Date : 15 Décembre 2011 Site PRESSE LFN 5.pdf · 47 Date : 15 Décembre 2011 Site : « Le regard de l’autre fait le Noir » L’historien Pascal Blancharda dirigé « la France

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Date : 15 Décembre 2011

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« Le regard de l’autre fait le Noir »

L’historien Pascal Blanchard a dirigé « la France noire », à la fois beau-livre et essai sur trois cents ans de présence noire en France.

Comment est né ce livre, que vous avez qualifié d’« album de famille » ?

Pascal Blanchard : Tout d’abord, ce n’est pas moi qui l’ai qualifié ainsi, mais unlecteur du livre, et j’ai repris cette expression que j’ai trouvée très belle etpertinente puisque ce livre est un peu comme ces albums que l’on (...)

16 Decembre 2011

21 Decembre 2011

Date : 30 Novembre 2011 Site :

Le champion du monde de football est commissaire général de "Exhibitions", la nouvelle exposition du musée du Quai Branly qui raconte les "zoos humains" où les "sauvages" furent exposés aux yeux du public au début du siècle : l'invention du racisme moderne ? Date: 15 décembre 2011 Site: http://www.wat.tv/video/historiquement-show-zoos-humains-4ly9j_2fqwb_.html

Historiquement show - Zoos humains et exhibitions

Date : 23 Décembre 2011 Site :

La France noire Pascal Blanchard La quête de Pascal Blanchard était ambitieuse. Retracer l'histoire de la présence des Noirs en France depuis trois siècles, avec une vingtaine d'historiens, sociologues, politologues et en 300 pages. Ça aurait pu être ennuyeux ou bordélique. C'en est rien. La France noire est une somme passionnante, un voyage dans le temps qui mène des tirailleurs sénégalais à MC Solaar, de la Vénus Hottentote aux G.I.'s, en passant par Raoul Diagne joueur de foot, dans l'équipe de France des années 30. Et durant tout ce parcours des images étonnent : celles de couples mixtes en des temps où l'on ne pensait pas cela possible, de photographies de familles, ou encore de fête foraines où les Noirs étaient une cool attraction. Renée Greusard

Date: 27 Décembre 2011

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Lilian Thuram met le racisme hors-jeu

-

», au Quai-Branly à Paris

e France de football, avec laquelle il remporta la Coupe du monde en 1998, au Musée du Quai-Branly, où il est

» (1), Lilian Thuram a foulé des terrains variés, sans opposer la tête et les jambes. Des stades de foot aux salles de

Sa reconversion en apôtre du vivre ensemble est une réussite. Pour la première fois, sa petite fondation (2), créée en 2008, soutient une exposition, coproduite avec le prestigieux Musée du Quai-Branly. «Le racisme est une construction culturelle, un condidéconstruire grâce à la connaissance,

» Il ne faudrait pas voir dans cette aventure muséographique un passe-temps pour footballeur ayant

à comprendre, à se comprendre. Né en Guadeloupe, il avait grandi sans prêter attention à sa couleur de peau. Sa différence, il la découvre à 9 ans en arrivant en métropole, dans le regard des autres enfants qui le surnomment « la Noiraude

Reprendre tout le passé du monde

: comprendre comment le racisme a pu faire son lit dans nos imaginaires, pour en désactiver le potentiel destructeur. « Des

, rend-il hommage, citant notamment Alain Anselin, professeur ,

Aimé Césaire met entre ses mains des livres de Franz Fanon et lui fait connaître la librairie parisienne Présence africaine, -mer. compris le mécanisme du racisme.» En 2010, il a rendu hommage à ces «étoiles noires » (3), « .

« e et préparer

, plaide-t-construite, depuis les découvertes du XVIe siècle, lorsque les premiers explorateurs ont ramené des indigènes comme objet de curiosité dans les cour

et des enfants ont été exposés, du milieu du XIXe universelles et coloniales ces «sauvages» mis en scène dans des costumes, des décors, des postures. Un immense spectacle qui eu ses impresarios, ses troupes et ses figurants, son économie aussi. «Avec Exhibitions, je ne veux ni victimiser ni culpabiliser, mais montrer que nous avons été

races et leur prétendue inégalité», explique Lilian Thuram.

Faire réfléchir les enfants

Plus de 600 pièces, exposées dans la mezzanine du Quai-ignora sa violence. Photographies, cartes postales, affiches, extraits de films lui rendent vie, non sans faire naître malaise et tristesse chez le visiteur. céphalomètre utilisé par les scientifiques pour mesurer les crânes. Il montre comment le discours raciste a été cautionné par la science avant de se répandre dans la société.» Une autre image le

omme surnommé « What is it ? », un afro-américain montré chez Barnum en

placé sur le

Au football, Lilian Thuram a appris à aussi un joli coup médiatique, il ne tire pas la couverture à lui, préférant mettre en lumière le travail de sun ami, et Nanette Snoep, responsable des collections Histoire du Musée du Quai-Branly. Lilian

-nom : il a participé à la rédaction

qui a souhaité la dernière salle, une installation vidéo de Vincent Elka qui interroge le visiteur et donne la parole aux stigm

Son discours est efficace, sans être toujours très nuancé. .

nt des animaux, mais aussi des humains. Là, je me suis dit commissaire reprendra la route des écoles avec sa fondation. Il aime faire réfléchir les enfants, qui spontanéasiatique dire de lui- , confie-t-il. ÉLODIE MAUROT Date: 29 décembre 2011

Site:

La longue histoire des Français noirs La France Noire. Trois siècles de présences (La Découverte) raconte l'histoire riche et complexe de trois siècles de présences noires sur le sol français. Au carrefour des histoires politique, culturelle et militaire, ce beau livre, accompagné de 750 illustrations, détaille le combat mené par les populations afro-antillaises pour que l'article 1 de la Constitution française - l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race ou de religion - devienne réalité. La France Noire. Trois siècles de présences (La Découverte) raconte l'histoire riche et complexe de trois siècles de présences noires sur le sol français. Au carrefour des histoires politique, culturelle et militaire, ce beau livre, accompagné de 750 illustrations, détaille le combat mené par les populations afro-antillaises pour que l'article 1 de la Constitution française - l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race ou de religion - devienne réalité. Créé dans les années 1850, le Jardin d'acclimatation de Paris est un croisement entre jardin scientifique et parc de loisirs. A partir de 1877, suite à l'initiative de Carl Hagenbeck, des expositions d'êtres humains présentés comme des "sauvages" y sont organisées. Une grande majorité des populations montrées sont originaires du continent africain, même si l'on retrouve également des Indiens, des Lapons et des Cosaques, parfois accompagnés d'animaux. Jardin zoologique d'Acclimatation. Somalis, affiche signée Émile Lévy, 1890.

Oct. Nov. Déc. 2011








Directeur de la publication : Edwy Plenel www.mediapart.fr

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A myth-exploding history of black FrancePar Joseph Confavreux

Article publié le lundi 12 décembre 2011

A major work just published in France charts a historyof the country's black population, beginning in the late17th century, compiling more than 700 documents,many of them never released before. La France noire,trois siècles de présence, (‘Black France, a presenceover three centuries') is a unique project which isto be accompanied by an itinerant exhibition on thesame subject that will travel around France early nextyear, while a three-part documentary film based on theresearch for the book is to be broadcast on the Franco-German TV channel Arte, beginning on January 5th.

"Work on the history of blacks in France is notnew, hundreds of books have been dedicated totheir subject, but they have often remained on themargins of French history, like a story of immigrantsfor immigrants," explained Pascal Blanchard, whodirected and edited the work by a team of otherhistorians. "So we wanted to make this history avisible one, with all the markers of grand history.An accomplished historiography, an exceptionaliconography, all the markers of a beautiful book [...]It's when this history becomes visible that it disturbs,"he said.

So many very different truths are brought togetherunder the same banner. What, for example, linksthe story of Hégésippe Légitimus, a Memberof Parliament for the French Caribbean island

Guadaloupe in 1898, with that of a Malagasy dockerwho settled in France in the early 20thcentury? Or thatof a Senegalese infantryman during the First WorldWar with an American boxer who settled in France inthe 1920s?

"It is a perception, a condition" answers Blanchard."It could have been a political and cultural position,but to be black is firstly to feel black in the eyes ofothers. [Former French football star] Liliam Thuramexplains that in the [documentary] film. When youare born, like him, in the French Caribbean you areFrench. When you arrive in mainland France, at theage of nine, you become black."

Blanchard paid tribute to a book published in 2008by the French historian Pap N'Diaye, La Conditionnoire, essai sur une minorité française, (‘The blackcondition, an essay about a French minority'), whichwas the first to explain that a unique, common identitydoes not exist, but rather that there is a commoncondition with regard to history. "Without this book,we'd have had a hard time producing ‘Black France',"he said. "In France, people think that to produce ahistory of a population creates a community. If youcentre on workers, you create a class. If you workon blacks, you create a black community. In theUnited States you can work on a group, without for asmuch considering that this constitutes an identity or acommunity."

"The book shows that several histories intertwine.The history of Malagasies in France is not that ofMauritians in France, which is not that of Senegalesein France, nor that of Guyanese in France. But inthe way these communities are regarded, from somepolitical and cultural stances or in certain judicialrulings by the State across history, to be black had acollective significance," said Blanchard.

He dismisses the suggestion that the book is in someway a French take on ‘Black Studies', the teachingof the history of the black community in the US andwhich was born from the civil rights movement. "Thishistory doesn't come from an importation of BlackStudies, but from an inter-crossing over the last 25years of people who work on colonial history, the


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history of immigration and the history of [social]attitudes," he said. "It does not come from a politicaldemand."

Yet when the Black Associations' RepresentativeCouncil, the Conseil Représentatif des AssociationsNoires de France, the CRAN, was formed in 2005,it laid claim to a Black identity. "The CRAN is thevisible part but it is not new," Blanchard said. "Whatis the difference between the CRAN and the Comitéde Défense de la Race Nègre [Defence Committee forthe Negro Race], which dates from the mid-1920s?We think the CRAN is a novel phenomenon becauseour knowledge of the history of France and its blackpopulation is poor. There have always been timeswhen minorities which find themselves excluded,involved in political struggles or seeking legitimacyorganise and assert their identity."

The book follows recent historical works in tracingthe presence of black people in France back to the18th century, nailing the myth that blacks are recentimmigrants who have difficulty integrating culturallywith the host population. However, it does not try toavoid some less palatable sides of this history.

Blanchard says the book, which contains a plethoraof photographs, is like a photo album. "You findeverything in a family album," he said. "You don't takeout photos that upset some people. These are historicaldocuments."

"We also talk about [France's first blackparliamentarian] Blaise Diagne inaugurating theColonial Exhibition of 1931, and about GratienCandace, the deputy from Guadeloupe who supportedthe Vichy regime, or about René Maran, poet andwriter from Martinique who won the Prix Goncourt[France's most prestigious literary prize] and whoended his journalistic career on [pro-fascist magazine]Je Suis Partout."

Blanchard said the book aimed to give the lie to twospecific myths surrounding the presence of blacks inFrance. The first simply excludes them from history,"as if Africans, West Indians, people from Guyanaand [French Indian Ocean island] La Réunion hadnever taken part in the history of France," while the

other has been adopted by some descendants of earlyarrivals "who think that all Blacks in France wereFrench versions of Malcolm X".

Over the following pages, Pascal Blanchardcommentates for Mediapart a selection ofphotographs and illustrations from the book.

Colonial fears fed early myth, reality defiedstereotypes

Pascal Blanchard: This [right] is the cover of a bookpublished in 1895 which was a best-seller at the time.The famous Capitaine Danrit [the alias used byÉmileDriant], L'Invasion Noire [The Black Invasion] relatesan incredible story. Muslims rally masses of Africansto invade France, and in particular Paris. So the ideaof an African invasion of mainland France goes backa long way.

It met with enormous success and there were posterspromoting it across Paris. The cover picture isinteresting because it embodies a widely held beliefthat can be summarised as follows: even thoughFrance is a major colonial power, if we are not careful,the masses will invade us tomorrow and Paris willburn.

The book's ending is pure fantasy, because "we" endup sending them back home, "we" colonise them and"we" make them stay in their homelands.


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So in this book and its cover picture can befound all the myths that would characterise popularconsciousness during the 20th century - fear ofinvasion, fear of racial mixing and fear of Islam. Andall the fantasies about blacks being bloody warriorswho steal women - savages, in short.

The contemporary view of the first African orCaribbean immigrants is based on society's image ofimmigrant populations who arrived in France muchlater, in the 1960s. This photo [right] is exceptionalbecause it dates from before the First World War andgives us a completely different perspective.

It shows a worker, most likely a docker or a sailor,having his photo taken, with all the attributes of aposed studio photo - the smart suit, his hat placed onthe stool next to him. It illustrates a certain level ofsuccess, and he will send it back to his home countryor give it to his girlfriend in France.

There are a number of things in this photo which arefantastic because they give a very different picture ofblack people in France from the one in our collectiveunconscious. There is the simple fact of this blackpresence in the country - few people are aware thatit existed before 1914, although black immigration infact goes back a long time.

And there is a form of pride. Here we have someonewho poses and symbolises the sort of social successto be expected from coming to work in France. Sothis photo breaks the usual rules, with all the usualexpectations and with the chronology we have in theback of our minds.

This photo from the World Fair in 1900 [left],however, is an utterly stereotypical image, claiming tobe a model of a piece of Africa in the centre of Paris. Ata time when very few West Indians or Africans livedin France, particularly from the elites, the World Fairwas a major turning point as the new century began. Itrecreated the colonial empire in the very heart of Paris.

And French people who hardly knew anythingabout these peoples and their countries of origin- even though some could be seen in the Jardind'Acclimatation - had these reconstituted colonialworlds before their very eyes and discovered themwhile strolling down the alleys at the Fair. In this wayan uncontroversial image of a pacified empire wascreated in the popular imagination.

Of course, it was nothing but colonial theatre, butat the same time it allowed this totally Europeanworld to gain some familiarity with hitherto unknownBlack worlds. French people know what a kora [a 21-stringed harp used in West Africa], or indeed a Muslimprayer, sounded like, and what Senegalese traditionaldress looked like, because they saw it all at the World


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Fair, even if it was just as snapshots. Never beforehad so many people - 50 million in all - had access toanything like this.

Germans invent 'black shame'

These photos (below) illustrate a little-known story.They illustrate a myth known as the "Black Shame",[translated from the German ‘die schwarze Schande']which held that the French had employed Black troops,which in reality included North African regiments,to occupy parts of Germany after the First WorldWar with the explicit aim of humiliating the defeatedGermans. From 1919, German propaganda on thismatter was very virulent.

It even produced a film called The Black Shame whichcame out in 1921.The big photo on the right of thiscollage is an extract from it. The film is an incredibletale of black soldiers raping a young woman. In herhumiliation she takes her case to the courts. The filmends with a call from Germans, aimed particularly atAmericans, along the lines of: ‘you Americans, youunderstand, you outlaw mixed marriages and racialmixing, help us to save the German race'.

It is the same theme as can be seen on the medal at thebottom right dating from 1920, with a young Germanwoman tied to an erect penis topped with a Frenchmilitary helmet. Hitler would take up the exactly samemyth three years later when he wrote Mein Kampf,in which several pages relate the protests of Germannationalists against the "Black Shame" imposed by theFrench.

It is a tenacious myth which would hold sway fora long time in popular consciousness. A reflectionof this was how some German troops behaved in1940 when black French soldiers were systematicallymassacred rather than being taken prisoner duringthe Battle of France. We have all forgotten that, in

1940, the German army made a slight detour to Reimsand destroyed the monument to the Black Armyof Reims during its march on Paris. This illustratessomething of how the phenomenon was internalisedand transmitted.

The other side of this coin is just as fascinating. Justafter the First World War, France found itself in a verystrange position. On the one hand it had to pay tributeto the valour of its black soldiers in the 1914-1918war and condemn the racist attacks directed at themby German nationalist leagues and the German press.But on the other hand, it was in the process of refusingthem French citizenship.

From exoticism to exclusion

This picture [right] is the cover of a 1935 issue of themagazine Voilà which reflects the prevailing ideologyat the time. It focuses on the immigrant presence,particularly in Paris, but also everywhere in France, inBordeaux or Marseille. When French people go out tobuy a baguette, they no longer turn and stare if theysee someone from overseas.

But what is interesting here is that all immigrantgroups, from the Far East, North Africa as well asblacks, are taken together as the subject in the sameedition of the magazine and are all classified as exotic.Inside, the report shows that "these people" live "here"as they would "over there". You would think you werein the streets of Bangkok or Dakar.


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By classifying these different groups as exotic and asall the same as each other, it implies that they arenot like us and that in some way, them being here is"abnormal" because structurally, they "do not comefrom here".

The fact that they are exotic implies that their presenceis illegitimate. They are exotic people in our countrywho are therefore on the margins of what is normal,and what is normal is the white man.

This photo [right] was taken of the 12th regiment ofSenegalese riflemen which had come for the BastilleDay celebrations in 1939. It is a typical photo of thearrival of combat troops in wartime. It seems as if thesemen have arrived straight from Africa and that behindthem are thousands upon thousands of troops from thecolonies.

The persistence and frequency of such pictures of"troops of colour" marching past is astonishing. Thehistory of the Great War is being re-written. Forthe 50th anniversary of independence in Africancountries, African troops were brought to march alongthe Champs Élysées. For the 14th July parade for the1989 Bicentennial of the French Revolution, Jean-Paul Goude included riflemen in the procession.

I also think it is interesting to note how no one islooking at them, how the people around are lookingrather at the camera. Black soldiers have alreadybecome part of the scenery.

This picture [left] shows illegal immigrants occupyingthe Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration.For me this is a wonderful historical irony. The placewas built in 1931 for the World Fair, to glorify colonialhistory. It became the Museum of the Colonies up tothe 1960s, then the Museum of African and OceanicArt, even though in this country there is no museumof colonial history. They preferred to have a museumof the history of immigration to avoid it becoming amuseum of colonial history.

And, as a museum that has never been officiallyinaugurated by the French Republic, who shouldoccupy it in 2010 but those with no official residencepapers from that Republic. The whole thing has comefull circle.

The occupation was its real inauguration. They placedtheir flag in front of the colonial frescos whichadorn the museum walls. In the foreground, a posterdemands official residence papers. I felt the issues ofthe whole century were concentrated there.

That is why we wanted the book to end withthis particular photo. These illegal immigrants area reminder that this place is linked to the historyof immigration and colonisation. They are no longer


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passive onlookers but actors who take part actively.They take possession of history and of their ownlegitimacy in the process of history.

Blacks scarcer in politics than a century ago

This double-page spread [below] from the book showsmore or less everything France has forgotten about.There have been elected members of Parliament fromSanto Dominico, the Antilles, Africa and Guyanasince the French Revolution, with seats in both theSenate and the Assemblée Nationale [lower house ofParliament], and far more than there are today.

Some, like Gaston Monnerville, who was presidentof the Senate for over 10 years, managed to attainthe highest levels of the Republic. Félix Houphouët-Boigny was a minister. Aimé Césaire was a Memberof Parliament.

And their predecessors have been forgotten evenmore. Over a century ago in 1904, following adifficult political struggle, Parliament elected a Blackvice-president of the Chamber of Deputies. He wasGaston Gerville-Réache, the Member of Parliamentfor Guadeloupe.

We have also forgotten Members of Parliamentlike Hégésippe Légitimus, grandfather of [thecontemporary actor and comedian] Pascal Légitimus,who was elected to the National Assembly in 1899.When he arrived in Paris, L'Assiette au Beurre, a visualsatirical anarchist weekly, filled its 16 pages withcaricatures of him portrayed as an Uncle Tom. He wasnevertheless a Member of Parliament.

Would it be possible to have a black vice-president ofParliament nowadays? How can we explain the declinein black representation in politics compared with thelast century? When we talk today about diversityin political life, we should remember that we havealready known such diversity, and that we were oneof the most advanced countries in the world in thisrespect.

And we have regressed. Looking over the long termallows us to understand that there have been ebbsand flows, and that the current generation is perhapsexperiencing the biggest retreat in black politicalrepresentation.• La France noire, trois siècles de présence (‘Black

France, a presence over three centuries') waspublished in November in France by Editions laDécouverte, priced 59 euros.

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English version: Sue Landau (with GrahamTearse)

(Editing by Graham Tearse)

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FRANCE NOIRE2012

Date : Janvier 2012 Site :

SITE INTERNET

Date: 4 Janvier 2012 Site:

La France Noire : Trois siècles de présence Par Raphaël Adjobi

!

Tout en étant le pays européen qui a le plus multiplié les lois racistes, les reconduites à la frontière et les mises en garde contr

raison à cela ouvrage collectif réalisé sous la direction de Pascal Blanchard propose de visiter notre

où ces anciens esclaves, ces immigrés volontaires ou non, ces civils ou militaires ont mêlé leur destin à celui de la métropole. Suite à la longue et riche introduction de Marcel Dorigny qui rappelle la place des Noirs

métissée. Dieudonné Gnammankou et Alain Ruscio, qui ont eu la charge du premier

plus officiellement blanche entre 1848 et 1889. A cette époque en effet, outre les Blancs, - donc de citoyens noirs - et de sujets

race » une passion française et européenne

» avec les Blancs pour aboutir à une classification et une hiérarchisation des races. Cette

cercle intellectuel le plus restreint » r

discours politiques violents.

es foires et les

sauvage des nègres et par voie de conséquence leur infériorité intellectuelle justifiant leur domination. Ces exhibitions qui attirent des millions de visiteurs contribueront

Noir qui hante encore les esprits et provoque des dégâts inimaginables. Quant au deuxième chapitre -

Si les expositions coloniales et les exhibitions ont toujours du succès, on voit toutefois

chapitre III (1914 1924 / par Catherine Coquery-Vidrovitch et Sandrine Lemaire) re mondiale. Un chapitre important

au sauvage des exhibitions coloniales. Il découvre non seulement des soldats et des blessés noirs mais également des travailleurs noirs et des infirmières antillaises. Malheureusement, les politiciens ont une autre idée de la société qui se dessine. Par peur

pulations métropolitaines, on prend ça et là des mesures de surveillance et de contrôle des mouvements des Noirs. Du chapitre IV (par David Soutif et Styler Stovall) qui couvre la période de 1925 à 1939, le lecteur retiendra

-Américain - et particulièrement celle de Joséphine Baker - a la race

noire ale de 1931.

plus dissociable de celui de la métropole malgré les interminables débats sur le "vivre

passion et de dépit amoureux. Entre 1940 et 1956 (Ch. V / Romuald Fonkoua et Nicolas bancel), la France a besoin des Africains pour la guerre et pour ses industries mais

« partielle ion française et qui a fait croire à une France sans « préjugés de couleur ». Entre 1957 et 1974 (Ch. VI / Françoise

créditant ainsi toute une partie de sa population. Enfin viennent la période des rêves et des illusions (Ch. VII : Bleus, Blancs,

citoyenneté noire dans une France métissée (Ch. VIII : par Achille Mbembe et Pap

n de sa citoyenneté est toujours versée au débat national.

où ceux-

scientifiquement et idéologiquement construite, et qui ne peut être détruite que si elle aire la démarche contraire.

Date: 07 Janvier 2012

Site:

Noirs et Français : Une longue histoire politique

ur devenir des Français à part entière.

ouvrage et un documentaire qui font date, signés Pascal Blanchard. Avec : Pascal Blanchard et François Durpaire, co-auteurs aux éditions La Découverte. Et de nombreux extraits en avant-première du documentaire « Noirs de France » de Pascal Blanchard et Juan Gélas, diffusé les trois premiers dimanches de février 2012 sur France 5. Par Valérie Nivelon


"La France noire" de Pascal Blanchard

Ce très bel ouvrage illustré de sept cents documents, la plupart inédits, est un

femmes venus du monde entier. Pascal Blanchard. Mot de l'éditeur: Ce livre événement, un beau livre relié à forte dimension esthétique et graphique, se

travers plus de sept cents documents, la plupart inédits, issus de plus de cent cinquante

e Black Britain (2007) de Paul Gilroy, de Paris Noir (Hazan, 2001) ou de Black Paris (2007), ce livre sera un événement éditorial sans précédent, une référence unique sur trois siècles de présence des Noirs en France, issus de toutes les communautés et des Date: 9 Janvier 2012 Site:

Noirs de France - le doc a ne pas louper

Rares sont les historiens à rendre public leur travail sur la place des Noirs dans la société française. Rares sont aussi les documentaires qui laissent la place à des Noirs pour dire cette histoire. J'attends avec impatience de mettre du son à l'album que je lis depuis plusieurs semaines maintenant, avec toujours ce mélange d'émotion et de rage quand je vois certaines images.Je vous laisse voir le teaser et me venir donner vos commentaires après le premier épisode, qui retrace l'histoire des Noirs de France de 1880 à 1940.


NOIRS DE FRANCE (Extrait 6 - Film 3)

Un film de Pascal Blanchard et Juan Gélas, réalisé par Juan Gélas. Diffusion début février sur France 5 et sortie DVD, le 20 février 2012. En partenariat avec Télérama, Respect Mag, Africultures - Afriscope, Africa n°1 et la Ligue des droits de l'homme. Date: Janvier. 2012 Site:

Projection : mardi 24 janvier 2012 a 16h45 « Noirs de France »

Africains, Malgaches, Réunionnais, Martiniquais, Guadeloupéens, Guyanais, Comoriens,

simplement. Depuis plus de tr

et la fraternité. Noirs de France avec ses pages sombres et ses moments de lumière.


Noirs et Français: une longue histoire culturelle et sociale Par Valérie Nivelon

Après «Noirs et Français » : une longue histoire politique», je vous propose cette semaine «Noirs et Français: une longue histoire culturelle et sociale». La lutte pour les

dernière, mais elle est également culturelle. Entre deux guerres, un bouillonnement intellectuel et artistique sans précédent secoue le tout Paris : Joséphine Baker, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor oeuvrent pour la

identitaire des Noirs de France, car si la questi

Avec : Sylvie Chalaye et Françoise Vergès, co- La France noire » dirigé par Pascal Blanchard aux éditions La Découverte. Et de nombreux extraits en avant-première du documentaire « Noirs de France » de Pascal Blanchard et Juan Gélas, diffusé les trois premiers dimanches de février 2012 sur France 5.

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Date : 15 Décembre 2011 Site PRESSE LFN 5.pdf · 47 Date : 15 Décembre 2011 Site : « Le regard de l’autre fait le Noir » L’historien Pascal Blancharda dirigé « la France