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Wayne Barbaste Jazz nouveau concept Originaire de Trinidad et Tobago, sa carrière de danseur débute en 1977, en Afrique et aux Caraïbes, pour se poursuivre notamment aux Etats-Unis (Compagnie Alvin Ailey Repertory ). Sa carrière de chorégraphe débute en 1978 (université West Indies Trinidad, Louisiana Dance Fondation Etats-Unis). En 1985, il s’installe en France où il travaille avec la Compagnie Rick Odums, Off Jazz Gianni Loringett puis Anne-Marie Reynaud. Accueilli en résidence permanente à Cesson-Sévigné (35), il crée la Cie Calabash en 1992. Aujourd’hui, cette maturité sereine confère à Wayne Barbaste, une identité artistique forte, l’envie de partager son travail et d’aller à la rencontre des publics. Fort de sa reconnaissance artistique, Wayne Barbaste développe par ailleurs son champ d’intervention par toute une série d'actions de formation, de sensibilisation et de diffusion. En 2013, il crée le Centre de Formation Calabash et le Jeune Ballet Calabash, à Annecy et crée le Centre Chorégraphique Calabash à Lyon. Miguel NOSIBOR Danse Hip HOP Miguel Nosibor est un pionnier du hip-hop en France. Cette « street dance » née d’un mouvement socioculturel contestataire aux Etats-Unis dans les années 1980, avec son lot de graffs, de tags et sur fond de musique rap, dixit le Larousse. « Je suis tombé dedans en regardant la télévision. J’avais 16 ans et j’ai vu un gars tourner sur le dos. Je me suis dit, je veux faire ça ! Cette danse-là, elle me parlait viscéralement. Son mouvement, sa gestuelle, sa musique moderne pour l’époque… Et surtout ses valeurs ». Puisées dans le message philosophique d’Afrika Bambaataa, ce leader afro-américain du Bronx new-yorkais des années 1970, qui prônait l’évolution responsable, positive et pacifique de sa vie, en aidant les jeunes des ghettos à se diriger dans la création. « J’ai tout de suite compris qu’il y avait quelque chose à faire avec ce mouvement et ce vocabulaire. Alors j’ai beaucoup travaillé, me suis ouvert à d’autres disciplines, rencontré les personnes qui m’intéressaient, créé enfin des spectacles qui m’ont révélé. Ce n’est que plus tard, en 2007, que j’ai fondé ma compagnie « En Phase », pour y asseoir les deux axes qui me tiennent à cœur : la création et la transmission. » Soit, son travail de chorégraphe et celui de médiateur, pour qui « garder le contact avec le terrain, aller vers les autres », reste primordial. Si le gosse d’Aubagne sait comment parler aux autres gosses d’Aubagne, enchaînant ses figures dans les maisons de quartiers, le langage universel qu’il véhicule par le hip-hop dépasse largement les frontières de sa ville natale. Touchant autant les âmes reclues de la prison des Baumettes que celles des centres chorégraphiques nationaux. Sans oublier la Guyane, terre de partenariat chorégraphique depuis seize ans. Et bien que « l’art de la rue continue à faire peur », Miguel Nosibor se réjouit de la mixité sociale que le hip-hop parvient doucement à fédérer. Notamment par le biais de rendez-vous donnés au public, telle que la Semaine des Cultures Urbaines, organisée en partenariat avec la Ville, et devenue cette année Impulsion. « Tous ceux qui nous applaudissent à la fin d’un spectacle ne sont pas seulement issus des quartiers. Il y a aujourd’hui dans le hip-hop un endroit où les gens se rencontrent. C’est un long chemin, il faudra encore du travail pour ouvrir les esprits. C’est notre responsabilité à nous, les acteurs du mouvement, d’aller dans ce sens ». La battle entre les a priori et l’évolution des mentalités ne fait donc que commencer. Nadia BOURGUET-DELPY Barre à Terre inspirée Débute chez Mme Sudre Solliès-Pont, puis danse dans 3 troupes de danse varoises, avant d'intégrer la troupe de danse Jazz de Monette Loza Bruxelles en 1994, à la suite d'un grave accident elle revient sur Toulon où elle devient chorégraphe de 3 troupes de variétés varoises, participe à plusieurs clips vidéos et figure dans « sous le soleil », pendant qu'elle prépare sa pédagogie au sein de l'école de formation Alzetta Nice et obtient son Diplôme d'Etat de professeur de danse En 1997. Elle enseigne la danse dans 5 écoles de danse du var avant de reprendre le studio « Stella » de Chantal Lambert EN 1999 et crée le Centre Choréole. En 2004 elle devient présidente de l'association Art et Culture. En 2008 Les deux écoles fusionnent et l'association Art Culture & Choréole nait. En 2012 elle crée le spectacle « Faîtes des mers » en collaboration avec la Fondation Maud Fontenoy pour la sauvegarde des mers et océans. Elle enseigne les danses académiques et le Zumb'éole depuis 25 ans à La GARDE. Médium et maître Reiki, elle privilégie l'approche Holistique et inspirée pour l'enseignement/partage de la danse.

Danse Hip HOP Wayne Barbastedoccdn.simplesite.com/d/d6/d7/283163834358945750/a762f0ac...qui m’intéressaient, créé enfin des spectacles qui m’ont révélé. Ce n’est que plus

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Page 1: Danse Hip HOP Wayne Barbastedoccdn.simplesite.com/d/d6/d7/283163834358945750/a762f0ac...qui m’intéressaient, créé enfin des spectacles qui m’ont révélé. Ce n’est que plus

Wayne BarbasteJazz nouveau concept

Originaire de Trinidad et Tobago, sa carrière dedanseur débute en 1977, en Afrique et auxCaraïbes, pour se poursuivre notamment auxEtats-Unis (Compagnie Alvin Ailey Repertory ).

Sa carrière de chorégraphe débute en 1978(université West Indies Trinidad, LouisianaDance Fondation Etats-Unis).

En 1985, il s’installe en France où il travailleavec la Compagnie Rick Odums, Off Jazz GianniLoringett puis Anne-Marie Reynaud. Accueilli enrésidence permanente à Cesson-Sévigné (35),il crée la Cie Calabash en 1992.

Aujourd’hui, cette maturité sereine confère àWayne Barbaste, une identité artistique forte,l’envie de partager son travail et d’aller à larencontre des publics. Fort de sareconnaissance artistique, Wayne Barbastedéveloppe par ailleurs son champd’intervention par toute une série d'actions deformation, de sensibilisation et de diffusion. En2013, il crée le Centre de Formation Calabashet le Jeune Ballet Calabash, à Annecy et crée leCentre Chorégraphique Calabash à Lyon.

Miguel NOSIBORDanse Hip HOP

Miguel Nosibor est un pionnier du hip-hop en France. Cette « street dance » née

d’un mouvement socioculturel contestataire aux Etats-Unis dans les années 1980,

avec son lot de graffs, de tags et sur fond de musique rap, dixit le Larousse. « Je

suis tombé dedans en regardant la télévision. J’avais 16 ans et j’ai vu un gars

tourner sur le dos. Je me suis dit, je veux faire ça ! Cette danse-là, elle me parlait

viscéralement. Son mouvement, sa gestuelle, sa musique moderne pour

l’époque… Et surtout ses valeurs ». Puisées dans le message philosophique

d’Afrika Bambaataa, ce leader afro-américain du Bronx new-yorkais des années

1970, qui prônait l’évolution responsable, positive et pacifique de sa vie, en aidant

les jeunes des ghettos à se diriger dans la création. « J’ai tout de suite compris

qu’il y avait quelque chose à faire avec ce mouvement et ce vocabulaire. Alors j’ai

beaucoup travaillé, me suis ouvert à d’autres disciplines, rencontré les personnes

qui m’intéressaient, créé enfin des spectacles qui m’ont révélé. Ce n’est que plus

tard, en 2007, que j’ai fondé ma compagnie « En Phase », pour y asseoir les deux

axes qui me tiennent à cœur : la création et la transmission. » Soit, son travail de

chorégraphe et celui de médiateur, pour qui « garder le contact avec le terrain,

aller vers les autres », reste primordial.

Si le gosse d’Aubagne sait comment parler aux autres gosses d’Aubagne,

enchaînant ses figures dans les maisons de quartiers, le langage universel qu’il

véhicule par le hip-hop dépasse largement les frontières de sa ville natale.

Touchant autant les âmes reclues de la prison des Baumettes que celles des

centres chorégraphiques nationaux. Sans oublier la Guyane, terre de partenariat

chorégraphique depuis seize ans. Et bien que « l’art de la rue continue à faire peur

», Miguel Nosibor se réjouit de la mixité sociale que le hip-hop parvient doucement

à fédérer. Notamment par le biais de rendez-vous donnés au public, telle que la

Semaine des Cultures Urbaines, organisée en partenariat avec la Ville, et devenue

cette année Impulsion. « Tous ceux qui nous applaudissent à la fin d’un spectacle

ne sont pas seulement issus des quartiers. Il y a aujourd’hui dans le hip-hop un

endroit où les gens se rencontrent. C’est un long chemin, il faudra encore du

travail pour ouvrir les esprits. C’est notre responsabilité à nous, les acteurs du

mouvement, d’aller dans ce sens ». La battle entre les a priori et l’évolution des

mentalités ne fait donc que commencer.

Nadia BOURGUET-DELPY

Barre à Terre inspirée

Débute chez Mme Sudre Solliès-Pont, puis dansedans 3 troupes de danse varoises, avantd'intégrer la troupe de danse Jazz de MonetteLoza Bruxelles en 1994, à la suite d'un graveaccident elle revient sur Toulon où elle devientchorégraphe de 3 troupes de variétés varoises,participe à plusieurs clips vidéos et figure dans« sous le soleil », pendant qu'elle prépare sapédagogie au sein de l'école de formationAlzetta Nice et obtient son Diplôme d'Etat deprofesseur de danse En 1997. Elle enseigne ladanse dans 5 écoles de danse du var avant dereprendre le studio « Stella » de ChantalLambert EN 1999 et crée le Centre Choréole. En2004 elle devient présidente de l'association Artet Culture. En 2008 Les deux écoles fusionnentet l'association Art Culture & Choréole nait.

En 2012 elle crée le spectacle « Faîtes desmers » en collaboration avec la Fondation MaudFontenoy pour la sauvegarde des mers etocéans. Elle enseigne les danses académiqueset le Zumb'éole depuis 25 ans à La GARDE.

Médium et maître Reiki, elle privilégie l'approche Holistiqueet inspirée pour l'enseignement/partage de la danse.