20
68 SOMMAIRE Notes en vrac p.2 Éditorial p.3 L’Internet des objets (IdO) p.4 Ah non! Je n’ai pas de signal! p.6 Les centres de contacts multimédia p. 8 Télécom 2015: vers une 12 e édition annuelle p. 11 UC : la lumière au bout du tunnel p. 14 Optimisez le rendement de votre réseau p. 18 www.infotelecom.ca MARS 2015 Dans ce numéro : TENDANCES DE L INDUSTRIE L’Internet des objets (IdO) CENTRES DE CONTACTS Les centres de contacts multimédia COMMUNICATIONS UNIFIÉES UC : la lumière au bout du tunnel MARS 2015 À NE PAS Fibre optique – Optimisez le rendement de votre réseau Services cellulaires – Ah non! Je n’ai pas de signal! Télécom 2015: vers une 12 e édition annuelle Le papier n’a pas encore dit son dernier mot

Dans ce numéro · 2015-05-01 · 2 MARS2015 Sabrina Paquet ([email protected]) 2015 ([email protected]) ([email protected]) Manon Couture ([email protected])

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

68

SOMMAIRE

Notes en vrac

p.2

Éditorial

p.3

L’Internet des

objets (IdO)

p.4

Ah non! Je n’ai

pas de signal!

p.6

Les centres de

contacts

multimédia

p. 8

Télécom 2015:

vers une 12e

édition annuelle

p. 11

UC : la lumière

au bout du tunnel

p. 14

Optimisez le

rendement de

votre réseau

p. 18

www.infotelecom.ca MARS 2015

Dans ce numéro :

TENDANCES DE L’INDUSTRIE

L’Internet des objets (IdO)

CENTRES DE CONTACTS

Les centres de contacts multimédia

COMMUNICATIONS UNIFIÉES

UC : la lumière au bout du tunnel

MARS 2015

À NE PAS

Fibre optique – Optimisez le rendement de votre réseau

Services cellulaires – Ah non! Je n’ai pas de signal!

Télécom 2015: vers une 12e édition annuelle

Le papier n’a pas encore dit son dernier mot

2 MARS 2015

Sabrina Paquet ([email protected])

2015

([email protected])

([email protected])

Manon Couture ([email protected])([email protected])

NOTES EN VRACTélécom 2015 : 21 et 22 avrilLes inscriptions vont bon train pour notregrand événement annuel, le Télécom2015. Vous trouverez ci-joint le pro gram -me officiel publié en décembre. Vouspouvez vous inscrire en ligne sur notresite www.infotelecom.ca pour une ou lesdeux journées de l’événement.

Pour plus de détails, lisez l’article en page 11.

Infotélécom et InfoTelecom : descontenus différentsDepuis maintenant trois ans, nouspublions, en collaboration avec Neotelis,une édition anglaise de notre infolettre,InfoTelecom. Le contenu anglophone asouvent repris des textes parus enfrançais et offrait sensiblement les mêmesnouvelles en page 2, le même éditorial enpage 3 et, essentiel lement, les mêmesbandes latérales – les petites nouvelles àcôté des articles.

À compter de l’édition de mars, lecontenu de l’InfoTelecom deviendraprogressivement de plus en plus différent.Cette édition passe désormais sous laresponsabilité unique des gens deNeotelis, soit nos collègues MichelBruyère et Wendy Swan. Les articlesproviendront davantage de nos collèguesconsultants anglophones bien que vouspourrez aussi retrouver, occasion -nellement, des traductions d’articlesparus en français. Les nouvelles en page2, les bandes latérales et l’éditorial serontaussi originaux.

Tant Neotelis que Comtois & Carignanvoulions séparer les activités en françaisde celles en anglais, que ce soit pour lesinfolettres, les conférences de Montréal etde Toronto que la Communauté desconsultants en télécommunications.

L’étroite collaboration entre Neotelis etComtois & Carignan continuera d’exister,

mais le nouvel arrangement simplifiera etla gestion et la communication desactivités des deux langues officielles auCanada. Les deux firmes étant basées àMontréal, cela simplifie grandement cettecollaboration.

Alors si vous êtes à l’aise en anglais, nousvous invitions à vous abonner égalementà l’édition anglaise. Il suffit d’aller sur lapage anglaise de notre site et de remplir le formulaire en ligne ou simplement de nous envoyer un petit mot à[email protected].

6Telecom et Connex honorés parAvayaChaque année, le manufacturier Avayadécerne des prix pour ses partenaires desAmériques. En février, deux fournis seurscanadiens ont été ainsi reconnus.

6Telecom, un partenaire Avaya de larégion de Montréal, a gagné le prixPartenaire Avaya Amériques inter -nationales de 2014 pour le marché PMEtandis que Connex recevait le prixPartenaire Croissance Amériques inter -nationales de 2014.

Tant 6Telecom que Connex Québecseront présentes à la Journée del’industrie du 21 avril dans le cadre duTélécom 2015.

Les Québécois de plus en plusmobilesSelon l’enquête annuelle NETendances, lesQuébécois sont de plus en plus mobiles.En effet, 82,1% des gens d’ici disposentd’un ou de plusieurs appareils mobiles.En résumé, voici les grandes lignes.

• Téléphone intelligent52,3% des adultes québécoispossédaient un tel appareil en 2014,une progression de 7,9% sur 2013.44,5% utilisent un appareil Android

contre 39% un iOS.

• Tablette numérique38,9% des adultes québécois enavaient une en 2014 et 13% ontl’intention de s’en procurer une en2015.

• Téléphone mobile de baseQuant aux téléphones cellulairesmoins « intelligents », ils régressent,victimes de la hausse des téléphonesintelligents. En 2014, 36,7% desQuébécois en avaient un contre39,8% en 2013.

• Montre intelligenteCe nouveau produit, se synchro -nisant généralement avec untéléphone intelligent, est encorepeu connu et seulement 5,3% desgens prévoient s’en procurer une en2015.

Pour les entreprises qui visent lesclientèles mobiles, ce sont de bonnesnouvelles. Et pour celles qui veulentdéployer des solutions BYOD également!

Forfait US de Rogers : une bonneidée!La concurrence est forte dans le mondecellulaire et vous avez sans doute vu lespublicités de Rogers qui offrent un forfaitaux États-Unis pour la somme de 5$ parjour.

Encore mieux, Rogers ne facture qu’unmaximum de 10 jours par période defacturation, soit un maximum de 50$ parmois pour ce service qui vous permet defaire vos appels, textos et courrielscomme au Canada, sans surprise. Unebelle initiative!

Rogers sera d’ailleurs présente auTélécom 2015 le 21 avril à l’hôtelMortagne de Boucherville.

MARS 2015 3

ÉDITORIALLISE GAGNON,COORDONNATRICE – CONFÉRENCES

[email protected] 351-2243

NOS COLLABORATEURS EXTERNES :

a première fois que nous avons entendu le concept de bureau sans papier (PaperlessOffice), c’était au début des années 1980, ce qui veut dire, pour un environnementde bureau, à des années-lumière d’aujourd’hui. C’était avant l’invention dutraitement de texte, avant l’ordinateur personnel de Bill Gates, avant Apple.Produire alors une simple lettre, ce voulait dire d’abord l’écrire à la main, la donner

à une « secrétaire » qui la corrigeait, la tapait à la dactylo et vous la redonnait.

On rêvait déjà, avec l’avènement de la bureautique, de tout informatiser et de touttransmettre électroniquement sans jamais imprimer de documents. Et tout a commencé àchanger. Tout le monde a appris à se servir d’un ordinateur et d’un traitement de texte, lessecrétaires et les dactylos sont disparus et il n’a jamais été aussi facile de produire du « papier ».Tout le monde s’est mis à en imprimer! Version après version, correction sur correction, lepapier, on l’achetait à la caisse! Comme si ce n’était pas assez, on photocopiait tout enplusieurs copies. Sans compter l’envoi de fax de dizaines de pages, qu’il fallait imprimer àl’autre bout. C’était l’âge d’or du papier dans un bureau!

Et le temps a passé, les technologies ont évolué, surtout les moyens de télécommunications.L’arrivée d’Internet, des moteurs de recherche et du courriel ont permis d’éliminerpassablement de papier. L’infonuagique a aussi permis de partager et de travaillerconjointement sur des documents communs sans jamais les imprimer, ou seulement pour latoute dernière version finale.

Mais le papier n’a pas encore dit son dernier mot. Il est probable que vous lisez présentementcet éditorial sur une version imprimée... sur du papier. En effet, 93% de nos abonnésreçoivent toujours la version imprimée par la poste, soit près de 4 700 copies sur un total de5 050; les autres par courriel.

Pour une infolettre imprimée comme la nôtre, le principal défi est dorénavant de conserver etd’attirer des annonceurs, ce qui nous permet de vous l’offrir gratuitement. Chaque année,nous devons convaincre les gestionnaires marketing de la valeur de leur placementpublicitaire. La mode en publicité, c’est le numérique, pas l’imprimé! Mais le but visé enpublicité, c’est de rejoindre le marché cible, pas d’utiliser un média en particulier!

Selon nous, la clé de notre infolettre, c’est d’abord le contenu. Nos articles sont écrits par desconsultants experts, pas des journalistes. Vous ne retrouverez donc ce contenu nulle part surInternet (sauf sur notre site web et encore, pas la dernière édition). Le fait est que 40% denos abonnés – plus de 2 000 personnes – ont maintenant participé à une de nos formations.Et ces formations – comme notre conférence Télécom 2015 - sont uniquement annoncéesdans cette infolettre, une preuve indéniable que les abonnés la lisent.

Alors, tant que vous, chers lecteurs, préférerez notre version papier, nous continuerons devous l’offrir ainsi, malgré les coûts pour le produire et le livrer. Un grand merci auxannonceurs qui nous permettent de supporter le prix pour vous rejoindre ainsi.

L’important pour nous, c’est que vous lisiez votre Infotélécom, peu importe le format.

L

MARCEL CARIGNAN,ASSOCIÉ

[email protected] 449-8812

RICHARD COMTOIS,ASSOCIÉ

[email protected] 351-2248

LE PAPIER N’A PAS ENCORE DIT

son dernier mot

DENIS DESLONGCHAMPSPRÉSIDENTALCANI

DANIEL LAJOIECONSULTANTOPTCOM

ALAIN TURGEONINGÉNIEURDUPRAS LEDOUX

VIVIANE CHAYERCONSEILLÈRE STRATÉGIQUEACCÈSD DESJARDINS

LOUIS HOUBARTFORMATEUR SENIOR ET CONSULTANTGROUPE CONSULT-COM TECHNO

WENDY SWANCHEF DE L’EXPLOITATIONNEOTELIS

MICHEL BRUYÈREPRÉSIDENTNEOTELIS

LISE JONESINGÉNIEUREC3F TÉLÉCOM

CÉDRIC TERRIERDIRECTEUR DE LA PRATIQUESANS-FIL ET SÉCURITÉKINESSOR

MAURICE DUCHESNEPRÉSIDENTUC&C CONSULTATION

MARTIN TRÉPANIERPRÉSIDENTADMOTECH

TENDANCES DE L’INDUSTRIE

L’INTERNET DES OBJETS (IDO)DANIEL LAJOIE

IoTivity : un

standard pour

l’Internet des objets

L’Open Interconnect

Consortium (IOC), un

groupe supporté par

Intel et Samsung qui

travaille sur des

standards pour

l’Internet des objets

(IdO ou Internet of

Things – IoT), vient

d’annoncer une

première version de

son standard ouvert

appelé IoTivity. L’idée

est de permettre à une

variété d’appareils,

fabriqués par différents

manufacturiers et

roulant sous différents

OS, de se connecter

entre eux. Le standard

supportera aussi

différentes technologies

sans fil comme le Wi-Fi,

Bluetooth et Zigbee.

L’IOC n’est pas seule :

l’Alliance AllSeen,

supportée par

Qualcomm, Cisco,

Microsoft et Sony, vise

aussi à produire un

standard pour l’IdO.

Qui gagnera? À suivre.

’Internet des objets (IdO) est unphénomène et non un produit ou unservice. Ni télécommunicateur, ni

manufacturier technologique ne peuvent enrevendiquer la paternité.

L’IdO : un canif suisse numériqueEn toute humilité, comptant 40 ans d’expérienceen télécommunications, je peux aujourd’huiaffirmer que la tendance qui nous pave le terraindes évolutions technologiques empruntera sanscontredit le sentier de cette mouvance irréversible.

Par exemple, je me souviens qu’au début de macarrière en télécommunications, alors quej’agissais en tant que réparateur de ligne rurale, iln’était pas rare de retrouver huit usagers sur uneseule ligne téléphonique dans un même rang decampagne… le partage d’information ne revêtaitcertes pas la même signification que l’IdO nousoffre aujourd’hui…si vous saisissez bien ce que jeveux dire !

L’IdO se fraie un chemin dans nos vies. Ceconcept émergent – aussi connu sous le vocable« communication machine-machine » (M2M) –prête aux objets reliés à Internet la faculté detransmettre ou de recevoir des données dans lebut de réaliser des tâches précises. Du thermostatau réfrigérateur en passant par la voiture, lessystèmes d’éclairage et les appareils de toutessortes, l’IdO rend « intelligents » les objets denotre quotidien. On estime qu’en 2020, lenombre d’objets reliés par Internet s’élèvera entre50 et 75 milliards à travers le monde, selonles différentes sources.

Qu’est-ce que l’IdO?Que ce soit pour accroître la productivitéd’une chaîne de montage ou améliorer lessoins aux malades, l’Internet des objetsstimule l’innovation et transforme le mondedes affaires et la société.

Au cœur de l’IdO, on retrouve des systèmesintelligents utilisés pour l’interconnexion desappareils, l’automatisation des processus et latransmission des données. Les donnéesprovenant de machines, de capteurs ou

d’autres objets connectés jouent un rôle inestimable,car elles permettent d’améliorer les processus et laprise de décision dans différentes situations. Grâce àl’IdO, on peut notamment mieux planifier lesitinéraires, améliorer la qualité des processus defabrication, réduire les délais de livraison, minimiserl’impact sur l’environnement, réduire les tempsd’attente et prodiguer de meilleurs soins aux malades.

En fait, l’IdO se définit comme un réseau de réseauxde points d’extrémité (ou d’objets) uniques etidentifiables qui communiquent entre eux sansintervention humaine, au moyen de la connectivitéIP, que ce soit à l’échelle locale ou mondiale.

L’IdO donne un sens au concept de la connectivitéomniprésente pour les entreprises, les gouvernementset les consommateurs en vertu de ses fonctionnalitésintrinsèques facilitant la gestion, la surveillance etl’analyse.

Pourquoi maintenant?La nécessité de se tailler une place dans l’économiemondiale pousse les entreprises canadiennes àinnover et à accroître leur productivité. Parmi lesmoteurs de changement, on compte les gou -vernements qui favorisent les organisations du secteurpublic ayant adopté l’IdO afin de mieux servir lescitoyens. La mondialisation des activités com -merciales, les mesures prises pour mieux gérer lesecteur public, jumelé à l’avancement de la

L

Daniel Lajoie évolue dans le monde destélécommunications depuis 1976. En2010, il fonde sa propre entreprise de

consultation. Il donne régulièrement desformations couvrant les technologies devirtualisation, d’infonuagique et de voix

sur IP. Daniel est membre de la Communauté desConsultants en Télécommunications et un

collaborateur régulier de ce magazine. Vous pouvez le joindre au 514 516-8876 ou

par courriel à [email protected].

4 MARS 2015

L’IoT transformera

le monde

Selon la firme de

recherche IHS

Technology, l’Internet

des objets (IdO) qui

est encore à ses

premiers pas,

révolutionnera le

monde au cours des

cinq prochaines

années. La firme

prévoit que 80

milliards de bidules

seront reliés à

Internet en 2024,

contre 20 milliards en

2014.

Jusqu’ici, la plupart des

appareils reliés à

Internet demandent

une intervention

humaine directe mais,

à l’avenir, la majorité

des nouveaux bidules

IdO serviront à

surveiller et à

contrôler des

systèmes, des

machines et des

objets, incluant des

lampes, des

thermostats, des

portes et fenêtres

ainsi que l’électronique

des véhicules

automobiles.

TENDANCES DE L’INDUSTRIE

technologie, des réseaux et des normes, est autant deforces de changement qui expliquent la fulguranteexpansion de l’IdO.

De plus, la miniaturisation des processeurs ramèneles systèmes informatiques à une échelle qui permetdes déploiements quasi illimités.

Applications et avantages dans la viequotidienneLe transport et le suivi des éléments d’actif utilisentune connectivité omniprésente et tirent parti de latélématique et des dispositifs RFID pour assurer lasurveillance et le contrôle des équipements detransport et du fret partout dans le monde. Lesfabricants sont en mesure de surveiller et d’analyserla sécurité et la qualité des stocks dans l’ensemble dela chaîne d’approvisionnement en toute sécurité. Àtitre d’exemple, ils peuvent surveiller le transport desdenrées de la ferme à la table pour s’assurer qu’ellesne s’avarient pas en cours de route.

• Services publics Utiliser la connectivité pour assurer unesurveillance à distance et une meilleure gestion dela consommation d’énergie en mesurant,contrôlant et optimisant de manière automatiséel’utilisation de l’énergie des résidences etimmeubles commerciaux.

• ManufacturesDéployer la robotique pour automatiser davantagela fabrication des automobiles et d’autreséquipements, en plus de prolonger la durée de viedes machines grâce à la maintenance préventive.

• Assurances Se connecter aux accès des systèmes de diagnosticde bord des véhicules pour analyser les habitudesde conduite, afin de permettre aux compagniesd’assurance d’offrir une couverture appropriée enfonction de l’utilisation et de récompenser, aumoyen de primes réduites, les personnes et lesentreprises qui ont un bon dossier de conduite.

• Pétrole et gaz naturel Raccorder sans fil des compteurs à des puits depétrole distants pour surveiller en toute sécurité ledébit, la pression en tête de puits et d’autresindicateurs opérationnels. Surveiller le débit et lapression du gaz dans les pipelines avec des capteurset compteurs sans fil.

• DistributionRéduire les pertes de stocks grâce au suivides éléments d’actif, à l’étiquetage RFID etau géo repérage, automatiser le traitementdes commandes en entrepôt en améliorantla cueillette et l’emballage des produits, etrendre plus efficace la livraison des produitsau moyen d’une planification automatiséedes itinéraires en temps réel.

• Soins de santé à distance Obtenir des lectures en continu et en tempsréel des signes vitaux comme la tensionartérielle, la fréquence cardiaque ou le tauxde glycémie afin d’aviser les fournisseurs de

soins ou le personnel médical en cas de lecturestrop élevées (permet d’offrir aux malades dessoins à distance).

L’Internet des objets LIVE !

Ce sujet vous intéresse-t-il ? L’auteur de l’article,Daniel Lajoie, un consultant reconnu, animeraun atelier interactif sur le sujet le 22 avril dans lecadre de la Journée des clients du Télécom 2015.Il sera accompagné des panélistes RichardComtois et Jean-François Vaillancourt. En plusde cet atelier de 90 minutes, vous pourrez choisirtrois autres ateliers parmi les 12 offerts durantcette journée unique.

Les entreprises canadiennes qui adoptent l’IdOLa firme IDC a analysé l’état actuel desdéploiements de solutions IdO au Canada. Elle aréalisé un sondage, en mars et avril 2014, auprèsde 209 organisations réparties à l’échelle duCanada afin de comprendre quelles solutions IdOont été mises en place, leurs avantages et leurimportance, les caractéristiques de leurdéploiement et les leçons apprises.

« L’IdO ne fait pas qu’augmenter la productivité, il peutcréer de tout nouveaux modèles d’affaires. Toutefois,malgré ses capacités transformatrices, la technologie n’estexploitée à son plein potentiel que par seulement unprojet sur huit », déclare Tony Olvet, vice-président dugroupe de recherche chez IDC Canada.

ConclusionPrès de 200 entreprises qui faisaient partie du Top500 sur le marché n’ont pas su négocier le viragedu commerce électronique à la fin du 20e siècle.Celles-ci ont dû céder leur place, voire disparaîtreou fusionner avec les leaders dans leur marchérespectif.

Aujourd’hui, l’IdO constitue un virage et un atoutpour les entreprises et organisations publiques etparapubliques s’ils veulent profiter de l’essoramorcé et de cette tendance montante. Dans votreorganisation, vous devriez assigner, dans un avenirrapproché, un groupe d’étude à l’intérieur de vosstructures TI en place afin de valider dans quellemesure votre modèle d’affaires peut profiter de cenouveau phénomène et remettre en cause vosprocessus d’affaires actuels.

MARS 2015 5

6 MARS 2015

SERVICES CELLULAIRES

iOS devant Android

Au cours des dernières

années, Android, l’OS

(Operating System) de

Google offert par de

nombreux

manufacturiers de

téléphones intelligents,

avait nettement

devancé l’iOS roulant

exclusivement sur les

appareils Apple.

Revirement au

quatrième trimestre de

2014, selon la firme

Kantar Worldpanel

ComTech.

Aux États-Unis, iOS a

devancé légèrement

Android pour la

première fois depuis

2012, grâce aux iPhone

6 et 6Plus. Apple a

gagné des parts de

marché importantes en

Europe, notamment en

Grande-Bretagne.

Même en Chine, Apple

a maintenant 21,5% du

marché dominé par la

locale Xiaomi.

AH NON! JE N’AI PAS DE SIGNAL!LOUIS HOUBART

• Point 6.1« Les enrichisseurs de zone qui utilisent les fréquences desservices cellulaires et de communications personnelles sontégalement accessibles au public en divers points de service.Les acheteurs doivent obtenir le consentement du fournisseurde service autorisé avant de pouvoir installer et exploiterleurs dispositifs, car ceux-ci pourraient entraver le bonfonctionnement du système cellulaire ou de communicationspersonnelles, ou causer du brouillage à d'autres utilisateursdu spectre s'ils ne sont pas bien installés. Une fois que lefournisseur de service a donné son consentement,l'enrichisseur peut être installé et exploité en vertu de lalicence de spectre dudit fournisseur. »

Le terme « enrichisseur » fait référence auxamplificateurs ou aux répéteurs, qu’ils soientcellulaires, fixes ou mobiles.

L’année dernière, les différents fournisseurs deservices ont acquis, à gros prix, des licences dans labande de 700 MHz. Juste pour votre information,plus les fréquences sont basses, plus elles voyagentloin! Aujourd’hui, les bandes de fréquences utiliséessont le 850 MHz, le 1900 MHz et le 2100 MHz, doncplus élevées que celles du 700 MHz.

Les réseaux ont commencé à implanter cette nouvellebande de fréquences afin de mieux pénétrer lesédifices, mais aussi de mieux desservir les résidentsqui se trouvent en région. Alors avant d’investir dansun système d’amplificateur, vérifiez donc si votrefournisseur de services, ou un réseau avec lequel il aune entente d’itinérance (Bell/ TELUS d’un côté etVidéotron/Rogers de l’autre), ont comme projet dedesservir votre région. Il se peut que vous ayez àacheter un nouvel appareil, mais vous ferez alorsdeux pierres d’un coup, vous aurez un appareil à lafine pointe de la technologie et vous aurez du servicegratuitement.

S’il n’y a pas de plan pour couvrir votre région en 700MHz et que vous décidiez d’aller de l’avant, je voussuggère fortement de communiquer avec unprofessionnel en télécommunications. Vous mettreztoutes les chances de votre côté, nous seulement pourvous, mais aussi pour les autres utilisateurs du réseauauxquels vous ne causerez pas de brouillage.

Vous serez ainsi mieux guidé dans vos choix, parmitoutes les solutions qui sont disponibles car, aprèstout, un amplificateur sert à amplifier un signal, maiss’il n’y a pas de signal, qu’est-ce que l’amplificateuramplifiera?

Dans bien des cas, des manufacturiers vendent desensembles dans lesquels on retrouve deux antennes,un amplificateur et un adaptateur électrique. Iciencore, il faut faire attention à la ou aux bandes defréquences que votre amplificateur sera en mesured’amplifier. Elles doivent convenir aux fréquencesutilisées par votre fournisseur.

Si l’on se réfère au tableau qui suit, au Canada, nousutilisons les bandes 2, 4, 5, 12 et 13. Le 14 avrilprochain, Industrie Canada mettra aux enchères deslicences pour les services radio à large bande (SRLB)

Louis Houbart est un consultant entechnologies sans fil qui œuvre dans ce

domaine depuis 1979. Formateur éméritedepuis 1988, il a écrit et donné

d’innombrables cours et ateliers sur cesujet. Un de nos plus réguliers

collaborateurs à Infotélécom, Louis est membre de laCommunauté des Consultants en

Télécommunications. Vous pouvez le joindre au514 777-5973 ou par courriel à

[email protected].

i vous faites partie des 28 millions deCanadiens qui possèdent un cellulaire et

que vous êtes de ceux qui contribuent auxmillions de messages textes qui sont envoyésquotidiennement, vous ne voulez pas passer unejournée sans votre appareil.

Pour relaxer et faire le vide de vos semaines bienremplies, vous quittez la ville et allez « ouvrir » lechalet que vous avez acheté à l’automne. Maisarrivé sur place, la frénésie du nouveau chalet et ledécor bucolique font place à la réalité!Catastrophe, que se passe-t-il? Je vous entendsdire : « Non ça s’peut pas, pas en 2015! » Il y apeut-être même quelques saints qui sontdescendus des cieux! Votre cellulaire ne reçoit pasles ondes du réseau. Même si les réseauxcellulaires desservent 99% de la populationcanadienne, ça ne veut pas dire qu’ils desservent99% du territoire.

Qu’est-ce que vous allez faire? Vous pouvezvendre votre chalet et vous en trouvez un dansune couverture cellulaire, mais ce chalet seraprobablement plus dispendieux. Vous pouvezvous passer du temps en famille ou avec les amissans cellulaire, ou faire comme votre beau-frère!

Le beau-frère, il avait le même problème et il s’estacheté un amplificateur cellulaire et ça marche!Mais attention, ce n’est pas parce que la solution afonctionné pour votre beau-frère que ce sera vraipour vous!

Remplaceriez-vous les freins de votre voiture si vousn’avez aucune connaissance en mécanique? Il en vade même pour le domaine des télécommunications.Il existe des solutions sur le marché et certaines sonttrès accessibles et à des coûts assez bas, mais sont-elles adaptées à vos besoins?

Il est important de comprendre que lesfournisseurs de services utilisent des fréquencespour lesquelles ils ont payé des licences. Cesfréquences, dans un territoire donné,appartiennent donc à un fournisseur. Voici unextrait du texte de loi, que vous pouvez retrouversur le site d’Industrie Canada à l’adresse suivante :h t t p : / / w w w . i c . g c . c a / e i c / s i t e / s m t -gst.nsf/fra/sf08942.html

S

Avaya et Google

Avaya et Google ont

annoncé un

partenariat pour créer

une application de

centres de contacts

pour les ordinateurs

Chromebooks de

Google avec laquelle

un agent Avaya sera

intégré dans le

fureteur Chrome.

Un agent Avaya n’aura

alors besoin que d’un

petit poste de travail

Chromebook pour se

relier à une application

infonuagique.

SERVICES CELLULAIRES

dans la bande de 2500 MHz (2500 – 2690 MHz). Uneportion de ces nouvelles fréquences est incluse dans labande 7 du tableau 1, mais la portion de 2570 à 2620MHz n’est pas couverte.

Tableau 1 : Bandes de fréquences

Parmi la gamme d’amplificateurs, certains possèdent desajustements automatiques pour éviter les oscillations.Les oscillations se produisent lors que vos antennes sontmal positionnées. C’est un peu comme le son du haut-parleur qui arrive au micro et qui retourne dans les haut-parleurs : c’est très désagréable pour les oreilles! Pouréviter ce son strident, vous vous bouchez les oreilles,l’amplificateur en fait autant.

Si vous pensiez bien faire en achetant unamplificateur avec un haut gain mais quel’amplificateur baisse automatiquement songain pour éviter les problèmes, l’efficacité devotre système sera diminuée et vous aurezdépensé inutilement votre argent.

Si vous êtes en milieux urbain mais que laqualité du signal est marginal, par exemple ausous-sol, il existe aussi des systèmesd’amplificateur qui comprennent deuxcomposantes qui ressemblent à des haut-parleurs. Une de ces boîtes est positionnée àproximité d’une fenêtre, là où le signal est fortet l’autre boite est positionnée un peu plus loin.Les deux boîtes communiquent entre elles, parune transmission sans-fil Wi-Fi, principalementdans la bande de 5 GHz.

Comme vous le savez le signal Wi-Fi se dégraderapidement avec la distance et vous vousrappelez que plus la fréquence est élevée moinselle voyage loin. Il faut être prudent, car desmanufacturiers indiquent que ces appareilscouvrent le 3G, le 4G le LTE. Les technologiesc’est bien beau, mais il faut aussi regarder lesbandes de fréquences qui sont desservies(référez-vous au tableau).

Avant de procéder à l’achat d’un équipementrenseignez-vous! Comme le dit le dicton :« Mieux vaut prévenir que guérir! »

Bonnes communications!

8 MARS 2015

habitudes des gens changent. Les gens magasinentbeaucoup via le web. Ils commencent aussi à le fairesur les téléphones intelligents. Ils ne tiennent plus àparler à vos agents pour faire les transactions. Mais siune question surgit, si quelque chose ne tourne pasrond, ils veulent communiquer avec quelqu’un entemps réel.

Avant, une communication en temps réel avec lecentre de contacts était un appel téléphonique.Maintenant, le temps réel ce peut être un appeltéléphonique, mais c’est aussi souvent du clavardage(chat).

Maintenant, pourquoi se doter d’un centre decontacts multimédia? Qu’est-ce que le vendeur va ygagner?

En général, lorsque quelqu’un veut communiqueravec un agent en temps réel, et qu’il est sur lepoint de faire une transaction, il risque de changerd’idée s’il ne peut pas établir la communication ousi on le fait attendre trop longtemps. Pour lagrande majorité des entreprises concurrentielles,on parle ici d’accroissement ou de diminution derevenus. Toutefois, ceux qui œuvrent dans desmonopoles n’ont pas à se préoccuper de ce genrede détails.

Si vous devez avertir un grand nombre de vosclients qu’un problème survient – que vous soyezdans un milieu compétitif ou un milieumonopolistique – c’est plus efficace, moins cher etbeaucoup plus rapide de les avertir en leurenvoyant un SMS qu’en prenant un bon vieuxtéléphone, même quand vous utilisez ungénérateur d’appels. Pensez aux compagniesd’aviation qui doivent annoncer des annulationsde vol suite aux conditions météo.

Tenez-vous-le pour dit, les centres de contactsmultimédia sont là pour rester. Ce n’est pas qu’unemode passagère.

Votre entreprise a-t-elle besoin d’un centre decontacts multimédia? Si vous répondez oui à une des questions suivantes,votre entreprise a probablement besoin d’un centre decontacts multimédia.

1. Devez-vous traiter des communications d’arrivéeet des communications de sortie (c.-à-d.: vousdevez avertir vos clients que quelque chose netourne pas rond)?

2. Voulez-vous donner la possibilité à vos clients devous contacter selon le mode qu’ils préfèrent? Lesgens à la maison préfèrent le téléphone,l’ordinateur ou la tablette. Les gens mobilespréfèrent le téléphone intelligent, comme c’est lecas d’une personne handicapée qui attend son

DENIS DESLONGCHAMPS, ING.

LES CENTRES DE CONTACTS MULTIMÉDIA

Denis Deslongchamps est ingénieur etprésident de la firme de consultation

Alcani. Il détient également une maîtriseen génie industriel et il est membre de laCommunauté des Consultants enTélécommunications. Vous pouvez le

joindre au 450 653-1336 ou à[email protected].

SERVICE À LA CLIENTÈLE

Les centres de

contacts au

Télécom 2015

Les gens intéressés

par les centres de

contacts seront

encore une fois bien

servis au Télécom

2015. Le 21 avril, la

salle Percées B de

l’hôtel Mortagne

accueillera sept

sessions consécutives

sur le sujet, une pleine

journée de contenu

présenté par différents

partenaires. Et si vous

désirez entendre

parler d’autre chose,

vous avez 27 autres

sessions auxquelles

vous pouvez assister.

Le 22 avril, vous

pouvez assister à deux

ateliers forts

intéressants. Centres

de contacts : les

technologies émergentes

est présenté par

Viviane Chayer de

Desjardins et

L’expérience client, ça

passe aussi par les

centres de contacts par

Pierre Marc Jasmin

des Services Triad.

es centres de contact multimédia : pourquoigagnent-ils en popularité? Le client enprofite-t-il?

Pour illustrer ce premier point, laissez-moi vousraconter une histoire. Un monsieur veut acheterune balancelle. Voici une balancelle : elleremplace les vieux bancs d’auto sur le perron desmaisons en campagne.

En fait, ce n’est pas un monsieur qui décide, c’estmadame qui a décidé. Madame a fait le tour dessites web où ils vendent des balancelles et elle afixé son choix. Nos deux tourtereaux sont sur lesite de vendeur de balancelles et s’apprêtent à fairela transaction. Soudain, un cri du cœur : la boîtequi contient la balancelle va-t-elle entrer dans leurvéhicule? Va-t-on pouvoir transporter la boîtesans la mettre sur le toit, attachée avec des cordes?L’information – les dimensions de la boîte – n’estpas indiquée sur le site web. La solution? Onappelle le centre de contacts, on parle à un agentet en deux temps trois mouvements, celui-ci nousdonne l’information sur les dimensions de la boîte.Les clients sont rassurés : ils font la transaction etpassent prendre la balancelle à l’entrepôt dumarchand.

Cette petite histoire vécue nous indique que les

L

SDN : HP contre

Cisco

Même si Cisco a

annoncé une

transition vers la

nouvelle technologie

de réseau SDN, sa

concurrente HP

affirme que le SDN

Cisco n’est pas

réellement du SDN

car il n’est pas

véritablement ouvert,

contrairement aux

autres manufacturiers.

Le 22 avril, lors de la

Journée des clients

du Télécom 2015,

Jean-François

Vaillancourt de Satori

Interréseautage,

tiendra un atelier

interactif sur ce sujet

chaud. Il sera

accompagné des

panélistes Alain Daigle

et Alain Turgeon.

SERVICE À LA CLIENTÈLE

rescousse. Le CRM est un système qui vous permetd’emmagasiner des informations pertinentes sur leclient, à partir des nombreuses applications où il estsusceptible d’avoir laissé des traces.

Votre centre de contacts multimédia n’est pas un CRM,et la plupart du temps, on veut le relier à un CRM.

Qui peut vous offrir un centre de contactsmultimédia?Il y a plusieurs manufacturiers qui offrent des centresde contact multimédia. Tous les manufacturiers desystèmes téléphoniques offrent des centres de contactmultimédia.

La firme Gartner Group, réputée pour ses fameuxMagic Quadrant, classe les différents manufacturiersselon deux critères : la richesse des fonctions(Completeness of Vision) et l’étendue de leur réseau departenaires (Ability to Execute).

La bonne nouvelle, c’est que les vendeurs de centresde contact multimédia offrent des suites qui ont toutesles fonctions désirées (à condition, bien entendu,d’acheter les applications et licences nécessaires). Ilsont même développé des connecteurs avec lessystèmes CRM les plus populaires. Voici le MagicQuadrant des systèmes CRM.

Un centre de contacts multimédia, c’est cher à l’achat,et c’est dispendieux (dispendieux = cher à opérer).

Aujourd’hui, si vous achetez un systèmetéléphonique avec une messagerie vocale, vouspouvez budgéter quelque chose comme de 400$ à800$ par appareil téléphonique, pour un systèmed’une cinquantaine de postes. En d’autres mots, unpetit système téléphonique d’une cinquantaine depostes vous coûtera entre 20 et 40 000$.

Un centre de contacts multimédia de 50 postes, onparle d’au moins 10 fois plus. On parle de 10 000$ à25 000$ par poste. Pourquoi? Entre autres, parcequ’un centre de contacts multimédia requiert desinterconnexions avec le site web de l’entreprise, avecvos bases de données de clients, ou/et avec un CRM.Il faut donc intégrer tout cela. Et les servicesprofessionnels, ce n’est pas donné.

Dans un prochain article, je vous parlerai des coûtsdes centres de contacts multimédia.

transport adapté après son rendez-vous àl’hôpital (et souvent ce n’est même pas uneoption, le téléphone intelligent est le seulmoyen de communication dont les gensmobiles disposent).

3. Êtes-vous sensibles à ce que les gens disent devous sur les réseaux sociaux? Devez-vous vousen préoccuper? Devez-vous réagir rapidement?

Quelles sont les caractéristiques d’un (bon)centre de contacts multimédia?Tout d’abord, offrir plusieurs moyens decommuniquer, en temps réel et en différé, autanten arrivée qu’en départ.

Une fois la communication établie, garder lecontact avec le client, même quand il change demoyen de communication. Des exemples.

• Un client navigue dans votre site web. Il estsur le point d’acheter des billets. Il y aquelque chose qu’il ne comprend pas. Quandil communique avec vous, l’agent qui prendl’appel doit savoir où est le client sur le site etce qu’il a devant les yeux.

• Un client vous appelle, il navigue dans votresite web. Tous vos agents au téléphone sontdébordés. Vous interceptez son appel et vouslui répondez par un SMS.

Reconnaitre le client dès qu’il vous contacte, quelque soit le moyen de communication employé.

• C’est d’envoyer le dossier du client à l’agentqui reçoit la communication.

• En ce qui concerne le dossier du client, il fautnaturellement reconnaître le client. Si lenuméro de téléphone ne vous dit rien alors,automatiquement, on lui demande sonnuméro de client, son numéro de membre,son numéro de réservation ou tout autreindicateur pertinent. C’est cet indicateurpertinent qui nous permet de retrouver ledossier

C’est là qu’un instrument qu’on appelle le CRM(Customer Relationship Management) vient à la

10 MARS 2015

Venez rencontrer

les auteurs des

articles de

l’Infotélécom!

Vous aimez les articles

publiés dans ces

pages? Le 22 avril,

durant la Journée des

clients du Télécom

2015, plusieurs

auteurs de nos articles

participeront, d’une

façon ou d’une autre,

aux 12 ateliers de la

journée. Et pourquoi

ne pas venir les

rencontrer, poser vos

questions et discuter

avec eux?

Les Marcel Carignan,

Viviane Chayer,

Richard Comtois,

Richard Côté, Alain

Daigle, Marc-Olivier

D’Amours, Denis

Deslongchamps,

Maurice Duchesne,

Louis Houbart, Pierre

Marc Jasmin, Daniel

Lajoie, Claude Lessard,

Erick Morin, Martin

Trépanier, Alain

Turgeon et Jean-

François Vaillancourt

seront tous présents.

Une occasion à ne pas

manquer!

ÉVÉNEMENTS

hacune des 11 éditions précédentes de notreconférence annuelle a apporté son lot de

nouveautés et de continuité et l’édition 2015 nefera pas exception.

Les grands thèmes de 2015On peut regrouper les sessions du 21 avril et lesateliers du 22 avril autour de grands thèmesd’actualité qui touche les télécommunicationsd’affaires. Voici un aperçu des principaux sujetsabordés:

• Téléphonie IP et communications unifiées(incluant liens SIP, collaboration et visio -conférence);

• Centres de contacts et service à la clientèle;

• Infonuagique, services hébergés, mégadon -nées et Internet des objets;

• Sans fil (incluant Wi-Fi, BYOD, tablettes,convergence filaire-mobile, téléphonesintelligents et services cellulaires);

• Réseaux local et étendu (incluant câblage,MPLS, SDN, optimisation des réseaux WAN etnouvelles technologies);

• Gestion et sécurité (incluant sécurité mobile etservice 911).

Journée de l’industrie 2015Le mardi, 21 avril, c’est la célèbre Journée del’industrie. Les joueurs majeurs de l’industrie destélécommunications vous y attendent. Voici unsurvol des grands thèmes discutés durant les 34sessions de cette journée fort occupée.

• L’infonuagique à l’honneurLe sujet n’est pas nouveau, mais il prend de plusen plus de place au Télécom 2015.

Dès la première période à 8 h 45, Allstream metla table et pose la question : opter pour le nuageou garder le tout à l’interne? Un panel d’expertsd’Allstream, d’Avaya, de Cisco et de Mitelviendra expliquer leurs points de vue. En mêmetemps, Cogeco Services réseaux lancera sesservices Cloud 2.0 dans la salle Montarville.

À 9 h 45, Cisco vous explique sa solution de colla -

boration infonuagique et Mitel, dans la salle à côté

nous présentera sa nouvelle génération de services

hébergés. Kolotek, une filiale de GazMétroPlus,

viendra vous présenter son centre d’hébergement

Tier III à la fine pointe de la fiabilité et de la sécurité.

À 11 h 45, Avaya présente sa plateforme info -

nuagique de collaboration tandis que Radiant

traitera de l’infonuagique et du traitement des

mégadonnées (Big Data), un phénomène qui prend

beaucoup d’ampleur.

Au retour du lunch à 13 h 45, ThinkTel présentera sa

solution infonuagique pour supporter l’application

Lync de Microsoft tandis que la québécoise Ubity

présente son alternative téléphonie IP et com -

munications unifiées en mode hébergé.

À 14 h 45, NOXENT expliquera les différentes

options qui s’offrent à vous pour exploiter de la

téléphonie en nuage.

Les télécommunications en nuage : pas moins de

10 des 34 sessions de la journée en parleront.

Venez approfondir le sujet!

• Réseaux (LAN/WAN) et sécuritéVos télécommunications passent d’abord et avant

tout par vos réseaux, qu’ils soient locaux ou

étendus.

À 10 h 45, Bell vous explique comment gérer et

protéger vos données critiques tandis que Vidéotron

vous présentera son nouveau service Ethernet fibre

hybride. À 11 h 45, Elfiq Networks vous présente

ses solutions qui visent à optimiser facilement vos

réseaux WAN.

À 13 h 45, Bell traitera du réseau comme base de

toute communication d’affaires tandis que Palo Alto

Networks présente la sécurité informatique sur un

réseau SDN, la nouvelle tendance en architecture

réseau.

Finalement, à 15 h 45, Brocade expliquera com -

ment bâtir un réseau pour le long terme avec vos

budgets actuels.

• BYOD, Wi-Fi et mobilitéLe phénomène BYOD (Bring your Own Device)

est toujours à la mode. Tout le monde connaît

l’acronyme mais il faut encore s’y retrouver. BYOD

et Wi-Fi sont intimement reliés car presque tous les

appareils BYOD se relient à votre réseau local (LAN)

au moyen de communications sans fil Wi-Fi.

MARS 2015 11

RICHARD COMTOIS

TÉLÉCOM 2015 : vers une 12e édition annuelle!

Richard Comtois est co-fondateur de lafirme Comtois & Carignan, consultants entélécommunications. Il est l’éditeur dumagazine Infotélécom depuis 1998 etfondateur de la Communauté des

consultants en télécommunications(CCT) et de la Community of

Telecommunications Consultants (CTC). Vouspouvez le joindre au 514 351-2248 ou à

[email protected].

C

12 MARS 2015

ÉVÉNEMENTS

Interactive : plus

présente au

Canada

Interactive Intelligence,

bien connue pour ses

applications de centres

de contacts, augmente

sa présence au

Canada, elle qui y est

installée depuis 2001.

En plus du bureau

régional de Montréal,

Interactive a ouvert un

bureau à Toronto.

À Montréal,

Interactive a ouvert un

centre de données,

son deuxième ici

après celui de Toronto.

Le centre de Montréal

a de multiples

certifications dont un

design TIER III qui

garantissent un service

à 100%.

Interactive Intelligence

sera présente au

Télécom 2015. Le

21 avril, ses gens

tiendront deux

sessions et seront

également au Cocktail

de l’industrie dès

16h30.

Après le lunch à 13 h 45, Cisco offre une sessionintéressante sur de nouvelles tendances engestion des interactions de centres de contacts.

À 14 h 45, Interactive Intelligence vous présentequelques-uns de ses clients du Québec, questionde savoir pourquoi ils ont préféré leur plateforme.

Chaque année, Nu Echo présente toujours unsujet intéressant. À 15 h 45, ils vont vousprésenter les bonnes pratiques d’assurancequalité en centres de contacts.

Une belle journée en vue pour les gens intéressésaux centres de contacts!

La Journée de l’industrie se veut un heureuxmélange de partenaires connus et moins connus,œuvrant tous dans le vaste monde destélécommunications et présents au Québec.

La Journée et le Cocktail de l’industrieaffichent complet!

Pour 2015, nous reprenons le même format depuis2012, format qui semble optimal selon les com -mentaires des participants: un maximum de 34sessions (5 sessions simultanées durant la journée) et de42 tables-kiosques au Cocktail de 16 h 30.

Depuis la publication du programme officiel (les 34sessions y sont décrites), 3 partenaires se sont ajoutéspour compléter les 42 tables d’exposants du Cocktail del’industrie : C3F Télécom, Sharp’s Audiovisuel etViaDialog. Les trois sont de nouveaux partenaires àdécouvrir!

Journée des clients 2015 : une formule gagnanteaméliorée!Et le mercredi, 22 avril, nous reprenons la formuled’ateliers interactifs si appréciée de 2013 et 2014.

Un total de 12 ateliers-présentations interactifsdifférents, présentés par 23 consultants-experts et 3clients. Voir, entendre et discuter avec 26panélistes chevronnés dans une seule et mêmejournée, c’est une occasion qui ne se présentequ’une fois l’an!

Et des sujets chauds! Liens SIP (SIP Trunking),réseau local sur fibre optique, BYOD et Wi-Fi,infonuagique, communications unifiées, systèmeToIP/UC : acquisition ou en nuage, l’Internet desobjets, la révolution SDN pour les réseaux WAN etl’E911 pour les entreprises.

ConclusionEncore cette année, la conférence Télécom 2015 seraun lieu de rencontres et d’échanges unique. En2014, près de 500 personnes étaient présentes :serez-vous des nôtres cette année?

Au plaisir de vous y rencontrer!

À 8 h 45, Meru Networks explique commentcombiné architecture Wi-Fi et SDN, le nouveauréseau WAN plus performant. À 11h45, TELUSprésente les tendances et les meilleures pratiquesen mobilité.

À 14 h 45, ESI Technologies vous présenteracomment mobilité et sécurité peuvent s’avérer unecombinaison gagnante.

• Communications unifiées et collaborationVoici deux termes pratiquement synonymes.Même si on parle d’eux depuis déjà quelquesannées, le sujet est toujours d’actualité, la plupartdes organisations n’ayant pas encore complétéleurs outils de collaboration.

À 9 h 45, Connex Québec présente les solutions devisioconférence Scopia d’Avaya. À 10 h 45,Quovim 3C et un de ses plus importants clientsviendront vous parler d’une expérience vécue dedéploiement de la plateforme Lync de Microsoftdans une grande entreprise.

À 14 h 45, Avaya explique comment sa plateformeIP Office peut s’intégrer avec Lync et vostéléphones intelligents.

À 15 h 45, TELUS présente une nouvelle ère dansles communications unifiées.

• Liens SIP (SIP Trunking)Le sujet chaud du Télécom 2014 revient en forceen 2015 avec quatre sessions durant la journée.

Dès 8 h 45, Unity Solutions connectées et un de sesclients viendront témoigner d’une migrationcomplète sur des liens SIP.

À 11 h 45, c’est au tour de Rogers de présenter sasolution des liens SIP, session qui sera reprise à 14 h 45 : vous avez donc deux chances de voircette session unique!

Finalement, à 15 h 45, Allstream vous expliquerales pièges à éviter dans le choix de vos liens SIP.

• Centres de contactsEn 2015, les centres de contacts sont au cœur despréoccupations des entreprises car celles-ci doiventdésormais répondre aux clients via les nouveauxmédias de communications, incluant les réseauxsociaux. Une tâche complexe!

Dès 8 h 45, Interactive Intelligence vous expliqueque vous devez laisser le choix du média à vosclients et à 9 h 45, Genesys, un géant mondial descentres de contacts, vous présente sa vision sur lemême sujet.

À 10 h 45, Connex Québec présente une solutionde planification d’effectifs qui a fait ses preuvestandis qu’à 11 h 45, vous serez sans douteintéressés à entendre parler des mégadonnées dansla session animée par Radiant.

Pour en savoir plus, consultez www.infotelecom.ca

Alain DaigleRéseaux Eagle514 [email protected]

Louis HoubartGroupe Consult-Com Techno514 777-5973 [email protected]

Richard Côté, ing.Consultant418 [email protected]

Michel Henri, ing.GAMM Télécomm514 [email protected]

Lyne FrenettePigisTelecom450 [email protected]

Richard ComtoisComtois & Carignan514 [email protected]

Susan CarrierConsultants AnalyTel514 [email protected]

Michel BruyèreNeotelis514 281-1211 poste [email protected]

Pierre BouchardConseilCom514 [email protected]

Jean-Yves Bernard, ing. Jycogite514 [email protected]

Normand Richard, ing.LAN@SYS Experts-conseils514 [email protected]

Abderrahim NadifiNaditel418 [email protected]

Erick MorinEMC Consultants418 [email protected]

Côme JutrasConsultation Télécom CJ Inc.514 [email protected]

Pierre Marc JasminServices Triad514 931-0663 poste [email protected]

Raymond Alex Lafontant, ing. jr.Bouthillette Parizeau514 383-3747 poste [email protected]

Denis Deslongchamps, ing.Alcani450 [email protected]

Pierre DeguirePigisTelecom450 [email protected]

Marc-Olivier D’Amours, ing.Bouthillette Parizeau514 383-3747 poste [email protected]

Wendy SwanNeotelis514 281-1211 poste [email protected]

Cherchez-vous un consultant pour vous aider?

Luc BabineauIntegrated Voice Services905 [email protected]

Anik LeblancPURE Innovation514 [email protected]

Maurice DuchesneUC&C Consultation514 [email protected]

Diane FormanDiane Forman Services conseils514 [email protected]

Lise JonesC3F Télécom450 [email protected]

Alain Turgeon, ing.Dupras Ledoux514 [email protected]

Pierre GirouxB. G. Consultech450 [email protected]

Marcel CarignanComtois & Carignan450 [email protected]

Martin BureauMBA Conseil514 [email protected]

André LachapelleCIMA+514 337-2462 poste [email protected]

Danielle Labelle Comtois & Carignan514 [email protected]

Paul Bounadère, ing.P.B. Services Telecom514 [email protected]

Daniel LajoieOptcom514 [email protected]

Marie-Hélène PrimeauPremier Continuum514 761-6222 poste [email protected]

Claudio Polonia, ing.Cybertronic514 [email protected]

Jean-François VaillancourtSatori Interréseautage514 [email protected]

Jean DrainvilleSolutions JDCom514 [email protected]

La Communauté des consultants est un regroupement de consultantsindépendants œuvrant dans des champs d’activités reliés aux télécommunications etaux centres de contacts. Si vous cherchez un consultant francophone dans cesdomaines, consultez la liste ci-dessous. Pour en savoir plus sur chacun d’entre eux,consultez le site www.infotelecom.ca où vous trouverez une courte description de leurexpérience et de leur expertise.

Martin TrépanierAdmotech514 [email protected]

Jean-Marc TousignantFormation Sélecte514 [email protected]

Claude LessardConsultant514 [email protected]

Guy Lussier, ing.Yuvo514 [email protected]

Pierre RangerVeri Aud613 [email protected]

Sylvain Poulin, ing.CYnergitic Services Professionnels514 [email protected]

14 MARS 2015

COMMUNICATIONS UNIFIÉES

Facebook au travail

Facebook vient de

lancer un projet-pilote

appelé Facebook at

Work, projet visant à

tester le réseau social

dans le monde des

affaires. Facebook

présente Facebook at

work comme une

« expérience séparée

qui donne aux

employés la possibilité

de connecter et de

collaborer

efficacement en

utilisant les outils

Facebook ». Facebook

mise sur le fait que la

plupart des gens

utilisent déjà leur

réseau social et que

les employés n’ont pas

à apprendre une

nouvelle plateforme.

Facebook at work est

limité à un usage intra-

compagnie,

l’information partagée

restant ainsi à

l’interne. Mais on

peut être sceptique.

À suivre.

En regardant bien la stratégie des équipementiers etdes fournisseurs de service, il est évident que lepremier défi consiste à bien unifier lescommunications en temps réel (RTC) qui sont, en fait,les communications de données synchrones.

Regardons maintenant les principales applications dedonnées synchrones que votre réseau devra traiter entemps réel et que l’on retrouve essentiellement enentreprise (Figure 2).

Et ensuite comment votre réseau informatique devrales traiter…

Figure 2

Votre réseau est-il prêt pour les communicationsen temps réel? L’implantation d'un service de communicationsunifiées comme Lync de Microsoft (maintenant appeléSkype pour entreprises) semble, d'un point de vueapplicatif, très simple.

Prenez une connectivité de réseau, installez quelquesserveurs Lync et assurez-vous de bien suivre lesinstructions étape par étape disponibles sur le web.Configurez quelques accès SIP avec votre systèmetéléphonique afin de permettre la voix et déployer lelogiciel client, joignez et importez vos utilisateurs à

partir de votre Active Directory et voilà vous avezdes communications unifiées! Mais est-cevraiment si simple?

Eh bien, d'un point de vue de l'installation, çal’est en réalité. Microsoft propose de nombreuxoutils et des questionnaires sur les exigences, desassistants de planification et de conception, lesméthodes d’implantation et des modèles pouraider à planifier, concevoir et mettre en œuvreune topologie de serveurs Lync. Grâce à cesoutils, un bon administrateur Microsoft sera enmesure de configurer une batterie de serveursavec les requis de Lync et le matériel quicorrespond aux besoins de votre organisation.

Toutefois, si votre personnel responsable desapplications installe les serveurs sans porterune attention particulière à votre infrastructurede réseau, il y a lieu de croire que l’adoption

par vos utilisateurs ne se fera pas sans heurts. Et lacomplexité s’accentuera lorsque la vidéo et le partage

ans mon article paru en juin 2014 dansInfotélécom « UC : trouver chaussure à son

pied », j’ai défini les communications unifiées par laconvergence des communications en temps réel eten temps différé avec les processus d’affaires desentreprises. N’ayant pu trouver de définition pluscomplète, je vous suggère maintenant que l’onpasse à l’action…

Les avantages des communications unifiées pour lesentreprises, employés, clients et les partenairesd’affaires sont bien connus. UC leur donne lacapacité de communiquer à tout moment,n’importe où et sur n’importe quel appareil. Denombreuses entreprises craignent toutefois que lamise en œuvre d’une solution de communicationsunifiées dépasse leurs budgets et nécessite unremplacement total de leur infrastructure. Maisgrâce à la progression des technologies UC et desservices infonuagiques, il devient de plus en plusabordable pour les PME d’accéder aux solutions decommunications unifiées en tant que service(UCaaS) alors qu’ils ne pouvaient pas se permettrecet investissement auparavant.

Toutefois, n’oubliez pas que plus la technologie estsimple dans la pratique, plus elle est difficile dans laplanification et la mise en œuvre!

Mais avant toute chose, il importe de bien cerner lesservices prioritaires, bref ce que l’on veut unifier!

Figure 1

MAURICE DUCHESNE

UC : LA LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL

Maurice Duchesne œuvre dans le mondedes télécommunications depuis 1987auprès d’équipementiers et de fournis -seurs de services. Depuis 2008, il aide lesentreprises et organismes dans la mise enœuvre de communications en temps réel à

l’intérieur des communications unifiées (UC). Vouspouvez le joindre au 514 317-9391 ou à

[email protected].

D

Pour approfondir

les communi -

cations unifiées

Maurice Duchesne,

l’auteur de cet article,

présentera un atelier

interactif sur les

communications

unifiées, le 22 avril

prochain, dans le cadre

du Télécom 2015. Il

sera secondé par les

panélistes Richard

Côté et Claude

Lessard.

Et tout de suite après

l’atelier de Maurice,

Marcel Carignan

présentera un atelier

complémentaire sur

l’acquisition ou la

location d’un système

de téléphonie IP et de

communications

unifiées.

Deux ateliers fort

intéressants pour

mieux comprendre ce

sujet chaud.

COMMUNICATIONS UNIFIÉES

de postes de travail, ou encore l'application des chargesde travail aux utilisateurs, feront en sorte que le réseaufonctionne à ses limites.

Bien que votre projet de mise en œuvre Lync puissesembler avoir été complété dans les délais et le budget,vos équipes d'exploitation pourraient faire face à descoûts cachés et à une variété de problèmes à l'avenir.

La majorité du trafic de données sur votre réseau n’estpas en temps réel et il utilise le protocole TCP : TCPenverra à nouveau le paquet aussi longtemps qu’iln’est pas arrivé intact à destination.

Alors que le flux de médias qui transportent lesdonnées de voix et de vidéo en temps réel (RTC) dansdes applications de communications unifiées utilise lesparamètres du protocole UDP. Le protocole UDP neprévoit pas de contrôle sur l’arrivée des paquets. Il n'ya donc aucune place à l’erreur : les paquets perdus sontvraiment perdus et ne seront pas envoyés à nouveaudégradant ainsi le son et la qualité vidéo et ce seraimmédiatement remarqué par l’utilisateur (Figure 3).

Figure 3

Alors, comme mentionné dans l’article de décembre2013, « Communications unifiées ou non? », l’expériencede l’utilisateur est fortement tributaire de sa perceptionet sera à la fois une grande influence sur leur volontéd'adopter et d'utiliser le service.

Lorsque vous remplacez vos «bons vieux» et fiablessystèmes PBX ou services traditionnels de téléphonie,

par la ToIP ou des applications UC, vous devezimmanquablement conserver la confiance de vosutilisateurs. Et même lorsque la qualité sonore del'appel et la fiabilité sont techniquement identiquesou encore mieux, chaque incident mineur seraexaminé de manière critique à la loupe!

Dans plusieurs grandes organisations, la gou vernanceTI pour les applications, les réseaux et lestélécommunications vocales se fait dans différentsservices qui ne fonctionnent pas toujours bienensemble et qui ont leurs propres budgets et objectifs.

De plus de nombreux fournisseurs distincts sontimpliqués ce qui rend la surveillance, les opérationset la recherche d’un problème, un vrai défi.L'introduction réussie de services de commu -nications unifiées dans votre entreprise tient à ceque ces entités travaillent étroitement ensemble etétablissent une stratégie globale pour faire évoluervotre réseau de données traditionnel en un réseaude médias en temps réel.

Évaluation pour un déploiement UCLa téléphonie, la visioconférence, le partage de postesde travail ou d’applications via la messagerie unifiéesont fortement tributaires de la qualité de service(QoS) et de la configuration de tous les éléments de lachaîne de réseau entre les utilisateurs.

Les services audio/vidéo en temps réel repousserontles capacités de votre réseau à sa limite et vont vousexposer chaque maillon faible entre les pointsd'extrémité, des faiblesses que vous n’avez jamaisremarquées auparavant. Vous en serez surpris!

En général, les éléments peuvent êtredysfonctionnels, devenir surutilisés ou ne pas êtreconfigurés pour faire face aux flux de médias. Onpeut donner de nombreux exemples :

• paramètres de contrôle d’admission d’appels quine correspondent pas à ceux du réseau de bouten bout ou les paramètres de QoS de sont pasajustés pour les flux de médias en temps réel;

• augmentation des délais et des pertes de paquetscausés par la surutilisation des accès WAN;

• connexions instables causées par une mauvaiseconfiguration, exécution ou surcharge desegments du réseau local sans fil;

• problèmes de latence causés par une conceptiongéographique inefficace ou un mauvaisroutage IP dans le réseau;

• session lente causée par unemauvaise réponse du DNS;

• pare-feu ou autres contrôles desécurité qui ne sont pas ajustés pourle trafic en temps réel et les accès SIPcausant des erreurs de connexion oufonctionnelles;

• erreurs de configuration d’interfacevitesse/duplex Ethernet de bout enbout n’importe où dans le réseau quipeuvent causer un mauvais serviced’UC, accentuer la charge et le traficcritique d’affaires et être mal acceptépar les utilisateurs;

MARS 2015 15

Érick Morin255, 66e Rue EstQuébec (Québec)G1H 1W1Tél. : 418 [email protected]

Pour une solution personnalisée à votre établissement.Services-conseils en téléphonie, réseau et mobilité IP; audits de coûts;plans d’affaires; plans directeurs et/ou d’orientations technologiques;appels d’offres (analyse de besoins, optimisation et analyse budgétaire);coordination et gestion d’implantation et mandats ponctuels.

25 ans

16 MARS 2015

COMMUNICATIONS UNIFIÉES

Wi-Fi sur les

bateaux de

croisière

On le sait, le métal et

le Wi-Fi ne font pas

bon ménage. Offrir

un service Wi-Fi sur

un bateau de croisière

est donc un challenge

en soi, mais les clients

veulent utiliser leurs

précieux appareils en

croisière également.

Crystal Cruises

semble avoir trouvé

un manufacturier qui

résous la plupart des

problèmes : Meru.

Depuis qu’ils ont

installé des systèmes

Meru sur leurs

bateaux en 2013, les

plaintes des clients ont

pratiquement disparu.

L’intranet des bateaux

offre 80 films gratuits

et 25 journaux à leurs

clients.

Meru Networks sera

présente au

Télécom 2015 le

21 avril prochain.

nement réel peut affecter d'autre trafic opérationnelsi le tout n’est pas configuré correctement ou si desproblèmes inattendus surgissent.

Ai-je besoin d’unifier mes communications?La révolution dans les technologies du consommateuret les réseaux sociaux change la façon dont nouscommuniquons et collaborons dans la vieprofessionnelle. Les employés savent très bien quelleforme de communication serait optimale pour unmessage dans un contexte particulier – clavardage,courriel, visioconférence, appel vocal ou de partage defichiers. Ce qui leur fait défaut le plus souvent c’estl’incapacité de partager d’information avec leursclients, partenaires et collègues via l’application etl’appareil les mieux appropriés dans un monde de plusen plus mobile.

Les entreprises ne doivent pas sous-estimer le pouvoiret le potentiel de ces outils – ou les risques associés austockage des données de l’entreprise sur desterminaux non sécurisés. Elles devraient utiliser lesnouvelles options, tout en gardant les processusd’affaires sous contrôle.

Aujourd’hui, plusieurs entreprises infonuagiques sonten mesure d’offrir des communications unifiées enservice (UCaaS) selon des modèles de tarification baséssur la consommation : les entreprises ne paient quepour ce qu’elles utilisent réellement. Ainsi,l’investissement initial pour une PME est réduit demanière significative et la barrière à l’entrée auxcommunications unifiées en est abaissée, permettantplus facilement la mise en œuvre et le renforcementde leur position concurrentielle face aux entreprisesplus grandes.

La virtualisation est l’une des nouveautés qui rendentune solution UCaaS plus simple, plus rapide et moinschère. De plus, dans un environnement virtuel,plusieurs applications peuvent fonctionner sur un seulserveur physique, ce qui permet une architecture deréseau simplifiée et des économies de coûtssignificatives.

Un point important à garder en mémoire est des’assurer que la solution technologique retenue utilisedes standards universels et ouverts afin que d’autressystèmes d’exploitation et de nouveaux appareilspuissent s’intégrer et compléter la solution sansinvestissement majeur.

ConclusionLes communications unifiées peuvent être mises enœuvre de manière rentable et efficace en nuage privédans vos locaux ou bien dans un nuage public. Lechoix d’investissement initial ou un coût opérationnelbasé sur l’utilisation dépend en grande partie de vosobjectifs d’affaires financiers et stratégiques.

En fin de compte, les décisions concernant l’utilisationde la technologie et les aspects commerciaux de leurmise en œuvre devraient toujours être prises enfonction des besoins de l’entreprise, et non seulementen fonction du prix. Les multiples offresd’infonuagique devraient permettre aux petites etmoyennes entreprises d’accéder plus économi -quement aux communications unifiées et de voirenfin, en 2015… la lumière au bout du tunnel!

• ordinateurs peu performants et mauvaispériphériques audio/vidéo qui peuvent causer unemauvaise expérience à l’utilisateur.

Un bon nombre de ces faiblesses sont déjà là, maisn’ont pas été remarquées parce que lescommunications en temps réel n’étaient peu ou pasutilisées auparavant. Des raisons suffisantes pourprocéder à une évaluation pré-déploiement de votreréseau avant d'introduire des services decommunications unifiées à vos utilisateurs.

Depuis un certain temps, plusieurs manufacturiersont reconnu que le succès de l’implantation d’unesolution UC est très dépendant de l'infrastructure duréseau et ils inscrivent maintenant l’évaluation pré-déploiement comme étant obligatoire.

Bien sûr, si vous avez déjà déployé UC et fait faceaux questions de qualité de service, vous pouvezmaintenant utiliser les évaluations comme celles-cipour déterminer où est le problème, reconfigurer oumettre à jour votre réseau et les systèmes enconséquence.

Une évaluation de déploiement de communi -cations unifiées peut être abordée de plusieursmanières

• Tests de pré-déploiementSi la solution de communications unifiées n’estpas encore en place, une évaluation peut se faireen effectuant une procédure de vérification afin deconnaître les détails de chaque site, la bandepassante de chaque lien, les paramètres de QoS, lenombre et type d’utilisateurs par site afin deprévoir, autant que possible, l'utilisation defonctions de communications unifiées.

Plusieurs manufacturiers de solutions proposentdes outils pour capturer les exigences, les profilsutilisateur, la projection de l'utilisation, les détailsde l'infrastructure actuelle et aider à concevoir latopologie requise, l’infrastructure de serveurs etles exigences en bande passante.

• Simulation du traficComme mentionné plus haut, dans denombreuses grandes organisations, lescomposantes réseau gérées par différentes entitésou fournisseurs peuvent, dans bien des cas,représenter un défi de taille afin d’obtenir desrésultats d’utilisation de chaque équipementnécessaire dans la configuration.

Mieux vaut alors faire des tests de simulation detrafic de bout en bout en générant du traficmultimédia en temps réel entre les équipementsconcernés jusqu’à un niveau de congestion. À cemoment, vous découvrirez la faiblesse de votreréseau que l’utilisateur expérimentera, si cela n’estpas rectifié, lors d’utilisation d’applications audioet vidéo en temps réel.

Tout en générant des flux de trafic, la surveillancepeut être faite sur les composantes du réseau enutilisant les routes d'utilisation, le routage, lespaquets IP perdus, la valeur de la gigue (jitter) ainsique les paramètres de QoS et de sécurité. Soyezconscient que faire ces tests dans un environ -

Une différence garantieVoix, données et Internet pour

les entreprises canadiennes

Vos clients peuvent faire passer leur entreprise au niveau supérieur avec la solution de collaboration hébergée Allstream. Demandez-nous!

Composez le 1-855-299-7050 ou visitez allstream.com/sch dès aujourd’hui.

MD Allstream Inc.

18 MARS 2015

FIBRE OPTIQUE

8 millions de

données clients sur

le web

Des étudiants en

informatique

allemands ont trouvé

près de 40 000 bases

de données en accès

libre sur Internet

(MongoDB), dont celle

d’un opérateur

télécom français coté

en bourse. Cette

dernière contenait les

noms, adresses et

numéros de téléphone

de huit millions de

Français et d’un demi-

million d’Allemands.

Les étudiants n’ont

pas dévoilé le nom de

l’opérateur.

Il semble que la faute

provient de la

configuration, pas du

système. Les

administrateurs ne

paramètrent ni noms

d’utilisateurs ni mots

de passe pour limiter

l’accès. Par défaut, la

base de données est

ouverte à tous lorsque

mise en réseau.

LISE JONES

OPTIMISEZ LE RENDEMENT DE VOTRE RÉSEAU !

Lise Jones, ingénieure électriquespécialisée en télécommunications, œuvremaintenant chez C3F Télécom, chef de fileen ingénierie et construction de réseauxde fibres optiques et en intégration

d’équipements. Lise Jones est bien connue pour sesnombreuses contributions technologiques dans le

milieu de la santé, notamment pour le déploiement deréseaux Wi-Fi en milieu hospitalier. Elle est membre

de la Communauté des Consultants enTélécommunications. Vous pouvez la joindre au

450 696-1010 ou à [email protected].

de beaucoup la sensibilité aux imperfections, mêmemineures.

Le réseau de fibres optiques installé il y a 10, 15 ou 20ans peut-il soutenir un débit de 10, voire de 100gigabits en réponse aux impératifs de croissance sanscesse grandissants ? Pour éviter que de micro-problèmes ne dégénèrent et ne s’amplifient, il estrecommandé de les identifier et de les mesurer avecprécision.

Une fibre optique est un câble composé d’un cœur desilice, d’un revêtement et d’une enveloppe extérieureprotégeant la fibre. Le revêtement guide la lumièretout au long du cœur selon un procédé de réflexioninterne.

Quelle que soit la fibre choisie, sa capacité detransmission, en termes de distance, est dictée par lescontraintes d’atténuation et de dispersionchromatique qui sont intrinsèques au matérielutilisé, le verre.

L’atténuation est causée par le niveau d’absorption dela lumière par le verre lui-même. Les fibres récentesmontrent des taux d’absorption presqu’équivalents àceux de la silice pure (0,25dB/Km à 1550nm) mais lesplus anciennes avaient des taux d’absorption pouvantêtre jusqu’à trois ou quatre fois plus élevés. Autresfacteurs pouvant causer de l’atténuation du signal : desstress physiques à la fibre, des fluctuations micro -scopiques de sa densité et des méthodes d’épissageimparfaites. L’atténuation est généralement compenséepar l’installation de répéteurs et/ou d’amplificateurs designal optique à tous les 100 kilomètres ou plus, selonle cas.

La dispersion chromatique est la somme de ladispersion du verre utilisé, qui est indiqué par lesmanufacturiers sur chaque câble de fibre optique(minimum 1310) et la dispersion causée par le profild’une longueur d’onde, ce qui donne une résultanteque l’on peut modifier à l’aide de compensateurs placésaux 80 kilomètres.

La lumière voyage normalement sur deux axesperpendiculaires sur un cœur de verre rond mais labiréfringence, causée par des défauts dans lagéométrie de la fibre, entraîne une variation de lavitesse de transmission sur chaque axe, ce qui a poureffet de diviser le signal à être décodé.

Le mode de dispersion polarisé (PMD) caractérisedonc l’étalement du signal et si la différencede vitesse de groupe entre les modes (DGD) est tropgrande, le signal devient complètement divisé et doncimpossible à décoder. La vitesse de transmission despulsations doit donc être diminuée, ce qui revient àdire que la fibre n’est pas adéquate pour les vitessesrecherchées de 40Gbps et 100 Gbps.

Au fil des années, les limites physiques du verre, laqualité de son installation, la qualité des fusions et lesfacteurs environnementaux peuvent avoir uneincidence sur la capacité d’une fibre optique. La fibrepeut se déformer, s’ovaliser, s’opacifier, son cœur peut

a caractérisation de la fibre optiqueÇa fait déjà plus de 30 ans que la fibreoptique a pris sa place dans l’univers des

télécommunications. Au début, elle n’étaitdéployée que comme câble de transport entre lesdifférents centres de commutation maisaujourd’hui, on la déploie dans tous les contextes,tant en distribution qu’en transport et ce,substantiellement pour tous les intervenants del’industrie des télécommunications. La fibre optiquea remplacé le câble traditionnel de cuivre et estdevenue le premier choix, pour tous les types de réseaux, à cause de son faible encombrement, desa grande polyvalence et de ses performancesinégalées.

Dans les débuts, les intervenants proclamaientgénéralement que la fibre n’avait aucune limitepropre et que seule la capacité des équipements étaitvariable.

Le marché a donc grandi et les besoins des clientsaussi. Un réseau de télécommunications ne sertplus uniquement à transporter de la voix et desdonnées. Aujourd’hui, la clientèle (consommateurset entreprises) veut toujours plus de performance etde rapidité. Les réseaux servent également à lavidéo, à la télévision par câble, à l’Internet, aux jeuxen ligne, à la télémédecine, à l’éducation et encoreplus. La variété des contenus a explosé : les besoinsen bande passante et en vitesse aussi.

En 2000, un T-1 (1,544 Mbps) suffisait largement àla majorité des entreprises. Certaines pouvaientdemander du 10 Mbps. Aujourd’hui, les consom -mateurs, les entreprises, les institutions, les gou -vernements requièrent des vitesses 100 fois plusrapides, soit 1 Gbps et plusieurs télécommunicateursoffrent du 40 Gbps et parfois du 100 Gbps, ce quidevient très rapidement la norme.

Pour que les réseaux puissent évoluer vers de trèsgrandes vitesses de transmission et leurs tolérancesassociées, le besoin en fibres optiques de qualitésupérieure augmente de façon importante. Leséquipements super performants maintenantdisponibles exigent une évaluation de capacité et depérennité de la fibre les reliant. Au-dessus de 2,5Gbps, les effets combinés de la dispersion, leséquipements complexes et les nouvelles techno -logies (DWDM, ROADM, EDFA etc.)i augmentent

L

e DECT vousLe système téléphonique multicellulairlaires’outil pour des communications clL

ss

es a frir des communications mains librpour vous off e ®ennent également BluetoothCertains modèles pr

ès bruyant.es même dans un milieu très clairvocales trent des communicationsocurmodèles de la série KX-TCA pr

éduction de bruit, leslieu de travail. Grâce à la fonction de rvos clients lorsque vous devez vous déplacer dans votrmaintient constamment en contact avec vos collèges et

e DECT vousLe système téléphonique multicellulair

au travail.ge en char

ant. unications

bruit, lese s votr

ges et s

eauxbure pour lesodèle de

-TCA185

panasonic.com

bbase pour les

Mo

KX-

norme IP65conforme à la

obusteModèle r

KX-TCA385

eauxles buret léger pour

o�léModèle pr

KX-TCA285

FIBRE OPTIQUE

se décentrer légèrement et causer des changements indésirables, dela dispersion chromatique ou des variations de polarisation; autantde facteurs additifs et cumulatifs qui peuvent causer obstacle àl’atteinte des débits et des indicateurs ciblés.

D’autres considérations deviennent des facteurs importants de laperformance globale d’un tronçon de réseau, soit l’utilisation deportions de réseaux différents, pouvant appartenir à différentstélécommunicateurs et installées à des périodes différentes.Chacune de ces portions de réseaux incorpore souvent des tronçonsayant des capacités nominales différentes et des caractéristiquesphysiques variées qui doivent être analysées avant de planifierl’installation d’équipements offrant des vitesses supérieures.

La caractérisation de la fibre existante établit avec précision sil’ensemble d’un réseau ou seulement certains tronçons permettentd’atteindre les caractéristiques de transmission requises pourl’évolution du dit réseau.

La caractérisation de la fibre optique permet de mesurer ladispersion chromatique, le mode de dispersion de la polarisation etl’atténuation du spectre. Elle mesure notamment les pointssuivants.

• La perte de puissance optique (atténuation) à différenteslongueurs d’onde ainsi que les délais de transmission. Une tropgrande perte de puissance peut être corrigée par l’ajoutd’amplificateurs additionnels.

• Le retour optique, qui mesure l’effet cumulatif des réflexionsau connecteur. Les fibres qui échouent ce test peuvent êtrecorrigées par un nettoyage exhaustif des connecteurs ou, au pire,en les remplaçant.

• Le test OTDRii permet d’identifier les mauvaises épissures ou

fusions, les plis, les mauvais connecteurs, bref toute imperfectiond’installation. Seul un technicien hautement expérimenté peutcompléter ce test adéquatement et en interpréter les résultatscorrectement.

• La dispersion chromatique mesure le niveau d’étalement desimpulsions lumineuses sur une longueur d’onde donnée,permettant de développer une stratégie de compensation.

• La mesure du mode de dispersion polarisé détermine lapossibilité d’utiliser la fibre pour une application à haute vitesse. Siles imperfections de la fibre causent une asymétrie trop grandeentre les deux polarités, il se peut qu’on ne puisse pas compenserautrement qu’en remplaçant la section de fibre fautive.

ConclusionUn réseau de fibres optiques est une chaine qui est aussi forte que sonplus faible maillon et la caractérisation permet d’en établir la capacitéglobale ou par tronçon individuel. Une fois la caractérisation complé -tée, des techniques complémentaires permettent, si requis, d’identifierles segments de tronçons problématiques et de moduler un plancorrectif judicieux qui permette de corriger ou de compenser lesportions inadéquates.

Là où le remplacement d’un réseau semble à première vue être laseule solution, la caractérisation et ses techniques complémentairesapportent souvent une alternative plus rapide et moins dispendieuse.

i DWDM : Dense Wavelength Division Multiplexing (multiplexage sur longueurd’onde à l’espacement concentre ou dense)

ROADM : Reconfigurable Optical Add Drop Multiplexer, ou « multiplexeur optiqued'insertion-extraction reconfigurable »

EDFA : Erbium-Doped Fiber Amplifiers (amplificateurs de fibres dopés à l’erbium)

ii OTDR : Optical Time Domain Reflectometry