DANSCE NUMÉRO

SPÉCIAL ÉCOLES :JULES FERRY

À L’ASSEMBLÉE NATIONALEATELIERS SUR LE HANDICAP

À LARVORSENSIBILISATION AU TRI

SÉLECTIF À ST TUDY

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JUIN 2010WWW.LOCTUDY.FR

Les enfantsde l’écoleJules Ferryà l’AssembléeNationale

VIVRE ENSEMBLE p1 > ACTUALITÉS p2 > PORTRAITS p4 > VIE SCOLAIRE p5

Directeur de la publication : Joël PIÉTÉ, Coordinateur de la rédaction : Jean LAOUENANMaquette et mise en page : Thierry LOUARN Créations Graphiques (06 65 22 95 85)Impression : Imprimerie de l’Atlantique 02 98 60 70 41ISSN 1283 5609.Ont participé à ce numéro : Les écoles de Loctudy Jules Ferry, Larvor, St Tudy et leurs enseignants, J Balanec, T Balanec,M Chaffron, J Laouenan, P. Mehu, S le Tinnier.Crédits photographiques :Mairie de Loctudy (sauf mentions particulières)

REJOINSNOTRE RÉDACTION !Tu as moins de 20 ans, tu vis à Loctudy,tu veux partager tes passions, hobbies,savoir-faire, expériences…Adresse tes articles sur papier ou mieux par

mail (format Word ou Open Office) à :Thierry BalanecMaison des associations,9 rue de Poulpeye29750 Loctudy.E-mail :maisonassociation.loctudy@wanadoo.fr

Tu es passionné(e) de photoou de vidéo…La commune sélectionnera, pour ses éditions de

l’Estran et son site Internet, les meilleures réalisa-tions sur le thème retenu pour 2009-2010 :«Loctudy, un environnement remarquable».Les fichiers sont à adresser à :Thierry Balanec,Maison des associations9 rue de Poulpeye 29750 Loctudyqui les présentera au Comité de rédaction.. Photos sous format JPG sur CDou par mail. Vidéos sur DVD en format AVI,d’une durée ne dépassant pas 2mn.

Dans la nouvelle formule du «supplément jeunes» del’Estran (ex Estran junior), nous avons souhaité réserverchaque année, dans le numéro de juin, une place pré-

pondérante aux travaux des élèves de nos écoles primaires.Pour quelle raison ? Il s’agit d’une pratique déjà ancienne de nos écoles (presqu’unetradition) qui ont trouvé dans le magazine municipal le supportpour mettre en valeur et faire connaître les travaux des ateliersde l’année scolaire. C’est vraisemblablement un facteur de moti-vation à la fois pour les élèves et les enseignants. En témoigne laqualité de fond et de forme des articles et des documents quisont publiés.Les jeunes de nos écoles ont ainsi, nous l’espérons, le sentimentd’appartenir à la communauté que nous formons et de contribuerà leur façon à l’information et à la vie locale.Et n’est ce pas, parmi d’autres, une bonne opportunité pour por-ter à l’écrit l’attention qu’il mérite, qu’il s’agisse de l’écriture ou dela lecture.Cette année, les ateliers scolaires ont traité, entre autres travaux,les thèmes de nos institutions démocratiques, de la sensibilisa-tion au handicap et de l’écologie. Des réflexions qui ne sont pastrès éloignées des préoccupations de leurs aînés et qui sontautant de «graines» de leur devenir citoyen.Bravo aux écoliers et à leurs enseignants !

V I V R E E N S E M B L E D A N S L A C I T É >

PRÉSERVONS NOS PLAGESET NOTRE LITTORAL

01

Les plages et le littoral de notrecommune constituent un patrimoineprécieux et fragile. Précieux, parcequ’il s’agit de notre cadre de viequotidien et du support essentiel del’activité touristique de notre com-mune ; fragile puisqu’il est à la foisexposé à l’action des éléments natu-rels (tempêtes et érosion) et soumisaux impacts des activités humaines.Après avoir trop longtemps été mal-

mené, ce patrimoine naturel faitaujourd’hui l’objet de toutes lesattentions. De nombreuses règle-mentations protègent désormais, àterre et en mer, les espaces naturels,la biodiversité (végétale et animale)et la qualité des eaux. La communede Loctudy conduit des actions per-manentes en ce domaine : exten-sion et modernisation du réseau decollecte et de traitement des eauxusées, protection des zones humi-des et des espaces naturels, prise encompte du développement durabledans les projets d’aménagement.

Mais, au-delà des règles et de l’ac-tion publique, la protection desplages et du littoral dépend ausside l’adoption de nouveaux com-portements par les usagers :

- Eviter «d’oublier» desdéchets sur la plage (emballa-ges notamment) et utiliser lesdispositifs de collecte mis enplace à l’entrée des plages.

- Ne pas fragiliser le trait decôte par un piétinement desdunes… ou pire, en lesprenant pour des tobog-gans et emprunter exclu-sivement les entréesaménagées et baliséesdes plages.

- En mer, ne jeter aucun déchet.Chaque marée, hélas, dépose sur lesplages des déchets de toutes sorteset de toutes origines (sacs, bou-teilles, emballages en plastique).Les pratiques irresponsables desnavires marchands naviguant aularge de nos côtes en sont principa-lement la cause.- En mer et sur l’estran, respecter

les règlementations sur la pêche :période, type et taille des captures,engins utilisés.Les jeunes d’aujourd’hui et les

générations ultérieures héritent d’unpatrimoine dont ils devront poursui-vre la restauration. Dès aujourd’hui,leur sensibilisation et leur engage-ment est essentielle. Tout au long del’année et surtout pendant la périodeestivale, les jeunes loctudistes, indi-viduellement et collectivement ( avecleurs enseignants par exemple) peu-vent donner l’exemple, en adoptantdes comportements respectueux del’environnement, en prenant desinitiatives (collecte de déchets surles plages)… et en n’hésitant pas àinformer les usagers de passage quiseraient un peu trop laxistes..

Ne rien jeter sur la plage sinon, elle s’en souvient !

A C T U A L I T É S >

02

CÉRÉMONIEDU 8 MAILes enfantsdes écolessont présents

Comme dans toutes les commu-nes, chaque année le 8 mai,les représentants des associa-

tions d’anciens combattants, lesélus et une partie de la populationse retrouvent devant le Monumentaux morts en souvenir des victimesdes conflits, espérant ne plus revi-vre de telles périodes.A Loctudy à chaque commémora-

tion, une délégation des enfants destrois écoles accompagnée des insti-

tuteurs est présente, ce qui traduit, àla satisfaction des «anciens», lavolonté de transmettre la mémoireaux nouvelles générations. Présenceactive, puisqu’un texte a été lu parune jeune loctudiste, Audrey Herry.

SAPEUR-POMPIERVOLONTAIREUn engagementcitoyen

Dans notre pays, 80 % dessapeurs-pompiers sont des volon-taires qui démontrent chaquejour que dévouement, solidaritéet altruisme ne sont pas de vainsmots. Ils participent à l’ensembledes activités dévolues aux servi-ces de secours (SDIS) et acquiè-rent ainsi une expérience profes-sionnelle en matière de sécuritécivile.A Loctudy, le corps compte vingt-

cinq pompiers dont huit de moins de25 ans : Sabrina Bechennec, SimonCaballina, Yann Carval, GuillaumeDaniel, Marianne Dufresne, Romainle Gac, Blandine Penhouet et Pierre-Marie Tanniou. Représentante decette nouvelle génération, MarianneDufresne, 17 ans, a intégré le centreil y a un an. «Depuis toute petite je

souhaitais aider les gens et me rendreutile. J’ai contacté le Chef de centrequi a fait le nécessaire. Je m’épanouisau sein de l’équipe. Je vis à Loctudydepuis quatre ans et ce choix m’a éga-lement permis de m’intégrer dans lavie locale et de rencontrer beaucoupde monde» a-t-elle déclaré.Quelques conditions sont indispen-

sables pour devenir pompier :- Etre âgé de plus de 16 ans (une

autorisation parentale est nécessairepour les moins de 18 ans).- Jouir de ses droits civiques, ne pas

avoir fait l´objet d´une peine afflictiveou infamante inscrite à son casierjudiciaire, et s´engager à exercer sonactivité avec obéissance, discrétion etresponsabilité dans le respect desdispositions législatives et réglemen-taires en vigueur.- Se trouver en position régulière au

regard du service national.- Remplir les conditions d´aptitude

physique et médicale adaptées enfonction des missions exercées (exa-men lors de l´engagement).- Résider régulièrement en France.Les sapeurs-pompiers volontaires

sont engagés pour une période decinq ans, tacitement reconduite, enprincipe au grade de sapeur 2èmeclasse. La première année constitueune année probatoire. Le renouvelle-ment de l´engagement est subordonnéà la vérification périodique des condi-tions d´aptitude physique et médicale.Tout sapeur-pompier volontaire béné-ficie d´une formation initiale à la suitede son engagement, adaptée aux mis-sions exercées dans son centre desecours, puis d´une formation conti-nue et de perfectionnement tout aulong de sa carrière. Les candidats jus-tifiant d´un diplôme de niveau mini-mum Bac + 3 peuvent être recrutés

directement en tant que Lieutenant desapeur-pompier volontaire.Parallèlement, les SDIS (Service

Départemental d’Incendie et deSecours) proposent également aux plusjeunes (à partir de 10 ans) de participeraux activités des sections de jeunessapeurs-pompiers en rejoignant ungroupe animé et encadré par dessapeurs-pompiers volontaires et profes-sionnels. Ces groupes, intégrés à laplupart des centres d’incendie et desecours, permettent de :- S’initier aux techniques et se for-

mer aux gestes de premiers secours- Pratiquer le sport et parfois la

musique- Participer à des compétitions, des

manœuvres, des rassemblementsrégionaux et nationaux- Se préparer et obtenir le brevet

national de cadet des sapeurs-pom-piersIl est toutefois nécessaire d’être âgé de

10 à 18 ans et de fournir un certificatmédical d’aptitude physique et uneautorisation parentale. L’inscription sefait à la rentrée scolaire, la durée de laformation est de quatre ans, en géné-ral les mercredis ou samedis. Cessections regroupent déjà plus de29 000 jeunes.«Le centre loctudiste recrute de nou-

veaux stagiaires pompiers volontaires.Pour devenir pompier, ils suivront uneformation au centre couplée à desstages départementaux sur une duréemaximum de trois ans. Ils serontindemnisés par le Département pourles astreintes et les sorties» rappellele Chef de centre, Joël Spagnol.

Tél : 02 98 87 40 18.Plus de renseignements sur

www.pompiers-loctudy.fr

De gauche à droite,Sabrina Bechennec,Mariane Dufresne,Simon Gaballinaet Yann Carval

Blandine Penhouet

A C T U A L I T É S > B i b l i o t h è q u e

A C T U A L I T É S > L o c t u d y A r t & C u l t u r e

03

LE THÉÂTREL’atelier théâtre destiné aux enfants

jusqu'à 10-12 ans ; cet atelier sedéroule de 16 h 30 à 18 h ; il estsuivi d'un atelier de 18h à 19 h 30qui lui, est destiné aux adolescents(de 12 à 15-16 ans).Un spectacle de fin d'année aura

lieu mercredi 30 juin, à partir de16 h 30 écrit par les enfants eux-mêmes, aidés, bien sur par leur pro-fesseur. Entrée gratuite.

UN CONCOURSDE DESSINSLe concours de dessins organisé

chaque année par l'amicale laïqueréunissait des enfants des trois éco-les : Jules Ferry - Larvor et St Tudyet avait pour thème cette année leNoël des animaux dans la forêt.Une nouveauté à ce concours : le

LAC a demandé aux enfants de

réaliser chacun un dessin sur lethème des fêtes de fin d'année, surun support cartonné fourni ; cescartes ont été utilisées par le centreculturel pour présenter ses voeux àune centaine de ses partenaires(associations - sponsors - interve-nants etc...) ; les enfants y ont, sem-ble-t-il pris un certain plaisir donc àl’année prochaine…

VAS-TUAULAC ?

Le LAC, tout aulong de l’année,

organise desactivités pour les

jeunes.Renseignez vous

pour l’annéeprochaine.

«BLOG TON LIVRE»Une projection à l’Ile-TudyLe 3 avril dernier une quarantaine d’a-

dolescents sur 110 participants à l’édi-tion 2010 de «Blog ton livre», a embar-qué pour un voyage dans l’univers fan-

tastique des mangas, grâce à laprojection du film d'animation«NAUSICAÄ, de la vallée du vent»de Hayao Miyazaki, au cinéma leMalamock de l’Ile-Tudy.Le choix du film et sa projection en

version originale en japonais, décidéen collaboration avec l’association«Gros plan» de Quimper, était une

bonne option.Ce chef d’œuvre de l'animation

d’avant-garde et visionnaire pourson époque par les thèmes abordés(écologie…), trouve son inspirationdans un conte japonais du 13èmesiècle. La projection a été l'occasionpour de nombreux spectateurs jeu-nes et adultes de découvrir ce maîtrede l’animation.

L’intervention de Stéphane Le Roux, fanet spécialiste du genre manga, a permisde découvrir l'aspect historique et d'évo-quer les nombreux genres littéraires et

les auteurs qui ont influencé HayaoMiyazaki dans la création de ses universfantastiques. Cette animation a trouvéson prolongement dans l’hommage pro-posé par la chaîne de télévision«ARTE», durant le mois d’avril, avec ladiffusion de plusieurs films du réalisa-teur.Encouragé et riche du succès rencontré

auprès de ses participants, le collectifenvisage de poursuivre sa collaborationavec l’association «Gros Plan», qui per-met de réaliser des passerelles entre lemonde de l’écrit et celui de l’image.Le livre lauréat de cette édition est

annoncé sur www.blogtonlivre.com

LE PRIX DES INCORRUPTIBLES 2010En signant la «Charte des Incorruptibles»

les élèves des classes de grande mater-nelle au CM2 des trois écoles de Loctudy,se sont engagés à lire une sélection delivres de septembre 2009 à mai 2010.Il s'agit d'une sélection de cinq à six

livres, adaptés à chaque niveau scolaireet qui abordent divers thèmes. Ces thè-mes sont exploités en classe ou à lamédiathèque et font l'objet d'échanges,critiques et réalisations de travaux.

Au final, chaque élève vote pour le livrequ'il a préféré et défendu et participeainsi à l'attribution du prix littéraire. Cevote a eu lieu le 7 mai, dans les locauxde la médiathèque.Les livres des sélections sont disponi-

bles à la médiathèque et les résultatsseront prochainement consultables surwww.loctudy.fr à la rubrique «média-thèque en ligne».Pour plus d'informations, voir le site :

www.lesincos.com

Les livres lauréats des troisécoles :Maternelle : Bob le zèbre, auteur

Myriam Picard, illustrateur JérômePeyrat.CP : Ce que lisent les animaux

avant de s'endormir, auteur NoéCarlain, illustrateur Nicolas.CE1 : ex-aequo Le pyjama de TIbi,

auteur Zidrou, illustrateur Frederic etTrois jours en plus, auteur et illus-trateur Rémi Courgeon.CE2 /CM1 : Le secret de Grand-

oncle Arthur, auteur VéroniqueDelamarre, illustrateur PierreBeaucin.CM2 : Des étoiles dans le coeur,

auteur Agnès De Lestrade, illustra-teur Laurent Richard.

GUILLAUMEDANIEL«Ne pas hésiter à se

remettre encause…»

YANN ET BENOITOLLIVIERDes titresà la pellepourles jumeaux

P O R T R A I T S >

04

Lucidité à affronterla réalité clairementtelle qu’elle est, et

constance pour per-sister dans une réso-lution : tel est l’étatd’esprit du jeune loctu-diste Guillaume Daniel,

20 ans, lycéen «logis-tique et transport» à

Saint Gabriel Pont-l’Abbé,qui a accepté de nous décri-

re son parcours de formation.Elève de la filière scolaire clas-

sique jusqu’à la 4ème, Guillaumes’oriente ainsi, à 16 ans, vers ladécouverte du milieu professionnel.«Je me sentais trop juste pour pour-suivre en 3ème littéraire et en mêmetemps très intéressé par la décou-verte professionnelle». Premier vira-ge que Guillaume prend en direction

de la «Mécanique» pour uneconquête espérée d’un B.E.P puisd’un Bac Pro. Après l’obtention duB.E.P en deux ans, Guillaume setrouve confronté à une nouvelleobligation de choix et se remet encause en bifurquant vers la«Logistique», où il obtient un nou-veau B.E.P et file tout droit vers leBac Pro. «Je me sens à l’aise danscette filière et ce que j’ai appris en«Mécanique» me servira égalementdans mon activité professionnellefuture», souligne Guillaume, quipartage son emploi du temps entretravail scolaire et stages en entrepri-se qu’il juge très enrichissants, carils permettent d’être en situationconcrète dans le monde du travail.A son activité scolaire, Guillaume,

comme les jeunes de son âge, ajou-te d’autres choix de loisirs et d’enga-gement. Ainsi, il aime la musique et

aller en discothèque. Côté sportif,après le football et le basket, il s’estpris de passion pour le jeu de lagaloche. Il évolue dans la «sectionJeunes» du Club loctudiste et lesnombreuses coupes qu’il détienttémoignent de son adresse dans cejeu typiquement bigouden. Et autrepreuve de sa volonté d’implicationdans la vie locale : depuis deux ans,il est sapeur pompier volontaire auCentre de Secours. «J’ai fait unedémarche tout à fait personnellepour entrer, à 18 ans, dans le corpsdes sapeurs pompiers de Loctudy,tient-il à préciser, car je veux pou-voir apporter aussi à l’occasion unemême assistance que celle qui m’aété prodiguée il y a quelques annéeslors d’un accident».Un sacré tempérament, ce

Guillaume !

Loctudistes de toujours, Benoît etWalter Olivier sont nés le 29décembre 1988. Le sport devient

très vite leur passion.Leur professeur de Sports en classe

de 6ème au Lycée Saint-Gabriel dePont-l’Abbé, Jean-François Charlot,loctudiste lui aussi, détecte vite lespotentiels des deux garçons. Les pre-miers bons résultats arrivent lors des

compétitions scolaires et tout natu-rellement ils prennent leurs pre-mières licences en 2002 en caté-gorie Minime au CAB (ClubAthlétique Bigouden).Depuis cette date, ils trustent les

titres et médailles sur tous lesstades de France sous les cou-

leurs bigoudènes.Ils passent leur jeunesse sur

Loctudy et préparent leur entrée dansla vie active. Pour cela Benoît passeun Baccalauréat ProfessionnelLogistique, et après une année de sur-veillant d’internat dans un lycée deSaint-Brieuc, se prépare à rentrer àl’IUT en 2010 toujours dans la bran-che Logistique. Quant à Walter, ilpasse un Baccalauréat professionnel

Maintenance Véhicules Industriels et ilest actuellement mécanicien au garageJean Chatalen à Loctudy.

Leur palmarès est «vertigineux» :- Benoît est monté deux fois sur la

3ème marche du podium auxChampionnats de France, trois foisChampion de Bretagne en Salle ausaut en hauteur en 2007, 2008 et2009 (record à 1m 90) et deux foisChampion de Bretagne en salle auxEpreuves Combinées (Heptathlon =sur 7 épreuves), 27 fois Championdu Finistère… et un nombre incalcu-lable de podium obtenus sur tous lesstades (peut-être près d’une centaine)- Walter, le spécialiste des lancers

(poids et Marteau) a obtenu la 2èmeplace aux Championnats de FranceMarteau en 2008 (lancer à 42 m 75) etterminé 3ème aux Championnats deFrance de Poids en 2005. Il a égale-ment été cinq fois Champion deBretagne Plein air et salle (marteau etpoids) de 2007 à 2009 et 20 foisChampion du Finistère sans compterun nombre impressionnant depodiums (une cinquantaine environ).Si l’athlétisme est leur première pas-

sion, ils en ont une seconde : Lerugby. Cette envie créée par leurentraîneur de lancers, Guy Andro, lesamènent à prendre une licence auRugby Club de Quimper qui évolue enFédérale 3 (niveau 5ème Division

Nationale) et ce depuis trois années.Walter évolue en 2ème ligne dans lepack et Benoît occupe le poste detrois-quarts aile.«Certes, nous avons l’esprit de com-

pétition, l’envie de gagner mais la pra-tique du sport nous apporte beaucoupplus. Nous nous sommes fait beau-coup de copains dans le milieu spor-tif et c’est toujours un plaisir de seretrouver sur tous les stades deFrance. L’ambiance est très sympa etnous découvrons les autres régions»déclarent en cœur les jumeaux.Leurs expériences et leurs valeurs,

ils sont prêts à les transmettre. Benoîtse propose d’ailleurs, étant plusdisponible cet été, de rencontrer lesjeunes loctudistes pour faire partagersa passion.

Yann et Benoit,avec Philippe Mehu

«Je me sensà l’aisedans cette filière…»

L A V I E S C O L A I R E >

05

Larvor

Notre travail sur les différencesdepuis trois ans, nous a conduit toutnaturellement vers le handicap.Nous avons lu beaucoup d’albumssur le sujet et nous en avons discu-té entre nousNous n’arrivions pas vraiment à

imaginer ce que c’était que d’êtretous les jours en fauteuil, de ne pasvoir, de ne pas entendre, d’avoir unbras en moins, de ne pas réussir àapprendre à lire, à écrire, d’être pluslent que les autres…Nous avons donc invité les adultes

handicapés de l’ESAT (EtablissementSpécialisé d’Aide par le Travail) dePlonéour à venir nous rencontrer.Avec eux, nous avons fait de magni-fiques collages, des boîtes à thèmes.Nous exposons d’ailleurs ensembleà Landudec et Plozévet jusqu’au 22mai. Leur handicap n’est pas évidentà comprendre, pour nous, enfants

de maternelle. La maîtresse aalors invité Sonia Ourcival etHervé Larhant en classe. Ils sonttous les deux accidentés, vélo etmoto. Sonia est clouée dans unfauteuil depuis son accident et

Hervé a une jambe artificielle.Ils nous ont tous les deux raconté

leurs difficultés au quotidien. Soniane peut pas aller où elle veut avecson fauteuil, il y a des obstacles par-tout, surtout en ville. Nous l’avionslu en mars dans Ouest France, unarticle était consacré à une personnehandicapée en fauteuil, essayant decirculer dans les rues de Quimper.Sonia nous a montré comment elle

descend une marche, comment ellefait du hand bike et comment ellemonte dans sa voiture.Hervé, lui, nous a permis de tou-

cher la médaille olympique qu’il agagnée aux jeux paralympiques dePékin en 2008. Que c’est lourd !..Ensuite, nous avons donc essayé

de nous mettre dans la peau d’unepersonne .aveugle.Dans la salle de gym, nous avons

bandé les yeux de quelqu’un et ildevait retrouver son chemin, ildevait dire quel objet était posé

devant lui… Nous nous sommesvite rendus compte que ce n’étaitpas facile.Marie Claire, Jean-Paul et Chantal

sont donc venus nous expliquer leurquotidien en compagnie d’Upie etTilia deux chiens guides. MarieClaire avait préparé tous nos pré-noms en braille, système d’écriturequi permet aux non voyants de lire.Nous avons essayé avec des grai-nes, ce n’est pas facile Nous avons fait quelques jeux pour

découvrir les objets que nousavions entre les mains, nous avonsmarché dans la classe les yeux ban-dés avec une canne et nous avonseu le droit de conduire les chiensdans la cour.Merci à Sonia, Hervé, Marie-Claire,

Chantal, et Jean-Paul pour leur belleleçon de vie. Ils nous ont montré ungrand courage et une volontéincroyable de faire des choses diffi-ciles malgré leur handicap.

LE HANDICAPN’EST PAS UNE DIFFÉRENCE,C’EST UNE RICHESSE !

Pas simple de manierla canne blanche

Larvor

Larvor

L A V I E S C O L A I R E >

06

Tout au long de l'année scolaire,nous avons côtoyé les membresdu groupe animé par Philippe

Olivier à l'Etablissement Spécialiséd'Aide par le Travail de Plonéour.La collaboration a démarré en sep-

tembre au moment de la collecte desbouchons de bouteille recueillis àl'école. Nous avons interrogé leresponsable de l'opération sur leurrecyclage et sur l'utilisation desfonds que leur vente génère : pro-thèses, appareils auditifs, fau-teuils,... nous avons alors comprisqu'en matière de handicap, la soli-darité est une valeur inestimable. De

là est né le projet d'arts plastiquesavec l'ESAT à partir des différentsobjets rejetés par la mer sur l'es-tran.Plusieurs séances de collecte à la

plage des Sables blancs nous ontpermis d'amasser la «matière pre-mière» pour notre classe mais aussipour les maternelles, les CP et lesCE1. Nous avons ensuite observé,touché, manipulé, détourné ces«trésors», aidés des adultes handi-capés de l'ESAT dont les produc-tions ont servi de point de départ.Une partie des œuvres réalisées estexposée à Plonéour tandis quenous préparons notre propre expo-sition dans le hall de l'école.Chaque oeuvre a reçu un nom deson auteur.

Visite denon-voyantsà l'école de Larvor

Vendredi 30 Avril, trois person-nes aveugles sont venues à l'é-cole de Larvor, avec une per-

sonne voyante pour les accompa-gner. Deux d'entre elles, Marie-Claire et Jean-Paul, étaient venuesavec leur chien-guide.Quatre enfants les ont aidées à

venir dans la classe des CP-CE1.Là, les élèves leur ont posé desquestions qu'ils avaient préparées.Les non-voyants ont montré plu-

sieurs objets qui leur servent dansla vie de tous les jours : un crayontactile parlant, une montre parlante,un objet qui reconnaît les couleursdes vêtements, un GPS, un télépho-ne parlant...Les élèves ont récité une poésie

pour l'anniversaire de Chantal, unefemme non-voyante qui se déplaçaitavec une canne.Enfin, les enfants ont raccompagné

leurs invités jusqu'à leur voiture.Cette rencontre fut un moment

agréable pour tous.

CP-CE1

CE2-CM1-CM2

Rencontre avecdes responsablesd’un ESAT

JulesFerry

L A V I E S C O L A I R E >

07

PS-GS-CP

La moufle est unalbum que nous avonsétudié en classe (lesGS de Florence etPatricia). Cet album aservi de support à lalecture (travail sur unextrait de texte, laphrase puis lecture demots)

Le spectacle : «Paris est un escar-got» est un spectacle proposé par

les JMF (Jeunesse Musicale deFrance), nous nous sommes donc ren-

dus au Triskell pour y assister.

Les élèves deGS ont mis enscène l'histoirede la moufle.Ils ont ainsiprésenté leurspectacle auxélèves de PS,MS et CP.

08

JulesFerry

L A V I E S C O L A I R E >

Cette année, la classe de CE1 amené un projet scientifiqueautour de l’eau.

Ce projet a démarré par une sortie (Rosquerno) où nousavons parcouru le trajet de l’eau jusqu’à remonter à la

source de la rivière de Pont-l’Abbé.En classe, nous avons commencé par l’état de l’eau oùles élèves ont pu émettre des hypothèses pour parexemple «transformer l’eau en gaz».

Ce travail a donc abouti à comprendre le cycle de l’eaudont voici quelques exemples illustrés par les élèves,

autour de l’album «Perlette, petite goutte d’eau».

CE1

09

JulesFerry

L A V I E S C O L A I R E >

NOS 4 JOURS À PARIS

L’ASSEMBLÉE NATIONALE

CM2

Visite de l’AssembléeNationale en compagnie

d’Annick le Loch,députée du Finistère

10

PROJET DEPOTAGERSBIOLOGIQUES«ENCARRÉ»

L A V I E S C O L A I R E >

1-Observation

2-Préparation

11

- Chaque classe d’élémentaire de Jules Ferry vient d’entamer la cul-ture d’un petit coin de jardin.- Les deux classes de CE2 et de CM1 ont un projet innovant de jar-

din : le «potager biologique en carré».- Projet mené en collaboration avec l’association A Barzh Pell de

Loctudy, la municipalité, par l’intermédiaire d’un de ses jardiniers,et financé pour les achats de matériel et de semis par l’Associationdes Parents d’Élèves.- Ce projet vise à éveiller les sens des élèves (les séances d’obser-

vations, les expérimentations promettent d’être nombreuses etvariées) mais aussi leur conscience environnementale (rotation descultures, diminution de l’utilisation des pesticides). Chaque élèveest responsable de l’entretien et de la mise en culture d’une case.- Cette activité ludique, de plein air, débute à peine mais enthou-

siasme déjà beaucoup les élèves qui n’hésitent pas à relever leursmanches pour préparer les carrés : transport de terre, ratissage,coups de marteau,… et puis c’est déjà l’heure de planter, ou de

semer : outre les traditionnelles tomates, carottes, pommes deterre, salades, courgettes… verront bientôt le jour sous le

soleil toujours radieux de Loctudy des navets, desépinards, des choux pommés ou frisés, du tourne-sol, des soucis, des poivrons, des blettes, desradis, des fraisiers, des framboisiers, de la rhubar-be et bien d’autres espèces encore de fleurs, fruits

ou légumes.

JulesFerry

CE2-CM1

3-Plantation

12

L A V I E S C O L A I R E >

VISITE CHEZLES POMPIERS

Tout le monde prêteattention aux explications

Nous avonsaccueilliVanessa

Guénolé dansnotre classe.

Elle est ambas-sadrice du tri

sélectif à laCommunauté

de Communes.

SENSIBILISATION

AU TRISÉLECTIFLa 1ère fois, elle est arrivée avec

un grand sac poubelle quicontenait plein d'objets. Elle

nous a expliqué les différentsconteneurs qui existent et ce qu'onpeut y déposer. Après cela, nousavons pris chacun quelque chosedans le sac et nous devions dire oùil fallait le mettre.

Photo 1

Nous avons ensuite vu une petitevidéo qui nous montrait, en images,ce dont nous avions parlé.La fois suivante, Vanessa nous a

proposé 3 petits jeux :1)Avec des cartes, nous devions

retracer les étapes de la vie du verre,du plastique, de l'acier.2)Nous devions placer des images

dans leur bon conteneur.3)Nous devions, à partir de la

matière première, trouver l'objetrecyclé.Nous avons fait des groupes. C'était

très intéressant, mais pas toujoursfacile, surtout le troisième jeu!

Le mardi 27 avril, nous sommesallés visiter le centre de tri àFouesnant. On ne pensait pas quec'était si grand ! Nous avons pu voirles étapes qui suivent l'arrivée du

camion poubelle. Nous sommesjuste arrivés à ce moment là ! Çatombait bien ! Nous avons été impressionnés par

la vitesse à laquelle les objets défi-lent sur le tapis roulant. «Il faut êtrevif et c'est un travail fatiguant». Al'extérieur, on a vu les balles ran-gées par matière. Vanessa nous aexpliqué que le centre de tri étaitrécent, que 80 personnes environ ytravaillaient.A la fin de la visite, on nous a pro-

posé un petit problème :«Sachant qu'une bouteille plastique

pèse 40 g et que le ballot de bou-teilles recyclées pèse 400 kg, com-bien de bouteilles faut-il pour obte-nir ce poids ?» Et, nous avons trou-vé la solution : 10 000 bouteilles !Visiter le centre de tri, c'est aussifaire des mathématiques !

Au mois de mai, nous apprendronsà fabriquer du papier recyclé. Lesenfants de maternelle et CP décou-vriront, eux aussi, le tri des déchets.

Dans le cadre de notre projet d'é-cole, autour de l'éducation à laCitoyenneté, nous sommes

allés visiter la caserne des pompiersde Loctudy.Sous un grand soleil, nous nous y

sommes rendus à pied. Les pom-piers nous ont accueillis dans leurcaserne.Au début, ils nous ont expliqué ce

que signifie être pompier : son tra-vail et ses missions.

PHOTO 1

Ensuite, ils nous ont montré l'am-bulance, le bateau de sauvetage etaprès un petit goûter, on a enfindécouvert le camion de pompier !On nous a dit à quoi sert chacun de

ses engins et comment les pompierstravaillent lors des différentes inter-ventions : il y a un pompier quiconduit le fourgon, un autre qui pré-

pare le matériel, et les autres quivont «sauver les gens», «aider lesblessés».Le fait d'essayer l'attelle, le mate-

las coquille, ça nous a permis devoir comment ça se passait.

PHOTOS 3 et 4

Nous avons pu poser les questionsque nous avions préparées en clas-se. Nous appris plein de choses quinous serviront à continuer notreprojet. Nous allons réaliser unalbum sur les pompiers.

Pour terminer notre visite, nousavons essayé le casque de pompier !!!

MaternellesCP

CE-CM

SaintTudy

Quelques infosIl y a vingt-cinq pompiers à la

caserne de Loctudy, la sirè-ne sonne durant trentesecondes, il y a six places

dans le camion de pom-pier, la grande échellemesure environ trentemètres, l'eau utiliséeprovient des châteauxd'eau, lors d'un acci-dent il faut faire lenuméro 18, il y a des

nounours pour réconfor-ter les enfants blessés...

DR

savoir quel moniteur nous allionsavoir. Certains ont pris le télésiègepour monter en haut de la monta-gne. C'était impressionnant, commeles pistes étaient grandes ! Quand leski s'est terminé, nous avons goûté,puis nous sommes rentrés au chalet.Le mardi, nous sommes retournésskier et nous avons retrouvé nosmoniteurs. Le mercredi, le chauf-feur avait une journée de repos.Ainsi, le matin, nous avons punous lever plus tard et nous avonsjoué. L'après-midi, nous avons faitune balade en raquettes. Nousavons vu des empreintes debiche, de cerf… Le jeudi matin,nous avons visité le château deMauvezin.

Nous y avons vu des chosesmagnifiques, comme une catapulte,des épées, des armures de cheva-liers... L'après-midi, nous noussommes rendus au gouffred'Esparros. Nous avons admiré desstalactites, des stalagmites, desfleurs d'aragonite et plein d'autreschoses. C'était magique ! Le vend-redi, dernier jour de ski, nous avonsdit au revoir à nos moniteurs, quiétaient très sympathiques. Une foisrentrés au chalet, nous avons com-

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L A V I E S C O L A I R E >

UNE CLASSEDE NEIGEINOUBLIABLE

CE-CM

Nous l’attendions avecimpatience !Nous sommes partispour Arreau le samedi9 janvier, vers 21 heu-res. Après un longvoyage, nous sommestous bien arrivés vers9 h 30, sous un paysa-ge enneigé. Commec'était beau !

Le dimanche matin, nous avonspris notre petit-déjeuner, puisnous avons découvert notre

chambre et rangé nos bagages.L'après-midi, nous sommes alléschercher nos skis à Saint-Lary pourle lendemain. Le lundi, nous noussommes levés à 7 h 30. Une foisarrivés à la station de Peyragudes,nous nous sommes regroupés pour

mencé à faire nos valises. On nous aremis notre ourson, notre flocon ounotre étoile : comme nous étionsfiers ! Puis, nous avons fait uneboum ! Le samedi matin, nousavons fini nos bagages et noussommes partis pour Lourdes. Nousavons visité la basilique souterraine.C'est vraiment très grand ! Le soir,pour fêter la fin de semaine, nousavons mangé au «Mac Donald»,puis nous avons pris le chemin duretour. Une fois arrivés, nous étionsheureux de retrouver nos parents.Nous avons pris notre petit-déjeunerà l'école, tous ensemble, avant deleur raconter nos aventures.Cette semaine était merveilleuse !

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Affiches de la campagnede communication 2009«J’apprends la mer» organiséepar le Ministère de l’Environnementà laquelle la commune de Loctudyavait participé.