiscale a continué à se consolider dans les principaux pays développés. Aussi bien les États-Unis que le Japon ou la zone euro ont réduit de manière importante leur déficit public, principalement grâce à la hausse des recettes fiscales, due à la prospérité économique. La politique monétaire, de son côté, est devenue plus rigide, dans les pays développés comme dans les principaux pays émergents, avec malgré tout des intensités différentes.

PIB(% de variation annuelle)

Inflation(% de variation annuelle)

Taux de chômage(% de variation annuelle)

Exportations (% de variation annuelle)

Importations (% de variation annuelle)

2005 2006 2007p 2005 2006 2007p 2005 2006 2007p 2005 2006 2007p 2005 2006 2007p

États-Unis 3,2 3,3 2,2 3,4 3,2 2,9 5,1 4,6 4,8 6,8 8,9 8,0 6,1 5,8 2,9

Japon 1,9 2,2 2,3 1,6 0,9 1,6 4,4 4,1 4,0 6,9 9,6 4,5 5,8 4,6 4,0

Union

Européenne1,9 3,2 2,8 2,3 2,2 2,2 8,8 7,9 7,5 5,1 9,2 6,5 5,7 8,8 6,2

Zone Euro 1,4 2,7 2,3 1,5 1,9 1,7 8,6 7,7 7,3 4,1 8,2 5,7 5,1 7,6 5,6

p: PrévisionsSource: Fond Monétaire International et Commission Européenne, avril 2007

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PRINCIPALES ÉCONOMIES MONDIALES

· Les États-Unis perdent leur hégémonie en tant que moteur de croissance

· La zone euro revient sur le devant de la scène après six années

· La Chine et l’Inde imparables

Durant l’exercice 2006, les foyers de la croissance mondiale ont varié. Au début de l’année les États-Unis continuaient à être leader de l’élan des pays développés, mais au cours de l’exercice, l’économie japonaise et surtout celle de la zone euro, ont consolidé leur vigueur économique. L’ajustement du marché immobilier et l’affaiblissement de l’investissement aux États-Unis ont contribué à ce changement. Parmi les économies émergentes et en développement, les économies asiatiques, notamment la Chine et l’Inde, continuent à être les moteurs de cet élan.

PRÉVISIONS 2007

· Forte croissance mais avec des risques de plus en plus importants

· Rééquilibrage des foyers de croissance

· Les risques sont encore évidents

· Modération de la rigidité monétaire

L’économie mondiale maintiendra un dynamisme proche de 5 % pendant l’exercice 2007 malgré la correction financière enregistrée à la fin du premier trimestre et les risques encore élevés dans le cadre financier comme dans la réalité. La principale nouveauté sera le changement du moteur de croissance parmi les économies développées. L’économie américaine connaîtra une croissance inférieure à celle de l’économie européenne (ce qui n’est pas arrivé depuis 2001) et de l’économie japonaise (ce qui n’est pas arrivé depuis 1991). Parmi les économies émergentes, les foyers de dynamisme resteront les économies chinoise et indienne.

Le fort dynamisme prévu pour l’économie mondiale pourra, cependant, être modéré par les conséquences de l’accumulation des déséquilibres (principalement des comptes courants et des devises), les risques géopolitiques et leurs influences sur le prix des matières premières, notamment sur le brut. Pour les prochains mois, le risque de correction des marchés financiers et du crédit mondial reste manifeste. L’inflation des actifs immobiliers et boursiers reflète encore une certaine volatilité et incertitude.

PIB(% de variation annuelle)

Inflation(% de variation annuelle)

Taux de chômage(% de variation annuelle)

Exportations (% de variation annuelle)

Importations (% de variation annuelle)

2005 2006 2007p 2005 2006 2007p 2005 2006 2007p 2005 2006 2007p 2005 2006 2007p

États-Unis 3,2 3,3 2,2 3,4 3,2 2,9 5,1 4,6 4,8 6,8 8,9 8,0 6,1 5,8 2,9

Japon 1,9 2,2 2,3 1,6 0,9 1,6 4,4 4,1 4,0 6,9 9,6 4,5 5,8 4,6 4,0

Union

Européenne1,9 3,2 2,8 2,3 2,2 2,2 8,8 7,9 7,5 5,1 9,2 6,5 5,7 8,8 6,2

Zone Euro 1,4 2,7 2,3 1,5 1,9 1,7 8,6 7,7 7,3 4,1 8,2 5,7 5,1 7,6 5,6

p: PrévisionsSource: Fond Monétaire International et Commission Européenne, avril 2007

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PERSPECTIVES PATRONALESRésultats 2006 et perspectives 2007

CHIFFRE D’AFFAIRE. PREVISIONS 2007

PERSPECTIVES PATRONALES EN AMÉRIQUE LATINERésultats 2006 et perspectives 2007

CHIFFRE D’AFFAIRE. PERSPECTIVES 2007

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D’ARAGÓN en 2006 · Huesca fut la seule à présenter un excédent. D’autre part, les pays qui ont concentré la majeure partie de nos exportations sont l’Allemagne, l’Italie