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l 'eau pour votre santé

collection santé naturelle

L'AUTEUR : Né en 1946, Gilles Laissard est tout

d'abord éducateur spécialisé pour enfants et adolescents en difficultés et handicapés mentaux.

La rencontre avec son épouse lui ouvre la voie des méthodes de soins inspirées de la médecine chinoise et des énergies dites « douces ». Il suit, durant plusieurs an- nées, une formation d'acupuncteur, puis

des cours d'alimentation saine, de phyto-aromathérapie, d'irido- logie, d'anthropologie sacrée, d'osthéopathie, et obtient le diplôme allemand de Heilpraktiquer (« praticien de santé »).

Sensibilisé depuis longtemps aux techniques de soins par l'eau, il crée à Lyon un Centre d'hygiène vitale comprenant un secteur balnéothérapie et hydrothérapie. Une installation complète avec bain à remous, jets sous pression, pédiluve, cabines de sudation, etc., lui permet de conjuguer les bienfaits de l'eau et des plantes selon une gamme dont il est le concepteur, tout en s'appuyant sur les théories des précurseurs : Kneipp, Khune, Salmanoff...

Il s'oriente maintenant vers de nouvelles perspectives très riches d'enseignements : les naissances ainsi que les thérapies psycholo- giques en milieu aquatique, axées sur un humanisme très large.

Gilles LAISSARD

l'eau pour votre santé

Manuel pratique d'hydrothérapie et de balnéothérapie

Dessins Claude Hugouvieux Deuxième édition

Editions DANGLES 18, rue Lavoisier

45800 ST JEAN DE BRAYE

Pour toi, Danielle, Ma compagne, qui porte en son cœur Amour et pureté, Source de vie dont j'aime le doux breuvage.

Couverture : photos de l'auteur, sauf celle du milieu en bas par François Darde- let.

ISBN : 2-7033-0249-5 ISSN : 0180-8818

© Editions Dangles, St-Jean-de-Braye (France) - 1982 Tous droits de traduction, reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays

Avant-propos

Médecine hippocratique, médecine totale. Pourquoi une telle introduction à un écrit qui se veut avant tout un

outil facile à manipuler ? Je ne veux pas participer à ce que Joël Golds- mith appelle l'hypnose mondiale, ou encore à « ce monde » que nomme le Christ.

Je ne puis, par mes recettes, apporter la guérison, mais le corps physique se trouve mieux après les expériences que je conseille ; aussi, le risque de renforcer l'illusion s'en trouve-t-il accru.

La guérison est en chacun de nous, et non entre les mains de théra- peutes ne pouvant apporter qu'un soulagement. La guérison réelle passe par une prise de conscience des valeurs de ce monde, de leur compréhen- sion et du jeu étroit que nous impose notre périple terrestre. Elle passe par la lumière qui éclaire nos pas, sur la voie qui mène en nos cœurs, berceau de l'amour de Dieu.

Notre regard habituel constate que la vie terrestre n'est que la partie visible de l'iceberg, une infime parcelle de la réalité. Nous ne sommes, comme les vagues roulant sur l'étendue de la mer, qu'une goutte d'eau gonflant le flot de l'éternité. Dans la joie, je me fonds à la masse créa- trice. Je situe mes origines, car sans elles je ne suis rien.

Il faut approcher l'individu dans sa globalité ; or la médecine moderne a découpé l'homme en tranches d'analyse. Le spécialiste a son utilité, mais trop de spécialistes nous ont fait perdre la notion capitale que l'homme n'est qu'un avec ses trois niveaux indissociables : physi- que, psychologique et spirituel ; ou encore : soma, psyché et esprit. De plus, l'on a privilégié seulement deux étages, soit le fameux couple psycho/soma. L'esprit se trouve occulté, banni. Il ne faut pas tomber dans l'excès religieux, mais il est grave, pour l'évolution de l'homme, d'être coupé de son esprit, source de vie.

L'eau n'est donc pas que source de vie ; elle est aussi un outil théra- peutique de grande valeur, valeur que les Anciens connaissaient depuis fort longtemps. Cet outil, avec d'autres, entre dans une « caisse à outils », caisse qui est entre les mains du praticien que je suis et qui essaie, dans sa pratique journalière, de respecter l'intégrité de l'indi- vidu.

Ma pratique s'appuie sur les concepts de santé chers à Hippocrate. Ce dernier, depuis son île de Cos, en Grèce, au IV siècle av. J.-C., observe l'évolution de l'homme. Il s'aperçoit que lorsque l'homme transgresse une loi de la nature, lorsqu'il s'éloigne d'elle, sa santé se déséquilibre. Ses observations donnèrent naissance à deux lois : le vita- lisme et l'humorisme.

L'humorisme détermine qu'à l'origine toutes les maladies ne sont qu'une : l'encrassement humoral. Les humeurs (nous revenons à l'eau), ou liquides humains, sont le sang, la lymphe, les liquides intra et extra- cellulaires. Notre corps est composé aux trois quarts de liquides, dans lesquels vivent les cellules qui, telle une chaudière, ont besoin de com- bustibles, en l'occurrence des aliments, pour fabriquer la chaleur et l'énergie nécessaires à notre fonctionnement. De cette fabrication résul- tent des déchets, véhiculés par ces mêmes liquides vers les égouts ou voies de sortie : reins, foie, poumons, intestins, peau. Lorsque les voies d'élimination ralentissent leur travail sous l'action d'un stress quelcon- que (médicamenteux, affectif, social, héréditaire...), les déchets s'entas- sent et créent l'encrassement humoral. Mais la force vitale veille ; c'est la seconde loi d'Hippocrate, le vitalisme.

La vitalité est cette intelligence qui assure l'unité de toute structure, intelligence supérieure. Elle recherche l'équilibre, répare les fractures, cicatrise les plaies, remet le malade sur pied sans intervention, crée les crises curatives.

Les maladies aiguës permettent, par l'hyperthermie, la combustion des déchets en surnombre. La force vitale épure et nettoie cet encrasse- ment, et ce nettoyage libère les humeurs de leurs surcharges ; souvent, chez les jeunes enfants, on assiste à des poussées de croissance lors de ces crises.

Cette manière d'approcher l'individu ne considère donc pas la fiè- vre comme une ennemie à abattre à coups d'antibiotiques. Au contraire,

tout en la contrôlant (car il ne faut pas tomber dans l'excès inverse), elle permet un rééquilibrage organique.

Hippocrate, fort de ces théories, traite le corps par l'aliment, les plantes, les massages, les bains d'eau et de vapeur, et introduit un élé- ment précurseur de nos thérapies psychologiques : la musique pour « adoucir l'âme ». Inspirés de cette approche de l'individu, nous dispo- sons aujourd'hui de cette même « caisse à outils » dans laquelle nous rajoutons l'acupuncture, l'iridologie, la psychomorphologie, la psycho- logie, l'osthéopathie...

Pour moi, les cinq principaux outils sont l'aliment, l'eau (avec les bains), les plantes, les mains (qui peuvent masser, magnétiser, manipu- ler) et l'acupuncture (qui permet de régulariser le corps énergétique). Ces techniques représentent l'abord du corps physique.

La psychothérapie classique ou émotionnelle dérivée de Freud, Jung, Lowen, Reich ou Janov s'attache au corps psychique. Il ne faut pas considérer la psychothérapie comme une théorie ne s'adressant qu'à des malades mentaux ; c'est un moyen actuel de mieux nous connaître, de nous libérer de nos entraves. On est proche de la voie initiatique.

La spiritualité continue la démarche entreprise par le corps physi- que et poursuivie par le corps psychologique ; elle est comme la partie immergée de l'iceberg, invisible mais la plus importante de l'être humain.

Voici le cadre, le décor planté ; il me semblait important de placer les pages qui vont suivre dans leur contexte général et véritable. Nous avons acquis l'habitude de consommer, de tout acheter, même la santé. Puissions-nous parcourir un chemin ne nous menant pas au cul-de-sac, le chemin d'une considération du Tout : l'Homme dans son unicité.

« Tu es la puissance qui vivifie, Tu es la puissance qui purifie, Tu es la puissance qui sanctifie, Tu es la source qui enfante la fleur, Tu es la source qui nourrit les racines de l'arbre de vie, Tu es la source qui fertilise le grain, Tu es la pureté qui coule du Très-Haut, Tu es la Vie nouvelle, Tu es le flot calme et puissant qui parcourt ma chair, Tu portes la barque dans laquelle j'ai pris place. Serein, les yeux fermés à ce monde, Je la laisse glisser le cœur ouvert à l'amour, Vers l'océan de l'éternité. »

Gilles Laissard

« L'Esprit de Dieu planait sur les eaux. » La Genèse

PREMIÈRE PARTIE

L'eau curatrice

CHAPITRE 1

La peau

1. Généralités

Longtemps la peau a été considérée comme une vulgaire enveloppe protectrice. En réalité, ses fonctions prodigieuses et multiples la placent parmi les glandes les plus essentielles de notre organisme.

Elle assure le lien entre le milieu intérieur humain et le milieu exté- rieur. Sa palpation, ses sécrétions, son aspect extérieur, ses couleurs, la qualité de ses excrétions, ses manifestations visibles nous apportent quantité de renseignements révélateurs de la santé et de la vitalité de nos organes internes. Elle révèle aussi nos états d'âme : elle peut pâlir, ver- dir, rougir, jaunir, se contracter, se relâcher, sous l'effet d'influences psychologiques, affectives, de la colère, de la honte, de la timidité, de la peur...

Elle intéresse l'allergologue, le médecin, le psychologue, le derma- tologue, le biologiste, sans oublier que ce moyen de communication peut s'embellir : l'esthétique trouve alors son champ d'action.

L'esthétique classique cherchera à masquer l'intérieur fragile par une approche uniquement basée sur le paraître. Dommage que cette approche ne soit pas plus globale ; davantage de psychologie, une philo- sophie moins corporelle, l'emploi de produits naturels, une diététique appropriée peuvent permettre de retrouver une personnalité profonde, une beauté vraie émanant de l'intérieur.

La peau n'est pas seulement une enveloppe gainant notre milieu intérieur. Elle revêt toute la surface du corps. Elle adhère aux tissus sous-jacents. La peau, en surface développée, couvre de 1,7 à 2,6 m Son poids est d'environ 4 à 5 kg.

Chez l'enfant et la femme, la peau est plus fine que chez l'homme (environ 1 mm pour la femme et l'enfant).

2. Structure de la peau

Selon un regard embryologique et histologique, la peau est formée de deux parties différentes :

a) L'épiderme Il représente la partie la plus extérieure de la peau. De nombreuses

couches le constituent. La couche la plus épaisse, la couche cornée, assure la résistance mécanique de la peau. Son épaisseur augmente là où les pressions mécaniques sont les plus importantes (plante des pieds, creux de la main).

La fonction de l'épiderme est surtout une fonction relationnelle avec le milieu extérieur. Il protège l'intérieur des rayonnements (tels les ultraviolets), des produits chimiques, des particules diverses. Il crée un obstacle à la sortie de l'eau et des électrolyses.

b) Le derme Le derme se subdivise en deux couches distinctes : — Le derme, formé de tissu conjonctif fibreux, assure une fonc-

tion protectrice contre les traumatismes physiques, une fonction neuro- logique par ses terminaisons neuro-sensorielles, une fonction de réserve d'eau et d'électrolytes.

— L'hypoderme, situé sous le derme, constitue la couche grais- seuse sous-cutanée, lieu principal de stockage des graisses. C est le cous- sin de la peau. Il joue principalement le rôle d'isolant thermique.

Lors d'un jeûne, le derme fond, perdant toutes ses graisses. La peau est richement vascularisée par des artérioles et des veinules. Derme et hypoderme contiennent aussi des artérioles et des vaisseaux lymphati- ques.

3. Fonctions de la peau

La peau assure plusieurs fonctions : — Fonction épurative par excrétion de nombreuses substances :

toxines microbiennes et médicamenteuses, déchets azotés, sébum, etc. — Fonction protectrice : elle protège les tissus des agressions exter-

nes mécaniques, climatiques, thermiques, chimiques et microbiennes. — Fonction thermique : la peau assure une régulation thermique

constante du corps. Tous les phénomènes énergétiques ou métaboliques dégagent de la chaleur. La peau enlève au corps les calories nécessaires pour transformer un liquide en vapeur et favoriser l'évaporation de la sueur. Un système vasculaire plus ou moins irrigué permet cette opéra- tion. Ainsi un sportif, lors d'un effort physique, augmente son métabo- lisme corporel, donc sa chaleur.

Le corps devant rester à une température constante malgré une combustion interne plus importante provoque l'élimination, par la sueur, de la vapeur en surplus.

— Fonction sécrétrice : par les voies sébacées, la peau sécrète le sébum qui rend la peau souple.

— Fonction excrétrice : par les glandes sudoripares la peau élimine de l'eau, du chlorure de sodium, les produits de déchets azotés.

— Fonction sensorielle : les récepteurs cutanés fournissent au système nerveux central les sensations du chaud, du froid, de la douleur et du toucher.

— Fonction endocrinienne : de nombreuses recherches prouvent que la peau est l'une des plus importantes glandes endocrines de l'orga- nisme. Elle contient plusieurs ferments et enzymes qui agissent sur les protides, lipides et glucides. Elle transforme, entre autres, le fameux cholestérol en provitamine D sous l'influence des rayons ultraviolets.

4. Les glandes cutanées

a) Les glandes sudoripares Le nombre des glandes sudoripares, pour une surface excrétante de

5 m d é p a s s e les 2 m i l l i o n s , s o i t 3 0 0 à 4 0 0 p a r c m L a p a r t i e p r i n c i p a l e

d e l a g l a n d e s u d o r i p a r e e s t le g l o m é r u l e , s i t u é a u - d e s s o u s d u d e r m e ; il

e s t e n t o u r é p a r u n r é s e a u d e c a p i l l a i r e s . D u s a n g c o n t e n u d a n s les c a p i l -

l a i r e s , le g l o m é r u l e e x t r a i t l a s u e u r d e m a n i è r e c o n t i n u e , e n m o y e n n e 1 l i t r e p a r j o u r . L ' i n t e n s i t é d e l ' e x t r a c t i o n d é p e n d d e s c o n d i t i o n s c l i m a -

t i q u e s , d e l a q u a n t i t é d e b o i s s o n s i n g é r é e , d e l a c i r c u l a t i o n s a n g u i n e , d u t r a v a i l p h y s i q u e e t d e s r é a c t i o n s p s y c h i q u e s .

L o r s d e s c r i s e s m o r b i d e s a v e c é t a t f i é v r e u x , les g l a n d e s s u d o r i p a r e s a u g m e n t e n t l e u r a c t i v i t é p o u r é l i m i n e r t o x i n e s et a u t r e s s u b s t a n c e s .

C e t t e f o n c t i o n s o u l a g e d ' a u t a n t les o r g a n e s te l s q u e le r e i n , les p o u - m o n s , les v o i e s d i g e s t i v e s .

L e s e c r e t d e s b i e n f a i t s d e l a b a l n é o t h é r a p i e t i e n t d a n s ce p o s t u l a t :

u n é t a t f i é v r e u x a c t i v e les g l a n d e s s u d o r i p a r e s e t p e r m e t u n e é l i m i n a t i o n p l u s i m p o r t a n t e d e t o x i n e s L e b o n c h o i x d e l a t e m p é r a t u r e d e l ' e a u p r o - v o q u e u n e f i è v r e a r t i f i c i e l l e , d o n c u n e é l i m i n a t i o n .

L a s t r u c t u r e d e l a g l a n d e s u d o r i p a r e r a p p e l l e cel le d u n é p h r o n

r é n a l . A c a u s e d e c e t t e a n a l o g i e et p a r l ' u r é e q u ' e l l e é l i m i n e (1 g p a r l i t r e e n m o y e n n e ) a v e c l a s u e u r , o n l a s u r n o m m e s o u v e n t le t r o i s i è m e r e i n .

L e s g l a n d e s s u d o r i p a r e s d é p e n d e n t d u s y s t è m e n e r v e u x s y m p a t h i -

q u e . N o u s c o m p r e n o n s a i n s i m i e u x les t r a n s p i r a t i o n s c a u s é e s p a r l ' é m o - t i o n e t les s e n t i m e n t s .

b ) L e s g l a n d e s s é b a c é e s

L e s g l a n d e s s é b a c é e s , a u n o m b r e d e 2 5 0 0 0 0 e n v i r o n , s o n t a n n e x é e s

a u x p o i l s . D e u x c e n t v i n g t - c i n q m i l l e d ' e n t r e el les f o n t p a r t i e d u f o l l i c u l e

p i l e u x . L e s a u t r e s s ' o u v r e n t d i r e c t e m e n t s u r l a s u r f a c e d e la p e a u .

G r o s s i è r e m e n t , o n p e u t c o n s i d é r e r la g l a n d e s é b a c é e c o m m e u n s a c d é v e r s a n t le p r o d u i t d e s a s é c r é t i o n d a n s u n c a n a l e x c r é t e u r . C e c a n a l

s ' o u v r e s u r le p o i l . L e s é b u m g r a i s s e le p o i l e t e m p ê c h e l ' é p i d e r m e d e se d e s s é c h e r .

L e s é b u m e s t u n e s u b s t a n c e o n c t u e u s e , g r a s s e , c o n t e n a n t d e s d é b r i s

c e l l u l a i r e s p r o v e n a n t d u m é t a b o l i s m e p r o t i d i q u e , l i p i d i q u e e t g l u c i d i q u e d u f o i e e t d e s i n t e s t i n s .

S u r le f r o n t , les a i l es d u n e z , l a n u q u e , l a p o i t r i n e et le h a u t d u d o s ,

les g l a n d e s s é b a c é e s s o n t t r è s n o m b r e u s e s . U n v i s a g e l u i s a n t , g r a s , a c n é i q u e , s i g n e u n m é t a b o l i s m e g l u c o - l i p i d i q u e d é s é q u i l i b r é . S o u v e n t le

c o u p l e « f o i e - p a n c r é a s » , d e v a n t ce p r o b l è m e , a b e s o i n d ' u n e a i d e t h é -

r a p e u t i q u e .

L e s y s t è m e n e r v e u x , le p n e u m o g a s t r i q u e e t le s y m p a t h i q u e i n f l u e n - c e n t l a s é c r é t i o n s é b a c é e . L a g l a n d e s é b a c é e e s t s o u v e n t a p p e l é e le t r o i -

s i è m e p o u m o n .

E n t h é r a p e u t i q u e n a t u r e l l e , n o u s c o n s t a t o n s s o u v e n t q u ' u n s u r m e -

n a g e d e l a g l a n d e s u d o r i p a r e a c c o m p a g n e u n e a l i m e n t a t i o n t r o p r i c h e e n

p r o d u i t s d ' o r i g i n e a n i m a l e . C e t e x c è s s i g n e u n t e r r a i n d e t e n d a n c e

n e u r o - a r t h r i t i q u e a v e c t r o u b l e s d e l ' a c i d e u r i q u e , c h o l e s t é r o l , a r t é r i o - s c l é r o s e . . .

L ' i n f l a m m a t i o n d e l a g l a n d e s é b a c é e a v e c u n e x c è s d e s é b u m a p p a -

r e n t é a u x f a m e u s e s « c o l l e s » ( a p p e l l a t i o n d e s é c o l e s n a t u r o p a t h i q u e s )

s u r v i e n t l o r s d ' u n d é s é q u i l i b r e a l i m e n t a i r e p r é s e n t a n t u n e s u r c h a r g e e n

p r o d u i t s s u c r é s . L e t e r r a i n m a r q u e l a t e n d a n c e à u n e f a i b l e s s e h é p a t o -

p a n c r é a t i q u e . I l a r r i v e s o u v e n t q u e s u r c e g e n r e d e t e r r a i n , le s t a p h y l o -

c o q u e ( f r i a n d d e s u c r e r i e s ) p r o l i f è r e e t l a i s s e a p p a r a î t r e , a u n i v e a u c u t a n é , l ' a c n é t a n t r e d o u t é e . C e d é s é q u i l i b r e e n t r a î n e u n t r a v a i l d ' é l i m i -

n a t i o n d e « t o u t c e q u i c o u l e » : n e z , v a g i n , p o u m o n , g l a n d e s é b a c é e . L e u c o r r h é e , a c n é , c r a c h a t , r h i n o r é e s o n t d e l a m ê m e f a m i l l e e t r e l è -

v e n t s o u v e n t d ' u n e t h é r a p e u t i q u e i d e n t i q u e .

L e r é g l a g e a l i m e n t a i r e l o r s d e d é s é q u i l i b r e s u d o r i p a r e e t s é b a c é v a

d a n s le s e n s d ' u n e d i m i n u t i o n d e s a l i m e n t s c r é a n t le d é s é q u i l i b r e . C e

r é g l a g e o u v r e à l a b a l n é o t h é r a p i e e t à l ' h y d r o t h é r a p i e u n e v o i e d e g u é r i - s o n s t a b l e .

5 . L e s c a p i l l a i r e s

L e s c a p i l l a i r e s s o n t le d e r n i e r m a i l l o n d e l a c h a î n e s a n g u i n e : a r t è - res, veines, veinules, capillaires. Ce réseau couvre 6 300 m et atteint une longueur de 100 000 km. L'importance de ces minuscules vaisseaux est considérable. La science moderne n'y attache pas une importance essentielle, faute d'études sérieuses.

Les capillaires assurent une barrière entre le sang et les liquides extra-cellulaires. Salmanoff considère les capillaires comme un véritable cœur. Pour Krogh, le réseau capillaire est une source énorme d'énergie

Les propriétés thérapeutiques de l'eau, véritable outil bienfaiteur, sont connues et utilisées depuis l'Antiquité (bains et thermes romains par exemple), puis remises à l'honneur vers la fin du XIX siècle par Salmanoff, Khune, Kneipp et bien d'autres. Elles sont maintenant couramment utilisées, avec succès. Gilles Laissard, praticien naturopathe, directeur du centre « Hygiène vitale » (Lyon), fait ici une remarquable synthèse prati- que de toutes ces techniques de balnéothérapie et d'hydro- thérapie, largement enrichie de son expérience professionnelle. Il a apporté à ces méthodes ancestrales une large contribution per- sonnelle, en leur adjoignant l'aromathérapie, l'homéopathie et l'hygiène alimentaire, proposant ainsi une véritable cure natu- ropathique complète. Dans ce manuel pratique (toutes ces techniques peuvent facile- ment être mises en œuvre par chacun, à domicile), l'auteur décrit minutieusement les processus des bains (froids ou chauds, pro- longés ou brefs) généraux, localisés ou spéciaux, des enveloppe- ments (complets ou partiels), des compresses, des cataplasmes (à base de divers ingrédients), des lavements, des douches et affusions (complètes ou localisées), des frictions, etc. Un chapitre traite des eaux minérales (usage interne), et l'ouvrage se termine par un lexique thérapeutique de 70 affections courantes pour lesquelles l'auteur indique une gamme complète de traitements hydrothérapiques et naturopathiques. L'eau peut être bénéfique à tous (des enfants jusqu'aux personnes âgées) et d'un grand secours dans certains cas d'urgence (asthme, fièvres, maladies éruptives...). Les problèmes de poids, de circula- tion sanguine, de douleurs, les troubles génitaux et du système nerveux, etc., relèvent également de cette thérapeutique douce. Votre baignoire familiale, lavabo, douche... deviendront vite des outils thérapeutiques indispensables à une meilleure hygiène de vie.

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