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Dans Le boudoir de Françoise Elizée

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Dans Le boudoir de Françoise Elizée

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Page 2: Dans Le boudoir de Françoise Elizée

2 22 septembre 2012No 709

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Vendredi, Arly et ses amis vous attendent au Karibe pour le TGIF. A partir de 8 h p.m. USD 30. Les cent premières fem-mes auront droit à une surprise. Juvénat 7.

Au Vert Galant, c’est le « Bossa Nova » avec Claude Carré et le Trio Arroyo. A compter de 8 h p.m.Le traditionnel troubadour Kay Atizan à compter de 8 h p.m. Entrée libre. 43, rue Magny, Pétionville.Une escapade culinaire à la carte à La Réserve avec les chefs Stephan et Tony. De 8 h à 10 h p.m. Animation musicale :

Dadou Pasquet. 1, rue Marcel Toureau, Berthé. Jukann à Presse Café. Entrée : HTG 500.

Samedi, un dîner en tête-à-tête à La Plantation pour faire plaisir à votre chéri. Délectez votre palais avec les savoureux mets de la cuisine française.

« Ibiza » à Café Trio à la rue Louverture. Les portes seront ouvertes dès 8 h p.m. Cédric Roy, Gardy Girault, Ted Bounce, Franco The Saint, X-Ray assureront l’animation. USD 20 à l’avance.

No Passport à Presse Café de 6 h p.m. à 12 h a.m. 28 rue Rigaud, Pétionville.

Dimanche, l’heure est zouk au Mango Lounge. Rue Louverture.Une fin d’après-midi tranquille à prendre un verre au bar de l’hôtel Oloffson. 60, avenue Christophe.

Lundi, une bonne assiettée pour satisfaire vos envies de gourmandise. A Assiette Créole. Cuisine haïtienne, leur poulet et leur griot ont bonne réputation. 6, rue Ogé, Pétionville.

Mardi, commandez à Céléri Rouge. L’avantage c’est qu’ils ont des offres pour les petites et les grandes bourses, en plus de faire la livraison.

Péguy F. C. [email protected]

L’agenda de PéguyMille et une petites choses peuvent survenir durant la semaine. Des petites joies qui égaieront vos matinées comme des angoisses sourdes pour vous pourrir la vie. Remuez-vous ! Ne vous laissez pas faire ! Des petits rendez-vous qui vous aideront à passer ce mauvais cap...

Une publication de Ticket Magazine S.A.

Slt cv ? Koid9 ? PLPP. TTYl. Si vous avez du mal à comprendre ce message, cette rubrique est pour vous ! Appre-nez ici l’art des IM (instant message), sms et autres textos avec ses symbo-les, ses acronymes, son argot et son humour ! =D

5pa : sympa6gar : cigare6né : cinéma6touv@bi1 : si tout va bienChi1 : chien

Anglicisme, expressions et acronymes anglo-saxonsEOD : end of discussion (fin de la discussion)EOM : end of message (fin du message)EZ : easy (facile)4ever : forever (pour toujours)4me : for me (pour moi)

Parlez-vous7 langue ?

Le président Obama et King Kino le 14 septembre dernier lors de la soirée de collecte de fonds tenue par Pras Michel pour la campagne du chef d’Etat américain

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TIO

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322 septembre 2012No 709

Dans le Boudoirde Françoise Elizée

C’est une femme d’affaires. Occupée avec un planning chargé à gérer. Derrière le comptoir où se tient Fran-çoise Elizée, je ne vois pas grand-chose de son physi-que. Sinon des yeux en forme d’amande quand elle lève furtivement la tête et une crinière d’un noir de jais en désordre qui entoure son visage allongé.

Blackberry collé à l’oreille, les yeux rivés sur son ordinateur portable, la voix légèrement contrariée et les sourcils froncés en signe d’empressement, Françoise

Elizée s’exprime dans un anglais parfait. « Je vais vérifier, mais je suis sûre de ne m’être pas trompée. » Elle parle à des clients de New York qui demande des explications au sujet d’une commande. Gentiment, elle nous fait signe de l’ex-cuser avec son index et un demi-sourire. En attendant je détaille Le Boudoir, son tout premier magasin en Haïti dans les Galeries d’Oasis, à Pétionville.

En pénétrant dans Le Boudoir de Françoise Elizée, une impression d’har-monie règne dans les lieux. Le pouf orange au centre du magasin s’accorde avec les bijoux colorés et les tuniques de plage accrochées aux cintres. Petit et chaleureux, coloré et branché, le Boudoir est une cave à cadeaux pour toutes, et j’insiste, toutes les poches. Alors que Françoise discute encore avec son client important, mes yeux font le tour de la boutique tandis que mon cœur sautille dans ma poitrine par de petits bonds légers, quand certains prix tombent sous mon regard intéressé. Déposons donc la bourse jaune à 565 dollars américains de la collection Françoise Elizée ; attardons-nous de préférence à cette jolie paire de boucles d’oreilles en forme d’étoile à US 15 dollars. Du stand de maquillage Black Up en passant par les lunettes de soleil Gucci et Armani ou les montres Fossil, Le Boudoir a de quoi faire pâlir d’envie plusieurs shops de P.V.

« Excusez-moi », s’avance enfin Françoise, les mains tendues, un sourire contrit plaqué sur ses lèvres brillantes. « J’étais avec des clients pour le New York Fashion Week. Maintenant je suis tout à vous », continue-t-elle fébrile. Hyperacti-ve, elle ne tient pas en place. Le magasin semble trop petit pour ses incessants va-et-vient. Environ 1,80 m, allure de mannequin, yeux de biche, mi-distante, mi-chaleureuse, à 32 ans, Françoise Elizée possède une collection de sacs à main exotiques et d’accessoires pour femme depuis près de quatre ans. La marque porte son nom et sa signature : FE.

« Adolescente, j’adorais les sacs à main », raconte Françoise qui choisit de répondre mes questions en anglais. « Je les collectionnais avec plaisir. Tout mon argent de poche y passait. Mais je ne savais pas que j’allais atterrir dans la mode », continue-t-elle en riant. « J’ai étudié le marketing et les affaires inter-nationales à l’Université de Miami et je suis responsable de la branche interna-tionale de Rika, une firme très connue ici en Haïti. Mais faut croire que tout m’atti-rait vers les sacs, et je me suis retrouvée dans cette branche, passionnée comme tout, sans savoir comment », explique la créatrice.

Une senteur de cannelle séduit les narines et adoucit l’atmosphère. A 11 heures du matin, le store est encore vide. A part la coquette mère de Françoise

qui déambule de temps en temps en se regardant dans le miroir, les clients n’affluent pas encore. Mais je n’ai pas de doute, le bouche à oreille va vite se char-ger des acheteurs du Boudoir. « J’ai senti l’obligation d’ouvrir un magasin en Haïti, parce que je sais qu’il y a un potentiel pour ce type de shop ici. Tout le monde vend des vêtements, mais personne ne comprend l’importance des accessoires. A Le Boudoir, on peut facilement offrir un joli cadeau sans se casser la tête », argue-t-elle. « Je sais qu’on va raffoler de cette boutique », lâche-t-elle confiante.

Célibataire et heureuse de l’être, belle à faire tourner les têtes, Françoise Elizée n’a pas le temps pour un homme dans sa vie en ce moment. « Je suis trop occupée. Je commence à peine à faire mon nom dans le domaine. Je veux me concentrer sur mon travail. Je publie deux collec-tions par an », précise-t-elle quand je lui demande pourquoi. Celle qui a déjà été publiée dans Elle, Miami Herald, InStyle et autres a de grands projets. « Je veux accomplir beaucoup de choses. Je n’ai pas encore réussi le quart de ce que je veux faire ; mais je sais que ça va venir ! Jusqu’à présent, j’ai ma collection à New York, en Californie, en Arabie du Sud, à Miami.

Les pièces Françoise Elizée varient entre 300 et 4 000 dollars américains. Sur son site internet www.francoiseelizee.com, les sacs vous tendent le manche, tant le produit est fini et bien présenté. « Je vends des sacs à main exotiques. C’est-à-dire faits avec des peaux de py-thon, de crocodile, de lézard et mainte-nant des plumes d’autruche. Quelqu’un qui se plaint que mes sacs sont chers ne comprend peut-être pas mon travail. Je vais chercher les animaux en Colombie ; c’est d’ailleurs là que se trouve ma manu-facture. J’envoie les croquis de ce que je veux aux artisans, et tout se passe là-bas. Chaque œuvre Françoise Elizée est un art, car le client détient une licence pour l’animal qui a été utilisé pour sa confec-tion. J’ai une palette de 140 couleurs. La personne n’a qu’à choisir et voilà. C’est compliqué et très cher. Parmi toutes les créatrices de sacs à main exotiques, je suis de loin celle dont les pièces sont les moins chères », explique Françoise.

A part la clientèle en Haïti, tous les autres magasins doivent commander un minimum de sacs pour vendre du FE « Je ne vends pas en détail, je le fais seule-ment pour mes compatriotes. » Dans sa résidence de Miami ou d’Haïti, quand elle ne court pas dans tous les sens, qu’elle ne clavarde pas sur son smartphone ou qu’elle n’est pas suspendue au téléphone avec des clients, Françoise Elizée prend plaisir à savourer un vieux film en seule compagnie de son verre de vin.

Gaëlle C. [email protected]

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Goût et saveurs lakay4 22 septembre 2012No 709

Présentez-vous aux lecteurs de Ticket.

Mon nom est Alain Lemaire. Je suis né en Haïti et j’y ai grandi. Après mes études secondaires à l’Institution St-Louis de Gonzague, j’ai décidé d’entreprendre des études en art culinaire. On était en 2000 alors. Depuis, je travaille dans cette branche et j’ai traîné ma bosse dans certains endroits illustres comme le Ritz Carlton à Atlanta et le GA and The Harbor Beach Resort à Michigan. Je suis un partenaire dans l’administration de Soleil Entertainment basé dans le sud de la Floride, et je suis le cuisinier en chef de Delicacies Catering Services qui en est une filiale. Notre principal but à Soleil En-tertainment est de promouvoir la culture haïtienne à travers toutes les expressions de l’art, que ce soit la musique, le théâtre, la peinture ou la gastronomie. J’aime la nourriture. J’en suis passionné. Je fais aussi la promotion de l’environnement. Limit waste; live green! My motto is: «Love Food not Waste!»

Avez-vous une spécialité ? Si oui, laquelle ?

J’ai de grandes affinités avec la cuisine caribéenne. Ses saveurs, la fraîcheur de ses ingrédients et l’histoire qui se cache derrière cette cuisine. J’aime y ajouter certaines combinaisons pour arriver à créer une fusion des saveurs.

Alain Lemairepour une fusion des saveurs

Alain Lemaire est passionné de cuisine dès son plus jeune âge. Actuellement chef executive pour le Miami/Fort-Lauderdale District of Eurest Dining, il a aussi travaillé pour le Harbor Beach Resort au Michigan et le Ritz Carlton Hotel à Atlanta. Du 28 septembre au 7 octobre 2012, chef Alain viendra prête main forte à ses confrères pour la réussite de la seconde édi-tion de « Goût et saveurs lakay ».

Qui vous a invité à participer à Goût et saveurs Lakay ?

J’ai été invité à participer à ce festival par le chef Stephan Berrouet Durand.

Que présentez-vous à ce festival ?C’est ma première participation à

« Goût et Saveurs Lakay ». Je voudrais donc m’imprégner de tout ce qui se fait, profiter de l’expérience et apprendre le plus de choses possibles des illustres autres chefs qui prendront aussi part à ce festival. De

mon côté, j’y apporterai mes propres styles et saveurs. Je voudrais aussi pouvoir aider les autres à mieux comprendre la nourri-ture et tout ce que l’on peut faire avec elle. Je participerai aussi à quelques brunchs et autres activités.

Que pensez-vous de la cuisine haïtienne ?

La gastronomie haïtienne a des raci-nes très riches et profondes. Nos saveurs sont uniques, distinctes et extraordinai-

res. Nous tirons une certaine fierté de tout ce que nous faisons, et cela trans-paraît même dans notre cuisine. Je suis content qu’il y ait un si grand événement qui nous permette enfin d’exposer cette dernière !

Etes-vous un habitué des festivals / foires gastronomiques ?

J’ai déjà participé à différentes foires gastronomiques. C’est toujours inté-ressant d’interagir avec le public et les confrères cuisiniers et de voir cette lueur d’excitation sur le visage des invités.

Que pensez-vous de « Goût et sa-veurs lakay » ?

C’est quelque chose dont on avait besoin depuis longtemps ! Chapeau à Stephan ! Je me souviens qu’il n’y a pas trop longtemps de cela, notre société ne considérait pas l’art culinaire comme une carrière. Et regardez où nous sommes aujourd’hui ! Il est devenu une industrie en pleine croissance à travers le monde. Impossible d’ouvrir la télé sans tomber sur une émission de cuisine. Le festival «Food & Wine� des États-Unis, qui réunit des chefs venus du monde entier, est énorme. Alors pourquoi pas nous ? Pour-quoi ne pourrons-nous pas exposer notre gastronomie et nos saveurs de telle sorte que tout le monde puisse le voir aussi ?

Qu’attendez-vous de ce festival et que comptez-vous y apporter de nouveau ?

J’y apporterai mon expérience ainsi que mes connaissances, mais surtout un message aux autres cuisiniers qui veulent s’aventurer sur cette voie. Mais sinon, je veux juste rentrer chez moi et montrer ce que j’ai appris au cours de la décennie écoulée. J’espère créer de bonnes relations avec les autres chefs et les leaders de l’in-dustrie culinaire en Haïti et aussi acquérir beaucoup plus de connaissances. J’espère également que le festival sera extraordi-naire et qu’il se refera dans les années qui suivent. Mais surtout, je souhaite que notre gastronomie gagne beaucoup plus de visibilité à travers le monde !

Daphney Valsaint Malandre

Présentez-vous aux lecteurs de Ticket.

Je suis Jouvens Jean, chef de cuisine au St. Regis Bal Harbour Resort à Miami.

Avez-vous une spécialité ? Si oui, laquelle ?

Ma spécialité est que je peux cuisi-ner !

Visitez-vous souvent Haïti ?Je viens en Haïti au moins une fois par

an.

Qui vous a invité à participer à Goût et saveurs Lakay ?

J’ai été invité à ce festival par Stephan Durand, mon frère de cœur.

Que présentez-vous à ce festival ?Il s’agit d’une surprise ! Je peux quand

même vous confier que je ferai une démonstration de Sushi au restaurant Papaye.

Que pensez-vous de la cuisine haïtienne ?

La cuisine haïtienne est un diamant à l’état brut. Ce diamant n’a pas encore été travaillé ou exposé comme il devrait être ; nous revient donc de le polir.

Etes-vous un habitué des festivals / foires gastronomiques ?

Ça fait beaucoup années que je prends part à ce genre d’événements.

Que pensez-vous de « Goût et saveurs lakay » ?

En tant que véritables cuisiniers haïtiens, ce festival est notre bébé. Il ne sera pas uniquement bénéfique pour la gastronomie haïtienne : il aidera aussi à la promotion de notre tourisme.

Qu’attendez-vous de ce festival et que comptez-vous apporter de nouveau ?

J’y apporte tout moi-même ! Je veux juste cuisiner et passer du bon temps avec mes frères et sœurs.

Propos recueillis par Daphney Valsaint Malandre

Jouvens Jean« Ma spécialité est que je peux cuisiner ! »

Détenteur d’une médaille d’or et du titre de « Seafood chef of the year » gagnés à la dernière édition de « Taste of the Caribbean », Jouvens Jean a commencé sa carrière de cuisinier en autodidacte. Il a ensuite complété son apprentissage sous la croupe de plusieurs illustres chefs américains. Né de parents haïtiens à Nassau, aux Bahamas, chef Jouvens se fait déjà un plaisir de rejoindre ses confrères en Haïti pour la seconde édition du festival « Goût et saveurs lakay » qui se tiendra du 28 septembre au 7 octobre 2012.

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522 septembre 2012No 709

Muscler les pectorauxLe sein est formé principalement

d’une glande mammaire et du mamelon, il ne contient donc pas de muscles. En dessous, par contre, il y a la masse de chair qui constitue les pectoraux ; ce sont les muscles qui soutiennent le sein. Les renforcer équivaut automatiquement à relever les seins. Les exercices à faire : une série de pompes quotidienne ; pres-ser avec les mains un ballon placer au niveau de la poitrine ; faire le dos crawlé en piscine si vous êtes bonne nageuse.

Plantes et actifs raffermissant à la rescousse

Massez-vous la poitrine en effectuant des petits mouvements circulaires et de pétrissage à l’aide d’huiles végéta-les (amande douce, noyau d’abricot,

Votre Ticket SantéGare aux seins qui tombent!

Il n’y a rien de plus décevant que des seins superbement exhibés dans un soutien-gorge alors qu’en réalité ceux-ci sont flasques et tombent. Les gars, vous savez de quoi il est ques-tion ! Les femmes que la nature n’a pas dotées d’une belle poitrine ont recours aux implants mammaires, pour celles qui peuvent se payer une telle opération. Quant aux autres, elles se laissent envahir par toutes sortes de complexes ou s’en fichent royalement. Il existe pour-tant d’autres solutions moins coûteuses et apportant des résultats tout aussi satisfaisants.

Premiers pas vers la musique.John Mary Lee Chang Canty fait ses

débuts professionnels en 2006 sous l’œil protecteur de Don Karnage. Comme son mentor, il est un artiste haïtien qui évolue dans la sphère francophone au Canada. Influencé par le rap qui lui arriva depuis l’Hexagone et fier de celui de son pays d’origine, il se lance rapidement dans le rythme de MC Solar et de Master Dji, sans pour autant oublier que c’est grâce à une chanson du groupe Riske qu’il a appris l’alphabet.

Au Canada, où il émigra pour conti-nuer ses études classiques, il rencontra son premier manager avec qui il connai-tra toutes les péripéties du monde. Déterminé à sortir de l’ombre, Lee Chang décide de faire cavalier seul. Fort du coaching de Don Karnage qui lui a appris à mieux composer un texte et à tirer meilleure partie d’une instrumentale, il entre en studio. Sur son chemin, son ami Réginald lui tend le bras.

Rien à prouverSortir un album au Canada n’est pas

facile. Après avoir choisi d’aller vers la communauté francophone de là-bas, il faut de l’argent et une bonne stratégie d’investissement. Lee Chang n’a comme sponsor que sa poche pour payer les

Lee Changn’a rien à prouver

Il est de ces Haïtiens qui ont laissé le pays très jeunes. Ceux qui croient en leurs potentialités et qui font tout pour sortir de l’anonymat. Lee Chang est dans nos murs. Il est là pour la promotion de son premier album et pour sa mission d’évan-géliste. Le jeune rappeur sait d’où il vient ; il se rappelle du chemin parcouru. Lee Chang a foi en Dieu et croit qu’il n’a plus rien à prouver. Pas même à lui-même.

frais de studio, le portfolio, les posters, le mastering et la duplication de l’album qui lui tient à cœur. Au bout du compte : sept ans de préparation et vingt-trois-mille dollars canadien lui ont permis de signer en mai dernier son premier album produit par Sony Black, le producteur de « Par ce qu’on vient de loin » de Corneille.

Titré « Rien à prouver », cet album comporte dix titres dont « Rien à Prou-ver » et « Yon Jou n’ap rive », qui sont sur les petits écrans. Pour ce premier produit, il n’y a que deux artistes invités : « Il y a une Canadienne qui s’appelle Emma-nuelle, la chorale Culturiste et Simplicité. Dug-G et Sébastien Pierre devraient y être, mais la chanson avec eux sera sur le prochain projet. » L’artiste nous confirme que l’album marche bien au Canada, dans les Antilles et sur itunes où il est encore en vente.

MissionLee Chang est chrétien. Mieux, évan-

géliste. Il est ce type qui bombarde ses contacts de messages de repentance et de versets bibliques. Partagé entre la pro-motion de son album et son rôle d’évan-géliste, le Cayen avoue être en mission dans sa ville natale : « Je suis un messa-ger de Dieu, son homme d’affaires. Il ne m’a pas dit de laisser le rap ; d’ailleurs, le

rap est mon appât pour attirer des gens à lui. Ma musique donne gloire à Dieu, à la vie, mes sujets sont : l’espoir, la persévé-rance, et la foi. J’ai un projet avec d’autres artistes sur lequel on ne parlera que des bienfaits de Dieu. Pour le moment, je

rencontre mes amis aux Cayes et partage la Bonne Nouvelle. »

Plésius Junior LOUIS (JPL [email protected]

camélia, germe de blé, etc.), que vous trouverez en pharmacie. Des crèmes hydratantes spécial buste devraient tout aussi bien faire l’affaire. Une autre astuce : avant de sortir de la douche, veillez à asperger votre poitrine d’un bon jet d’eau froide, cela aide aussi à raffermir les seins.

Maintien des seins : conseils de base !

Faites des exercices physiques qui font travailler les muscles des pectoraux.

Évitez de dormir sur le ventre pour ne pas compresser vos seins.

Il est impératif que vous portiez un soutien-gorge dont la taille et la forme s’adaptent à la forme de votre poitrine.

L’eau chaude n’est pas votre meilleure alliée ; protégez-y vos seins.

Exposer votre buste au soleil, c’est

courir le risque de voir la peau qui le soutient perdre de son élasticité. Il faut donc y appliquer une crème solaire pour garder la peau tonique.

En dernier lieu, évitez l’effet yoyo, c’est-à-dire de prendre et de perdre alternativement du poids. Cela déforme inévitablement la poitrine.

Si en dépit de ces conseils cela ne marche pas, il vous reste toujours l’option des implants mammaires. Mais il s’agit d’une option et nom du choix à faire. Le mieux est de poser les bons gestes au quotidien. Vous n’aurez pratiquement rien à envier aux autres femmes.

Péguy F. C. [email protected]

Page 6: Dans Le boudoir de Françoise Elizée

6 Samedi 22 et dimanche 23 septembre 2012

Président de la Fédération haïtienne du jeu de dames depuis septembre 1992, Spély Laventure vient de boucler sa vingtième année à la tête de cette institution peu active depuis quelques années. Ancien champion du jeu de dames de la génération de Bernard Robillard, actuellement professeur de philosophie en terminale, il explique pourquoi sa fédération est apparemment moribonde.

Enock Néré : Spély Laventure, ça fait un bail depuis que nous ne participons plus vraiment aux gran-des compétitions internationales du jeu de dames sous le label de la fédération de cette discipline. Qu’en sera-il cette année ?

Spély Laventure : Nous tra-vaillons depuis quelque temps dans les villes de province. Nous sommes désormais présent à Ouanaminthe, Fort-Liberté, Trou-du-Nord, Hinche, Belladères, Lascahobas, Gonaïves, Saint-Marc, Port-au-Prince, etc… Nous organisons régulièrement des compétitions nationales. Nous ré-pondons toujours aux grands rendez-vous internationaux. Cette année, nous comptons participer à deux grandes compétitions internationales. 1) Le championnat des Amériques qui a lieu du 15 au 30 octobre à Sao Paulo au Brésil. 2) Le championnat du monde juniors (filles et garçon) qui a lieu en Hollande du 15 au 30 décem-bre 2012. Les préparations vont bon train. Nous avons certes un problème de financement jusqu’à présent. Ce sont nos membres qui nous viennent en aide jusqu’ici.

E.N: Vous avez dit compéti-tions locales régulièrement tenues ??? Lesquelles ? Quelles sont les échéances qui nous attendent en ce sens ?

S. L : Cette année, nous comptons organiser des compétitions scolaires tant à la capitale que dans les villes de province. Nous organisons égale-ment des compétitions régionales. La compétition nationale est prévue du 15 au 30 août 2013 et le champion et le vice-champion seront habilités à représenter Haïti dans les grandes compétitions internationales à l’instar de ceux qui représenteront le pays au tournoi des Amériques qui a lieu du 15 au 30 octobre 2012 au Brésil.

Alors quels sont les compéti-teurs qui nous représenteront ?

S. L : Nous ne voulons pas citer de nom pour ne pas faire de jaloux. La raison en est que nous avons dix grands joueurs qui fournissent des performances plus ou moins égales. A la fin du mois de septembre, nous organiserons un tournoi pour pouvoir

les classer. C’est donc à la fin du mois de septembre que nous serons en me-sure de communiquer les noms.

E.N: Pourquoi ne se sont-ils pas encore qualifiés quand vous dites que les compétitions natio-nales ont eu lieu régulièrement et qu’elles servent de qualifications des athlètes pour les compétitions internationales?

S. L : Ils se qualifieront à partir du tournoi qui sera organisé fin sep-tembre.

E.N: Ricardo Pierre est le seul damiste haïtien qui dispute actuel-lement dans toutes les compétitions et il se plaint souvent du fait que sa fédération est inexistante. Cette absence de compétitions locales, ce manque de soutien de la part de la fédération que vous dirigez, n’est-ce pas là une preuve que vous faites du sur place ?

S. L : Champion panaméricain en 2007, Ricardo a été trouver le ministre des Sports du moment, Evans Lescou-flair, qui l’a pris sous sa protection. Il lui a donné une allocation mensuelle de 50 000 gourdes accompagnée de billets d’avion pour les tournois qu’il va disputer à l’étranger. Par la suite, le président Préval lui a fait don de 250 000 gourdes alors que la Fédération du jeu de dames qui avait besoin d’ar-gent pour organiser les compétitions n’avait rien reçu. Ricardo Pierre a donc

reçu pour lui seul ce que logiquement la fédération aurait dû recevoir. Et comme Ricardo en voulait plus, il dit à qui veut l’entendre que nous ne le sou-tenons pas, estimant que nous aurions dû financer sa participation dans les compétitions internationales. Comme nous n’en avons pas les moyens, il nous prend comme bouc émissaire disant que nous ne foutons rien. Or, la fédération haïtienne devrait recevoir de l’Etat des moyens de fonctionnement. Si quelqu’un reçoit de l’Etat plus que la fédération n’a jamais reçu, comment peut-il s’attendre à ce que la fédération puisse prendre le peu de ressources dont elle dispose pour le supporter fi-nancièrement? La fédération se doit de former les athlètes, de les préparer pour les compétitions internationales quand ils se qualifient; non pas les payer pour qu’ils représentent leur pays.

E.N: Quel est le plan d'action pour structurer le Jeu de dames en Haïti ?

S. L : Nous sommes en train de jeter les bases dans les villes de province, particulièrement dans les villes frontalières, grâce à l’appui du Comité Olympique Haïtien. Nous comptons doter chaque département d’une ligue qui aura pour tâche l’orga-nisation de compétitions dans toutes les communes du département. Les champions et les vice-champions de chaque ligue participeront au cham-pionnat national.

Fédération haitienne du jeu de dames : Ce qu’en dit Spély Laventure

Spély Laventure, Président de la Fédération haïtienne du jeu de dames (Photo : Concite)

Né le 8 septembre 1957 au Cap-Haïtien, Spély Laventure dis-pute son premier championnat du monde du jeu de dames en 1974 au Pays-Bas en catégorie junior. Concurrent de Bernard Robillard pour ne citer que ce dernier, il brille en compétition pendant plusieurs années tout en poursuivant ses études académiques. Il a 21 ans en 1978 quand il intègre la Faculté d'Ethnologie (1978-1981). Il fré-quente ensuite l'Institut d'étudess et de recherches africaines où il obtint une licence en sociologie (1982-1986). Il retourne à la Facul-té d'Ethnologie pour une maîtise en sciences du développement (1986-1988). Parallèlement, il étudie les sciences économiques à l'IHECE (1987-1991). Il est détenteur, par ailleurs, d'un certificat d'études spé-ciales en tourisme durable délivré par l'Université cheick Anta Diop au Sénégal. Il enseigne la philoso-phie dans plusieurs collèges de la capitale.

Propos recueillis par Enock Néré

[email protected]

Les Brésiliens vont pouvoir suivre à la télévision les efforts pour maigrir de Ronaldo, l’ancien attaquant ve-dette de l’équipe du Brésil aujourd’hui en surpoids, comme près de la moitié de la population du pays.

Pendant trois mois, le double Bal-lon d’or va se soumettre à une série d’exercices physiques et de rééduca-tion alimentaire qui seront retransmis tous les dimanches dans le cadre du programme populaire de TV “Medida certa” (“Mensurations idéales”).

“J’ai un très mauvais rapport avec la balance. C’est un vrai trauma-tisme”, a confié vendredi à la presse Ronaldo, 35 ans, qui avait révélé en 2011 -année où il a annoncé sa retraite- souffrir depuis longtemps d’hypothyroïdie.

“J’ai déjà relevé de nombreux défis et celui-ci ne sera pas facile; ceux qui ont déjà essayé de maigrir le savent. Mais je le relève avec bonne humeur”, a dit Ronaldo, cité par le site G1 de Globo.

Aujourd’hui pièce maîtresse du Comité d’organisation du Mondial-2014 (au Brésil), Ronaldo a dit vouloir “arriver en grande forme” au match amical contre les “Amis de Zidane” à Porto Alegre (sud du Brésil) en fin d’année.

Ronaldoen surpoids

Page 7: Dans Le boudoir de Françoise Elizée

7Samedi 22 et dimanche 23 septembre 2012

5e édition de « Festi Volley

« Toutes les dispositions sont déjà prises pour que la 5e édition de Festi-Volley soit le plus grand événement sportif de l’été », a déclaré Armony Marckens, responsable des relations publiques de l’Association Sportive des Tigresses-Tigers (ASTT).

S’exprimant à l’occasion de la conférence de presse donnée le mer-credi 19 septembre à presse café, au niveau de l’association, Marckens dit constater un grand enthousiasme de voir les équipes performer sur le ter-rain de Wahoo Bay Beach pour cette édition de « Festi-Volley » prévue le samedi 22 le dimanche 23 septembre 2012.

20 équipes de la capitale et la province auxquelles il faut ajouter deux autres venant respectivement de la République voisine, de Trinidad, prendront part à cette 5e édition. En plus des trophées et médailles, les équipes championnes et vice-championnes recevront les primes suivantes :

Catégorie masculine :

Cmapion : $ 2500 (US)

Vice-Champion : $ 1250 (US)

Catégorie féminine :

Champion : $ 2000 (US)

Vice-champion : $ 1000 (US)

Côté technique ; Garnel Pierre a précisé que ce tournoi se déroulera selon le système 2 contre 2 à base de 1 set gagnant sur 21 points à l’occa-sion de la phase éliminatoire.

Pour ce qui a trait à la phase finale, ce sera deux sets gagnants et dans le cas où deux équipes parvien-nent à égalité, elles disputeront un 3e set sur 15 points afin de déterminer le gagnan.

Emmanuel Bellevue

Dans le cadre de la journée mon-diale de la paix, la Minustah, la FHF et le ministère des sports ont mis sur pied le vendredi 21 septembre 2012 un tournoi réunissant la PNH, la Mi-nustah, Delmas 2 et Bel-Air. Les résul-tats enregistrés sont les suivants :

Bel-Air bat Minustah 8-0Delmas 2 et-PNH font match

nul 3-3 ( 3-5 aux tirs au but pour la PNH)

La finale s’est jouée entre PNH et l’équipe du Bel-Air. Ce match s’est terminé sur un nul 0-0 aux tirs au but. La formation de la police nationale a gagné par 5-4 et est sacrée cham-pionne..

L’équipe de la PNH pose avec le représentant du ministère des sports et M. Mariano Fernandez, chef de la MiNUSTAH (Photo : Yonel louis)

Phase de jeu du match PNH-Delmas 2 (Photo : Yonel louis)

Félicité par le chef de la Minustah, le capitaine de la PNH brandit son trophée (Photo : Yonel louis)

Le foot au rendez-vous dujour international de la paix

Le promoteur haïtien Jacques Deschamps Fils a remporté l’enchère du combat qui mettra aux prises le Panaméen Celestino “Pelenchin” Caballero (36 ans ; 1,80 m ; 36 victoires, dont 23 avant la limite, 4 revers), champion régulier des poids plume, avec son challenger officiel, le Jamaïcain invaincu Nicholas “The Axe Man” Walters (26 ans ; 21 succès, dont 17 expéditif). Le sieur Deschamps, qui est passé par Ca-nelo Promotions, a raflé la mise avec une offre de cent vingt mille dollars (95,139 euros), le minimum fixé par la WBA pour avoir le droit d’organiser le combat, provisoirement programmé le samedi 1er décembre, dans un lieu à déterminer.

Jacques Deschamps Fils rafle Caballero vs. Walters

Boxe iNTerNATioNALe

Page 8: Dans Le boudoir de Françoise Elizée

8 22 septembre 2012No 709

En milieu professionnel on évite les modèles trop étroites ou trop larges.

Conseils diversL’élégance priorise l’art de

savoir bien se vêtir et non de s’accrocher à une mode. Ac-tuellement, le stylisme est très élargi afin que tout le monde puisse se retrouver.

La tendance actuelle est aux modèles à taille basse. Mais, cette mode favorise plutôt les personnes sveltes. Ces derniè-

res peuvent toujours opter pour une coupe intermédiai-re, comme le pantalon à taille haute n’est pas de mise.

Les vêtements à taille basse mettent en relief les pe-tits ventres rebondis. La taille d’un vêtement trop ajusté les fait ressortir aussi ainsi que les graisses à la taille que l’on appelle poignées d’amour.

Si on porte des pantalons à taille basse, il faut s’assu-

rer que la blouse portée est d’une bonne longueur afin de ne pas voir la peau quand on s’assied.

Effet de mode ou pas, il est malséant le port du pan-talon mettant en évidence le sous-vêtement.

Quand un homme s’assied, il doit vieiller à ce que son pantalon ne remonte pas, qu’il ait les jambes croi-sées ou non. Il est très mal vu une partie d’épiderme poilu entre le pantalon et les chaussettes.

LE SAVIEZ-VOUS ?Le nom baggy -pantalon large á taille basse- pro-

vient de Baggy Elvy, un bassiste du groupe punk « The Anti-Nowhere League ». Les artistes des courants mu-sicaux de la musique baggy des années 1980 portaient des vêtements larges et colorés. Ce modèle de pantalon utilisé plus tard par les rappeurs à son origine dans les prisons surtout américaines où les ceintures sont enle-vées aux détenus et le pantalon tombe sur les fesses. Ces prisonniers, une fois libérés, pour se reconnaître, continuaient à s’habiller en baggy.

Prochain épisode : Se comporter en voyage

Pour contacter l’auteur :[email protected] twitter : dismoicommentrecevoir

Article 13

« Dis-moi comment recevoir », rubrique hebdomadaire, informe sur les notions de convenances. L’intérêt des lecteurs, me conduit au début, a accentué plutôt sur l’art et les manières de la table. Mais, comme le logo le mentionne, le suivi des articles élaborera aussi sur l’art vestimentaire, les comportements sociaux et l’étiquette du monde professionnel.

Historique Le mot pantalon vient de Pantalone, qui est le nom

d’un personnage populaire de la Comédie italienne qui portait un costume comportant des culottes longues. Plus tard, le pantalon fut lié à l’histoire de la domestica-tion du cheval, vêtement indispensable pour chevau-cher. A partir de 1830, il est accepté et porté couram-ment comme vêtement de ville. Le pantalon moderne sera adopté vers 1850 sous le surnom tuyau de poêle.

Au début du XXe siècle, une relative vulgarisation comme vêtement de femmes se fait sentir. Des aviatri-ces et des femmes actives se sont mises à en porter et plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale, celles travaillant dans les usines ou exécutant des travaux pour hommes. Après la guerre, il devient une tenue pour des activités sociales. C’est le sport et la mode qui le populariseront comme vêtement féminin. De nos jours, l’interdit pour les femmes de porter un pantalon se trouve seulement dans certains pays musulmans.

Le pantalon se classe selon trois hauteurs de taille :

• Taille haute, dont la ceinture arrive à hauteur de la ligne de taille.

• Taille descendue ou abaissée, dont la ceinture arrive à 3 ou 4 cm sous la ligne de taille.

• Taille basse (baggy) dont la ceinture arrive à 5 ou 6 cm sous la ligne de taille.

Il porte différents noms selon la longueur de la jambe.

• Le short s’arrête á mi-cuisses. • Le bermuda s’arrête au-dessus du genou. • Le pantalon corsaire s’arrête entre le genou et le

mollet.• Le Cuissard est un pantalon moulant dont la jambe

s’arrête au-dessus du genou (comme pour les cyclistes).• le pantacourt, s’arrête à mi-mollet.• le pantalon entre la cheville et le sol.

BIEN SE VETIR : LE PANTALON

ConvenancesLe pantalon classique à plis avantage beaucoup plus

la silhouette. La poche latérale est plus classique et plus élégante que la diagonale nommée poche italienne.

Les jambes ont un revers facultatif, le revers raccour-cit la silhouette. Le pli marqué au repassage doit tomber sur le laçage des chaussures et la longueur convenable se situe exactement où commence le talon des chaus-sures.

Un vêtement bien repasser est le reflet d’une per-sonne soignée. Le pli d’un pantalon s’étale sur toute la longueur. Le jean réservé aux tenues décontractées quelque soit la couleur est repassé, et ne nécessite pas de pli. Un pantalon avec des ganses ne se porte pas sans ceinture.

Le pantalon masculin requiert des couleurs sobres. Un pantalon aux tons soutenus convient mieux aux femmes, mais ne dérange pas un homme en tenue de sport.

short bermuda corsaire

à plis sans pli poche diagonale poche droite

cuissard pantacourt, pantalon