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Dans se Sommaire Appel Editorial A-propos D’environnement Santé a Skikda Devoir de memoire Patrimoine et Histoire Contribution Culture Sondage d’opinion Fiche D’adhesion « Notre ville a besoin de nous », et nous devons tous répondre présents à son appel, a cet effet, il convient de redynamiser les activités de l’association, en leur donnant un contenu puisé dans l’expression réelle des besoins du citoyen dans sa vie quotidienne. La réédition du journal « LETTRE DES AMIS DE SKIKDA » demeure un levier essentiel pour poser sereinement nos problèmes. Dans cette perspective, les adhérents, dans leur ensemble, et les gens de bonne volonté, sont conviés à se rapprocher du secrétariat permanent de l’association, au sein du local de la rue Mahmoud Nafir, tous les jours de 9H à 12H et de 14H à 19H. Les idées, propositions, travaux de commissions, sont le garant de la pérennité de notre mouvement, au profit de notre ville. « Soyez donc nombreux à manifester votre intérêt pour la noble cause ». Aout 2013 visiter notre site web www.lesamisdeskikda.org
Dans se Sommaire Appel Editorial A-propos Denvironnement Santé a Skikda Devoir de memoire Patrimoine et Histoire Contribution Culture Sondage dopinion
Dans se Sommaire Appel Editorial A-propos Denvironnement Sant a
Skikda Devoir de memoire Patrimoine et Histoire Contribution
Culture Sondage dopinion Fiche Dadhesion Aout 2013 visiter notre
site web www.lesamisdeskikda.org
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Citoyennes, Citoyens ! Appel Civique - Pour votre bien-tre et
celui de vos enfants, respectez et faites respectez par autrui,
lenvironnement dans lequel vous vivez. -Organisez votre quartier,
unissez vous, faites bouger les choses, faites preuve de civisme.
-Crez un cadre de vie votre convenance, il ny a que vous pour le
faire, pensez-y. -Ne jetez pas vos ordures mnagres anarchiquement,
respectez les horaires denlvement. -Faites un geste pour la nature
qui doit rester une source de joie et non un spectacle de
dsolation. -Respectez votre voisin en vous consultant mutuellement,
pour une vie meilleure.
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Le recul pris depuis l'installation de la nouvelle APC nous
permet une apprciation qui n'augure aucun encouragement. En effet
bien qu'il faille enregistrer un regain d'activit de toutes les
structures de l'APC, elle demeure trs en de des lgitimes
proccupations des citoyens, bien plus, il nous a paru que notre APC
ne fonde pas son activit; -Sur l'utile cohsion de ses membres. -Sur
une organisation rationnelle qui privilgie la collgialit, le plein
emploi des effectifs ainsi que la dfinition exacte des centres de
dcisions. -L'examen et le suivi de tous les travaux, le
fonctionnement des commissions etc... D'un autre cot l'APC doit
prendre conscience qu'elle est la pierre angulaire de toutes les
dmarches inhrentes a la gestion de la commune et de ce fait elle
doit par subrogation tre l'interface au nom des citoyens auprs de
toutes les autorits composant le tissu dcisionnel au sein de la
commune. En guise de remarque, nous pouvons lgitimement, dans ce
qui suit, nous poser quelques questions. Ainsi; cette activit
programme depuis longtemps, a-t- elle pris en compte les besoins
qui s'y sont greffs avec le temps, accroissant la ncessit de prise
en charge ?. - Y a-t-on inclus les restes raliser datant de
plusieurs dcennies ?. - A-t-on projet, en conformit avec les
prvisions du budget, les besoins que ne manquera pas d'induire le
dveloppement de la cit dans ses compartiments de gestion ?. -Sur un
autre plan beaucoup plus thorique, ne s'avre-t-il pas ncessaire,
voire indispensable, de rflchir une conjugaison des efforts avec la
socit civile, d'une manire assez large, l'effet de: - Projeter le
dveloppement de la cit en adquation avec le souhait des
utilisateurs concerns, c'est--dire la population. - Impliquer cette
dernire, de manire civiquement responsable, dans la prsentation et
l'entretien du patrimoine et de l'environnement en gnral.
-Responsabiliser, en complment des instruments de l'APC, la mme
population l'effet de veiller l'application des arrts communaux,
base juridique essentielle de la vie de la cit. Enfin, amener tout
cet ensemble la recherche coordonne, la mise en forme, et
l'utilisation de supports d'information aussi fiables que prcis. En
conclusion, cette approche globale, par del la conviction de la
justesse de notre raisonnement, ncessite le dpassement des clivages
superflus, facteurs d'immobilisation de l'amour que chacun prtend
apporter notre belle cit. CONSTAT ET AMERTUME
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MOUVEMENT CITOYEN ET ETAT DE DROIT Depuis la rpublique de
Platon, lorganisation de la cit est au centre de tous les dbats, de
toutes les politiques. La forme la plus labore en est ltat tel que
nous le connaissons aujourdhui. Lobservation des nations du monde
nous enseigne quil ya diverses formes dtat et que la nature du
pouvoir change selon la forme considre. On dit souvent que ltat
faible, dliquescent constitue une menace pour le citoyen qui ne
trouve plus personne pour faire respecter la loi et assurer la
protection physique et juridique des personnes et des biens. En
revanche quand ltat se sent trop fort, il tend vers lomnipotence et
ce sont alors ses reprsentants qui donnent lexemple tous les
niveaux quil nya pas de grands risques mpriser les lois. Ltat de
droit auquel nous aspirons tous se caractrise fondamentalement par
sa capacit obir aux lois et les faire respecter par tous. Ltat de
droit a besoin de la socit civile (les citoyens organiss en
association, comit, syndicat) comme cette dernire ne peut voluer et
spanouir que dans le cadre dun tat de droit. En Algrie, depuis au
moins une dcennie on assiste un effet de vases communicants entre
ltat et la socit. Celle-ci se rappropriant des espaces qui lui
reviennent naturellement et que ltat tentaculaire de lpoque avait
abusivement investis. La socit civile encore en gestation doit
pouvoir tre--mme de prendre en charge avec le soutien de ltat la
vie multiforme de la collectivit et rsoudre les problmes concrets
que pose lorganisation de la cit. Le mouvement citoyen doit
conqurir et occuper tous les espaces qui lui reviennent de droit,
cest-- dire participer activement la vie de la cit. Il a le devoir
dinterpeller les pouvoir publics tous les niveaux sur tout ce qui
touche et intresse le citoyen. Deux (02) codes de la commune et de
la wilaya permettent aux reprsentants de la socit civile de jouer
leur rle de contrle populaire. Car ils peuvent assister aux
dlibrations des assembles locales et peuvent mme se faire dlivrer
des copies des procs-verbaux des dlibrations. En effet, larticle 19
du code communal dispose que les sances de lassemble populaire
communale sont publiques. Elle peut dlibrer huis-clos dans les deux
cas suivants : -Lexamen des cas disciplinaire des lus, -Lexamen de
questions lies la scurit et au maintien de lordre public. Larticle
22 dispose quant lui que : toute personne physique ou morale, a le
droit de consulter sur place les procs-verbaux des dlibrations de
lAPC et les arrts communaux et den prendre copie ses frais, idem
pour lassemble populaire de wilaya. La socit civile si elle le
consent peut devenir le pivot central de linterrogation sociale.
Elle peut mme prtendre tre une force de persuasion organise et
productive. Une vritable passerelle entre les citoyens et les
pouvoirs publics une poque ou lmeute est devenue malheureusement le
mode dexpression du dsespoir. Des Associations comme LES AMIS DE
SKIKDA ont dj une influence positive sur leur environnement et
jouent un rle non ngligeable dans la vie de la cit. A encourager
absolument. BRAHIM MAMEN -Juriste
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NOTE DE LA REDACTION Si lon se rfre aux recommandations faites
par les uns et les autres, en vue dapporter un mieux au quotidien
du citoyen, il semble, qua Skikda les choses voluent trs peu. Nous
nejn voulons pour preuve que lappel publi ci-dessous et qui a t
lanc publiquement par notre association il ya dj quelques annes,
sans rsultat notoire, semble-t-il. Appel de l'association LES AMIS
DE SKIKDA En vue de l'amlioration du cadre de vie du citoyen de la
ville de Skikda La dgradation continue de notre cadre de vie
interpelle nos consciences. Notre association, Les Amis de Skikda
se doit, en conformit avec son statut et sa fonction d'attirer
l'attention des autorits locales et des citoyens en les incitant a
la prise en charge urgente de la multitude des problmes vcus
quotidiennement, afin d'y remdier dans les dlais les plus brefs.
Parmi les problmes.qui du reste ont t poss de manire officielle,
nous pouvons citer : 1)- Une hygine globale dfaillante a cause : -
De l'inefficacit du plan de ramassage des ordures mnagres. - Du
non-respect par le citoyen, des horaires de ramassage d'ordures
pratiqus par la commune. - De la non utilisation, par le
particulier de poubelles adquates ou d'emballages spcifiques (
sachets en plastique ferms ). - De la raret des campagnes anti
larvaires et de la lutte anti moustiques en gnral - Des gouts ne
remplissant pas convenablement leur fonction et qui, de plus sont
rgulirement dtriors (trous bants. Sans regard). - Des ruptures
nombreuses de canalisations d'eau potable. - De la prolifration de
petits rongeurs (rats). - De la prsence continuelle de dbris et
d'objets encombrants non Systmatiquement limins. II)- Un
environnement de plus en plus dgrad. Il est facile en effet, de
constater que : - Les espaces verts sont en totale inadquation avec
les besoins de la cit. Ceux existant, rares, sont presque tous
laisss labandon. - L'rosion des versants est intensifie par
loccupation illicite de terrains publics, faite par certains
habitants et la transformation de ces mmes terrains en jardins
potagers. Il y a mme des levages d'animaux fermiers (vaches,
moutons, chvres) au sein des cits dont la nourriture est a base
exclusivement d'ordures mnagres - Les rues et quartiers sont
insuffisamment clairs. - Les voies de circulation sont jonches de
nids de poule et de fondrires. - Les trottoirs sont impraticables
et souvent dfoncs squatts par des commerants tant riverains,
quillicites. A propos denvironnement
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- Des immeubles menacent ruine et risquent tout moment de
s'crouler Ceux dj dtruits ne semblent pas prs d'tre ramnages.
D'autre part, on notera aussi : - Le manque de parkings, de
terrains de jeu et d'quipements socioculturels de proximit. -
L'absence d'un march de gros en ville, et l'inadaptation du circuit
commercial alimentaire (distribution anarchique, ouverture de
commerces non conformes aux besoins des citoyens). - Le retard de
mise en service de la station d'puration qui accroit la complexit
du problme des eaux uses (Pollution dj trs avance de la cote). - La
non installation, pourtant prvue de longue date, d'une usine de
traitement et d'incinration d'ordures mnagres et de dchets. - La
non rcupration, en vue de leur recyclage, des objets en verre, en
papier ou en plastique, opration qui crerait, a n'en pas douter, de
nombreux emplois pour les jeunes notamment. - La non application du
plan de circulation urbaine dont les tudes on cout a la
collectivit, des sommes importantes. La liste des dfaillances est
encore loin d'tre termine et citer l'ensemble des problmes dont
souffre le citoyen serait fastidieux. Donc, a la lumire de ce bref
constat et dans le souci de prserver l'hygine et la scurit du
citoyen, il serait impratif de les faire prendre- en charge, de
manire effective, et efficace, par des structures appropries dotes
de moyens humains et matriels Adquats, aides en cela par des
associations de quartier et autres, plus prcisment, il serait temps
d'initier certaines rformes dans les services existants. Ainsi, en
matire dhygine, nous Prconisons : - La prise en charge de cette
tache par des micros entreprises prives (Ramassage des ordures
mnagres, nettoiement des cits..... - La rhabilitation de la
fonction de concierge. - Le lancement de campagnes de
sensibilisation des citoyens, en vue d'une meilleure hygine et d'un
environnement propre. Le renforcement de la rglementation en
vigueur, par des actions dissuasives envers les habitants ou autres
oprateurs inconscients, coupables d'atteinte a l'hygine et a la
dgradation du milieu. -L'institution systmatique de comits de
quartier dots de larges prrogatives en ce domaine. En plus de
l'apport des comits de quartier, des actions intressantes
pourraient tre menes par des associations ( Amis de Skikda,
Ecologica, etc.... ) en direction des cits et de leur population
dont la tendance actuelle est a la cit dortoir. Le rle des
associations se manifesterait par : -des campagnes de
sensibilisation des citoyens. -De l'animation : organisation de
soires et aprs-midi rcratifs. pour apprendre aux gens a se
connaitre se rencontrer, se parler, vitant ainsi la tendance au
cloisonnement. -L'organisation de rencontres sportives (jeunes et
vtrans ). -Des confrences de vulgarisation de certains aspects
scientifiques touchant a lhygine, a la pollution, et qui seraient
donnes par des spcialistes de la question issus du quartier, de
prfrence. En Conclusion, l'apport des structures tatiques tant, par
dfinition acquis, il serait judicieux de susciter les bonnes
volonts qui, en l'absence dun cadre associatif appropri, continuent
a vivre dans la lthargie de la cit dortoir. Cette dernire, faute
d'une prise en charge rapide et efficace, se Transformerait,
inluctablement en cit mouroir.
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Llaboration et la diffusion de cette nous ont t dictes par le
souci de vulgariser au maximum les notions dcologie et
environnement, ainsi que la ncessit de mettre la disposition du
profane un minimum dinformations utiles concernant son
environnement. Les thmes abords ont, de ce fait t soigneusement
slectionns en fonction de leur importance et surtout de leur
utilit. Nous aborderons dans ce numro le thme concernant: LA TERRE
ET LA VIE Par ailleurs, la vocation purement informative de cette
page fait que celle-ci mrite une lecture objective puisque cette
publication est, pour notre Association, un premier essai du genre,
ce, pourquoi nous demeurons lcoute des observations,
recommandations et opinions des lecteurs auxquels nous nous ferons
un plaisir de rpondre. La Page Verte
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LA TERRE ET LA VIE La terre sur laquelle nous vivons est une
plante de forme sphrique qui tourne autour delle-mme et autour du
soleil une vitesse de 30 Km par seconde. Il faut la terre 365 jours
et pour faire le tour du soleil. Les 7/10 e de la surface de la
terre sont recouverts par les mers et les ocans, les 3/10 e sont
occups par les continents. Parfois une chemine souvre dans lcorce
terrestre et laisse sortir la surface les minraux en fusion du
fonds de la terre, ceci forme alors un volcan. La surface de la
terre est entirement recouverte par une couche dair dpaisseur
moyenne de 150 Km et que lon appelle Atmosphre. La vie sur terre
est reprsente par lhomme et les animaux, les vgtaux et les tres
microscopiques qui voluent tous entre trois supports que lon appel:
milieux physique et qui sont lair, leau et le sol. Chaque tre vie
dans lun de ces trois milieux et il ya des tres qui peuvent vivre
dans deux milieux comme la grenouille qui vit dans leau et sur la
terre. Chaque tre vivant est adapt au milieu dans lequel il vit.
Par exemple, le dromadaire qui vit dans le dsert peut rester jusqu
40 jours sans eau, les animaux qui vivent sur la glace ont une peau
paisse et recouverte de velours. Lhomme aussi est adapt son
environnement, il ya des hommes la peau noire, jaune et mme rouge,
il ya des peuples qui vivent sur la glace alors que dautres vivent
dans les dserts chauds et toutes ces diffrences entre les humains
sont des adaptations lenvironnement. La Page Verte
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La journe du Moudjahid commmors Skikda constitue dans le
cheminement de notre lutte arme contre le colonialisme, une tape
trs importante dans le renforcement de la rvolution. Attaque
massive au nord Constantinois suivie dune froce rpression le
20/08/1955. Assise politique, organisationnelle de la rvolution le
20/08/1956 congrs de la Soummam. Cette date phare de la rvolution
revt une importance fondamentale pour toute la nation et du reste
avec propos- elle fait lobjet chaque anne de festivits officielles
dans diffrentes wilayas. Pour autant, doit-on rduire, limportance
de cette vnement quelque manifestation protocolaire au sein dune
wilaya qui doit on le rappeler a t au centre de cet vnement et en a
pay un lourd tribut. Peut-on occulter que cet vnement qui devait
englober lensemble du territoire a t conu, prpar, et excut partir
de la wilaya de Skikda. Doit-on souligner que les citoyens de la
wilaya de Skikda ont soif de leur histoire et de la lgitime fiert
dappartenir une wilaya jalonne dvnement la porte rvolutionnaire
indniable. Gageons, que toutes les institutions, associations,
organisations, feront en sorte que les prochaines commmorations du
20/08/1955 soient la mesure de limportance de cet vnement et de
lcriture locale de son histoire, que les gnrations futures
perptueront lhommage qui devra tre rendu ceux qui par leurs
sacrifices- nous ont permis de vivre librement. Les vnements du 20
Aout 1955 commmors Skikda
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Tmoignage Par Mr CHEBLI Mahieddine Paris Match , une revue
rfrence de la terre coloniale liste et post-colonisatrice. Dans son
numro 336 de la Armaine du 3 au 10 septembre 1955, on y relate,
photos lappui, les vnements du 20 aot 1955 Skikda, chez nous et
Khouribga Oued zem au Maroc.Nous nous intresserons aux vnements de
Skikda, le Philippeville de lpoque coloniale, du non dun roi
franais qui ny a jamais mis les pieds. Seule la couverture est en
couleur. Elle a pour titre les journes tragiques de lAfrique du
Nord Des incendies perte vue : les phosphates de Khouribga brlent.
Les photos intrieures sont en noir et blanc. 20 au 31 Aot 1955,
aprs loffensive russie dirig par Zighoud Youcef, la population
algrienne subit une rpression dune violence inoue. On ne cesse, en
ville et dans ses environs de chasser et de tuer l arabe du 20 Aot
partir de 14 heures jusquau jeudi du 25 Aot et ou ne sarrte pas de
bombarder partir de navires de guerres toute la cte jusquaux abords
de Collo pour dtruire les mechtas. Laviation fait le reste
jusquau-del dEl-Harrouch jusqu la fin du mois.
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Milices et brets rouges sen donnent cur joie dbut septembre
1955, le cataclysme de la folie meurtrire, gnocidaires, nest pas
tout fait oubli. Le traumatisme est immense. En cette matine de
septembre 1955, tout est silencieux, calme, la vie sent se ltre
arrte. Tout parat trs sombre. Une lourde atmosphre de deuil rgne.
Pourtant, et je ne puis locculter au fond de chacun de nous, grands
et petits, il y avait un indicible sentiment despoir lespoir de
notre vie et de la continuit de tous les efforts qui devront un
jour aboutir la sortie du tunnel, la sortie de la nuit coloniale ,
selon lexpression de Ferhat Abbas, malgr la rpression sauvage,
aveugle, malgr le malheur, nous y croyions. Dbut septembre 1955, la
mme atmosphre rgne El-Kobia, Sebbabiar, la Souiqa dont le 35 de la
rue Galbois (actuelle Kaddid), immeuble abritant le clbre caf des
sports des frres Gas Abdallah et Balkacem qui est aussi le lieu de
rencontre des militants du M.T.L.D. Dans les escaliers de cet
immeuble nous feuilletons ce numro 336 de Paris-Match En lisant
cette revue, nous ressentons quelle ne sadresse pas nous, mais
contre nous. Mais que faire ? Nous prouvons sentiments, assez fort,
trs vident dtre viss et dtre tragiquement seuls. 58 ans plus tard,
le mme sentiment persiste encore, quand on relit ce funeste numro
mensongrement les vnements du 20 Aot 1955, vnements qui nous ont
marqus jamais. Ce numro 336 de Paris nous insulte, chaque lecture,
nous agresse malgr le massacre de milliers de nos compatriotes du
20 la fin Aot 1955 et durent toute la guerre dindpendance. Un
correspondant du journal le Monde vend les photos des vnements de
Philippeville (Skikda) et les journalistes de Paris-Match, aprs ce
titre FUREUR SUR LAFRIQUE DU NORD et ce sous-titre. Dans les rues
de Philippeville, sous la rafale de lmeute- commentent les photos
et crivent, crivent, jamais, ceci : lAfrique du Nord franaise est
fonde sur un pays qui sappelait la barbarie. Pendant deux heures,
la fureur ancestrale a frapp avec cet aveuglement qui nappartient
quaux barbares () Le Maghreb ne sest jamais appel la barbarie .
Cette appellation est le fruite du racisme ancestral antimusulman,
anti-arabe et anti-maghrbien. Lexpression de ce racisme, on ne peut
primaire vis occulter la folie meurtrire et la chasse l Arabe
organise par les brets rouges et les milices des pieds- noirs.
Faute de mieux, nous achetons leurs journaux pour lire, en fin de
compte, leurs insultes. Ils nous tuent, nous massacrent et nous
insultent. Les Marocains de khouribga et oued zam, qui se sont
rvolts contre lexil du roi Mohamed V, se voient traits, durant la
rpression, de chacals puants , par le gnral tortionnaire
responsable du corps expditionnaire franais.Cela fait normment
plaisir Paris-match rprimer, massacrer, insulter, telle est leur
deviseet ils laffichent pour le reste du monde. Il est vrai que
pour eux, il y a ce quils nomment le monde libre et les autres,
cest--dire ceux qui sont destiner tre domins, exploitsgare eux sils
osent protester. Toute protestation est considre comme tant de
lingratitude et doit tre par voie de consquence, rprime. Cette tat
desprit, corollaire du racisme ambiant et de lalination
colonialiste, fait en sorte que les rues de notre ville sont
jonches de cadavres de nos compatriotes : nos frres, nos ans et nos
pres.
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Rue de France (actuelle rue de lA.L.N.), au bas de lescalier
dun immeuble, en travers du trottoir, deux corps raides, tendus ;
sur lun deux, une cartouchire de chasse ouverte. Quelques mtres
plus bas apparaissent les chaises du clbre caf eldjamel dans un
coin, langle Saint Augustin ( actuelle Bouhaissa) et vale (actuelle
Kaddour Blizidia) contre le mur de la maison Oukil, deux hommes
blesss sont adresss et des militaires franais( les territoriaux)
marchent, rue vale, vers cette intersection. Daprs Pari-match, ils
avancent pour venir soigner ceux qui les traitent dennemis . A
cette intersection, des cadavres et des chaises renverses. Sur une
autre page, un groupe compact dAlgriens dfile, les mains en lair,
encadr par des soldats casqus du 3 e rgiment de parachutistes, les
brets rouges (3eRPC) le doigt sur la gachette de leur MAT49, prts
tirer dans le tas. Cette photo a t reproduite, au cours de la
dcennie coule, sur le mur du lyce denseignement technique Boudebza,
place des martyrs. Pour les journalistes hypper-racistes de
Paris-match, il sagit dune bande dinsurgs qui a t dsarme pour tre
emmene au stade cuttoli, prs de la maison de lartisanat, (actuel
centre culturel communal Aissa Idir), o disent-ils 2000 prisonniers
vont tre interrogs. A la page 15, on lit A Philippeville, o lalerte
avait t donne temps, lchec de leur plan avait cot 200 morts aux
insurgs. Des drapeaux et deux camionnettes de munitions. Les
terroristes attendaient lheure H, mitraillette au poing, dans des
cafs maures barricads . Les pages suivantes sont consacres
lenterrement des Europens morts le 20 Aot. Un titre : La France
entire est en deuil de ces 60 morts . Plus loin : le cauchemar des
Franais de Philippeville, commence le 20 Aot midi, dans les cris
des meurtriers fanatiques, sachve dans le farouche silence du
cimetire. Les curs, mais aussi les poings se serrent. La colre se
dchane soudain contre le prfet de Constantine, reprsentant le
gouvernement, accus davoir mal assur la protection des Franais
dAfrique pour mettre fin la scne pnible qui se droulait devant les
cercueils, le maire, Paul Dominique Crevaux, entonna la
marseillaise et ces paroles pour les venger ou pour les suivre
prenaient soudain la valeur dun serment .
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Ces photos nous montrent une foule compacte, plusieurs ranges
serres, des civils et des militaires. De Angelys (un pieds noirs
parmi les pieds noirs) brise avec rage une couronne de fleurs
ramenes par les officiers et gauche, le bras en lair, le maire
Crevaux chante la marseillaise . Dans la partie de Paris-Match,
consacre linsurrection , on ne voit que des Algriens morts ou
agonisant comme ceux adosss contre le mur, langle des rues Saint
Augustin et Vale, qui contrairement lassertion, au mensonge de
Paris match, nont pas t secourus par la soldatesque colonialiste.
Ils sont morts au cours de la nuit aprs avoir perdu tout leur sang.
Tous les Algriens sont prsents-invitablement comme des barbares ,
des fanatiques qui mritent donc ce sort. Quand les peuples
coloniss, domins dcident de se librer du Joug colonialiste et
revendiquant, le plus naturellement du monde, le droit de vivre
libre, ils sont taxs de barbares, de fanatiques, de durs et, cest
encore la mode chez les nocolonialistes, de terroristes,
terroristes part entire dont la folie ne peut tre que meurtrire.
Nous baignons, la lecture d cette presse colonialiste, en plein
dlire manichiste ou cherche a avoir bonne conscience, croire et
faire croire quil y a les bons Franais opposs aux mauvais arabes .
A quatorze heures trente, de leurs balcons de la rue George
Clmenceau (actuelle rue Didouch Mourad) ils ont hurls jusqu perdre
la voix et plusieurs reprises : un bon arabe est un arabe mort !
des hommes et des femmes ont hurl jusqu ivresse ! Les pages de
Paris-match vont dans ce sens pour justifier cela et donner raison
ces semeurs de haine meurtrire. Nous sommes en plein manichisme,
corollaire du racisme ambiant. Ces mmes Pieds noirs, toujours du
haut de leurs balcons fleuris scandent : tuez les tous, ce sont
tous des fellaghas ! Tous ces hurlements vous faire dresser les
cheveux sur la tte, concident avec le dfil forc- cit plus haut, de
nos compatriotes, rue Clmenceau. Cest ainsi que le sort de nos ans,
dfilant les bras en lair, sous la menace des mitraillettes et sous
lil malveillant de ceux qui rclament leur assassinat, est scell.
Les hurlements rsonnent encore dans ma tte. Tous les pieds noirs,
tmoins de la scne du dfil, se sont mis hurler la mme chose, lappel
au meurtre, de la rue Clmenceau la rue Galbois, mme notre voisinage
de limmeuble mitoyen au notre, le numro 33 de la rue sus cite
(actuelle rue Youcef Kaddid), se met de la partie et hurle au
passage des soldats ce quont dj hurls les extrmistes de sa
communaut. Cest ainsi que les massacres ont pris de plus en plus
dampleur, ds le premier jour et jusqu jeudi 25 Aot, dans
lagglomration Philippevilloise et ses environs immdiats. Il y a,
certes, des gestes honorables, humains de certains Pied-noirs qui
nhsitent pas en ces moments douloureux, ouvrir leurs portes pour
protger beaucoup dAlgriens. On peut citer Franois Fabri du numro 37
de la rue Galbois, Dimglio, patron de la boulangerie chez Dim de la
rue Clmenceau et Jean-Jean, fermier Oued el ouah (actuel oued el
ouahch) dont lintervention permet de sauver des hommes et garons de
la cit namous (ex cit indigne) aligns, par les parachutistes
franais, contre le mur, prs du cimetire, dune mort certaine
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Les Algriens revenus de France bord du navire Sidi okba , sont
jets en pture, rue Clmenceau, arrivs au niveau du thtre municipal,
beaucoup tombent sous les balles des assassins : soldats,
policiers, miliciens ultras et autres civils tirant de leurs
fentres. Ceux qui chappent ce massacre, sont conduits avec ceux qui
ont t dj arrts dans les boutiques, les cafs, les maisons et les
rues et dfilent les mains en lair, rue Clmenceau sous la vindicte
de ceux qui appellent au meurtre. Les passagers du Sidi okba sont
venu de tous les coins de France pour passer des vacances avec les
leurs, pour rejoindre leurs familles dissmines travers tout lest
Algrien. Au lieu de cela, ils sont regroups au stade Cuttoli et
emmens, toujours manu militaire, au stade hippodrome municipal pour
y tre fusills qui entre la piscine actuelle et la barrire dlimitant
les courts de tennis, qui, partir de dimanche 21 Aot, en face de la
tribune(ancienne tribune, sentend-, pour tre jets dans les
nombreuses fosses communes non exhumes ce jour- avec les victimes
de Skikda. De tout cela, Paris-match ne souffle mot. Le photographe
J.Sabran du journal sans photos, le monde a utilis une cartouchire
et l pose sur le cadavre dun jeune homme, rue de France, tendu ct
de celui dun jeune enfant. Pour ce, en mal scoop, ces deux jeunes
gens assassins ne peuvent tre, mme morts, que des terroristes. Un
peu plus bas, le caf El-djamel , seul caf de la rue de France,
contrairement aux allgations de Paris match et de ses envoys
spciaux , en loccurrence Jean Mezerette, Jean Durieux, Charles
Courrire et Philippe Le Tellier tous affabulateurs et menteurs
notoires, a t le thtre dun effroyable massacre linstar du caf
Boughaba (actuel caf Nedjma) de la rue Clmenceau son grant le
regrett Salah Chakkat, revenu senqurir de la situation et fermer le
local tombe nez nez avec les paras qui viennent tuer les civils
rfugis dans ce lieu.
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Il est pratiquement kidnapp par lofficier pour tre assassin ;
revenons au caf El-djamel Le fortin dont il est question la page 15
et qui nexiste que dans limagination maladive de ces pseudos envoys
spciaux, cest ce caf et il n y a eu dassaut que contre des civils
et cela na pu avoir lieu quaprs le retrait des commandos de lALN
des rues de la ville. Paris match dans son entreprise d
ensauvagement des Algriens montre des images qui, en ralit,
tmoignent de la barbarie colonialiste et leur fait dire autre
chose, dans le sens de cette politique raciste densauvagement
commence en 1830, soutenue par lanthropologie coloniale de
luniversit dAlger partir de 1900 et dont les origines remontent la
la chanson de Roland et aux croisades. Paris match ne montre point
les atrocits commises sous la direction des autorits coloniales
civiles et militaires dont Aussaresses, par les soldats et les
milices des pieds noirs El allia, Zef-Zef, dans les cafs et les
rues de Philippeville-Skikda durant six jours-71 Europens sont
morts dont douze militaires. Paris match parle de 60 Europens tus
dont 12 militaires. A Philippeville, El Halia(El halia ( El-Alia),
Zef-Zef et les environs immdiats de la ville, les colonialistes
enrags turent cent fois plus dalgriens. (1), tous jets dans les
fosses communes sus-cites et dautres dcouvrir. Leurs supporteurs
criaient, hurlaient- ou en me la pas racont, jen tmoigne-, je les
entends encore hurler, je les entendrai, toujours ; Un bon Arabe
est un arabe mort ! Tuez-les tous, ce sont des fellaghas !
(1)Sources ;El Moudjahid an 1957 Maxi guide algrien-dition guide
Berliz-Lausanne 1990-Martin Gostelow et Gabelle Jurin. La partie
suivante, o on voit des Pieds Noirs dans le cimetire europen, est
consacre aux prsumes victimes de notre oppose barbarie ancestrale ,
voire atavique. Nul mot sur le gardien algrien lynch par cette
foule du cimetire europen. On nous montre des ranges de militaires
en uniforme dapparat. Beaucoup de civils et de femmes en noir
phores. Bref, rue communaut soude de gens civiliss , indigns
faisant face la barbarie et pourquoi pas victimes de lingratitude
!? Tel est le message des pseudos envoys de Paris match. Leurs
morts sont enterrs au cours de cette tumultueuse crmonie. Mais ce
que lhistoire retiendra, cest que nos morts nont pas eu droit une
spulture, que nos morts ont t jets dans des fosses communes, que
ces milliers de morts ont t transports dans des camions
dordures(2). Nous navons pas eu le droit de pleurer nos morts car
quiconque, parmi nous, saventure dans les rues de la ville est
froidement abattu. Cela dure jusquau 25 Aot. Les criminels ont le
temps de nettoyer les rues et les lieux du massacre et fermer les
fosss sous des tonnes de terre3). Le terrorisme, cest sans conteste
les colonialistes et leur systme colonial. (2)cf.le pome espoir de
Nazim Hikmet (3) samedi 20 aot : la mechta de Zef Zef est raye de
la carte, hommes et femmes, vicilles gens sont tus et jets le
lendemain seulement dans les fosss. Ces criminels ont enterr leurs
morts, les ont clbrs, ont eu le temps de les pleurer mais nous ont
empchs par la terreur de les pleurer, de les reconnatre, de les
pleurer et de les enterrer. Toute honte bue, les journalistes
racistes de Paris match osent crire :
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la France entire est en deuil de ces 60 morts , occultant le
fait quentre 6500 et 7000 des ntres ont t assassins Skikda, Zef
Zef, El alia et 1200 dans tout le nord constantinois(cf.el
moudjahid) de 1957 et guide berliz spcial Algrie de 1990). Ils
ajoutent : Et ces paroles(de la Marseillaise : pour se venger ou
pour les suivre prenaient soudain la valeur dun serment ,
cest--dire le serment de se venger alors quen ralit, le jour de
lenterrement des Europens, au moment o le maire de Crevaux chante
la Marsellaise , lundi 22 aot, le massacre des Algriens se poursuit
et ne cessera en ville que jeudi 25 aot. Au lieu de dnoncer le
gnocide, Paris -match locculte compltement. Massacrer lautre,
lindigne est une banalit dans le systme et la culture coloniale. On
nen parle pas ! Malheur celui qui ose en parler. Il vaut mieux
caresser la bte immonde du colonialisme dans le sens du poil. Aprs
tout, les colonialistes ne font que punir les indignes de
Philippeville et de sa rgion, faute de navoir pu le faire un
certain 8mai 1945- Cest ce que nous avons aussi compris. Le
colonialisme ne fait pas seulement suer le burnous , cest aussi un
systme anthropophage cycliquement gnocidaire. Paris-match, revue du
tout-Paris , mondaine, reflte, dans son numro 336, la ralit de la
France colonialiste qui consiste justifier linjustifiable, la
domination des peuples, lingalit institutionnalise par des
subterfuges qui victimisent loppresseur et culpabilisent lopprim .
En temps de paix, ces gens l font des reportages dans le style
carte postale selon la formule tout le monde, il est beau, tout le
monde, il est gentil . Les Europens dAlgrie sont, comme le veut la
propagande, correcte, propre et polics. Ils appartiennent une
communaut entre prenante et dynamique faiseuse de richesse . Quant
aux Arabes , amis fidles , ils doivent tout la France gnreuse,
selon la mme propagande et sont au service des Europens. Les
yaouleds cireurs ou portefaix, les Mokhamed et les Fatma sont tous
des amis fidles de la France. Plus de cinquante ans aprs
lindpendance, nous avons fini, par oublier ces appellations
pjoratives, mprisantes. Les enfants algriens, ctaient, pour la
majorit des Franais, des yaouleds ,des fatma , parfois des mouqures
! tout devait baigner dans lanonymat le plus Object. Tout ce veut
le colonisateur, cest un peuple soumis, sans individualits, sans
personnalits pouvant le dfendre et lui servir de repres et de
modles. Un peuple sans histoire, un peuple de sous-hommes, un
peuple de no-citoyens. En temps de guerre, ce tableau, quon a voulu
idyllique dans le but docculter linjustice et lexploitation des
autochtones, devient on ne peut manichen. On y oppose les franais
et Europens dAlgrie, bons ; beaux, reprsentant la civilisation et
le progrs aux Arabes prsents comme arrogants, ingrats, mauvais,
barbares, fanatiques, grossiers, sauvages et rfractaires au progrs
et la civilisation. Les mensonges de la presse et autres organes
dinformation (de dsinformation) colonialistes, la propagande, la
politique du mpris et du dni de justice le gnocide, les crimes
quotidiens font que le seul espoir de voir le bout du tunnel, pour
nous les Arabes , les Musulmans , les indignes, pour nous les
Algriens, cest le triomphe de la rvolution entame de 1er novembre
1954.
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Origines de la population de Skikda et de sa rgion Daprs
Charles Fraud Par Mahieddine Chebli Pour mieux faire connatre
Skikda et sa rgion, prsente d'aprs un texte de L. Charles Fraud, un
recensement aussi exhaustif que possible des diffrentes tribus qui
constituent la souche principale de la population Skikdie, des
origines nos jours. Certaines populations, soit par oubli, soit par
mconnaissance, n'ont pu tre cites. Nous nous en excusons auprs de
leur descendance. D'autre part, nous ne pouvons que nous rjouir de
la richesse de la composante humaine de Skikda, dont la population
actuelle vient de diffrents horizons du pays. Rapport descriptif
des diffrentes tribus La suite partie 2 et Fin
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Deux fractions : les OULAD KAMEL ; et AZAL. ILS sont frres des
Beni lsahak du GOUFFI. Leur installation dans le pays qu'elles
occupent aujourdhui remonte plusieurs gnrations. Ils chassrent
alors les ARB SAHEL vers SKIKDA aprs une priode d'hostilit et une
longue rsistance de la part de ces derniers. Imitant leurs
prdcesseurs, les BENI ISAHAK se soumirent aux Turcs. Il y eut
souvent, entre les Beni lshak et les Beni Mehenna, des luttes
srieuses qui ne nirent que trs peu de temps avant l'occupation
franaise.
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Les habitants du ZERAMNA auraient eu pour anctres, sur ce
territoire, cinq familles venues de cinq pays diffrents et peu prs
vers la mme poque: (1) + Celle d'EL AIFAT, originaire d'EL OUDJA
(34) de la tribu des BENI TOUFOUT, dont quelques habitants
quittrent alors leur pays et se rendirent, les AIFAT au ZERAMNA, et
les autres dans l'Oued Guebli. (2) La famille des MESSAKHER,
originaire des BENI FERGAN, ou des indignes de ce nom existent
encore. (3) Celle des GNADLA, originaire de la KABYLIE du JURJURA.
Ils se disent frres des BEN GANA actuellement BISKRA, et avoir t
mis en possession de terres dans le Zeramna sous le gouvernement
d'AHMED dit EL COLLI, bey de Constantine en 1755, qui avait pous
une fille de Ben Gana de Mila, alors qu'il n'tait que janissaire de
la garnison de Collo. (4) Celle des KHERABECH, venue des OULAD
AOUAT (35). (5) Enn, les OULAD TEMER, venus de l'EDOUGH, prs de
BNE(36) Les OULAD EL AFAT occupent la portion dsigne sous le nom de
DAR EL HADJER, peu de distance du point de rencontre des deux
routes conduisant SKIKDA, l'une passant par SIDI ZERZOUR et l'autre
par le village de SAINT ANTOINE (37), les GNADLA ont donn leur nom
la valle qu'ils occupent, appele aujourd'hui OUED GANDEL. La tribu
des ZERAMNA : une vaste fort de chne-lige. A leur arrive, ces
familles dbroussaillrent, se prparrent les terrains de culture
ncessaires, qui augmentrent au fur et mesure des besoins. Les
immigrants furent souvent en guerre avec leurs voisins : les
MASSELA, TAABNA, BENI BECHIR et BENI BQU NAM, mais grce la bonne
entente, malgr des origines diffrentes, grce aux armes et munitions
que les beys mirent souvent la disposition de leurs protgs, les
GNADLA, ils purent toujours rsister aux attaques et garder leur
nouveau pays dont les difficults de configuration facilitaient la
dfense [...] La population des Zeramna ne compte plus aujourd'hui
que 150 individus environ.
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SEFISFA tait autrefois une partie du territoire des MEDJADJA et
du ZERAMNA. Prs d'elle se trouve le pays de ZITOUNA, qui
appartenait jadis aux BENI MEHENNA. Sefisfa et Zitouna [...) nirent
par tre tellement visites par les Turcs, et les troupeaux si
souvent razzis que les propritaires abandonnrent le pays et
gagnrent la montagne. Quinze ou vingt ans avant notre occupation
(31), ces terres taient donc l'tat vague ; des BENI BOU NAlM de la
montagne, trop resserrs chez eux, furent bientt Zitouna au nombre
de cent quatre familles. Zitouna ayant t prise pour tre livre la
colonisation europenne, quelques unes des familles regagnrent leur
ancien pays de la montagne ; d'autres allrent s'tablir sur des
terres voisines. Le reste fut install par les soins de l'autorit,
sur la partie de SEFISFA encore l'tat vague et qui n'avait pas t
prise par la colonisation. Ce sont ces mmes familles qui forment
aujourd'hui les BENI BOU NAM SEFISFA.
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ll y a plusieurs sicles, rapporte la tradition locale, un nomm
AHMED BEN ALI, arriva dans ce pays inhabit et couvert de forts, et
s'tablit au Sera Oumel Djadja (38) (d'o vient le nom de Medjadja
(39)), peu de distance des Beni bou Nam Sefisfa.) (34) - EL OULDJA
BOULBALLOUT, (35) - Oulad Aouat, (36) - Bne de Bouna (Hippone),
Annaba actuellement, (37) - Saint-Antoine, actuellement El Hadaik,
(38) - En ralit il s'agit du SRA OUED MEDJAD prs de QAHWAT MA HLOU
qui n'est pas loin de Buchtata et de Ssfa, (39) - Ce n'est pas
Medjadja, comme l'crit L. Ch Fraud mais MEDJADJDA, pluriel de
MEDJADl qui viendrait de Oued Medjad, il fit de si grandes choses,
seulement avec les membres de sa famille, opra des razzias si
considrables que plusieurs indignes, allchs par l'appt de ses
gains, vinrent se ranger sous ses ordres et suivre sa vie
aventureuse. ll devint pour eux un Chef absolu, ayant droit
lobissance la plus passive et arriva acqurir sur le pays
environnant un ascendant tel que le Bey nit par l'investir du titre
de CHEIKH de tout le SAHEL. Ahmed ben Ali mourut quelques annes
aprs. Mais comme il n'avait sa mort aucun de ses ls en tat de lui
succder, les gens, qui jusqu'alors avaient vcu avec lui et pour
ainsi dire en goum permanent, renoncrent cette vie de guerre et de
rapine et s'tablirent chacun de leur ct, dans diverses parties de
Medjadja, suivant, les uns l'Est, les autres l'Ouest, deux de leurs
Kbirs nomms REKAK et RELAD (40). Les Medjadja, aprs avoir, pendant
quelques annes, reconnu l'autorit des beys et avoir pay quelques
impts, refusrent un jour de s'acquitter et vcurent selon leur bon
plaisir. Les Turcs, n'osant pas s'aventurer dans leur pays, prirent
des mesures pour faire arrter les Medjadja partout o on le pouvait;
ds lors, la tribu envoya plusieurs de ses notables (41) offrir de
se soumettre et reconnatre l'autorit des Cheikhs investis (42) mais
ce genre de soumission tait plus nominal que rel et ne remplissait
gure les caisses de l'Etat. Un marabout, Si el Azereg ben Haou Raka
(43), venu, dit on, du Maroc, s'tablit chez les Medjadja. Sa
famille eut quelque influence religieuse que les Turcs utilisrent
en lui accordant quelques privilges. Chez les Medjadja, une lgende
rpandue dsigne les quelques ruines existant Bou Arous (44) comme un
lieu renfermant des trsors. Un homme vtu de noir et mont sur un ne,
dit cette lgende, sort certaines poques de l'endroit o les trsors
sont enfouis. ll faut pour en devenir possesseur, courir aprs lui
et l'atteindre. Sous le gourbi, on fait ce sujet, le soir la
veille, les rcits les plus fantastiques.
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Tribu forme de diffrentes fractions dorigine arabe et berbre
venues successivement se former autour de la tribu arabe des OULAD
MOUSSA. Celle-ci, aprs avoir annihil les SENHADJA, premiers
occupants du pays, fit successivement accepter sa suprmatie aux
agglomrations qui l'entouraient et toute cette runion de groupes
prit l'appellation de ZERDAZA du nom de la ligne de crtes qui spare
les bassins de l'0ued Fendek de l'Oued Safsaf.Les Zerdeza, sous les
Turcs, vcurent dans un tat peu prs complet d'indpendance. Pays trs
accident, d'une fertilit remarquable, principalement dans les
valles, le long des cours d'eau, de nombreux jardins o abondent les
diffrentes essences d'arbres fruitiers. Les crtes des montagnes
sont en partie rocheuses ou couvertes de belles futaies de chnes
lige. La population des Zerdeza est de plus de 12000 mes.
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Cette population habite l'ouest de Collo c'est une rgion
montagneuse et boise, que couronne le pic du Gouf. D'aprs certaines
traditions locales, elle serait dorigine juive, ainsi que le
dmontrerait, du reste, le nom de leur anctre ISAHAK [...]. lls
rejettent cette supposition et se disent descendants des OULAD ASSA
de Gigelli. ASSA, leur aeul, tait venu dans le pays avec quatre
fils: Kamel, Bouzian, Djem et Zidan ; il se transportera avec eux
au Gouffi, d'o ils se dispersrent. Les cinq fractions existant
aujourd'hui tireraient leurs noms des enfants de ces quatre fils
qui ont eu la plus nombreuse descendance [...] Les montagnards
professent [pour le pic du Gouffi ] un grand respect [...]. Le nom
actuel [du Gouffi] ne serait qu'un nom romain (Golphi ou Go) rest
dans la langue. Pour dautres, il driverait du mot arabe Koufia,
calotte. Enfin, l'opinion qui trouve le plus de partisans et qui
parat rationnelle, est qu'un marabout venu, de Kouffa (46),
province de Baghdad, et consquemment surnomm El Kouffi, y fut
enterr. ll y a environ quatre vingt ans(47), un certain Si Sad el
Kerbouchi, des Beni lsahak, ayant longtemps exerc, le mtier de maon
Constantine, vint se xer sur le Gouf, y btit la mosque qui existe
encore et y demeura. Tous les habitants des villages y venaient en
plerinage; une cole s'y installa dans laquelle il y eut jusqu' 250
lves. Nanmoins, Si Sad, le fondateur, y fut assassin par suite de
vengeances de famille, et la mosque devint solitaire. Les
montagnards ne s'y runissent plus qu'une fois l'an, pendant le mois
de Chban, pour y clbrer une fte appele Hadara ou Zerda. Les Beni
lsahak du Gouf ne furent jamais soumis aux Turcs. La population est
d'environ 2000 habitants.
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Leur aeul, disent-ils, du nom d'Abd Allah, vint du Maroc
s'tablir au BENI AROUN (48), non loin de MILA. C'tait au
commencement de la domination Turque, au XVl e sicle. Un march fut
tabli cet endroit par ABD ALLAH. Soit cause de ce march, soit pour
toute autre raison, le gouvernement turc eut se plaindre de lui et
envoya des janissaires qui turent sept de ses fils. Quant Abd
Allah, il put se sauver avec trois de ses frres et vint se xer aux
BENl TOUFOUT qu'i peupla. DOUKAR, l'un des frres, donna son nom la
fraction actuelle des DOUKARIA. Chez les Beni Toufout, existe une
famille, descendant du marabout Sidi Maoud El ATlK (49) qui jouit
d'une grande rputation de Saintet dans toute la contre. On remarque
sur la montagne, au milieu des bois, l'endroit nomm Harta di Zedma,
les ruines d'une fortication romaine, construite en gros blocs de
granit.Les Beni Toufout, diviss en nombreuses fractions, possdent
79 villages et une population d'environ 7000 habitants.
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Cette population, originaire des environs de Zamora, du cercle
de BORDJ Bou Ariridj, fut une poque assez ancienne chasse de la
montagne de FERGAN qui existe dans leur pays et vint s'installer
sur le territoire qu'elle occupe aujourdhui encore prs de OUED
ZOHOR(50), 50 kilomtres environ l'ouest de Collo. La population
actuelle 1 environ 600 habitants. Le territoire situ sur le bord de
la mer, partie en plaine, partie dans la montagne, est assez
fertile. Elevage du btail, agriculture et fabrication de l'huile
sont les principales industries de la tribu. C'est moins une tribu
qu'un groupe de petites fractions originaires de tribus voisines
qui avaient reconnu l'autorit des Turcs dont elles s'affranchirent
la suite de l'chec prouv en 1805 par le bey Osman. Territoire situ
45 kilomtres du bord de la mer, l'Est de Collo, montagneux, escarp,
d'un accs difficile, sillonn de ravins formant des petits bassins
ctiers, dont le principal est l'oued AGMED. Population de 1300
habitants. Jardins plants d'arbres fruitiers, un certain nombre
d'oliviers, mais sol gnralement pauvre.
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Territoire gnralement montagneux, situ 35 km au Sud-Est de
Collo; la douceur des pentes le rend cependant facilement
accessible partout. Sol de bonne qualit, propre la culture des
crales et des arbres fruitiers. Sources abondantes, nombreux cours
d'eau, parmi lesquels l'OUED GUEBLl et l'OUED TAABNA, fertilisent
la contre et subviennent largement aux besoins des habitants qui
sont au nombre d'un millier environ. La tribu est traverse par les
deux chemins muletiers de Collo Skikda et par la route provinciale
de Collo Constantine. Les TAABNA ont pour anctre un nomm TAABEN BEN
ABD ALLAH qui quitta le BABOR (51) pour venir s'insta|ler dans le
pays encore occup par la tribu. (45) - Le Gouf ou El Gouffi, (46) -
El Koufa en Irak ou Koufa, (47) - "ll y a environ 80 ans " par
rapport 1875, date de publication de ce document, (48) - Beni
Haroun, (49) - Sidi Messaoud El Atik, (50) - Oued Zhor, (51) - Les
Babors (la chane des Babors). Ce nom signie, d'aprs l'explication
donne par les gens du pays, les Chaoua du bord de la mer. En effet
leur langage est un affreux patois mlang d'arabe et de kabyle
incomprhensible. Le sol: accident, montagneux et essentiellement
forestier, peu propre la culture. Communications difficiles et
relations rares d'une extrmit l'autre de la tribu qui est divise en
deux fractions : les MERABTIN et les BENI MEROUAN. Population
d'environ 1500 habitants.
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Tribu galement situe au bord de la mer, trois kilomtres
seulement l'ouest de Collo. Le marabout de SIDI ACHOUR, construit
sur une montagne trs leve, domine toute la contre. Population de
400 habitants seulement. Richesse principale de la tribu: le btail,
sol accident, d'une fertilit moyenne. On trouve, chez les ACHACH,
une petite fraction dite les Ferakh, c'est dire les oiseaux;
c'taient d'anciens janissaires de la garnison de Collo maris et
fixs dans le pays. Les indignes, considrant les Turcs comme des
oiseaux de passage, leur avaient donn ce nom de Ferakh. L'tymologie
est assez plaisante. Tribu situe au bord de la mer, environ 20 km
l'ouest de Collo. Sol montagneux, peu propre la culture et
essentiellement forestier. Travaux de dmasclage du chne-lige
exploit par les concessionnaires europens et dbit d'arbres utiliss
comme poteaux par ladministration des lignes tlgraphiques.
Population de 400 mes. Les OULAD AHMlDECH se disent originaires de
la tribu des BENI ABBAS, de l'OUED SAHEL.
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Dans des temps trs reculs et qu'il n'est gure possible de
prciser, les OULAD MAZOUZ taient une fraction des BENI HABIBI, du
cercle de Gigelli, o existe encore une Zeriba, du nom de OULAD
MAZOUZ, au pied de la montagne de SEDDAT. Deux des fractions des
OULAD MAZOUZ, ayant eu une discussion, en vinrent aux armes pour
rgler le diffrend et la partie qui vainquit chassa l'autre. Les
vaincus, repousss par les uns, pourchasss par les autres,
traversrent l'0ued Guebli et vinrent se placer sous la protection
des BENI MEHENNA qui les installrent lembouchure de l'Oued Guebli o
ils sont encore.
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Page 30
Sondage dopinion ASSOCIATION LES AMIS DE SKIKDA La lettre Amis
de Skikda repond-elle a votre attente ?
Entierement...........Partiellement.............Pas du
tout.............. La conception vous satisfait-elle ?
Oui..................................Non...........................
Quelles rubriques avez-vous trouve interessantes
?...................................................................
Quelles nouvelles rubrique aimeriez vous voir ajouter
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Quels autres themes aimeriez vous voir developpes
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Avez vous collabore a ce numero ? Oui..............................
Non............................... Aimeriez vous collaborer a
lavenir ?
Oui.............................Non..............................
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Nom et Prenom...................................
Telephone:.........
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FICHE DADHESION ASSOCIATION LES AMIS DE SKIKDA o
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