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Date : 10 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 849297
Page de l'article : p.24Journaliste : Linda Bouras
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Les programmes françaiss'exortent à merveille
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jjDessins animés, séries, jeux, documentaires...Le savoir-faire français est très prisé à l'étranger:de nombreux pays se ruent sur nos programmes. V
B ella e la vita en italien,Voie Tudo en portugais,Fangarna pa fortet en
suédois À l'instar Ae Plus bellela vie, Vendredi tout est permis et Foi t Boyard, des mil-liers de programmes «madern France» sont exportes. «LaFrance figure dans le top 10des pays qui vendent le plusvers l'étranger», recelé MathieuBejot, delegue general de TVFrance International associa-tion qui édite un bilan annuelde l'exportation des programmesfrançais. Cocorico ! En 2015,une hausse de 6,8 % des ventesa ete enregistrée pai rapporta 2014.C'est en Europe de l'Ouest quela France réalise 40% de sesventes. Les meilleurs clientsrestent l'Allemagne et la Bel-gique Les chaînes espagnoles,elles, ont augmente leur acqui-sition de 70% entre 2014 et 2015 'A contrai 10, les ventes enAmerique latine chutent. Encause : la crise economique et
la concurrence du marche ame-ricain. Certains pays, pour desraisons de coûts, préfèrent lesous-titrage au doublage, ethésitent encore à diffuser descréations hexagonales pourleur public, plus habitue àentendre de l'anglais Maîs rienn'est perdu. En Angleterre, desseries comme Les RevenantsouLes Témoins sont diffuséesdans la langue de Molière.Dans le secteur de I animationen revanche, la barrière de lalangue est moindre. «Doublerun dessin anime estplus aise», expliqueCéline Roux de TFIProduction, fièredu succes de Mini Ninjasvendu dans plus d'une dizainede pays. L'animation arrive entête avec une croissance a 12 %La France peut s'enorgueillird'en être le troisieme exporta-teur mondial.Genre numero 2 à l'export :la fiction. Même si le polardomine, des fictions ancrées
LES FICTIONSPATRIMONIALESCARTONNENT
dans le patri-moine tels LesHommes de l'ombre(France 2) ou Un villagefrançais (France 3) fonction-nent «Nin a trouve un bel echoau Bresil. Le Sang de la vigne,après avoir conquis le Japon,a réussi son lancement en Scan-
dina\ ie», nousprécise-t-on chezTelfrance.Contrairement aux
docus, troisième genre roi àl'export avec une croissancede 6% entre 2014 et 2015, ledivertissement est à la peine.La raison'' La frilosité du mar-che français, qui prefere adap-ter des formats étrangers pourminimiser les risques finan-ciers. «Alors que l'on n'est pasmoins doues ! Il y a des vraies
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TPMP.'deCyril Hanounaconnaît unedéclinaisonau Liban.
Le Sangde la vigne:un tabacau Japon eten Scandinavie.
réussites: FortBoy aîd (35 pays
produisent le for-mat ALP), Des Chiffres et
des lettres », indique MathieuBejot de TV France Internatio-nal Récemment, le jeu GuessMy Age, diffuse par CS et pro-duit par Vivendi Entertainment,s'est vendu dans dix-huit terri-toires dont les Etats-Unis Vendredi tout estpermis, produitpar Arthur pour TFI, s'exportedans une trentaine de pays,même en Chine. Chasseursdappart' de M6 debute unecarrière à l'international. LeLiban (MTV Liban) asa versionde Touche pas a mon poste ' etle Quebec sa mouture de Toutle monde en parle, l'ex-talk-show de Thierry Ardisson. •
Linda Bouras
Date : 21/10/2016Heure : 12:47:25Journaliste : Linda Bouras
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Cocorico ! Les revenants, Plus belle la vie... les programmesfrançais s'expo... Dessins animés, séries, jeux, documentaires… Le savoir-faire français est très prisé à l'étranger : denombreux pays se ruent sur nos programmes. Revue de détail…
© France 2Les Hommes de l'ombre, série politique
Date : 21/10/2016Heure : 12:47:25Journaliste : Linda Bouras
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Montrer les coulisses du pouvoir, Borgen, série danoise, l'a fait, l'Hexagone s'est lancé avec Les Hommes del'ombre qui s'est bien exportée au Brésil.
© TF1Marseille à l'international
Le célèbre bar du Mistral et ses Marseillais campés par Léa François, Laurent Kerusoé et Sylvie Flepp,rencontrent un franc succès à l'étranger.
Date : 21/10/2016Heure : 12:47:25Journaliste : Linda Bouras
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© France 3En vedette Pierre Arditi
Avec Pierre Arditi, oenologue vedette du Sang de la vigne, un polar grand cru, le public a été conquis, demême que le Japon et la Scandinavie.
Date : 21/10/2016Heure : 12:47:25Journaliste : Linda Bouras
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© France 3
Jamais sans Claire
Le duo charme et humour du Sang de la vigne, Lebel (Pierre Arditi) et sa femme (Claire Nebout), met corpset tanin dans chaque opus de la série.
Date : 21/10/2016Heure : 12:47:25Journaliste : Linda Bouras
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TF1
Des Mini Ninjas qui séduisent
Parmi les séries d'animation qui plaisent aux enfants en dehors de l'Hexagone, les Mini Ninjas, et leurs héros,font un "cartoon" à l'export.
Bella e la vita en italien, Vale Tudo en portugais, Fångarna på fortet en suédois. À l'instar de Plus belle lavie, Vendredi, tout est permis et Fort Boyard, des milliers de programmes "made in France" sont exportés."La France figure dans le top 10 des pays qui vendent le plus vers l'étranger" , révèle Mathieu Bejot, déléguégénéral de TV France International, association qui édite un bilan annuel de l'exportation des programmesfrançais.
C'est en Europe de l'Ouest que la France réalise 40 % de ses ventes. Les meilleurs clients restent l'Allemagneet la Belgique. Les chaînes espagnoles, elles, ont augmenté leur acquisition de 70 % entre 2014 et 2015 ! Acontrario, les ventes en Amérique latine chutent. En cause : la crise économique et la concurrence du marchéaméricain. Certains pays, pour des raisons de coûts, préfèrent le sous-titrage au doublage, et hésitent encoreà diffuser des créations hexagonales pour leur public, plus habitué à entendre de l'anglais. Mais rien n'estperdu. En Angleterre, des séries comme Les Revenants ou Les Témoins sont diffusées dans la languede Molière.
Cocorico ! En 2015, une hausse de 6,8 % des ventes a été enregistrée par rapport à 2014Dans le secteur de l'animation en revanche, la barrière de la langue est moindre. "Doubler un dessin animéest plus aisé", explique Céline Roux de TF1 Production, fière du succès de Mini Ninjas vendu dans plusd'une dizaine de pays. L'animation arrive en tête avec une croissance à 12 %. La France peut s'enorgueillird'en être le troisième exportateur mondial.
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Genre numéro 2 à l'export : la fiction. Même si le polar domine, des fictions ancrées dans le patrimoine telsLes Hommes de l'ombre (France 2) ou Un village français (France 3) fonctionnent. "Nina trouve un belécho au Brésil. Le Sang de la vigne, après avoir conquis le Japon, a réussi son lancement en Scandinavie",nous précise-t-on chez Telfrance.
Contrairement aux docus, troisième genre roi à l'export avec une croissance de 6 % entre 2014 et 2015, ledivertissement est à la peine. La raison ? La frilosité du marché français, qui préfère adapter des formatsétrangers pour minimiser les risques financiers. "Alors que l'on n'est pas moins doués ! Il y a des vraiesréussites : Fort Boyard (35 pays produisent le format ALP), Des Chiffres et des lettres..." , indique MathieuBejot de TV France International.
Récemment, le jeu Guess My Age, diffusé par C8 et produit par Vivendi Entertainment, s'est vendu dansdix-huit territoires dont les États-Unis. Vendredi tout est permis, produit par Arthur pour TF1, s'exporte dansune trentaine de pays, même en Chine. Chasseurs d'appart' de M6 débute une carrière à l'international. LeLiban (MTV Liban) a sa version de Touche pas à mon poste ! et le Québec sa mouture de Tout le mondeen parle, l'ex-talk-show de Thierry Ardisson.
Date : 21/10/2016Heure : 12:44:11
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Cocorico! Les revenants, Plus belle la vie... les programmesfrançais s'exportent à merveille
Dessins animés, séries, jeux, documentaires… Le savoir-faire français est très prisé à l'étranger : de nombreuxpays se ruent sur nos programmes. Revue de détail…B ella e la vita en italien, Vale Tudo en portugais, Fångarna på fortet en suédois. À l'instar de Plusbelle la vie, Vendredi, tout est permis et Fort Boyard, des milliers de programmes "made in France" sontexportés. "La France figure dans le top 10 des pays qui vendent le plus vers l'étranger" , révèle MathieuBejot, délégué général de TV France International, association qui édite un bilan annuel de l'exportation desprogrammes français.
C'est en Europe de l'Ouest que la France réalise 40 % de ses ventes. Les meilleurs clients restent l'Allemagneet la Belgique. Les chaînes espagnoles, elles, ont augmenté leur acquisition de 70 % entre 2014 et 2015 ! Acontrario, les ventes en Amérique latine chutent. En cause : la crise économique et la concurrence du marchéaméricain. Certains pays, pour des raisons de coûts, préfèrent le sous-titrage au doublage, et hésitent encoreà diffuser des créations hexagonales pour leur public, plus habitué à entendre de l'anglais. Mais rien n'estperdu. En Angleterre, des séries comme Les Revenants ou Les Témoins sont diffusées dans la languede Molière.
Cocorico ! En 2015, une hausse de 6,8 % des ventes a été enregistrée par rapport à 2014Dans le secteur de l'animation en revanche, la barrière de la langue est moindre. "Doubler un dessin animéest plus aisé", explique Céline Roux de TF1 Production, fière du succès de Mini Ninjas vendu dans plus
Date : 21/10/2016Heure : 12:44:11
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d'une dizaine de pays. L'animation arrive en tête avec une croissance à 12 %. La France peut s'enorgueillird'en être le troisième exportateur mondial.
Genre numéro 2 à l'export : la fiction. Même si le polar domine, des fictions ancrées dans le patrimoine telsLes Hommes de l'ombre (France 2) ou Un village français (France 3) fonctionnent. " Nina trouve un belécho au Brésil. Le Sang de la vigne, après avoir conquis le Japon, a réussi son lancement en Scandinavie",nous précise-t-on chez Telfrance.
Contrairement aux docus, (...)
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MEDIA +Date : 21 OCT 16Pays : France
Périodicité : Quotidien Page de l'article : p.6
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En Bref..
Terranoa : une rentrée 2016 surles chapeaux de roue
Terranoa a entamé cette rentrée2016 sur les chapeaux de roueavec la signature de 7 ventes dufilm «Clinton-Obama, les secretsd'une rivalité» (Elephant Doc etChrysalide pour France 5). DRTV,TV4 Suede, Latvia TV, MBC alArabya, TVP Pol+ ont confirmé leurachat ainsi que RTSI et ORF. Lefilm «Histoire de madame Tussaudet de ses théâtres de cire» coproduitpar GEDEON Programmes, Arte etCuriosity a été acheté par la BBC,SBS, Sky Arte Italie et Kultura TV.Deux nouvelles ventes s'ajoutent auPalmarès de «Picasso, l'inventaired'une vie», acheté par NHK etPlanète +. Ce film avait reçu le PrixExport TVFI 2015 en décembre2016 et a déjà été vendu à plus de 30chaînes dans le monde. Terranoa aaussi conclu plusieurs package-dealsen cette rentrée : TVB Hong Kong etEFFE TV ont acheté la série «Habiterle monde» (20x26') prochainementsur Arte (Canada Blue Ant a acheté5 heures de programmes) ; SkyArte en Italie a acquis 10 heuresde programmes ; Viasat a acheté 8heures dont les séries «Le jour où»et «Paris-Berlin, destins croisés».Cette dernière série a également étéachetée par Globosat.
MEDIA +Date : 21 OCT 16Pays : France
Périodicité : Quotidien Page de l'article : p.4
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Télévision
L'animation françaiseattractive et dynamiqueà linternational
L'animation française a fait preuveune nouvelle fois de son attractive etde son dynamisme à l'international àl'occasion du MipJunior 2016, qui s'estdéroulé du 15 au 16 octobre dernierà Cannes, selon un communiqué duSyndicat des Producteurs de Filmsd'Animation. 16 séries françaises seclassent dans le top 30 des programmesles plus visionnés par les acheteursdu monde entier, dont 7 dans les 10premières places. Le classement estdominé par «Grizzy et les lemmings»du Studio Hari (distribution HariInternational), «Paf le chien» deSuperprod (distribution Superights) quise classe troisième et «Gilbert & Allie»de Cyber Group Studios qui prend la5eme place.On retrouve également dansce classement, par ordre décroissantde nombre de visionnages, «Arthuret les Minimoys» (EuropaCorp
TV avec Studio 100 Animation),«Simon» (GO-N Productions),«Belle et Sébastien» (GaumontAnimation France), «Monchhichi»(Technicolor Animation Productions),«Le Gigantosaure» (Cyber GroupStudios), «Abraca» (Ankama), «Ernestet Célestine» (Folivari), «Arthur etles enfants de la Table ronde» (BlueSpirit), «Nos voisins les pirates»(Cyber Group Studios), «Les Sisters»(Samka Productions), «Furry Wheels»(Gaumont Animation France), «Pirata& Capitano» (Millimages) et «TakingDown Taffy» (Cyber Group Studios).L'animation française a déjà signéen 2015 une année exceptionnelle àl'international avec près de 70 M€ dee.a., confirmant son statut de leader desexportations audiovisuelles françaises,selon la dernière étude de TV FranceInternational et du CNC.Le SPFAfélicite dans son communiqué sesadhérents et leurs distributeurs pourcette réussite qui illustre le savoir-fairede l'industrie française, sa créativitéet sa capacité à conquérir les marchésinternationaux.
Date : 20 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Quotidien
Page de l'article : p.1
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Confidentiel
TV France International : l'association ouvre une représentation permanente en Chine
Selon nos informations, TV France International (TVFI), travaillé pour des festivals de cinéma et de télévision, estl'association des exportateurs français de programmes basée à l'ambassade de France à Pékin. Elle partagera sonaudiovisuels, vient d'ouvrir une représentation temps à parité entre TVFI et les affaires audiovisuelles depermanente en Chine. Recrutée il y a une quinzaine de l'ambassade.jours, Kang Yi, Chinoise francophone qui a notamment (Lire aussi en rubrique* Industrie des programmes»)»
Date : 20 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Quotidien
Page de l'article : p.4
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Le Prix spécial format duSPECT décerné à Shinepour "Prodiges"...A l'occasion du Mipcom, le PrixSpécial Format 2015, qui ré-compense un format françaisjugé particulièrement innovant,a été remis par TV France Inter-national et La Fabrique des For-mats à "Prodiges" créé et pro-duit par Shine France. "Pro-diges" est la première émissionà révéler les jeunes talents duclassique dans trois catégories: danse classique, musique ins-trumentale et chant. Une troi-sième saison est prévue surFrance 2 pour la fin d'année. Al'issue de la diffusion en France,"Prodiges" va faire l'objet d'un"programme spécial" sur la Raien Italie et les discussions sonten cours pour une adaptationdu format pour le groupe BBC.
Date : 20 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Quotidien
Page de l'article : p.5
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Industrie des programmes
TV France International : une représentante permanente à Pékin, partagée avec l'ambassade de France
Face à un marché chinois particulièrement complexe, TVFrance International (TVFI) s'arme d'une représentationpermanente sur le territoire, a indiqué son président, HervéMichel, à Satellifax, ce mercredi, à l'occasion du MipCom. Ladémarche est accompagnée par l'ambassade de France à Pékin,qui accueille Kang Yi dans ses bureaux : cette Chinoise, qui a faitune partie de ses études en France, travaillera à parité pourTVFIet pour les affaires audiovisuelles de l'ambassade, a-t-ilprécisé. Les deux organismes en partageront également le coût.
Cette initiative fait suite aux Rencontres franco-chinoises desprofessionnels du cinéma et de la télévision qui, en mars,s'ouvraient pour la première fois à l'audiovisuel (nos informationsdu 3 mars). Cette manifestation, dont l'objectif est de renforcer lescollaborations entre Français et Chinois dans ces deux secteurs,est organisée par Unifrance, le CNC et l'Ambassade de France enChine, avec le soutien, pour la première fois également, de TVFI.
« L'idée est qu'elle nous mette au point, et actualise, des basesde contacts dans les grandes chaînes, les chaînes régionales etsatellitaires, qu'elle nous aide à faire venir des professionnels
chinois au Rendez-vous [marché annuel centré sur tesprogrammes audiovisuels français, organisé par TVFI à Biarritz,ndlr] et qu'elle popularise Screenopsis en Chine », a expliquéHervé Michel. Cette plate-forme, lancée au printemps, fournit unebase de données sur les programmes audiovisuels français, dontune partie est disponible, pour les seuls professionnels, envisionnage en ligne (nos informations du 16 mars).
Kang Yi, qui ne sera pas une interlocutrice directe desexportateurs, pourrait toutefois être également mise àdisposition, dans certains cas, de sociétés. Elle sera par ailleursprésente au Rendez-vous, voire durant les MIR cannois si lebesoin s'en faisait sentir.
« C'est un énorme boulot : le marché chinois est compliquéet nous ne faisons encore que l'effleurer», a considéré HervéMichel, même si les professionnels des deux pays ont déjàentamé des partenariats : « En mars, il y avait 20 coproductionsfranco-chinoises en cours pour la télévision. »
C'est la première fois que TVFI ouvre une représentationpermanente à l'étranger. Une initiative qui devrait rester unique.»
Date : 18 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Quotidien
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TV 1616739400524Tous droits réservés à l'éditeur
TVFI décerne ses Prix formats à "Guess my Age" et"Prodiges"La premiere journee du MipCom a ete l'occasion de montrer que les professionnels françaisprenaient au sérieux leur "retard" en matière de création originale de formats de f lux. Toutd'abord, Mathieu Bejot, le délégué géneral de TVFI, a présente les deux Prix format de2016. Ces prix ont été cree il y a trois ans et étaient, jusque là, annonces aux Rencontres deTVFI à Biarritz. Cette fois, ils le sont au MipCom où sont présents beaucoup plus d'acteurs dece secteur.Le Prix export recompense le format de creation française qui a eu le meilleur succes al'export. Il a été attribué à Guess my Age, développé et produit par Vivendi Entertainment,en association avec Tooco. Deux candidats doivent deviner l'âge exact de six parfaitsinconnus en fonction d'indices lies à l'année de naissance de ceux-ci : lancement d'unechanson, événement historique, etc. En France il a éte diffusé avec succes cet eté par CS quien a recommande 40 episodes. Il est diffusé sur TARD et 13 terr i to ires ont pris une option.Le Prix spécial recompense un format français qu'un ju ry juge particulièrement innovant.I l aété attribue a Prodiges, creé et produit par Shine France. Un jury y couronne des jeunes quichantent de la musique classique, l ' interprète avec un instrument ou la dansent. France 2 l'adiffuse avec succès, la version italienne sera diffusée par RAI Uno en 2016 et des discussionssont en cours avec la BBC.
Date : 18 OCT 16
Périodicité : Quotidien
Page de l'article : p.5-6
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TVFI / La Fabrique des formats : Guess My Age et Prodiges lauréats des prix formats 2016
Pour la première fois depuis la création des prix formats parTV France International (TVFI) et La Fabrique des formats auprintemps 2014, les lauréats ont été dévoilés ce lundi àl'occasion du MipCom. Tout un symbole. Ils étaient
jusque-là annonces un mois plus tôt dans lecadredes Rendez-vous de TVFI, marché dédié aux programmes audiovisuels français.
Guess My Age sous option dans IS pays
Le prix Export 2016, qui s'appuie sur « une baseobjective de ventes à l'international », a rappelé MathieuBéjot, délégué général de TVFI, a été attribué à Guess MyAge. Le jeu a été produit pour CS par VivendiEntertainment, en association avec Tooco. Cette société,créée par Aurélien Lipiansky qui a apporté l'idée duprogramme, est aujourd'hui intégrée à Production Valley,nouveau pôle dédié aux programmes de flux de Newen(groupe TFI) (nos informations du ll octobre).
Guess My Age est aujourd'hui sous option dans 15 pays,avec une diffusion en quotidien en Slovaquie qui veut« renouveler le deal », a expliqué Matthieu Porte, dga de VivendiEntertainment, unité dont « l'objectif est de rencontrer descréatifs, de repérer des idées à lancer sur les chaînes dugroupe ». Le jeu est aussi en production pour la chaîneallemande ARD pour une « diffusion hebdomadaire pendant15 semaines consécutives », a-t-il ajouté.
« Le show a l'air d'être produit pour une grande chaîne, cequi rend possible des partenariats avec des diffuseurs commeARD », a aussi souligné Matthieu Porte. En septembre,275 épisodes étaient commissionnés.
Le programme met en compétition deux candidats qui, pour
garder leur argent, doivent deviner l'âge de six personnes avecl'aide de quèlques indices (une chanson ou un événement deleur année de naissance, une célébrité du même âge...). « Celarend le show nostalgique et plein de suspens», a-t-il estimé,qualifiant le format d'« universel ».
Prodiges, un concours de talents spécial service public
Le prix spécial, choisi par un jury de professionnels,récompense quant à lui le « caractère innovant » d'un format, arappelé Philippe Chazal, dg de La Fabrique des formats. Il a étédécerné à Prodiges, une création et une production de ShineFrance (Endemol Shine Group) pour France 2. « C'est une trèsbelle histoire», a raconté Thierry Lachkar, président de lasociété de production : « On s'est tous dit que développer unconcours de talents pour le service public n'était pas évidentet que la musique classique était un univers difficile, exigeant. »
Prodiges met en scène « les enfants les plus talentueux »dans les domaines du chant, de la danse et de la musique, dansune « recherche de l'excellence » en [conservant] les codes duconcours de talents tout en gommant les aspects vote,élimination, etc. Le programme (un rendez-vous pour la Iresaison, puis deux pour la 2e) a été « développé pendant trèslongtemps avec France 2 », a expliqué Thierry Lachkar, saluantl'action de Nathalie André, alors directrice des divertissementsde la chaîne, qui a quitté le groupe cet été.
La création de tels formats « dépend aussi de la volonté dudiffuseur de prendre un risque et d'accompagner unproducteur dans ses envies », a-t-il considéré. L'émission arencontre non seulement « un vrai succès d'estime, mais aussi etsurtout populaire » avec environ 15 % de pda, en prime time,pendant les fêtes de Noël, a-t-il souligné. Et, s'il n'a « pasforcément été pensé pour l'international », Shine « commence àdiscuter avec d'autres diffuseurs, principalement des chaînespubliques ». Prodiges va déjà faire l'objet d'un « programmespécial » sur la Rai en Italie. •
Date : 12 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire
Journaliste : Lucas Fillon
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Les enjeux et le devenir du documentairescientifique
Date : 12 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire
Journaliste : Lucas Fillon
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TélévisionL'Uspa, le SPI et l'AST ont organiséle 5 octobre un colloque autourdu documentaire scientifique- un genre en pleine éclosion,maîs qui rencontre des freinsà son évolution
* Quand on analyse la produc-tion audiovisuelle française de cesdernières années, on constate quel'un des phénomènes marquants estl'émergence du documentaire scien-tifique. Afin de faire le point autourdes enjeux et de l'avenir de ce genre,l'Union syndicale de la productionaudiovisuelle (Uspa), le Syndicatdes producteurs indépendants (SPI)et l'Association science et télévision(AST) ont organisé un colloque inti-tulé "Documentaire : science, le nou-vel horizon", qui s'est tenu le 5 oc-tobre à Paris, à la Cité des sciences etde l'industrie, avec la collaborationde Sunny Side of the Doc, le marchéinternational du documentaire, etle partenariat, entre autres, d'Uni-verscience et de la Société civile desauteurs multimédia (Scam). Ce col-loque, qui a rassemblé plus de 300professionnels (producteurs, diffu-seurs, scientifiques, etc.), a été l'occa-sion pour Valérie Bourgoin, directriceadjointe de l'audiovisuel et de la créa-tion numérique au CNC, de présenterune étude sur le sujet, qui établit no-tamment des comparaisons avec lesautres genres de documentaire.
Selon cette é tude , en 2015,134 heures de documentaires sur lessciences ont été produites ; les œuvresscientifiques représentent ainsi 5,4 %de l'ensemble des documentaires pro-duits. C'est peu, surtout au regard dela part de documentaires de société(52,7%) et d'histoire (10,5 %) pro-duits. Toutefois, ce nombre d'heuresest encourageant quand on le compareavec ceux des années précédentes :
61 en 2014, 45 en 2013 et 17 en 2012.Concernant la structure des plans definancement, Valérie Bourgoin a notéque les films scientifiques "captentplus d'apports étrangers et de préventesque les autres types de documentaire, etque les sommes qu'ils reçoivent des dif-fuseurs sont plus importantes". En ef-fet, l'apport horaire des chaînes pourun documentaire scientifique est, enmoyenne, supérieur de 26,9 % entre2011 et 2015.
Des budgets plus élevésL'étude précise qu'un film scienti-
fique coûte beaucoup plus cher queles autres types de documentaires.Ainsi, entre 2011 et 2015, le coût ho-raire est en moyenne 60 % plus élevé.Ce constat s'explique par le fait queles films scientifiques nécessitent destemps de développement longs et fontappel à des techniques chères (ani-mation, effets spéciaux...) pour illus-trer des notions et des concepts com-plexes. "La spécificité delà science, c'estqu'on peut très rarement la filmer", arappelé Blanche Guichou, produc-trice chez Agat Films/Ex-Nihilo. Atitre d'exemple, La Compagnie desTaxi-Brousse, représentée par KarimSama!', l'un de ses fondateurs, a indi-qué que la collection Biologie 2.0(3x52'), qu'elle a produite avec l'al-lemand Fact + Film pour France 5, anécessité deux ans de développementet trois ans de production, et a coûté1,2 M€. On notera qu'en parallèle,l'apport horaire du CNC pour un filmscientifique, entre 2011 et 2015, esten moyenne plus élevé de 5,5 %.
Creuser un sillonL'une des problématiques évoquées
durant le colloque a été que, sur lemarché international, la concurrenceen matière de documentaire scien-tifique est forte. Il faut dire que les
Anglo-Saxons - la BBC en tête - s'il-lustrent depuis des décennies dans laproduction de documentaires scien-tifiques et sont à l'origine d'ceuvresefficaces, impressionnantes et dotéesde budgets solides. "Le marché est trèscompétitif et très formaté, dans le sensoù, d'un point de vue éditorial, la tradi-tion anglo-saxonne est prééminente",a confirmé Isabelle Graziadey, direc-trice commerciale et responsable desacquisitions chez Terranoa, société dedistribution internationale spécialiséedans le documentaire. Néanmoins,elle a ajouté que notre pays creuse sonsillon : "Le savoir-faire de la France et ladiversité de ses productions sont recon-nus à l'international."Caroline Béhar,directrice de l'unité documentairesde France 5 et de l'unité acquisitionset coproductions internationales deFrance Télévisions, a souligné aussi laqualité de la production hexagonale :"Nous n'avons pas à rougir par rapportà ce qu'initient les Anglo-Saxons. Nousportons des histoires formidables etsommes à la pointe des technologies." La"french touch" marque véritablementdes points à l'international.
Reste que, pour rivaliser avec laBBC ou l'américain Discovery, il fautdisposer d'amples moyens et produiredes volumes importants. Et, sur cesaspects, il y a du retard. Selon l'étudedu CNC, comme cité plus haut, l'heured'un documentaire scientifique coûte60 % plus cher ; or, si les apports des dif-fuseurs et du CNC sont effectivementplus élevés, ils le sont dans des propor-tions insuffisantes. De plus, même siautour d'un documentaire scientifique,il est plus facile de bâtir une coproduc-tion internationale - les thèmes trai-tés sont universels -, les financementsétrangers ne peuvent contrebalancerces apports réduits. "Le financement àl'international est limité et ne permet pasd'aller chercher la moitié d'un budget",
Date : 12 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Hebdomadaire
Journaliste : Lucas Fillon
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a fait remarquer Blanche Guichou. Lerenforcement du financement françaisest donc essentiel pour dynamiser cette"french touch". Rappelons cependantque depuis le 1er janvier 2016, dans lecadre de la réforme du Fonds de sou-tien à l'audiovisuel (PSA, ex-Cosip)documentaire, le CNC applique, seloncertains critères, une majoration de20 % au soutien généré des films scien-tifiques (et historiques) - l'année 2016n'est pas prise en compte dans l'étude.
Carence dè sériesConcernant les volumes, la pro-
duction de séries est trop faible. "EnFrance, onproduit des unitaires, et on ades difficultés à aller plus loin. Ilyapeude séries sur les chaînes hertziennes", adéploré Stéphane Millière, présidentde Gedeon Programmes, groupe quiproduit beaucoup de documentairesscientifiques. Stéphane Millière a rap-pelé que la BBC lance des séries deplusieurs heures diffusées en primetime durant plusieurs années. Cettecarence en séries est dommageable,car ce format est l'un des plus appré-ciés à l'international. Néanmoins, desexemples français existent : Planète +a préacheté Rêver le futur (10x52',Update Productions, Bonne PiocheTV), dans laquelle elle a investi un mon-tant de I M€. Elle a commande unedeuxième saison (10x52') de ce pro-gramme. "Ilfaut toutefois savoir qu'il estdifficile de lancer des séries aux volumesimportants, car quand on commandeplusieurs heures à un même producteur,ce sont des heures qu'on ne commandepas à d'autres", a estimé ChristineCauquelin, directrice des chaînesthématiques découverte de Canal+.Rêver le futur a en tout cas intéressé lesacheteurs, car il a été le programme leplus visionné lors du dernier Rendez-vous de TV France International,le marché de la promotion de lacréation audiovisuelle française.
Lucas Fillon
Date : 11/10/2016Heure : 15:06:03
twitter.com/michelpicotPays : France
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Télévision: le succès record des programmes français à l’étranger,avec M. Béjot de TVFI.… https://t ...Télévision: le succès record des programmes français à l’étranger, avec M. Béjot de TVFI.… http://businessclubdefrance.com/2016/10/11/__trashed
Date : 10 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : HebdomadaireOJD : 414036
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ACTUS,ae ta iet é Par Linda Bouras
» PROGRAMMES TÉLÉ FRANÇAIS :(VIVE LEXPORT)
Un Villabe français,
Bonne nouvelleEn matière de télévision,la France figure dans letop 10 des pays qui vendentle plus leurs programmesà l'étranger D'après ledernier bilan édité parTV France International,les ventes ont connu, entre2014 et 2015, un bond de6,8% L'Europe de l'Ouestest particulièrementfriande des productions
«made in France» En têtedes exportations arrivel'animation (+12% entre2014 et 2015) Du côté deTFI, le dessin animé MiniNinjas a été vendu dansplus d'une dizaine de paysFrance Télévisions souligneles belles prouesses duPetit Prince, des As de lajungle ou encore d'Oggyet les Cafards Les fictions(Un Village français,
Versailles, Les Hommesde l'ombre ) comme lesdocumentaires ont connuune croissance de 6%Déception, par contre,pour les divertissementsqui peinent à perceral'étranger ll y a, malgrétout, quèlques exceptionscomme Fort Boyard,Des Chiffres et deslettres, Vendredi, tout estpermis , Guess my Age
Date : 07 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Quotidien
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Les enjeux et le devenir du documentaire scientifiqueQuand on analyse la production audiovisuelle française de ces dernières années, onconstate que l'un des phénomènes marquants est l 'émergence du documentairescientifique. Afin de faire le point autour de ce genre, et en particulier sur ses enjeux etson avenir, l'Union syndicale de la production audiovisuelle (Uspa), le Syndicat desproducteurs indépendants (SPI) et l'Association science et télévision (AST) ont organiséun colloque intitulé "Documentaire : science, le nouvel horizon", mercredi 5 octobre, à laCité des sciences et de l'industrie (Pans XIX), avec la collaboration de Sunny Side ofthe Doc, le marché international du documentaire, et le partenariat, entre autres,d'Universcience et de la Société civile des auteurs multimédia (Scam).Ce colloque, qui a rassemblé plus de 300 professionnels (producteurs, diffuseurs,auteurs, scientifiques, institutionnels, etc.), a tout d'abord été l'occasion pour ValérieBourgom, directrice adjointe de l'audiovisuel et de la création numérique au CNC, deprésenter une étude sur le documentaire scientifique, qui établit notamment descomparaisons avec les autres genres de documentaire.
Augmentation du nombre d'heures produitesSelon l'étude du CNC, en 2015, 134 heures de documentaires sur les sciences ont eteinitiées ; ce qui fait que les oeuvres scientifiques représentent 5,4% de l'ensemble desdocumentaires produits. C'est peu, surtout au regard de la part de documentaires desociété (52,7%) et d'histoire (10,5%) produits. Toutefois, ce nombre de 134 heures esttrès significatif quand on le compare avec les données des années précédentes. En2014, n'ont été produites que 61 heures de documentaire scientifique. En 2013 on encomptait 45 heures et en 2012 seulement 17 heures.Concernant la structure des plans de financement, Valérie Bourgom note que les filmsscientifiques "captent plus d'apports étrangers et de préventes que les autres types dedocumentaire, et que les sommes qu'ils reçoivent des diffuseurs sont plus importantes". Eneffet, l'apport horaire des chaînes pour un documentaire scientifique est, en moyenne,supérieur de 26,9% entre 2011 et 2015.
Des films qui coûtent plus cherAu sujet des budgets, l'étude précise qu'un documentaire scientifique coûte beaucoupplus cher. Pour preuve, entre 2011 et 2015, le coût horaire d'un film scientifique est enmoyenne 60% plus élevé. Ce constat s'explique par le fait que les films scientifiquesnécessitent des temps de développement très longs et font régulièrement appel à destechniques de production chères (animation, effets spéciaux ), surtout pour illustrer oureprésenter des notions et des concepts."La spécificité de la science, c'est qu'on peut tres rarement la filmer", rappelle BlancheGuichou, productrice chez Agat Films-Ex Nihilo. A titre d'exemple, Karim Samai, l'un descofondateurs de La Compagnie des Taxi-Brousse et l'un des intervenants du colloque, aindiqué que la collection Biologie 2.0 (3 x 52'), produite par La Compagnie des Taxi-Brousse avec l'Allemand Fact+Film, notamment pour France 5, a nécessité deux ans dedéveloppement et trois ans de production. Au total, elle a coûté 1,2 M€ - elle faitnotamment appel à de l'infographie. On notera qu'en parallèle, l'apport du CNC pour unfilm scientifique, entre 2011 et 2015, est plus élevé de 5,5%.
Arte, premier commanditaireCe sont les chaïnes publiques qui financent tres majoritairement les documentairesscientifiques. En 2015, c'est Arte qui en a commande le plus, suivie par France 5.Planète + , la chaîne du Groupe Canal + , pointe à la troisième place. En termes dediffusion, 1.856 heures de documentaires scientifiques (produites par la France oul'étranger) ont été diffusées en 2015 selon Médiamétrie, contre 1.440 heures en 2014et 866 heures en 2013. La part du documentaire scientifique dans l'offre totale dedocumentaires s'élève à 6,3% (contre 5,6% en 2014 et 3,6% en 2013). Toujours selonMédiamétrie, c'est RMC Découverte qui a diffusé le plus d'œuvres scientifiques en 2015,suivie par France 5 et Arte - soulignons néanmoins que l'acception "documentairescientifique" n'est pas la même pour le CNC et Médiamétrie.
Creuser un sillon face aux Anglo-SaxonsII ressort aussi du colloque que sur le marché international la concurrence en matière dedocumentaire scientifique est très forte. Les Anglo-Saxons - la BBC en tête - s'illustrentdepuis des décennies dans la production de documentaires scientifiques et initient desoeuvres particulièrement efficaces, impressionnantes et dotées de budgets solides. "Lemarché est très compétitif et très formaté, dans le sens où, d'un point de vue éditorial, latradition anglo-saxonne est prééminente", confirme Isabelle Graziadey, directricecommerciale et responsable des acquisitions chez Terranoa, société de distributioninternationale spécialisée dans le documentaire. Elle ajoute toutefois que la productionhexagonale creuse son sillon : "Le savoir faire de la France et la diversité de sesproductions sont reconnus à l'international". Caroline Béhar, directrice de l'unitédocumentaires de France 5 et de l'unité Acquisitions et coproductions internationales deFrance Télévisions, souligne aussi la qualité de la production française : "Nous n'avonspas à rougir par rapport à ce qu'initient les Anglo-Saxons. Nous portons des histoires
Date : 07 OCT 16
Pays : FrancePériodicité : Quotidien
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formidables et sommes à la pointe des technologies". La "French Touch", caractériséenotamment par une variété d'écritures, est donc véritablement saluée.
Renforcer les apports financiersReste que, pour rivaliser avec la BBC ou Discovery (Etats-Unis), et renforcer cette"French Touch", il faut des moyens conséquents et produire des volumes importants. Surces points, la France a clairement du retard. Comme l'a montré l'étude du CNC, undocumentaire scientifique coûte 60% plus cher que les autres types de documentaire,et, si les apports du diffuseur et du CNC sont effectivement plus importants, ils le sontnéanmoins toujours dans des proportions insuf f isantes. Même si autour d'undocumentaire scientifique, il est plus facile de bâtir des coproductions internationales,les financements étrangers ne peuvent contrebalancer ces apports insuffisants. "Lefinancement à l'international est limité et ne permet pas d'aller chercher la moitié d'unbudget", fait remarquer Blanche Guichou.Le renforcement du f inancement français est donc essentiel pour dynamiser laproduction de documentaire scientifique. Rappelons toutefois que depuis le I janvier2016, le CNC applique, selon certains critères, une majoration de 20% au soutiengénéré des films scientifiques (et historiques) - les chiffres donnés durant le colloquedatent de 2015.
Produire plus de sériesConcernant les volumes, il n'y a pas assez de production de séries. "En France, onproduit des unitaires, et on a des difficultés à aller plus lom. II y a par exemple peu de sériessur les chaînes hertziennes", déplore Stéphane Mi l l iers, président de GedeonProgrammes, groupe qui produit beaucoup de documentaires scientifiques. StéphaneMilhère rappelle que la BBC initie des séries de plusieurs heures diffusées en prime timesur des temps très longs (plusieurs années). Cette carence en série est dommageable,car la série est l'un des formats les plus plébiscités à l'international.Néanmoins, des exemples français existent : Planète+ a préacheté la série Réver le futur(10 x 52', Update Productions, Bonne Pioche TV), sur laquelle elle a investi un montantconséquent, et dont elle a commande une seconde saison (10 x 52'). "// faut toutefoissavoir qu'il est toujours difficile de lancer des séries aux volumes importants, car quand oncommande plusieurs heures à un même producteur, ce sont aussi des heures qu'on necommande pas à d'autres", indique Christine Cauquelm, directr ice des chaînesthématiques Découverte de Canal + . On retiendra toutefois que Rêver le futur a été leprogramme le plus visionné par les acheteurs étrangers au dernier Rendez-vous, lemarché de la promotion de la création audiovisuelle française, organisé par TV FranceInternational (TVFI), l 'association des exportateurs de programmes audiovisuelsfrançais.
